fir. voilà ce que je voulais faire. ne pas rester dans cette pièce. mai a priori, c’était pas le projet du jour. Charlie n’avait pas plus envie de me faciliter la fuite, j’en aurais soufflé d’indignation comme une gamine. Mais j’en étais plus une, j’étais une maman, et c’était franchement étrange, chaque foi que j’y pensais, que regard posé sur la petit boudin rose à côté de moi. J'aurais pu aimer glander là, allongée, à attendre que tout se passe. A profiter de ce moment d’accalmie, avant que tout parte en live. Que tout devienne hautement compliqué. Je n’allais pas continuer à argumenter sur l’avenir, sur Cian, moi ou autre, j’avais plus envie, et soyons honnête, j’étais aussi fatiguée, et pas juste physiquement. Elle me douchait en me citant les obstacles à ma sortie en avance. Je grognais. Pas décidée à accepter l'inévitable. - Great. I’m trapped in a bed. - Je fronçais un ptit instant mes sourcils, elle venait d’utiliser le surnom qu’elle avait pour moi, avant. Quand c’était encore, facile, simple. C’était il y a un million d’années c’est ça non ? Je mis ma tête dans mes mains et retombais sur l’oreiller, faisant une moue de gamine capricieuse. Petite j’avais toujours eu du mal avec le principe de rester au lit quand j’étais malade. Limite mon père devait m’attacher au lit pour pas que je crapahute. La seule chose qu’il laissait faire c’était de se glisser dans le canapé ou le lit avec lui. Je m’engouffrais dans ses bras et c’était comme si rien ne pouvait m’atteindre. J’allais devoir affronter le regard de mon père, lui avouer tout, je ne leur cachais rien, mais j’avais pas encore donné les détails de tout ce merdier. Je savais que je ne risquais rien à part un sourcil froncé, un remontrance ou deux. Mes parents avaient toujours “été là, que je merde ou pas. Par contre, ils ne diraient pas que c’était pas grave, ou que j’avais bien agis, ils seraient surement déçus, mais je savais que je trouverais le réconfort de leur bras et leur soutien. Ailis et ses ptites joues rosies joueraient sur ça bien sur. Je ne m’attendis pas à sa remarque. Honnêtement, j’aurais presque laissé échapper une larme. ca aurait pu être aussi simple. Si on avait rompu. Je retrouvais les mots échangés il y a peu avec Cian. - Yeah, but he’s gonna decide if he can forgive, at least some part of him. I don’t know, but i’m here and i’ll be waiting. We’ll be here. - Je regardas par la fenêtre, je savais pas ce qui se passerait ni ce qui nous attendait, mais c’était pas aussi grave, il était dans le coin, il n’irait nulle part right  Alors je pouvais faire de même, être là, et attendre que tout prenne un autre tournant. J’étais plu seule, j’avais un ptit bonheur gigotant avec moi qui était là pour me rappeler l’amour qu’elle donnerait sans réfléchir. - Ian said he can’t be here. At least now. He said..that.. He’s not gonna be there the firsts weeks of Ailis. He hates the idea that Cian will be in her life. I did not tell Cian, i’m scared that he could act on it. I have trouble to understand why. He’s upset and it’s normal, but not be there or Ailis ? I was gonna take my milk just in case he wanted to be alone with her. But that’s not enough. I’m not mad tho. I did that. But he wanted i say i was misleading him. Even i never said i love you or said i would mary him or else. Sorry, not your business after all. I think i’m gonna sleep, after all, i’m tired. You can visit anytime, even at my flat to see her. Don’t forget that. - Que je précise, qu’elle en ait envie ou pas, j’étais pas stupide, être dans la vie de Cian, c’était être dans la sienne et après notre discussion, je savais que moi, j’en avais envie.