| Can't lie and won't pretend || Charlie |
| | (#)Lun 2 Sep 2019 - 21:00 | |
| Une semaine. Sept jours exactement depuis l’officialisation de mon couple avec Léo et tous les jours ne sont que joie et bonheur. En vrai, c’est comme si demander à mon ainé s’il était possible de passer notre relation au niveau supérieur a débloqué plein d’option dans ma vie. La première étant mon retour à la Northlight après presque un mois sans y avoir mit les pieds et surtout le départ de Joshua. Cette enflure qui était à l’origine de ma mise à pied a prit ses affaires et s’est cassé. Et depuis qu’il n’est plus là aux entraînements, l’ambiance au sein de la compagnie s’est tellement améliorée. Il n’y a plus cette ambiance morose, cette atmosphère pesante et stressante dès qu’il entrait dans la salle et tout le monde se porte bien mieux. Moi en particulier ! J’ai donc absolument tout pour être parfaitement heureux et après des mois de galères je pense que je le mérite sincèrement.
Ainsi donc, ça fait sept jours que je suis d’humeur joyeuse et habité d’une motivation que je pensais sincèrement oublié. Sans doute est-ce parce que j’ai fait un sans faute à mon entraînement de danse d’aujourd’hui que je suis persuadé que tout me réussira et que c’est pour ça que je passe, à l’instant, les portes de la médiathèque, dans l’optique d’aller emprunter un livre de cuisine. Oui, moi, Clément Winchester, j’ai décidé de me mettre aux fourneaux ce soir pour concocter un bon plat à Léo. Je pourrais lui faire des pancake mais de un ce n’est pas forcément un dîner digne de ce nom –quoique ... ?- et de deux à force de les faire, j’ai l’impression que mon copain n’est pas loin de l’over dose. J’aurais pu demander à mon père la recette miracle de ses tourtes à la viande, mais je ne suis pas sûr que ça plaise à Léo.
Réajustant mon sac à dos sur mon épaule, je me dirige vers la réception et sourit à la femme lorsqu’elle relève son regard de derrière son écran « Bonjour» dis-je, souriant « est-ce vous pourriez m’indiquer le rayon où je pourrais trouver les livres de cuisine ?» la femme à lunette me fixe quelques instants comme si elle était entrain de me scanner «vous avez déjà fait une recherche sur l’ordinateur ? » qu’elle me demande sur un ton très peu aimable. Loin d’être déstabilisé par le froid de ses mots, j’hausse les épaules « non, je viens d’arriver et je me demandais si …» «faites une recherche » qu’elle tranche en reportant son attention sur son écran « Mais je me disais que comme vous êtes là, derrière votre ordinateur peut-être que vous pourriez faire la recherche vous-même ?» j’arque un sourcil lorsqu’elle me fusille du regard et me redresse « vous insinuez que je n’ai pas de travail ?» «ou alors vous m’indiquez simplement la direction du - … » je me tais et pince les lèvres « …o…ok je vais me débrouiller. Merci pour votre gentillesse et votre aide !» que je lui répond avec le plus beau des faux sourire et toute l’ironie du monde avant de me détourner pour parcourir les rayons.
Au bout de cinq minutes, je fini par arriver à l’endroit où sont exposé la plupart des livres de recettes. Posant un doigt sur la couverture du premier, je parcours l’étagère en lisant les noms avant de tomber sur LA perle rare…en même temps qu’une autre main se pose sur le livre. Relevant vivement le regard, je me rends compte que je suis nez à nez –littéralement- avec personne d’autre que Charlie Villanelle. Je me redresse puis me recule d’un pas, abaissant ma main qui tenait le livre, sans pouvoir détacher mon regard de la jeune femme « je suis en couple avec Léo» que dis ma bouche avant même que mon cerveau ne puisse la retenir.
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| | | | (#)Lun 2 Sep 2019 - 22:25 | |
| Can't lie and won't pretend
L’anniversaire de Kane est dans un mois et demi alors Charlie sait déjà que le timing est très, très serré pour qu’elle soit capable de faire un foutu gâteau d’ici là. Charlie, vingt quatre ans, incapable de cuisiner quoi que ce soit sans brûler une cuisine toute entière. Elle casse les fours, les micro ondes, les poêles, bouche les éviers … Une vraie partie de plaisir que de cuisiner avec la blonde. Aujourd’hui est le jour où elle se décide enfin à lutter contre cette décadence culinaire et qu’elle se rend finalement à la médiathèque dans le but d’emprunter le livre qui aura la plus jolie couverture. Parce que la couverture, c’est important. Ca fait tout. Si la couverture est belle alors le livre sera efficace, c’est certain. Ca l’est dans l’esprit de Villanelle en tout cas. L’étudiante arpente les étagères de la médiathèque, se perd dans les livres en langues étrangères puis dans la section histoire avant d’arriver dans les biographies. Ce n’est qu’ensuite qu’elle se souvient du but premier de sa visite et qu’elle repose Nicolas II dans son rayon, presque déçue. Elle était prête à échanger n’importe quelle recette de cuisine foireuse contre une énième lecture de la révolution d’octobre et de la fin de la dynastie des Romanov, dans l’espoir fou qu’il existe une fin alternative. Pourtant c’est bien dans la section culinaire qu’elle remonte les livres par ordre décroissant, débutant par Z et remontant peu à peu l’étagère, tournant la tête tantôt à droite et tantôt à gauche pour lire le titre de l’oeuvre. La plupart sont des spécialités de différents pays alors que la blonde ne cherche qu’à être capable du minimum du minimum. Sa main se pose sur celle d’un inconnu qu’elle voyait avancer dans la périphérie de sa vision sans pour autant s’en soucier. Elle la retire aussitôt, peu envieuse de rejouer une scène digne d’un film romantique qu’elle aime tant détester. Ce n’est qu’ensuite qu’elle pose son regard sur lui et que son sourire se mue en une face crispée.
Putain.
Il retire sa main et recule d’un pas, ce qui semble être une sage décision vu le niveau d’instabilité de la jeune femme. Elle pourrait autant l’embrasser que lui foutre son poing dans la gueule et n’a pas encore décidé de quel côté pencher à l’heure actuelle. Le fait que les seuls mots qui sortent de sa bouche soient l’annonce à propos de Léo la font cependant pencher vers l’idée de lui péter les rotules, une cote, une mâchoire ou n’importe quoi. Peut être tout à la fois si elle se sent assez motivée. “Ouais et t’as vraiment cru que j’étais pas au courant ?” Parce que, ok, elle l’a appris à cause d’un commentaire sur instagram mais au moins elle l’a appris avant aujourd’hui. Clément ne sait pas tout. Léo ne lui aurait pas dit ça. Il ne s’en serait jamais vanté, n’aurait jamais parlé dans le dos de sa meilleure amie parce qu’il n’est pas comme ça. “C’est cool pour vous. Tu veux des voeux du genre “bonheur à vous” et tout ça ?” Parce que Clément sait. Il sait qu’elle pense aimer Léo. Il sait tout et maintenant il doit vivre avec sa confession, tant pis pour lui. “Souviens toi que si tu lui fais souffrir, j’te tue. C’est toujours valable.” Le musicien passe en premier dans son coeur, comme toujours. Il est le seul qui compte réellement à ses yeux, malgré vents et marées. Son regard sérieux est posé vers Clément, sans sourire aucun associé à ce dernier. Elle est infiniment sérieuse.
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| | | | (#)Mar 3 Sep 2019 - 10:03 | |
| Je n’ai plus vu Charlie depuis la soirée à laquelle j’ai décidé d’embarquer Léo et où elle et Yoko ont croisé notre chemin. Me rappelant parfaitement à quel point l’alcool m’a fait faire des trucs de merde totalement idiots, j’étais fort content de ne plus croiser la route de la jeune femme pendant plusieurs semaines. Bien évidemment, le lendemain, j’ai longuement hésité si je devais ou non lui envoyer un sms ou peut-être carrément l’appeler pour m’excuser. Mais je ne l’ai pas fait et au final ça m’est sorti de la tête. Pendant des semaines je n’ai plus eu de nouvelles d’elle si ce n’est pas par instagram.
Et c’est là, lorsque le nom de ce réseau social me vient en tête, que je me rends compte que j’ai déjà lâché la bombe il y a quelques jours. Elle n’a pas répondu à mon commentaire mais je suis persuadé à quasiment 100% qu’elle a mit Léo face à ce fait. Ça fait donc longtemps qu’elle est au courant. Mais alors, pourquoi, pourquoi est-ce que je lui dis ça ? Pourquoi n’ais-je pas pu retenir mes paroles avant qu’elles ne sortent de ma bouche ? Je me maudis intérieurement, regrette instantanément et amèrement ce que je viens de lui dire, autant parce que ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux pour commencé une conversation avec quelqu’un qu’on n’a plus vu depuis longtemps que parce que la réaction de Charlie est instantanée.
J’ai très rapidement compris que la jeune femme a un côté sanguin et impulsif, du genre qui agit et parle avant de réfléchir. Du tac au tac, elle me demande, froidement et avec cynisme, si je pense sincèrement qu’elle n’est pas encore au courant. J’ai seulement le temps de pincer légèrement les lèvres et arquer imperceptiblement un sourcil, qu’elle reprend, toujours sur le même ton qui me donne envie de la claquer, si j’attends d’elle des vœux de bonheurs, avant de me rappeler, sincère et menaçante, que si je fais du mal à Léo, elle me tue.
J’aurais pu répondre directement, surenchérir là-dessus et nous aurions fini en dispute, des livres auraient volés, peut-être même qu’une étagère se serait abattu sur l’un de nous, mais je décide de me taire, le temps de rassembler mes idées et faire le trie dans mes pensées afin de n’en garder que ce qui est essentiel à une discussion calme et posée. «Ecoute Charlie » dis-je en relevant mon regard sur elle « Je ne ferais jamais de mal à Léo. Jamais. Je ne te le promet et je n’ai jamais failli à ma parole» assurais-je sur un ton calme et sincère, contrastant parfaitement avec l’ironie dont elle fait preuve « Je suis désolé aussi que tu l’ais apprit ainsi par internet. J’aurais vraiment préféré te le dire en face mais …» je me mordille légèrement la lèvre inférieure « J’ai pas osé te contacter après la dernière fois» où j’ai agis comme un con « Après ça, je ne me voyais pas décrocher le téléphone et t’appeler en mode ‘hey Charlie devine quoi ? je suis en couple avec ton meilleur ami, haha’» je laisse échapper un soupire « Donc je …je sais pas quoi te dire en plus» j’hausse les épaules «je te promet juste que jamais Léo ne souffrira à cause de moi et que, comme toi, je ne veux que son bonheur » je lance un coup d’œil au livre que j’allais prendre « C’est pour ça que je voulais emprunter ce livre, pour essayer de lui faire plaisir avec un repas et …» je ferme un instant les yeux, grimaçant avant de lâcher un petit rire «God … j’ai l’impression d’avoir 15 ans et de vivre ma première relation amoureuse » je secoue la tête et me passe une main dans les cheveux « Bref … j’aime bien le blond. Ça te va bien.» la complimentais-je finalement sur sa nouvelle couleur capillaire, essayant tout doucement de dévier le sujet.
@Charlie Villanelle |
| | | | (#)Mar 3 Sep 2019 - 13:12 | |
| Clément parle, brasse de l’air, use de ce don particulier qu’il a de mettre Charlie en colère quel que soit le contexte. Ensemble, ils ont cet autre don particulier de toujours se retrouver dans des situations gênantes ne faisant qu’entretenir leur relation plus que ambigue. En tout temps, elle veut le frapper autant que le prendre dans ses bras et il devient de plus en plus difficile de différencier l’un de l’autre. Elle devrait essayer de faire les deux, cela pourrait régler bien des problèmes. Pourtant, il reste trop calme, trop parfait, trop avenant et trop maître de ses paroles et de ses putains de pensées. La blonde voulait qu’il panique, qu’il bégaye, qu’il fasse un autre pas en arrière et lui tourne le dos pour ne jamais le revoir. Pourtant maintenant il est Leo’s alors elle va devoir s’habituer à voir sa tête de partout sans pour autant avoir à l’apprécier. Elle écoute son discours sans conviction aucune. Quitte à être là, autant entendre ce qu’il a à dire. Autant continuer à espérer qu’il s’excuse ou qu’il lui annonce enfin quelque chose dont elle ne sait rien. Qu’il arrête de se morfondre en promesses, en remords, en tout ce genre de choses qui ne le mèneront nulle part. Charlie est si dure avec lui. Même le “haha” ne la fait pas rire, encore moins sourire. Haha toi même connard. “Je te promet juste que jamais Léo ne souffrira à cause de moi” Elle rigole à ça cependant, cette promesse qu’elle a elle même lancé à de bien trop nombreuses reprises sans jamais réussir à la tenir. Heureusement n’a-t-elle rien dit à ce propos à Kane, lui promettant cependant qu’elle serait toujours là pour lui. Elle pourra l’être même si elle le fera souffrir à un moment donné, l’un n’empêche pas l’autre. “T’en sais rien.” Ce sont deux paumés, telle est la conclusion à laquelle Charlie et Yoko en sont venus. Deux paumés, ça ne peut pas aller. Moins plus moins ça ne fait pas toujours plus, pas dans la vie de tous les jours en tout cas. La blonde aimerait croire de toute son âme et de tout son corps que son meilleur ami sera heureux avec Clément, que le danseur sera heureux aussi. Elle sait cependant que si elle commence à croire de telles choses elle se lance à coeur perdu dans une mission perdue d’avance. Ils seront heureux un temps, oui. “C’est pas le cas ?” qu’elle répond avec ce qui ressemble à un rire lorsqu’il rigole de lui même en croyant avoir quinze ans à nouveau et vivre sa première histoire d’amour. Il s’agit là du mieux qu’elle puisse faire pour tenter d’apaiser les tensions. Ils finissent toujours par calmer le jeu avec de recommencer sur les chapeaux de roue lors de leur prochaine rencontre.
Une voix venant d’outre tombe leur somme de se taire et la blonde sourit franchement cette fois ci. Le ton de sa voix se rapproche désormais plus du murmure. “Prend le livre. C’était pour mon petit ami, mais rien ne presse.” Un mois et demi. Elle a le temps de tester beaucoup de gâteaux, en un mois et demi. Pas sûr que les deux hommes ne feront toujours qu’un dans autant de temps cependant. “Viens, on sort avant de se faire assassiner par la vieille peau.”
"Qui a fait le premier pas ?" |
| | | | (#)Mar 3 Sep 2019 - 19:24 | |
| Si Charlie dit encore une parole, si elle lâche encore un seul rire de merde, je sens que je vais m’énerver. L’envie de l’envoyer chier une bonne fois pour toute est réellement présente et prend encore plus d’ampleur au fur et à mesure qu’elle parle. Moqueuse, ironique, elle semble bien plus énervée par mon calme qu’autre chose. Tant mieux, j’ai envie de dire. Vas-y, qu’elle s’énerve, qu’elle se frustre toute seule, qu’elle lâche ses nerfs, je sais parfaitement que si elle réagit ainsi ce n’est parce qu’elle elle a un problème avec moi mais avec elle-même. Elle n’est pas contente dans sa vie et elle lâche sa frustration sur moi. Voilà ce que je me répète incessamment alors qu’elle me sort que je ne sais pas si je ne vais pas faire souffrir Léo. Restant maître de moi-même et de mes paroles, je me contente de soulever légèrement le menton à cet affront, mon regard se durcissant légèrement et je retiens un soupir quand elle me fait comprendre qu’elle a comprit que c’était ma première relation. « Certes, mais j’ai pas 15 ans» dis-je, haussant innocemment les épaules.
C’est tout ce que je peux dire avant que la femme de l’accueil ne nous dise de nous taire. Et dire qu’on parlait presque normalement ! Je roule des yeux puis repose mon regard sur Charlie alors qu’elle se penche vers moi et, dans un murmure, me dit que je peux prendre le livre car c’était un cadeau pour son petit copain mais que rien ne presse. La gratifiant d’un sourire, j’attrape ledit ouvrage, n’ayant aucune envie de jouer au jeu de « non mais prend le toi je vais me débrouiller » qui risque de nous embrouiller plus qu’autre chose avant d’hocher la tête quand elle me propose de partir. « avec plaisir » soufflais-je avec un coup d’œil apeuré vers la dame aux lunettes et me dirige vers un autre comptoir. Je fais les démarches nécessaire pour emprunter le livre et rejoint Charlie à l’extérieur –je dois avouer être quelque peu étonné qu’elle m’ait attendu.
Glissant le livre dans mon sac à dos, je me mets en route, prenant une direction au hasard. Après m’avoir emboîté le pas, Charlie me demande qui a fait le premier pas et je m’autorise enfin un soupire. Non pas un soupire las de ses questionnements, mais un soupire qui signifie beaucoup de chose. Un mélange entre l’amour et l’affection que je porte à Léo, l’impression de l’enfermer dans une relation dont il n’a peut-être pas envie et l’impression de lui avoir forcé la main. «moi » avouais-je finalement en haussant les épaules. «ça c’est fait de façon assez naturelle. On était chez moi et je me suis dis que c’était le bon moment pour gâcher notre amitié » expliquais-je, plongeant mes mains dans mes poches « On a officialisé notre couple, mais je n’ai absolument aucune idée où ça vas nous mener ni combien de temps ça va durer et si ça va être du sérieux» je lance un coup d’œil vers Charlie « mais voilà, ça s’est fait et j’ai pas envie que ça s’arrête parce que je l’aime. Du genre vraiment beaucoup» était-ce sincèrement la chose à dire à Charlie ? Charlie qui m’a avoué au moment de notre rencontre qu’elle était amoureuse de Léo ? Charlie qui a un petit copain qui n’est pas Léo ? Je pince les lèvres « je ferais tout pour le rendre heureux» même si ça signifie lui redonner sa liberté.
@Charlie Villanelle |
| | | | (#)Mar 3 Sep 2019 - 23:41 | |
| L’âge est sans doute la dernière chose à laquelle Charlie daignerait accorder de l’importance alors elle ne relève pas la tentative d’esquive de Clément. Il n’a pas quinze ans mais le résultat est le même : Léo est sa première relation et il est paumé. L’inverse est tout autant vrai, et c’est pour ça que ça va faire boom. Elle le sait, parce qu’elle a déjà vécu ça quand elle avait quinze ans, et son Léo à elle s’appelait Sky. Ca a fait boom et ça a fait mal, très mal. La blonde a une rancœur énorme envers le brun lui faisant face mais elle espère pour lui qu’il n’aura jamais à vivre ça et, qui sait, peut être qu’elle se trompe et qu’il finiront mariés avec des bébés partout courant dans leur jambes dans leur ville en bord de mer. Cela ressemble à une vision qu’on ne voit dans les rêves, et ces rêves là ont du bon. Ils permettent de faire oublier le morne quotidien pendant un instant, un si court et pourtant si beau instant. “Certes” qu’elle finit par répondre, continuant de le toiser du regard, profitant de la légère hauteur qu’elle a sur lui. Ils prennent par à un combat de coq, pour la énième fois. Cela devient une habitude lassante.
Le livre cédé à Clément, elle finit par retourner à l’extérieur de la médiathèque après n’avoir passé que quelques dizaines de minutes à l’intérieur - largement moins qu’à son habitude. Peu à l’aise à cause de la situation, ses pieds restent cependant bloqués à l’entrée du bâtiment et elle est désormais incapable d’avancer plus loin. Elle est incapable de fuir, son corps tout entier semblant ainsi lui ordonner de rester près de Clément, de l’attendre, d’entendre ce qu’il a à lui raconter. Quitte à faire ça, autant lier l’utile à l’agréable (ce qui n’est définitivement pas synonyme de la compagnie du brun). La blonde use d’un sourire et de beaucoup de politesse pour dérober une cigarette et un briquet, deux choses qu’elle s’empresse de rapprocher pour allumer la première. Posée entre son index et son majeur, Charlie ramène la cigarette à ses lèvres qu’elle prend soin d’humecter avant. Les yeux de cette éternelle enfant s’amusent à regarder la fumée disparaître dans les airs et s’évaporer, encore et encore. La finalité reste la même.
L’arrivée du jeune homme la sort de sa contemplation, elle repose hâtivement la cigarette près de sa cuisse, presque honteuse. Ce n’est pas son business, de toute façon. Elle engage bien vite le sujet de conversation qui porte sur Léo, bien évidemment. Ils peuvent passer à la partie dans laquelle elle se remémore pourquoi elle aime tant Banda Aceh boy, maintenant qu’elle s’est remémoré toutes les raisons de le détester. “C’est sérieux” qu’elle s’empresse d’ajouter, modifier son futur pour le présent. Ils sont déjà en couple. Ils ne sont déjà qu’un, ils vont faire plein de trucs de couple. C’est acté, c’est officiel. Il y a toujours un avant et un après et elle se souvient bien que ça avait été le cas pour elle et Kane aussi. Le boyfriend girlfriend thing, ça change toujours quelque chose. La blonde est cependant étonnée qu’il utilise déjà un mot aussi fort que celui de l’amour. Elle même se jette bien trop rapidement à coeur perdu dans ses relations, mais elle attend toujours au moins un mois avant d’oser avouer ce genre de choses. Elle le trouve vraiment courageux, ce petit bonhomme, et elle sourit simplement à cette remarque avant de tirer une nouvelle fois sur la cigarette. “Il ne te demandera jamais rien, tu sais”. Léo, c’est comme le gaz. Il prend toute la place qu’on lui donne sans jamais n’en demander plus. Il se contente de toujours rester présent sans jamais empiéter sur aucun territoire. “On pourra se faire des double date. Des vrais, cette fois.” Pas ceux qu’avaient inventé Clément en l’imaginant dater Yoko. Pas sa collègue, on touche pas à la collègue de potins du mercredi après midi, elle est sacrée. “C’est quoi ta recette secrète pour qu’il ait pas freak out aussitôt et changé de sujet pour te parler du sort des éléphants en Inde ?” Elle sourit à nouveau, comme si ce qui s'était passé à l'intérieur de la médiathèque avait été effacé de sa mémoire. |
| | | | (#)Jeu 5 Sep 2019 - 14:10 | |
| Je ne sais vraiment pas pourquoi j’ai autant envie de frapper Charlie que de l’embrasser. J’ai beau me tenir à carreau, tout faire pour que cette relation ambigüe que nous entretenons prennent enfin un des deux tournants –positif ou négatif- mais rien n’y fait. Nous finissons toujours pas nous recroiser –malgré l’immensité de Brisbane- comme si, quelque part, nos destins sont lier à tout jamais. Ça fait plus ou deux mois que je la connais et en général ça me suffit pour pouvoir cerner une personne. Mais Charlie est un véritable hérisson : mignonne, adorable, qui donne l’impression de ne jamais faire de mal à personne…avant qu’elle ne sorte ses piquants qui se plantent facilement dans la gueule de ses prédateurs. Elle sait manier les mots et appuyer là où ça fait mal. Lorsque je la vois, je la déteste. Lorsque je ne la vois pas, elle me manque et je ne suis pas sûr de pouvoir la comprendre totalement un jour.
Comme là, alors que je la vois dehors en train de m’attendre et qu’elle aurait pu partir pour ne plus jamais me revoir. Je lui adresse toutefois un léger sourire, ignore totalement le fait qu’elle fume maintenant, et glisse le livre dans mon sac avant de me mettre en route. M’emboîtant le pas, Charlie me demande qui de Léo et moi a osé faire le premier pas. Je lui réponds avec sincérité que ça vient de moi avant d’avouer que je ne suis pas sûr que ce soit réellement sérieux. Mais Charlie pense le contraire. Les deux mots qui sortent de sa bouche sont prononcés avec un sérieux déconcertant et j’avoue ne pas savoir comment réagir. Lui donner raison ? La contre dire ? Je décide de simplement hausser les épaules « On verra bien » me contentais-je de dire avant de reprendre que je ferais tout pour rendre Léo heureux, souriant avec une certaine tendresse lorsque la jolie blonde assure que Léo ne me demandera jamais rien « je sais » dis-je avec douceur avant d’hausser les épaules «ça ne m’empêche pas de vouloir le rendre heureux »
Nous marchons en silence pendant quelques instants, avant que Charlie ne reprenne la parole, voulant savoir comment je me suis prit pour pas que Léo ne panique. «l’humour » dis-je, repensant avec amusement à la situation «et surtout le fait que je lui ai promis que ce ne soit qu’un test » reprenais-je, enfonçant mes mains dans les poches de mon jeans « qu’on se met en couple sans pression, juste pour voir où ça pouvais nous mener» j’hausse les épaules « c’est pour ça que j’ai dis avant que je ne suis pas sûr que ce soit du sérieux ou non. Genre, je veux dire, ça peut très bien durer 1 ans, éternellement ou s’arrêter dans deux semaines ou demain. On verra bien, j’ai pas envie de me projeter trop loin et je sais aussi que c’est son cas à lui» je lève mon regard sur Charlie et était sur le point de la supplier de ne pas m’en vouloir si ma relation avec son meilleur ami venait à s’arrêter dans les prochains jours, car ce ne sera pas de ma faute.
@Charlie Villanelle |
| | | | (#)Jeu 5 Sep 2019 - 17:39 | |
| La blonde décide de se calmer sur les remarques acerbes et de réduire le rythme alors quand l’envie lui prend de lancer un nouveau tacle au brun, elle se met à tirer une nouvelle fois sur la cigarette. Il est plus facile de fumer que de recommencer à s’embrouiller avec lui, parce que cette dernière chose arrive bien trop souvent et surtout bien trop aisément. Un rien leur suffit pour démarrer la Troisième Guerre mondiale, tout ne part toujours que d’une simple étincelle qui n’avait même pas vocation à en être une. Un rien leur suffit, à croire qu’ils attendent la moindre occasion pour partir au quart de tour. C’en devient presque trop facile à force. “Ca ne m’empêche pas de vouloir le rendre heureux.” Elle hausse les épaules à son tour, sourit en même temps qu’elle amène toujours plus de substances toxiques dans son organisme. Le problème n’est pas qu’elle pense que Clémente mente mais plutôt qu’il soit en train de vivre un rêve éveillé et rêve de trop de choses qui semblent difficiles à appliquer au quotidien. Elle ne sait que trop bien ce genre de choses parce qu’elle s’est égarée de trop nombreuses fois à avoir des rêves du même genre. La technique de l’humour lui fait rire, c’en est presque logique. L’humour est la seule chose qui aurait pu arrêter de faire paniquer Léo. S’il en a usé et s’il lui a fait un câlin alors elle sait que son être humain préféré sur Terre n’aurait plus été capable de répondre de quoi que ce soit. Parler de lui émeut réellement Charlie qui ne le voit que trop peur désormais, elle est au moins heureuse de savoir que maintenant il aura quelqu’un à ses côtés même si elle doute que Clément soit le parfait petit ami. Tant qu’ils ne se mettent pas tous les deux à paniquer pour la même chose ils devraient pouvoir continuer à s’entendre et à s’aimer, parce que c’est bien le mot que Clément a utilisé. Trop rapidement aux yeux de Charlie, mais soit. Qu’il dise ce qu’il veut si c’est vraiment ce qu’il pense. Léo mérite d’être aimé, nul doute là dessus. “Un test ?” elle relève la tête, hausse un sourcil. On ne lui avait jamais faite, celle là. Impossible pour elle de ne pas juger quand bien même elle s’est promis de ne plus embêter le danseur. Il cherche les problèmes tout seul, elle n’y peut rien. “Vous êtes bizarres, les garçons.” Elle dit ça mais c’est toujours avec des filles qu’elle a eu des problèmes d’attachements, alors sans doute qu’elle n’est pas forcément la mieux placée pour parler. Sky et Ariel ne représentent pas toute la gente féminine tout comme ce n’est pas le cas de Clément et Léo pour toute la masculine. “Pourquoi est ce que vous croyez pas en votre couple ? T’es juste en train de me dire que vous avez déjà prévu la parfaite excuse si jamais vous venez à casser. Parce que c’est déjà ce que vous avez envisagé avant même d’être en couple.” Elle se la joue daronne, la con. “T’as pas confiance en toi ou en lui ? Y’a pas de bonne réponse et je cafterai rien. Je veux juste comprendre.” Son ton reste doux et elle pense réellement chacun de ses mots. Elle aurait tellement aimé que la vie amoureuse de son meilleur ami soit un long fleuve tranquille, mais cela semble plutôt mal parti.
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| | | | (#)Ven 6 Sep 2019 - 16:01 | |
| Avec Charlie je n’ai jamais su sur quel pied danser et je ne le saurais sans doute jamais. Quand j’ai l’impression de la comprendre, elle me dit ou fait un truc qui remet tout en question. Je pense que si on s’en sort vivant de cette rencontre, j’abandonnerais tout simplement toute tentative d’essayer d’en faire mon amie. Pourtant nous nous sommes confié de nombreux secrets et nous en savons énormément l’un sur l’autre. Mais il faut croire qu’un statut de confident ne signifie pas être ami avec la personne.
Ainsi donc, c’est sur un ton presque neutre que j’explique comment j’ai réussi à amené la chose sans que Léo ne parte en panique. L’humour, certes, est une très bonne idée et, contrairement à Charlie, j’ai très vite compris comment tiquait Léo et je sais que lui annoncer des choses sous couvert d’humour est la meilleure façon pour lui faire avaler la pilule. Je reprend toutefois quand même que la vraie raison pour laquelle Léo n’ait pas freak out c’est simplement parce que je lui promis que cette relation n’était qu’un test et qu’on laissait les possibilités ouvertes.
Et bien évidemment, Charlie ne comprend pas pourquoi j’ai dis ça. Sans doute que pour elle, un couple est, dès le début, extrêmement unis, qu’on sait dès le début qu’on fera tout pour le maintenir à flot. J’adorerais dire ça, j’aimerais tant dire que je ferais tout pour garder ce statut de ‘copain de Léo’ mais je sais aussi parfaitement que si je mets encore plus de pression à mon copain, celui-ci risque fortement de réellement paniquer et donc de tout annulé. Bref c’est compliqué. Et en plus Charlie me demande des explications, souhaitant savoir pourquoi j’ai dit ça comme si je mettais, dès le début, un terme à notre relation.
«Tu le sais aussi bien que moi Charlie » dis-je doucement, soupirant « Si je dis à Léo que voilà c’est officiel et sérieux, je sens qu’il va réellement paniquer. Pour l’instant ça va, je veux dire on se voit régulièrement et au final rien n’a vraiment changé entre nous. Peut-être justement parce qu’on vit la relation au jour le jour et sans pression» j’hausse les épaules «ça ne veut pas dire que je ne veux pas que ce soit du sérieux et je … » je pousse un soupire plus lourd «J’en sais rien, c’est trop compliqué » je secoue la tête, me grattant l’arcade droite puis grimace légèrement « Comme tu l’as dit, c’est ma première relation, j’ai absolument aucune idée de comment ça se gère ces trucs là. Du coup je fais à l’instinct et mon instinct me dit de faire comme ça » je remet ma main dans ma poche et lance un coup d’œil furtif à Charlie «Je ne sais pas si c’est la bonne solution ou non, si je fais bien de faire comme je le fais ou si, au contraire, je risque de faire pire que mieux. Je sais juste que voilà, pour l’instant on est heureux tous les deux et c’est … » je relève finalement mon regard sur la jeune femme « C’est le plus important, non ? Qu’on soit heureux tous les deux. Ou qu’au moins lui le soit» ajoutais-je, me doutant parfaitement que Charlie s’en fout de mon bonheur et que tout ce qui lui importe à elle c’est celui de son meilleur ami. Ce qui je peux comprendre, en un certain sens.
@Charlie Villanelle |
| | | | (#)Dim 8 Sep 2019 - 9:32 | |
| Elle l’écoute déblatérer son discours, veut parfois l’enlacer et d’autres fois lui faire un croche patte pour qu’il se casse les dents sur le trottoir. D’autres fois elle souhaiterait faire les deux en même temps et ça réglerait sans doute bien de ses problèmes. Elle ne sait pas quoi penser de leur histoire et encore moins quoi dire. Rien de tout cela ne fait vraiment sens et c’est à l’opposé de ce que pense Charlie, raison pour laquelle elle a tant de mal à se mettre dans la peau de ces deux imbéciles. Une sombre part d’elle est sûrement jalouse de savoir que Clément a réussi là où elle n’a fait qu’échouer mais fort heureusement n’a-t-elle jamais fait part de ses sentiments à Léo. Ils sont mieux ensemble, les deux paumés, de toute façon. Ils s’effraient l’un l’autre, se rassurent l’un l’autre, font leurs trucs de garçons qui n’ont pas vraiment de sens pour la blonde. Ils se disent en couple et n’appelent ça qu’un test, comme si ça échoue ils n’auront qu’à se dire “tu vois, on l’avait dit” et espérer très fort que tout redevienne comme avant. Ils ont beau se voiler la face, se dire que ce n’est que pour avoir moins peur, c’est simplement pour cette raison ci qu’ils ont donné à leur couple l’étiquette de “test”. Cela ne ressemble qu’à une mascarade et quand le masque tombe ça va blesser, ça va faire mal et Léo sera mal. C’est certain, parce que ça fait toujours ça. Ces deux imbéciles ont simplement lancé une bombe à retardement. Elle finit par souffler à la fin de son discours et lui placer une tape bien placée à l’arrière du crâne, sans prévenir, la main bien tendue. “Tous les deux. Il faut que vous soyez heureux tous les deux pour que ça marche.” Certes, aux yeux de Charlie le bonheur de son meilleur ami reste prioritaire … mais dans la réalité (ou du moins dans leur réalité à eux) cela ne devrait pas être le cas. Si un seul des deux est heureux, la balance est faussée et tout le reste l’est avec. Une relation comme ça, même un test, ne pourra jamais fonctionner. “Peut être que t’as raison et que vous avez seulement besoin d’avancer à votre rythme.” Ils sont peut être un genre de Kane², lui qui dit depuis le premier jour ne pas encore être capable de faire confiance à nouveau ou de se donner à 100% dans une relation. Elle l’a accepté, elle l’accepte toujours et elle continue de vivre avec au jour le jour tout en sachant que ça fait mal de ne pas être aussi aimée qu’on aime. “Je dis pas que c’est une bonne idée mais si mon copain était là il approuverait sûrement. Solidarité masculine.” Ou débilité masculine, qui sait ? Charlie craint seulement que si aucun des deux ne cherche à faire avancer leur relation, celle ci ne se résume à une stagnation constante et qu’ils se noient dans leur propre routine de couple/pas couple on est en “test”. Les test, c’étaient l’excuse des adolescents et eux dont ont vraiment passé l’âge. “Vous faîtes ce que vous voulez, mais quand on est en couple avec quelqu’un on peut pas vraiment tout arrêter du jour au lendemain, rompre, et tenter de retourner à la vie qu’on menait avant. On fait semblant seulement.” S’il a besoin d’exemples pour étayer cet argument elle en a quelques uns, et des plutôt convaincants. “Mais cette fois ci je vous laisse en paix, c’est promis, j’arrête de squatter chez Léo.” Ce qui signifie qu’il ne le sait pas encore mais le pompier vient d’hériter d’une petite amie qui n’a aucun talent de cuisinière et qui prend toute la place dans le lit - nul doute qu’il saura apprécier la surprise alors qu’il vient à peine de lui confier les clés de l’appartement. Elle sort une nouvelle cigarette de son étui sans même s'en rendre compte, l'allume machinalement tout en la protégeant du vent et la porte naturellement à ses lèvres. C'est devenu une habitude, maintenant. Pour le pire et pour le pire. La fumée s'envole et elle ajoute encore quelques mots pour sa bonne conscience. "Vous avez pas intérêt à vous séparer en vous insultant parce que je vais vous forcer à écrire une lettre d'excuses à l'autre sinon. Et je ferai pareil pour toi Winchester, tu fais parti du lot maintenant." Un mince sourire apparaît sur son visage fatigué.
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| | | | (#)Mar 10 Sep 2019 - 19:11 | |
| Le coup de main à l’arrière du crâne que me donne Charlie, est plus surprenant que douloureux et pourtant je ne peux m’empêcher de laisser échapper une petite exclamation de douleur alors que je grogne et que ma main vient frotter le haut de ma nuque. C’est sur un ton presque autoritaire –ou maternant, au choix- que la jeune blonde m’informe qu’il faut que nous soyons tous les deux heureux et pas seulement Léo. «ok … » marmonnais-je « Très bien. Je vais être heureux alors» en vrai je suis déjà heureux. Après tous ces mois de galères, me savoir en couple me rendrait presque euphorique. Mais je me contiens sérieusement face à Charlie qui, je sais, est amoureuse elle aussi de Léo. Ou du moins pense-t-elle l’être. C’est compliqué. J’ai l’impression que sa vie émotionnelle est encore plus compliquée que la mienne.
Et au final, après maintes explications en essayant de lui confier mon point de vu sur ma relation avec Léo, elle me donne raison, pensant que nous avons peut-être simplement besoin d’avancer à notre rythme. HALLELUJAH elle a enfin comprit. « c’est ça» confirmais-je « Je ne saurais pas te dire si c’est vraiment ce qu’il y a de plus sain mais …je pense qu’on ne peut pas faire autrement que de voir où ça nous mène» même si j’aimerais beaucoup que ça nous mène loin tout ça, continuais-je dans ma tête me gardant bien de le prononcer à haute voix, tandis que Charlie reprend que si son copain était là il se rangerait sans doute de notre côté. Elle reprend ensuite en m’avouant un truc que je savais déjà : on ne reprend pas une vie normale comme si de rien n’était après avoir été en couple. «ça y est … » soufflais-je « c’est le moment où tu commences à me faire flipper, c’est ça ?» rayais-je « Le moment où tu me dis que dans tous les cas mon amitié avec Léo est gâchée.» ce que je n’espère vraiment pas. En vrai, je sais que si ça s’arrête, je ferais absolument tout pour garder notre amitié à flot. Même si ce sera compliqué et que les risques que tout soit gâché parce que nous avons été en couple sont très grands. Le tout prend un tournant un peu plus léger lorsqu’elle me dit qu’elle nous laissera en paix. « Oh mais je te connais, même si tu dis nous laisser en paix, je sais que tu seras capable d’arriver sans prévenir» note à moi-même : éviter de me balader en caleçon en dehors de la chambre de Léo.
« Je ne compte pas me séparer de lui avec des cris et des larmes» dis-je, grimaçant «Je saurais même pas trouver d’insultes pour Léo » avouais-je, moue de réflexion sur le visage « Je veux dire … il est trop adorable et mignon pour qu’on puisse l’insulter en ayant bonne conscience. Tu crois pas ?» demandais-je, demi sourire les lèvres avant d’hausser les épaules. visage « C'est qui ton copain? ça fait longtemps?» demandais-je brusquement, tout en me disant que je ne suis pas forcément légitime pour qu'elle se confie à moi. @Charlie Villanelle |
| | | | (#)Sam 14 Sep 2019 - 16:21 | |
| Un pas derrière lui, ses yeux se concentrent sur sa démarche et la pointe de ses pieds pointant vers l’extérieur. Ca l’énerve, ça la rend folle ; mais elle ne dit rien. Elle se tait, fulmine dans sa propre tête, a envie de taper dans son pied pour le remettre droit en même temps qu’il se la joue grand sage avec ses paroles. ”Fais pas ton mélodrame, votre amitié ne sera pas gâchée quoi qu’il arrive. Tu l’as dit toi même, vous verrez bien où tout ça vous mène.” Mais une énorme partie d’elle pense que leur amitiée sera changée et pas forcément dans le bon sens du terme. La blonde n’ajoute cependant rien parce qu’au fond ils savent déjà tout. Tous les deux. Ils savent qu’une relation change la perception que l’on a de l’autre, qu’une relation change la relation avec l’autre. Elle l’avait prévenu, pourtant, que la première et unique raison pour laquelle elle n’a jamais rien dit de ses sentiments à Léo c’est qu’elle ne voulait pas que rien ne change. Rien de meilleur, rien de pire. Elle ne voulait rien si ce n’est voir son meilleur ami heureux et c’est ce qu’il sera pendant un temps au moins. Ces deux paumés ensemble, paumés mais heureux. Ils sont braves. Clément finit par doute de la capacité de Charlie à les laisser tous les deux en paix (c’est à dire, ne pas toquer à la porte de Léo très tôt le matin et les voir à moitié nus se dandinant entre deux toasts) et il a bien raison. Elle aurait pu promettre de les laisser tranquille que ce n’aurait été qu’un mensonge de plus. Il s’agit de son meilleur ami et de son être humain préféré sur Terre, bien sûr qu’elle sera incapable de le laisser faire ses propres erreurs sans qu’elle soit derrière lui. Impossible. ”Un point pour toi. Je vous laisserai le temps de vous habiller cette fois c’est promis. Et pas de menace de mort. Ou qu’une seule, alors ; juste pour la forme.” Ses phrases s’enchaînent de manière sacadée, un sourire béant sur son visage alors qu’elle continue de scruter la démarche du danseur. Elle ne sait même où ils vont mais ils y vont. Il recommence à parler de Léo et les mots qu’il emploie font sourire la blonde parce qu’elle aurait pu utiliser les mêmes. Elle ne se serait pas cachée avoir tout un tas d’insultes utilisées spécialement pour son meilleur ami, cependant. Elle l’aime plus que tout au monde mais il a aussi besoin de reprendre pied sur terre de temps à autres et il ne se fait pas prier pour faire de même avec Charlie. ”J’peux te trouver des insultes si tu veux.” Qu’elle finit par avouer dans un sourire et un rire confondu, à moitié sérieuse. S’ils ne s’insultent pas alors cela n’en vaut pas la peine, il faut autant d’amour que de haine pour que le tout soit réel. Charlie ne se fait pas prier pour insulter Kane, en tout cas. Les fuck you volent en même temps que les fuck off et tous les autres fuck sth. . Ce ne sont pas des insultes ciblées, certes, mais ça fait toujours un certain effet. ”Il est mignon quand il dort, ouais. Après … ça dépend de ce qu’il a mangé au petit déjeuner.” Elle raille, elle se moque de son meilleur ami qui n’est même pas là et ne pense aucun de ces mots. Quoi que. Il est mignon quand il dort, oui. Et il est mignon quand il ne dort pas aussi. Il a cette tête d’enfant, cette peau de bébé, cet air insouciant et ces cheveux qui volent avec lesquels elle ne cesse de jouer en permanence. Il a les traits d’un chérubin et quémande constamment des câlins alors oui, bien sûr qu’il est mignon. La jeune femme lance sa cigarette écrasée dans la poubelle et jette un coup d’oeil étonné en direction du brun alors qu’il aborde le sujet de Kane. Non pas que cela la dérange de parler de lui - bien au contraire ; mais elle s’étonne seulement qu’il en ait quelque chose à faire de sa vie amoureuse. A moins qu’il s’agisse seulement d’une question comme une autre pour combler la discussion et dans ce cas il risque de le regretter assez vite. “Il s’appelle Kane, il est pompier. Cette fois ci ça m’étonnerait que vous ayiez toutes vos relations en commun.” Parce qu’ils évoluent dans un monde différent, que ce soit Kane/Charlie ou encore plus Kane/Clément. Ils ne sont même pas dans la même tranche d’âge, n’ont pas les mêmes hobbies ni même rien d’autre en commun. C’en est à se demander comment elle a finit par devenir sa petite amie. ”Ca fait trois mois.” Information qu’elle ne commente pas, n’ayant aucune idée de ce que Clément sait ou non de sa vie privée et de ses anciennes relations. Peu importe ce dont il est au courant, peu importe de ce qu’il va extrapoler de ces quelques mots. "Tu veux qu'on fasse des repas de couples ou tu poses juste des questions comme ça ? Les repas seraient bizarres, vraiment vraiment bizarres.
”Tu l’connais d’où, Terrence ? On est supposés faire une liste de tous les amis qu’on a en commun ou t’as prévu de me faire faire des syncopes pour un certain temps encore ?” Elle rigole mais, vraiment, l’idée de la liste n’est pas si mauvaise que ça.
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| | | | (#)Dim 22 Sep 2019 - 18:37 | |
| Charlie a ce côté adorable qui se mélange très souvent à son côté peste et il suffit parfois d’un seul grain de sable pour enrailler la machine. Elle peut passer d’un à l’autre à une vitesse ahurissante, on aurait presque du mal à la suivre. Ainsi, alors qu’elle s’était montré dure et acerbe dans un premier temps, elle me donne maintenant l’impression que tout cela est fini et qu’elle est à nouveau l’amie que j’ai toujours voulu avoir et dont j’ai besoin. Ce genre d’amie qui est là pour moi et qui ne me jugera jamais. Elle semble même enfin comprendre mon point de vu et m’assure que mon amitié avec Léo ne pâtira pas de notre ‘mise en couple’ « J’espère» dis-je en hochant la tête, même si je me fais la promesse de tout faire pour que Léo et moi restions au moins amis.
Nous parlons ensuite pendant plusieurs minutes de mon copain et je contredis rapidement Charlie lorsque celle-ci veut essayer de me faire croire qu’elle nous laissera tranquille. Je parviens enfin à me détendre assez pour laisser échapper un rire alors qu’elle me dit qu’elle me menacera juste une fois pour la forme « Oh ben me voilà rassurer. Si tu ne me menaçais pas, j’aurais l’impression que quelque chose de grave sera arrivé» dis-je, amusé et secoue doucement la tête « je pense que ça me manquerais presque, de ne pas entendre ta douce voix quand tu me dis que tu me tuerais si je fais du mal à Léo» chose qui n’arrivera jamais car ce n’est pas mon genre de faire du mal à mes proches. Du moins pas consciemment.
En parlant d’insultes, je me rends compte à haute voix que je ne saurais trouver des insultes pour Léo tant il est mignon. Charlie me promet de m’aider à trouver des insultes mais m’assure aussi que son meilleur ami est mignon quand il dort –ce que je confirme en hochant vivement la tête- et que ça dépend de ce qu’il a mangé au petit déjeuné « Il est aussi mignon quand il a un peut bu, quand il câline ses chats mais il devient sexy quand il joue du violon » et je ne me lasserais jamais de l’observe jouer de son instrument fétiche.
Je décide toutefois de changer de sujet en posant des questions un peu plus personnel à Charlie voulant en apprendre d’avantage sur son copain. Elle m’informe qu’il s’appelle Kane, qu’il est pompier et est presque persuadé que nous n’avons pas de connaissances communes « Effectivement, je n’ai jamais entendu parler d’un pompier avec ce nom. » je lance un coup d’œil malicieux à mon amie «T’as craqué pour l’uniforme ? Faut quand même avouer que l’uniforme d’un pompier c’est pas ce qu’il y a de plus sexy hein … » commentais-je haussant les épaules « Si déjà tu choisi de craquer sur un mec a uniforme, t’aurais au moins choisir un gars de la Navy» parce qu’avouons-le, Tom et Cian ont quand même la classe quand ils portent leur uniforme « Et non, je ne compte pas faire de double date» assurais-je en rigolant doucement «Ce serait trop bizarre » Et je n’ai pas besoin de savoir lire dans les pensées de mon amie pour savoir qu’elle pense comme moi.
La question suivante de Charlie me prend un peu de cours. J’avoue que je ne m’attendais absolument pas à ce qu’elle évoque Terrence « En vrai je pense que c’est une bonne idée de faire la liste de connaissances communes» je rigole doucement puis me passe une main dans les cheveux « Mais Terrence ça fait 10 ans que je le connais. On s’est rencontré sur un forum Harry Potter et on a apprit à se connaître par sms et email. On a mit presque 10 ans avant de se rencontrer en vrai alors que ça fait 5 ans qu’on habite dans la même ville. Ça c’est fait un peu par hasard lorsque l’alarme incendie s’est déclenché par mégarde au DBD la dernière fois » expliquais-je « Maintenant il est aussi à la Northlight et compose la BO de nos mise en scène avec Léo et … bref, ouais, je le connais plutôt très bien» ce qui est vrai. Je connais quasiment tous les détails de sa vie depuis qu’il a 17 ans. «Tu connais qui d’autre que je serais susceptible de connaître moi aussi ? » demandais-je finalement, autant par amusement que par réelle curiosité.
@Charlie Villanelle
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| | | | (#)Mar 24 Sep 2019 - 18:07 | |
| Il rigole à propos des menaces de Charlie et elle avec, même s’il ne semble pas avoir compris qu’elle serait prête à le menacer mille autres fois encore si jamais l’occasion se présentait devant elle. Par dessus tout, elle serai capable de mettre ces menaces à exécution parce que Léo est l’un des êtres humains qui comptent le plus pour elle et il est tout simplement hors de question qu’un gamin sorti de nulle part ne lui fasse du mal alors qu’elle ne cesse de le protéger à sa manière depuis plus de deux ans déjà. Il n’a pas intérêt de lui briser le coeur, il n’a pas intérêt de lui dire quoi que ce soit de méchant. Il n’a pas intérêt d’être celui qui mettra fin à leur relation, parce qu’il n’a pas intérêt de dire aucun mot dans le but de blesser Léo. Parce que ce moment arrivera. Ils auront cette dispute finale dans laquelle personne ne pense ce qu’il dit et où le seul but devient de faire le plus mal possible. Un jeu dans lequel Charlie commence à exceller grâce à ses multiples entraînements avec Tim. Le dernier point sur lequel ils s’accorderont sera le niveau de mignonitude de Léo après qu’il ait bu et, en témoigne leur première rencontre, Charlie ne pourrait nier une telle évidence. Il est toujours mignon, quoi qu’il en soit. Il est parfait à ses yeux, vraiment, et elle pourrait passer des heures entières à faire l’apologie de sa personne en plus de celle de Kane. ”Merde, j’savais bien qu’il me manquait un truc à cocher dans ma to do list : l’uniforme de la Navy. Moi qui croyais qu’il était parfait.” Elle en fait des tonnes, le sourire aux lèvres pour bien lui montrer qu’elle rigole de tout ça. Parce que Kane est parfait, avec ou sans uniforme, Navy ou pas Navy, pompier ou non. Elle ne savait même pas qu’il était pompier alors sûrement qu’elle a le droit de s’éloigner de ces filles superficielles qui tombent amoureuses de quelqu’un pour son métier et tous les stéréotypes associés à ce dernier. Cela ne change rien de tout ce qu’elle pense de son petit ami, le prouve ce sourire béat sur son visage et ses yeux fixés sur l’horizon. Il est heureux avec Léo et elle avec Kane, la vie semble si parfaite. L’incident de l’alarme incendie qui se déclenche au dbd la fait sourire, parce que pour une fois ça n’a rien à voir avec elle ou même avec Yoko. Promis juré craché. C’était juste, comme ça. Inattendu, inutile, et impromptu. L’histoire qui le lie à Terrence est plutôt mignonne elle aussi et les quelques mots qu’il prononce suffisent à attendrir la jeune femme, sûrement bien plus qu’elle ne l’aurait été en temps normal. Elle se dit qu’au moins il a su trouver des gens qui sont restés avec lui toutes ces années ; ce qu’elle n’a jamais su faire. Alors, elle se targue bien de lui raconter l’histoire, bien moins mignonne, qui la lie à Terrence Oliver. Elle aurait pourtant aimé répliquer qu’elle aussi elle le “connaît plutôt très bien”, et sûrement bien mieux que lui. En ce qui concerne leur vie jusqu’en 2010 en tout cas. Après ça, il y a eu quelques … problèmes. Charlie ne répond finalement même pas à son histoire parce qu’elle n’en a pas la force et que déjà cotinuer de sourire devient un effort plus que difficile. Il prend au sérieux la question de leurs connaissances communes et Charlie rigole simplement, rapidement. Ok. Il est sérieux. Ils vont vraiment faire ça et ça va être un véritable désastre que de tout mettre carte sur table et de se dévoiler ainsi l’un à l’autre. Dévoiler ce qui les lie à leur proche c’est aussi dévoiler une énorme partie de soi et de base, Charlie voulait simplement apprendre à cuisiner aujourd’hui. Elle ne voulait pas faire tout ça, tout ce machin, tout ce truc, toutes ces choses totalement incongrues. Et après avoir pris une grande inspiration, elle se lance. ”Les girlz en premier, alors. Ariel J, Elora D, Amelia O, Raelyn, Primrose A, Eavan F, Ariane P, Sky R, Lullaby W, Evelyn P, Lubya A, Romy A, Freya D, Heïana B, …” Et ça ira pour cette fois, parce qu’elle n’a déjà plus de souffle. Elle a même évoqué Raelyn dont elle ne connaît même pas le nom de famille, cette liste semble donc assez exhaustive comme ça. ”Et pour les hommes euh … Tim … othy D … Thomas O, Asher B, Matt M, Levi M, Edge P, Joseph K, Wren, Tad C, Tony A, … John W. C’était plus difficile de prononcer cette liste que cela ne l’avait été pour les filles. Elle a bien longtemps hésité à prononcer les noms d’Ariel, de Sky et de Primrose mais bon sang que ce fût bien plus compliqué pour Tim et pour John ; pour deux raisons totalement opposées. La jeune finit par devancer Clément et s’asseoir sur le banc pour l’inciter à faire de même, parce qu’après toutes ces émotions elle a réellement besoin de s’asseoir. Parce que là c’est le moment où ils regroupent leur base de donnée ; le moment où tout peut encore déraper. "Vas y. Je lance les paris pour Sky et ... Heïana. J'ai raison ou pas ?"
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| | | | (#)Sam 5 Oct 2019 - 22:54 | |
| Je souris doucement, presqu’amusé lorsque Charlie me dit penser que kane était parfait mais qu’elle ne pouvait pas cocher l’uniforme marin « Mais sinon, Kane il est du genre badass fireman qui défonce la porte en se jetant une fois dessus ? sexy fireman qui te file sa veste et qui dévoile ainsi son corps de rêve ? Ou est-ce qu’il est plus le genre cute fireman qui te rassure en te faisant rire ?» demandais-je, autant curieux d’en apprendre plus sur le copain de Charlie que parce que j’ai l’impression que nous avons trouvé un bon sujet de discussion et que j’aimerais que, pour une fois, nous nous quittions dans une bonne entente.
Toutefois, cela semble pas mal compromis lorsqu’elle décide d’évoquer mon amitié avec Terry. A moins que … ? L’idée de se faire la liste de nos connaissances communes me semble être, finalement, une très bonne idée ! Au moins on saura ainsi s’il existe une autre personne que nous devons éviter d’évoquer. S’installant sur un banc sur lequel je la rejoins rapidement, Charlie se met à lister des noms à la volée et je dois avouer que nous avons bien plus de connaissances communes que ce que j’imaginais. Que ce soit des gens que je connais réellement personnellement ou des gens que je n’ai que vu quelques fois et que je connais assez pour avoir retenu leur prénom et leur noms, la liste de nos ‘amis’ commun est bien plus longue que prévue. Autant la féminine que la masculine.
Et lorsque Charlie parie sur le fait que nous partageons Sky et Heïana j’hoche doucement la tête « Yep» dis-je doucement «Sky est stagiaire à la northlight » et qu’est-ce qu’elle est belle, ajoutais-je pour moi-même (je pense que, quelque part, je n’ai toujours pas réellement digéré le fait qu’elle aime les femmes et non les hommes) « et Heïana je l’ai vu une seule fois. Sa sœur à le même prénom que ma chienne et ça a donné lieu à un quiproquo assez marrant quand j’ai traité ma Moana de ‘sale chienne’ » je laisse échapper un petit rire amusé avant de m’adosser plus confortablement contre le dossier et croiser les bras «sinon, pour les filles je connais aussi encore Primrose à qui j’ai donné des cours de danse, Elora qui est ma nouvelle coloc depuis le départ d’Ambroise » je lance un coup d’œil vers Charlie pour voir sa réaction à l’évocation du prénom de mon meilleur ami « Romy qui est l’ancienne voisine du copain de ma mère et qui m’a donné le courage de quitter la maison et Freya …on s’est échangé quelques email, mais c’est tout, on ne s’est jamais vu en vrai» j’hausse les épaules puis fronce légèrement les sourcils
« Pour les hommes je connais …Thomas qui est le mari d’un de mes collègues qui est parti en tournée mondiale avec une autre compagnie, Matt qui m’a donné un cours de surf etq qu’il faut que je recontacte pour le revoir, Wren avec qui j’ai partagé une séance de cinéma de merde, Joseph que j’ai vu hors du théâtre il y a quelque temps et a qui j’ai offert le pass VIP qu’on nous a filé» j’hoche doucement la tête « Ah et je connais aussi Cian. On a échangé nos valises lorsqu’on est revenu de Bali et je sais que tu le connais aussi parce que …ben …parce que lien familial quoi» concluais-je « Tu connais Lizzie Potter et Sybille Macleod ?»
@Charlie Villanelle |
| | | | | | | | Can't lie and won't pretend || Charlie |
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