| (ninèle) les sentiments ne s'expliquent pas |
| | (#)Dim 29 Sep - 17:48 | |
| « les sentiments ne s'expliquent pas... » nino marchetti & adèle shephard
Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle fout là Adèle. Sa vie devient qu’un tourbillon d’emmerdes. Parce qu’elle ne voit jamais le mal et qu’elle agit sous l’impulsion, parfois sans réfléchir. Parfois il est déjà trop tard et elle se rend à l’évidence une fois que tout est trop tard. Deux jours depuis que l’alcool lui avait fait tourné la tête. Elle s’était rendu à son travail aujourd’hui, elle allait bien mais n’avait pas encore remit les pieds à l’association, depuis huit jours. Et elle ne comptait pas y retourner à présent. A présent qu’elle pourrait le recroiser, sans Levi. Elle se sentait mal car en principe ce n’était pas elle. Elle ne fait rien de désordonnée, d’aussi idiot. Si elle n’était pas malade les choses seraient différentes et en même temps elle sait que sans sa maladie, elle ne se serait jamais retrouvée au bar à flirter avec des bouteilles et à trinquer précieusement avec son amie. Dire qu’elle avait passé une mauvaise soirée serait mentir. Il avait suffi juste qu’elle croise des yeux qu’elle connaissait que trop bien, pour l’être. Mais sa mauvaise foi avait fini par l’avoir, le piège s’était doucement renfermé sur elle. Elle qui habituellement ne regrette jamais rien, profite de ce que la vie peut lui réserver, savoir qu’elle avait pu blesser ne la rendait pas fière. Elle n’y trouvait pourtant pas le mal. Elle faisait ce dont elle avait envie avec sa vie, et cela même si elle s’entraîne dans une chute libre… Les mains dans les poches, le regard qui se perd sur la végétation la voilà enfin arrivée à destination : le parc de Brisbane ! Elle n’avait pas quittée son boulot très tard mais n’avait aucune envie de rentrer pour s’enfermer entre quatre murs. Et cet endroit elle le connaît aussi bien que sa poche, pour y venir aussi régulièrement que possible, d’habitude elle y fait son sport. D’habitude c’est elle, la nana qui en jogging avec des écouteurs dans les oreilles trépassent à travers la foule qui s’agglutine dès que le soleil pointe le bout de son nez. Aujourd’hui, elle les regarde courir du coin de l’œil, elle soupire avant que ses yeux restent un court instant fixés sur une silhouette. Celle de Nino Marchetti, son cœur fait trois tours, et elle re soupire de nouveau. Elle ne sait pas vraiment comment elle doit réagir, mais elle ne veut pas, ne peut pas passer à côté de lui en l’ignorant. La peur qu’il la rejette l’envahit, et elle avance vers lui, sans être fière, avant de demander doucement, « je peux ? » Est-ce qu’elle attendait vraiment une réponse de sa part ? Pourrait-il lui dire qu’il était content de la revoir après ce qui s’est passé ? Après qu’elle se soit saoulée la gueule en compagnie de son amie Freya Doherty, mais pire que ça, elle venait d’entamer sa première chimio. Elle a dégustée Adèle et ne s’en ai pas plein. Et elle n’était pas au bout de sa peine, elle le sait. Elle l’a cherchée hein ?! C’est ce que lui dirait Nino de toute évidence, c’est pas comme si il ne l’avait pas prévenue. Elle regarde alors ce truc qui roule juste devant lui… Une poussette sans blague. Elle s’installe sur le banc, à côté de l’Italien, sans même vraiment poser son regard sur lui, « je ne savais pas pour… » Qu’elle avoue en pointant d’un signe de tête la poussette alors qu’elle passe, juste par curiosité son visage au-dessus de la poussette pour y observer un petit bébé. Un sourire se dessine malgré elle sur son visage alors qu’elle ne sait même pas si il lui en veut, si elle est en froid avec ce qui ressemble au père de l’enfant ? « C’est le tiens ? » Elle ne comprend plus Adèle, elle ne pige pas, et cherche du regard une femme, potentiellement la mère de l’enfant, et peut-être sa femme ou sa copine ? Est-ce qu’il aurait pu lui cacher ça alors qu’il l’a invité à manger au restaurant, même que rapidement un midi et qu’il semblait ne pas avoir vu le temps passé à ses côtés ? Elle ne sait plus Adèle, et oublie même un instant cette séparation violente quand il a fait demi-tour ce soir-là, peut-être blessé de connaître l’option qu’elle avait finis par prendre…
@nino marchetti |
| | | | (#)Dim 29 Sep - 21:37 | |
| Ok, Katherine qui se décide à appeler Nino en dernière minute pour lui demander s’il était disponible pour s’occuper de Lucia pendant deux heures. Ca avait l’air urgent et il avait l’impression qu’elle lui donnait pas tant le choix que de refuser ou accepter. C’était oui, il devait se bouger rapidement pour qu’elle puisse être libérée. Il n’avait aucune idée de cette soudaine urgence, mais si elle n’avait d’autre solution que d’appeler l’italien, c’est qu’elle avait sans doute déjà demandé à toutes ses connaissances. Katherine n’appelait jamais Nino en urgence, elle ne lui laissait jamais Lucia en urgence. Si l’italien avait le « droit » de passer du temps avec sa fille, seul à seule, c’est seulement lorsque c’était programmé et bien pensé. Et d’ailleurs, grâce à sa voisine, Allie, Nino pouvait dès à présent recevoir Lucia chez elle, jamais plus de 24h d’affilé pour le moment, mais elle lui accordait le droit de voir sa fille chez lui. Ca n’était arrivé que trois fois pour le moment, mais c’était une belle avancée pour l’italien. Et il ne remercierait sans doute jamais assez Allie pour tous les conseils qu’elle lui donnait et l’aide qu’elle lui apportait. Nino n’avait pas beaucoup de choix, en deux heures, il n’avait pas le temps de retourner chez lui avec la poussette de Lucia et il ne pouvait pas non plus rester chez Katherine… Il avait alors décidé d’aller boire un café dans un premier temps et si le temps était de son côté, il irait faire un petit tour au parc. Katherine lui avait bien dit : si tu sors, tu lui mets son gilet. S’il y a du soleil, tu lui laisses, il fait pas si chaud… et tu n’oublie pas de mettre son chapeau et un peu de crème sur le bout du nez… Nino avait tout noter et il avait interet à utiliser de la crème car il était persuadé que Katherine avait pesé le tube au milligramme près et qu’elle le pèserait à nouveau quand il lui rendrait. Arrivé au parc, Nino fini par s’asseoir directement sur un banc, à l’ombre, il avait bien compris. Fuir le moindre rayon de soleil… Il gardait la poussette à côté de lui et sentait déjà ô combien le temps allait être long à présent qu’il devait patienter le retour de Katherine. Il regardait sa fille, maladroitement, sans trop savoir s’il devait lui parler. Il parait qu’il faut parler aux gosses, c’est Allie qui lui dit ça. Il parait que ça les rend moins bête. Alors il commence à baragouiner quelques mots en italien. Il lui dit qu’elle est jolie dans sa petite robe rouge et qu’elle avait pas intérêt à être trop belle plus tard. Que si forcément, elle serait trop belle, parce que ses parents sont assez canon… et Lucia qui le regarde sans doute sans rien comprendre mais elle sourit. Et lui, il la regarde et il se met à prier… prier pour qu’elle lui fasse jamais la misère, prier pour que Katherine l’empêche jamais de pouvoir la voir. «je peux ? » il lève les yeux et sent son cœur qui fait un bon dans sa poitrine. Il regarda la place libre à côté de lui et sans répondre, il se pousse juste un peu. Il sait pas trop s’il est énervé de la voir là, s’il est content, rassuré de savoir qu’elle est toujours en vie. « je ne savais pas pour… » il regarde Lucia, il regarde Adèle et de nouveau Lucia. Il est à découvert. « C’est le tiens ? » « Ma fille. » qu’il rectifie. Il hoche la tête. « Lucia… » il fini par repousser le capot qui cache son beau visage, elle est pas moins à l’ombre, cachée du soleil par cet arbre juste derrière eux. « Sa mère m’a appelé pour la garder… elle sait m’trouver quand elle a besoin. » qu’il grogne presque. Mais il pouvait pas s’en plaindre non plus. Il fini par regarder à nouveau Adèle. « Comment tu vas ? » qu’il peut demander, maintenant qu’elle a l’air de pas être si mal, plus si bourrée… elle portait quand même les traits de la fatigue sur son visage.
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| | | | (#)Dim 29 Sep - 22:09 | |
| « les sentiments ne s'expliquent pas... » nino marchetti & adèle shephard
Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle le savait qu’elle ne connaissait rien de sa vie. Il ne se confie jamais l’Italien, et nombreuses de ses questions étaient restés en suspens. Mais elle n’avait jamais osé aborder ce sujet, sur sa famille. Si ses parents étaient encore en vie, ou si il était marié ou amoureux. Ou s’il avait des gosses. Et quel hurlement pousse son cœur à présent qu’elle se retrouve devant le fait accomplie sans y avoir été préparé. Elle ne s’y connait pas elle en gosse, ses frères lui ont toujours dis que de toute façon elle était trop jeune pour en avoir, ou pour poser la moindre idée dans sa tête d’en avoir un jour. Et puis elle est encore étudiante et pas assez idiote pour autant elle aurait pu tomber dans ce piège elle aussi. Elle aurait pu l’être, ça aurait été la connerie de trop faite par une nana en recherche de conneries plus grosse qu’elle – pas bien compliqué quand on la voit toute fine. Quand il se pousse, elle s’assoit, un peu maladroitement à côté de l’Italien sans oser le regarder. Comme si quelque chose avait été fracturé entre eux, comme si à présent elle s’empêchait de lui sourire, ou de rire. C’était complètement idiot, elle ne sait même pas si il lui en veut à elle, à Freya. Aux deux. Et elle n’a pas envie de parler de son amie, au vu du comportement de l’Italien, reste à parier qu’il l’a encore mauvaise après cette histoire. Elle fait ce qu’elle sait le mieux faire, fuir, aussi l’idée de parler de l’enfant lui semble être la meilleure chose à faire. « Ma fille. Lucia… » Qu’il dit alors qu’un vague sourire apparaît sur son visage probablement un peu fatigué. Lucia, comme sa meilleure amie, c’est étrange, celle qu’elle vient de revoir après deux ans de séparation alors que sa meilleure amie a quittée Brisbane précipitamment sans donner signe de vie. Adèle sait combien c’est idiot, qu’il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre, peut-être. Et elle perd son temps et son énergie à ressasser cette histoire au lieu de profiter de ses derniers instants auprès d’elle, « elle est jolie, comme le prénom… » Qu’elle lui dit, et c’est sincère. Quand il relève le capot de la poussette, elle lève doucement son doigt pour caresser le dessus de la main du bébé, la peau si douce du bébé. « Elle est sage. » A la différence de son père, pense t’elle mais le temps n’est plus à la plaisanterie entre eux. « Sa mère m’a appelé pour la garder… elle sait m’trouver quand elle a besoin. » Elle ne comprend pas vraiment Addie ce qu’il veut dire, et elle cherche encore du coin de l’œil une femme qui se rapprocherait d’eux, sans toutefois apercevoir quiconque. Est-ce que cela la rassure ? Ca serait mentir que de dire le contraire, et elle le sait Noa l’a déjà prévenue à mainte reprise : d’éviter les moments de stress, les moments où elle ne se sentirait pas à l’aise. Adèle tente de l’écouter mais ce n’est pas évident tous les jours. Pas dans cette situation qui lui aurait complètement échappé. Adèle n’avait jamais songé que ce gars qu’elle côtoie depuis mars aurait pu avoir une personne dans sa vie. Son caractère ne s’y prête et pourtant, elle reste convaincue qu’il pourrait être quelqu’un de bon. Qu’il est quelqu’un de bon, au fond de lui-même, même si il tente de prouver tout le contraire. « Comment tu vas ? » Il tourne son visage vers elle, et quand elle sent ses yeux sur elle, Adèle finit par détourner les siens, avant d’hausser les épaules, « ça va… Je crois… » Elle ne sait même pas en vérité. Est-ce la fatigue ? Est-ce ce poids lourd dans sa poitrine ? Elle ne cherche pas à avoir de réponse. « Je suis allée au travail aujourd’hui, et toi Nino ça va ? » Qu’elle avoue, d’une voix rassurée, son patron est plutôt cool, il s’est aperçu qu’un truc clochait, et elle va devoir lui annoncer… La nouvelle, parce qu’elle ne tiendra pas vraiment le rythme. Heureusement à la coloc, ils sont plutôt compréhensible aussi, « tu m’en veux ? » De quoi ? Un peu tout, sa vie est un vrai bordel depuis qu’elle a commencé son traitement. Par commencer pour l’avoir retrouvé à cette heure tardive, pas en bonne forme. Puis pour ne pas l’avoir appelé depuis alors qu’elle lui avait promis de garder le contact. Pour ne pas être revenue depuis à l'association. A vrai dire, elle ne sait même pas si elle attend une réponse, si c’est réellement important, il a sûrement autre chose à penser. Elle aussi, et pourtant elle n’est pas parvenue à le mettre dans un coin de sa tête. Elle n’est pas parvenue à oublier. Même si son comportement tente de prouver le contraire… |
| | | | (#)Dim 29 Sep - 23:22 | |
| « elle est jolie, comme le prénom… » Nino qui hoche la tête en regardant sa fille, Lucia, le prénom d’origine italienne que Katherine avait choisi elle-même. Il avait pas eu son mot à dire en réalité mais il avait été touché qu’elle lui fasse ce clin d’œil. Elle était pas si horrible qu’il pouvait la décrire, il en faisait toujours un sacré portrait, parce qu’elle lui menait pas la vie facile, mais au fond, Kath était une nana bien. Elle flippait juste pour sa fille parce qu’elle savait bien quel genre de mec était Nino. Du moins, elle en avait l’image du mec pas fréquentable, pas fiable aussi. Et pour cause, elle l’avait quand même vu entrain de dealer de la drogue lors de leur première rencontre. Kath et ses principes bien carrés, elle avait pas supporté de voir le jeune italien faire son marché sur le trottoir où elle passait. Elle avait du la ramené, sans peur du danger ou du moins une peur bien dissimulée. Elle savait bien que Nino deallait plus du tout mais c’est surtout plus fort qu’elle, d’avoir peur qu’il arrive quelques chose à sa fille lorsqu’il est avec elle. Et ca l’emmerdait l’italien qu’elle lui accorde pas totalement sa confiance, parce qu’il en faisait pas mal des efforts, mais petit à petit, ça payait. Petit à petit, elle accordait certains nouveaux droits à Nino. Elle savait très bien qu’elle avait pas le droit de le priver de sa fille, elle savait ce qu’elle faisait. « Elle est sage. » Elle est toujours sage, elle pleure pas souvent, du moins pas quand elle est avec Nino. Elle lui sourit, elle dort, elle mange, mais elle pleure pas. Pas si souvent que sa mère peut le dire en tout cas. « Ca dépend… » il la regarde Lucia. « mais j’peux pas dire qu’elle soit trop bruyante… elle l’est plus avec sa mère. » et tant mieux tien. Katherine le croyait pas tant quand il disait qu’il l’avait presque pas entendu. Il se penche au dessus d’elle et il se montre de plus en plus confiant dans ses gestes. Lucia a neuf mois maintenant, elle grandit doucement et Nino apprend aussi en même temps. Il apprend à être un père présent, à sa manière, un père qui s’occupe de sa fille comme il peut. Il la prend dans ses bras, la prend sur lui, contre son torse et l’embrasse sur la joue, par reflexe. Il adore sentir ce petit bout de nana contre lui et d’autant plus quand elle s’endort sur lui. Il finit par demander à Adèle comment elle va… parce qu’il s’inquiète toujours pour elle. « ça va… Je crois… » ce je crois qu’il aime pas trop. Parce qu’elle est toujours sûre d’elle en générale. « Je suis allée au travail aujourd’hui, et toi Nino ? » il la penserait pas aussi en forme à vrai dire, oui, elle a l’air fatiguée, mais de là à pouvoir sortir et pouvoir aller travailler… « t’es pas censée être au repos ? » il juge pas, il questionne juste, pour comprendre. Lucia qui gigotte sur lui, comme si elle voulait se retourner, il l’aide alors, la retournant, elle fixait Adèle. « tu m’en veux ? » qu’elle demande, timidement, gênée même. Il a bien sentie qu’elle était pas fière depuis qu’elle s’était installée à côté de lui. « J’devrais ? » qu’il demande à son tour, provoquant peut être. Il quitte pas des yeux sa fille, il voit bien la manière dont elle regarde Adèle avec ses yeux éveillés. Ca l’intrigue l’italien, il voudrait bien savoir à quoi elle pense, si jamais elle peut penser à son si jeune âge. « Nan… » il lève les yeux vers la jeune femme. « J’crois que j’étais surtout énervé de voir ta pote avec mon vélo d’abord… » c’était l’élément déclencheur. « et après, te voir soule… alors que j’me dis que ça doit pas être recommandé avec le traitement… » il hausse doucement les épaules. « mais puisque ca à l’air d’aller… » il souffle doucement. « j’suis content de te voir. Et j’me suis juste inquiété pour toi. J’attendais de tes nouvelles… » et elle imagine même pas l’effort qu’il a fait en lui laissant son numéro de téléphone, elle imagine pas que c’est sans doute un privilège. Ca confortait bien l’italien… il aurait pas du. |
| | | | (#)Lun 30 Sep - 13:35 | |
| « les sentiments ne s'expliquent pas... » nino marchetti & adèle shephard
Elle aurait aimé continuer de le voir, faire comme si de rien était. Mais Adèle Shephard n’est pas comme ça, elle aime peut-être se compliquer la vie. Peut-être l’une des raisons pour lesquelles, elle est toujours célibataire, elle n’en sait rien. Nino avait pris malgré elle une petite place dans sa vie, autant que son ami Levi McGrath. Elle aimait être en leur compagnie, peut-être parce qu’avec eux, il n’y avait pas de chichi, qu’ils ne la regardaient pas comme quelque chose de fragile, prêt à craqueler d’une seconde à l’autre. Non au contraire, avec Nino s’était instauré peut-être un jeu charmeur, elle n’en sait rien, chacun d’eux se taquinait tour à tour et elle avait tant désiré en apprendre plus sur lui, alors qu’il lui avait refermé chaque porte les unes après les autres. Mais s’il y a bien une chose à savoir d’elle, c’est qu’elle ne laisse jamais tombé. Jamais. Quand elle a une idée en tête, elle a besoin de foncer même si elle sait que c’est la pire connerie de sa vie. Même si elle sait qu’au bout du tunnel, elle finira par souffrir. Et c’est ce qu’elle pense pour Nino. Que peuvent-ils s’offrir l’un à l’autre ? Elle n’en sait rien, mais ses derniers jours loin de lui, de l’association, de tous ses gens qu’elle fréquente habituellement lui a ouvert les yeux. Et elle se rend compte qu’avec le traitement, elle ne pourra pas faire comme si rien n’était. Elle pensait pouvoir mais n’y parvient pas. « Ca dépend… mais j’peux pas dire qu’elle soit trop bruyante… elle l’est plus avec sa mère. » Elle sourit Adèle à sa remarque, il n’a pas l’air de vraiment l’apprécier. Elle ne sait même pas qui c’est et elle ne le demandera pas. Elle regarde Lucia qui s’est un peu tournée vers elle, avec l’aide de Nino. « Tu n’as pas l’air de trop l’apprécier… » Elle constate, c’est parfois difficile les séparations, elle sait de quoi elle parle, elle s’attache trop vite Adèle. Elle monte trop vite dans les tours, et quand il faut qu’elle redescende, on la ramasse souvent à la petite cuillère. Ses amies, et sa famille sont toujours là pour ça, et éviter la fameuse phrase « je te l’avais dis » sauf son aîné, c’est sa spécialité à lui… « t’es pas censée être au repos ? » Elle hausse les épaules, elle n’en sait rien elle. Les médecins lui ont dit qu’il n’y a pas de règle, qu’il faut juste pas qu’elle se torture, si elle ne peut pas, elle ne fait pas. Certains maîtrisent mieux que d’autre le traitement, d’autres voient les premiers symptômes au bout de quelques séances. Il y a des jours où ça va, d’autres moins. « J’sais pas, on m’a dit que si je pouvais je faisais… » Elle répète en prenant une voix d’homme pour imiter son spécialiste, un homme qui a une bonne réputation, le même que Levi d’ailleurs, et il s’en ai sorti… Il a été guéri, enfin en rémission. Alors au fond d’elle, elle voulait y croire. Parce qu’il a la même chose qu’elle, un cancer du rein. « Mais t’inquiète ça va, je tiens le coup… » Sa voix est plus faible, elle le taquine bien moins et ne saute pas de partout c’est vrai, mais elle ne semble pas au point de perdre face à cette maladie. Et puis, ses yeux se perdent autour d’elle, elle avait besoin de savoir, elle ne pouvait plus lire dans son regard, elle n’en avait pas envie. Besoin qu’il la réconforte, mais c’est aussi là le problème, car il pourrait faire tout le contraire, et l’accabler. « J’devrai ? Qu’il demande, presque instantanément, elle fixe la petite, c’est bien plus facile d’un coup ainsi d’affronter son papa, nan. J’crois que j’étais surtout énervé de voir ta pote avec mon vélo d’abord…» Oui d’ailleurs en parlant du vélo, elle n’avait pas vraiment tout capté ce soir-là. Elle avait l’impression que Freya avait volé le vélo de Nino, et en même temps vu l’état du vélo c’était assez étrange. « Et après, te voir soule… alors que j’me dis que ça doit pas être recommandé avec le traitement… » Il poursuit alors, c’était la phase qui la rendrait peut-être moins sûre d’elle. Elle connaissait ses torts. « Oui c’était pas très intelligent de ma part je sais… » A vrai dire, elle ne se rendait pas vraiment compte Addie parce qu’elle n’avait rien eu sauf des nausées et des vomissements plus intenses mais rien de plus. Un peu mal à la tête qui était passée avec la journée. Elle était resté toute la journée enfermée chez elle à la coloc, ne voulant voir personne, et le soir était sortie de cette chambre et avait passé sa soirée à manger des pop corn devant la télé avec ses autres coloc. Maintenant tout est rentré dans l’ordre et elle avait bien capté le délire à ne pas recommencer… « mais puisque ca à l’air d’aller… » Qu’il poursuit alors, soufflant doucement, « on oublie tout tu veux bien ? » Qu’elle demande, tournant légèrement son visage pour croiser son regard avant qu’il poursuive à son tour, « j’suis content de te voir. Et j’me suis juste inquiété pour toi. J’attendais de tes nouvelles… » De ses nouvelles ? Elle fronce les sourcils, regardant rapidement dans la poussette, sans vraiment savoir quoi dire. C’était compliqué pour elle cette nouvelle vie, elle n’avait pas vraiment songé qu’il attendait de ses nouvelles, qu’il pourrait s’inquiéter, même si ils en avaient vaguement parlé il y a quelques jours, avant qu’elle ne débute sa chimio. « Ça a été assez compliqué ses derniers jours, mais je suis contente de te revoir aussi Nino… » Qu’elle avoue d’une voix faible, sans même vraiment lui apporter l’attention qu’elle devrait. Elle ne se rendait pas compte Adèle de ce changement pour lui, car pour elle c’est normal quand on apprécie quelqu’un de s’inquiéter, de se donner des nouvelles, de s’échanger nos numéros. Elle avait voulu lui envoyer un petit message ou même l’appeler, mais avait hésitée, et finalement avait reposé son téléphone dans le faire. Parce que pour elle, il n’avait pas spécialement envie d’avoir de ses nouvelles, et surtout elle ne savait pas comment emmené la chose après cette soirée un peu arrosé. Elle voulait changer de sujet, car elle n’est pas très à l’aise avec tout ça, « tu crois que j’peux ? » Elle ne devrait pas Adèle, et au fond d’elle elle le sait parfaitement. Elle ne devrait pas s’attacher à lui, encore moins à ses proches. Mais c’est bien plus fort qu’elle et ça la dépasse complètement, cette sensation. Ca l’emporte au-delà de ce qu’elle avait espéré un jour. Avant de tomber malade. Elle avait juste envie de la prendre dans ses bras, juste une fois. |
| | | | (#)Lun 30 Sep - 22:32 | |
| « Tu n’as pas l’air de trop l’apprécier… » il arrivait à peine à se contenir, c’était plus fort que lui. C’est pas qu’il l’appréciait pas, c’est qu’il comprenait toujours pas comment il avait pu se mettre dans une telle merde. C’est pas qu’il regrette d’avoir une fille, c’est juste qu’il regrette de l’avoir fait avec Katherine. Qu’elle est contrôle freak et que tout est compliqué avec elle. Et en même temps, peut être que Lucia a besoin de ça aussi, que si elle avait deux parents comme Nino, elle serait mal partie dans la vie la pauvre. Avec la Beauregard, au moins, elle est certaine d’avoir un bel avenir devant elle. « Nan… enfin. J’ai rien contre elle vraiment. C’est juste qu’on a jamais été ensemble et que Lucia est un accident. » il espère qu’elle soit pas en capacité de comprendre ça quand même. « Tu vas dire que j’suis con, de dire ça. » il hausse les épaules mais il a lucia contre lui et il sait comme il l’aime son bébé. « C’est ma fille quand même, tu sais même pas le lien qui nous lie tous les deux. Je comprends pas tout ce qui m’arrive. Mais du coup, elle vit chez sa mère… » et sous-entendu, pas avec lui. « mais c’est pas plus mal comme ça. » qu’il se sentirait même pas capable de l’avoir à temps plein. Et il se surprendrait presque à trop parler l’italien, peut être que c’était l’effet que ça lui faisait de parler de Lucia. Quand on lui en parlait, il était capable d’aligner plus de trois mots. Il se penche sur le berceau pour chopper son doudou, celui qu’il lui avait choisi lui-même. Une petite souris toute douce. La puce l’attrape et secoue son bras avant de glisser la souris contre sa joue. L’italien qui se demande si ce serait pas judicieux que Adèle arrête de travailler, qu’elle se repose et qu’elle fasse pas milles choses à la fois. «J’sais pas, on m’a dit que si je pouvais je faisais… » et ca ferait presque sourire l’italien cette façon d’imiter sans doute la personne qui lui avait dit ça. « Mais t’inquiète ça va, je tiens le coup… » il espère surtout qu’elle en fasse pas trop, qu’elle se dise pas que plus elle arrivera à faire de chose mieux ce sera, parce que c’était pas une bonne idée d’après lui. Fallait qu’elle soit tranquille, peut être qu’il avait tendance à trop vouloir la ménager, peut être que c’était pas la solution non plus. Peut être bien que ouais, tant qu’elle pouvait, elle devait faire… à condition de pas se mettre en danger… à condition de pas faire des choses idiotes et ce qu’il avait vu l’autre soir, y a deux jours, pour lui, c’était pas raisonnable. « Oui c’était pas très intelligent de ma part je sais… » il confirme d’un regard, il voit bien que c’est pas la peine d’en rajouter, qu’elle faisait déjà pas la fière l’autre soir et que c’est toujours pas le cas ce jour là. « on oublie tout tu veux bien ? » il hoche la tête. De toutes façons, il avait rien pour lui en vouloir vraiment. Pas à elle. « Ça a été assez compliqué ses derniers jours, mais je suis contente de te revoir aussi Nino… » il lève les yeux, et il peut pas nier que ça lui fasse plaisir à lui aussi. « Tu comptes repasser à l’association ? » qu’il demande, parce qu’il sait pas quand il va la revoir après ça et si il va la revoir. Il se considère assez chanceux de la croiser ici par hasard, parce que c’est bien la première fois en plusieurs mois – si on compte pas le dernier soir – qu’il la croise dans Brisbane, dans un autre contexte que l’association. Il doute que ce hasard se reproduise à nouveau, car visiblement, ils fréquentent pas les mêmes endroits tous les deux. « tu crois que j’peux ? » il suit son regard, il regarde Lucie qui n’a d’yeux que pour la brune. « bien sûr… » et Adèle est déjà entrain de se pencher vers sa fille pour la prendre dans ses bras, débarrassant Nino qui sentait son bras engourdi. « J’ai une question… » et en y pensant, y a un micro sourire qui s’affiche sur son visage. Il regarde ses pieds, ses chaussures pleines de poussières du chemin qu’il a emprunté plus tôt. « Comment ta pote savait qui j’étais ? » il a pas oublié, c’qu’elle a dit : Nino, son copain, son Nino… |
| | | | (#)Mar 1 Oct - 13:34 | |
| « les sentiments ne s'expliquent pas... » nino marchetti & adèle shephard
Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle attend Adèle de cette histoire encore moins, si il est judicieux qu’elle soit venue à sa rencontre. Elle aurait pu faire demi-tour avant qu’il ne pose son regard sur elle, personne n’aurait rien su, sauf elle. Mais Adèle n’a jamais appris à réfléchir avec sa tête, non elle c’est son cœur qui lui dicte tout. C’est son cœur qu’elle écoute avant tout, et cela lui aura valu de nombreux murs dans sa vie, mais pour autant elle ne s’est jamais résignée à ce que la vie lui a pris. Elle ne cherche pas à en faire un modèle même si il est loin le temps où elle pouvait se reposer sur le modèle de sa vie : sa mère. Elle était douce et tendre, elle avait toujours un mot gentil pour ses enfants et même pour le petit dernier, le vilain petit canard de la famille. Celui qu’on ne parviendra jamais à dompter, le solitaire dans l’âme. Adèle a toujours apprécier plus qu’à sa juste valeur son petit frère, son protégé, bien qu’il la dépasse depuis tellement d’années, de deux têtes et demi facilement. « Nan… enfin. J’ai rien contre elle vraiment. C’est juste qu’on a jamais été ensemble et que Lucia est un accident. » Assise à côté de Nino, elle aimait ce moment, comme tous ceux qu’elle passe auprès de l’homme et elle se rend compte à cet instant présent de sa connerie d’être revenue vers lui, elle aurait mieux fait de ne pas craquer. Parce qu’elle n’arrive plus vraiment à se défaire de lui, ne plus se rendre à l’association l’aide à ne plus trop y penser, et pourtant il avait juste suffit qu’elle le voit assis sur ce banc avec une poussette pour attiser un certain vide, besoin d’aller vers lui. Une pointe de jalousie, peut-être ? C’est idiot, elle devrait songer à son traitement, savoir comment elle allait faire entre son boulot, et son traitement mais Adèle ne réfléchit pas, elle agit. Elle entend ce qu’il lui dit et ça la rassure. Peut-être… Elle n’imagine pas vraiment ce qu’elle aurait pu ressentir si il y avait eu une autre femme dans sa vie, pourtant c’est une chose qui pourrait parfaitement arriver, il reprend alors qu’elle reste silencieuse, « tu vas dire que j’suis con, de dire ça. » Elle hausse les épaules, elle ne trouve pas vraiment ça con, mais le rassure, « l’important c’est que tu l’aimes, et que tu sois présent pour elle, peu importe si elle a été désirée ou non… » Dès fois les erreurs ça fait avancer, ça nous permets de ne pas en commettre d’autres. Et si ça lui permettait de s’en sortir et de sortir de ce monde néfaste, Adèle ne pouvait que l’encourager. C’est ma fille quand même, tu sais même pas le lien qui nous lie tous les deux. Je comprends pas tout ce qui m’arrive. Mais du coup, elle vit chez sa mère… mais c’est pas plus mal comme ça. » Elle trouvait ça dommage qu’il ne puisse pas la garder auprès de lui, mais il avait peut-être raison, c’est peut-être mieux pour tout le monde, en tout cas Addie ne pouvait pas juger, elle préférait lui faire confiance si il lui disait ça. « Tu comptes repasser à l’association ? » Qu’il demande, elle n’en sait rien pour être honnête. Un jour oui, mais quand ? « Sans doute quand ça ira mieux … » Oui parce que même si elle veut continuer une vie tout à fait normal, elle ne cache pas le fait qu’elle vit un peu au jour le jour. « C’est pas facile encore pour moi de savoir si je vais pouvoir sortir le lendemain… Je le sais qu’en me levant le matin… » Il fallait pourtant qu’elle voit Noa mais n’en avait pas le courage, c’était si loin l’association pour elle aujourd’hui, et en vélo pas très facile ; surtout que si il y a une chose qu’elle ne souhaite pas arrêter, c’est le travail… « mais bientôt je pourrais sauter dans les couloirs à ta recherche… » Qu’elle plaisante comme si ce temps était déjà loin pour elle, et d’une certaine façon, il l’est… Et puis la jeune femme regarde la poussette et l’enfant à l’intérieur. « bien sûr… » Qu’il répond, Nino avait bien comprit ce qu’elle voulait. Et à vrai dire elle entendait déjà ceux de l’association lui dire que ce n’était pas bon pour elle. Sur le coup, sans doute, mais demain certainement pas. Elle ne savait pas vraiment si s’attacher c’était pas bénéfique, elle avait envie de leur faire confiance à tous ses gens, mais ils ne sont pas à sa place. Elle se releva du banc pour se pencher dans la poussette, avant qu’elle n’est le temps de la prendre, Nino demande, « j’ai une question… Elle acquiesce d’un signe de tête comme si elle l’écoutait, elle paraissait confiante, à vrai dire cela aurait dû l’inquiéter mais pas en ce qui le concerne, comment ta pote savait qui j’étais ? » La douche froide, Adèle ne sait trop comment réagir et au lieu de le cacher elle le montre directement, tentant de réfléchir le plus vite possible à comment éviter d’y répondre. Elle est comme une gamine de dix ans qu’on prendrait sur le fait accomplie d’avoir mangé les derniers chocolats. « Euh… Sûrement le contenue de l’alcool dans son corps l’a fait déliré ? » Elle sourit très légèrement tout en essayant d’accrocher le regard de Lucia qui à cet instant secouer sa main en direction de Nino et elle sentait clairement que l’Italien profitait de la situation. Ce qui pouvait tantôt la faire rire, la mettait à présent un peu mal à l’aise, et très vite elle surenchérit comme si elle se doutait que sa réponse ne le satisferait pas vraiment… « J’sais pas, j’ai ptètre dû lui parler une ou deux fois de l’association… » Elle hausse les épaules, elle savait bien ce qu’elle avait dit à Freya et que très clairement si Nino Marchetti n’avait pas été employé la bas, elle n’y serait jamais venue autant de fois. Quand Freya avait vu qu'elle mettait autant d'énergie pour cette association et connaissant son amie, elle savait très bien qu'il y avait un homme derrière tout ça et ne s'était pas trompé, quand enfin Adèle lui avait tout simplement dit "peut-être". Il pouvait clairement se foutre d’elle, maintenant, elle avait envie de la tuer Freya, la maudissant sur sept générations ! « Tu viens avec moi ma puce ? » Voulant un peu changer d’atmosphère, elle demanda à Lucia comme si elle était à mesure de lui répondre et quand elle vit ses deux petites mains tendues vers elle, elle la récupéra, tenant son cou par la même occasion pour la serrer contre elle. Elle lui remit son petit chapeau sur la tête et s’en va avec elle, elle fait juste quelques pas, pour s’éloigner un peu et se retrouver ainsi au milieu de l’allée avant de se mettre à tourner, où on pouvait voir un sourire comme dans l’antan apparaître malgré des traits fatigués. Le rire de la petite poussait Adèle à continuer à danser et tourner sur elle-même, comme si elle était transportée aussi par la joie de Lucia à cet instant alors qu’elle cherchait à regarder son père. |
| | | | (#)Mer 2 Oct - 0:32 | |
| « l’important c’est que tu l’aimes, et que tu sois présent pour elle, peu importe si elle a été désirée ou non… » Nino se demandait tout le temps quel âge avait Adèle déjà, pas pour se rappeler qu’elle était dix ans plus jeune que lui, mais pour s’étonner de sa maturité à chaque instant. Il l’impressionnait par sa capacité à prendre de la hauteur, à ne pas porter de jugement alors que lui-même serait le premier à cracher sur celui qui se vante d’avoir un môme qu’il aurait pas désiré. Se rappelant à quel point c’était pas évident d’être le fils d’un père quasi absent alors qu’il était pas non plus à plaindre dans sa fratrie. Vitto avait jamais vu son père et l’ainé non plus. Nino était bien le seul à savoir qui était son père et le seul à avoir eu la soi-disant chance de pouvoir passer un peu de temps avec lui. C’était quoi, deux ou trois fois par ans jusqu’à ce que Nino soit adolescent et après plus rien, il était plus si intéressant que ça. Il se demande si elle aurait pas vécu quelques chose, si elle a traversé des périodes difficiles dans sa vie pour être si posée, si adulte… Il se contentera de garder ses interrogations pour lui, parce qu’il a pas envie d’être maladroit, il a pas envie de s’introduire comme ça dans sa vie. Pour l’instant, ce qui le préoccupe, c’est de savoir si oui ou non, il allait pouvoir revoir son doux visage au détour d’un couloir de l’association. Il devait avouer que ses journées étaient plus morose depuis quelques jours. Et les parties de cache cache commençaient à lui manquer. « Sans doute quand ça ira mieux … C’est pas facile encore pour moi de savoir si je vais pouvoir sortir le lendemain… Je le sais qu’en me levant le matin… » et c’est une remarque qui met mal à l’aise l’italien. Qui le confronte un peu plus à la réalité de sa maladie, du traitement lourd qu’elle doit prendre et les effets qu’elle doit subir… « j’imagine que t’es bien entourée… » elle lui avait déjà parlé de ses colocataires, entendu parlé quelques fois de ses frères aussi, mais qui sait… « mais bon, j’me repète… j’t’ai pas donné mon numéro pour rien. » qu’il dit, sentant presque ses joues rougir. Il faisait pas l’fier parce qu’il sentait bien que petit à petit, il s’attachait à elle, plus que ca n’était possible de l’accepter, pour une multitudes de raisons. Son jeune âge, sa maladie, son avenir incertain… malheureusement. « mais bientôt je pourrais sauter dans les couloirs à ta recherche… » et y avait de quoi lui redonner le sourire. « j’espère bien. » il allait pas lui dire qu’elle lui manquait déjà, qu’il la cherchait encore, qu’il attendait cette voix derrière lui chaque matin qui lui disait que ca y est, sa journée allait prendre un autre tournant. « c’est naze d’afficher des pancartes sans toi tu sais, j’suis obligé de bosser pour de vrai maintenant. » qu’il lance, c’était peut être avouer ses pensées à demi-mot. Y a une question qui taraude l’italien, et il fini par la poser, sans penser qu’il allait mettre Adèle mal à l’aise, mais à en voir sa réaction, c’était peut être pas le moment d’aborder la question. « Euh… Sûrement le contenue de l’alcool dans son corps l’a fait déliré ? » il la regarda, ne prenant absolument pas compte de cette fausse excuse. D’elle-même, elle se rattrapa. « J’sais pas, j’ai ptètre dû lui parler une ou deux fois de l’association… » c’était déjà plus logique, mais bon, la réponse convenait toujours pas à l’italien, il se rappelait bien des mots qu’elle avait employé. « suffisament pour qu’elle ai mon nom en tête. » qu’il appuye quand même. « t’as l’droit, d’vouloir parler d’moi. » qu’il dit en souriant, comme s’il était fier de ça. « qu’est ce que tu pourrais bien dire ? » il s’attendait à tout en réalité. Qu’elle ai pu le décrire comme l’idiot de l’association mais avec qui il était pas si terrible de passer le temps. Ou l’idiot qui l’amusait parce qu’il était un peu moins chiant que les autres. « Tu viens avec moi ma puce ? » et Lucia toujours aussi silencieuse qui se laissait porter par Adèle. La jeune femme qui s’éloigne du banc, sous le regard affuté du père. Il ne les quittait pas des yeux, non qu’il n’avait pas confiance en Adèle, mais voir sa fille dans ses bras lui donnait presque une émotion, un sentiment qui lui plaisait, une certaine confiance. Il laissa Adèle faire son numéro de charme à Lucia, et peut être bien même que le père aussi tombait sous le charme, mais ça c’était pas quelques chose qu’il pouvait admettre. « t’as l’air à l’aise ! » qu’il balance alors qu’elle est à quelques mètres de lui. « Je savais que tu savais danser ! » qu’il dit en plaisantant, faisait référence à ses propres clichés lorsqu’elle lui avoua faire de la boxe dans son temps libre.
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| | | | (#)Mer 2 Oct - 1:11 | |
| « les sentiments ne s'expliquent pas... » nino marchetti & adèle shephard
Adèle avait toujours été une enfant calme, un peu rebelle c’est vrai, passionnée mais intelligente. Elle n’était pas à juger les autres et encore moins à enfoncer les gens. Elle semblait à première vu une enfant modèle et épanouie depuis sa jeune scolarité. Elle était née dans une famille des plus banales, qui aimaient leurs enfants plus qu’eux même et son caractère d’indépendance a toujours été un allié pour elle. Contrairement à son frère, à la mort de leur parents, elle n’a jamais rejeté la faute sur quiconque sauf ceux qui boivent et qui fument, c’est peut-être pour ça qu’elle a un rapport assez particulier avec eux et qu’elle ne supporte pas par exemple son cousin fumait, ou encore Nino. Elle lui a fait longuement des réflexions sur ce sujet sans jamais vraiment lui dire la raison, et elle n’allait pas le faire. Parler de ses parents reste encore pour elle très difficile voir quasiment impossible. Depuis qu’elle sait qu’elle est malade, elle relativise beaucoup, parce qu’elle sait que si elle doit s’éteindre doucement, elle partira les retrouver. Elle sera en paix. Même si elle n’a jamais été croyante, et que pour elle l’église elle évite de s’y rendre, et dieu n’est qu’une foutaise des gens pour faire les pires vices et vouloir se faire pardonner après. C’était sa façon de penser et rien ni personne ne pouvait vraiment l’en dissuader. Elle est terre à terre, elle a besoin de toucher pour croire. Contradictoire avec son côté rêveuse, mais qu’importe, « j’imagine que t’es bien entourée… » Qu’il lui avoue, et c’était la vérité, elle acquiesce d’un signe de tête. « mais bon, j’me repète… j’t’ai pas donné mon numéro pour rien. » Il arrive à la faire sourire, parce qu’il avait raison, et qu’elle s’empresserait de lui envoyait un message dès que l’occasion se présenterait. Juste pour le rassurer. « Oui chef ! J’ai compris le message ! » Qu’elle lui ajoute d’un regard complice, elle prend son portable, et le cherche dans le répertoire avant de lui envoyer un smileys. Elle relève sa tête, montrant son écran de son téléphone avant de lui ajouter, un grand sourire aux lèvres, « tu as le miens maintenant… Qu’elle avoue doucement, tu pourras plus reposer toute la faute sur moi… » Et quand elle avoue que quand elle reviendra à l’association, elle ira le voir il sourit avant de confirmer. « j’espère bien. Sa fille était sage, Adèle pourrait oublier sa présence tant elle les écoutait et les regardait avec des billes sans faire de bruit, sans les déranger, c’est naze d’afficher des pancartes sans toi tu sais, j’suis obligé de bosser pour de vrai maintenant. » Qu’il confie, et doucement elle se remet à plaisanter avec l’Italien, parce qu’elle craque littéralement devant lui, parce qu’elle craquera toujours même si elle tente de mettre de la distance. Elle n’est pas de ce genre là Adèle, à regarder de haut, à ignorer. « T’as plus qu’à te trouver un autre cobaye ! » Elle le taquine, et pourtant elle n’était pas sur de pouvoir revenir et rester autant de temps qu’avant. Elle était très prise maintenant et le reste du temps, elle dormait. Beaucoup. Beaucoup trop selon elle, mais même si elle voulait résister, elle n’y parvenait jamais longtemps et sombrer comme un bébé dans les bras de morphée. Elle se tient debout, à côté de Lucia, elle ne bouge pas, davantage quand il la questionne sur Freya, sur ses paroles, et espérait qu’il oublie… « Suffisament pour qu’elle ai mon nom en tête. » Il insiste en plus « Je lui ai dit que tu t’appelais Nino ce soir là… » Non elle avait insisté bravement à Freya pour lui dire qu’il était Nino, ou plutôt pour reprendre ses termes, que c’était lui Nino… En référence à leur ancienne discussion, mais ça inutile qu’il le sache ! « t’as l’droit, d’vouloir parler d’moi. » Il n’en rate pas une, d’ailleurs il fait son fier. Elle lui tire la langue sans tarder, non mais oh ! « qu’est ce que tu pourrais bien dire ? » Elle hausse les épaules, parce qu’il croit vraiment qu’elle allait lui dire ? Même sous la force et la contrainte, même sous les chatouilles, ou un calvaire elle ne dira rien ! Il n’allait plus pouvoir rentrer dans ses chaussures c’est certain ! « Les nanas c’est mystérieux sache le Nino ! » Sera sa seule réponse, pauvre de lui, il n’était pas aidé, et finalement elle part Adèle. De quelques mètres, avec Lucia dans les bras. On entend son rire, et celui de la petite se mêlait au vent, et au soleil qui tape doucement sur la peau de l’adulte. Les rayons lui font du bien, même si elle ne doit pas y aller trop longtemps, mais Adèle adore la plage, farniente face au soleil qui lui réchauffe la peau. Elle en a besoin plus que jamais. « t’as l’air à l’aise ! » Les enfants ça la connait, elle les aime et il faut dire qu’ils le lui rendent bien. « comment ne pas fondre devant eux ? » qu’elle avoue à l’Italien avant de revenir doucement vers lui. Et elle rigole Adèle, toujours en sa compagnie, il est sa thérapie sans s’en rendre compte. Il est sa thérapie, à sa façon. « Je savais que tu savais danser ! » Elle a plus d’un tour dans le sac Adèle, qu’est-ce qu’il croit, on ne la refera pas ! « Toi j’suis sûr que t’as deux pieds gauches ! » Elle le taquine et le met au défi d'un ton léger et rieur ! |
| | | | (#)Jeu 3 Oct - 10:44 | |
| Il pourrait lui dire, la signification pour lui de lui avoir donner son numéro de téléphone, mais il fait rien, comme si elle devait savoir qu’il donnait pas son numéro à n’importe qui, comme s’il donnait jamais son numéro en fait… que d’habitude, c’était l’inverse parce qu’il faisait confiance à personne. Mais il fait comme si elle devait être au courant, comme si c’était normal. « Oui chef ! J’ai compris le message ! » il sourit, il verra bien, si elle donne signe de vie… elle sort son téléphone et visiblement, elle lui envoie un message. « Tu as le miens maintenant… Tu pourras plus reposer toute la faute sur moi… » il dégaine son vieux nokia 3310 de sa poche et a bien reçu le message d’Adèle mais le smiley qu’elle lui a envoyé se transforme en un carré vide et il se demande bien ce qu’elle a pu y mettre dans ce message. « tu m’as envoyé quoi ? » il comprend pas, pensant juste que c’était un bug mais son vieux téléphone a pas les smileys enregistré tant ca existait pas au moment où c’était encore en vente. « Mais ouais, j’ai ton numéro… » mais c’était moins sur que lui il ose lui écrire, prendre de ses nouvelles, parce que c’était pas ça le deal. Le deal c’était qu’elle lui en donne à la base et il était peut-être borné l’italien, mais si elle faisait pas le premier pas, il ferait rien non plus. Même si elle finirait par lui manquer et qu’il allait forcément s’inquiéter. « T’as plus qu’à te trouver un autre cobaye ! » il secoue la tête. « Quitte à avoir quelqu’un qui m’colle sans arrêt, c’est toi ou personne. » parce qu’il s’était laissé jamais approché de quelqu’un d’autre et d’ailleurs, jamais personne n’avait jamais osé l’approcher. Comme s’il faisait partie du décor. Parce qu’il aide personne dans l’association, sa place c’est pas d’être auprès des patients, c’est juste de réparer les trucs cassés, de changer des rouleaux de papiers toilettes et de changer des ampoules. Personne lui demande jamais comment il va, personne lui a jamais demandé comment il s’appelait. Y a que Adèle pour avoir franchit toutes ces limites. Et il cherche à comprendre, il veut creuser, lui faire cracher le morceau. Pourquoi l’autre conne savait qui il était. Ca l’fait juste sourire, il s’y attendait pas en réalité, mais il voyait bien qu’Adèle dirait rien. « Les nanas c’est mystérieux sache le Nino ! » il secoue la tête. « On est pas entrain d’inverser les rôles là ? » le rôle du mec mystérieux, en général il le porte plutôt bien. C’est Adèle qui pose toujours des questions, lui qui esquive, là c’est l’inverse. Il la regarde avec sa fille dans les bras, elle s’en sorte bien. « Comment ne pas fondre devant eux ? » il la corrige rapidement. « Devant Lucia, tu veux dire. » question de fierté de tout ramener à sa fille, pour Nino, les autres bébés n’avaient pas d’importance, ils n’en avaient jamais eu. Il ne s’était jamais intéressé à eux d’ailleurs, la seule qui est importante à ses yeux, c’est bien sa fille. Adèle qui revient vers lui après ses quelques pas de danse. « Toi j’suis sûr que t’as deux pieds gauches ! » et là l’italien pouvait pas la contredire. « coupable ! » il avait jamais essayé de danser en réalité, parce que c’est pas un truc de mec. « j’sais pas dansé. » qu’il préfère avouer, sans essayer de se justifier ou de se défendre, pour lui, c’était pas la honte du tout.
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| | | | (#)Jeu 3 Oct - 13:30 | |
| « les sentiments ne s'expliquent pas... » nino marchetti & adèle shephard
Il y avait des choses qui la dépassait complètement, des choses qu’elle ne pouvait pas identifier. Pire encore, qu’elle ne voulait pas se rendre compte. Et elle pourra sortir tout un tas d’excuse aussi bidon les uns que les autres. Parce que de toute évidence, le timing n’était pas là, ou que le karma avait envie de la faire souffrir davantage. Elle avait envie de voir les choses avec une délicate attention, et peut-être que finalement elle était là cette solution. Si elle n’avait pas été malade, jamais elle n’aurait eu la chance de le croiser. Oui de la chance, parce que ça ne pouvait pas être autrement, avec tous ses sentiments en elle pour cet homme. Elle s’attachait trop vite Adèle et quelque part, elle espérait peut-être au fond d’elle-même qu’il la rejette, qu’il lui referme cette porte sur laquelle elle a tant galéré pour l’ouvrir. Parce qu’Adèle n’est jamais tombé amoureuse, ni n’a éprouvé ce qu’elle a peur d’éprouver pour lui au fil des semaines. Elle est effrayée par sa maladie, mais bien plus encore par cette place qui prend doucement. Il n’est pas si mauvais qu’il le pense et inconsciemment elle a besoin de le lui prouver, elle aime la difficulté Adèle. Mais alors quand il sort son téléphone, Adèle le regarde étrangement comme si son Nino descendait de la lune. « Non mais c’est quoi ce truc ? » Qu’elle lui dit, en pointant son vieux coucou qui sort du temps préhistorique. « Tu peux pas Nino sortir avec ça, même mon grand-père n’avait pas ça… » Qu’elle se moque gentiment, tout en rigolant. Bon ok son grand-père n’avait pas de portable, enfin probablement pas… Mais il ne pouvait pas faire ça à Adèle, la reine du téléphone portable, qui se prend tous les jours en photo pour les poster sur son instagram, qui a les yeux rivés sur son téléphone vingt heures sur vingt-quatre, et encore. « tu m’as envoyé quoi ? » Qui lui demande en se penchant sur son téléphone. Elle lui montre le smileys angélique. Ca lui ressemble plutôt non ? « Mais ouais, j’ai ton numéro… » Elle le regarde, son sourire s’intensifie avant de lui dire, avec une fierté qu’elle ne cache même pas, « tu sais ce que ça veut dire… » Elle sait même pas ce qu’elle sous-entend, ça lui fait juste plaisir que le rôle s’inverse un peu… « Quitte à avoir quelqu’un qui m’colle sans arrêt, c’est toi ou personne. » Qu’il avoue, elle tentait de cacher ce sourire, mais il était plus doué qu’elle pour ça. Elle est bien trop sensible Adèle, plus que lui c’est évident. Ce n’était pas un cœur de pierre c’est certain. « Alors je viendrais ! » Elle lui donna un coup d’épaule, le rassurant. « On est pas entrain d’inverser les rôles là ? » Et ça lui plaisait à Adèle, de paraître mystérieuse à ses yeux. Juste pour quelques minutes. « Devant Lucia, tu veux dire. » Quel fanfaron ! Ca la faisait rire Adèle. « Ma meilleure amie s’appelle Lucia aussi » Ca lui faisait drôle à chaque fois, elle sait même pas pourquoi elle lui dit ça, mais elle repensait à elle à chaque fois, alors que celle-ci vient de faire sa réapparition dans sa vie, elle reprend remettant alors le chapeau de la petite en place, « elle aura un bel avenir ta fille » Et puis elle s’était dégagée de tout ça pour danser, avant de revenir vers lui. Elle n’sait pas tenir en place, elle a tout le temps ce besoin de bouger, de courir, marcher. Tant qu’elle bouge c’est l’essentiel pour elle. « Coupable ! Qu’il avoue quand elle lui dit qu’il doit avoir deux pieds gauches, j’sais pas dansé. » Elle hausse les épaules, la petite toujours dans ses bras qui regarder son père, « j’sais pas, tu me montres pas… » Qu’elle avoue doucement, avant de tourner autour de lui en tournant sur elle-même, les deux nanas se retrouvent de l’autre côté de Nino, elle demande alors, « tu veux la prendre dans tes bras ? » Il ne l’avait pas souvent si elle comprend bien, et elle s’accaparait tout le temps de la petite, elle ne le réalisa que maintenant, « tu veux bien qu’on aille un peu marcher ? » Elle avait besoin de marcher un peu Adèle. |
| | | | (#)Dim 6 Oct - 22:35 | |
| « Non mais c’est quoi ce truc ? » Nino comprend bien assez vite que la demoiselle se moque du modèle de son mobile. Vieil engin qui le suit depuis des années et qui lui est fidèle depuis le premier jour. Jamais en manque de batterie, jamais un bug, pas de mise à jour système, pas d’obsolescence programmée. « Je peux jouer à snake quand j’veux. » et là, il savait que parfois, il faisait des jaloux, même si en réalité, l’italien n’y jouait jamais. « Au moins, on peut pas m’fliquer avec ça. » Qu’il se justifie presque parce que c’est bien pour ça qu’il se méfie de la nouvelle technologie. « Tu peux pas Nino sortir avec ça, même mon grand-père n’avait pas ça… » Il a l’habitude qu’on se moque de lui, ca l’dérange pas. « T’es pas la première et tu seras pas la dernière à tenter de m’en faire changer. On pourrait m’offrir le dernier smartphone à la mode que j’en voudrai pas. Ce truc, comme tu dis, c’est juste ce qu’il me faut. J’ai pas besoin d’être connecté h24. » pas de twitter, d’instagram, je snapchat et compagnie. Nino se sentait libre de ne rien devoir à personne avec son téléphone. « j’ai pas besoin d’être accro à tout ça. » parce qu’il était certain qu’Adèle l’était elle, accros aux réseaux sociaux et à son téléphone même. Il la voyait souvent trainer dessus à l’association, elle pouvait rester plusieurs longues minutes la nuque courbée sur son mobile avec le doigt qui fait défiler des images et des images… « me fait pas croire que t’es pas accro. J’t’ai déjà vu. » c’est pas un reproche en même temps même s’il a du mal à comprendre l’interet de tout ça, mais bon, il se dit souvent que s’il avait pas grandit dans un univers où il avait l’habitude d’être parano, peut être que lui aussi, il aurait ce genre de téléphone entre les mains et avec toutes les applications qui vont avec. Mais pour le moment il se contente de ça jusqu’à ce que la mort les sépare. Il voit d’ailleurs le numéro d’Adèle qui est apparu à l’écran et il l’enregistre aussi tôt, Adèle Asso, qu’il la nome, comme s’il avait plusieurs Adèle dans son répertoire mais c’est pas le cas. De toutes façons, son répertoire il est vide. « tu sais ce que ça veut dire… » il hoche la tête. Nop, le deal, c’était qu’elle, elle lui donne des nouvelles. Lui, se contenterait d’y répondre si elle le fait réellement… et il espère de toutes façons, qu’elle vienne le voir rapidement à l’association. Parce que personne d’autre ne pourrait la remplacer dans son quotidien. « Alors je viendrais ! » qu’elle accompagne d’un coup d’épaule. Il la regarde surpris, pas tant que ça mais il se laissait souvent approcher par Adèle, venant au contact de plus en plus régulièrement. Ca le gênait pas… Lucia se retrouve dans les bras de la jeune femme et Nino qui les observe bêtement à danser dans le milieu du chemin. « Ma meilleure amie s’appelle Lucia aussi » ca lui donnera une excuse pour pas oublier alors. « elle aura un bel avenir ta fille » il hausse les épaules l’italien, il pouvait pas espérer mieux. « J’vais tout faire pour. » même si en réalité, Katherine était bien plus en capacité de lui offrir ce bel avenir en question, mais Nino y mettait du sien pour y participer également. Il avoue, il sait pas danser, parce qu’il a jamais essayé, parce qu’il a jamais mis les pieds sur une piste de danse et que même en sortant de sa douche, il s’est jamais tenté à faire quelques pas sur le carrelage glissant. « j’sais pas, tu me montres pas… » il sourit et la regarde d’un air de dire : même pas en rêve. « t’as pas besoin de voir ça. Et encore moins ici, dans un parc. » d’une : il voulait pas se ridiculiser et de deux : c’était mort de chez mort. Elle revient vers lui et Nino ne sait plus où regarder entre Lucia et Adèle. « tu veux la prendre dans tes bras ? » il hocha la tête et se releva pour arracher des bras d’Adèle sa fille. « Viens par ici ma chérie. » qu’il dit en italien, car ca lui tiendrait vraiment à cœur que sa fille parle sa langue natale. Dès qu’il le pouvait, il s’adressait à elle dans cette langue. « tu veux bien qu’on aille un peu marcher ? » Nino jeta un œil sur l’œil affiché sur son téléphone. « De toutes façons, va falloir que j’aille redéposer Lucia chez sa mère… » il leva les yeux sur Adèle. « elle habite pas très loin d’ici, si tu veux, on y retourne tranquillement… »
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| | | | (#)Lun 7 Oct - 13:40 | |
| « les sentiments ne s'expliquent pas... » nino marchetti & adèle shephard
C’est dans ses moments précis que Addie qui avait pourtant la tête sur les épaules et qui était même assez mature pour son âge, se rendait compte de ce fossé entre l’Italien et elle. Elle ne savait pas vraiment son âge, peut-être dans la trentaine, peut-être un peu moins, mais ce qui est sûr c’est qu’il était bien plus vieux que ses vingt-trois ans. Elle ça la dérangeait pas la différence d’âge, si c’était la seule difficulté, elle la dépasserait outre. Mais jamais son frère, l’aîné, et elle le savait. Mieux que personne qu’il n’accepterait pas de voir sa petite sœur, sa petite protégée dans les bras d’un type de son âge. Peut-être est-ce normal sa réaction, Adèle n’y pensait pas vraiment. Elle voulait juste profiter de ses quelques instants auprès de lui, et elle les multipliait ses occasions. Elle n’y pouvait rien, il l’attirait au-delà de ce qu’elle prétendra à quiconque, comme si elle voulait garder Nino dans son jardin secret. Impénétrable. « Je peux jouer à snake quand j’veux. Qu’il répond quand il voit que Adèle ne se gêne pas pour se moquer de son téléphone. Il ne semble pas vraiment surpris, il a dû en entendre dans un monde où le paraître prime sur le reste. Adèle a toujours été la princesse, la reine de ce monde. Populaire à l’école, gosse de riche bien plus dans le paraître que dans le pécule (ses parents n’ont jamais eu la prétention de péter plus haut qu’ils n’en avaient l’air), née dans un pays de paix. Adèle a suivi le mouvement sans vraiment y faire gaffe. Instagram, facebook, se prendre en selfie, sortir faire les boutiques entre copines… Ca lui plait tout ça, elle ne peut pas dire le contraire. Au moins, on peut pas m’fliquer avec ça. » Qu’il répond presque touché qu’elle rigole. Elle ne rigole pas de lui, c’est gentil. C’est pour elle normal que ça la surprenne, elle n’a pas l’habitude de ce genre de téléphone que ses parents ont dû lui acheter quand elle était gamine. « J’aimais bien le snake quand j’étais gosse. » Qu’elle dit en posant ses mains sur ses genoux, le regard un peu perdu, avant de reprendre avec toute sa naïveté, « pourquoi tu veux qu’on me flique ? » C’est vrai pourquoi Nino ? Elle n’a jamais eu de problème avec les flics, ni l’état. Une bonne citoyenne qu’il y a d’ordinaire, qui se plie en quatre pour payer ses factures avec honnêteté. Elle pose son regard sur lui, un regard perdu, oubliant parfois de quel monde il vient. Elle ne sait rien de lui Adèle, elle ne sait pas qu’il a vécu l’enfer. Il se braque à chaque fois, il se renferme pourtant elle serait une bonne oreille attentive. Elle aime écouter les autres, et est de bon conseil… « T’es pas la première et tu seras pas la dernière à tenter de m’en faire changer. On pourrait m’offrir le dernier smartphone à la mode que j’en voudrai pas. Ce truc, comme tu dis, c’est juste ce qu’il me faut. J’ai pas besoin d’être connecté h24. » Qu’il avoue, elle tourne sa tête vers la petite. « j’ai pas besoin d’être accro à tout ça. » Elle hausse les épaules, c’était lui qui voyait après tout… « J’essaye pas d’te faire changer Nino, c’est juste que ce téléphone est un peu démodé… » Qu’elle lui souffle naturellement. Elle avait beau dire que les marques elle s’en fichait, elle n’était pas ce genre d’enfant à taper une crise pour les dernières adidas ou nike. Encore moins pour le dernier téléphone mais elle aimait la technologie, et même si elle n’avait pas le dernier sorti, elle avait toujours un truc à la mode ou plus récent. Ses parents tenaient à ce que leurs enfants soient logés à la même enseigne même si c’est vrai que leur père avait sans doute plus de facilité à craquer devant son unique fille quand elle lui faisait les yeux doux. Et cela, Adèle aimait l’avoir cette bouille. « me fait pas croire que t’es pas accro. J’t’ai déjà vu. » Oh ! Elle détourne les yeux vers lui illico presto, et dément avec la plus ferme intention, « j’arrête quand j’veux ! » D’abord ! Elle aurait tapé du poing sur la table si elle avait pu, prise dans son orgueil ! Elle le savait elle-même que son téléphone c’est son bébé, il y a toute sa vie là-dedans et elle ne s’en sépare jamais ! Et elle n’a pas l’intention de changer. « bon je l’aime peut-être un peu beaucoup… » Son téléphone hein. Elle avoue presque à voix basse avant de lui sourire pour détendre l’atmosphère, elle l’aimait bien son Nino même avec son vieux téléphone. « Je t’aime bien quand même Nino même avec ton vieux snake ! » Elle le taquine c’est plus fort qu’elle. Elle venait même d’avouer qu’elle aimait bien l’Italien… Une première même si elle ne doute pas qu’il le sait déjà… « J’vais tout faire pour. » Qu’il avoue en regardant sa fille, et si il avait besoin d’aide, elle serait là, Adèle… Parce que sauver les êtres perdus elle était là sa destinée non ? Même si elle était consciente qu’auprès de Nino, le jeu était plus dangereux qu’avec d’autre… Car il lui plaisait… Mais vraiment… Se brûler les ailes pour lui, ne la dérangeait pas, « t’as pas besoin de voir ça. Et encore moins ici, dans un parc. » Le rabat-joie ! Alors qu’elle revient vers lui, Lucia dans les bras, elle avait envie de plaquer ses bras contre elle pour montrer son mécontentement. « Comme tu veux… » Qu’elle avoue, un sourire en coin, parce qu’elle savait que tôt ou tard, il finirait par craquer l’Italien. Personne ne peut lui résister très longtemps, pas vrai ?! Elle savait qu’elle finirait par l’avoir à l’usure, quand elle a une idée en tête, elle va jusqu’au bout, qu’importe le temps… « De toutes façons, va falloir que j’aille redéposer Lucia chez sa mère… Qu’il avoue en prenant sa fille dans les bras pour lui faire un bisou, elle le regardait admirative, le sourire en coin. Il la dépose dans la poussette avant de tourner celle-ci et d’ajouter en direction de la jeune femme, elle habite pas très loin d’ici, si tu veux, on y retourne tranquillement… » Elle hausse les épaules, elle ne sait pas vraiment Adèle. Ca devait pas être évident de devoir lui dire au revoir, comme ça, « si tu veux, mais tu devrais rester un peu la bas, pour être auprès de ta fille… » Qu’elle lui dit, alors qu’ils marchent en direction de la sortie du parc. C’était étrange, et elle était un peu mal à l’aise. Mal à l’aise parce que de l’extérieur, on voyait un couple avec un bébé, et que le temps passait et ça la dérangeait pas cette image avec l’Italien… Mais c’était impossible, qu’est-ce qu’un homme de sa prestance ferait avec une gamine de son âge, qui n’a encore rien vécue ? |
| | | | (#)Mer 9 Oct - 11:27 | |
| « pourquoi tu veux qu’on me flique ? » il la regarde, elle avait l’air si naîve et en même temps, elle avait raison, pourquoi voudrait-il la fliquer ? Que faisait-elle de mal ? Pas grand-chose sans doute si ce n’est de boire de l’alcool avec son traitement et encore, ca ne regardait qu’elle… « On te flique pas, mais on te surveille. C’est juste de l’espionnage légale à grande échelle. Ton micro connecté tout l’temps, ta géolocalisation. Des mecs que tu connais pas peuvent savoir où t’es à chaque instant et peuvent écouter tes conversations… et t’es consentante à partir du moment où t’installe une application et que tu les autorise à accéder à tes données personnelles, à ton micro et à ton GPS… » il avait pas de smartphone mais il s’y connaissait suffisament, d’où le fait qu’il en voulait pas. « Alors peut être que tu te dis que t’as rien à te reprocher mais on viole clairement les libertés de chacun avec ce système. » il est pas là pour lui faire la moral, mais pour lui, ce sera non. « Alors, mon nokia, ca m’va. » et de nouveau, il savait qu’il aurait surement pas le même discours s’il était pas passé par Scampia où les smartphone étaient juste considéré comme des mouchards, une porte ouverte pour les flics. Du pain béni. A Scampia, t’as surtout pas intérêt de te promener avec ça. « J’essaye pas d’te faire changer Nino, c’est juste que ce téléphone est un peu démodé… » c’est du vintage même. Il se moque bien d’être à la mode ou pas l’italien. Il a jamais suivi la mode, parce qu’il en a juste jamais eu les moyens. « j’arrête quand j’veux ! » Il lève les yeux au ciel, il la croit pas, pas du tout même. « bon je l’aime peut-être un peu beaucoup… » il sourit, elle avoue mais il le savait déjà. Elle pourrait pas s’en passer. « Je t’aime bien quand même Nino même avec ton vieux snake ! » Il la regarde et le sourire qu’il avait juste avant ne fait que s’étendre davantage sur ses lèvres. Il baissa les yeux un instant tentant d’assimiler ce qu’elle venait de lui dire, elle l’aimait bien. C’était pas un gros mot, c’était pas une déclaration non plus, mais ça faisait juste du bien. Ca arrive jamais, que quelqu’un lui fasse preuve d’un quelconque attachement. Et lui, en réponse, il balance. « J’suis un ancien dealer. » Comme si c’était une mise en garde. Comme si elle pouvait pas juste bien l’aimer parce qu’il méritait pas tant. Parce que si elle savait, elle changerait surement d’avis sur lui.. Peut être qu’elle ferait les connexions elle-même pour comprendre un peu mieux tout ça. Il a été dealer mais pas que et il préfère pas en dire plus. Dealer, pour lui ça passe, c’est pas grand-chose, c’est pas bien méchant et au moins, il l’aura prévenu directement. Il s’était rangé, c’était plus un secret maintenant mais c’était mieux, si elle savait au moins ça. Il avait l’impression de pas la tromper sur la marchandise. Il se lève de ce banc, remet Lucia dans sa poussette et se met en route pour retourner chez Katherine, où ils seront en moins de quinze minutes. « si tu veux, mais tu devrais rester un peu la bas, pour être auprès de ta fille… » il hausse les épaules avant de regarder Lucia dans tenait son doudou dans les mains. « Katherine est toujours super pressée. J’pense que j’vais déposer Lucia et qu’elle devra lui donner à manger, lui faire prendre son bain et la mettre au lit. Ce sera pas très long… si tu veux attendre… j’pourrais te raccompagner après. Toi aussi, faut que tu mange, que tu te lave et que t’aille dormir. » il plaisante, l’embête, mais la proposition de la raccompagnait tenait vraiment. |
| | | | (#)Mer 9 Oct - 13:01 | |
| « les sentiments ne s'expliquent pas... » nino marchetti & adèle shephard
Il était si différent de ses autres hommes qu’elle avait l’habitude de côtoyer. Comme si il portait à bout de bras, la misère humaine. Il avait fui une destinée qu’Adèle n’imaginait même pas. Parce qu’elle n’a pas grandi dans cet univers impitoyable, où règne la loi du plus fort. Elle n’y aurait sûrement pas survécu. Elle en aurait été morte sans même avoir tout tenté pour fuir. Parce qu’elle ne sait pas fuir elle. « On te flique pas, mais on te surveille. C’est juste de l’espionnage légale à grande échelle. Ton micro connecté tout l’temps, ta géolocalisation. Des mecs que tu connais pas peuvent savoir où t’es à chaque instant et peuvent écouter tes conversations… et t’es consentante à partir du moment où t’installe une application et que tu les autorise à accéder à tes données personnelles, à ton micro et à ton GPS… Elle l’écoute, elle savait tout ça, mais elle ça ne la dérange pas, alors peut être que tu te dis que t’as rien à te reprocher mais on viole clairement les libertés de chacun avec ce système. » Elle hausse les épaules, ptètre bien ouais qu’on la surveille mais elle n’avait rien à cacher Adèle. Elle était la douceur incarnée, « à cause de moi, on te surveille Nino… » Qu’elle lui dit, avec sourire et apaisement, lui montrant son téléphone. Ca la dépassait tout ça, peut-être parce qu’elle en avait l’habitude et qu’elle avait finis par s’y habituer. « Alors, mon nokia, ca m’va. » Elle se perd dans ses pensées, et sans même tourner ses yeux sur l’Italien elle lui demande, « tu rêves pas parfois d’une autre vie ? Ou d’avoir ce que tu n’as pas ? » Elle semblait fascinée Adèle. Fascinée parce qu’il se contentait d’un rien, dans un monde où le paraître est primordiale. Ils étaient si différents. Elle lui avoue qu’elle l’aime bien, alors qu’elle ne devrait pas, mais lui s’enfonce une nouvelle fois. Elle n’aimait pas ça Adèle. « J’suis un ancien dealer. » Et… ? Elle relève ses yeux sur lui, qu’est-ce qu’il cherchait ? Qu’elle prenne ses jambes à son cou et qu’elle se tire sans plus d’explications ? Elle s’en fichait, elle, il pourrait avoir été le pire criminel de la terre, qu’elle foncerait dans le tas, Adèle. Ses frères, et Nell tenteraient de la raisonner, ouais et alors ? Ils l’enfermeraient dans sa chambre, car ils sont beaucoup trop protecteurs envers elle. Elle est la seule nana de la famille, et pas des moindres, car Addie est réputée pour n’écouter que son cœur. Pas sa raison, pas la normalité. Juste son cœur. Ils le savent, il suffit de dire bleu pour qu’elle prétende rouge. Elle ne savait pas dans quoi elle s’engageait Adèle mais elle n’avait pas peur de lui. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle a tout fait pour attirer son attention sur elle, et maintenant qu’elle y était parvenue, elle n’se voyait pas faire demi-tour. Car elle, elle voyait Nino différemment, pas comme un criminel. Elle avait vu cette lumière dans ses yeux quand il prend sa fille dans les bras. Elle avait vu cet air inquiet sur son visage le soir où il l’a croisé torché dans la rue. Il lui a laissé entrevoir bien plus qu’il n’aurait dû et c’était désormais trop tard. Elle va souffrir, sans aucun doute. Mais elle le fera de tout son cœur remplie de dérision. « Katherine est toujours super pressée. J’pense que j’vais déposer Lucia et qu’elle devra lui donner à manger, lui faire prendre son bain et la mettre au lit. Ce sera pas très long… si tu veux attendre… j’pourrais te raccompagner après. Toi aussi, faut que tu mange, que tu te lave et que t’aille dormir. » Qu’il dit sur le chemin, elle le regardait pousser la poussette, et si on le lui avait dit qu’un jour elle le verrait ainsi, elle aurait sans doute rigoler à la personne. Elle ne l’aurait pas cru, qui pouvait croire à ça ? Très certainement que personne de l’association ne sont au courant. Et elle ne s’aviserait jamais de le dire, même si cela bouclerait bien des bouches trop bien pendantes ! Comme cette saleté de secrétaire que Adèle ne fait aucun cadeau quand elle le peut. Parce qu’elle le voit ce regard quand la jeune traîne avec le simple agent d’entretien. Et Adèle ne supporte pas qu’on rabaisse ceux qu’elle apprécie. Elle ne supporte pas qu’on s’en prenne à plus faible que soit. Ce n’est tellement pas ce qu’on lui a appris. « Je sais me débrouiller comme une grande… » Qu’elle avoue, comme si elle était devenue une grande fille à présent, fière. Son sourire disparu quelques instants alors qu’elle était partie dans ses pensées, regardant dans la rue avant de lui demander, doucement, « pourquoi ça n’a pas marché avec elle ? » Avec Katherine. Peut-être était-ce déplacé comme question mais Adèle avait peut-être besoin de savoir, de comprendre. Est-ce lui le problème ? Ou elle ? Ou il n’y avait peut-être jamais eu d’amour entre eux ? Juste l’erreur de coucher ensemble, une nuit. Assez étrange comme contexte, qui la dépasse. Car elle, elle est trop candide pour se mêler dans un contexte comme celui-là. Elle a encore tout l’avenir devant elle, et elle finira peut-être par changer en vieillissant, quand la trentaine approchera et qu’elle sera toujours seule. Qui sait ce que l’avenir lui réserve, elle espère tant à se plan B… Si la vie décide de l’épargner un peu. |
| | | | | | | | (ninèle) les sentiments ne s'expliquent pas |
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