| JILLYA/BAILEY/TIM/ELIAS • apocalypse now. |
| | (#)Mer 9 Oct 2019 - 14:04 | |
| Vol. Bagarre. Consommation de substances illicites. Outrages à agent.
Des médailles pour ces nouvelles lignes qui s’ajoutent sur leurs casiers respectifs. Jillian a réussi à lui glisser entre deux courses qu’elle en a déjà un assez fourni et qu’elle ne veut pas vraiment finir en prison. Comme si Freya peut lui en vouloir. La prison, ça ne vend pas de rêve. C’est triste à en crever, c’est la mort, c’est là où se trouve son père donc forcément, le pire endroit au monde. Mais non, ce n’est pas demain qu’elle irait rejoindre son géniteur et Jill a prit ses précautions d’aller jeter ce qu’elle avait sur elle pour minimiser leurs conneries. Comme si une ligne de plus ou de moins aurait changé quelque chose. « Nan, j’dirai rien, vos putains d’collègue m’ont défoncé le bras taleur ! » qu’elle crache en se massant ledit bras tout en regardant l’officier administratif d’un œil mauvais. Tout est mauvais, là. La situation, le regard, l’atmosphère, l’état d’esprit. « C’est bon, merde, on a pas volé des lingots d’or non plus. » Mais pour les forces de l’ordre, un vol est un vol, un point c’est tout.
Du coup les deux jeunes femmes se retrouvent en cellule. Au moins, elles sont ensembles. Unies jusqu’au bout. Les effets de ce qu’elles ont ingurgités commencent à diminuer, à s’affaisser sur une pente dangereusement descendante et ça commence à faire mal. Freya n’a pas envie d’être aussi diminuer, pas ici, pas en lieu ennemi. Parce que dans l’esprit d’un Doherty qui se respecte, les flics, c’est l’ennemi. C’est simple, c’est basique. C’est typique aussi. Putain, Tobias va se foutre de sa tronche, clairement. Elle a fait tout ce qu’elle lui demande d’abandonner et elle atterrit exactement là où il ne veut pas qu’il finisse. Ils ne sont pas jumeaux pour rien au final. La tête contre le mur derrière, on finit par venir interrompre ses pensées. « Allez, les filles, un coup de fil chacune, c’est la loi. » La loi, la loi, la loi, je t’en foutrai des pavés de bouquins de droit dans la tronche. Freya se mord la lèvre en arrivant devant le combiné et hésite. Ses frères, même pas la peine d’y penser. Quinn ? Nan, elle l’a déjà assez inquiété la dernière fois. Lukà ? Il est en Angleterre, le chanceux. Romy, tiens. Nan, ça fait un moment que tu ne l’as pas vu et tu veux la réveiller à cette heure ci pour qu’elle vienne te chercher ? Hors de question. Bon. Freya pose la tête contre le plaqué verre de l’appareil tout en composant le numéro d’une main tremblante. Nan, elle n’a pas froid et nan, elle n’a pas peur. C’est juste d’adrénaline et toutes les conneries qui retombent, là. Et quand elle entend la voix de Tim endormi à l’autre bout du fil, elle jure qu’elle n’a pas envie d’être enterrée six pieds sous terre et bouffée par les vers. « Heeeeeey, Tiiiiim. » Commence pas le ton enjoué, ça ne te va pas et ça va inquiéter encore plus ton copain plutôt qu’autre chose. « Je… Est-ce que tu pourrais passer au poste de police à l’occaz ? Rien d’grave, hein, juste ces ordures qui nous ont coffré et, euh… » Elle passe la main sur son visage, elle se dandine sur ses jambes et l’officier lui fait signe de se dépêcher. « Bref, t’es mon seul coup d’fil possible de la soirée donc j’espère que tu viendras m’chercher. T’es doué pour ça. » qu’elle ose rajouter en souriant légèrement, stupide alcoolique. Et elle raccroche parce que l’officier commence à perdre patience. « Ouais bon bah ça va, putain, j’allais pas rester une heure. »
Retour en cellule. Jill la rejoint. Freya lève les yeux vers elle. « T’as appelé qui ? » Elle soupire tout en reposant sa tête contre le mur, un marteau piqueur qui commence doucement à se faire entendre. « On a merdé grave, B. » Sans dec, tu crois?
- Spoiler:
@Jillian McGrath show must go on!
Dernière édition par Freya Doherty le Lun 14 Oct 2019 - 15:26, édité 4 fois |
| | | | (#)Mer 9 Oct 2019 - 15:31 | |
| Apocalypse now
Jill a bien fait de jeter la drogue. Avec tout ce qu'ils avaient contre elle ils auraient pu l'enfermer pour quelques temps. Elle est assise à côté de Freya et elle rit à chacune de ses remarques sans vraiment écouter les flics. Elle avait décidé de rien dire et ils ne pouvaient pas l'obliger. A part quelques petites phrases pour se foutre de leur gueule ou pour appuyer les propos de Freya. « Ouais, des vrais brutes vos collègues ! ». Elle était avachie sur la chaise, subissant la descente de drogue et d'alcool quasiment en simultané. « ça va, deux téléphones et ils sont même pas abîmés, donc arrêter de nous faire chier pour rien les gars ! ». Elle continuait d'avoir bien trop confiance en elle malgré tout ce qu'il avait pu se passer pendant cette soirée. Elles devraient faire profil bas mais ce serait mal connaître B&B.
Elles ont le droit à un appel chacune. Mais qui elle allait appeler ? Jamais elle appellerait Ginny pour la sauver, plutôt crever dans une cellule que l'appeler au secours. Levi et Matt allaient se foutre de sa gueule jusqu'à la fin de son existence pour s'être fait choper. Sans réfléchir, elle s'approchait de la cabine de téléphone après que Freya ai été emmené. Elle compose un numéro et tombe sur la voix endormie de Bailey. « Allo Bai ? ». Elle se ronger un ongle en signe de son anxiété. Leur relation n'était déjà pas au beaux fixes, mais bon, foutue pour foutue. « J'ai un petit problème ! Je suis au poste de police tu peux venir me récupérer ? J'ai personne d'autre que toi à appeler donc voilà ! ». Elle regarde un des flics lui faire signe que la communication va être coupée. « Viens me chercher s'il te plait ». Et elle raccroche, elle a plus qu'à espérer qu'il ai pitié.
Elle est emmenée dans la même cellule que Freya. « T'as appelé qui ? ». Jill la regarde en souriant un peu. « Bailey et toi ? ». Elle savait que là aussi elle était dans la merde. Cette histoire n'allait certainement pas arranger leur situation. « On a merdé grave B. ». Jill fait comme Freya et pose sa tête contre le mur. « Je suis désolée B. On a merdé mais on va bien, et apparemment ils ne comptent pas nous garder, donc plus de peur que de mal j'ai l'impression. ». Mais Jill se demande toujours qu'est ce qui n'a pas fonctionné. « Qu'est ce qu'on a pas fait correctement ? ». @Elias Sanders
Dernière édition par Jillian McGrath le Ven 11 Oct 2019 - 11:59, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 9 Oct 2019 - 17:20 | |
| « deep shit » freya doherty & jillian mcgrath & elias sanders
Pourquoi les gens faisait en sorte de les embêter aujourd’hui plus qu’un autre jour ? Elias n’avait même pas le temps de rentrer de mission, qu’il était déjà appeler sur une autre. Tant et si bien qu’il n’avait pas mis les pieds dans le commissariat depuis un petit moment. D’ailleurs le flic, qui ne faisait même plus attention à présent à ceux qui étaient derrière la cellule de dégrisement, n’avait même pas tournée son visage quand il passa à côté de celle de Freya Doherty qu’il n’avait pas recroisé depuis… Combien de temps des gens ? Un paquet de temps voilà ce qu’il pouvait dire… Il n’avait évidemment pas compté, même si il n’en dira rien, il l’a mal prit qu’elle lui tourne le dos ! Assis derrière son bureau, il aperçoit le nom de son ancienne amie écrit sur l’ordinateur. C’est une blague ? Il n’hésite pas à se relever d’un bond pour se rendre devant la cellule. « Doherty ?! Comme si il attendait qu’elle approuve pour en être bien certain. Ca y ressemblait en tout cas, il avait l’impression que c’était bien elle, et c’est affreux cette sensation. Mais jubilatoire aussi. Il allait en profiter, c’est certain ! D’ailleurs, ce petit sourire en coin ne laissait rien présager de bon, et il ne faisait même pas gaffe à la nana à côté d’elle, alors qu’elles semblaient comploter toute les deux. Il les avait à l’œil, il jette son regard sur la demoiselle qui l’accompagne, cherchant à y mettre un nom sur ce visage. Mais rien de probable en soit, rien de certain il lâche l’affaire, avant de parler en direction de Freya. Quel drôle d’hasard, si je te manquais fallait v’nir à la maison, je t’aurai présenté mon lit… » Provocateur dans l’âme, ça méritait bien une baffe mais elle n’était pas en mesure de force. Plus cette fois, du moins. Il n’y avait plus de bonté en lui, plus de meilleure amie qui tienne. C’était ça le deal non ? Contente de le voir alors Freya ? Il rigole au fond de lui-même et est bien satisfait de cette histoire. Elle, qui avait prétendue n’avoir pas besoin de lui, allait peut-être manger sa fierté ! « Vient par là… » Qu’il dit tout en lui faisant signe de s’approcher, alors qu’elle restait assise sur le banc en fonte de pierre dans le fond de la cellule. Freya observe Jillian, elle soupire bien volontiers, il lui voulait quoi ? Il ne pensait pas que ça suffisait comme ça ? Et bien non … Avant même qu’elle ouvre la bouche, il la coupe, « laisse ta copine, j’suis pas mère Thérésa… » Non mais fallait pas rêver, le flic n’allait pas sauver la terre entière, sauver le cul de Doherty c’était tout ce qu’il pouvait faire. Qu’elle soit heureuse déjà de ça… « Tu as appelé quelqu’un ? » Qu’il demande, est-ce qu’elle avait déjà appelé quelqu’un pour qu’on vienne la cherché, savoir qui lui brûlait les lèvres. Peut-être que sa fierté d’homme aurait espérer lui, mais visiblement il n’était plus la première personne à qui elle pense dans ce genre de situation… Et ça le froisse, ça le rend inexplicablement méprisant, et jaloux. Ouais complètement même ! Bien sûr il pourrait le savoir, mais il avait besoin qu’elle lui dise, elle. Qu’elle tire un peu plus sur cette corde qui est prête à casser… |
| | | | (#)Mer 9 Oct 2019 - 18:07 | |
| « Bailey et toi ? » Freya sourit bêtement. « Tim. J’me sens mal, il va être en panique totale, j’en suis sûre... » Elle fourre son visage dans sa main parce qu’elle se désespère vraiment elle-même. « Je suis désolée B. On a merdé mais on va bien, et apparemment ils ne comptent pas nous garder, donc plus de peur que de mal j'ai l'impression. » Ouais et c’est franchement un miracle qu’ils ne les gardent pas. Pourquoi ils ne les gardent pas, d’ailleurs ? C’est quoi cette police pourrie qui laisse repartir les gens qui enchaînent les merdes sans aucune impunité ? De toute façon, la honte qu’a Freya à ce moment là est suffisant pour lui foutre le bourdon. Ça et le mal de crâne qui menace de multiplier (très) rapidement. « Qu'est ce qu'on a pas fait correctement ? » Freya hausse les épaules. « C'est pas d'ta faute. Tu t’rappelles quand tu m’parlais du trop plein de confiance ? J’crois qu’on est en plein d’dans là. » Trop confiantes, trop assurées, elles ont dû croire que ça allait être facile. Parce que berner des proies, c’est facile. Entraîner deux types à picoler pour mieux les voler, c’est un truc de débutant. Freya finit par taper sa tête contre le mur et elle grimace parce que ça aussi, c’est une connerie à faire quand vous avez la cervelle au bord de l’implosion. Alors elle ferme les yeux. Si ça peut essayer d’apaiser le grognement de sa tête.
« Doherty ?! Quel drôle d’hasard, si je te manquais fallait v’nir à la maison, je t’aurai présenté mon lit… » « Oh putain, dis moi pas qu’c’est pas vrai. » Cette voix, même pas la peine d’ouvrir les yeux pour savoir à qui elle appartient. Elle n’a pas la force de l’affronter là. « Fais pas chier, Sanders, j’suis pas d’humeur. » Sa maison, son lit, il est sérieux, là ? Il ose avoir cette intonation railleuse et elle le déteste à cet instant précis, elle le haït tellement. Alors elle finit par ouvrir les paupières pour le fusiller du regard. « Viens par là… » Elle allait pour répliquer parce que, hey, comment ça ‘‘viens par là’’ ? Il y a marqué chien sur son front ou quoi ? Alors forcément Freya allait pour répliquer, pour contrer ses propos mais il la connait bien, il la voit venir et il l’interrompt avant même qu’un son sorte de sa bouche. « Laisse ta copine, j’suis pas mère Thérèsa… » Freya pose la main sur celle de Jill. « Va crever, Sanders, on a pas b’soin d’toi. Et c’est clair que t’es pas mère Thérèsa. Déjà, t’as un truc qui pendouille entre tes jambes et ensuite, t’es bien trop égoïste pour ça. » Elle reste son cul sur le banc parce qu’elle est une petite chieuse et tout ce qui pourra faire chier Elias la satisfera. Si au moins quelque chose de positif peut sortir de cette soirée, ça sera toujours ça de pris. « Tu as appelé quelqu’un ? » Freya croise les bras. « Bien sûr qu'nan. J'comptais te séduire pour qu'tu nous sorte de là. » dit-elle ironiquement.
Puis elle se tourne vers son amie. « Jill, j’te présente le fameux Elias. T’sais, le connard qui m’a fait perdre mon job. Qu’a tiré sur mon ex. Qui passe son temps à bien s’foutre de ma gueule. » Freya finit quand même par se lever et se diriger vers la porte d’où elle passe ses bras autour des barreaux. « Qu’était mon meilleur ami dans une autre vie. » rajoute-t-elle en insistant bien sur ses mots, ses yeux sombres rivés dans ceux d’Elias. S’il veut jouer, elle peut jouer avec lui. « D’après toi, B, j’lui accorde de l’importance ou pas ? » Parce que Jillian est toujours de bons conseils, pas vrai ?
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| | | | (#)Mer 9 Oct 2019 - 18:42 | |
| Apocalypse now
Elle a appelé Bailey. Elle a vraiment appelé Bailey putain. Elle va se faire tuer, elle l'a réveillé alors qu'il travaille certainement le lendemain. « Tim. J'me sens mal, il va être en panique totale, j'en suis sûre... ». Tim. Il manquait plus que lui. Donc Jill a couché avec Tim avant qu'il se mette avec Freya. Et Bailey et Freya ne sont pas au courant. Super. Elle va se faire engueuler par Bailey et part Tim pendant la même soirée. « Tu lui as dit que j'étais avec toi ? Si non ça va lui faire une super surprise » et Jill soupire en secouant la tête. Elle avait l'impression d'être une ado qui attendait de se faire engueuler par ses parents. Qu'est ce qu'elles avaient pu faire pour se foirer comme ça ? « C'est pas d'ta faute. Tu t'rappelles quand tu m'parlais du trop plein de confiance ? J'crois qu'on est en plein d'dans là. ». Jill sourit malgré elle, Freya avait tout à fait raison. Elles avaient bien trop confiance en elles. « Tu notes qu'on ne doit plus jamais faire cette erreur ! On est pas si invincible que ça finalement ! ».
Un mec appelle Freya à travers les barreaux et ce n'est pas la voix de Tim. Elle n'a pas l'air ravi et Jill ouvre les yeux pour voir qui est ce mec. Elle ne le reconnaît pas mais visiblement Freya ne l'aime pas vraiment. Elle lui envoie un nombre incalculable de piques, ce qui fait bien rire Jill qui reste assise sur le banc. « Sa copine elle a un nom connard ! ». Qui que ce soit, si Freya ne l'aime pas Jill ne l'appréciera certainement pas non plus. Quand Freya dit qu'elle n'a appelé personne Jill la regarde en fronçant les sourcils. Pourquoi elle ne lui disait pas qu'elle avait appelé Tim ? Mais elle ment avec son amie. « Aaah c'est donc lui qui doit venir nous sauver ? » et Jill se met à rire en reluquant le gars en question de haut en bas.
« Jill, j'te présente le fameux Elias. T'sais, le connard qui m'a fait perdre mon job. Qu'à tiré sur mon ex. Qui passe son temps à bien s'foutre de ma gueule. » Jill regarde son amie se lever et s'approcher des barreaux et elle fait de même. « Ah oui, le connard qui tue des gens ! Enchantée Elias ! ». Elle le regarde en ricanant. Au final, même dans une cellule, elles arrivaient à s'amuser. « Ton meilleur ami ? Heureusement que t'en as changé alors ! J'ai jamais testé de tuer les mecs de mes potes mais ça doit laisser des froids après non ? ». Elle était déjà dans une cellule, et elle était l'amie de Freya, elle savait qu'elle ne l'abandonnerait pas ici, toute seule. « D'après toi, B, j'lui accorde de l'importance ou pas ? ». Jill fait mine de réfléchir quelques secondes. « ça dépend, il peut être utile ou pas ? ». Elle se tourne vers Freya en faisant comme si Elias n'était pas juste à côté d'elles. « Si il sert à rien, on peut toujours retourner s'asseoir pour continuer de discuter de nos mecs ! ». Jill espérait que le « nos mecs » ferait réagir l'ancien meilleur ami de Freya. D'après ce qu'elle lui avait raconté, il était du genre jaloux. Alors, à être enfermé ici, autant s'amuser un peu.
Dernière édition par Jillian McGrath le Ven 11 Oct 2019 - 11:59, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 9 Oct 2019 - 21:52 | |
| « deep shit » freya doherty & jillian mcgrath & elias sanders
Il manquait plus que ça qu’il tombe sur son ex meilleure amie, qui lui a volontiers tourné le dos, l’accusant alors de l’avoir fait viré de son taf. Franchement, pour ce qu’elle y faisait, ce n’était pas le boulot du siècle, Freya n’avait certainement pas besoin de lui pour se faire dégager comme une malpropre ! Il n’y voyait aucun malaise, elle n’avait qu’à pas l’emmener à l’arrière dans les caves. C’était bien son idée, non ? Elle qui ne peut pas s’empêcher de picoler, ça l’a toujours rendu dingue Elias. Et pourtant dans la matière, il n’était pas tendre, ça lui arriver de boire aussi. Quand il perdait pied, quand sa vie ne se déroulait pas comme lui, le souhaitait. « Fais pas chier, Sanders, j’suis pas d’humeur. » Est-ce qu’on peut lui dire quand elle est d’humeur celle-là ? Et si un jour elle a déjà été d’humeur ? Surtout quand elle n’est pas en train d’ingurgiter du liquide. « Sa copine elle a un nom connard ! » C’est que ça se rebelle cette chose qui commence à bouger à côté de Freya, il ne la regarde même pas, est-ce qu’elle en vaut la peine ? Le flic dira que non ! « Jt’ai causé à toi ?! J’parle pas à n’importe qui, tu piges ? » Qu’il lui répond presque avec rapidité, tournant la tête, il la regarde sévère, Elias n’allait pas commencé à se laisser emmerder par une adolescente en pleine crise ! « Va crever, Sanders, on a pas b’soin d’toi. Et c’est clair que t’es pas mère Thérèsa. Déjà, t’as un truc qui pendouille entre tes jambes et ensuite, t’es bien trop égoïste pour ça. » Il lève les yeux au ciel, il fût un temps elle disait rien pour ce truc qui pendouille, elle en était même contente quand elle lui faisait les yeux doux pour obtenir ce qu’elle voulait de son meilleur ami. Il fût un temps, ils étaient soudés, les deux doigts d’une main, et là elle lui donne envie de vomir. « Aaah c'est donc lui qui doit venir nous sauver ? » Elias appuie son bras contre un barreau, pensant que l’autre nana sans nom devrait fermer sa bouche cinq minutes car son sang commençait à bouillir. Il était sur son lieu de boulot, fallait pas qu’il monte trop haut dans les tours, et clairement elles en jouaient… « Bien sûr qu'nan. J'comptais te séduire pour qu'tu nous sorte de là. » Elle manque pas d’air, il lève les yeux au ciel, comme si il y croyait, sérieusement Freya, Elias te croyait un peu plus imaginative. « Que je VOUS sorte de là ? Mais qui vous ? Je n’vois que toi, moi… » Qu’il avoue un sourire amusé au coin des lèvres, elles avaient beau faire leurs princesses, c’est lui qui est en position de force, mesdames désolée… « Jill, j’te présente le fameux Elias. T’sais, le connard qui m’a fait perdre mon job. Qu’a tiré sur mon ex. Qui passe son temps à bien s’foutre de ma gueule. Qu’était mon meilleur ami dans une autre vie. » Le portrait absolument ravissant, et le pire c’est qu’il en était fier Elias. Il fait son fanfaron parce qu’il sait faire que ça, parce qu’après tout, que pouvait-il perdre de plus après l’avoir perdue ? Rien ! Pourtant elle n’en saura jamais rien ! « Ah oui, le connard qui tue des gens ! Enchantée Elias ! » Qu’elle surenchérit à son tour. Faîtes gaffe les filles, il ne va plus rentrer dans ses chaussures avec autant d’éloge le concernant. « Tout le plaisir est pour moi… Tu sais mon arme n’est jamais très loin… » C’était pas une menace, juste un avertissement, visiblement elle avait du répondant la Jill. Niveau rencontre, on repassera par contre ! « Ton meilleur ami ? Heureusement que t'en as changé alors ! J'ai jamais testé de tuer les mecs de mes potes mais ça doit laisser des froids après non ? » Déjà elle savait même pas toute l’histoire, mais Elias n’irait certainement pas la lui raconter ! « Mêle toi de tes soucis, je pense que derrière ses barreaux tu en as assez comme ça, n’est-ce pas Jill ? » Maintenant qu’il sait son prénom, il va s’en servir. « D’après toi, B, j’lui accorde de l’importance ou pas ? » Freya se lève et se penche contre les barreaux, passant son bras. Juste derrière, Elias l’observe comme un loup observerait sa proie. « ça dépend, il peut être utile ou pas ? » Qu’elle dit à son amie, il lève les yeux au ciel, son regard noir parle pour lui alors qu’il l’ignore complètement. Elle, elle ne sortira pas si tôt ! « C’est toi qui voit Doherty, sa voix suave alors qu’il poursuit, moi j’serai toi je réfléchirais à deux fois, à moins que t’es envie de retrouver ton père ! » Ouais il savait frapper là où ça fait mal. Elle n’aimait pas Freya qu’on parle de son père, il le savait mieux que personne, parce qu’avant de devenir son pire ennemi (visiblement), il était son confident ! Et c’est pas cette Jill qui allait lui apprendre des choses sur sa Freya ! « Si il sert à rien, on peut toujours retourner s'asseoir pour continuer de discuter de nos mecs ! » Alors qu’elle commence à s’éloigner un peu, il se jette contre les barreaux, tapant sur ses derniers avant de l’insulter à la façon flic jaloux. « Ta gueule connasse tu m’entends, ferme là ! » C'était tellement pitoyable, normalement il était plus fort que ça. Il est flic quoi ! Fou de jalousie pour cette femme, Elias ne pouvait pas la supporter avec un autre, ça le dégoûtait ! Il avait attiré le regard sur eux, elles avaient gagnés, ses merdeuses… |
| | | | (#)Jeu 10 Oct 2019 - 0:12 | |
| Non, la surprise sera totale pour Tim. Freya n’a même pas pensé à glisser le prénom de leur amie commune. Elle a déjà bien eu du mal à aligner trois mots pour faire comprendre à son copain qui devait probablement dormir qu’il devait venir la chercher au commissariat et tout ça, en minimisant l’importance du bazar parce que c’est Tim et qu’il serait capable de faire une crise de panique. Même s’il se montre admirable jusqu’à maintenant et bien plus fort qu’il ne peut soupçonner. Noté, pour être noter, c’est noté. Elles réessayeront plus tard, bien plus tard, quand tout ce merdier se sera tassé. Parce que là, pour l’instant, y a pas à dire, c’est l’apocalypse mélangé à la troisième guerre mondiale qui s’annonce et se prépare. Le cerveau de Freya sera sûrement la bombe finale qui les détruira tous tellement que les fusibles sont en train de péter. « Que je VOUS sorte de là ? Mais qui vous ? Je n’vois que toi, moi… » La jeune femme penche la tête sur le côté. « J’sais que j’occupe tes nuits et tes jours mais qu’on soit bien clair : c’est elle et moi ensemble ou rien du tout. Et nan, j’parle pas de plan à trois, même pas en rêve. » Même si les deux jeunes femmes ne sont étrangères à l’expérience. Hors de question de vivre ça avec Elias. Elle a le palpitant négatif rien que d’y penser. Elle n’ignore pas que c’est un coureur de jupons mais elle ne peut se renfrogner un peu plus à l’idée que d’autres mains qu’elle le touche. Nan, quitte à ce que ça arrive, autant que ça ne soit pas en sa présence.
« Ton meilleur ami ? Heureusement que t'en as changé alors ! J'ai jamais testé de tuer les mecs de mes potes mais ça doit laisser des froids après non ? » Freya eut un léger rictus avant de regarder Elias mordre. « Mêle-toi de tes soucis, je pense que derrière ses barreaux tu en as assez comme ça, n’est-ce pas Jill ? » Elle arque un sourcil. « C’est vrai, Jill, on a déjà assez d’soucis comme ça. Il faudrait pas venir à embêter le gentil officier qui vient juste faire son travail, hein. » Même si ledit officier est venu à elles de son plein gré, qu’il avait pleinement connaissance que ça allait tourner au vinaigre. Surtout que Freya (et Jill) sont encore stone, encore alcoolisées et qu’elles ont l’adrénaline – ou l’énervement – qui commencent de nouveau à pomper leurs veines sanguines. « Ça dépend, il peut être utile ou pas ? » La jeune femme hausse les épaules. « Être utile, il le pourrait s’il était un peu plus coopérant. Mais m’sieur veut faire le beau, comme d’hab. » Elle toise Elias sans aucune retenu, elle sait qu’elle est dans le vrai de toute façon. « C’est toi qui vois Doherty, moi j’serai toi je réfléchirais à deux fois, à moins que t’es envie de retrouver ton père ! » Son visage perd tout éclat en une fraction de seconde. « ESPÈCE D’ENFOIRE ! T’AS D’LA CHANCE QU’Y A SES PUTAINS DE BARRIÈRE ! » Freya passe les bras mais Elias s’extirpe et il est fier et elle a envie de l’étrangler. De rage, elle tape contre les barreaux, avec les mains et avec les pieds. Elle le tuerait de ses propres mains s’il faut. Le salopard sait où appuyer, il la connait trop bien et mon dieu qu’elle regrette tout ça. Elle n’aurait jamais pensé qu’il irait à ce point-là. « J’te jures que si, nan quand je sors, je t’en fous une, Sanders. » qu’elle siffle entre les dents. Jill détourne son attention subtilement. « S’il sert à rien, on peut toujours retourner s'asseoir pour continuer de discuter de nos mecs ! » Elle pourrait être presque rire en entendant le sous-entendu aussi subtile de Jill. Mais elle a les yeux qui lui sortent par la tête, le regard mauvais branché sur un Elias qui s’acharne à son tour sur les barreaux. « Ta gueule connasse tu m’entends, ferme là ! » « C’EST TOI QUI TE LA FERME, SALOPARD ! » Bordel, vas-y, continue Freya, t’as pas assez lignes dans ton casier, tu veux en rajouter encore une ou dix de plus, continue ! « Tu lui parles pas comme ça, tu lui manques pas d’respect, tu l’insultes pas, t’as capté ? » Parce que c’est une amie, une très bonne amie et on ne manque pas de respect à ses amis, un point c’est tout. « Si t’es jaloux, t’as qu’à t’en prendre qu’à toi-même. Et certainement pas à Jill ! »
« Au moins, Tim sait m’exciter d’une autre façon que de rage! » Et v’lan. Au suivant.
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| | | | (#)Jeu 10 Oct 2019 - 9:53 | |
| Apocalypse now
« Jt'ai causé à toi ?! J »parle pas à n'importe qui, tu piges ? » Jill relève les yeux vers ce mec qui vient les faire chier devant les barreaux. Il a de la chance qu'une cellule les sépare, sinon, entre elle et Freya, elle n'aurait pas donné cher de sa peau à cet instant. « Mais c'est qu'il est hargneux le chien de garde des flics ! ». Elle observe Freya se rapprocher de lui tout en lançant piques sur piques. Si elles sont deux contre lui, il n'a aucune chance de rester calme plus de 5 minutes. Freya le connaissant apparemment par cœur et Jill étant une emmerdeuse de nature. « Que je vous sorte de là ? Mais qui vous ? Je n'vois que toi moi... ». Jill ricane en se rapprochant des barreaux « Oh je serais presque vexé si je savais pas déjà que t'étais un connard égocentrique ! ». Freya fait les présentations. « Tout le plaisir est pour moi... Tu sais mon arme n'est jamais très loin... ». Jill hausse un sourcil en se rapprochant autant qu'elle le peut du brun. « Mais vas y tire je t'en prie ! Tu mettras quoi dans le rapport ? Elle a été trop trop méchante avec moi ? Ou alors c'était une amie de Freya et j'ai décidé de tuer tous les gens qui étaient proche d'elle ? ».
ill se recule et entend « retrouver ton père ». Elle serre les dents, effectivement il savait taper là où ça fait mal ce connard « Même venant de toi c'est petit ça Elias ! ». Freya pète un plomb et se met à frapper sur les barreaux, personne n'aimerait être à la place d'Elias quand Freya sortira de cette cellule. Voyant son amie dans cet état elle ne peut se retenir de lancer une nouvelle pique. Qui marche évidemment puisque Freya lui avait dit qu'il était du genre jaloux. Et rien que le fait d'évoquer qu'il y a une présence masculine dans la vie de Freya le fait monter dans les tours. « Ta gueule connasse tu m'entends, ferme là ! ». Jill n'a pas vraiment le temps de répliquer que Freya lui hurle dessus à plusieurs reprises. « Mais c'est que tu montre le bon exemple ! » elle tâche de rester calme, de ne pas s'emporter et se rapproche de Freya pour la tirer vers elle calmement. Elle la laisse lui hurler dessus pendant quelques répliques. « Eh B calme toi, il vaut pas la peine que tu passes une nuit de plus ici parce que monsieur sera aller se plaindre ! Reste calme, Tim va bientôt arriver et tu vas rentrer tranquille » et elle fait un clin d’œil à son amie qui avait l'air au bord de l'implosion. « Et si Tim et Bailey sont au courant de tout ça, je suis sûre que ce con va passer un sale quart d'heure ». Elle fait comme si il n'était pas juste à côté de nouveau et se dirige vers le banc pour se rasseoir et décuver tranquille. « Au moins, Tim sait m'exciter d'une autre façon que de rage ! ». Jill se met à rire, à rire vraiment, c'était certainement dû à l'alcool et la drogue qui était toujours présent dans ses veines, et elle regardait Freya avec un peu d'admiration. « T'es parfaite B ! ». Finalement, même dans une cellule, on ne pouvait pas s'ennuyer quand on était ami avec Freya Doherty. [/quote]
Dernière édition par Jillian McGrath le Ven 11 Oct 2019 - 11:59, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 10 Oct 2019 - 22:15 | |
| « deep shit » freya doherty & jillian mcgrath & elias sanders
Il en avait marre Elias de se retrouver entre ses deux-là. Il y avait beaucoup de tension ses derniers mois entre sa meilleure amie et lui, et il ne pensait pas qu’ils arriveraient à ce point de non-retour. Des semaines, qu’il ne l’avait pas vu et ils sont déjà entre de s’insulter, à vouloir se taper sur la gueule, enfin elle parce que lui, sait se maîtriser, surtout quand ça la concerne elle. Mais Jillian mets de l’huile sur le feu, et il a vraiment l’impression qu’elle sait des choses qu’elle ne devrait jamais savoir… « J’sais que j’occupe tes nuits et tes jours mais qu’on soit bien clair : c’est elle et moi ensemble ou rien du tout. Et nan, j’parle pas de plan à trois, même pas en rêve. » Il lève les yeux au ciel en l’écoutant, un sourire en coin avant de lui rétorquer, « même pas en rêve je suis pas arrivé bien bas ! » Pourtant, il fût un temps, il aurait bien couché avec elle, et il collectionne les relations d’un soir pour l’oublier, mais c’est inutile qu’elle le sache, elle n’en s’rait qu’heureuse, et ça c’est impensable pour l’ego du flic. « Mais c'est qu'il est hargneux le chien de garde des flics ! » Sérieusement, elle ne pouvait pas taire deux minutes, elle le provoque, il le voit bien dans ses yeux, et il serre les points, il savait combien il allait faire attirer l’attention sur lui, et il ne pourrait pas libérer aussi facilement Freya. « C’est vrai, Jill, on a déjà assez d’soucis comme ça. Il faudrait pas venir à embêter le gentil officier qui vient juste faire son travail, hein. » Un sourire forcé en direction de Freya comme si il savait combien elle le pousse dans ses retranchements. « Et d’ailleurs, tu crois pas que t’as assez merdé comme ça, outrage à agent, vol, bagarre… T’as perdu la tête ? » Le moralisateur comme il a toujours su l’être tente de la résonner, mais il le sait, c’est perdu d’avance. Il lui a déjà sauvé les fesses à plusieurs reprises mais si c’est pour pas qu’elle comprenne, il lâchera l’affaire ! « Mais vas y tire je t'en prie ! Tu mettras quoi dans le rapport ? Elle a été trop trop méchante avec moi ? Ou alors c'était une amie de Freya et j'ai décidé de tuer tous les gens qui étaient proche d'elle ? » Bon ses propos étaient peut-être un peu excessif, et d’ailleurs à écouter la jeune femme, le flic lève les yeux au ciel. Il l’avait bien cherché, mais la vérité c’est qu’elles commençaient sérieusement à lui taper sur le système les deux ! Déjà qu’il avait du mal avec Freya seule, alors deux comme elles youhou, il a gagné le jackpot ! « Être utile, il le pourrait s’il était un peu plus coopérant. Mais m’sieur veut faire le beau, comme d’hab. » Bien sur tout n’est qu’une question de fierté chez le flic, ne jamais baisser la garde, être toujours froid, incorrigible. C’est bien pour cette raison qu’ils ne sont pas ensembles ? Une carapace qu’elle n’est pas prête à casser, qu’elle ne veut plus d’ailleurs, mais même si elle le voudrait, il ne la laisserait plus faire. Parce qu’il est déçu d’elle, et de ce comportement. « Je suis ton reflet Doherty… » Merde elle a 27 ans, c’est plus une gamine, mais elle a toujours fais comme si ça en était une ! Comme si elle ne grandirait jamais… Et puis forcément, il était là pour blesser, toujours. Normalement, il n’insulte pas, ou si peu, Elias est bien au-dessus de cela, mais là Jillian l’avait cherché, et trouvé ! Il ne mit pas longtemps à retrouver ses esprits, et à vouloir frapper sur la corde sensible. C’est pour ça qu’elle le déteste aujourd’hui, Freya. Car il est impénétrable, intouchable dans les propos. Un jeu qu’il façonne malgré lui depuis bien des années. « ESPÈCE D’ENFOIRE ! T’AS D’LA CHANCE QU’Y A SES PUTAINS DE BARRIÈRE ! J’te jures que si, nan quand je sors, je t’en fous une, Sanders » Elle s’affole, passant les mains entre les barrières, il recule, avec cet air moqueur sur son visage. Fier de lui, si il ne répond rien, ses yeux parlent pour lui. Elias sait très bien qu’elle a les frappes faciles, il en avait parfois l’habitude quand elle tambourinait de rage sur son torse alors qu’il ne bougeait pas. Il n’y trouve pas de regret, et elle peut le lire dans son regard. Il suffit juste qu’elle le regarde dans les yeux pour le voir. « Même venant de toi c'est petit ça Elias ! » Il regarde Jillian et lève les yeux au ciel avant de lui dire, bien trop calmement, histoire de plus emmerder sa meilleure amie, « sérieusement, je sais bien ce que son père représente pour elle, je la connais Freya depuis qu’on est petits, c’était pas trop mal placé, je trouve… » Wren allait probablement venir le voir encore mais bon il en avait l’habitude des visites surprises du frère de Freya… Et dire qu’il l’aimait bien Wren. Et puis si il avait envie de garder son self contrôle, ça ne dure pas, car de provoc en provoc, il finit lui par se jeter sur la barrière quand Jillian sous-entend des choses. « C’EST TOI QUI TE LA FERME, SALOPARD ! » Jillian qui surenchérit, « mais c'est que tu montre le bon exemple ! » Sa respiration est forte, il devient fou Elias concernant Freya avec les autres mecs. Il joue le fanfaron, mais ça lui fait mal de la savoir près d’un autre. Il n’était encore jamais tombé sur elle avec un autre type. Et la dernière chose qu’il voulait c’était de constater qu’elle avait refait sa vie avec un autre. « Tu lui parles pas comme ça, tu lui manques pas d’respect, tu l’insultes pas, t’as capté ? Si t’es jaloux, t’as qu’à t’en prendre qu’à toi-même. Et certainement pas à Jill ! » La tension entre les trois personnes est palpable, et Elias sent déjà le regard des autres flics sur eux. Posant son bras le long de la grille, son visage vers le bas, fixant le sol, expirant un bon coup. C’était lui le flic et c’est à lui de savoir se canaliser pour ne pas répondre, surtout que visiblement elles ont légèrement (beaucoup) bu… « Au moins, Tim sait m’exciter d’une autre façon que de rage! » Qu’elle avoue presque satisfaite de sa réplique, elle descendait aussi bas que lui avec l’effet de son père ! « Ca durera pas ! » Désinvolte, glacial, elle le touchait directement et il n’a jamais su rester de marbre, « eh B calme toi, il vaut pas la peine que tu passes une nuit de plus ici parce que monsieur sera aller se plaindre ! Reste calme, Tim va bientôt arriver et tu vas rentrer tranquille » Comme si Elias allait se plaindre à sa direction de sa meilleure amie, ou ancienne, il sait plus et au vu des deux nanas présentes, il n’a guère le temps de remettre son cerveau en place, « Vous n’avez pas l’impression que c’est un peu facile ? On provoque, picole, insulte des agents mais ‘c’est pas grave on va venir vous chercher et tout rentrera dans l’ordre’, mais ce que vous avez fait tout le monde s’en souviendra… » Elias, était très sérieux, un peu trop probablement, et en avait marre de cette mentalité de provoquer les autres mais d’être intouchable. Après tout, elles n’étaient pas allé de main morte avec ses collègues, et avait créé un vrai désastre en lieu public. Il espérait qu’un jour Freya grandisse et devienne adulte. Juste une fois dans sa vie… « T'es parfaite B ! » Tellement parfaite qu’il lève les yeux au ciel alors qu’elles retournent s’asseoir. |
| | | | (#)Ven 11 Oct 2019 - 11:09 | |
| « Et d’ailleurs, tu crois pas que t’as assez merdé comme ça, outrage à agent, vol, bagarre… T’as perdu la tête ? » Parce que Freya a déjà eu la tête sur les épaules ? Depuis quand elle sait se montrer responsable et sage dans ses décisions, Elias, hein ? Pas étonnant qu’il a presque toujours réussi à lui sortir les fesses des cellules de dégrisement sans encombre, parce qu’avoir un meilleur ami dans les forces de l’ordre, ça peut toujours servir. Mais ce soir, elle fait de la résistance parce qu’elle peut être aussi une tête de mule. « Parce que toi t’es parfait, hein, Elias. Tes collègues, tes supérieurs, ils savent c’que tu fais le soir ? » Elle siffle, elle lui parle à voix basse, la menace n’est pas loin. Parce qu’elle aussi peut lui faire perdre son job en un claquement de doigts. « Ou alors c'était une amie de Freya et j'ai décidé de tuer tous les gens qui étaient proche d'elle ? » Freya grimace. Elle espère que ce n’est pas le cas. Elle a une vie à vivre, putain, elle fait ce qu’elle veut avec qui elle veut, que ça plaise à Elias ou non. « T’inquiètes pas, Jill. Beaucoup d’paroles mais pas beaucoup d’action. » Elle enfonce le clou, elle insiste, elle persiste. Une vraie petite furie.
« Sérieusement, je sais bien ce que son père représente pour elle, je la connais Freya depuis qu’on est petits, c’était pas trop mal placé, je trouve… » Il a son air arrogant qu’elle lui ôterait bien de son visage s’il n’était pas aussi loin, piètre courageux qu’il est. « T’es qu’un p’tit enfoiré, Sanders, tu l’sais, hein ? T’es fier de toi, pas vrai ? T’y connais quoi ? Ton père t’a abandonné comme une merde ! » Même si franchement, Freya aurait préféré que le père Doherty les abandonne et se tire… De préférence sans brûler l’appartement familial. Mais on n’a pas toujours ce que l’on veut dans la vie.
« Ça durera pas ! » La suédoise fronce le nez, le regard mauvais. « Ça veut dire quoi, ça ? Il me traite pas comme de la merde, au moins. Il me ment pas, il est là pour moi. Il a fait bien plus en quelques semaines que toi ces derniers mois. Alors si, ça durera le temps qu’il veuille bien encore d’moi. Et toi, t’as juste à te la fermer parce que t’as pas ton mot à dire. » Ses phalanges deviennent blanches autour des barreaux qu’elle agrippe avec force. « eh B calme toi, il vaut pas la peine que tu passes une nuit de plus ici parce que monsieur sera aller se plaindre ! Reste calme, Tim va bientôt arriver et tu vas rentrer tranquille. » Freya est calmée par la main de Jill sur elle et elle la laisse l’éloigner de Sanders sans qu’elle ne quitte cependant son regard. Comme un chien de faïence qui ne quitte pas sa proie. Au moindre geste, elle grogne. « Et si Tim et Bailey sont au courant de tout ça, je suis sûre que ce con va passer un sale quart d'heure. » La jeune femme s’assoit mollement à son tour et elle déglutit tout en portant son attention sur Jill. Sonnée, elle doit l’être, les tympans qui sifflent encore. Elle tremble aussi. Est-ce qu’elle veut vraiment qu’Elias passe un mauvais quart d’heure ? De ses mains, oui. Mais elle a quand même la flippe. Elle veut parler mais Elias l’interrompt malgré lui. « Vous n’avez pas l’impression que c’est un peu facile ? On provoque, picole, insulte des agents mais ‘c’est pas grave on va venir vous chercher et tout rentrera dans l’ordre’, mais ce que vous avez fait tout le monde s’en souviendra… » Freya finit par prendre sa tête entre ses mains. « C’est bon, putain, on a compris, Sanders ! On aura sûrement une putain de convocation chez un putain de juge et tu nous trouveras sûrement en train de ramasser des déchets sur la voie publique. C’est bon, t’es content ? » Un battement, un deuxième, il ne bouge pas ? Elle lève la tête. « PUTAIN MAIS DÉGAGE ! Le show est terminé, le rideau est baissé, y a plus rien à voir, casse toi ! »
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| | | | (#)Ven 11 Oct 2019 - 11:56 | |
| Apocalypse now
La tension entre Elias et Freya est palpable. Jill sait à quel point ce mec à fait du mal à son amie. Et elle le déteste pour ça, même si elle ne l'avait encore jamais rencontré. Et voilà qu'il fait la morale à Freya, oui seulement à Freya, parce qu'il fait comme si Jill n'existait pas et ça l'amuse beaucoup. Quand il lui parle, c'est seulement pour l'insulter ou réagir à une des piques qu'elle lui lance, et Jill arrive à taper où ça fait mal. Quand il sort de ses gonds elle rit. « Je la connais Freya, depuis qu'on est petits. ». Jill secoue la tête, elle le sait tout ça, Freya lui avait parlé un bon nombre de fois de Elias Sanders. Une des nombreuses personnes qui lui ont pourri la vie. « Malheureusement pour elle apparemment... ». Jill s'éloigne tranquillement des barreaux, elle se calme. Mais c'est pas le cas des deux anciens meilleurs amis. Ils se connaissent bien, et ils se menacent.
Jill les laisse parler entre eux, et elle sourit à chaque remarque acerbe de Freya. Elle aime taper là ou ça fait mal et elle sait très bien qu'elle en a besoin, elle a besoin de faire du mal à ce mec. Mais quand il parle de son père Jill s'apprête à défendre son amie un peu plus mais elle se tait en riant quand elle entend que Freya n'a aucune limite. Elle lui parle de son abandon, assez violemment. « Tu l'as cherché mec ! ». Mais Jill sait qu'elles sont dans une cellule, et ce Elias est apparemment flic. Elle n'avait aucune envie de passer plusieurs jours avec enfermée alors elle la calme, elle attire l'attention de la brune pour la ramener sur le banc avec elle. « Vous n'avez pas l'impression que c'est un peu facile ? On provoque, picole, insulte des agents mais, 'c'est pas grave on va venir vous chercher et tout rentrera dans l'ordre', mais ce que vous avez fait tout le monde s'en souviendra... ». Jill secoue la tête et laisse Freya parler, oui elles feront certainement quelques travaux d'intérêt généraux, rien de bien difficile. Jill reste debout en se rapprochant du brun. « T'as pas autre chose à foutre ? Genre des vraies personnes à arrêter, des tueurs en série ou des gens vraiment dangereux ? On a rendu ces putains de téléphones, ils étaient même pas abîmés donc toi et tes airs moralisateurs allez vous faire foutre ! Et c'est quoi cette menace pourrie ? Tout le monde s'en souviendra? Sérieusement ? Dans deux heures personne se souviendra de notre visage donc arrête de raconter des conneries mec ». Et elle retourne s'asseoir à côté de Freya, dans la même position que quelques minutes plutôt. « PUTAIN MAIS DEGAGE ! Le show est terminé, le rideau est baissé, y'a plus rien à voir, casse toi ! ». Jill rouvre les yeux pour voir que le policier n'a pas vraiment bouger. « Allez, à jamais ! » et elle lui fait un signe de la main. @Timothy Decastel @Bailey Fitzgerald |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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| Pour la énième fois depuis le début de cette colocation quelque peu forcé avec Jill, je me suis retrouvé à passer la soirée seul. Il valait mieux après la journée de merde que j’ai pu passer avec Eliott. Je n’étais pas prêt à supporter les remarques de Jill ou ses regards en coin lorsque je décide de ne pas lui adresser la parole. Rien ne va plus entre nous depuis notre dernière dispute. Cette colocation est tout ce qui a plus de banale, mais il faut croire que cela nous ressemble parfaitement. Alors, j’ai passé la soirée devant un bon film et je suis allé me coucher tôt. Demain, je vais encore devoir passer la journée avec mon frère et j’ai besoin d’une bonne nuit de sommeil pour survivre à cela. C’était sans compter sur Jill…
Mon téléphone a sonné en plein milieu de la nuit. Encore dans les vapes, j’ai décroché sans réfléchir pour tomber sur la voix d’une Jill toute mignonne me demandant de venir la chercher au poste de police. Je crois qu’elle ne me l’avait jamais fait celle-là… L’espace d’un instant, j’ai été tenté de rester dans mon lit et de me rendormir. Cela ne lui ferait pas de mal de rester un peu derrière les barreaux, elle pourrait réfléchir un peu. Pourtant, je connais Jill par cœur et je sais parfaitement que si je la laisse là-bas, elle me le fera payer un jour ou l’autre. J’ai fini par sauter hors de mon lit, enfiler un bas de jogging et un pull à capuche pour aller chercher ma nouvelle colocataire.
C’est la tête dans le cul que je finis par garer ma voiture devant le commissariat. Je reste un instant derrière le volant, soufflant un bon coup. Au téléphone, elle n’avait pas l’air défoncé, mais avec Jillian, il faut s’attendre à tout. Je pari que je vais devoir payer une caution pour la ramener… Je soupir un bon coup et finis par me diriger vers l’entrée du poste de police. « Bonsoir… Je viens chercher Jillian McGrath. » La secrétaire, l’air un peu perdu, me montre un couloir du bout du doigt sans se lever de son siège. Je devine que je vais devoir me débrouiller seul. Une fois dans le couloir, j’entends la voix de Jill qui hurle… Cela faisait longtemps… Je presse un peu le pas et finis par tomber sur Jill accompagnée d’une jeune femme et d’un homme qui semble être policier. La tension est palpable entre eux. Jill nous fait son show et la blonde se met à hurler sur le jeune homme. « C’est quoi ce bordel ?! » Jill se tourne vers moi et je comprends qu’elle n’en mène pas large malgré son air vainqueur. Je lui lance un regard noir. « Tu te mets à voler maintenant ?! » C’est ce que j’ai compris en tout cas avant que la blonde se mette à hurler. « De mieux en mieux Jillian. » Je suis déçu et je ne le cacherai pas. Je n’ai pas envie d’être ici et je compte bien retrouver mon lit très rapidement. « Je sais pas ce qui se passe, maintenant moi je suis venu récupérer celle-là. » Les mains dans les poches de mon pull, je me montre Jill du menton. « Je suppose que je suis bon pour payer une caution… » |
| | | | (#)Dim 13 Oct 2019 - 15:27 | |
| La peur était une constante ces derniers temps. Freya n'allait pas bien, c'était un fait indéniable et Tim se sentait complètement démuni face à ses sautes d'humeur incontrôlables. Il restait présent, patient comme à son habitude mais son angoisse était plus palpable que jamais. Decastel tâchait de la cacher le mieux possible puisque sa petite amie n'avait pas besoin de culpabiliser de le rendre fébrile de son coté. Ce qui comptait, c'était elle avant tout et le reste n'avait que peu d'importance pour le soldat. Oui, Tim reprenait les bonnes vieilles habitudes où il s'intéressait plus à son entourage qu'à son propre bien être, se grillant certainement une ou deux bonnes années de vie en ne s'occupant pas de lui en premier lieu, mais personne n'allait pouvoir le changer à son âge. Il ne dormait pas. Il ne dormait plus quand elle n'était pas là parce qu'il avait toujours peur que quelque chose se passe, comme ce qui était arrivé dans la baignoire quelques jours plus tôt. Timothy était inquiet pour tout, tout le temps et il devenait insomniaque. Gentil comme il était, il laissait Freya sortir avec un sourire, lui implorant de s'amuser mais quand le téléphone sonnait au beau milieu de la nuit pour qu'il aille la chercher au poste, le mal de ventre était gigantesque. Timothy se rhabilla à la vitesse de la lumière pour courir jusqu'à la gendarmerie du coin, complètement paniqué une fois encore. Ses mains tremblaient au moment où il se présenta au secrétariat, face à un poste quasi vide en vue de l'heure: seuls quelques collègues de garde étaient encore debout pour s'occuper des hystériques qui hurlaient au bout du couloir. Tim reconnut les deux voix féminines assez aisément: Freya était avec Jillian? Intéressant, il était tellement fatigué cela dit qu'il arriva le souffle court devant la petite cellule, deux hommes à ses côtés. Un policier et un homme qui parlait, Tim se doutant qu'il s'agissait de la personne que Jillian avait mentionné quelques semaines plus tôt. "Vous allez bien, les filles? Je suis venu aussi vite que j'ai pu. On pet les sortir de là maintenant? Je veux juste rentrer à la maison et... Espérer que tout aille bien." Il était las. On le lisait sur les expressions de son visage et pourtant, Timothy souriait en tendant la main vers Freya, un clin d'oeil lancé en direction de la jeune McGrath dans le même temps. La situation était complexe à souhait mais Decastel était simplement soulagé qu'elles aillent bien. Le reste n'était pas aussi important, pas pour lui en tout cas.
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| | | | (#)Mer 16 Oct 2019 - 19:14 | |
| « deep shit » freya doherty & jillian mcgrath & elias sanders
Il était fatigué de ses relations interminables avec Freya. Ils se promettaient de faire une croix l’un sur l’autre, et l’avait même laissé à présent errer loin de lui. Parce qu’elle lui avait imploré de la laisser partir pour peut-être mieux se reconstruire, et que pour la première fois de sa vie, il mettait tout en œuvre pour exécuter la demande de son ancienne meilleure amie, alors que ce n’était pas vraiment simple pour lui. Il n’est pas un homme fait pour aimer de toute façon et l’accepter parfaitement. Freya méritait bien mieux c’est certain. Mais la voir derrière les barreaux le mettait fou de rage, en rogne contre elle-même, contre lui aussi. De l’avoir laissée. Elle n’est pas si forte qu’elle veut laisser paraître, elle est même fragile de l’intérieur. Il ne l’avait jamais abandonné, et ressentait aujourd’hui ce trou béant au fond de lui. Il n’y avait aucune marche arrière à faire. Parce que sa fierté est primordiale, le jour où il arrivera à la ranger, peut-être qu’ils pourront se retrouver. Mais ce jour n’arrivera sans doute jamais… « Parce que toi t’es parfait, hein, Elias. Tes collègues, tes supérieurs, ils savent c’que tu fais le soir ? » Qu’elle dit tout doucement, à voix basse sans détacher son regard du sien, Elias est froid, il reste immobile à la fixer avec cette envie de passer les barrières pour la faire taire. Il n’était pas en mesure d’égaler ce qu’elle savait, elle avait découvert son petit secret parce que Freya est bien la seule en qui il avait une confiance aveugle et qu’aujourd’hui, elle pourrait tout rayer de sa vie en une fraction de seconde, « la ferme Doherty ! » Il devrait jouer profil bas mais ce n’est pas dans les cordes du flic, et il répond du tac o tac, avec constance et froideur. Se battre ainsi inutilement lui fait perdre son temps et sa patience. « T’inquiètes pas, Jill. Beaucoup d’paroles mais pas beaucoup d’action.. » Elle donne le dernier coup de clou, là où ça fait mal mais comme habituellement, Elias feintera un m’en foutiste qui lui est égal, un sourire toutefois amusé au coin des lèvres, prétention quand tu nous tiens. « Tu n’en a pas eu assez au casino de l’action ? » Qu’il demande, à son tour sans le crier, mais d’une voix assuré. Ce même soir où elle a perdu son job, ce n’était pas ce qu’il avait envie mais il faut croire qu’on ne fait pas toujours ce que l’on veut, pas vrai Freya ? Et puis remettre le couvert sur son père c’était petit, mais Elias aimait taper là où ça fait mal au lieu de gueuler pour rien, ce qui n’était habituellement pas dans ses habitudes. « T’es qu’un p’tit enfoiré, Sanders, tu l’sais, hein ? T’es fier de toi, pas vrai ? T’y connais quoi ? Ton père t’a abandonné comme une merde ! » Il applaudit de ses mains sa subtilité, mais elle le sait mieux que personne, il est touché, droit en plein cœur. Parce que son putain de père n’a jamais voulu le reconnaître et qu’il a disparu quand il n’était qu’un mioche, sans prévenir personne. Tout ça, seule Freya le sait, parce qu’avant d’être deux ennemis, deux âmes torturés, elle était sa meilleure amie. Le silence de Jill ne pouvait pas rester bien longtemps actif, et c’est avec soupire qu’Elias accueille ses propos. « Tu l'as cherché mec ! » Comme si dans le fond, elle était désolée, mais elle ne le tromperait. Pas lui. Freya saute sur les barrières, resserrant alors l’étreinte autour de ses doigts, « ça veut dire quoi, ça ? Il me traite pas comme de la merde, au moins. Il me ment pas, il est là pour moi. Il a fait bien plus en quelques semaines que toi ces derniers mois. Alors si, ça durera le temps qu’il veuille bien encore d’moi. Et toi, t’as juste à te la fermer parce que t’as pas ton mot à dire. » Mais en réalité ce n’était que de la jalousie malsaine, Elias n’était pas en mesure d’offrir le quart à Freya, ni à quiconque. Il vit de relations courtes, et souvent bien trop conflictuelles pour pouvoir remédier à ça. Aimer ce n’est pas dans son vocabulaire et il préfère rester ainsi. Aucune attache, il prétendra que ça lui convient très bien. Ne jamais être déçu. Il n’avait pas spécialement envie d’être méchant, avec elle. Il ne préférait pas surenchérir, juste lui refaire une dernière leçon de moral. « C’est bon, putain, on a compris, Sanders ! On aura sûrement une putain de convocation chez un putain de juge et tu nous trouveras sûrement en train de ramasser des déchets sur la voie publique. C’est bon, t’es content ? » Il aimerait bien voir ça, mais la vérité, c’est qu’il plaidera en leur faveur si on lui demande quelque chose c’est certain. Aider Freya dans l’ombre pour la casser quand ils se retrouvent en face l’un et l’autre, elle était là cette relation bancale. « C’est tentant j’avoue… » Enième provocation en direction de la Suédoise, de sa froideur implacable pourtant. Mais devant le policier, Jill défend son amie, elle la retient, la prend par le bras, pour qu’elle aille s’asseoir avant de se retourner, et de lui dire, en s’avançant vers lui, très calme. « T'as pas autre chose à foutre ? Genre des vraies personnes à arrêter, des tueurs en série ou des gens vraiment dangereux ? On a rendu ces putains de téléphones, ils étaient même pas abîmés donc toi et tes airs moralisateurs allez vous faire foutre ! Et c'est quoi cette menace pourrie ? Tout le monde s'en souviendra? Sérieusement ? Dans deux heures personne se souviendra de notre visage donc arrête de raconter des conneries mec. » Il soupire Elias, une habituée sûrement pour qu’elle le prenne si bien, à croire que dépasser les limites n’a aucune conséquence, Freya ne lui laisse pas le temps de riposter, et puis le veut-il vraiment ? Il commence à voir de l’agitation autour de lui. « PUTAIN MAIS DÉGAGE ! Le show est terminé, le rideau est baissé, y a plus rien à voir, casse toi ! » Freya gueule, assise sur le banc au fond de sa cage. Elle semble enfin comprendre le réel problème, même si pour cette fois, Sanders sera encore là pour lui sauver les fesses du feu. Même si il sera probablement toujours là, d’ailleurs. Un homme débarque Elias le regarde un instant, se demandant bien si il vient pour Freya, ou son accompagnatrice. Mais il comprend vite le flic quand ce dernier s’adresse à Jill, que ce n’est pas destinée à Freya. Et il semble contrarié l’homme, et las. Très certainement réveillé en pleine nuit. « Je sais pas ce qui se passe, maintenant moi je suis venu récupérer celle-là. Je suppose que je suis bon pour payer une caution… » Qu’il demande alors, Elias ne s’est pas vraiment occupé de l’affaire, et il ne souhaite pas vraiment s’en occuper, ouvrir cette barrière qui les sépare ne régalera que les deux femmes et il n’en était pas là… Pour leur donner cette satisfaction. « Je reviens, vous dire ça… » Il s’adresse à l’homme sans même jeter de regard aux deux femmes, alors que Jillian en rajoute une couche, « allez, à jamais ! » Tout en lui faisant un signe de la main. Entre temps un deuxième homme débarque, Elias ne s’en rend pas vraiment compte.
Dernière édition par Elias Sanders le Mer 16 Oct 2019 - 21:29, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 16 Oct 2019 - 21:26 | |
| « Tu n’en a pas eu assez au casino de l’action ? » Elle ne prend même pas la peine de répondre. Il n’en vaut pas cette peine. Freya a juste à se la fermer et laisser couler parce qu’Elias ne mérite pas qu’elle continue à ce qu’elle s’acharne. Freya a les oreilles bourdonnent alors que Jill semble prendre la parole. Elle n’entend pas vraiment ce que son amie dit, elle en a juste ras le cul de cet imbécile. Si Jillian peut le faire déguerpir, qu’elle fasse et qu’elle dise n’importe quoi, elle s’en fiche. Elle en avait marre, elle est fatiguée et se poser lui faire remarquer à quel point elle est lasse. La suédoise ignore si c’est la soirée et ses déboires, l’adrénaline qui retombe, la pression sur les épaules d’avoir été prise sur le fait. Non parce que ça, par contre, ce n’était pas prévu et ça sonne comme un putain d’échec aux oreilles des deux femmes. Être obligée d’appeler à l’aide d’un commissariat en plein milieu de la nuit, c’est presque une honte pour Doherty. « C’est quoi ce bordel ?! Tu te mets à voler maintenant ?! De mieux en mieux Jillian. » Une voix inconnue qui s’adresse directement Jill. Voilà qui fait lever les yeux bruns de Freya. Juste le temps de voir Elias s’éloigner vite fait – est-ce qu’il vient de bougonner quelque chose ? – et de voir un rouquin à l’accent anglais très présent. La jeune femme en oublie son meilleur ami et elle redresse son buste pour l’observer alors qu’il dit qu’il est là pour Jill. « Bailey ? Le fameux Bailey ? » elle demande à son amie sans vraiment attendre de retour car elle sait que c’est lui. Alors Freya sourit et se rapproche du copain de Jill. « Ouais et même qu’elle est douée pour ça… elle jette un coup d’œil amusé derrière elle, sauf quand elle se fait choper, bien sûr. » Une blague pour elle mais qui ne l’est vraiment pas. Elle en serait presque fière, la gamine. Mais après tout, c’est Jillian elle-même qui l’a demandé. « Freya, ravie d’enfin t’rencontrer. Même si les circonstances sont pas très glorieuses. Mea Culpa. » Ou pas.
Le regard de Freya s’illumine d’un seul coup alors que dans son champ de vision apparait une tête qu’elle connait que trop bien. « Vous allez bien, les filles? Je suis venu aussi vite que j'ai pu. On peut les sortir de là maintenant? Je veux juste rentrer à la maison et... Espérer que tout aille bien. » Elle pensera à des excuses demain. Et d’être peut-être gênée aussi. Mais pour l’instant, Tim lui sourit et elle passe ses bras à travers les barreaux pour prendre la main qu’il lui tend entre les deux siennes. « Ça va mieux maintenant que t’es là, babe. J’parlais justement d’toi au vilain flic. J’espère que j’t’ai pas réveillé ? » Est-ce que ça serait le bon moment et le bon endroit pour présenter son copain à son meilleur ami ? D’ailleurs, ce dernier semble mettre un millénaire à revenir alors Freya beugle. « Bon, Sanders, tu t’magnes le cul ? On compte pas crécher ici toute la soirée au cas où tu l’aurais pas compris. Nos chevaliers servants ont clairement la tête dans les vapes. » Elles pourraient presque avoir honte de faire autant de raffut.
Presque.
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| | | | | | | | JILLYA/BAILEY/TIM/ELIAS • apocalypse now. |
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