| LUCIA&ADELE ► Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls |
| ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 20 Oct 2019 - 13:02 | |
| Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls Lucia Whitemore & @Adèle Shephard & @"Adrian Shephard" Je tourne en rond dans ma chambre. Le stress me prend aux tripes, parce que si je meurs d’envie de renouer avec Adèle, de passer du temps avec Adrian et elle les circonstances ne sont pas idéales. Je n’aime pas les hôpitaux, et je ne me suis pas faite à la maladie d’Adèle. Lorsque j’ai confronté ma mère à ce sujet la seule chose qu’elle a su me dire c’est que ce n’était pas à elle de m’annoncer ça, que c’était à Adèle de décider comment elle voulait me le dire, si elle voulait me le dire. Je me souviens encore de la discussion qui s’en est suivie. « Mais comment ça c’était à elle de me le dire ? Et en janvier, pourquoi personne ne m’a prévenue ? Pourquoi tu m’as pas envoyé un texto pour me dire qu’elle était malade, et qu’elle avait besoin de moi ? » Helen Whitemore n’est pas du genre à hausser le ton, mais quand elle s’exprime avec la voix sèche qu’elle avait employée pour me répondre, cela signifie que ce n’est plus la peine de discuter. « Lucia c’est toi qui est partie, et c’est toi qui a cessé de répondre aux messages que je t’envoyais, aux message que tout le monde t’envoyait ainsi qu’au téléphone. Je t’aime mais tu es injuste, c’est à toi qu’il faut que tu t’en prennes dans cette histoire. » Elle avait surement regretté ses paroles, et pourtant je les méritais, puisqu’elle avait poussé un soupir avant de m’attirer à elle pour déposer un baiser sur mon front, alors que moi j’étais restée muette pour ne pas fondre en larme. « Je t’aurais appelé si… » Si quoi ? Si elle était morte ? J’avais essuyé une larme avant de déglutir et de quitter le salon pour ne pas m’effondrer devant ma mère, me réfugiant dans ma chambre comme je l’avais toujours fait à chaque fois que mon émotivité prenait le dessus dans une situation.
Adrian était passé à la maison le lendemain pour boire un café. Je ne sais pas si c’était ma mère qui l’avait appelé, ou si Adèle lui avait raconté notre rencontre fortuite, mais il semblait être au courant de mon retour, et je le soupçonnais d’être venu dans le but de me trouver et d’évoquer ma relation avec sa sœur. Comme un ballet parfaitement orchestré ma mère s’était éclipsée au bout de quelques minutes pour nous laisser discuter et Adrian m’avait parlé d’Adèle, il m’avait parlé de sa maladie et raconté ces derniers mois, il m’avait expliqué qu’elle avait eu sa première chimiothérapie aussi, qu’elle y était allée seule et qu’elle n’avait pas supporté. Qu’elle n’avait pas donné de nouvelles pendant plusieurs jours avant de finalement reparaitre comme si ce n’était rien, comme s’il ne s’était pas fait un sang d’encre pendant tout ce temps. Il m’avait expliqué que sa prochaine chimio était dans quelques jours, que cette fois ci il l’accompagnerait – il ne lui en avait pas laissé le choix – et qu’il voulait que je vienne avec lui. Qu’il était certain que cela ferait plaisir à Adèle, que malgré l’état actuel de nos rapports elle avait besoin d’avoir ses proches autour d’elle, et que j’en faisais toujours partie que je le veuille ou non. Je lui avais parlé de mes craintes, de sa colère qu’elle ne m’avait pas dissimulée la première fois que nous nous étions revues, mais il avait insisté, et n’était parti qu’après avoir réussi à m’arracher un oui. Oui je l’accompagnerai. Oui je serai là pour Adèle, parce qu’au fond j’en crevais d’envie.
Mais après avoir tourné plusieurs dizaines de minutes de ma chambre je m’étais rendue compte que j’étais tétanisée. Je m’étais faite violence pour monter dans un bus, il m’avait envoyé un message pour me dire qu’il amenait Adèle et que je n’aurais qu’à les rejoindre là-bas, et en descendant du véhicule pour me retrouver face au Saint Vincent j’avais eu l’impression que mes jambes allaient me lâcher. Et à présent, en entrant dans la salle d’attente, je sens mon cœur s’emballer et ma respiration se faire difficile. Si j’avais intégré qu’Adèle allait mal, tout ça rend les choses si concrètes… Mais il faut que je me ressaisisse, pour Adèle il faut que j’accroche un sourire sur mon visage, les choses doivent être assez compliqué pour elle. Je les aperçois du regard et fait finalement quelques pas dans ma direction. C’est Adrian qui m’aperçois le premier et m’adresse un geste de la main, me faisant signe d’approcher. Le visage d’Adèle se tourne et le regard qu’elle me jette me fige sur place. Je crois y voir beaucoup de choses, de l’incompréhension et de la surprise surtout, de la colère aussi, et je comprends. Je comprends qu’il ne lui a pas dit que je venais, et qu’il a omis de me le dire. La bouche légèrement entrouverte je reste là, à quelques mètres d’eux, et je coince ma main droite dans ma main gauche, jouant avec, profondément mal à l’aise. Je suis là de toute façon, il est trop tard pour faire demi-tour alors j’avance encore de quelques pas, hésitants et maladroit. Je suis en colère contre Adrian, et je suis en colère contre moi-même, d’avoir été aussi stupide. Adèle va se sentir piégée, je me sens piégée, et je ne suis pas sûre que cela soit la solution à notre amitié amochée. « Je… Je pensais que tu serais au courant. » Je tourne les yeux un instant vers Adrian. J’ai beau être douce et gentille, je ne suis pas dupe. « De toute évidence j’avais mal compris. » De toute évidence on nous a tendu un piège surtout… « Je peux m’en aller si tu veux. » J’accroche mes deux mains à mon sac à dos, ne pouvant empêcher ma nervosité de s’exprimer. J’ai envie d’être là pour elle, même si je sais que cela va être dur, mais je n’ai pas l’intention de le lui imposer.
Dernière édition par Lucia Whitemore le Lun 25 Nov 2019 - 20:25, édité 2 fois |
| | | | (#)Dim 20 Oct 2019 - 13:22 | |
| « même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls » lucia whitemore & adrian shephard & adèle shephard
Elle s’était voilée la face Adèle, depuis le début, elle avait pensé que sa maladie ne serait qu’une épreuve dans sa douloureuse vie. Elle pensait qu’elle serait assez forte pour tout supporter. Mais ce n’était qu’un mensonge supplémentaire, parce qu’elle n’est pas aussi forte qu’elle le laisse paraître. Elle n’a jamais osé réclamer de l’aide. Encore à personne pourtant elle aurait bien besoin d’un coup de pied à ses fesses pour arrêter ses bêtises. Parce qu’elle prend la vie comme elle vient, dans l’insouciance d’une jeune fille de vingt-trois ans qui considère qu’elle est encore trop jeune pour mourir et que la maladie ne peut pas l’emporter comme ça. Pas maintenant. Mais ce qu’Adèle ignore c’est que le cancer se fiche qu’elle soit douce et rayonnante. Qu’elle est toujours ce sourire au coin des lèvres, à respirer la joie de vivre. Le cancer se fiche bien de savoir si elle a de l’argent, une famille, si son cœur bat pour quelqu’un. Le cancer se fiche bien de savoir si elle a plein de projets en tête, si elle est en bonne santé, si elle a encore envie ou non de se battre. Le cancer se fiche de tout ça, lui il frappe par hasard, et détruit tout sur son passage. Se nourrissant d’inquiétude, de trahison, de promesse non tenue. Adèle promettait à qui voulait l’entendre que tout allait bien, et qu’elle ne finirait pas emporter par cette maladie, parce qu’il n’y avait plus que ça désormais : l’espoir. L’espoir de trouver une stabilité, l’espoir de trouver un donneur. L’espoir que le traitement suffise. L’espoir qui est quelque chose d’éphémère et elle le sait mieux que quiconque. Mais elle a besoin de ça plus que d’autre chose Adèle et ça lui permet de tenir encore debout aujourd’hui. Aussi lors de sa première chimio, elle n’avait pas eu l’intention de s’y rendre avec quelqu’un. Elle n’en parlait presque pas, et si Lucia lui avait demandé avec qui elle comptait s’y rendre, poussant peut-être le destin à les réunir, Adèle ne lui avait pas laissé d’autre choix que d’arrêter avec ses questions. Deux ans sans se voir, sans avoir quasiment de nouvelle d’elle, et Lucia qui était tombée par hasard sur elle vers le fleuve – le lieu de détente des deux jeunes adolescentes qu’elles furent par le passé, lui avait presque implorée de le demander à sa mère. Parce qu’elle savait que Adèle refuserait que son ancienne meilleure amie l’accompagne – et elle n’avait pas tort ! Elle en avait donc terminé de penser que seule, elle y parviendrait. Parce que jamais elle n’y arrivera sans eux. Sans ses gens qui s’inquiètent pour elle mais qu’elle semble parfois ignorer. Adrian son frère ne lui laissa guère le choix pour sa seconde chimio que de l’accompagner. Elle avait eu une violente altercation avec lui, mais il ne l’avait pas lâché d’une semelle, ne lui demandant même pas son avis sous prétexte que c’est pour son bien. Tout ça elle le savait, mais elle n’est plus une adolescente ! Et il n’a plus besoin de vouloir se comporter comme un père avec elle, elle n’est plus sous son toit, mais allez dire ça au pompier ! « On ne va pas au club med ! » Maugréa-t-elle dans sa moustache, quand elle vit son frère débarquait dans sa chambre de la colocation sans même toquer à sa porte. Il avait peur qu’elle ne vienne pas ? Qu’elle se dégonfle ou quoi ? Elle n’était pas si bête pour ne pas y aller, quoi que cela lui ait traversé l’esprit un dixième de seconde. Parce qu’elle savait désormais les conséquences sur son corps. Elle avait eu beaucoup de mal à supporter sa première séance, et s’était enfermée dans son monde durant les jours qui ont suivi. Sans donner signe de vie à personne, seul son cousin rentrait dans sa chambre et se faisait illico raccompagné jusqu’à la sortie. Certaines personnes lui avaient demandés juste un message en guise de soulagement pour dire que tout s’était bien passé… Mais la vérité c’est que rien ne s’est bien passé. Pas à ses yeux du moins. Et elle n’était pas certaine de pouvoir supporter le traitement encore longtemps, sans compter les détails sur son physique qui ne lui donnerait aucunement du baume au cœur. Elle s’en va avec un sac avec quelques affaires à l’intérieur avant de claquer la porte derrière elle. Sur le trajet, elle reste silencieuse, observant le paysage comme si elle tentait d’emmagasiner le maximum d’information, comme si elle ne pouvait plus voir ça demain. C’était plus fort qu’elle, quand elle ne parle pas, elle pense, elle songe et ça la détruit un peu plus. Arrivant devant l’hôpital, elle sort de la voiture claquant la porte avant de marcher au côté de Adrian, s’inscrivant alors à l’entrée de l’hôpital. Elle songe qu’il faudra qu’elle retourne voir Noa à l’association, ça lui fera le plus grand bien, et lui donne l’espoir qu’elle sera encore là demain, et après-demain… Pourtant, tout le monde doit s’attendre à ce qu’un jour Adèle Shephard ne soit qu’une écriture écrite dans du marbre, et qu’elle finisse par retrouver ses parents. Quelques instants plus tard, elle monte à l’étage dans le service chimiothérapie ambulatoire avant de dire bonjour à la secrétaire, présentant son bulletin. Elle n’avait pas fait gaffe à la présence de sa meilleure amie, au fond de la salle d’attente. C’est quand elle se retourne pour aller s’asseoir le temps qu’on vienne la chercher, qu’elle fait face à l’impensable. La présence de Lucia Whitemore. Son cœur rate un battement, et Addie est prête à faire demi-tour, tant la plaisanterie est vraiment de mauvais goût. Elle jette un regard à son frère, probablement mauvais, et d’une noirceur sans égal. Il l’avait piégée, non ils l’avaient tous les deux piégée ! Prétextant sa maladie pour qu’elle renoue avec un passé qui lui manque, d’accord mais pour l’Australienne ce n’était pas une raison. Son frère juste derrière l’empêche de partir, et Lucia en profite pour avancer de quelques pas, se retrouvant alors en face de son amie, gênée. « Je… Je pensais que tu serais au courant. Adèle la dévisage un court instant, elle voulait lui faire croire qu’elle n’était pas au courant, elle aussi ? De toute évidence j’avais mal compris. » Adèle hausse les épaules. « Adrian, tu peux m’expliquer ? » Qu’elle demande alors à son frère, sa voix reste neutre mais impartial. « Comment tu pouvais penser que je s’rais d’accord ? » Elle demande avant de se retourner vers Lucia, elle ne lui jetait pas la pierre et même si elle n’était guère contente de la voir ici, à ses côtés, se serait peut-être pas plus mal. Elle n’en sait rien Adèle et elle est déjà tendue d’avoir sa seconde chimio, alors elle ne voulait pas davantage se faire plus de mal. « Je peux m’en aller si tu veux. » Lucia recule d’un petit pas, peut-être prête à quitter la salle d’attente. Sans savoir pourquoi, sans comprendre d’où lui venait cette force soudaine, encore moins cette envie Adèle barra la route de son amie, en se mettant entre elle et la porte. « Reste ! » Qu’elle dit assez fort, avant de soupirer avec lassitude, sans même lui porter de regard, elle regardait ses pieds, ne sachant pas si elle méritait vraiment son attention, mais qu’importe, c’était son cœur qui avait parlé, « s’il te plait, reste Lucia… » Elle ne sait pas vraiment ce que ses mots signifie pour elle. Mit bout à bout, il semble vouloir dire une phrase et lui réclamer une aide qu’elle avait pourtant refusé jusque-là… Depuis son départ pour Sydney. Ne voulant pas offrir de seconde chance à Lucia. « Tu peux rester mais ça n’veut rien dire… » C’était encore pour elle trop difficile de lui pardonner, de tout oublier dans un claquement de doigt, mais elle avait peut-être juste besoin de la retrouver quelques heures auprès d’elle. Comme avant… Juste Lucia et Adèle, comme avant… |
| | | | (#)Dim 27 Oct 2019 - 18:29 | |
| Quand il avait appris que la maladie du siècle s’était attaquée à sa sœur, Adrian s’était décomposé. Il était celui qui risquait sa vie tous les jours, mais c’était la vie d’Adèle qui était en danger. Pour la première fois depuis de longues années, il avait pleuré. Seul et en silence, évidemment, il n’avait rien partagé de ses angoisses aux femmes de sa vie. Même celle qui partageait à moitié son quotidien s’était aperçue que quelque chose ne tournait pas rond. Adrian n’avait peur de rien, il n’avait aucune phobie qui méritaient d’être verbalisée, mais l’idée de perdre ce qu’il y avait de plus précieux pour lui – un membre de sa famille – lui glaçait le sang. Il ne pouvait rien faire pour la sauver, mais il serait à ses côtés. Il ne céderait pas à son mauvais caractère qu’elle mettrait inévitablement en avant pendant les mois qui allaient suivre. Adrian le savait, Adèle allait gérer la maladie à sa façon. Elle tenterait d’écarter son monde pour le préserver. Elle se mentirait. Mais ce qu’elle ignorait volontairement, c’est que son frère s’imposerait et qu’il ne la laisserait certainement pas se battre toute seule. Parce que oui, ensemble, ils allaient se battre. Il sacrifierait des jours et des nuits s’il le fallait, mais il serait là.
La problématique qui hantait l’esprit d’Adrian reposait sur la relation Lucia-Adèle. Autrefois, les deux jeunes femmes étaient les meilleures amies du monde, mais Lucia avait eu la fausse bonne idée de suivre ses intuitions, ce qu’Adèle avait profondément mal vécu. Leur relation mythique avait volé en éclats et Adrian avait eu quelques éclaboussures. Lui était plus proche d’une autre Whitemore, mais il pouvait comprendre les décisions de Lucia. Il ne l’avait jamais jugée et même s’il avait essayé de raisonner sa sœur, elle restait vraisemblablement très amère. Cependant, le pompier avait le recul nécessaire pour confronter la réalité. Dans la situation actuelle, Adèle avait besoin d’être entourée. Elle ne le savait peut-être pas – ou bien elle aurait du mal à l’admettre – mais se retrouver avec ceux qu’elle aimait et qui l’aimaient en retour était irremplaçable. Adrian avait toutes les caractéristiques requises pour jouer les médiateurs. Pour son format réduit, il était prêt à jouer les tampons et à subir ses foudres si ses initiatives étaient mal venues. Alors oui, il s’était rendu chez les Whitemore et il avait tout dit à Lucia. Il l’avait mise à jour en lui faisant part des moindres détails. Il avait énoncé les faits sans faire preuve d’une once d’émotion : il aurait pu s’aventurer sur le terrain des reproches, mais il savait que Lucia s’en voulait suffisamment à elle-même et il ne mangeait pas de ce pain-là. En revanche, il avait bel et bien une idée derrière la tête : en terminer avec la guerre froide et réunir les deux jeunes femmes. Pour ce faire, il avait élaboré un plan risqué : convier Lucia à la prochaine chimiothérapie d’Adèle. L’hôpital n’était certainement pas le lieu le plus chaleureux de la terre, mais il connaissait suffisamment son modèle réduit familial pour savoir qu’elle n’aurait pas la tête au conflit et qu’elle finirait par battre en retraite. Elle était malade, il n’y avait pas d’autre mot, mais il était hors de question que son frère cède à tous ses caprices.
Lucia avait répondu à son appel du pied. Le jour J, après être passé récupérer sa sœur avec un tantinet d’appréhension, il avait vu la silhouette de la jeune femme de loin. Il savait que cette observation sonnait un potentiel début des hostilités, mais pourtant, il avait ressenti une forme de soulagement. Il avait assisté à la scène de retrouvailles sans un mot. Adrian était à des années lumières d’être parfait, mais il savait qu’il y avait des moments pour lesquels il valait mieux faire preuve de lâcher-prise. Son plan se déroulait à merveille : Lucia allait rester. Une fois que les esprits furent apaisés, le pompier se décida à prendre la parole. « Bien, maintenant que tout le monde est là, on est là pour exploser notre ennemi commun et l’union fait la force alors on y va » dit-il en passant sa main sur l’épaule de sa sœur et l’autre invitant Lucia à se rapprocher. De l’intérieur de sa veste, il sortit une peluche miniature spécialement achetée pour l’occasion. Rien d’extraordinaire, il avait opté pour un ours, mais il sentait que c’était le moment de le dévoiler. « Tiens, tant que j’y pense, c’est Teddy. Bon, c’est pas très original comme nom, je te l’accorde, mais je me suis dit qu’un allié supplémentaire ne serait pas de trop ».
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Lun 28 Oct 2019 - 11:25 | |
| Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls Lucia Whitemore & @Adèle Shephard & @Adrian Shephard En bonne jeune femme naïve et candide, je n’ai pas imaginé une seule seconde qu’Adrian ait pu cacher ma venue à sa sœur. Il la connaissait mal s’il pensait que la piéger était la meilleure option, j’en suis en tout cas persuadée. Si j’avais su que c’était ce qu’il comptait faire je ne serais pas venue, parce que je n’avais pas envie d’avoir une fois de plus à affronter le regard accusateur d’Adèle, ni ses mots blessants, même si je méritais tout ça, j’en étais consciente. Je méritais pire, j’aurais mérité qu’elle me hurle dessus l’autre jour au parc, mais je n’ai pas la force de l’affronter. Quand elle pose sur moi un regard furieux, puis sur son frère, j’ai envie de m’enfoncer dans le sol, j’ai envie de partir en courant et de rentrer me réfugier chez moi. Sa voix est froide, comme la dernière fois, et une fois encore cela me fout le cafard, bien plus que si elle avait hurlé. L’entendre crier m’aurait à coup sûr transformée en madeleine, mais cela m’aurait prouvé qu’elle en avait quelque chose à faire, qu’il y avait quelque chose à sauver, qu’elle était en colère parce qu’elle tenait à moi. Cette froideur apparente me confortait dans l’idée qu’elle avait tiré un trait sur moi, et qu’aujourd’hui me voir lui était simplement désagréable. « Adrian, tu peux m’expliquer ? » Je reste silencieuse parce que je n’ai pas mon mot à dire dans le règlement de compte entre Addie et son frère, parce que je me sens flouée moi aussi dans toute cette histoire. « Comment tu pouvais penser que je s’rais d’accord ? » Ça ça fait mal, plus que ses mots de l’autre jour au parc. Elle parle de moi comme si j’étais pas là, juste en face d’elle et profondément mal à l’aise également. Elle parle de moi comme si l’idée même que quelqu’un ait pu penser que cela lui ferait du bien de passer du temps avec moi lui filait la nausée. Alors je n’ai pas d’autre choix que celui de balbutier de façon à peine intelligible, de dire que je peux m’en aller, d’esquisser même un geste vers la sortie, les bras accrochés à la lanière de mon sac à dos.
Mais elle se lève Adèle, contre toute attente, et elle fait un pas dans ma direction. Je ne m’y attendais pas je l’avoue, les reproches qu’elle a adressés à son frère m’ont semblé clairs : elle ne veut pas de moi ici. Et pourtant. « Reste ! » Je perds mes moyens sous l’effet de la surprise, et je reste tétanisée, mes ongles qui s’enfoncent dans le cuir, incapable d’articuler la moindre phrase. « S’il te plait, reste Lucia… » Je bats des cils, fermant et rouvrant mes paupières pour m’assurer que je ne rêve pas. Elle non plus ne semble pas comprendre quelle mouche l’a piquée puisque rapidement elle se reprend. « Tu peux rester mais ça n’veut rien dire… » Elle me demande de rester, puis me dis ensuite que je peux le faire. Elle souhaite que je le fasse ou elle m’y autorise simplement ? Je ne suis pas en position de me poser la question, je serais prête à ramper pour qu’elle me pardonne, alors je rampe. Sans me poser de question, sans m’interroger sur les raisons qui la poussent à me vouloir à ses côtés. Le fait qu’elle ait changé d’avis tient du petit miracle à mes yeux, et je n’ai pas l’intention de laisser filer l’occasion. Elle est seule. Elle veut bien de moi à ses côté même si cela ne veut rien dire. Délaissant la lanière de mon sac j’enfouis mes mains dans mes poches, avant d’hocher la tête doucement. « Je vais rester. » Je le dis autant pour moi que pour elle, parce que j’ai du mal à m’en rendre compte. Parce que le dire à voix haute m’aide à réaliser que je ne suis pas en train de rêver. « Merci. » Que je rajoute, dans un souffle, à voix basse, avant de chercher le regard d’Adrian, parce qu’il fait un fantastique arbitre. Parce que lui ne me déteste pas et que je cherche son soutien. « Bien, maintenant que tout le monde est là, on est là pour exploser notre ennemi commun et l’union fait la force alors on y va. » Adèle lui a souvent reproché sa frivolité, la façon qu’il a d’aborder les choses avec humour, comme si rien n’était grave, comme si rien ne comptait. Je sais que c’est une façade, et c’est une façade appréciable aujourd’hui, parce qu’il est indéniable qu’il a toujours eu le chic pour détendre l’atmosphère. Je me rapproche de quelques pas du duo. De l’extérieur on pourrait presque penser que nous formons un petit groupe soudé à présent, même si la réalité est tout autre.
Je ne suis pas à mon aise dans un hôpital, et j’ai toujours eu du mal à comprendre ce qui avait motivé mes sœurs à travailler dans le milieu médical. Ici j’ai l’impression de sentir la mort et la maladie au détour de chaque couloir. Et je ne sais pas ce que nous sommes censés faire. Attendre que quelqu’un vienne nous chercher. Aurons-nous le droit d’accompagner Adèle ? « Tu… Comment ça s’est passé la dernière fois ? » Ce n’est peut-être pas la question la plus intelligente que j’aurais pu poser. Grâce à Adrian je sais qu’Adèle a probablement mal vécu sa première chimiothérapie. Est-ce qu’il y avait d’autres personnes en même temps qu’elle dans la salle ? Est-ce que l’infirmière est restée avec elle ? Ou bien est-elle restée branchée à ces machines plusieurs heures, seule et enfermée dans le silence ? Je tourne la tête vers Adrian et ne peux m’empêcher de sourire en voyant le brun sortir une peluche de sa veste. « Tiens, tant que j’y pense, c’est Teddy. Bon, c’est pas très original comme nom, je te l’accorde, mais je me suis dit qu’un allié supplémentaire ne serait pas de trop. » Il a n’a jamais cessé de voir Addie comme une enfant, et si je sais que c’est quelque chose qui a parfois tendance à énerver la jeune femme, moi ça m’attendrit. « Est-ce que Teddy possède une baguette magique ? Y’en aurait bien besoin pour détendre l’atmosphère. » Et voilà que je tente même une pointe d’humour. Timidement, parlant d’une voix feutrée comme si j’avais peur de déranger, mais notable tout de même.
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| | | | (#)Mer 30 Oct 2019 - 17:20 | |
| « même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls » lucia whitemore & adrian shephard & adèle shephard
Adèle ne connaissait pas son frère autrement que comme cette épaule sur laquelle, elle pouvait reposer sa tête quand une tempête s’abat dans leurs vies. Elle ne le connaissait pas autrement que comme celui qui arrive à la transporter et à lui redonner l’espoir qu’elle manque. Parfois. Elle finirait par lui en vouloir si un jour elle venait à apprendre la vérité sur lui et ses secrets qu’il lui cache. Parce que Adrian ne se confie jamais. Jamais sur ses peurs, jamais sur ses angoisses qui parfois peuvent le tourmenter. Adèle n’avait jamais songé que leur père aurait pu mal se comporter avec lui, elle ignorait tout ça Adèle. Et c’était sans doute mieux ainsi, Adrian la laissait avec ses espoirs et ses ressentis positifs, ne lui brisant pas l’image du parfait papa qu’elle pouvait avoir de lui, même après sa mort. Même dans la pesanteur de ses actes, Adrian avait toujours veillé sur sa petite sœur, la cadette de la famille, la petite naïve de la famille qui pense qu’elle pourra sauver la terre entière grâce à son minois angélique et à ses belles paroles. Elle n’imaginait pas une fin triste Adèle, bercée par les disney depuis sa tendre enfance où la princesse finira toujours avec le joli prince que son cœur a choisi. Il y avait de quoi tout envoyer valdingué pourtant, parce que le monde n’appartient pas toujours à cette jolie image. Sans rien comprendre de cette situation qu’elle n’avait pas choisie, mais que visiblement, Adrian avait choisie pour elle. Pour elles visiblement, car dans la conversation, Adèle se rend compte que Lucia a tout autant été piégée qu’elle. Même si elle demeure encore sans réponse pour savoir comment Lucia avait pu se faire un instant avoir. Adèle n’avait pas le choix que de venir ici, elle y avait songé, de ne pas se rendre à cette invitation, mais elle avait encore la chance et l’espoir de sauver ses fesses, rien n’est encore perdu. Enfin elle espère qu’on ne lui dit pas ça, uniquement pour pas qu’elle perde cet infime espoir, et que la chance, se trouve réellement de son côté. Sinon, elle serait mal barrée la jeune Addie… Elle tient face à son ancienne meilleure amie, avant de faire penser à son frère, qu’il avait gagné la manche. Pas la guerre c’est une évidence. S’il croyait un seul instant que c’est en obligeant sa petite sœur à affronter ses pires doutes qu’il parviendrait à son but, se serait espérer inutilement. « Je vais rester. Merci. » La douce voix de Lucia qui surplombe ce silence un peu amer de la salle d’attente. Elle ne sait pas vraiment si elle a vraiment le choix Adèle. C’est pas comme si Lucia n’avait jamais été importante dans sa vie, et dans son passé. Et ça, Adrian le savait. Il se souvenait de ce temps où les deux femmes étés proches. Plus proche que n’importe qui. Elle laisse un soupire sortir de ses lèvres, le regard un peu perdu, ne sachant pas trop quoi penser de cette situation qui lui avait échappé. Comme à chaque fois qu’une personne était parvenue à obtenir son cœur mais subissant un abandon de leur part, ou cette même sensation. « Bien, maintenant que tout le monde est là, on est là pour exploser notre ennemi commun et l’union fait la force alors on y va » Il était resté distant, silencieux, observant alors la scène. Elle n’aimait pas quand il agissait ainsi, quand il faisait en sorte d’arranger les choses, de réunir ceux qui lui sont chers, et qu’il se met en retrait. Pas quand ça la concerne elle, bien que sans aucun doute, elle finira un jour par le remercier. Par montrer sur ce doux visage inquiet, un sourire qui éblouirait n’importe qui. Au fond Adrian est sans doute celui qui connaît le mieux Adèle, qui est le plus proche d’elle. Qui l’avait élevé ou du moins celui qui avait pris la relève de leurs parents morts. Il savait exactement ce qui touchait la cadette de la famille, et ce qui la rendrait plus forte, plus mûre aussi. C’était grâce à lui qu’elle ne flanchait jamais, celui qui savait par de simples mots ou regards la remettre dans le fil conducteur de sa vie misérable. Elle prend sa sœur par l’épaule la serrant contre lui, si habituellement elle aurait resserré cette étreinte, se faufilant dans ses bras protecteurs qui l’ont tant de fois apaisés, elle n’en avait pas une envie de folie à cet instant, pas encore prête à poser définitivement les armes, « juste pour ses prochaines heures Adrian ! » Elle ne voulait tellement pas lui donner raison, elle continuera malgré elle à se battre, mais pour l’heure, elle devait se battre auprès d’eux, contre cette maladie avant qu’elle n’empire davantage. « Je sais pas si c’est une bonne idée ma présence ici… » Sa réflexion pouvait faire rire quand on savait le contexte dans lequel elle était présente actuellement, pour autant elle n’avait pas spécialement envie ni le besoin de faire l’humour. Cet endroit sent mauvais, Adèle déteste par-dessus toute cette odeur de médicament, de soin, de blouses blanches. Elle ne s’y ferait jamais visiblement à l’hôpital. « Tu… Comment ça s’est passé la dernière fois ? » Adèle fais quelques pas dans la salle d’attente avant de s’installer sur une chaise. Attendant juste qu’une infirmière vienne la chercher. « Une infirmière doit venir me chercher pour que je passe quelques examens, et prise de sang. Avant de m’enfermer dans le box. » Au bout du couloir un box, où les visites s’enchainent. Où la maladie est censée mourir un peu davantage. Des médicaments à avaler, quelques formulaires à remplir, quelques injections plus ou moins lentes. Elle regarde dans le vide, attendant son heure, comme quand elle attendra, patiemment celle de sa mort. Parce que même si les médecins sont plutôt optimistes sur la guérison et que la technologie avait fini par guérir les gens comme Adèle, les rechutes ne sont pas rares. Elle se souvient de Levi à cet instant. Ils seront à jamais fragilisés pour le restant de leurs vies. Les gens autour d’eux ne cesseront jamais de s’inquiéter sans cesse. Que la maladie se réveille de nouveau, parce qu’elle est ancrée dans tous les corps et qu’elle se réveille… Ou pas… « Tiens, tant que j’y pense, c’est Teddy. Bon, c’est pas très original comme nom, je te l’accorde, mais je me suis dit qu’un allié supplémentaire ne serait pas de trop » Et elle sourit à la peluche de son frère, elle a toujours eu un faible pour les nounours, et il le sait. Sa chambre en est remplit. « Lui il va pouvoir m’accompagner plus loin… Mais il aura rien le droit de dire… » Qu’elle dit en regardant la peluche tout en le mettant à hauteur de son visage pour le contempler de plus près. « Est-ce que Teddy possède une baguette magique ? Y’en aurait bien besoin pour détendre l’atmosphère. » Elle hausse les épaules avant de dire, « j’pense pas qu’une simple baguette suffirait… » Et c’était pas méchant, c’était la pure réalité, détendre l’atmosphère aujourd’hui relèverait à du miracle… |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Lun 25 Nov 2019 - 20:25 | |
| Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls Lucia Whitemore & @Adèle Shephard Je reconnais bien là Adrian, qui tente de détendre l’atmosphère, qui tente de faire comme si de rien n’était, comme s’il n’avait pas peur, alors que lors de notre échange l’autre jour j’ai cru déceler des failles que je n’avais jamais décelée chez lui. Bien sûr qu’il a peur, il se fait un sang d’encre pour la santé de sa sœur, mais il a toujours été son roc, et aujourd’hui encore je l’observe presque fascinée jouer au grand frère protecteur, presque super héros, quand moi je n’ai pas réussi à m’empêcher de fondre en larme à l’annonce de la malade de mon amie, alors que j’aurais voulu, pour elle elle, parce que je n’ai pas le droit de pleurer quand c’est elle qui est dans cette situation. Pourtant elle garde la tête haute elle aussi, et tous les deux me semblent gérer leurs états d’âmes bien mieux que je n’en serais capable si j’étais à leur place respective, mieux que je ne sais gérer les miens alors que ma douleur ne doit rien être comparée à la leur. « Juste pour ces prochaines heures Adrian ! » Je pourrais être blessée par cette remarque, mais j’ai l’impression de déceler quelque chose chez Adèle que je ne décelais pas tout à l’heure, pas plus que lors de notre rencontre au parc : elle donne le change. D’une façon ou d’une autre Adrian avait raison en me convaincant de venir : elle a besoin de moi ici, elle veut de moi ici, et cela réchauffe mon cœur, malgré ses protestations. Je sais que rien n’est gagné, je sais que je devrais faire mes preuves et être là pour elle, puisque je ne l’étais pas ces derniers mois, mais en me suppliant de rester elle m’a prouvé qu’une part d’elle tiens encore à moi, qu’une part d’elle a besoin de moi à ses côtés. Alors je ne relève pas sa phrase, et me tais jusqu’à ce que l’infirmière vienne nous chercher.
Et quand elle arrive nous nous levons tous les trois, mais rapidement Adèle semble prise de doute, et je reconnais la peur et la panique dans son regard. « Je sais pas si c’est une bonne idée ma présence ici… » Je me tourne vers elle et la regarde avec une moue triste. Je comprends ses craintes, et Adrian n’a pas su me dire pourquoi mais apparemment la demoiselle a très mal vécu sa première chimiothérapie. Je me rapproche d’elle, et attrape sa main sans trop réfléchir. « Ça va bien se passer Addie, on sera avec toi. » Je jette un regard à son frère, puis à ma main qui serre la sienne, avant de la retirer, en baissant les yeux. Je n’ai pas réfléchi et ne voulais pas la brusquer, et j’espère qu’il n’est pas trop tôt pour ce genre de familiarité. « Désolée. » Que je chuchote, avant de lui poser une question sur l’examen, désireuse de passer à autre chose. « Une infirmière doit venir me chercher pour que je passe quelques examens, et prise de sang. Avant de m’enfermer dans le box. » Je hoche la tête, cette fois ce sans trop savoir quoi lui répondre. Je n’arrive pas à me figurer la scène, je n’arrive pas à imaginer si le produit fait mal, comment elle se sent en rentrant, mais je ne veux pas poser toutes mes questions en même temps. « Lui il va pouvoir m’accompagner plus loin… Mais il aura rien le droit de dire… » Elle attrape la peluche, première victoire pour Adrian. Et je me permets une remarque, rapidement déboutée par la brune. « J’pense pas qu’une simple baguette suffirait… » Je me mords la lèvre, gênée. Elle m’a demandé d’être là mais compte me rejeter sans arrêt ? Qu’est-ce que c’est, une nouvelle forme de vengeance, me forcer à la regarder souffrir ? Je reste la bouche légèrement entrouverte, sans trop savoir quoi répondre, et finalement l’infirmière s’approche et me tire de là en prenant la parole. « On y va Adèle ? » Elle nous jette un regard, à Adrian et à moi. « Je suis désolée, on préfère n’autoriser qu’un seul visiteur pour ne pas trop troubler la tranquillité des autres patients. » Alors que je m’apprête à laisser ma place, Adrian me coupe la parole et fait quelques pas en arrière. « Je te laisse avec Lucia, j’ai des courses à faire, mais je viendrai vous chercher pour vous ramener toutes les deux. » Il embrasse le front de sa sœur, dont les yeux lance des éclairs, et nous laisse là, toute les deux. Les bras ballants le long du corps et gênée, je ne sais quoi faire de plus que planter mes yeux dans le sol en suivant l’infirmière, qui nous installer dans une salle où trois autres personnes sont déjà installées, reliées à des machines. Je crois que c’est en les regardant, amaigries et chauves que je prends conscience de la réalité de la maladie d’Adèle, et je reste silencieuse pendant que la jeune blonde plante doucement les aiguilles dans le bras d’Adèle, tentant de ne pas m’effondrer. Elle m’apporter un petit tabouret sur lequel je m’assois doucement, avant de relever les yeux vers mon amie. « Ça dure combien de temps ? » Je marque une pause, ne pouvant m’empêcher de jeter un œil autour de moi. « Tu veux que j’aille te chercher quelque chose au distributeur ? Une boisson ? » Je ne sais pas trop comment apprendre à l’apprivoiser à nouveau, et ressens une gêne que je n’avais jamais ressentie avec elle. Mais je suis prête à tous les efforts du monde pour que tout soit comme avant.
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| | | | (#)Ven 29 Nov 2019 - 13:36 | |
| « même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls » lucia whitemore & adèle shephard
Le visage de son frère qui voulait arranger les choses entres elles, agaçait la jeune Adèle, parce qu’elle n’est plus capable de résister comme elle le voudrait. Comme quand elles étaient face au lac, et qu’il était plus facile pour elle d’arborer ce visage froid et impartial devant la réalité de la chose : elle s’était sentie trahie. Trahie par sa seule amie, sa confidente et meilleure amie depuis qu’elles savent marcher et parler. Adèle n’avait jamais réussi à mettre de mots sur sa déception mais n’importe qui, qui la connaissait un minimum le voyait : elle a été touchée au plus profond d’elle-même si elle ne l’avait jamais avoué ouvertement. Et quand en septembre, elle est retombée sur cette fille qu’elle pensait connaître mieux qu’elle-même, forcément, de la déception et un goût amer était présent en elle, secrètement en elle. Elle avait voulu lui faire mal, comme elle, elle avait pu avoir mal il y a deux ans. Egoïstement, mais si elle parvenait à tromper n’importe qui en face d’elle, Adrian lui le sentait, sa petite sœur criait à l’aide, et mourrait d’envie de la retrouver, de lui pardonner. Parce que jamais personne n’avait pu la remplacer. Jamais personne n’était parvenu à prendre cette place dans son cœur et surtout dans sa vie. Lucia Whitemore était la seule à pouvoir vraiment être au côté d’elle, l’enfant aujourd’hui malade. Plus les minutes passaient, et plus Adèle acceptait peu à peu la présence de cette ancienne amie dans sa vie, ou du moins dans cette même pièce qu’elle. Dire que désormais c’était tout gagner serait mentir. Adèle est de ce genre à se sacrifier pour ses proches, à ne faire qu’un et même si cela ruine sa santé ou son porte-monnaie, elle est celle sur qui on peut se reposer à toute épreuve. Et pourtant, elle est celle aussi qui une fois déçue, récupère tout ce qu’elle peut et peut-être parfois même en blessant. Parce qu’Adèle est cette petite poupée qui ne dit rien, mais qui sombre, dans l’ombre et qui ne veut plus rien entendre dès qu’on a franchi la limite avec elle. Elle est entière, passionnée, vit à cent à l’heure, mais tournera le dos si elle souffre trop. Parce que quoi qu’il advienne elle aura toujours des alliés pour la transporter, son cousin, ses frères. Et Lucia jusqu’à ce jour où elle est partie dans une autre ville que Brisbane, la délaissant, ne lui offrant guère qu’un message en signe de réconciliation. Comme si ça pouvait suffire. Comme si Adèle ne lui demanderait pas plus. Comme si Adèle n’avait tout simplement pas besoin de sa meilleure amie dans sa vie, qui avait tout partagé avec elle et dont elle ne s’était jamais disputée, jamais engueulée auparavant. Il n’y avait aucune explication, juste son départ. Comme un goût amer qu’elle n’a jamais pu oublier. « Ça va bien se passer Addie, on sera avec toi. » La voix douce de son amie près d’elle lui fait chaud au cœur et cela même si elle ne le montrera pas. Elle ne comprenait même pas pourquoi elle avait lâché le morceau face à elle, comment avait-elle pu dire qu’elle était malade. Elle le savait Addie, que Lucia voudrait après ça revenir près d’elle, est-ce un signe caché qu’elle avait finalement jamais tourné la page et qu’elle ne voulait qu’une chose : la voir près d’elle ? La main d’Adèle dans celle de Lucia qui serre la pression et la jeune étudiante en immobilier fixe quelques secondes cette proximité soudaine, sentant alors son cœur se serrer. Elles avaient tant perdu de temps toute les deux. Du temps qu’elles ne rattraperont jamais, plus encore si tout ce qu’elle fait, ne fonctionne pas. En sentant son regard sur ses mains, Lucia sans rien dire, retire brusquement sa main, et Adèle fronce les sourcils relevant son visage vers elle. « Désolée. » Qu’elle ose dire, peinée, et triste, ne sachant probablement pas comment réagir avec son ancienne amie. Un chuchotement, et Adèle ne sait même pas si ça lui convenait ou pas, elle n’arrive pas à déterminer si ça la dérangeait ou tout le contraire, elle préfère oublier, faire abstraction de tout ça, en répondant à son amie, sur le déroulement de ce qui allait se passer ses prochaines heures. « On y va Adèle ? Je suis désolée, on préfère n’autoriser qu’un seul visiteur pour ne pas trop troubler la tranquillité des autres patients.» Une infirmière qui s’arrête à sa hauteur, avant de se retourner sur Lucia et Adrian pour leur dire qu’il était impossible de venir à deux. « On va se soigner Teddy… » Personne ne pourrait totalement comprendre l’enfant qui sommeille en elle à cet instant, qui trouve la force de se lever pour suivre l’infirmière en parlant à une peluche qu’elle tient fermement contre elle. Ils commençaient à tous marcher quand elle sent Adrian s’arrêtait devant la porte de la salle d’attente, Adèle relève le visage perdu vers lui, ne comprenant pas. « Je te laisse avec Lucia, j’ai des courses à faire, mais je viendrai vous chercher pour vous ramener toutes les deux. » Elle resserre davantage la peluche contre elle, pas qu’elle n’avait pas confiance en son amie, elle savait que Lucia ne lui ferait pas de mal mais Adrian a toujours été là pour l’épauler, pour l’aider, et le voir s’éclipser elle n’était pas prête encore à ça. « Adrian… » Un murmure alors qu’il ne l’entendra pas, lui déposant un baiser sur son front, il lui tournait déjà les talons et s’arrêtait à reprendre l’ascenseur qui l’avait emmené jusqu’ici. Addie fixe la silhouette de l’homme qui lui tourne le dos, son cœur serré, son ventre noué à cette impression. L’infirmière s’approcha d’elle, pour les faire avancer, ils ne pouvaient pas davantage attendre. « Ça dure combien de temps ? » Ils sont dans l’un des nombreux box, une salle, avec le stricte minimum, elle s’installe sur l’espère de fauteuil, et relève son visage vers son amie. « La dernière fois ça avait duré une heure trente. » Ça pouvait durer un peu moins longtemps comme un peu plus, tout dépendait de l’avancement du travail. « Tu veux que j’aille te chercher quelque chose au distributeur ? Une boisson ? » Lucia tournait en rond, elle ne savait pas vraiment comment combler le silence, elle n’était pas très bavarde Adèle, habituellement elle parlait bien plus. « Je veux bien quelque chose de frais, n’importe quoi, qui pique pas, j’sais pas si tu te souviens… » Adèle n’a jamais aimé les boissons qui piquent la gorge, et probablement plus encore aujourd’hui, « tu as mon porte-monnaie dans mon sac. » Qu’elle ajoute avant de lancer dans un signe de tête la poche avant de son sac à main, souriante. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 1 Déc 2019 - 0:13 | |
| Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls Lucia Whitemore & @Adèle Shephard Je suis perdue, et ressens vraiment le sentiment désagréable de ne rien maitriser. En temps normal, avant tout ça, que le cours des choses ne nous éloigne, j’aurais déjà eu bien du mal à trouver quoi dire et quoi faire. Mal à l’aise en milieu hospitalier, incapable de gérer frustration, peine et douleur, incapable de trouver les mots pour rassurer Adèle tellement j’étais paniquée de mon côté, tout ça je l’aurais été, quelles que soit les circonstances. Mais là j’avais le sentiment de marcher sur des œufs, qu’un instant la brune souhaiterait ma présence auprès d’elle de tout son cœur que l’instant d’après elle se montrerait à nouveau froide et distance, agissant comme si elle aurait préféré que je m’évapore et disparaisse. Les mauvaises langues diront que je sais faire ça, disparaitre, mais pourtant, malgré toute ma détresse et mon malaise, je ne m’imagine pas ailleurs. J’aurais dû être là à l’annonce de la maladie de mon amie, j’aurais dû être là pour sa première chimiothérapie, pour ses séances de conseil, pour l’épauler comme elle en avait certainement besoin. M’a-t-elle remplacée ? Egoïstement je l’espère, parce que même si cela me fait mal au cœur de l’envisager, je ne veux pas qu’elle se soit retrouvée toute seule face à tout ça, et savoir que quelqu’un avait peut-être pris ma place au pied levé, étant l’ami que j’aurais dû être et assurant bien plus que moi ôterait un peu de la culpabilité que je ne peux m’empêcher de ressentir depuis que Addie a prononcé le mot de cancer.
En ayant grandi dans un milieu privilégié, j’ai toujours pensé un peu naïvement que les épreuves de la vie ne pouvaient arriver qu’aux autres. Les parents de mes camarades de classe divorçaient ? Moi j’imaginais ma famille solide comme un roc. La maladie, la mort, autant de notions qui étaient abstraites pour moi, et aujourd’hui en rentrant j’ai l’impression d’atterrir brusquement dans la vie adule, après vingt-cinq ans d’un profond coma. Comme si mon départ avait fait entrer le malheur dans mon univers, la mort de David, la maladie d’Adèle… Je ne peux m’empêcher de me sentir coupable pour toutes ces choses-là. « La dernière fois ça avait duré une heure trente. » En temps normal j’aurais harcelé les infirmières de questions, pour m’assurer que mon amie était entre de bonne main. Là j’y vais à tâtons, posant quelque question à la brune pour l’inviter à s’ouvrir, seulement si elle le souhaite. Je ne veux pas la brusquer. Une heure trente. C’est long, mais me semble si court à la fois pour un traitement censé sauver sa vie. Un traitement pouvant l’affaiblir et la rendre un temps plus malade encore. Je ne réponds rien, je note l’information d’un hochement de la tête.
A peine assise, déjà je ne tiens plus en place. Les autres patients chuchotent avec leur accompagnateur, et l’ambiance me semble d’un coup pesante, oppressante. Alors je propose à Adèle d’aller lui chercher quelque chose, parce que j’ai besoin d’évacuer mon stress, parce que j’ai envie de tout faire pour qu’elle se sente bien. « Je veux bien quelque chose de frais, n’importe quoi, qui pique pas, j’sais pas si tu te souviens… » Et me voilà debout, comme vissée sur des ressorts, tant je tiens à exaucer le moindre de ses souhaits. « Tu as mon porte-monnaie dans mon sac. » Je lève la main et lui adresse un sourire timide. « T’en fais pas pour ça. » Je ne gagne pas grand-chose, mais je peux payer une canette à mon amie. Je quitte la salle, et une fois dans le couloir, accélère le pas pour revenir auprès d’elle le plus vite possible. Les mains tremblantes, je dois m’y reprendre à deux fois pour arriver à glisser quelques pièces dans la machine, et sans crier gare je sens quelques larmes que je retenais depuis plusieurs minutes couler sur mes joues. Comme si le fait d’être ici, entourée de gens malade me fait réaliser qu’Adèle l’est aussi, que je risque de la perdre. Je me mords la langue pour me calmer, inspirant un grand coup pour me ressaisir, et j’essuie mess yeux du revers de ma manche. Tu n’as pas le droit de pleurer. C’est pas toi dans ce fauteuil, branchée à ces poches de liquide. Je ramasse la canette de thé glacé que j’ai prise pour Adèle, avant de mettre à nouveau quelques pièces dans le distributeur pour m’offrir un coca, dose de sucre dont je vais avoir besoin pour supporter l’heure et demie qui s’annonce.
Quand je reviens vers elle, je dépose la canette de thé glacé sur son accoudoir, avant de relever les yeux dans sa direction. « Je t’ai pris pèche, j’espère que ça ira. » J’ouvre ma canette et bois une gorgée, avant de la déposer au pied de mon tabouret et de prendre mes mains l’une dans l’autre, pour les empêcher de trembler. « Ça fait mal ? » Je pose la question en désignant du menton la perfusion. « Ma mère m’a dit que Hannah travaillait dans une association pour aider les personnes qui sont malades, comme toi. » Je marque une pause, pas réellement sure de où je vais, ni de où je mets les pieds. « Tu as trouvé une structure pour t’aider à traverser tout ça ? » Toujours ce besoin maladif de m’assurer qu’elle a été entourée quand je n’étais pas là. Qu’elle l’est toujours, parce que si je suis revenue je ne suis pas certaine qu’elle ait envie que je revienne totalement dans sa vie, pas encore.
|
| | | | (#)Mer 4 Déc 2019 - 10:29 | |
| « même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls » lucia whitemore & adèle shephard
Elle ne savait toujours pas se débrouiller seule sans l’aide de son frère aîné, et elle en prend conscience à cet instant plus que jamais. Jamais, elle n’aurait fait de pas vers Lucia si lui n’avait pas été là, à forcer de destin. Jamais, elle n’aurait trouvé cette force intérieur – peut-être un peu par égoïsme – de lui tendre la main, parce qu’elle savait que Lucia n’attendait que ça. Le feu vert de son ancienne meilleure amie pour reprendre une place qu’elle ni Adèle n’a pu réellement confier à quiconque. Elle a eu des amies entre temps, de fortes amitiés quand on observe le lien étroit qu’elle a envers Freya Doherty, Justine Hudson ou encore Daisy Witter. Il y a aussi Lily Keegan, sa colocataire depuis plus d’un an et qui s’entend à merveille avec Addie, mais rien de ses amitiés aussi fortes et épanouissantes soient-elles, ne rivalisera avec cette meilleure amie et confidente depuis le bac à sable. Et quand elles s’étaient retrouvées au lac – endroit où elles allaient plus jeunes ensembles, Adèle n’avait eu envie que de fermer ce chapitre ou du moins de lui faire croire qu’il était clos depuis deux ans. Elle ne saurait dire pourquoi, elle n’est pas quelqu’un de spécilement rancunière, peut-être un peu au début, mais elle est surtout intelligente et mature et avec quelques explications, on arrive toujours à se faire pardonner à ses yeux. Parce qu’elle considère qu’on a le droit à une seconde chance dans la vie, et peut-être même une troisième… Parce que de toute évidence, elle ne sait pas tenir longtemps loin de ceux qui ont marqués sa vie, ses joies, ses peines. Et Lucia Whitemore restera à jamais cette fille qui l’a marquée à vie. Elle sera toujours celle vers qui Adèle se tournera en priorité, et la personne dont elle serait capable de venir en pleine nuit si elle recevait un appel de sa part. Pour Adèle, l’amitié c’est ce qu’il y a de plus précieux et elle a toujours entretenir cette flamme parfois compliquée à tenir. Assise sur le siège, elle observe le malaise de son amie, qui tourne en rond, mais surtout qui n’arrive pas à savoir où elle doit placer ses mains. Quoi de plus normal ce malaise finalement ? Probablement que Adèle aurait le même à sa place parce que finalement, elle a la place la plus facile des deux, celui de la victime, qui se bat courageusement contre la maladie. Celle qui, si elle a un coup de mou qu’on re boostera sans lui laisser guère le choix. Au début rien n’a été facile, elle n’acceptait évidemment pas ce qui lui arriver, et pour elle, les médecins étaient fous. Trop jeune, trop pleine de vie comment imaginer ce déferlement dans son corps, ses cellules qui se battent en vain, dans le vide. « T’en fais pas pour ça. » Elle a rompu ce silence qui dominait la pièce depuis plusieurs minutes. Elle avait appris à venir ici et à ne pas en faire de trop, à tel point qu’en général Adèle ne parlait que trop peu – un contraste absolu avec ses habitudes. La première fois, elle leur avait bombardé de questions, certaines plus idiotes que d’autres, mais l’infirmière avait pris soin de répondre à chacune d’entre elles. Comme si ça changerait quelque chose qu’elle comprenne pourquoi elle est ici. Mais pour le personnel c’est même essentiel. Lucia quitta la pièce et l’infirmière débarque presque aussitôt ne laissant guère le temps à Adèle de respirer une minute, de souffler un peu. De se débarrasser de cette tension entre elles. Tension qu’aucune des deux jeunes femmes n’arrivent vraiment à se débarrasser. « Je t’ai pris pèche, j’espère que ça ira. » Elle acquiesce d’un signe de tête pour signifier un merci. C’était ce qu’elle aimait le thé glacé, elle en raffolait même ! « Merci Lucia, c’est parfait… » Qu’elle répond finalement en relevant la tête à peine vers elle, pourtant son visage était souriant et apaisé. Mais anxieuse, elle savait désormais comment ça se passait, à cause de sa première chimio. Elle connaissait les effets après si elle ne tolère pas suffisamment le traitement, et bien qu’il l’adapte au poids plume de la jeune femme, elle avait eu de nombreux effets secondaires la première fois. Mais pourtant, ils avaient décidés de lui redonner une autre charge et avait signifiait que ce ne sera probablement pas la dernière – ce qui la rendait un peu angoissée. « Ça fait mal ? » Qu’elle demande finalement en jetant un regard sur la perf, juste à côté du siège. Elle récupère sa canette avant de l’ouvrir et d’en boire deux ou trois gorgées. La fraîcheur de la boisson lui fait un bien fou, elle ne peut le nier. « C’est pas très agréable comme sensation. » Non c’est pas douloureux, à part quand ils recherchent sa veine et la pose peut parfois être plus douloureuse, et périlleuse surtout, mais ça s’arrête là. « Ma mère m’a dit que Hannah travaillait dans une association pour aider les personnes qui sont malades, comme toi. » Lucia reprend comme si elle ne voulait pas qu’un énième silence débarque ici. Elle acquiesce de la tête avant d’ajouter à son tour, calmement. « Oui je sais, mais je ne suis jamais allée la voir encore… » Et peut-être que l’intonation de sa voix demander si elle le devrait ?! Elle ne s’était jamais posée la question parce que finalement à l’hôpital ils essayent de la rassurer au maximum et répondent à ses interrogations, elle arrive toujours à trouver une personne pour le faire du moins, mais peut-être que cela ne pourrait pas lui faire de mal. « Tu as trouvé une structure pour t’aider à traverser tout ça ?» Elle qui trouvait l’idée idiote au début, finalement elle ne sera pas resté pour les bonnes raisons puisque ça lui permettait surtout d’y retrouver l’agent d’entretien, son petit Italien comme elle aimait le taquiner. Mais l'important c'est le résultat n'est-ce pas ? « Oui je me rend à l’association Beauregard depuis mars grâce à Levi, qui a eu la même chose que moi… Je l’ai rencontré dans la salle d’attente et on est restés proches depuis… Et c’est là-bas que ta sœur bosse. » Comme un frère de cœur, elle finit par sourire, comme apaisé de penser à lui à présent puis elle reprend, d’une voix plus faible, « il s’en ai sorti … » Qu’elle précise comme si le doute qu’elle s’en sorte plane encore. Bien sûr il n’est pas totalement soigné, il reste encore fragilisé et Adèle se retient de dire qu’il est à l’hôpital pour une pneumonie. Parce que si s’en sortir veut aussi dire ne jamais pouvoir retrouver sa vie d’avant ça l’effraie tout ça… |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Sam 7 Déc 2019 - 19:38 | |
| Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls Lucia Whitemore & @Adèle Shephard Je marche sur deux œufs avec elle, et me pose des questions que je ne me serais jamais posée avec qui que ce soit d’autre. Je me retrouve à réfléchir pendant plusieurs minutes à réfléchir devant un distributeur, simplement par envie de bien faire, de ne pas la décevoir une fois de plus, comme si lui ramener une boisson dont elle ne voudrait pas pouvait m’enfoncer encore un peu plus à ses yeux. Comme si c’était la fin du monde si je me trompe, si je me fais le mauvais choix. Alors que je ne peux plus rien faire de pire que disparaître, j’en suis consciente, mais malgré tout je ne veux plus faire un faux pas. Alors je me fais des nœuds à l’estomac pour des choses aussi simples que le choix de la boisson à lui ramener, et je suis bien incapable de m’en empêcher.
Sortir dans le couloir me permet aussi de reprendre mes esprits, parce que j’ai du mal à affronter la maladie, je n’ai jamais aimé l’hôpital pour ce qu’il représente, pour cette raison je n’ai jamais compris le choix de Gabrielle et de Hannah de se tourner vers le milieu médical. Je sais que la peine et la mort existent, mais je préfère largement vivre dans un monde où je peux continuer à prétendre le contraire. Si ça avait été une autre amie qu’Adèle aujourd’hui, je ne serais pas venue, j’aurais surement essayée, mais je n’y serais pas parvenu. C’est parce que c’est elle que je me suis fait violence, et parce que je lui dois bien ça. « Merci Lucia, c’est parfait… » La pression retombe alors que je m’assieds sur le tabouret, et qu’elle semble se détendre en ma présence. Il y a toujours cette gêne bien sûr, qui sera surement le lot de nos échanges pendant quelques temps, mais je la sens beaucoup moins sur la défensive que l’autre jour au parc. Je ne sais pas ce qui a changé, mais je m’en fiche, tant que les choses vont en s’améliorant. « C’est pas très agréable comme sensation. » Je grimace en hochant la tête. Mes connaissances en ce qui concerne sa maladie et les différents traitements sont proches du néant, mais studieuse et consciencieuse je me promets d’aller faire des recherche pour l’accompagner du mieux que je peux. « Merci encore de me laisser être là à tes côtés… » C’est elle qui a besoin d’aide, mais pour moi aussi, ça compte beaucoup. « Oui je sais, mais je ne suis jamais allée la voir encore… » Je suis un peu surprise, mais ne dit rien, laissant la brune continuer à s’exprimer, bien trop polie pour lui couper la parole. « Oui je me rends à l’association Beauregard depuis mars grâce à Levi, qui a eu la même chose que moi… Je l’ai rencontré dans la salle d’attente et on est restés proches depuis… Et c’est là-bas que ta sœur bosse. » Un sourire se dessine sur mes lèvres, et je me demande si ce Levi signifie plus pour elle que ce qu’elle laisse entendre. « il s’en est sorti … » Sa voix se brise, même si la nouvelle est positive, et je comprends. Je comprends ses peurs à elle, la maladie a chamboulé sa vie, mis un coup de pied dans ses rêves et convictions. Je sais qu’elle doute encore de pouvoir s’en sortir comme son ami, et pendant quelques secondes je reste silencieuse, ne sachant trop si je dois la rassurer ou m’appesantir sur le sujet. Je veux prendre sa main, mais par peur de la brusquer je garde résolument les deux miennes sur mes genoux, les coudes collés contre mes flancs. « C’est ton petit ami ? » Ce jeune homme dont elle parle semble compter pour elle, la question est assez logique. « Tu devrais parler de tout ça à Hannah, je suis certaine qu’elle saurait t’écouter et t’aider, elle te connait bien. » J’aimerais accompagner Adèle pour ses visites à l’association dont elle parle, mais j’ai du mal à imaginer la réaction qu’aurait Hannah, si elle travaille là-bas. Ma main tremble et j’esquisse un début de geste dans sa direction, avant de réaliser ce que je suis en train de faire, et de la poser sur mes genoux. Je n’ai pas envie de brusquer la brune, qu’importe l’envie que j’ai de l’aider et d’être auprès d’elle. « Je suis sure que tout ira bien. Tu vas guérir, tu termineras tes études. » Hannah me pardonnera, et tout redeviendra comme avant, j’ai envie de m’en convaincre. J’ai envie de penser que si je le souhaite assez fort ma volonté suffira à rendre tout ça réel. « Tout ira bien. » Mes yeux se perdent dans le vague, sur la poche qui contient le fluide qui, goutte par goutte, se déverse dans la perfusion à laquelle est rattachée mon amie.
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| | | | (#)Mer 11 Déc 2019 - 16:54 | |
| « même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls » lucia whitemore & adèle shephard
C’était étrange cette sensation auprès de son amie, elle avait envie de se lever précipitamment et de partir en courant, loin de Lucia, loin de ses médecins. Loin de cette misérable vie et cette sensation de ne plus rien pouvoir maîtriser. Et en même temps, elle était reconnaissante envers Lucia d’être là alors que Adèle avait tout fait pour être méchante avec elle, elle avait été froide et implacable, ne lui laissant guère le choix. Elle ne voulait plus de cette amitié c’était en tout cas ce qu’elle répète inlassablement à qui veut l’entendre depuis plusieurs semaines maintenant. Comme si dès lors qu’elle cesserait de le répéter, elle oubliera, et se jettera à corps perdu dans les bras de son amie. Puis la seconde d’après, elle y resonge et tous les espoirs de Lucia s’envolent en fumée. Adèle est indécise, elle a peur, peur que si enfin elle lui pardonne, que si elle lui laisse de nouveau cette porte, que Lucia la brise. Plus qu’elle ne l’a brisée par le passé. Comme si Adèle était devenue plus fragile et qu’elle voulait se protéger de tous les maux de la terre. Pourtant que pouvait-il lui arriver, si ce n’est d’être une énième fois déçue ? Son amitié avec Lucia ne valait-elle pas le coup d’essayer ? Sans aucun doute avec le recul, que Addie répondra oui, mais jamais aussi explicitement face à son frère, ou à Lucia. Pas encore du moins, elle avait besoin que les choses se fassent naturellement, et avait bien d’autres problèmes à penser à cet instant. Présente depuis plusieurs longues minutes, dans cette salle blanche, elle commençait à en avoir un peu marre de voir toujours les mêmes têtes, souriantes tentant de calmer et de rassurer cette petite fille douce cachée en elle. Derrière laquelle la jeune femme se cachait souvent. Davantage ses derniers mois. « Merci encore de me laisser être là à tes côtés… » Lucia était revenue, déposant la canette près de Adèle, s’installant à ses côtés, les secondes défilent, le silence s’installe. Et pour rien au monde Adèle souhaite le rompre, elle semble si bien se calfeutrer dans ce dernier. La peur peut-être elle n’en sait rien, elle joue de sa main, finalement relève ses yeux sur son amie et finit par lui sourire, un mince sourire. « Tu devrais plutôt remercier Adrian… » Qu’elle avoue d’une voix douce, parce que c’était la vérité, si il n’avait pas mis son plan à exécution, malgré les refus de Addie, elles n’en seraient probablement pas là, dans cette même pièce. A faire comme si de rien avait été, comme si elles laissaient pour quelques heures, le passé derrière elles. « Mais merci d’être là, toi aussi… » Des mots brèves, mais sincères, alors qu’elle détourne aussitôt le regard pour le perdre ailleurs, là où c’est moins dur. Là où elle ne risque pas de sombrer. Et puis Lucia lui pose des questions sur la chimio, sur ses personnes qu’elle aurait pu trouver sur son triste chemin, et Adèle ne lui en veut même pas de poser toute ses questions, à sa place, aurait-elle fait pareil ? Sans doute, peut-être bien… « C’est ton petit ami ? » Elle relève ses yeux brutalement. « Qui ?! » Qu’elle demande alors, d’une voix surprise comme si Lucia avait vu vrai dans son jeu de ne rien dévoiler, sur ses possibles attachements pour certains garçons. Elle n’avait pourtant jamais mentionné son prénom ni n’en avait parlé à son amie, car pour elle quand il s’agissait de sentir son cœur actuel vibrer ce n’était pour personne d’autre que l’Italien. Mais elle observa un instant son amie. « Levi ? » Demande t’elle, comme si elle cherchait de qui pouvait bien parler Lucia, et celle-ci hoche positivement la tête. « Non ! C’est un ami, proche c’est tout… » L’idée même de penser que Levi pourrait tenir ce rôle ne lui plaisait pas à Adèle, parce que de toute évidence, il était comme un frère pour elle, un soutient plus qu’aucun autre garçon n’avait pu lui faire ses derniers mois. Mais que ce n’était pas de l’amour. Et il avait trouvé cet équilibre dans sa vie Levi, avec Ariane. « Il a été là quand j’en avais le plus besoin, mais il est déjà en couple… » Et cette idée lui décrocha un sourire, bien malgré elle. Elle ne connaissait que très peu Ariane. Elle l’avait croisé rapidement chez Levi ou encore à l’hôpital, elles avaient échangés quelques mots amicaux. Rien de plus. Sentant ses joues légèrement rougir, elle souffla, la tempête était passée, et Lucia n’avait aucune raison de vouloir en savoir plus ce bout de vie. Parce que si elle connaissait mieux que personne son amie, Adèle n’avait pas changé, elle avait toujours réussie à se parsemer d’illusion et à créer un contact avec ses pensées parfois bien loin de la réalité. De toute évidence Addie n’avait personne dans sa vie. Et elle prétendra à qui veut l’entendre que c’est mieux ainsi ! Comme si elle cherchait elle-même à se convaincre. « Tu devrais parler de tout ça à Hannah, je suis certaine qu’elle saurait t’écouter et t’aider, elle te connait bien. » Qu’elle avoue, sourire aux lèvres, et le pire c’est qu’Adèle a conscience de sa bêtise de n’être encore jamais allée la voir jusque-là… « Tu crois … Tu crois que ça me ferait du bien ? » Elle n’avait pas besoin d’aide psychologique Adèle, si ? Est-ce que Lucia pensait qu’elle était folle à ce point ? Adèle n’a jamais vraiment été très psychologue et bien que Hannah soit son amie, elle n’est jamais venue vers elle en tant que psychologue. Mais elle allait y réfléchir… Elle irait en parler à Noa, la directrice de l’association. « Je suis sure que tout ira bien. Tu vas guérir, tu termineras tes études. Qu’elle avoue finalement cassant brutalement le silence, elle relève les yeux à peine vers Lucia, sentant son cœur se serrer, tout ira bien. » Elle en avait marre, elle était fatiguée Adèle d’entendre toujours ses phrases. Comme si elle pouvait y croire, comme si elle devait y croire. « Je sais pas vraiment… » Elle allait passer ses prochains jours dans un sale état, parce qu’elle le sait, sa première chimio, elle ne l’avait pas vraiment toléré, alors pourquoi la seconde changerait ? « Mais si je dois profiter de mes dernières semaines, j’aimerai qu’on se voit plus souvent Lucia… » C’était doux, et peut-être égoïste de sa part. Et elle espérait que Lucia le prendrait pas mal, parce que si elle venait à mourir, disparaître, elle sait que Lucia mettra du temps avant de s’en remettre et qu’en lui laissant l’occasion de se rapprocher d’elle, elle mettait davantage Lucia en danger, émotionnellement… |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 15 Déc 2019 - 22:35 | |
| Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls Lucia Whitemore & @Adèle Shephard « Tu devrais plutôt remercier Adrian… » Je ne sais pas quoi comprendre, je ne sais pas pourquoi Adèle continue à farouchement prétendre qu’elle n’a pas souhaité ça, que l’idée ne venait pas d’elle et qu’elle n’avait pas envie que cela soit moi qui me trouve à ses côté. Elle a pourtant accepté que je reste, elle m’a même demandé de le faire, alors que, conciliante, j’allais partir et accéder à son souhait de ne pas me revoir, mais elle semble faire un pas en avant et dix en arrière, comme si admettre qu’elle était contente de m’avoir-là était une marque de faiblesse. « Mais merci d’être là, toi aussi… » Un pas en avant, finalement, et je ne peux étouffer et réduire au silence la bouffée de bonheur qui monte en moi. Mes joues rosissent, et je réponds en baissant les yeux. « C’est le moins que je puisse faire. » Après ne pas avoir été à tes côtés pendant des mois, pendant deux ans. « Soit pas trop dure avec Adrian, il pensait bien faire, et je pense qu’il voulait pas te piéger. » Nous piéger à vrai dire. Mais au vue des circonstances j’ai du mal à me poser en tant que victime. Sans moi nous n’en serions pas là. Sans moi, j’aurais été à ses côtés pour la première chimiothérapie, j’aurais fait l’idiote, tenté de la faire rire, et nous aurions parlé de tout et de rien pour lui rendre le moment moins difficile.
Je me rends compte que je ne sais plus grand-chose de la vie de mon amie finalement, ce n’est pas le premier prénom qu’elle me donne qui ne me parle pas, et j’ai un pincement au cœur à cette pensée. Nous avons tant à rattraper, quand avant nous nous connaissions par cœur et racontions tous, j’ai presque l’impression de lui être aujourd’hui étrangère. Alors avec ma sincérité et ma douceur habituelle, je ne peux m’empêcher de mettre les pieds dans le plat, lui demandant si l’homme dont elle me parle et son petit ami. Cela aurait un côté cliché, qu’ils se soient rencontrés et soutenus dans la maladie, mais cela serait aussi tellement romantique. « Qui ?! » Visiblement non, vu les yeux ronds qu’elle pose sur moi. « Levi ? » Je hoche la tête, sans trop savoir si j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas, si j’ai abordé un sujet dont il ne fallait pas parler, pour une raison X ou Y. « Non ! C’est un ami, proche c’est tout… » Dommage, adieu la romance de film hollywoodien alors. Je m’imaginais déjà spectatrice d’une version réelle de nos étoiles contraires, avec une plus jolie fin, cela va de soi. « Il a été là quand j’en avais le plus besoin, mais il est déjà en couple… » je hausse les épaules. « Dommage. » Peut être que c’est le moment rêvé, de tenter d’en savoir plus sur sa vie. « Tu vois quelqu’un ? » Devant son air effaré, je précise. « T’es pas obligée de me le dire. C’est juste que… On se disait tout avant, et j’ai l’impression de ne plus te connaître, on a du temps à rattraper. » Je ne sais pas si elle trouvera ça cavalier, étant donné que je suis à l’origine de notre éloignement, mais je ne tente pas à le remettre en cause. Je parler simplement avec mon cœur, et peut être un peu maladroitement, parce que je le suis terriblement, maladroite. « Tu crois … Tu crois que ça me ferait du bien ? » Je réfléchis, avant de répondre. « Je pense que y’a que toi qui peux répondre à cette question. Mais Hannah sait écouter, et t’es même pas obligée de la voir comme on voit une psy. Mais tu fais partie de la famille pour elle, pour nous, et je suis sûre qu’elle pourrait t’aider. » A espérer, à arriver à ne pas se laisser abattre par sa maladie, à tout faire pour avoir la vie d’une jeune femme de son âge, je n’en sais rien, je ne suis pas psychiatre moi-même, mais cela me rassurerait de la savoir entre de bonnes mains. « Je sais pas vraiment… » Je n’aime pas l’entendre avoir des propos si pessimistes, je suis plutôt moi-même une adepte de la technique de l’autruche. Ce n’est pas possible qu’il arrive quoi que ce soit de mal à Adèle, je ne m’imagine pas avoir à faire au décès de ma meilleure amie. Non, ce n’est qu’une vaste blague, et cela va s’arranger, j’en suis certaine. Ou je tente de m’en persuader. « Mais si je dois profiter de mes dernières semaines, j’aimerai qu’on se voit plus souvent Lucia… » Je dois me mordre la langue pour retenir mes larmes. Parce que je ne m’attendais pas à ça, vu son attitude de rejet. Vu l’effort qu’elle mettait jusqu’ici à me faire me sentir un tout petit peu de trop. « Aussi souvent que tu le voudras. » Jusqu’ici c’était elle qui mettait un frein justifié à mon retour dans sa vie. « Il n’y a rien dont j’ai plus envie, de te voir autant que possible. De tenter de retrouver ce qu’on avait avant. » Et je baisse les yeux. « Et que tu me pardonnes… » Je rajoute dans un souffle, pour lui prouver aussi que je suis consciente d’être fautive, mais que je suis déterminée à ce que les choses s’arrangent. Pas parce que comme elle le pense elle vit peut être ses dernières heures. Parce que je suis conscience de mes erreurs, et que j’ai envie de retrouver l’amour de ceux pour lesquels je n’ai jamais cessé d’avoir de l’affection, même si mon comportement hurlait le contraire.
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| | | | (#)Lun 16 Déc 2019 - 16:24 | |
| « même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls » lucia whitemore & adèle shephard
Elle n’avait jamais désirée cette vie Adèle, et pourtant, elle semblait forte, devant les autres, elle ne voulait jamais craquer. Pétillante enfant à qui on essaye de retirer petit à petit ce feu dans ses yeux, en lui interdisant tout bonheur. Et pourtant elle n’avait voulu y croire au début, elle n’était pas d’accord avec les médecins, avec ce qu’ils prétendaient pour elle. Adèle n’avait pas changé, elle était toujours cet enfant solide, comme un roc, au regard attendrissant qui ne souhaitait qu’une chose : croquer la vie comme elle venait sans réellement y porter de jugement ou sans se soucier des conséquences. Et puis les jours ont passés, les rendez-vous chez les spécialistes, sa fatigue ne cessant d’être présente, l’empêchant parfois de courir sur la plage ou de se rendre en salle avec son amie Justine Hudson. C’était frustrant pour elle, ce bout en train, celle qu’on arrive pas à garder en place, ce moulin à parole qui ne cesse de vouloir découvrir le monde qui l’entoure, posant alors ses yeux enfantins et naïfs autour d’elle. La rencontre de Levi a changé beaucoup de choses pour elle, elle ne peut le nier. Il est devenu important dans sa vie, parce qu’elle le prend – encore aujourd’hui – pour un exemple. Et que d’une façon quand il sombre, l’état de Addie aussi… « C’est le moins que je puisse faire. » Cela fait du bien à la jeune femme de pouvoir retrouver cette amie perdue, et de sentir ce soutient dont elle avait besoin plus que d’un autre soutient. Adèle est du genre à se plier en quatre pour ceux qui lui sont chers, et elle n’avait pas su comment gérer la disparition soudaine de Lucia de sa vie. Elle avait envie de lui hurler dessus et en même temps de la prendre dans ses bras. C’est pour cela qu’elle la regardait parfois étrangement, parfois étrangement. Elle ne sait pas si elle est prête à l’accueillir à bras ouvert mais elle veut bien essayer, pour elle. « Soit pas trop dure avec Adrian, il pensait bien faire, et je pense qu’il voulait pas te piéger. » La voix et les mots de son amie sont rassurant mais cela ne suffira probablement pas à effacer le tout, qu’importe, Adèle ne voulait plus y penser, juste vivre au jour le jour. « Je sais, mais il était conscient quand même de ce qu’il faisait… » Son ton n’était ni froid, ni glacial, elle haussait les épaules, le regard un peu perdu. Son frère n’est pas quelqu’un qu’elle détestera, même si parfois elle aimerait qu’il s’occupe un peu de ses soucis à lui. Mais elle ne le changera pas son aîné, c’est lui qui l’a élevé ses dernières années et c’est pas trop mal de se retrouver dans ses bras protecteurs. Elle aimait bien ça la naïve Adèle. « Dommage. Tu vois quelqu’un ? » Qu’elle avoue alors que Adèle portait à présent toute son attention sur sa meilleure amie, et plus activement sur les paroles de cette dernière, elle fronce les sourcils. « Tu voulais me voir avec quelqu’un ? » Elle se souvient encore quand elles n’étaient que deux gamines et qu’elles regardaient les garçons passés dans la cours de récré ou vers le lac et qu’elles s’inventaient des histoires que même les acteurs hollywoodiens auraient pu s’arracher. Toujours dans un contraste que seules les deux nanas pouvaient comprendre. « T’es pas obligée de me le dire. C’est juste que… On se disait tout avant, et j’ai l’impression de ne plus te connaître, on a du temps à rattraper. » Elle hausse les épaules, « on peut pas vraiment dire ça… » Et pourtant assise sur ce fauteuil, avec cette perf et penser à Nino lui réchauffait un peu le cœur. Ce petit Italien qui est parvenu à se faire doucement une place dans son esprit, et qui quand il est loin d’elle, lui manque un peu. C’est quelque chose qu’elle n’avouera pourtant pas… Elles changent de conversation pour parler de Hannah, la sœur de sa meilleure amie. « Je pense que y’a que toi qui peux répondre à cette question. Mais Hannah sait écouter, et t’es même pas obligée de la voir comme on voit une psy. Mais tu fais partie de la famille pour elle, pour nous, et je suis sûre qu’elle pourrait t’aider. » Adèle hausse les épaules, elle sait pas vraiment ce qui est bien pour elle ou non, et se rend compte que si elle s’était écoutée jamais elle n’aurait été dans ce genre de situation, seconde chimio en présence de Lucia. Et finalement c’est pas trop mal… Elle serre contre elle cette peluche, cet ours que son frère lui avait offert avant d’entrer dans la salle. « Je sais pas vraiment, j’ai pas envie de la déranger avec ça… » Ouais sans doute que Lucia allait froncer les sourcils et démentir les propos de sa meilleure amie, Adèle finit par laisser tomber sa tête contre l’appuie tête, fatiguée. « Aussi souvent que tu le voudras. » Mais ses mots lui arrachent un sourire, et elle peut sentir son cœur s’accélérer. « Il n’y a rien dont j’ai plus envie, de te voir autant que possible. De tenter de retrouver ce qu’on avait avant. Et que tu me pardonnes… » C’était sur la bonne voix même si probablement que Lucia voulait mettre la charrue avant les bœufs. « On verra… » Elle ne voulait pas être méchante ni hautaine, elle ne sait pas l’être Adèle, pas avec elle du moins, mais elle avait besoin de temps quand même. Rien ne s’oublie facilement. « Et toi tu as quelqu’un dans ta vie ? » Elle avait besoin de savoir, de tout connaître à présent qu’elles sont réunies, et qu’Adèle avait pris conscience que Lucia ne l’avait jamais vraiment quittée. Son cœur et son esprit était toujours là pour Adèle, ses deux dernières années… Et elle avait besoin de se changer les idées… |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
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meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Jeu 19 Déc 2019 - 14:58 | |
| Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls Lucia Whitemore & @Adèle Shephard J’ai beau me prendre porte après porte avec elle, alors qu’elle souffle le chaud puis le froid, je sais que je n’abandonnerai pas. Trop gentille, trop bonne je suis du genre à tendre l’autre jour lorsqu’on me frappe, particulièrement avec ceux que j’aime. Avec Adèle comme avec Hannah, je serais prête à ramper, à m’aplatir si je pensais que cela pouvait me donner la moindre chance de retrouver leur amitié et leur amour. Je sais au fond que c’est compliqué, que si moi je n’ai jamais cessé d’être attachée à elles, c’est bien parce que nos situations étaient différentes. C’est moi qui ai rompu le contact, moi qui me suis éloignée en les poussant au détachement, moi qui reviens aujourd’hui comme une fleur incapable de mettre des mots sur ce qu’il s’est passé, donnant simplement l’impression de ne pas regretter grand-chose, puisque je ne cherche pas à me justifier. La discussion que j’ai eue avec Gabrielle m’a fait du bien, mais Gabrielle est bien la plus douce et la moins rancunière des trois. Elle a été blessée pourtant, terriblement je pense, mais devant mes larmes et mon incapacité à me justifier malgré une profonde envie de me rattraper, c’est elle qui m’a prise dans les bras, elle qui m’a dit qu’elle m’aimait alors que c’est moi qui étais en faute. Mais les personnalités comme celle de Gabrielle ne courent pas les rues, j’en suis consciente, et à un moment il faudra que je prenne mes responsabilités et que j’arrive à parler de tout ça sans fondre en larmes. « Je sais, mais il était conscient quand même de ce qu’il faisait… » Je secoue la tête, parce que moi je ne lui en veut pas. Pourtant il m’a piégée autant qu’il l’a piégée elle, mais la finalité reste qu’elle a accepté que je l’accompagne, alors pour ça j’aurais presque envie de remercier le jeune homme.
J’ai l’impression de ne plus la connaître ma douce Adèle. Alors je fais comme je peux pour tenter de l’apprivoiser à nouveau, de cerner ce qu’elle est devenue. Nous nous parlions de tout autrefois. Elle était la première au courant de mes coups de cœur silencieux et me racontait tout. Ces époque est néanmoins révolue, et je m’en rends compte quand elle répond à ma question par une autre, comme s’il s’agissait d’un pan de sa vie qu’elle ne voulait pas partager. Elle ne veut pas le partager avec moi en tout cas, et j’ai beau comprendre et ne pas lui en vouloir, je ne peux m’empêcher d’avoir un peu mal. « Tu voulais me voir avec quelqu’un ? » Je hausse les épaules. « Laisse tomber. C’est juste qu’on parlait de ces choses-là avant, et j’ai pensé que t’aurais envie de le faire. Mais si t’as pas envie c’est pas grave. » Et oui, ça m’aurait fait plaisir qu’il y ai eu quelqu’un dans sa vie pour compenser mon absence à moi au fond, c’est égoïste mais c’est le cas. Et il doit y avoir quelqu’un, pour qu’elle élude de la sorte le sujet. « On peut pas vraiment dire ça… » C’est le cas pourtant. Adèle a changé, je ne sais si elle a simplement mûri ou si sa maladie l’a endurcie, mais elle me semble plus forte, et du coup un peu plus dure et difficile à atteindre. Ou peut-être que je ne sais juste plus m’y prendre, mais quoi qu’il en soit j’ai l’impression d’avoir en face de moi une jeune femme que je ne connais qu’à moitié, et ça me fait mal, même si je suis la fautive. « Laisse tomber. » Plus fragile et à fleur de peau qu’avant, moi aussi j’ai changé, mais dans un sens contraire au sien. « Je sais pas vraiment, j’ai pas envie de la déranger avec ça… » Encore la même discussion que celle que nous avons eu au parc à propos de ma mère. Les enfants Shephard font partie de la famille à nos yeux à tous, et elle le sait. « Tu sais bien que tu fais partie de la famille pour elle comme pour nous. Tu avais peur de déranger ma mère aussi, que s’est-il passé, tu t’es éloignée d’elles pendant mon absence ? » Elle était toujours fourrée chez moi autrefois, si bien que certains amis de nos parents étaient persuadés qu’il s’agissait là de leur troisième fille. « On verra… Et toi tu as quelqu’un dans ta vie ? » Je fronce les sourcils. Non, bien sûr que non et cela me semble évident. Ma séparation est trop fraiche, mes blessures sont trop fraiches. « Non, évidement que non. J’ai besoin d’un peu de temps je crois. » Ma voix se brise et le peu de contenance que j’avais réussi à conserver avec. Je n’ai pas envie de parler ou de penser à Lawrence, j’ai envie d’avancer, mais je n’y arrive pas. Mes yeux se posent sur la perfusion. « Et tu me connais, je ne risque pas de me remettre en selle de sitôt. » Je n’ai eu que deux garçon dans ma vie, et il me faut du temps, beaucoup de temps pour m’ouvrir à quelqu’un et lui faire confiance. Il m’en faudra plus encore cette fois après tout ça. « Mais ça va. Je dois me concentrer sur le fait de trouver un travail à temps plein et une colocation en ville pour l’instant. J’en ai marre de vivre chez mes parents. » Ils ont été rassurants et à l’écoute, mais ils sont aussi oppressants, et j’ai besoin de retrouver le sentiment d’être une adulte.
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| | | | (#)Sam 21 Déc 2019 - 22:24 | |
| « même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls » lucia whitemore & adèle shephard
Les années ont passés et il serait mentir et naïf de penser qu’on pourrait retrouver ses amis deux ans après sans aucune évolution de leur part. Mais Adèle n’a pas l’impression d’avoir beaucoup changé, elle ne s’en rend pas vraiment compte. Elle est toujours cette gamine souriante, qui croque la vie sans se soucier des conséquences. Elle est toujours cette petite naïve qui pense rencontrer l’amour de sa vie et qui multiplie les rencontres avec cette seule obsession – obsession de vouloir foncer droit dans un mur même si elle sait que c’est peine perdue, qui commence à s’éteindre peu à peu alors qu’elle refuse de voir une nouvelle personne prendre cette place ou s’attacher à lui. Elle est toujours cette nana passionnée de design et de fringues, qui aime prendre soin d’elle, qui ne sait pas tenir en place. Celle que vous retrouverez en train d’embêter son petit monde, de vouloir être au centre des intérêts, petite poupée qui a pourtant morflée, elle aussi. Elle n’a pas vraiment changé, seulement, elle s’ouvre moins à Lucia, elle essaye de protéger le peu qu’elle puisse encore protéger, même si elle le sait, tout est trop tard. Elle ne la ressent plus cette boule au ventre depuis qu’elle sait son amie près d’elle. Elle ressent ce besoin de vouloir la protéger, d’être à ses côtés. Parce qu’il fût un temps Adèle et Lucia ne formaient qu’une personne, et que Adèle – même si elle ne l’avouera pas, aimerait retrouver tout ça. Ce sentiment de satisfaction de savoir qu’elle pourrait toujours compter sur elle. « Laisse tomber. C’est juste qu’on parlait de ces choses-là avant, et j’ai pensé que t’aurais envie de le faire. Mais si t’as pas envie c’est pas grave. » Adèle hausse les épaules et baisse les yeux. Et même si elle voudrait la rassurer les mots lui restent bloquer au travers de sa gorge et aucun son ne sort de la barrière de ses lèvres. « Laisse tomber. » Qu’elle répète, las, alors que Adèle cherche à détourner la conversation. Elle sait si bien le faire habituellement, et elle se rend compte qu’elle y parvient facilement face à son ancienne meilleure amie, qu’elle n’aurait encore jamais réussie il y a deux ans. C’est ça, ses deux dernières années les ont rendues distantes ? Méfiantes l’une envers l’autre ? Il faut le croire, nerveusement Addie joue de sa main sur le fauteuil, et elle relève avec timidité son regard sur son amie, qui semble s’être un peu renfermée. « Ca n’a pas d’importance, il est plus vieux que moi toute façon ! » Elle ne sait pas vraiment de combien mais presque dix ans de son aîné. Et elle sait rien sur lui, ou si peu. Pourtant elle sait qu’en parler avec Lucia lui ferait du bien. Qu’elle seule pourrait comprendre parce qu’elle connaît Adèle aussi bien que ses frères et ses colocs. « Tu sais bien que tu fais partie de la famille pour elle comme pour nous. Tu avais peur de déranger ma mère aussi, que s’est-il passé, tu t’es éloignée d’elles pendant mon absence ? » Elle a l’impression d’être ce gosse qui se fait gronder par ses parents mais elle a raison Lucia. Parce qu’il lui arrive de merder à Addie, et en l’occurrence elle a merdé, et complètement… « Un peu… » Difficile de comprendre parce que sa voix est basse, et qu’elle ne croise pas vraiment son regard. Elle a le cœur qui bat si vite. « Ton départ a été difficile… » Elle en a versé des larmes, et Lucia ne se représente même pas. Au fil des semaines, Adèle n’y allait quasiment plus, ne voulant plus rien savoir d’elle. Mais aujourd’hui, elle a honte. Elle ose à peine relever le regard vers elle et veut détendre l’atmosphère, elle lui demande si elle a quelqu’un en tête… « Non, évidement que non. J’ai besoin d’un peu de temps je crois, et ça surprend pas vraiment Addie, et tu me connais, je ne risque pas de me remettre en selle de sitôt. » Elle hausse les épaules, et fronce ses yeux, elle aussi, elle se reconnaissait bien dans les paroles de son amie. « Ca donne de l’espoir pourtant… » Et Adèle en avait besoin peut-être plus que d’ordinaire même si elle est restée toujours cette rêveuse au grand cœur, « mais ça va. Je dois me concentrer sur le fait de trouver un travail à temps plein et une colocation en ville pour l’instant. J’en ai marre de vivre chez mes parents. » Elle s’ose un sourire, avant de demander doucement, « une coloc ? Géniale ! Tu as des pistes ? Et pour le travail ? » Qu’elle demandait, ignorant si elle pouvait vraiment le demander alors qu’elle est la première à vouloir garder ses distances, mais n’y parvenait pas vraiment. |
| | | | | | | | LUCIA&ADELE ► Même si nos vies sont casse-gueule on ne seras plus jamais seuls |
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