You don't get me high anymore

Jill envoie un texto à Ariane. Elle veut sortir, elle a besoin de se changer les idées. Et elle sait qu'elle aussi certainement, après tout ce qui était arrivé. Jill avait perdu son appart. Il y avait ce foutu brunch, après lequel Bailey avait refusé de lui parler pendant des semaines même si ils vivaient plus ou moins en colocation. Puis cette nuit affreuse, quand Bailey était rentré bourré et que plus tard Levi avait fini à l'hôpital. Depuis elle ne la lâchait plus d'ailleurs, et allait le voir aussi souvent que possible. Cette soirée de réconciliation avec Bailey, ils avaient chanté, il c'étaient dit des tonnes de choses, et ça devenait de plus en plus sérieux entre eux. Et elle paniquait, elle avait surmonté tout ça sans faire une seule crise. Et elle sentait que ça commençait à faire trop pour elle, bien plus que ce qu'elle ne pouvait supporter.

Elle sort de la coloc, « Owen je sors ce soir ! Je vais rentrer très tard ! » et elle claque la porte sans attendre aucune réponse. Elle s'est habillée en circonstance, une des nombreuses robe moulante qu'elle adore porter quand elle sort. Et elle sourit en voyant la voiture d'Ariane qui arrive, elle se précipite sur le siège passager. Ça ne faisait pas très longtemps qu'elles se connaissaient, mais elles s'entendaient déjà très bien. Elle et Ari, c'était un peu comme une évidence. « Je te suis où tu veux ! » Elle se met à rire assez fort. Ça devait se voir qu'elle n'était pas au top de sa forme, mais elle s'en fichait. « Mais d'abord, je veux connaître ma surprise, je déteste attendre Ari ! » elle se retourne vers elle en fronçant les sourcils, et en attendant de savoir ce qu'Ari pouvait bien avoir comme idée folle pour cette soirée. Elles n'auraient aucunes limites.

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Ariane ouvre les fenêtres, sa voiture est décapotable et Jill ferme les yeux en profitant de l'air sur son visage. Elle détache sa ceinture et se met debout, les bras en l'air en hurlant. Elle relâche toute la pression. Et elle rit à l'unisson avec Ariane. Elles vont mal, et elles ont besoin l'une de l'autre. Jill sait ce qu'elle peut ressentir, elles n'avaient même pas besoin d'en parler. Juste d'oublier pour une soirée, profiter pour une soirée. « Kangaroo Point. J'ai envie que tout le monde ait l'air de fourmis si on les compare à nous. ». Jill regarde autour d'elle en se rasseyant sur le siège pour écouter ce qu'Ariane a à lui dire. « Kangaroo point... Matt m'a déjà emmené là-bas ! J'adore cet endroit, t'es parfaite Ari ! » et elle lui fait un clin d’œil en riant de plus belle. Elle avait hâte de se retrouver avec elle, au sommet de Brisbane. Elle sort un joint préalablement roulé de son sac. Elle avait tout ce qu'il fallait pour passer une bonne soirée. Cocaïne, ecsta, beuh... Elle avait de quoi défoncer une bonne dizaine de personnes, et les deux femmes allaient en profiter ce soir.

« On va avoir la livraison privée et tout. » Jill la regarde en haussant un sourcil, Ariane avait fait la grimace en parlant de livraison privée. « On le jette du haut de Kangaroo point ce connard qui te fait grimacer ? Ou cette connasse ? » et elle la regarde de nouveau curieusement. « Un p'tit cachet couleur soleil même s'il fait nuit. ». Jill regarde le ciel en entendant parler Ariane. « Quelle belle image ! ». Elle profitait de l'air frais avant d'ouvrir son sac et de montrer tout ce qu'elle avait à son amie. « On a tout ce qui faut pour passer une super soirée toutes les deux ma belle ! ». Et elle se met à rire de nouveau en voyant qu'elles arrivaient bientôt à destination. « T'as une super playlist pour aller avec tout ça j'imagine ? ». Elle regarde Ariane, attendant sa réponse pendant qu'elle se garait. Elles avaient une vue magnifique sur la ville. Elle étaient les reines du monde ce soir.

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Elles se retrouvent tout en haut de Brisbane après déjà avoir fait un bon nombre de conneries sur la route. Jill avait passé les trois quarts du trajet debout sur le siège, à hurler de plaisir dès qu'elle accélérait un peu. Elles avaient rit tout le long. Tout était simple, tout était beau avec Ariane comme pote de beuverie. C'était sa première soirée qu'elle commençait seule avec elle, et c'était comme si elles s'étaient toujours connues. Elles avaient déjà vécu beaucoup de choses compliquées ensemble, et c'était certainement ça qui les avait rapproché en très peu de temps. « Nah, trop de risque qu'il survive comme ça. Et sinon, on aura même pas pu bien le torturer avant. » Jill la regarde en haussant un sourcil. « Ca peut être sympa comme plan ! Torturer un mec pendant des heures avant de le tuer ! » et elle lui fait un nouveau clin d’œil amusé avant de sortir de la voiture.

Elle allume la musique, elle met une playlist aléatoire et Jill se met à sauter et à danser à peine en dehors de la voiture. Elle secoue la tête, elle commence à se défouler comme elle le peut. « Ta journée était aussi à chier que la mienne à ce que je vois. ». Jill s'arrête de danser pour la regarder et rejoindre Ariane sur le capot de la voiture. Elle s'allonge en regardant les lumières de la ville puis les étoiles. « C'est compliqué ! Pourquoi la vie doit toujours être aussi compliquée ? » Elle prend le joint qu'Ariane lui tend en continuant de regarder le ciel. Elle ne connaît pas Ariane depuis plus de quelques moi, et pourtant, elles sont là, toutes les deux. À fumer, à danser, à se droguer et bientôt à boire certainement. Elles sont dans leur bulle, loin de la réalité, loin de ce qui c'était passé depuis ces quelques semaines intenses. « Ou peut-être que c'est nous Ari ! Peut-être qu'on est tellement compliqué qu'on attire les problèmes ! » et elle rigole en se tournant vers son amie.

« On oublie quoi, ce soir ? Qui ? ». Elle la regarde en levant et en l'entrainant avec elle en sautant en rythme avec la musique. « Alors attends, pour commencer... » elle continue à bouger en rythme en riant avec Ariane. « Levi a failli mourir et on est resté à son chevet jusqu'à ce qu'il sorte de l'hôpital, mais maintenant, je flippe constamment qu'il lui arrive quelque chose ! » Elle hoche la tête en tirant de nouveau sur le joint qu'Ari lui tend. « D'ailleurs, on devrait lui envoyer un message pour qu'il vienne ! Et à Allie aussi, elle est cool Allie, on va s'éclater ! » elle sort son téléphone et envoie un message à Allie. « Kangaroo point. Ramènes toi ici le plus vite possible j'ai de quoi planer ». Et elle range son téléphone dans sa poche pour ne plus le regarder. « Ah oui et j'ai dit à Bailey que je l'aimais, je suis terrifiée, j'ai jamais fait ça avant... ». Et voilà qu'elle se confiait assez facilement à cette rousse. « à toi de me dire ce qu'on oublie ! » et elle lui fait un nouveau clin d’œil. Elle ouvre on sac en regardant de nouveau la rousse. « Tu veux quelque chose d'autre ? Un sachet de poudre blanche ? ». Elle ouvre un nouveau sachet pour faire une ligne sur le capot d'Ariane qu'elle sniffe avec un billet. Elle tend le billet à son amie quand une voiture s'approche de leur spot et Jill se met devant sa marchandise pour plus ou moins la cacher en râlant parce que quelqu'un venait déranger leur soirée. "Qu'est ce qu'il fou là lui?"

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J'ai une commande ce soir. La rousse folle m'a demandé de lui fournir de la drogue. 4 pilules de MDMA. Et je dois livre. Heureusement que j'ai besoin de cette thune sinon je l'aurais planté quand elle m'a envoyé l'adresse. Je dois prendre la voiture, elle me fait chier. Je hais vraiment cette fille. Elle aurait pas pu faire sa soirée dans un putain de bar de Brisbane. Il y en avait pas assez ? Elle me fait faire le trajet jusqu'à Kangaroo point. Je me retrouve au bon endroit et je vois sa voiture.

« Qu'est ce qu'il fou là lui ? ». Je sors de la voiture avec ma marchandise dans la main. « Je vois qu'elle est aussi polie que toi ta copine ! ». J'avance vers les deux filles qui avaient déjà commencé leur fête improvisée. « Allez, 35 balles Parker, dépêche j'ai pas que ça à foutre ! ». Je reluque la brune qui se tient à ses côtés, elle était vraiment pas mal du tout alors autant en profiter. Mais j'étais pas intéressé, j'avais déjà une soirée de prévu et j'avais prévu d'utiliser cet argent pour picoler. J'étais pressé et je savais qu'Ariane allait mettre une éternité à bien vouloir faire l'échange, parce qu'elle adore me faire chier. « Allez on se bouge, j'ai d'autres trucs de prévu ! ». Je regarde aux alentours, elles étaient toutes les deux toute seule ici, c'était étrange d'organiser une soirée ici, cet endroit est carrément flippant. N'importe qui pourrait débarquer et décider de les tuer. Ça ferait pas grand mal à ce monde je pense... 2 drogués folles furieuses en moins. On fait l'échange avec Ari, je me débarrasse enfin de ces pilules. J'avais changé de fournisseur et j'avais pas encore testé celle là, mais je m'inquiétais pas pour Ariane, c'est une coriace, elle survivra même si c'est pas de la bonne qualité. Et sa pote j'en avais rien à foutre.

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Jill regarde de nouveau Ariane en souriant, elles avaient l'air d'être aussi heureuse l'une que l'autre à cet instant. Malgré tout ce qu'elles avaient vécu ces dernières semaines, elles avaient trouvé de quoi sourire, de quoi se changer les idées. « C'est drôle, je pensais totalement l'inverse tout à l'heure. Nous, on est simples. Ce sont eux les chiants. » Jill regarde son amie en haussant un sourcil et en hochant la tête « Ok je préfère largement cette hypothèse ! Les autres sont des cons et nous on est parfaite » et elle rit en tirant une nouvelle fois sur le joint qu'elles partagent.

« T'inquiètes : je le tue moi-même s'il nous refait encore un truc du genre. » Jill se remet à danser en continuant d'écouter Ariane parler. « Tu m'appelles le jour où tu prévois le meurtre je t'aiderais à cacher le corps ! » et elle rit de nouveau en en entrainant Ariane avec elle dans sa danse. Elle voulait oublier tout ça le temps d'une soirée. Profiter de cette amie qui ne la jugerait pas et avec laquelle elle ne s'imposerait aucune limite pendant cette soirée.

Et le sujet inévitable de Bailey arrive sur le tapis. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait, elle avait réussi à le faire et elle n'en revenait toujours pas, mais elle était toujours complètement terrorisée par toute cette nouveauté. « Il l'a dit avant toi ? » Jill repense à la première fois où ils en avaient plus ou moins parlé. Où Bailey en avait parlé. « Heuuuu... Si on réfléchit à toutes les fois où on en a parlé c'est lui qui l'a dit en premier ! ». Elle se rassoit à côté d'Ariane sur le capot en se remémorant toutes les fois où Bailey lui avait dit. « Parce que si tu l'as,dit d'abord, tu gagnes à plate couture. Ça vaut des tas de points. » Elle sourit. « Non tu vois, c'est lui qui a osé le faire en premier... Le première fois que je lui ai dit j'étais complètement défoncée et c'était pendant une grosse engueulade. Mais la deuxième fois j'avais même pas bu un verre ! ».

« Les gens qui te promettent tout et qui finissent par être des lâches trouillards doublé de pervers narcissiques. Y'a rien que je déteste plus que ceux qui parlent mais qui agissent pas. » elle ne développe pas beaucoup plus, Jill sent que c'est un sujet sensible et elle ne veut pas qu'Ariane se sente mal. Alors elle ne fait que l'écouter. « Je vois, encore un connard de plus à rajouter sur la liste... ».

En moins de 5 minutes elle sort un sachet de cocaïne pour faire des rails sur le capot de la voiture. Ariane ne la suit pas tout de suite, elle veut certainement aller moins vite que Jill. Mais Jill connait ses limites, elle sait ce qu'elle fait. « C'est la plus belle chose qu'on m'a dite aujourd'hui. » Jill lui fait un nouveau clin d’œil en laissant la ligne qu'elle avait faite pour Ariane sur le capot. « Je te laisse ça là si ça te dit ! ».

Un mec débarque, apparemment quelqu'un qu'Ariane connait. « Tu l'as invité ? » Jill le regarde quand même en se méfiant, il n'a vraiment pas l'air net ce type mais elle laisse Ari gérer le problème. « Autant violente aussi. » Jill se tourne de nouveau vers son amie « C'est lui qu'on doit jeter dans le vide après l'avoir torturé ? » et elle continue de fumer leur joint avec Ariane. Elle les laisse gérer, mais elle est toujours prête à défendre son amie si jamais ce mec continue à être aussi con et agressif.

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J'arrive enfin au point de rendez-vous et je vois ces deux femmes qui commençaient déjà à être un peu défoncé. Je sors de la voiture, assez pressé, j'avais bien d'autres choses de prévues. Mais j'étais quand même venu. « Autant violente aussi. » A peine arrivé elle est déjà en train de me menacer. Je grogne en secouant la tête, décidément, j'aurais dû la planter pour ces putains de pilules. J'aurais dû les garder pour moi pour passer une bonne soirée. « Je suis toujours prêt à casser les bras des filles qui me font chier ! » Je la regarde de nouveau de haut en bas, même si elle ne disait rien elle me lançait des regards mauvais. « C'est lui qu'on doit jeter dans le vide après l'avoir torturé ? » Je lui lance à mon tour un regard mauvais. « Vous allez jeter personne bande de cinglé ! » et je secoue de nouveau la tête. Impatient de voir ces quelques billets dans ma main. « Ah mince attend. Je pense que j'ai juste 30 sur moi. » Je me mets à sourire en la regardant chercher lentement, bien trop lentement dans son sac. « Dans tes rêves Ari ! 35 pour tes 4 pilules, 30 pour 4 dolipranes c'est toi qui vois ! ». Et j'attends encore les pilules dans ma main. Et elle continue de parler, dans n'importe quelle situation elle arrête pas de me faire chier celle là. Plus ça va plus je regrette de pas avoir bloqué son numéro. « Je fonctionne pas bien sous pression, je croyais que tu t'en souviendrais. C'est presque triste que t'aies oublié. » Je le regard avec un sourire et un regard mauvais. Dans minutes je me casse, argent ou pas dans la main. « Qui te dit que j'ai oublié ? Je t'ai déjà dit que c'est parce que j'adore polluer ta vie Ari, et là je te bouffe des minutes de soirées qui m'a l'air assez intéressante » et je regarde de nouveau la brune qui l'accompagne.

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« Alors pourquoi t'as peur si c'est réciproque ? ». Jill regarde de nouveau le ciel sombre en réfléchissant. La nouveauté ? L'idée de ne pas être à la hauteur ? Qu'il finisse par changer d'avis et l'abandonner ? Certainement un mélange de tout ça. « Je sais pas, c'est tellement nouveau, j'ai peur de pas être à la hauteur certainement. » Ariane était une personne à qui elle aimait parler, c'était simple. Certainement grâce au fait qu'elles aient déjà pas mal fumé, et surtout parce qu'elle savait qu'elles se comprenaient. « La liste devient longue. » Jill lui sourit de nouveau. « je pense que cette liste ne cessera jamais de s'allonger ma chère » et elle fait un clin d’œil à Ariane une nouvelle fois.

Un mec débarque, un mec que Jill ne connait pas. Et Ariane n'a pas vraiment l'air d'apprécier qu'il soit là, la tension entre eux est palpable. Jill les laisse discuter entre eux en se concentrant sur l'apparence du gars. Il n'avait pas la dégaine du parfait dealeur et elle ne l'avait encore jamais rencontré. Donc elle déduisait qu'il ne faisait pas ça souvent. Ariane souffle quelque chose à l'oreille de Jill pendant que le mec n'est pas encore bien proche d'elles. « Ouais, mais pour une raison précise. Tu peux le distraire deux secondes ? » Jill sourit en lui faisant un clin d’œil. « Je suis faite pour détourner l'attention ! » elle se doutait qu'elle préparait quelque chose, quelque chose de très amusant. Le mec n'a pas l'air commode mais il n'a pas l'air insensible au charme de Jill. Alors elle en profite pour attirer son attention. « T'es qui toi ? ».

Elle lance un regard à Ariane, et elle comprend qu'elle va se rapprocher de la voiture de ce mec alors Jill se penche vers lui. « Tu veux quelque chose ? On pourrait peut-être faire une ou deux lignes ensemble tu crois pas ? » Elle avait laissé son sac un peu plus loin sur le capot de la voiture. Elle voyait qu'Ari faisait ses affaires sur la voiture et je souriais en continuant à capter l'attention de Jet. Jusqu'à ce qu'il se tourne et qu'il voit les ravages qu'elle avait fait. Jill se met à hurler de rire en voyant Ariane très fière de sa connerie. « Voilà, tout est bien qui finit bien » Jill se rapproche de la rousse qui était restée entre les deux voitures pendant qu'il commençait à s'énerver. « On est dans la merde non ? ».

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Elle continue de faire durer l'attente et ça m'énerve, elle est vraiment insupportable cette meuf et je sens qu'elle prépare un mauvais coup. Alors je me méfie, je me méfies de ce qu'elle va bien pouvoir chercher dans son sac, de ce qu'elle va pouvoir dire ou faire. Mais sa pote a l'air aussi assez fourbe. Alors je fais l'erreur de me concentrer sur elle un peu trop longtemps. Ariane continue de raconter n'importe quoi. « Pas besoin de faire dans les menaces, on est tous des adultes sérieux et respectueux ici. » Je ris en lachant la brune du regard pour me concentrer sur cette rousse que je connais si bien. « C'est l'histoire de ta vie de faire des menaces Ari ! » Et je secoue la tête en surveillant les mains de la brune. Ariane lui chuchote quelque chose à l'oreille et d'un seul coup je deviens la priorité de l'amie d'Ariane. Elles m'ont vraiment pris pour un con. Si elles veulent me faire un sale coup je peux le faire aussi. « T'es qui toi ? » « Le mec que t'es censé jeter dans le vide non ? » et je lui souris le plus faussement possible. Elle me propose des rails en faisant l'erreur de me montrer son sac rempli de drogues. Je continues de m'intéresser à elle en lui faisant croire que je suis intéressé. « Tu m'as l'air d'être le genre de fille à qui on ne peut rien refuser ! » et je me penche pour faire la ligne qu'elle m'a proposé. Autant en profiter. Je fais la ligne en laissant glisser ma main gauche sur à l'intérieur pour prendre environ les trois quarts de la marchandise. « Voilà, tout est bien qui finit bien ! » Je regarde Ariane qui a l'air bien trop heureuse pour que ça finisse bien pour tout le monde ici. Je m'approche de ma voiture, elle l'a défoncé. Je m'avance rapidement vers elle « T'es vraiment une connasse Ariane » mais la brune me bloque le passage. « C'est entre elle et moi dégages du milieu ! » et je la pousse légèrement sur le côté pour pouvoir m'approcher d'Ariane. Pas sûre qu'elle apprécie le fait que j'ai touché sa grande copine.  

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Bailey. Sa vie tourne un peu autour de lui et de tout ce qu'elle ressent en ce moment. « C'est nouveau pour lui aussi ? ». Jill secoue la tête. « Pas nouveau d'être avec une femme, il a été marié avec ma petite sœur de force pendant quasiment 10 ans, mais nouveau d'être avec quelqu'un qu'il aime... Donc je sais pas trop... » Elle continue de tirer sur le joint en profitant de la musique choisit par Ariane. « S'il te laisse partir à la moindre épreuve en tout cas, c'est lui qui est pas à ta hauteur. » Jill regarde Ariane avec un grand sourire. « Et si Levi fait le connard compte sur moi pour aller lui casser la gueule aussi ! » et elle fait un clin d’œil à la rousse. « J'espère qu'il te laissera pas et que Bailey me laissera pas non plus... » et elle continue d'éviter le regard d'Ariane en profitant de la vue, et en réfléchissant.

Le mec voit tout ce qu'a fait Ariane et Jill meurt de rire. Mais elle n'hésite pas à se placer juste devant lui quand elle voit qu'il se précipite sur Ariane. Il la bouscule. Jill se retient de lui casser la gueule. Attendant de voir ce qu'Ariane voulait de lui en l'invitant ici. C'était pas seulement pour le défoncer sa voiture. Ariane sort les griffes et Jill sourit. « Tu touches à aucune des deux sinon t'es un homme mort ! » Jill lui parle calmement, elle ne hurle pas. Mais elle rit quand elle voit qu'une partie de sa marchandise tombe des poches du brun. Elle était presque impressionnée de voir à quel point il avait volé tout ça aussi facilement. Mais elle était énervé d'avoir rien vu.

Jill essaie de retenir Ariane légèrement en Ariane, elle ne voulait pas qu'elles pourrissent leur soirée pour un connard pareil. « Ecoute mec, rends moi ce que t'as volé, sinon je laisse Ariane faire et je vais aussi chercher mon couteau pour te lacérer le dos ! ». Jill regarde les quelques sachets qui étaient tombés. « Allez Ari, on continue de profiter de cette soirée ! ».

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Je savais qu'elle allait me faire une crasse. J'en étais sûr. Mais je devais aussi me méfier de cette brune qui m'avait l'air aussi fourbe que la rousse. Et en la voyant s'éloigner je prépare le terrain. Je décide de moi aussi leur faire un sale coup en volant de leur drogue. Je suis pas sûr qu'elles finissent par me payer alors autant ne pas être venu ici pour rien. Un rail de cocaïne et je me prépare à retourner vers ma voiture. Jusqu'à ce que je vois ce qu'avait fait Ari. « Et t'es toujours qu'un idiot Jet. Tu m'as éclaté le bras ! Tu pensais quoi ? Que je t'attendrais ici les cuisses ouvertes, le cœur battant ? » Elle a vraiment aucune limite cette folle furieuse. Je crois rêver, comme si c'était moi qui l'avais contacté « Mais t'es complètement folle ma pauvre, j'en ai rien à battre que t'écartes les cuisse je veux juste ta thune ! C'est pas moi qui t'ai contacté, c'est toi qui peut apparemment pas te passer de moi ». Et je m'énerve, je peux pas m'en empêcher et je décide de m'avancer vers elle. J'ai une nouvelle idée mais ça risque d'être un peu plus compliqué. Essayer de voler une voiture risque d'être un peu plus compliqué que voler quelques pilules et des sachets de poudre. Je m'avance vers elle mais je ne suis pas assez con pour en frapper une des deux, je comptais pas aller en taule ce soir. Une prochaine fois peut-être. Je fais les cents pas et je m'approche de nouveau du sac plein de drogue qui était proche du côté conducteur. « ton business va si mal que tu viens jouer dans les réserves des autres ? » je secoue la tête et je lui lance de nouveau un regard mauvais en levant les mains en l'air quand elle tape contre mon torse. « Je comptais pas vous toucher le chien de garde on se détend ! ». Je lance un regard à la voiture et Ariane a laissé les clefs sur le contact. Amatrice. Je leurs rend une partie de ce que j'avais dans ma poche. La brune éloigne légèrement Ariane et j'en profite pour ouvrir la portière, me glisser dans la voiture et la fermer à clef de l'intérieur en ouvrant légèrement la fenêtre. « Donc maintenant que t'as défoncé ma voiture, tu me donnes 535$, histoire de payer les réparations. Sinon j'appelle les flics, je dis que vous avez voulu m'agresser, que vous avez de la drogue et que vous avez défoncé ma voiture ! T'as 5 minutes ! Ah et bien évidemment tu m'appelles la dépanneuse pour que je puisse retourner en ville. »