you say I’m foolish, for pushing this aside ▲ bailinny
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7485 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« Est-ce que Logan compte dans le "tous les trois" ? » Noah qui lève les yeux au ciel tandis qu’un rire m’échappe. La question ne se pose pas, on le sait tous les deux. « Logan, il est toujours avec Bailey. » Comme une évidence. Bien sûr que Logan n’est jamais loin. Depuis mon divorce, mon chien est devenu mon plus fidèle compagnon. J’ai souvent la sensation que cette boule de poil comprend toutes mes émotions, qu’il sait quand j’ai besoin de sa présence et quand j’ai réellement besoin d’être seul. Et bien entendu, Logan adore Noah et c’est définitivement réciproque. « Je crois que ta maman est un peu jalouse que Logan ne fasse des câlins qu’à nous deux. » dis-je doucement au petit garçon comme si on partageait un secret alors que Gin nous a entendu et que je vois un sourire se dessiner sur ses lèvres. Je crois que l’on avait réellement besoin de se retrouver rien que tous les trois même si les différends existent encore entre Gin et moi.
Doucement, on tente d’aider Noah dans le labyrinthe de ses émotions. Il est jeune. C’est réellement compliqué pour lui. Il a probablement l’impression de ne pas être comme les autres et de devoir faire beaucoup trop d’efforts pour ne pas se laisser submerger. Tout ce que je souhaite, c’est pouvoir lui donner les clés nécessaires afin d’avancer sereinement dans sa vie. Tout ne sera pas toujours simple, mais je suis persuadé que si on l’entoure assez, si on est réellement présent, tout ira bien pour lui. Alors, je lui explique un peu comment tout cela fonctionne pour moi. Comme pour lui donner une piste. Surtout pour lui faire comprendre que tout ce qu’il ressent est légitime. Lui faire savoir qu’il obtiendra toujours un soutien sans faille de notre part. Il est jeune. Il a encore le temps de voir à quel point ce monde est pourri de l’intérieur. En tant que parents, on se doit de lui offrir les meilleurs outils pour qu’il puisse s’épanouir sereinement. Tout simplement. « J’ai besoin de silence quand ça arrive. Et d’être seul. Mais je veux pas que les gens pensent que je les aime pas non plus. » Mon cœur se serre alors que ma main vient se poser dans le creux de son dos, juste au-dessus de celle de sa mère. Un soutien sans faille. C’est tout ce dont il a besoin.
Mes propres émotions sont en train de prendre le dessus. J’ai du mal à voir mon fils dans un état émotionnel trop proche du mien. Je me sens responsable et je ne sais absolument pas le gérer. Alors, je laisse Ginny prendre le contrôle de la conversation. Elle semble si apaisée que pendant un instant, j’admire sa force sans faille. Telle une maman, elle rassure, elle contrôle, elle apaise. Je les laisse dans leur monde. Je ne me sens pas mis à part, bien au contraire, Gin s’assure de m’intégrer rien que par les regards qu’elle me lance. J’ai besoin d’un instant pour contrôler tout ce qui se bouscule dans ma tête. J’observe et je constate. Ginny ne semble être qu’apparence depuis quelque temps. L’image est lisse, parfaite, comme toujours. Pourtant, j’ai la sensation de l’entendre ruminer depuis mon siège. Quelque chose ne va pas, je le sens. Elle ne dira rien, je la connais. On en parlera plus tard, probablement.
Ils se mettent d’accord sur quelques petites astuces, mais la fatigue semble réellement gagner Noah. En un regard, Ginny me laisse le champ libre pour aller border le garçon. « Embrasse ta mère. » Il se jette contre elle, l’embrasse tendrement et se tourne vers moi presque hésitant. Je ne perds pas de temps pour le prendre dans mes bras. Il a bien grandi depuis la dernière fois où j’ai pu faire une chose pareille, je chancèle un peu, mais trouve mon équilibre et monte les escaliers en direction de sa chambre. « Aller pyjama, brossage de dents et au lit. » Il me sourit et s’exécute rapidement. Je fais un tour de sa chambre et tombe sur des photos de nous deux sur son mur. Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que j’entends des petits pas se faufiler derrière moi. « Tu promets que l’on fera des trucs tous les trois ? » Je me tourne et vais m’asseoir au bord de son lit. « Pinky swear. » Je lui tends mon petit doigt et il vient lier le sien avec. J’embrasse son front et l’aide à s’installer sous les couvertures. « Je vais me rattraper, je te promets. » - « T’es déjà le meilleur, tu sais. » Mon cœur se serre sous l’émotion et mes yeux s’emplissent de larmes tandis que je le serre contre moi. « Je t’aime mon bonhomme. » Il sourit et embrasse ma joue. « T’aimes aussi. » Je reste encore un instant avec lui avant de lui souhaiter une bonne nuit et de quitter la chambre.
Je prends un instant pour respirer avant de retrouver Ginny dans le salon. « Je crois qu’on avait tous besoin de cela. » dis-je doucement avant de prendre la tasse qu’elle me tend. Elle me connaît vraiment trop bien. C’est d’ailleurs pour cela que je me permets d’être complètement honnête avec elle. Il y a des choses que je n’ai pas réellement apprécié au cours de cette conversation et je veux lui faire savoir. J’ai peur de mal faire, mais on a trop souvent marché sur des œufs sans réellement se dire les choses. Il faut que cela change. On a besoin d’être honnête l’un avec l’autre. « Gin… » Elle se tourne et plonge son regard dans le mien. « Je sais qu’on a toujours dit que l’honnêteté était importante dans la famille, mais n'oublie pas que ce n’est qu’un enfant. » Je soupire quelque peu et prends un instant pour tenter de choisir mes mots correctement. « Il n’a pas besoin de connaître tous nos problèmes d’adultes que ce soit avec tes parents, entre Isy et toi, Jill et moi ou même nous deux. » Je passe une main sur mon visage ne voulant réellement pas hausser le ton. « Je sais qu’il a les oreilles qui traînent de partout, mais je veux pas qu’il soit au courant de tout cela. Tu peux pas le traiter comme un adulte, il a juste neuf ans Ginny. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Noah a bien vite compris qu’il ne pourrait pas résister au sommeil encore longtemps. À mon sens, il m’apparaît plus que logique que ce soit Bailey qui soit en charge de la traditionnelle cérémonie du dodo ce soir, et c’est le cœur un peu plus léger que je les couve tous les deux du regard alors qu’ils se lèvent chacun leur tour. « Embrasse ta mère. » que le Fitzgerald suggère, les lèvres baveuses d’un gamin déjà presque endormi se plaquent bruyamment sur ma joue, mon bras le rapprochant un peu plus de moi pour une étreinte qui dure une bonne seconde de plus, une seconde dont on a besoin. « Bonne nuit bonhomme. » je perds mes murmures à son oreille, y chuchote un peu d’amour, embrasse à nouveau sa tempe avant de me décaler pour lui laisser la place de courir vers les escaliers.
Leurs pas à l’étage qui jonglent au-dessus de ma tête, je file à la cuisine préparer du café en me doutant que Bailey voudra autant que moi discuter de la conversation qu’on vient d’avoir. Les comportements du garçon que je repasse méthodiquement dans ma tête, les associant aux mots qu’il a articulés ce soir, faisant des liens, cartésienne dans ma démarche. Je n’ose pas tout de suite avoir peur des répercussions qu’une telle révélation chez Noah signifieraient, bien trop consciente qu’autant de mon côté que de celui de Bai, il a été exposé à de l’hypersensibilité garant de le rendre un peu plus prompt à tout ressentir fort, souvent.
J’entends Bailey redescendre au même moment où je viens le trouver, sa tasse qui passe de mes paumes aux siennes lorsqu’il statut l’évidence. « Je crois qu’on avait tous besoin de cela. » j’hoche doucement de la tête, portant le liquide brûlant à mes lèvres pour en prendre une gorgée que je me bénie d’avoir avalée avant que le blond ne renchérisse. « Gin… Je sais qu’on a toujours dit que l’honnêteté était importante dans la famille, mais n'oublie pas que ce n’est qu’un enfant. » je n’aime pas du tout son ton qui flirte avec les jugements, je ne suis pas du tout à l’aise avec le temps qu’il met entre ses mots, avec les inspirations qu’il multiplie comme à chaque fois où il sait que la suite sera aussi difficile pour lui à dire que pour moi à entendre. « Il n’a pas besoin de connaître tous nos problèmes d’adultes que ce soit avec tes parents, entre Isy et toi, Jill et moi ou même nous deux. » mon sourcil se hausse, incrédule, plus déçue qu’autre chose de voir qu’il croit pertinemment que je fais état de tout, en détails, à un gamin qui n’a rien demandé. La frontière entre être honnête et être superficiellement loquace que Bailey croit me voir bafouer, et ses critiques qui reprennent de plus belle lorsqu’il assène le coup final. « Je sais qu’il a les oreilles qui traînent de partout, mais je veux pas qu’il soit au courant de tout cela. Tu peux pas le traiter comme un adulte, il a juste neuf ans Ginny. » « Et comment tu le traites toi? En sortant et en entrant de sa vie comme tu le fais depuis des mois? » c’est plus fort que moi. Je ne suis jamais acide avec lui, je ne lui reproche jamais rien. Je laisse toujours tout passer, garde mon attention rivée sur ses bonnes intentions, peu importe sa maladresse. Mais tout dans son discours m’horripile, tout dans ce que j’ai pu entendre de la bouche de mon fils une poignée de minutes plus tôt additionné avec ce que Bailey me renvoie à la figure avec autant de mauvaise foi à mes yeux ne fait qu’alimenter la sensation d’injustice qui me brûle de l’intérieur.
« À neuf ans, mes parents s’occupaient de moi comme si j’étais une poupée de porcelaine qui allait casser à tout moment. » mes yeux sont plantés dans les siens, il n’y a absolument aucune chance que je détourne la tête, que je quitte ses prunelles des miennes. Mon ton est calme, posé, presqu'alarmant. « À vingt-neuf ans, c’est toujours la même chose. » j’omets volontairement de lui parler de leur dernière visite, le passage catastrophique qu’ils ont fait à la galerie et la sentence qui est tombée lorsqu’ils nous ont officiellement sortis de leur vie, Noah et moi. Ça n’a pas d’importance pour l’instant, c’est une toute autre conversation qui viendra une fois que ces choses-ci seront claires. « Je me suis juré de ne jamais le traiter comme mes parents l’ont fait avec moi. Je me suis juré de lui apprendre très jeune à être fort, à comprendre les choses, à être capable de les entendre, de les traiter, de les apprivoiser. » mais apparemment, ce n’est pas la bonne façon d’éduquer un enfant ; mais apparemment, Bailey préfère qu’il grandisse dans du coton, et qu’à 30 ans il se réveille en réalisant que toute sa vie, on l’a surprotégé pour qu’il ne se fasse que plus mal lorsqu’il tombera de haut, si haut, trop haut. « Je ne lui raconte pas tout en détails, rassure-toi. Je ne fais que répondre à ses questions s’il en pose. » ma voix que j’aurais espérée bien moins sèche au fil de mes mots est toujours aussi distante, ma langue claquant un peu trop hargneusement sur mon palais.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7485 POINTS : 860
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
L’espace d’un instant, le temps semble complètement suspendu lorsque je me retrouve seul avec Noah dans sa chambre. J’entre un peu dans son monde, son antre secrète. Il a des photos avec tous les membres de sa famille, bien entendu, il grimace sur celle en compagnie de Jill. Et au milieu de tout cela, il y a une photo de nous deux. Un vieux cliché dans notre maison de campagne à Londres. Notre endroit. Cette bulle que l’on, c’était créer et qui me manque tant. Mon regard tombe sur le petit garçon qui est en train d’enfiler son pantalon de pyjama en essayant de tenir en équilibre sur une jambe. À cet instant précis, je réalise que j’ai tout fait de travers avec lui. Véritablement tout. Je n’aurais jamais dû m’éloigner autant… Il me manque et au vu de ses demandes ce soir, je lui manque aussi. Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres alors que Noah s’installe confortablement dans son lit en me souriant. Je suis tellement désolé mon bonhomme. Je viens le border un peu plus, le rassure sur nos plans futurs et le serre contre moi. Il faut que je me rattrape auprès de Noah. Je le sais et pourtant, c’est toujours aussi difficile pour moi… J’ai perdu ma place dans sa vie et je ne sais plus comment m’intégrer dans son quotidien. Tout ne va pas se résoudre facilement, mais il faut vraiment que les choses changent.
Je finis par retrouver Ginny au salon qui m’attends avec une tasse brûlante. Une autre de nos anciennes habitudes. On s’installe à nouveau dans le canapé et je lui fais part de mes pensées. Enfin… J’essaye. Je n’ai jamais été doué pour ce genre de conversations. Je voulais simplement lui faire part d’un désaccord, d’une vision différente des choses en ce qui concerne Noah. On en discutait avant et on se disputait déjà un peu pour ce genre de choses avant. Il faut croire que certaines habitudes ont la vie dure. « Et comment tu le traites toi? En sortant et en entrant de sa vie comme tu le fais depuis des mois? » Celle-là, je ne l’avais pas vu venir. Pourtant, je le mérite clairement. Je n’ai pas l’habitude que Ginny soit aussi sèche avec moi. Elle s’affirme, elle ne tourne plus en rond. Elle frappe là ou ça fait mal. Je ferme les yeux un instant et souffle longuement. Je sais qu’elle a raison… Bien sûr que je le sais… « Je fais de mon mieux Gin… » Je sais que tout cela n’excuse rien. J’ai fait n’importe quoi avec Noah et je m’en rends compte bien trop tard. Un léger rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres. « Je… C’est juste que… Je sais plus vraiment ou est ma place dans tout cela. » J’agite mes mains entre nous. Je parle de Noah autant que je parle de nous deux en réalité. Je ne sais plus agir avec eux et cela me brise le cœur. Je me mords la lèvre sentant déjà mes yeux devenir bien trop humide. « Je l’aime, tu sais… »
Il semblerait que Noah ne soit pas le seul qui est besoin de parler dernièrement. Ginny enchaîne rapidement sur sa façon de faire avec son fils, sur ce qu’elle souhaite pour lui. Elle ne veut pas reproduire l’exemple de ses parents et je ne pourrais jamais lui en vouloir pour cela. Jamais. Pourtant, j’estime qu’il existe un juste milieu entre les deux. « Gin… » Je revois Noah nous parler de ses émotions qui le travaillent bien trop, qui l’empêche d’avancer. Je sais que l’on ne doit pas le garder dans un écrin de coton, je le sais… Pourtant, c’est plus fort que moi, je me dis que l’on doit le préserver de tout ce que l’on a pu vivre. « Tout ce que je voulais dire, c’est qu’il y a des choses qu’il n’a pas besoin de savoir à propos de cette famille de dingue. » C’est tout ce que je voulais dire, mais encore une fois, je suis incapable de m’exprimer clairement et simplement. Il faut toujours que je vienne compliquer les choses. Gin me le rend bien. Comme elle ne l’avais jamais fait auparavant. Je me sens énerver après elle et je sais que cela n’annonce rien de bon. « Il ne faut pas le surprotéger, mais il doit quand même avoir des règles. Tu veux le traiter comme un adulte ?! Bien ! Rappelle-lui qu’il doit le respect a tout le monde et qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut tout le temps. » Je pose la tasse sur la table basse face à moi et me lève. « Tu devrais peut-être pas le laisser autant traîner avec Auden aussi. » C’est ce petit con qui lui a appris à se rebeller, j’en suis certain. Je soupire et plonge mon regard dans celui de Gin. Je ne veux pas partir comme cela alors que l’on est tous les deux sur les nerfs, mais c’est probablement la meilleure des choses à faire. « Je ferais mieux d’y aller. » Je passe une main nerveuse sur mon visage. « Je viendrais le chercher samedi, si tu veux bien. Il pourra dormir à la maison. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
« Je fais de mon mieux Gin… » et moi aussi. Depuis la seconde où j'ai appris que j'étais enceinte de Noah, il n'y a pas un seul moment où je n'ai pas tenté de faire au mieux. Malgré toutes les fissures, malgré toutes les faiblesses. Malgré toute la peine, toute la déprime, toute la détresse, Noah est toujours resté la seule et unique lueur à laquelle je pouvais me raccrocher à tous moments, à tous les instants. C'est une énorme pression qu'il a dû subir, le pauvre, et j'ignore si un jour il réalisera à quel point il a été ma bouée de sauvetage, à combien de reprises mon fils m'a sauvé la vie. « Je… C’est juste que… Je sais plus vraiment ou est ma place dans tout cela. » et je scrute son visage, je détaille ses traits, mémorise la fatigue, l'épuisement qu'il ne saurait pas cacher, et encore moins à mes yeux à moi. « Peut-être qu'il est temps que tu prennes ta place à toi Bailey. T'as joué les rôles de tout le monde, mais jamais pleinement le tien. » on lui a obligé une mère délaissée, il a dû prendre le rôle d'un père absent pour le mouler sous ses soins. Je lui ai obligé un enfant malade, il a dû prendre le rôle d'un allié, d'un support immuable, envers et contre tout. Il refait sa vie avec ma soeur, je refais la mienne avec Isy, et il s'est imposé un rôle de beau-père désarticulé sans même consulter qui que ce soit. Bailey n'avait pas besoin de chercher sa place quand dans mon coeur et dans celui de Noah, il avait un espace entier, dédié, sur mesure. Il cherchait trop loin, il réfléchissait trop fort, et je déteste la distance obligatoire qui se dresse entre nous quand j'ai simplement envie de le prendre dans mes bras, de le calmer en me calmant à travers. « Je l’aime, tu sais… » sa visage qui lentement, doucement, cruellement se referme. Et mes yeux qui tentent de rattraper les siens au vol, qui ne veulent que ça. « J'en doute pas. Et lui non plus. »
Mais il insiste. Et je sais que je lui fais du mal, je m'en fais tout autant. Je sais que j'ai piqué trop fort, je sais qu'il n'a pas besoin que je sois aussi froide, aussi directe, que je me montre au-delà du masque le temps de baisser toutes ses barrières, d'augmenter les miennes. « Tout ce que je voulais dire, c’est qu’il y a des choses qu’il n’a pas besoin de savoir à propos de cette famille de dingue. » cette famille dont je fais partie. Je suis aussi cassée que tous les autres, je suis aussi cassée que le sera Noah. Traumatisée, brisée, démolie. Je tente de me reconstruire mais je perds pied, j'arrête pas de laisser la faiblesse gagner du terrain, de les laisser gagner sur moi depuis si longtemps, depuis trop longtemps. Je ne peux pas lui en vouloir d'espérer épargner Noah de la malédiction des McGrath, celle de laquelle on a tous été touchés bien trop tôt pour que ce soit immuable, pour qu'on en sorte indemnes. « Il ne faut pas le surprotéger, mais il doit quand même avoir des règles. Tu veux le traiter comme un adulte ?! Bien ! Rappelle-lui qu’il doit le respect a tout le monde et qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut tout le temps. » mes lèvres se pincent, mes prunelles ne quittent pas les siennes. Il y a des tas de mots qui montent, encore plus qui me brûlent les lèvres, la gorge. Mais je n'ose rien ajouter de plus, de peur de l'amener dans ma chute, de peur d'être à jamais incapable de réparer les torts que je pourrais causer. En lui disant qu'il n'a rien d'un exemple de vertus, en lui reprochant tout ce qu'il me reproche d'exemples sadiques, d'un malsain que je n'assumerai jamais porter sur mes frêles épaules. « Tu devrais peut-être pas le laisser autant traîner avec Auden aussi. » « Ne mêle pas Auden à ça. Jamais. » là, je suis intraitable. Auden n'avait rien d'un enfant de choeur, pourtant il n'avait de son vivant jamais fait autre chose que tout donner pour Noah. Il était le premier à avoir cru pouvoir nous sortir de là, le seul au final, et jamais je n'autoriserai qui que ce soit à critiquer son comportement à l'égard de mon fils, quand à mes yeux, il avait été l'unique candidat depuis le tout début à accumuler un sans faute, sous tous les fronts.
La tasse de Bailey qui résonne lorsqu'il en détache ses paumes, lorsqu'il la pose, las, blessé, épuisé. « Je ferais mieux d’y aller. » c'est pour le mieux, pour tout le monde. Je n'aime pas la façon dont on se parle l'un l'autre, et je déteste encore plus la manière dont on se regarde. « Je viendrais le chercher samedi, si tu veux bien. Il pourra dormir à la maison. » j'hoche doucement de la tête, mes doigts se triturant nerveusement sur l'anse de ma tasse sans que je ne le réalise, sans que j'y porte le moindre intérêt. « Samedi, c'est parfait. » sa silhouette s'est déjà engagée vers la sortie quand ma voix le rattrape, l'espère du moins. « Reste pas seul ce soir Bailey. S'il-te-plaît. » si ce soir je ne peux pas être là pour lui, je dois m'assurer qu'au moins il sera aimé, au point où il le mérite.
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7485 POINTS : 860
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swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« Peut-être qu'il est temps que tu prennes ta place à toi Bailey. T'as joué les rôles de tout le monde, mais jamais pleinement le tien. » Mon regard se plonge dans le sien et je comprends que Gin est tout ce qui a de plus honnête. Elle m’en veut d’être sorti de la vie de Noah ces derniers temps, clairement, et pourtant elle fait tout pour me démontrer que j’ai une place dans leur vie. Je veux la croire. J’aimerais réellement la croire, mais je ne peux m’empêcher de penser que je ne serais jamais pensé le père de Noah. C’est ma logique à moi. Je n’arrive pas à me sortir de ce cercle. J’ai la sensation d’avoir complètement perdu ma place auprès de Noah et quoique Ginny puisse dire, j’ai la sensation que je ne pourrais jamais réellement la retrouver. « Je sais pas quel est ma place dans vos vies. » Oui dans leurs vies. Je ne veux pas avoir cette étiquette sur le front qui me qualifie d’ex-mari et ex beau-père. Ex. Ancien. Celui dont on ne veut plus. Celui qui n’a plus sa place. Quoiqu’il arrive, je ne sais penser autrement.
La conversation s’emballe. Je dis tout ce qui me passe par la tête et ce n’est clairement pas la chose à faire, je crois. On se confronte, on s’écharpe, on s’abîme. En face de moi, se tient une Ginny que je ne reconnais pas vraiment. Elle se rebelle, s’affirme. C’est tout ce que j’ai toujours voulu pour elle lorsque nous vivions ensemble, mais que cela se retourne contre moi me déstabilise complètement. Malgré tout, je comprends que la conversation avec Noah la chambouler. Elle a besoin de temps. Moi aussi. On a besoin de s’éloigner pour mieux se retrouver. Je suis persuadé que l’on se retrouvera au bout du tunnel après les épreuves. Elle affirme que je pourrais passer du temps avec Noah ce week-end. On est d’accord sur ce point. Je m’arrête là. Ne relance pas la conversation. Peut-être que l’on pourra reparler de tout cela samedi. On verra. Je m’apprête à partir, mais sa voix me retient. « Reste pas seul ce soir Bailey. S'il-te-plaît. » Mon cœur qui se serre. Elle est énervée après moi, elle a mis de la distance entre nous lors de notre conversation et pourtant elle prend le temps de s’inquiéter pour moi. Encore et toujours. Mes pas s’arrêtent. Je fais demi-tour et fonce droit sur elle. Dans un geste lent et doux, je pose ma main sur son épaule et viens embrasser son front. « Ça ira. » Je crois. Je lui souris un peu comme pour la rassurer. « Fait attention à toi. À lui. » Ma main serre doucement son épaule tandis que je pars pour quitter la maison. On se reverra, je le sais. Et ça ira, j’en suis persuadé. Je me dois de l'être.
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