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 (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  En ligne
(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyLun 4 Nov 2019 - 10:18


If this night is not forever at least we are together
Raelyn Blackwell & @Carter Rollins (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867
Brisbane, septembre 2005, 18 ans

Ce geste je l’ai répété des dizaines, des centaines de fois même peut-être. Attraper le sachet plastique, l’ouvrir, et le secouer d’une main tremblante. Regarder la poudre blanche tomber, sentir mon cœur qui s’accélère, attraper ma carte de fidélité Target qui ne quittait jamais la table pour aligner difficilement la poudre en une longue ligne, attraper une paille coupée au ciseau que j’utilisais également depuis des semaines, pencher la tête, et inspirer, dans l’urgence, toujours dans l’urgence, tellement mon corps appelle la drogue. Basculer la tête en arrière, profiter de la si rapide montée de la drogue dans mon système, de l’euphorie, de l’insouciance, parfois pour sortir et boire à en perdre la raison, parfois pour rester chez moi, roulée en boule sur le vieux canapé trouvé dans la rue qui me servait de lit, mais une chose ne changeait pas : je ne renflais de la cocaïne qu’à l’abris des regards, seule dans mon appartement, là où j’avais l’impression que ça n’aurait pas d’importance, pas d’incidence, ou avec Carter. Carter était l’exception, jamais devant qui que ce soit d’autre, jamais en public, par honte ou par refus que certains se rendent compte que la quantité que je consommais, je ne sais pas. Alors parfois, à l’abri des regards, j’en prenais trop. Parfois à l’abri des regards, on en prenait trop, lui et moi. Le brun avait pratiquement été ma première rencontre en arrivant à Brisbane, naïve et avec un sac à dos contenant quelques vêtements comme seul bagage. J’avais dormi dehors quelques temps avant de réussir à décrocher un job de serveuse, parfois à l’hôtel avec les derniers billets piqués dans le portefeuille de ma mère avant de mettre les voiles, et Carter je l’avais rencontré dans la rue. A un moment où j’avais terriblement besoin de m’évader, et c’est ce qu’il m’avait offert, l’évasion. Sous forme de poudre blanche, elle me permettait d’oublier pendant quelques minutes, quelques heures jusqu’à mon prénom, ce que je faisais ici, que je vivais dans un taudis de 14m2 et bossais dans un bar minable, comme ma mère toute sa vie, que mes rêves de vivre la grande vie une fois ma campagne quittée étaient en train de s’écrouler lentement un par un. J’étais devenue accro à ce nouveau monde qu’il m’avait offert, faisant fi du mon addiction croissante, tentant d’ignorer le reflet de plus en plus maigre que me renvoyait le miroir.

Il se sentait seul Carter, lui aussi. Il s’était accroché à moi comme je m’accrochais à lui depuis neuf mois, comme si trainer tous les deux nous donnait l’impression que nos vies étaient moins minables, à se défoncer, à partager les restes qu’il ramenait des restaurants qu’il finissait toujours pas quitter, dont il finissait toujours par être mis à la porte, à refaire le monde aussi parfois, souvent. Ce soir j’ai prévu de le rejoindre encore une fois, mais je ne l’ai pas attendu pour commencer à m’amuser, en solitaire et dans l’enceinte de mon appartement, la cocaïne est déjà venue chatouiller mes narines. Sortant de la douche je m’enroule dans une serviette avant d’enfiler à la va vite un short noir et un t-shirt blanc devenu bien trop grand pour moi : amaigrie par ma consommation de cocaïne je ne pèse qu’à peine quarante-deux kilos, ce qui même compte tenu de ma taille me laisse avec un corps osseux et me donne l’air d’avoir deux ou trois années de moins que mes dix-huit ans. Sans prendre la peine de sécher mes cheveux blonds platine, j’enfile mes chaussures et claque la porte de mon appartement, les mains qui tremblent sous l’effet du manque et le cœur qui bat à cent à l’heure. Je quitte mon quartier en direction de fortitude, et après une vingtaine de minute de marche – je n’ai pas 4$ à dépenser dans un ticket de métro – j’atteins ma destination : le bâtiment en pierre rouge qui abrite l’hôtel dans lequel Carter bosse en ce moment. J’en fais le tour, mécaniquement, avant de pousser la poubelle sous l’échelle incendie du bâtiment. Je vérifie la stabilité de la benne avant de grimper dessus, et d’une légère impulsion dans mes jambes saute pour attraper le premier barreau de l’escalier de secours, particulièrement bas sur le bâtiment. Depuis qu’on a découvert la technique il y a quelques semaines Carter et moi nous retrouvons régulièrement ici, et je lui ai envoyé un message lui disant de me retrouver après son service. Je tire sur mes muscles pour me hisser sur les premiers barreaux, les jambes qui pendant dans le vides, avant de réussir à les poser à leur tour et finalement j’atteins la première plateforme. Je grimpe les neufs étages qui mènent jusqu’au toit avant de m’y écrouler, à bout de souffle, et de regarder l’heure. Le service du brun se fini d’ici un quart d’heure, et il n’est pas du genre à faire des heures supplémentaires, c’est le moins que l’on puisse dire. En l’attendant je tire une cigarette de mon sac à dos, et l’allume avant de la porter à mes lèvres. La délivrance n’est pas aussi puissante qu’avec mon amie blanche, mais je ferme les yeux un instant, assise sur le rebord du bâtiment et les pieds qui pendent dans le vide. Mon ventre grogne, j’espère qu’il aura récupéré quelque chose à manger. J’espère qu’il aura de quoi nourrir le manque aussi, je suis presque à sec et n’ai pas réussi à joindre mon dealeur aujourd’hui.

J’entends la porte en fer grincer derrière moi – travaillant dans le bâtiment Carter n’a pas besoin de se livrer au même numéro acrobatique que moi, et un sourire étire mes lèvres alors que j’entends son pas s’approcher. Je ne me retourne pas, je n’ai pas besoin, je sais que c’est lui, ses reniflements réguliers font écho aux miens – typique du consommateur de cocaïne – m’auraient mis sur la voie si son pas reconnaissable ne l’avais pas fait. « J’ai  failli attendre. » Je porte ma cigarette à mes lèvres et pivote finalement la tête vers lui alors qu’il se laisse tomber à mes côtés. « Quelle journée de merde. J’ai la dalle. » Mains aux culs toute la journée au bar, manque qui me tort le ventre, la routine.





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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyMar 5 Nov 2019 - 10:39

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together Tumblr_pi93139SHs1w1gv1yo1_r1_400(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together Tumblr_inline_nglfvaMbQc1sc3ygs
 «  If this night is not forever at least we are together »  (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867   raelyn blackwell & carter rollins


Carter Rollins n’a jamais été réputé pour aimer être entouré. Toute sa vie, il la passe à fuir les autres, dès lors qu’il commence à s’accrocher à quelqu’un comme une moule à son rocher il fuit. Il prend ses putains de jambes à son cou et se casse le plus rapidement possible. Tout cela aurait pu être tellement différent, il ne sait pas pourquoi il est comme ça, on lui a déjà demandé et il n’a jamais su quoi répondre. Il pourrait vouloir accabler ses parents, leur rejeter la faute sur eux, mais la vérité c’est le problème vient très certainement de lui. C’est lui le fautif dans l’histoire. Il a commencé par traîner dehors très tôt, parce que son père l’agaçait. Il n’y avait que pour son boulot, et mettait la pression à ses enfants très jeune. Faire de longues études, avoir un diplôme en main ce que tout parents souhaitent. Mais pas ce que Carter souhaitait. D’ailleurs il ne savait pas quoi faire de sa vie, lui si il avait pu bosser à quatorze ans il serait déjà au boulot. C’est ce qu’enfant il pensait, avant de goûter aux joies de la discipline, des horaires fixe, d’un  salaire pauvre. Rien de cela n’est pour lui. Lui, le glandeur, celui qui touche à tout mais qui ne tient pas en place plus de cinq minutes. Qui ne connaît pas les montres encore moins les horaires ! Pourtant devenir cuisinier, c’est son rêve. Un rêve d’enfant qu’il verra s’éteindre à cause de ses décisions, à cause de son tempérament trop fort pour qu’un étranger veuille l’accepter. Il vole, il pille, il insulte… Rien de bon chez lui qui reste à sauver. Même l’enfant en lui est dur, trop dur pour des parents dépassés, qui le repousse. Ils s’comprennent pas, se détestent, et Carter ne voit rien d’autre que les fuir. A onze ans il commence à fumer des cigarettes, à douze la cocaïne. Et ça lui plait. Ça lui plait car grâce à ça, il défie les lois de son père, tout est bon pour énerver le daron. Pour le rendre détestable, pour qu’il s’énerve contre son cadet. Il est déçu et le lui fait savoir, en guise de réponse, un sourire victorieux sur le visage de Carter, putain il assure pas ! Et dans le fond, il s’en cogne complètement ! Et puis un jour, dix-sept ans arrive, et une violente altercation entre son père et lui qui fait qu’il pète un plomb. La plus violente, certainement la goutte qui a fait déborder le vase, Carter se retrouve avec un sac à dos, et trois fringues dans la rue. Avec cette rage de montrer à son père que sans lui, il s’en sortira mieux que personne. Qu’il n’a pas besoin de devenir un grand docteur renommé pour être respecté ! Par la peur, par la haine, on peut l’être aussi, respecté ! Quand son frère Nicolas l’apprend, ça fait déjà plusieurs jours que Carter dort sous un pont avec pour seul couverture, un vieux plaid trouvé au coin d’une rue. Il est devenu minable, lui qui rêvait de décrocher les étoiles. Il est en manque, fatigué et épuisé et n’a pas d’argent pour payer sa dose. Il avait même l’intention de vendre un peu son corps, si encore il pouvait être attirant dans cet état, tellement que son corps en redemande. Il est déjà accro. Tellement accro qu’il en devient violent, et solitaire. Mais Nicolas a eu vent de sa fuite lâche et n’a pas hésité à venir, parce qu’ils se regardent les deux hommes. Nicolas qui arrive se tient froid devant lui, Carter ouvre grand les yeux, pensant à un mirage comment as-t ’il pu le retrouver ? Et surtout depuis combien de temps il le cherche ? Mais faut pas croire que Carter lui demandera, il jouera les indifférents puisque c’est ça qu’il sait faire de mieux. Nicolas ne lui laisse pas le choix que de le suivre et si bien que Carter est un grand garçon rebelle, il finit souvent par obtempérer face à Nicolas, surtout dans l’état actuel des choses. Il grimpe dans la voiture, sans même demander où ils vont. Tant qu’il le ramène pas par la peau du cul chez les parents, Nicolas pouvait l’emmener où il voulait. Cette ville, à Adélaïde est à gerber ! Carter n’a jamais réussi à y trouver sa place, trop bourgeois trop de paraître pour lui. Carter préfère les délinquants, les petites cités où il peut magouiller à sa sauce. (…) Elle est rentrée dans sa vie comme une étoile, étincelante, brillante qui l’a piqué de tout part. Comme les étoiles c’est fragile sinon ça s’éteint ! Raelyn Blackwell, si on lui avait dit ce qu’elle serait devenue avec le temps, Carter n’y aurait pas cru. Ce n’est pas de la jeune fille qu’il est tombé sous le charme, au premier regard. Petite brebis égarée, fragile carapace qui demande qu’à être détruite. Ce soir il taf encore en cuisine, ça lui plait mais c’est clairement pas fais pour lui d’être employé. Il s’est encore fait remarquer en arrivant à la bourre, deux avertissements en quatre jours, le troisième à la porte, il a été prévenu. Et ça l’avait fait rire intérieurement. Pas sa faute si le réveil fonctionne mal si ? « J’ai  failli attendre. » La porte qui mène à l’extérieur sur le toit du bâtiment se referme, en un grincement. Ses chaussures qui claquent sur la froideur du sol, une cigarette qu'il pose à ses lèvres, en la voyant fumé, ça lui donne une envie soudaine et débordante. Surtout quand ça fait plus de deux heures qu’il n’a pas ressenti ce plaisir. Elle n’tourne même pas la tête vers lui, il se laisse tomber à côté d’elle, les pieds dans le vide, les balançant. « Putain me suis pris encore un avertissement ! » Et il sourit. Ca le fait chier quelque part car il peut au moins repartir les mains pleines ici, et donner un peu de bouffe à Raelyn, mais encore pour combien de temps ? Il regarde dans le vide et l’écoute avant de tirer une latte. « Quelle journée de merde. J’ai la dalle. » Il tourne son visage avant de lui montrer le sachet, remplie de bouffe. Des lasagnes toute chaudes, et de la salade « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Qu’il demande, qui touche à elle, touche à lui, c’est ça le deal non ?! « Et j’ai piqué une bouteille ! » Ca ce n’était pas cadeau par la boite alors fallait bien faire une entorse à la loi, et piquer un truc, c’est plus fort que lui. Voler c’est son truc à Carter !
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Raelyn Blackwell
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MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyMar 5 Nov 2019 - 20:49


If this night is not forever at least we are together
Raelyn Blackwell & @Carter Rollins (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867
Brisbane, septembre 2005, 18 ans

Je ne saurais pas expliquer ce qui nous a rapproché Cart’ et moi. Quand je suis arrivée à Brisbane j’ai eu l’impression de m’effondrer, j’ai ressenti la pression sur mon épaules, celle que l’on ressent lorsqu’on est simplement plus capable de gérer, plus maître de son destin. J’avais rêvé la ville, j’avais rêvé et idéalisé la vie que je pourrais y mener, et à vrai dire je n’avais pas su voir plus loin que mon désir, mon besoin de mettre les voiles. De quitter le taudis dans lequel j’avais grandi sans me retourner. J’avais moins de 200 dollars en poche, un bien maigre magot, et n’avais jamais quitté ma campagne : les choses ne pouvaient pas bien se passer, elles n’auraient pas pu se passer autrement. J’avais mangé un mur que j’avais été trop aveugle pour repérer, que j’aurais été trop aveugle pour repérer même s’il avait été indiqué par des pancartes à néons, et autrefois déterminée libre et fougueuse j’étais devenue l’ombre de moi-même. J’avais erré, j’avais dormi dans la rue avant de trouver mon job de serveuse, et j’avais rencontré Carter. Il était beau parleur, mais il était surtout aussi paumé que moi, et lorsqu’il avait pour la première fois sorti un sachet de poudre blanche en me promettant qu’ainsi je m’évaderais enfin qu’ainsi je planerais plus haut que les étoiles, j’avais été bien trop faible pour résister au besoin urgent de la ressentir, cette euphorie qu’il me promettait.

Et je l’avais ressentie. Mais elle était courte, artificielle, et rapidement mon corps avait demandé plus, toujours plus, plus rapidement, et mon addiction m’avait lié au brun. Il était mon point d’ancrage dans la ville, le seul qui connaissait mon adresse, à qui j’avais proposé une place dans mon canapé lit quand il cherchait à échapper à ce qui l’attendait chez lui. Carter était mon point de repère, quand bien même je ne voulais pas l’admettre, me clamant indépendante, alors que dépendante je l’étais à en crever. De la poudre principalement, qui guidait aujourd’hui mes faits et gestes, mais de ces moments qui me permettaient de m’évader aussi. De faire autre chose de mes soirées que me défoncer dans mon studio miteux. D’avoir quelqu’un à qui parler, une présence autre que les hommes bourrés que je sers au bar, ceux qui me dévisage d’un regard qui me met mal à l’aide, me lancent des commentaires graveleux et dépassent parfois les bornes. Carter est paumé mais avec moi il est attentionné, et dans l’immense bordel qu’est devenue ma vie, j’ai besoin de ça.

Je l’ignore quand il arrive, en apparence en tout cas puisque je reconnais son pas dès qu’il s’avance sur le toit, et si je continue à tirer sur ma cigarette je ne peux m’empêcher de me sentir soulagée qu’il soit là. Soulagée de savoir que je ne passerai pas cette soirée seule. « Putain me suis encore pris un avertissement ! » Je tourne seulement mon visage dans sa direction alors qu’il se laisse tomber à côté de moi. Et il sourit cet idiot, il sourit alors qu’il s’apprête à se faire virer, il le sait aussi bien que moi, du grand Carter. « T’es con. » Et à mon tour je souris, comme une gamine insolente, comme si rien ne pouvait nous atteindre. « Je croyais que t’aimais bien cet endroit. Plus que le précédent en tout cas. » Je n’ai jamais vu le brun garder un job plus de quelques semaines. J’enverrai tout le monde se faire chier au bar moi aussi si je m’écoutais, mais j’avais besoin de ce boulot, vraiment. Je n’avais pas de filet de sécurité, pas de frère ou de famille en ville pour m’aider si je me retrouvais à la rue. Je l’observe tirer une boite en carton du sac en plastique qu’il trimballe et l’ouvrir pour en exhiber le contenu. Mon ventre grogne en reconnaissant un reste de lasagne, et sans attendre j’écrase ma cigarette pour  attraper une fourchette que je plante dans le plat. « Qu’est ce qui s’est passé ? » Ma routine n’a rien d’intéressant, et c’est d’un air distrait que je réponds entre deux bouchées du plat fumant. « Comme d’habitude. Des ivrognes, des mains aux fesses, et l’autre qui crie dès que je traîne trop à son goût. L’autre, mon patron, un type correct lui, mais intransigeant et qui aime un peu trop beugler. Le son de sa voix qui hurle mon prénom m’irrite de plus en plus de jour en jour, mais je prends sur moi, j’encaisse les critiques, et je passe la journée en pensant à la dose que je m’enverrai le soir. Ou celle que je m’envoie dans la réserve parfois, quand l’envie se fait trop impétueuse. « Et j’ai piqué une bouteille ! » Il me tend fièrement une bouteille de whisky, et un sourire étire mes lèvres. « Putain t’es un génie ! » Je l’attrape et dévisse le bouchon, avant de porter le goulot à mes lèvres pour laisser quelques gorgées me réchauffer la gorge. Un plat chaud, de l’alcool, je me voile la face si je crois que c’est de ça dont mon corps a besoin, si c’est ce genre de nourriture que mon corps appelle. Et quand je repose la bouteille, les vapeurs d’alcool réveillent une toute autre envie, à peine enfouie. Je tors mes mains dans les pans de mon t-shirt avant de relever mes yeux vers lui. « T’as rien amené d’autre ? » T’as pas amené de drogue ? C’est ça que j’entends, même si les mots ne sortent pas tels quels de ma bouche. Il le sait, l’envie qui me dévore, elle le dévore lui aussi.






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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptySam 9 Nov 2019 - 22:07

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Il n’est pas du genre à faire des courbettes face aux autres, bien au contraire même, il n’a aucune prétention de penser qu’il pourrait se faire davantage d’amis à Brisbane qu’à Adélaïde. Et pourtant cette ville, il la nomme la ville maudite, parce qu’il ne s’y pas fais. Tout simplement, et c’est triste. Triste de constater que cette ville qu’il aurait dû aimer de toute ses forces, où il aurait se sentir bien et chez lui, c’est tout le contraire. Mais Carter Rollins n’a pas appris à faire semblant, jamais. Alors comme chaque truc dans sa vie, il la déteste autant que les autres, parce que cette ville lui rappelle toute ses misères, mais surtout la possession de ses parents et image d’enfant raté qu’ils ont voulu faire croire à quiconque qui s’approchait de lui. Carter a toujours été le vilain de la famille, celui qu’on ne peut que réprimer parce qu’il a un sale caractère et qui ne se laisse pas faire. Parce qu’ici tout le monde le sait, Carter n’aime pas ses parents et réciproquement. Heureusement, son frère a toujours été présent, au creux de son ombre à le tirer vers le haut, alors que lui descendait de six étages. Désormais assis sur le rebord, il regarde le vide, un sourire amusé sur ses lèvres comme si la peur lui était étrangère, comme si peu importe le risque, il le prendrait. Il n’avait pas peur Carter, il n’avait pas peur de mourir parce qu’il l’attend lui la mort. Il la frôle, toujours plus vite, plus haut, plus fort mais elle ne lui vient pas. Elle est dur la mort avec lui, et elle ne l’effraie pas, comme elle devrait l’effrayer. Comme elle effraie beaucoup de monde. « T’es con. » La cigarette au bec, il tire une latte en fermant les yeux, laissant la fraîcheur de la nuit qui commence à tomber doucement s’alourdir lourdement sur lui, tel un fardeau. Son fardeau de la vie, à la nuit tombée il devient une ombre plus sombre, plus sauvage. Il lui jette un rapide coup d’œil, elle sourit à sa réplique, elle sourit car comme lui, rien ne l’atteint, ou presque. Deux âmes solitaires, et vides, en recherche perpétuel comme si ils sont capables de trouver la paix. Raelyn peut-être, elle est douce, plus douce que lui, plus coquine aussi. Lui, c’est le contraire, il est froid, il est sec. Il a trop de fierté, trop d’ego pour réussir quelque chose dans sa vie. « Je croyais que t’aimais bien cet endroit. Plus que le précédent en tout cas. » Il hausse les épaules, il n’sait pas lui. Il s’en fiche pour autant si il ne l’avouera pas, il déteste pas cette place. Juste parfois le chef le fait un peu chier, comme tout travail, sûrement. Mais lui le travail, ce n’est pas son truc prioritaire. Il fait le minimum, juste ce qu’on lui demande, et parfois en rechignant. Il arrive à la bourre, mais part toujours à l’heure, et si il peut partir avant, il le fera ! « Chai pas, c’est peut-être le travail qui m’aime pas… » Qu’il avoue, d’une moue presque mi déçue, mi amusée de sa réplique, dont Raelyn lèvera les yeux au ciel, très certainement amusée aussi finalement de son insolence à toute épreuve. Le travail ne lui apporte rien à sa vie, aucune satisfaction, que des dilemmes, des choix compliqués. « Comme d’habitude. Des ivrognes, des mains aux fesses, et l’autre qui crie dès que je traîne trop à son goût. » Dit-elle alors qu’elle plante un coup de fourchette avec hargne dans le plat de lasagne, il la regarde en coin, et sourit. Ca fait plaisir de la voir comme ça, même si il n’en dira jamais rien. Ils le savent tous les deux, qu’ils s’apprécient, pas besoin qu’ils se le disent. Faut dire que Carter n’est pas du genre à nourrir à tout bout de champs, et que si il le fait pour Raelyn c’est qu’elle doit être spéciale pour lui. Lui l’insensible, le sans cœur. Lui le petit con prétentieux qui ne comprendra jamais les sentiments et les nanas. « Tu veux que j’aille les défoncer ? » Il demande, d’une voix brute, avant de récupérer une fourchette, et de planter à son tour dans le deuxième plat de lasagne, il parle presque la bouche pleine, et il s’en fout royalement, « Je peux leur parler tu sais… » Il se défend avec son air innocent. Mais on sait tous comment ça va finir. Même si au début il viendra juste parler il suffit que l’autre le regarde un peu de travers ou avec insistance pour que les choses s’enveniment et que le ton monte. Que Carter perde patience et qu’elle se fasse virer de son taf. C’est pas ce qu’il veut lui, certainement. Et quand il sort la bouteille d’alcool, Raelyn retrouve le sourire, elle va pouvoir boire sur le compte du restaurant. Il aime voler Carter c’est dans ses veines, Nicolas deviendrait rouge de honte si il apprenait seulement les 5% de choses que son cadet fait, mais qu’importe, Nicolas est bien loin à présent des pensées de Carter. Comme si il n’avait jamais existé. Il ne s’en souvient presque que quand il a besoin de lui. « Putain t’es un génie ! » Elle récupère la bouteille, l’ouvre sans se faire prier et le liquide se répand déjà dans sa gorge. Elle en avait besoin. Tellement. Il le voit, il le ressent. C’est peut-être déjà finit pour l’un comme pour l’autre. Ce besoin d’en avoir toujours plus. C’est devenu vital pour eux. Elle repose ses yeux vers lui, avant de demander, d’un air penaud, « t’as rien amené d’autre ? » Ses jambes qui jouent dans le vide. Il ne tourne même pas sa tête, il sait de quoi elle parle et un sourire apparaît sur son visage, voulant la taquiner, comme toujours, « pourquoi j’aurai dû ? » Il hausse les épaules, non visiblement il n’a rien emmené, parce qu’il ne bouge pas. Il ne répond pas à sa demande, restant silencieux à présent, mais surtout immobile, fixant en bas, la rue où quelques piétons traversent la rue. Ils sont tout seuls ici en haut. Après quelques secondes de silence, alors que Raelyn n’avait pas lâché du regard Carter, celui sort un sachet de sa poche droite, avant de le lui balancer, et de s’en sortir un autre. Il joue de ses doigts, cette poudre la chose la plus précieuse pour l’Australien depuis ses onze ans c’est atroce toute ses années qui passent sans même qu’il ne s’en rende compte.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

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2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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PSEUDO : stairsjumper
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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptySam 9 Nov 2019 - 23:28


If this night is not forever at least we are together
Raelyn Blackwell & @Carter Rollins (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867
Brisbane, septembre 2005, 18 ans

Carter est immature, Carter est insouciant, et si j’aimerais pouvoir en dire autant de moi, j’ai perdu ça depuis un moment. Je n’ai jamais été candide et naïve, mais lui non plus, mais cet aspect qu’il a ne de rien en avoir à foutre de rien, je ne suis plus capable d’agir de la sorte. Parce que même si je prétends le contraire, j’ai peur tous les jours de me faire licencier, de me retrouver à la porte parce que je n’aurais plus les moyens de payer mon appartement, peur de devoir retourner à Charleville, alors que je pense que je préférerais crever que rentrer la queue entre les jambes et adresse mon erreur, mon imprudence. Carter a des attaches ici, même si lui ne se sent pas attaché il n’est pas seul, j’ai appris par bribes que son frère semblait veiller sur lui, contre son gré souvent. Il connait la ville aussi, il connait ses pièges bien mieux que moi, même s’il semble être tout autant tombé dedans. Carter est un éternelle adolescent, alors que de mon côté j’ai le sentiment d’être coincée dans un corps bien trop enfantin pour moi, d’arborer un visage de poupon qui ne me ressemblent pas, et dont je n’arrive pas à me débarrasser, malgré mes traits qui se creusent.

Mais Carter est une bouffée d’air dans mes journées, je suis bien obligée de l’admettre. Parce qu’avec lui j’ai l’impression que rien n’a d’importance, que rien n’a de conséquences surtout. J’ai l’impression que tout ce qui compte c’est l’instant, c’est de boire, de se défoncer et de se demander à quoi ressembleront nos vies dans quelques années. Comme si nous avions l’un et l’autre la moindre chance de passer le cap des trente ans ou de voir l’aube de nos vingt-cinq. J’étais en parfaite roue libre depuis que j’étais arrivée à Brisbane, et son frère semblait pour l’instant avoir abandonné l’idée de l’envoyer une nouvelle fois en cure de désintoxication. Tant mieux, je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Ma famille à moi, est-ce qu’elle me cherchait ? Je me posais la question parfois, même si je ne l’avouerais jamais. Ma mère a-t-elle définitivement tiré un trait sur moi ? Mon frère met-il à profit son poste d’assistant du sheriff du comté pour me rechercher ? Aucun risque qu’il me trouve. Ici je ne suis personne, et certainement pas Rachel-Lynn. Je suis bien là, à refaire le monde avec le brun. Refaire le monde est un bien grand mot cela dit, étant donné le mal que nous avons tous les deux à gérer le nôtre de monde. Une fois je lui ai dit que nous finirions tous les deux ensembles, avec une demie douzaine de gosses, une maison sur la côte et un golden retriever, puis j’ai éclaté de rire devant son air. J’ai cru qu’il allait s’étouffer, et devant mon air hilaire tout ce qu’il a trouvé à dire c’est qu’il serait bien incapable de me supporter, puis on s’était défoncé. A nouveau. « Chai pas, c’est peut-être le travail qui m’aime pas… » Je tire une latte sur ma cigarette, avant de lever un sourcil. « Je suis pas sûre que le travail aime grand monde. Tu crois que les pingouins avec un balai dans le cul qu’on croise au petit matin dans le métro aiment se lever aux aurores, s’étrangler avec une cravate et rentrer chez eux pour exactement six minutes trente de missionnaire avec leur femme ? » Je marque une pause, un sourire provocateur qui flotte sur les lèvres. « Ils aiment l’argent c’est tout. Peut-être qu’on devrait essayer. » A nouveau je tire une latte, puis écrase ma cigarette pour le toit avant de la balancer dans le vide et de rajouter. « De taffer dur pour gagner de l’argent je veux dire. Pas le missionnaire de six minutes trente. » Je me demande comment il est au pieux, et s’il est plutôt du genre à collectionner les conquêtes Carter, parce qu’on parle pas vraiment de ce genre de trucs lui et moi. Généralement, je me contente simplement de lui demande s’il est en retard parce qu’il était en train de baiser, quand il me pose un lapin ou me fait attendre. Mais les conversations sur ce genre de sujets, celles qui sont sérieuses, elles me donnent le vertige.

Il a amené à manger une fois de plus, et si je n’exprime pas ma reconnaissance, cela ne veut pas dire que je n’en ressens pas, surtout quand il me met sous le nez un plat de lasagnes encore tièdes. Je vais surement planter deux coups de fourchettes dedans puis perdre l’appétit, un effet secondaire de la cocaïne, celui qui explique mes clavicules et hanches qui ressortent de façon peu esthétique, mais sans lui il n’en reste pas moins vrai que je mangerais beaucoup moins de repas chauds. Pas sans prendre le risque de voler et de perdre ce boulot dont j’ai cruellement besoin. « Tu veux que j’aille les défoncer ? » Je jette un regard amusé au brun, alors qu’il continue. « Je peux leur parler tu sais… » Non, ça il ne sait pas faire. Il s’énerve vite, et utilise facilement ses poings, je l’ai vite compris. Dans un rire je pose finalement ma fourchette pour attraper son biceps entre mes mains. « Si moi je peux faire le tour de ton bras c’est que t’as aucune chance. » Il se ferait rétamer le morveux. Mais malgré tout et même si je fais tout pour ne pas le montrer, sa proposition me touche, parce que je sais qu’il le ferait si je le lui demandais sérieusement. « Pourquoi j’aurai dû ?  » Mon sourire s’évanouit et je fixe Carter intensément, alors que lui regarde la rue, fumant sur sa cigarette, se foutant royalement de ma présence. J’attends, j’attends parce que j’espère que c’est une blague, et finalement, un sourire en coin apparaît sur son visage et il me jette un sachet plastique, que j’attrape au vol et enferme rapidement dans ma main, comme si j’avais peur que l’on me le vole. « Mais quelle blague de merde. » Ça veut dire merci dans mon langage, heureusement que le brun a un décodeur depuis le temps. Je ne sais pas combien il a payé ça et je m’en fiche, il a dû taxer son frère à tous les coups. J’abandonne complètement mon plat de lasagne, parce que le cadeau qu’il vient de me faire est beaucoup plus intéressant. Les mains tremblantes et les joues fiévreuses j’ouvre le sachet, avant de verser délicatement un peu de poudre sur le bitume, formant une ligne très approximative. Tant pis, je ne peux plus attendre. Aliénée par la drogue, je ne pense plus à Carter, je ne pense plus à rien et je me baisse pour inspirer le rail, avant de me laisser basculer en arrière, allongée contre le béton, un sourire idiot sur les lèvres.  






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Depuis gosse chaque main tendue vers lui, il la repousse avec toute sa fougue et son indélicatesse. Il ne veut pas de la pitié des autres, encore moins lire dans le regard des gens de la compassion. Carter n’en a jamais eu pour quiconque, et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Il était bon à voguer dans la pénombre, en solitaire, parce qu’il méritait que ça. Beaucoup de personnes, des femmes souvent ont cru bon de vouloir s’intéresser à sa gueule d’ange, de vouloir le tirer de sa vie misérable. Elles croyaient bien faire quand elles se sont permis un regard en arrière en direction du ténébreux dealer. Elles pensaient que peu importe son passif, son caractère froid et solitaire, Carter n’avait jamais rencontré La bonne personne pour le sortir de sa misère. Et puis elles ont fini par déchanter. Toutes, les unes après les autres. C’était comme si un jour on arriverait à faire de lui une personne meilleure, un peu moins con et prétentieux. Un peu plus joviale, moins bagarreur. Comme si on pouvait effacer ses années de luttes en priant pour qu’il s’en sorte. La plupart des personnes qui le connaît savent bien que c’est impossible. Qu’il ne changera jamais parce que c’est ancré en lui, dans ses veines, au plus profond de sa chaire. Mais il y a encore quelques femmes naïves, qui serait capable du pire pour ses yeux sombres, n’en doutez pas ! Et lui, il le sait mieux que quiconque, pire que ça, il sait les repérer de loin, et il en joue. Parfois, souvent même. Ca le fait rire lui, ça le distrait même. Dans un monde où certaines personnes se prennent la tête pour pas grand-chose, lui vit dans la légèreté du moment, sans vraiment prendre conscience qu’il fait du mal autour de lui. Raelyn Blackwell est si importante à sa vie, lui, qui a tout juste dix-sept ans et encore tellement la vie devant lui. Lui, qui n’a encore jamais connu ce sentiment envahissant, surprenant, qui l’effraie même. Les jambes qui basculent dans le vide, alors qu’il se tient à peine, son bras qui prend appuie sur le rebord, il se sent bien à cet instant, presque comme si il était au-dessus des autres, au-dessus des lois. Au-dessus de ce qui régit la vie, la mort, « je suis pas sûre que le travail aime grand monde. Tu crois que les pingouins avec un balai dans le cul qu’on croise au petit matin dans le métro aiment se lever aux aurores, s’étrangler avec une cravate et rentrer chez eux pour exactement six minutes trente de missionnaire avec leur femme ? » Il hausse les épaules, qu’est-ce qu’il en sait lui ? Il sait déjà pas ce qu’il veut, ni ce qu’il aime, alors savoir pour les autres c’est bien le cadet de ses soucis ! Lui ce qu’il aime c’est la cuisine, mais les objectifs ne sont pas si faciles visiblement, pas quand on s’appelle Carter Rollins, qu’on vient tout juste d’emménager dans cette ville, qu’on connaît personne, et qu’on veut connaître personne ! Même si Raelyn dépasse tout ce qu’il avait souhaité avec les étrangers et qu’une amitié bizarre en découle sans que cela ne soit prémédité. « Ils aiment l’argent c’est tout. Peut-être qu’on devrait essayer. » Elle semble vouloir jouer avec lui, ou de lui si il sait lire sur son visage cette provocation sans faille. Il lève les yeux au ciel, sérieux, le manque de poudre lui fait dire des conneries, « essayer quoi ?! » Qu’il demande d’un air suspicieux avant de tourner au ralenti son visage vers elle, et de la prendre comme une extra-terrestre. « De taffer dur pour gagner de l’argent je veux dire. Pas le missionnaire de six minutes trente. » Il pouffe de rire avant de glisser sa cigarette au bec une nouvelle fois pour tirer une latte alors qu’elle a déjà fini avec la sienne. Elle n’est pas patiente Raelyn, elle veut tout et tout de suite. Mais Carter le sait que ce manque de cocaïne est bien plus puissant que le reste. Bien plus que celui de la nourriture et de l’alcool. Il l’a déjà ressenti quand il n’avait pas d’argent, pas assez pour s’acheter un peu de poudre. Alors il vole et revend parfois à la sauvette, quand il empreinte pas à ses parents derrière leur dos, ou à son grand frère en lui promettant que ce n’est pas pour ça si il pose la question. Ça marche parfois, mais pas toujours. Ça se voit gros comme une maison quand il commence à s’agiter de tout part, que ses jambes tremblent et que ses yeux deviennent si différents. Il est si jeune par l’âge, c’est triste penserait certains… Mais ce sera pas la dernière fois qu’il sera en manque, parce que si il ne le sait pas encore, quand son frère l’obligera à aller en centre de désintox, ce manque sera bien plus difficile, et cruelle. Il ne pourra plus se cacher pour s’en filer une dernière comme il dit. Elle passe son bras autour du sien et il la regarde étrangement, se demandant bien ce qu'elle fout dans l’immédiat, « si moi je peux faire le tour de ton bras c’est que t’as aucune chance. » Il hausse les épaules, elle raconte n’importe quoi et il a envie et besoin de le crier au monde entier. Il n’est pas ce gringalet qu’on penserait ! Il veut être grand et fort et même si il a encore du chemin – à dix-sept ans en ayant vécu chez papa et maman quoi de plus normal ? il veut y croire ! Plus que n’importe qui… « J’avais aucune raison de me méfier de toi… » Piqué dans le vif, il semble bougon tout à coup comme si elle titillait son ego pourtant grandissant et davantage depuis son arrivée ici. « Tu crois qu’on a une chance de s’en sortir ? » Lui, il sait pas, et dans le fond ça ne l’inquiète pas plus que ça. Il ne s’en sortira pas il le sait déjà, parce qu’il devrait s’en préoccuper un peu si vraiment il le souhaitait, mais sa vie lui convient pas trop mal, peut-être que si il était un peu plus riche ce serait parfait. Mais il se voit pas grandir, et vieillir dans le droit chemin, ou avoir une vie pépère avec une femme et des enfants qui l’attendent dans sa grande baraque. C’est pas vraiment ce qui l’aspire ! Et puis quand il montre son sachet et qu’elle le récupère, tremblante, les yeux pourtant brillantes, elle avoue. « Mais quelle blague de merde. » Il la regarde même pas faire, il n’y a rien de vraiment sexy à ça, et l’image que lui renvoie Raelyn n’est pas de celle-ci. Lui qui collectionne les nanas depuis le collège, le petit con prétentieux qui fait lever les yeux au ciel de la plus téméraire ou des féministes avec son machisme à toute épreuve n’est pas prêt à l’ouvrir ni à Adélaïde, encore moins à Brisbane. Avoir des tonnes de nanas qui lui courent après et l’insultent quand il leur tourne le dos, ça lui va pas trop mal, finalement… « A t’regarder comme ça, ça me donnerait presque envie de prendre le double voir le triple, » qu’il avoue doucement dans un rire amusé tout en lui jetant un regard. Elle est allongée à même sur le béton, elle semble se sentir mieux, et il serre son sachet entre la paume de sa main un instant avant de l’ouvrir à son tour. Il a toujours sa paille au fond de sa poche et après avoir tracé sa fameuse ligne droite à même le sol il se penche en avant et inspire profondément avec hâte. Se laissant tomber lui aussi en arrière, il se retrouve allongé à côté de Raelyn sans même la regarder à présent. Fixant un point dans le ciel sans y faire attention, il avoue dans un rire idiot, probablement dépassé par les effets que cette poudre a sur lui avec le temps, « un éléphant… » Qu’il crie tout en pointant assez mal une constellation. Il pouffe de rire, il sait même pas si ça ressemble vraiment à un éléphant ou pas, mais il s’en fiche, ne se prenant jamais lui-même au sérieux, et Rae a l’habitude depuis le temps ! Pourtant, ils se connaissent à peine !
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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  En ligne
(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyJeu 14 Nov 2019 - 15:33


If this night is not forever at least we are together
Raelyn Blackwell & @Carter Rollins (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867
Brisbane, septembre 2005, 18 ans

Je n’aime pas qu’on m’aide, je n’aime pas dépendre de qui que ce soit et si n’importe qui me posait la question je répondrais que je n’en ai rien à faire de Carter, que je suis parfaitement dépendante et capable de me débrouiller seule et que je le garde près de moi pour le confort matériel qu’il m’apporte. Pour la drogue qu’il me fournit parfois, dans ses moments de générosité, la bouffe qu’il récupère au restaurant et l’alcool qu’il vole. Que lui en tant que personne je m’en fous, et que seule je serais aussi bien. Mais c’est faux, complètement faux et si je me raccroche à lui pratiquement depuis mon arrivée en ville en janvier c’est bien parce que je me sens seule dans cette ville, parce que je me sens transparente et parce qu’il m’apporte un peu de chaleur humaine. Nous ne nous adonnons pas aux confidences, pourtant sans lui je n’aurais que des connaissances bien superficielles ici à Brisbane, lui au moins remarquerait si je disparaissais du jour au lendemain. Lui s’étonnerait de mon absence et me chercherais peut être si je crevais dans la nuit dans mon appartement. Peut-être que grâce à lui mon corps ne serait pas retrouvé uniquement parce que mon propriétaire finirait par s’inquiéter que je ne paye plus mon loyer. Je ne sais pas grande chose de lui non plus au fond, et il ne sait presque rien de mon passé, d’où je viens et dans quel type de bled j’ai grandi. Mais il est là, et à ses yeux ma présence compte. A ses yeux je signifie quelque chose.

Mais je ne suis pas celles qui avouent ce genre de choses. Je préfère me cacher derrière ma fierté et mon besoin d’indépendance, pourtant il est assez évident que le lien qui nous unit est particulier. Qu’il est fort, sans que je ne sache le caractériser. Il m’énerve parfois, lorsqu’il se pare de son insouciance à toute épreuve. Alors je le cherche, et bien souvent il rentre dans mon jeu et tombe dans le panneau. « Essayer quoi ?! » Je lui réponds, avant de finir par laisser échapper un rire. « Relax Rollins, je suis pas en train de te faire des avances. » Certainement pas, parce que ce type de relation ne m’intéresse pas. J’ai été avec des hommes, physiquement plus qu’émotionnellement mais jusqu’à aujourd’hui je n’en ai pas trouvé un qui me fasse apprécier l’intimité. La plupart veulent juste me posséder, et si je m’offre à l’occasion, je n’y prends généralement que peu de plaisir. Je suis une grande gueule, mais finalement une jeune fille assez paumée sur ce plan là également. Quand il essaye de se faire passer pour un caïd, pour mon chevalier servant je me fous de sa gueule, parce que ça me touche et que je ne sais pas comment le gérer. Comment gérer le fait qu’il m’offre sa protection, aussi maigre soit elle. « J’avais aucune raison de me méfier de toi… » C’est un gringalet Carter, bien plus que la plupart des types de son âge, mais je n’en fous. Je n’ai pas besoin qu’on me protège, et si un jour ma route croise celle d’un type déterminé à me cogner dessus il y parviendra, que quelqu’un veille sur moi ou non. Pour trancher le sujet je me contente de hausser les épaules. « T’en fais pas pour moi va, j’ai pas besoin de chevalier servant. » J’en veux pas en tout cas, parce que tout ça c’est des conneries.

Il devient plus sérieux d’un coup le brun, un sérieux qui me file presque le tournis. « Tu crois qu’on a une chance de s’en sortir ? » Je tourne ma tête vers lui, et pose ma joue contre mon épaule, en vrillant mes yeux dans les siens. J’en sais rien. Certainement que non, mais je ne suis pas le genre de fille qui fait pense à son avenir, qui réfléchit avant d’agir. Je voulais devenir quelqu’un, faire quelque chose de ma vie en arrivant, mais aujourd’hui la seule chose à laquelle je suis capable de penser c’est ma prochaine dose, et c’est là dans sa recherche que je dépense toute mon énergie. La vérité c’est que non, prisonnier de notre addiction nous n’avons que peu de chances, je n’ai que peu de chances en tout cas. Si le brun se retrouve à la rue son frère viendra toujours le repêcher. J’ai mis trop de distance entre les miens et moi pour avoir un quelconque filet de sécurité. La probabilité que je m’étouffe dans mon vomi dans un futur proche est bien plus élevée que celle que j’atteindre ma trentième année. Finalement je tourne à nouveau ma tête pour regarder devant moi, les yeux dans le vide. « On s’en fou. » Je marque une pause, et finalement je rajoute. « Toi oui, ton frère viendra te tirer la peau des fesses pour te renvoyer en désintox, et tu me laisseras seule. » C’est ce qui nous attend, j’en suis persuadée, et je préfère m’y attendre que de tomber de dis étages. Dans un mois, un an ou dix le résultat sera le même. Et ça me fout le cafard. Alors j’oublie, j’oublie en étalant un rail de poudre blanche sur le bitume, j’oublie en inspirant de toute mes forces, prête à partir au septième ciel. « A t’regarder comme ça, ça me donnerait presque envie de prendre le double voir le triple. » La voix de Carter me parvient mais je n’y accorde pas d’importance, complètement concentrée sur les sensations. Sur l’euphorie, sur la boule dans mon ventre qui se dénoue, sur les étoiles qui dansent autour de ma tête. Dans un rire je bascule en arrière, les pieds suspendus dans le vide. Je ne me suis jamais sentie aussi légère, je crois. « Un éléphant… » Je suis son doigt du regard, fronçant les sourcils, et éclatant finalement de rire. Je ne comprends pas mais ça n’a pas d’importance, plus aucune. Finalement je roule sur le côté pour me tourner vers le brun, et allongée sur mon flanc je passe mon bras sous ma tête. Je chuchote, comme si j’avais peur que l’on m’entende, peur d’être surprise. « Je voudrais en prendre tout le temps. Toute la journée. » Je ferme mes yeux, un sourire idiot sur les lèvres. « Même les yeux fermés je vois des étoiles. » Je rouvre les yeux, avant de tendre mon bras libre dans sa direction et reprends, toujours en chuchotant. « Tu prends ma main ? » Y’a pas de jeu de séduction, pas d’invitation à plus dans ma proposition, juste l’envie de ma main dans la sienne, d’un peu de chaleur humaine. Dans cet état j’ai l’innocence d’une enfant, et comme une enfant j’ai envie de donner la main à mon ami.






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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyDim 17 Nov 2019 - 16:13

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together Tumblr_pi93139SHs1w1gv1yo1_r1_400(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together Tumblr_inline_nglfvaMbQc1sc3ygs
 «  If this night is not forever at least we are together »  (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867   raelyn blackwell & carter rollins


Si jamais on avait pu lire dans les lignes du futurs et connaître la destinée des deux jeunes gens qui profitent des joies que la vie peut leur offrir sans jamais se soucier de demain, peut-être que Carter se lèverait sans un mot et tournerait les talons pour ne plus jamais vouloir recroiser cette femme. A peine plus âgée que lui, mais tout autant paumée que le brun, entre les deux c’est indéfinissable, ce lien inexplicable alors même que Carter est loin d’être ce genre à s’attacher aux autres. Peut-être que si on lui disait combien Raelyn n’en a rien à foutre de lui, et qu’elle finira par faire ce qu’il a toujours fais à autrui, prendre ses jambes à son cou et se casser, alors peut-être qu’il pourrait réaliser quel genre de lien néfaste ils sont l’un pour l’autre. Mais Carter n’agit pas en réfléchissant, jamais. Ça ne fait pas partie de son vocabulaire, de faire attention à lui. Lui il fonce, bien trop souvent et dans le fond il aime se prendre des murs, devoir escalader des montagnes. Parce que quoi qu’en soit sa peine et ses doutes, il finit toujours par se relever. Il est débrouillard Carter, n’en doutez pas… C’est comme un sixième sens chez lui, il sait très bien dans quoi il s’engage et quel genre de sacrifice il doit faire dans la vie pour réussir. Ses doutes ne l’empêchent jamais d’avancer dans la vie, mais il ne sera jamais un bon garçon, jamais cette lueur positive dans les yeux des autres. Non lui, c’est celui qui profite de la situation, qui se nourrit de l’énergie des autres à outrance. Il est ce genre d’homme sans scrupule, mais qui toutefois contre toute attente, s’est attachée à Raelyn plus qu’il ne voudra l’admettre. Il ne voudra jamais l’avouer à quiconque, c’est une perte de temps, pour lui, pour elle, pour la vie qui s’offre à eux. Alors comme à son habitude, il enfouira au plus profond de lui, n’importe quel sentiment qui veut naître en lui, il l’étouffera sans une once d’hésitation, il ne cherche même pas à cet instant à attirer le regard sur lui, et paraît complètement détaché de cette situation. Amusé peut-être aussi. « Relax Rollins, je suis pas en train de te faire des avances. » Il lève les yeux au ciel, manquerait plus que ça tiens, qu’elle tombe amoureuse de lui, ou que survient des sentiments un peu plus amicaux pour cet adolescent en quête de malheur et d’un quotidien trop pesant, « manquerait plus que ça… Qu’il ne peut s’empêcher de dire, non sans coller son regard dans celui de Raelyn, provocateur et fuyant, parce que lui, ce genre de truc ça le fait fuir ! C’est pas comme si je suis un mec facile… » Il hausse les épaules, son ton est rieur et prétentieux, nul n’en doute, Carter encore moins. « T’en fais pas pour moi va, j’ai pas besoin de chevalier servant. » Il la croit même pas ! C’est le rêve de toutes jeunes filles ! Il en reste persuadé, « tu s’rais bien la seule nana que je croise qui ne rêve pas de ça… » Qu’il avoue, amusé lui-même de la réaction de Raelyn. Dans le fond, Carter savait bien que si jamais elle n’en avait encore jamais rêvé, tôt ou tard elle s’efforcera d’y croire. Parce que c’est dans les gênes de chaque nana d’espérer un beau prince qui viendrait les secourir sur leur cheval blanc, de mauvaises mains. Carter Rollins lui était plutôt de ses méchants que des gentils. La réalité qui le frappe de plein fouet, de nouveau alors qu’il aurait dû insister, putain sa destinée ne peut pas être ailleurs que dans les restaurants. Un rêve, pire que ça, son seul désir, qu’il n’est même pas capable de garder près de lui. Et de faire en sorte qu’il se réalise, comme si finalement il n’était bon à pas grand-chose dans la vie, à part fumer de la cocaïne. Parce qu’il sombre toujours davantage, sans même s’en rendre compte. Elle tourne son visage, posant sa joue contre son épaule, et son silence à lui seul est une façon de répondre à la question de Carter, qui l’observe du coin de l’œil. Immobile, sans vouloir fuir cette présence qu’elle lui autorise, mais silencieux comme à son habitude, « on s’en fou, qu’elle lâche finalement en posant son regard dans le vide, sans même lui offrir un regard réconfortant, qui saurait canaliser ce bout en train. Elle semble réfléchir quelques instant puis finit par avouer. Toi oui, ton frère viendra te tirer la peau des fesses pour te renvoyer en désintox, et tu me laisseras seule. » Et il rigole jaune Carter parce qu’il le sait que c’est la simple vérité. Même si il cherchera à penser le contraire car ça l’effraie tout ça lui. Il est allongé lui aussi, et regarde le ciel étoilé, sans vraiment émettre un quelconque signe de protestation à ce qu’elle dit, même si Raelyn sait très bien ce qu’il pense de tout ça, de son frère qui cherche à le sauver quand lui-même sombre. « Je voudrais en prendre tout le temps. Toute la journée. » Il hausse les épaules, elle est devenue si vite accro, et si ça devrait l’inquiéter, Carter laisse échapper un sourire amusé. Elle ferme les yeux, avant d’ajouter au brun, qui se laisse bercer à son tour par sa voix, « même les yeux fermés je vois des étoiles. » Il finit par sourire sans même tourner le visage vers elle, laissant la brume rafraichissante de l’extérieur lui parsemer le visage avant de souffler à voix basse, comme si il ne voulait pas casser cette ambiance, « alors profite… » Sa voix est douce, ses mots aussi mais il sait combien les effets se feront de plus en plus court et qu’elle en redemandera de plus en plus. « Tu prends ma main ? » Qu’elle demande, ouvrant les yeux, tout en tendant sa main vers lui, il n’hésite pas une seconde à faire en sorte d’assouvir sa demande, et sa main serre celle de la jeune femme autour d’elle, cette étreinte est rare venant de lui, on peut le noter sur les doigts d’une main, et pourtant ça lui déplait pas vraiment au brun. « T’arriverais à me faire faire n’importe quoi… » Qu’il avoue, amusé lui-même de sa phrase et de la consonance qu’elle peut prendre, il n’y a pourtant rien d’autre qu’une réalité qui pourrait autant l’attirer que le faire fuir. Mais elle n’est rien pour lui, et elle ne sera jamais rien pour lui, parce que le destin finira par les séparer, et faire en sorte que leur route s’achève aussi brièvement qu’il aura pris du bon temps en sa compagnie. « Dans une autre vie, on aurait pu tellement être différent de tout ça… » Il entend par là de ses deux monstres sans cœur, préférant avaler leur poudre plutôt que d’être des gens normaux. Mais les gens normaux ça l’effraie Carter. Lui il préfère tellement rester dans l’ombre, vivre la nuit, d’amour et d’eau fraîche, surtout d’eau fraîche d’ailleurs, et d’un peu de cocaïne !
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Raelyn Blackwell
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyDim 17 Nov 2019 - 20:17


If this night is not forever at least we are together
Raelyn Blackwell & @Carter Rollins (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867
Brisbane, septembre 2005, 18 ans

J’ignore au fond ce qui nous a rapprochés, Carter et moi. On ne vient pas du même monde et rien ne destinait nos routes à se croiser. Pourtant elles se sont croisées, elles sont entrées en collision assez violement je dirais même, et depuis j’ai beau dire que rien de m’atteins et rien ne me touche, je n’en mènerais pas bien large si Carter venait à me laisser tomber. Quand en viendra à me laisser tomber, parce que je le sais que ce jour arrivera. Son frère viendra le tirer par la peau des fesses pour le jeter en désintoxication, et peut être qu’un jour il aura vraiment envie de s’en sortir. Peut-être pas la prochaine fois, ni celle d’après, mais un jour surement, et ce jour-là il se rendra compte que je fais partie des fréquentations qu’il ferait mieux d’éviter, des personnes qu’il ferait mieux d’oublier. Et je me retrouverais à nouveau seule dans cette putain de ville immense. Carter était déjà au fond quand nous nous sommes rencontrés, drogué jusqu’à la moelle et grisé par la sensation de toujours aller plus loin, d’en prendre plus. Il n’a pas fallu bien longtemps pour qu’il m’entraine avec lui, moi la gamine de la campagne en mal de sensations et en recherche d’émancipation, moi la gamine aux épaules bien trop frêle pour la ville dans laquelle je venais de mettre les pieds, seule et pratiquement sans ressources. Je ne sais pas s’il a agi par égoïsme ou au contraire pas générosité, persuadé au fond de me rendre service, mais je ne me fais pas d’illusion et je suis persuadée que même en ayant fait des choix différents j’en serais aujourd’hui exactement au même point. Une petite junkie qui ne connait que deux états : défoncée ou en manque. Au moins je ne suis pas seule. Peut-être que c’était égoïste après tout, qu’il savait dans quoi il m’attirait mais qu’il l’a fait en connaissance de cause, pour ne plus être seul lui aussi. Je n’en sais rien, et quoi qu’il en soit je serais bien incapable de lui en vouloir, parce que je ne suis pas capable de beaucoup de clairvoyance. « Manquerait plus que ça… » Entre deux bouchées de lasagne je tourne la tête vers lui, un sourire provocateur sur les lèvres et un sourcil levé. « Dis tout de suite que tu me trouves repoussante. » Je joue avec lui : cette moue vexée que j’affiche, bien sûr qu’elle est fausse. Bien sûr que je m’en fous, mais Carter ne marche pas il court la plupart du temps, et j’avoue être du genre à en profiter. « Ça va finir par devenir vexant… » J’ai jamais eu envie d’être une de ces pétasses qu’il ramène chez lui le temps d’une nuit. Mais l’opportunité de le piquer et de le provoquer est bien trop belle. « C’est pas comme si je suis un mec facile… » A nouveau je plante ma fourchette dans le plat et répond cette fois ci sans prendre la peine de lever les yeux vers lui. « C’est ça ouais. »

Bien sûr que Carter est un type facile. Je l’ai déjà vu faire, s’approcher d’une fille et lui faire briller les yeux, pour la jeter le lendemain matin. Dans un sens je les jalouse ces filles, parce que la plupart des marques d’attention que je reçois moi sont des grosses mains dégoutantes au cul, la plupart du temps appartenant à des types ayant presque l’âge d’être mon père. Mais je ne les jalouse pas parce qu’elles reçoivent ce type d’attention de la part du brun, enfin, je ne crois pas. Je ne sais pas trop comment définir notre relation et je ne sais pas trop définir ce que je ressens pour lui, parce qu’on est pas des amis, on est bien trop nocifs l’un pour l’autre pour que l’on nous qualifie comme ça. Mais on est aussi tellement plus. « Tu s’rais bien la seule nana que je croise qui ne rêve pas de ça… » Il me tire de mes pensées et je secoue la tête, avant de repousser le plat, repue après quelques coups de fourchette à peine. « Dis pas n’importe quoi. » Je lui adresse un sourire, portant la bouteille à mes lèvres. L’alcool me réchauffe la gorge et m’aide à m’évader. Je lui tends finalement la bouteille en rajoutant. « T’es vraiment un putain de macho. » Mais je m’en fous à vrai dire, parce que je ne suis pas du genre vindicative et supportrice du droit des femmes. Tout ce qui ne me concerne pas moi directement ne m’intéresse pas vraiment, en fait.

Quand il sort le sachet de drogue de sa poche, tout me corps se tend, tout mon corps vibre, et j’ai l’impression qu’elle m’appelle, la poudre blanche. Impatiente j’ouvre le sachet d’une main tremblante avant que la drogue n’entre dans mon système, et vienne mes douleurs, le temps de quelques minutes. Allongée par terre, je n’ai plus aucune notion du temps qui passe, et plus le même contrôle sur mes paroles et mes gestes non plus. « Alors profite… » Je fermes les yeux quelques secondes avant de rouler sur le côté et de tendre ma main vers lui, soudainement avide de chaleur humaine. Avide de sa main dans la mienne, comme si c’était la seule chose qui comptait, tout d’un coup. Il la saisit rapidement et sans se faire prier, et mes doigts viennent s’enrouler autour des siens en un contact physique électrisant. « T’arriverais à me faire faire n’importe quoi… » Sans trop savoir pourquoi cette pensée me réchauffe le cœur, peut-être parce qu’ainsi je sais que je ne serais pas seule, parce que défoncée et déjà au septième ciel – un septième ciel chimique et illusoire – j’ai l’impression qu’on peut être ces deux gamins paumés toute notre vie. Et que rien ne peux nous atteindre. Je ne réponds pas mes mon sourire idiot et mes yeux tendres trahissent autant ma reconnaissante que l’état de défonce dans lequel je suis. « Dans une autre vie, on aurait pu tellement être différent de tout ça… » Je ne cherche même pas à analyser ses paroles, parce que mes capacités de réflexions se sont envolées en même temps que ce manque horrible qui me tordait le ventre. Alors je ris, comme une gamine idiote, je ris et je garder ses doigts serrés dans les miens. « Ah ouais ? Et tu nous imagines comment ? » Je ne le quitte pas des yeux, de mes pupilles qui progressivement se dilatent pour faire disparaître le vert de mon iris. « Moi avocate et toi médecin ? Ou l’inverse ? » Je pouffe à nouveau, tant l’idée me semble saugrenue. « On est mariés et avec des gosses dans cette autre vie ? » C’est des conneries tout ça, c’est un jeu, parce que je suis persuadée que de toute les directions qui s’offraient à moi je n’ai pas pris la pire. Je préfère mille fois être ici, en haut de ce toit et complètement défoncée, sans savoir ce que je fais de ma vie qu’à Charleville, en train de faire ce que l’on attendait de moi. Me trouver un job minable, épouser un mari minable et lui faire des enfants que j’aurais fini par détester, je préfère encore mon quotidien peu reluisant. « On est pas faits pour ces conneries. »







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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyMer 20 Nov 2019 - 0:40

(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together Tumblr_pi93139SHs1w1gv1yo1_r1_400(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together Tumblr_inline_nglfvaMbQc1sc3ygs
 «  If this night is not forever at least we are together »  (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867   raelyn blackwell & carter rollins


Avant l’arrivée de Raelyn dans sa vie, Carter n’imaginait pas une seconde qu’une femme aurait pu prendre ce genre de place dans sa vie. La flèche de Cupidon l’a attrapé en plein vol, et touché en plein coeur ! Pas d’un point de vu sentimentale, évidemment que non, c’est ce qu’il prétendra à qui voudra l’entendre, mais lui il sait rien de cela. A dix-sept ans, en tant que jeune homme fougueux, capricieux voir même anti-sentimental, qu’est-ce qu’il connaît lui de l’amour, des sentiments ou de je ne sais quoi d’autre. Même si il prétendra qu’elle n’a aucune place importante, et que si demain tout s’arrête, chacun reprendra sa destinée, et bon débarras ! Mais le Carter Rollins au fond de lui sait très bien que c’est un mensonge de plus pour se prouver qu’il est au-dessus de ça. « Dis tout de suite que tu me trouves repoussante. Qu’elle avoue, amusée sûrement. Pourquoi le prendrait-elle au sérieux alors que Raelyn est la première à connaître le mieux Carter ici. Son vrai visage, parce que parfois il se confie à elle, c’est brève, court, sans aucun attachement particulier mais au moins il se confie un peu. Elle sait par exemple que parler de sa famille avec lui, c’est tabou. Et parler travail et ambition avec, par la même occasion ! Il hausse les épaules en guise de réponse, bien sûr que non il ne la trouve pas repoussante mais fallait pas croire qu’il allait lui dire, fallait pas rêver ! Elle n’est pas naïve Raelyn, elle sait bien que ce genre de chose, il ne l’avouera jamais ! Ça va finir par devenir vexant… » Il tourne à peine son visage vers elle, l’observe du coin de l’œil, discrètement pour y déceler une moue boudeuse sur ses lèvres. « Pour si peu ? » Qu’il demande, un sourire au coin de ses lèvres, ça ne le touchait pas vraiment, du moins c’est ce qu’il tentait de lui montrer. Comme si il avait besoin de lui prouver quelque chose. Et il ne sait pas vraiment si il a besoin de lui prouver quoi que ce soit. Il ne se pose pas la question Carter, il vit au jour le jour sans se soucier de demain. Parce que demain, il n’saurait même pas dire si il serait encore là, à se tenir sur ses jambes. « C’est ça ouais ! » Qu’elle avoue quand il lui dit que c’est un homme compliqué. Et il le pense sérieusement. C’est pas un homme sur lequel on doit se retourner, encore moins s’attacher. Parce qu’il n’agit jamais pour le bien être des gens, mais plutôt pour leur faire du mal. Il les attire dans ses filets et une fois à l’intérieur, il aspire tout ce qu’il peut sans se soucier de ses femmes qui tombent dans son piège. Raelyn faisait partie de ses victimes, à sa façon. Mais elle avait cette place si particulière, une place que Carter aimait confectionnait spécialement pour elle. « Tu m’crois pas ? » Qu’il demande d’un ton surpris, mais surtout son orgueil est piqué, et ça Carter a du mal à l’accepter, il récupère au vol la bouteille pour y boire une ou deux gorgés, « dis pas n’importe quoi. T’es vraiment un putain de macho. » Il réfléchit un moment, fixant devant lui sans se soucier où il laissait traîner ses yeux, avant qu’il réalise qu’elle n’avait peut-être pas tort, qu’il est peut-être un peu macho… Comme tous les mecs sans doute. « Et ça t’a jamais vraiment dérangé par le passé Rae… » Et il rigole le jeune homme, ils aimaient ça se piquer, s’envoyer des vannes parfois plus douloureuses que d’autres. Mais dans le fond, ils étaient toujours là l’un pour l’autre. Ils se guidaient toujours, s’épauler. Ils s’aimaient à leur façon, probablement pas de la meilleure des façons. Pas de la plus sincère non plus. Mais leur corps et cœur sont morts de l’intérieur, c’est pas comme si ils pouvaient agir autrement. Ils sont à présents allonger, l’un à côté de l’autre, et ils se tiennent la main. Lui il n’a jamais aimé le contact d’autrui, n’a jamais été du genre tactile, plutôt bourrin plus qu’autre chose. « Ah ouais ? Et tu nous imagines comment ? Elle se relève à peine, et lui lance un regard, à moitié amusée de sa révélation. Qu’est-ce qui lui avait pris de lui dire, maintenant elle allait poser des tas de questions. Comme si il était en mesure d’y répondre. Moi avocate et toi médecin ? Ou l’inverse ? » Carter manque de s’étouffer et fais les gros yeux, comme pour vouloir la reprendre, « J’suis sûr que mon père aurait aimé ! » Ca veut aussi dire que lui non ! Son père est un spécialiste et a toujours poussé ses enfants à reprendre la relève, Carter l’a toujours envoyé promener, alors clairement cette idée n’est pas la bienvenue pour lui ! De sa main libre, il sort son paquet de cigarettes de sa poche, avec son habilité. « On est mariés et avec des gosses dans cette autre vie ? » Il pouffe de rire, allume une clope avant de lancer le paquet sur Raelyn pour qu’elle s’en prenne une si elle veut. Carter avoir des gamins, pauvre gosse ! Il n’était pas de ceux qui les aiment, ou qui en veut ! « On est pas faits pour ces conneries. » Tellement pas… « Remercions le ciel de ce qu’on nous épargne… » Il est détaché, qu’est-ce qu’il sait lui ce qui est bon ou mauvais dans la vie ? L’enfant roi, ingrat qui considère que tout lui est dû !
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyMer 20 Nov 2019 - 11:51


If this night is not forever at least we are together
Raelyn Blackwell & @Carter Rollins (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867
Brisbane, septembre 2005, 18 ans

J’ai toujours aimé plaire, j’ai toujours aimé attirer le regard, être remarquée, et si parfois je suis mal à l’aise face aux client du bar, ces hommes d’âge mur qui posent sur moi un regard qui me glace et me perturbe, passer inaperçue me ferait encore plus peur, pire cela me terroriserait. Mais la relation que j’entretiens avec Carter a dépassé ce stade depuis longtemps, il n’y a jamais eu de jeu de regard entre nous, de manières et de séduction. On se connait trop pour ça. La drogue n’a rien de sexy, et un junkie ça n’a rien d’attirant, et si les frontières de notre relations ne sont pas bien définie, nous n’avons jamais fait l’effort ou eu l’envie de le faire, je sais que je ne pense pas être le genre de fille qu’il voit comme ça. Cela me fait frissonner mais je suis bien obligée de voir les choses en face : flottant dans un t-shirt trop grand pour moi, mes clavicules et os du bassin saillants, je ne suis pas comme ces filles aux cheveux qui brillent et maquillées à la perfection qui lui provoquent surement plus d’envie chez lui. Je ne me suis pas autorisée à ressentir la moindre attirance non plus, dès le début j’ai fait en sorte de ne pas le voir comme tel, pas intéressée par l’idée d’entamer une relation avec qui que ce soit à peine arrivée en ville, à peine ma liberté retrouvée. Pourtant je ne peux nier que notre relation compte pour moi, qu’elle a de l’importance, une importance que je ne m’explique pas, que je ne saurais qualifier, mais c’est surement de la peur. Cette peur de me retrouver seule, résolument seule dans une ville où je suis transparente, qui me pousse à m’accrocher à lui, parce qu’il est le première à m’avoir vue, parce qu’il tient à moi et parce qu’il m’a invitée dans son monde sans se poser la moindre question. Je profite de son attachement, surement un peu, mais si cette peur est à l’origine du mien envers le brun, cela ne le rend pas hypocrite pour autant. C’est plus compliqué que ça, beaucoup plus compliqué que ça. « Pour si peu ? » Je n’en démords pas, et cet air boudeur que j’ai accroché à mon visage y reste accroché, et j’hoche la tête vivement. « C’est pas comme ça qu’on parle aux filles. » Un sourire étire mes lèvres. « Et je te rappelle que je suis une fille, au cas où t’aurais oublié. » Finalement mon sourire provocateur fini par s’évaporer, mais notre mode de communication ne change pas, puisque les piques et la provocation reste la langue que nous parlons la plupart du temps. « Tu m’crois pas ? » Je lève un sourcil, et sans prendre des pincettes ou faire de détour je lui réponds simplement. « Non, je sais que c’est faux. » Et je hausse finalement les épaules. Parce que Carter peut dire à qui il veut qu’il ne s’attache pas, qu’il est le premier à jeter dehors les filles avec lesquelles il passe la nuit, il n’en reste pas moins incapable de se contrôler, incapable de résister aux sirènes de l’intimité, et ça j’en suis persuadée. Il est comme tous les hommes après tout, finalement assez faible quand il s’agit de courbes féminines et de battements de cils innocents. Être Incapable de réfléchir avec autre chose que ce qu’ils ont en dessous de leur ceinture, c’est bien ça la principale déficience masculine à mes yeux. Et il est macho également, incapable de considérer une femme comme aussi forte et solide pour lui, incapable de voir que je ne suis pas une petite chose fragile qu’il faut protéger et couver, bien qu’en ayant l’apparence. « Et ça t’a jamais vraiment dérangé par le passé Rae… » Je hausse à nouveau les épaules, plus concentrée sur le rail de poudre que j’étale au sol que sur la conversation à présent. « Je m’en fou. C’est toi que tu finiras par mettre dans la merde, pas moi. » Parce que tous les mecs se mettent dans la merde pour une femme, que ce soit parce qu’ils la sous estiment ou parce qu’elle les a privé de la moindre de réflexion, avec des belles paroles, des jolies fesses ou une poitrine affriolante. Et Carter n’est pas mon mec, je ne suis pas sa mère non plus, il fait bien ce qui lui chante.

La drogue me monte vite à la tête, et les premiers effets se font vite ressentir. C’est ça, le piège de la cocaïne, ce bien être, ce bonheur artificiel si facile à aller chercher, parce qu’il apparaît si vite, et disparait aussi rapidement. Et le piège, c’est là qu’il se referme. Parce qu’une fois que les sensations disparaissent, le mal être semble encore pire, devient encore plus difficile à supporter que ce qu’il l’était avant la prise. Alors on en reprend, vite, trop vite, en moins d’une heure les effets disparaissent, s’amenuisent, et on rempile pour un nouveau tour de manège. « J’suis sûr que mon père aurait aimé ! » Un rire idiot, que je ne contrôle pas, s’échappe de mes lèvres. « Ton père est un crétin. » Suivi d’un autre. Ce n’est pas si drôle, mais l’euphorie chimique me rend hilare. La défonce me prive de répartie, ça a toujours été le cas. Elle nous donne cette impression de puissance, mais au fond nous rends bien inintéressant. J’ai l’impression que je tombe, que mes doigts glissent et je les resserre vivement autour des siens, la main tremblante, pour qu’il ne me lâche pas. « Remercions le ciel de ce qu’on nous épargne… » Ses doigts tiennent fermement les miens, et la panique laisse à nouveau place à l’hilarité. « Ce que le ciel nous épargne. » Je répète, l’air un peu ailleurs et à voix basse. Mes réflexes diminués je me rends compte à retardement qu’il m’a jeté son paquet de clope, et j’en tire une maladroitement, de ma main libre mais tremblante. Je bascule à nouveau sur le côté, rapprochant mon visage du sien pour qu’il m’offre une flamme. Il allume la cigarette et je me laisse à nouveau tomber sur le dos, les yeux fermé, la fumée coincée dans mes poumons avant de la relâcher et d’ouvrir les yeux, basculant à nouveau la tête pour le regarder. « Tu crois que tu vas te faire virer ? » Et dans mon état la peur m’enveloppe rapidement. Parce que s’il se fait virer son frère interviendra, son frère l’emmènera loin de moi. Et cette idée me tord le ventre, mine de rien. Et ma phrase sort de ma gorge comme une plainte, sans que je ne le veuille.






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Si Carter Rollins a de nombreux défauts, plus que les dix doigts de ses deux mains et les répertorier serait une tâche compliquée pour tous ceux qui voudrait s’y prendre. Pour autant, demeure encore en lui, quelques qualités qui se perdent par-ci, par-là, comme la loyauté envers les rares qui l’ont percés à jour. Il ne prend jamais rien au sérieux, et n’est pas quelqu’un de bien difficile qui essaye de vivre auprès des autres, c’est même tout le contraire, il est plutôt une âme vagabonde, solitaire, qui erre au bord du précipice. Couché sur le sol froid du toit, il laisse ses yeux se perdre dans la profondeur du ciel, comme si il n’y avait jamais de limite. Carter n’avait jamais vraiment pris la peine jusque-là de se poser des questions sur cela. Lui ce n’est pas ce style de personne, il est plutôt terre à terre, à ne croire que ce qu’il voit – et encore… « C’est pas comme ça qu’on parle aux filles. » Il pouffe de rire en jetant que brièvement son regard sur elle, rapidement. Franchement, ce qu’elle pense dans le fond le jeune homme s’en fichait bien, ce n’était pas comme si ça le touchait lui. Et même si Raelyn comptait bien plus que certains dans sa propre vie, comme jamais il ne voudra l’admettre, il continuera de jouer l’indifférent, celui que rien ne touche, parce qu’il est capable que de ça… Son père a bien raison sur ce point… « Et je te rappelle que je suis une fille, au cas où t’aurais oublié. » Il hausse les épaules, et lui jette un regard amusé, mais la défiant même dans son attitude avant de glisser la barrière de ses lèvres, ses mots sans filtre. « Pour oublier tes formes faudrait avoir alzheimer… » Qu’il souffle. Un sourire narquois, mi amusé au coin de ses lèvres, des yeux qui brillent, la mettant elle-même en défi de lui répondre, de jouer un peu avec lui, parce que le sérieux c’est tellement effrayant, tellement qui le pousse à fuir. Elle est concentrée dans sa poudre, qu’elle en oublie la présence de Rollins, et le fait que si elle trouve sa dose c’est uniquement grâce au pouvoir du garçon. « Je m’en fou. C’est toi que tu finiras par mettre dans la merde, pas moi. » Il hausse les épaules, pourquoi serait-il dans la merde ? C’est pas comme si les femmes avaient un attrait particulier pour lui. « Pourquoi ? Tu penses que sans vous, on pourrait pas s’en sortir ? » Foutaise ! Mensonge ! Et s’il ne le disait pas à haute voix, son regard qui se perd sur la courbe allongée à côté de lui, ne laisse rien présager de bon de ce qu’il pense des femmes. Il n’a jamais été ce don juan, docile et attentionné. Il se sert des femmes pour assouvrir un besoin naturel. Plaisant, sans rien attendre en retour. Et si les femmes espèrent plus dans ses bras, ce n’est pas de sa faute à lui. Il ne promet rien, pas d’attachement, pas de mariage, pas d’enfant. Tout ça l’a toujours effrayé de toute façon. Si elles sont trop naïves et douces tant pis pour elles ! Mais Raelyn est tellement différentes de ses femmes qu’il côtoie, elle a ce côté sauvage, et dévastatrice. Il suffit juste d’allumer la brèche pour qu’elle s’enflamme. Et allumer la flamme, Carter est doué pour cela ! C’est aussi la raison pour laquelle il n’a plus de famille, à part Nicolas son frère, qui tient bon… Encore pour combien de temps… ?! « Ton père est un crétin. » Elle rigole Raelyn. Elle savait que Carter ne parle jamais bien longtemps de son paternel, juste suffisamment pour le descendre. Juste assez pour montrer aux autres qu’il ne l’aime pas et qu’il ne partage rien avec lui. « C’est pas nouveau ! Depuis gamin j’le dis ! » Avoue t’il sans une once de gêne, en levant les yeux au ciel mais rassuré de ne pas être le seul à y penser ! Sa main dans la sienne, la chaleur de son cœur qui ne demande rien de plus, des yeux qui se perdent dans la nuit étoilée et cette phrase qu’elle chuchote, qui satisfait Carter, « ce que le ciel nous épargne, elle avoue doucement en le tirant de ses pensées, il n’ajoute rien, il pense comme elle, cette vie qu’on lui a épargné lui fait peur, effraie le petit con qui sommeille en lui, au plus profond de lui, avant qu’elle ajoute, serrant cette étreinte autour de la main de Carter, « tu crois que tu vas te faire virer ? » Il hausse les épaules comme si il savait d’avance qu’il y avait une forte probabilité, chopant alors la cigarette entre ses lèvres pour en tirer à nouveau dessus, une certaine satisfaction. « T’as peur ? » Qu’il demande soudainement, comme si à cette idée, il pouvait être touché. Mais c’est idiot, pourquoi Rae serait effrayée à cette idée ? Parce qu’elle n’aurait plus autant de bouffe gratos, ni de matos pour avoir sa dose quotidienne ? « Faut que j’me calme tu crois ? » Il ne rigole pas vraiment, il hausse les épaules, presque embêté, réalisant peut-être que si il se fait virer cela entraînera la chute de celle qui se trouve en face de lui aussi. Et il n’sait pas si il pourrait être touché, si il devrait revoir ses cartes en main.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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(pré-liens)
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyDim 1 Déc 2019 - 0:19


If this night is not forever at least we are together
Raelyn Blackwell & @Carter Rollins (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867
Brisbane, septembre 2005, 18 ans

Carter est un con, je ne suis pas assez idiote pour l’ignorer, pour que notre proximité me donne des idées de couple ou le sentiment de m’être trouvé un chevalier servant. Je l’ai vu agir avec les femmes, je l’ai assez entendu parler de ses conquêtes comme si elles n’étaient que des points qu’il marque, assez pour ne pas avoir envie de faire partie du lot. Mes rares expériences, toutes loin trop loin d’être à la hauteur pour que je n’ai une haute opinion de la gente masculine et de leur considération du plaisir féminin, ont mis un sacré stop à mon envie de m’engager sur le plus long terme avec qui que ce soit, de toute façon. Je m’offre à l’occasion, plus pas sentiment de remplir un devoir social que pour le plaisir que j’en retire, les hommes me tournant autour n’étant généralement que des porcs dans le genre de Carter. L’envie que je lis dans leurs regards me fait pousser des ailes et me terrorise à la fois, me dégoute aussi parfois. Parce que sans l’admettre, malgré ma grande gueule, malgré mon besoin d’indépendance et de paraître plus vieille que je ne le suis, je ne suis qu’une putain d’enfant. « Pour oublier tes formes faudrait avoir Alzheimer… » Je relève les yeux vers lui un instant, un sourcil levé. J’ai le corps d’une gamine de quinze ans et j’en suis consciente. La consommation de cocaïne m’a fait perdre les quelques kilos que l’on aurait éventuellement pu qualifier de formes, que cherche-t-il à faire, se payer ma gueule ? Si c’est le cas la blague ne me fait pas rire, et aveuglée par mes propres craintes et insécurités, je suis incapable de me rendre compte qu’il s’agit là d’un maladroit compliment. J’attrape instinctivement le bas de mon t-shirt bien trop grand pour y enrouler mes mains, maladroitement, avant de lui répondre. « Si tu te fous de ma gueule c’est pas drôle. » Je pose une main sur son torse et le repousse doucement, dans un geste que je veux taquin et un ton que je veux humouristique mais sans arriver à cacher mon malaise, sans arriver à cacher que le sujet me blesse. « Va te faire foutre Carter. » Déjà je lui prête des mauvaises intentions, m’imagine qu’il cherche à appuyer là où ça fait mal. Merci Carter, je suis au courant que moi et mes quarante-quatre kilos ressemblons plus à une enfant de douze ans qu’à une femme qui ferait naître du désir chez toi.

« Pourquoi ? Tu penses que sans vous, on pourrait pas s’en sortir ? » Je hausse les épaules et un sourire se dessins à nouveau sur mes lèvres, comme pour tenter d’oublier mon léger trouble, comme pour reprendre confiance en moi. « Non, c’est juste que si tu nous prends toutes pour des incapables, c’est certain que c’est une femme qui aura ta peau un jour. » Mais je ne suis pas son ange gardien, alors qu’il se démerde. Encore vexée je détourne le regard de lui et décide de me focaliser sur le cadeau qu’il vient de me faire, notant au passage le regard qu’il pose sur mon corps, quand je me laisse tomber au sol. Je ne dis rien, préférant oublier que j’ai surpris ce genre de coup d’oeil, surtout venant de lui. « C’est pas nouveau ! Depuis gamin j’le dis ! » Ah le sujet du paternel. Le mien m’a rendu le service de se tirer avant d’avoir l’occasion de me mettre ce genre d’idée de merde dans la tête. Et quant à ma mère, j’ai rapidement compris que la seule chose à laquelle elle aspirait pour moi c’est que je ne me fasse pas mettre en cloque à seize ans. Je ferme les yeux un instant, tirant sur la cigarette qu’il vient de me tendre, jusqu’à ce que sa voix me tire de mes pensées désordonnées et ne me fasse tourner la tête dans sa direction. « T’as peur ? » Pas de réponse de ma part. Mon attitude bornée dit non. Mon pouce qui caresse le sien dit oui. « Faut que j’me calme tu crois ? » Je réfléchis un instant, mes iris vert dans les siens. « Si tu te fais virer et que ton frère te fous en désintox, tu pourras plus me voir. » Un sourire mutin sur les lèvres, je marque une pause, avant de reprendre. « Et je suis pas sure que tu sois capable de te passer de moi. » Et je suis pas sure de pouvoir me débrouiller seule. Finalement, sous l’emprise de la drogue, je redresse mon buste et me penche à nouveau vers lui, approchant mes lèvres de son oreille, et chuchote, comme une enfant. « J’ai envie de voler un truc. » N’importe quoi en fait, je ne réfléchis plus, c’est la drogue qui parle, pas moi. Je lâche finalement sa main pour me relever et remets mon short en place. En regardant en bas de l’immeuble me viens l’étrange pensée de savoir si je n’ai pas envie d’apprendre à voler plutôt. Mais prise d’un vertige, je m’éloigne.  « Tu viens avec moi ? » Une lueur amusée dans le regard, je tends une main dans sa direction pour l’aider à se relever.






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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyDim 1 Déc 2019 - 0:38

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Carter Rollins n’a jamais été ce garçon insouciant, qui se considère chanceux. Il n’a jamais témoigné un quelconque amour ou une attirance particulière pour une quelconque personne et cela même si il n’a jamais souffert par le passé. Ce n’est que physique avec lui, parce qu’il n’attend rien d’autre, et qu’il n’a pas suffisamment confiance en l’humain pour prétendre plus. Il considère que la même race dont il fait partie est pire que lui, ou au moins à son égal. Il n’a jamais été du genre à attendre quoi que ce soit venant d’autrui et préfère de loin la solitude que la compagnie. Il a grandi sans but réel, n’étant jamais vraiment celui vers qui on se tourne dès qu’il y a un problème et il s’y est fait sans grande difficulté. Il préfère de toute façon qu’on attende rien de lui, c’est plus facile pour le brun pour vivre avec plus de légèreté. Il ne serait pas capable de donner plus toute façon. Qui voudrait d’un homme comme lui dans son entourage, si ce n’est son aîné ? Un aîné que malgré tout, Carter protège de lui-même et des autres, comme si on voudrait le lui piquer, ou lui faire du mal. Il ne le prétendra jamais, pas même à haute voix, surtout pas à haute voix mais Nicolas est d’une aide précieuse pour lui, un bon soldat dans sa vie misérable et il est certain que l’homme ferait tout pour lui. Et vice-versa il le lui a prouvé en venant le récupérer à Adélaïde, alors que Carter se voyait traîné dans la rue pour le restant de sa vie sinueuse.« Si tu te fous de ma gueule c’est pas drôle. » Elle est amère et ne sait plus de quel pied danser avec ce fougueux personnage. Aussi caractériel que mauvais, Carter se montrait parfois un mauvais type. Souvent même, rarement devant elle mais Raelyn avait parfois le droit à avoir les insultes de cet ami qui n’en a jamais été un que par intérêt ou un attachement presque malsain. Carter n’a jamais appris à aimer quiconque et ce n’était pas Blackwell qui allait déroger cette règle. Lui se foutre de sa gueule ? Jamais il n’oserait ! Aussi il la regarde, surpris, d’une mine innocente presque inconsolable qu’elle puisse un instant penser cela de lui. Mais c’était faux, et il savait si parfaitement jouer le jeu. « Va te faire foutre Carter. » Ce n’était pourtant pas à mal ce qu’il pensait, mais elle tombait dans un piège qu’il n’avait pas vu venir et en tant que joueur performant, il ne pouvait pas renier cette idée de la taquiner, de la pousser à bout. D’une façon comme d’une autre. « Avec un plaisir immense ! » Qu’il avoue, dédaigneux à souhait, tellement arrogant que des claques se perdaient à cet instant précis et pourtant elle le connaissait Carter. Elle savait de quoi il est fait : d’injure, de médisance, de prétention. Certainement tout le contraire de ce qu’une femme attende d’un homme. Chose qu’il ne conçoit pas, car lui ne voit pas les choses ainsi et ne souhaite finalement qu’on attende rien de lui, il serait incapable de donner un quelconque amour, attachement pour les autres. Bien trop peur de ce qui pourrait lui arriver. « Non, c’est juste que si tu nous prends toutes pour des incapables, c’est certain que c’est une femme qui aura ta peau un jour. » Parler avec lui est une perte de temps, pas de ce genre de chose et d’ailleurs il voit la phrase de son amie comme un affront supplémentaire, et il lui crache à la figure avec tout ce mépris qu’il a toujours eu pour ce genre de conversation, «  plutôt crevé ! » Insolent, imperturbable il semblait si sérieux. Un manque de confiance en lui, cruel qui ne peut pas extérioriser autrement que comme ça. Parce que de toute façon jamais personne à part Nicolas avait confiance en lui, alors ce n’était pas dix-sept ans qu’il allait enfin prendre conscience qu’il pouvait être autre chose que ce garçon instable et incorrigible. « Si tu te fais virer et que ton frère te fous en désintox, tu pourras plus me voir. » Il se cassera du centre de toute façon ça servirait à rien il en était convaincu. Cette drogue c’est désormais ancré en lui, ancré dans ses tripes, Nicolas pouvait bien essayer, vouloir le torturer il ne rendra jamais les armes. Jamais… « Jamais je n’irai, je me tirerai… » Qu’il pensait ce garçon à peine sortie de l’adolescence comme si il pourrait rivaliser avec tout ça. Il le pensait à cet instant, plus que n’importe qui… « Et je suis pas sure que tu sois capable de te passer de moi. » Un sourire ravageur apparaît sur son visage qui voulait tout et rien dire et il avoue alors pressant sa main dans celle de la jeune Blackwell. « J’pourrais jamais m’en porter aussi mal ! » Fallait pas le chercher Carter, et il répond avec tout son mépris et son indépendance. Car lui est un indépendant qui le crie à qui veut l’entendre et qui souhaite vraiment le prouver à n’importe qui qui croise sa route. Elle se relève avant d’ajouter, pour réveiller la bête en lui. « J’ai envie de voler un truc. Elle mets tous les sens de Carter en éveille et il relève ses yeux avec brutalité vers elle alors qu’elle ajoute, tendant sa main, tu viens avec moi ? » Il saisit la main, se relève, n’hésitant pas une seconde. Il récupère la bouteille d’alcool pour en déverser quelques gorgées dans sa gorge « J’te suivrai au bout du monde… » Moqueur, amusé et pourtant on ne saurait dire quelle genre d’intonation cela signifie. Avant de tourner les talons il prendre une dernière bouffée sur sa cigarette avant de la jeter sur le sol  par-dessus le toit.
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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Femme (elle)
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Message(#)(Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together EmptyDim 1 Déc 2019 - 11:46


If this night is not forever at least we are together
Raelyn Blackwell & @Carter Rollins (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together 873483867
Brisbane, septembre 2005, 18 ans

Je n’ai pas envie de montrer mes failles, pas envie de montrer que ses mots, ou plutôt ce que je pense comprendre à travers ces mots me blesse. Je n’ai pas la place pour un miroir chez moi, mais je sais à quoi je ressemble. Je sais que ces derniers mois passés en ville, que ces derniers mois passés à m’enfermer dans une consommation excessive de drogue ne m’ont pas rendue attirante. Je sais ce qu’ils ont fait à mes traits enfantins, creusant mon visage et la fatigue tirant mes traits. Je sais ce qu’ils ont fait à mon corps, me faisant perdre des kilos que je n’avais clairement pas besoin de perdre, faisant apparaitre mes clavicules mes côtes les plus basses et les os de mon bassin. Je sais que, debout sur mes jambes, elles semblent trop maigres, elles ne semblent plus assez fortes pour me porter et donnent au contraire l’impression que je vais vaciller d’une minute à une autre. J’ai l’air d’une junkie, et si je ne ressemble pas encore tout à fait à une enfant anorexique, j’en prends le dangereux chemin, et je n’ai déjà plus l’air d’une adulte, plus l’air d’avoir plus de quinze ans. Et si c’est l’affection que Carter ressent pour moi qui lui fait m’adresser ce compliment il est maladroit, et je n’imagine pas une seule seconde qu’il puisse être sincère. Au contraire je me braque, et suppose sans une seule seconde d’hésitation qu’il est en train de se payer ma tête, notre mode de communication ayant toujours été rythmé par des vacheries. Mais c’est un sujet délicat, un sujet qui me vexe, même si je n’ai pas envie de le montrer. Je voudrais me foutre de ce que les autres pensent de mon apparence physique, je voudrais me foutre d’avoir l’air toute droit sortie d’une brochure de prévention contre les drogues, mais ce n’est pas le cas. Parce que j’ai toujours été vaniteuse. Et lui sourit comme un idiot, plutôt que de me rassurer, parce que c’est comme ça que notre relation fonctionne. Parce que même s’il savait que j’étais blessée, il ne saurait pas comment réagir. Il ne saurait me rassurer. « Avec un plaisir immense ! » Je déglutis et tente de garder un visage impassible et détaché, de continuer à prétendre que je m’en fous. « Plutôt crever ! » Qu’il réponds à ma remarque sur sa façon d’aborder ses relations avec la gente féminine, et c’est moi cette fois ci qui reste incapable de voir que j’ai touché un point sensible. Nous ne sommes pas bons l’un pour l’autre, entretenant nos addictions alors que nous devrions tout faire pour tenter de nous en sortir, et alimentant nos peurs et doutes, qui ne font que nous pousser à aller coller notre nez dans un rail de cocaïne, pour les oublier. Mais cette relation dysfonctionnelle fonctionne comme ça depuis plusieurs mois, et le retour en arrière me semble impossible maintenant. Est-ce que ma vie aurait été différente si je n’avais pas rencontré Carter en arrivant ? Certainement, mais je ne suis pas certaine qu’elle aurait été plus enviable. J’aurais fait des mauvaises rencontres, cela n’aurait rien changé, Carter m’avait peut-être rendue accro aux stupéfiants, mais il continue de veiller sur moi après tout ce temps. Et je suis bien trop malade pour me rendre compte que cette relation est malsaine.

Que nous nous entraînons mutuellement dans notre chute plutôt que de nous tirer vers le haut. « Jamais je n’irai, je me tirerais… » Et il serre ma main un peu plus fort. Parce qu’il n’est pas capable de dire ce qu’il ressent, qu’il ne m’abandonnera pas, avec des mots, alors il le dit comme il peut. Mais je ne suis pas dure. Je sais que c’est une promesse qu’il ne sera pas capable de tenir, qu’il se tirera comme tous les autres, que ce soit sa décision ou celle de son frère, qu’il ne veut pas décevoir, plus encore qu’il ne tient à moi. « J’pourrais jamais m’en porter aussi mal ! » Je secoue la tête, avant de finalement retirer ma main de la sienne, désireuse de changer de sujet. Avide d’inconscience et d’insouciance, juste un peu plus longtemps, juste avant que la descente ne vienne me cueillir. « J’te suivrai au bout du monde… » Qu’il dit, et je sais qu’il le pense. Amusée j’éclate de rire, avant de me diriger vers l’escalier de secours. « Suis moi déjà jusqu’à l’épicerie du coin. » Mes larcins ne sont jamais bien méchants. Je ne suis pas un caïd des rues, qui vole des voitures ou braque des appartements. J’ai simplement envie de m’amuser, et ce soir si je repars avec quelque chose que je n’ai pas payé il s’agira plus vraisemblablement d’un paquet d’oursons en gélatine ou de sachets de chips que de bijoux luxueux. J’ai parfois bien du mal à dissimuler que malgré toute la maturité dont je me pare, je ne suis qu’une enfant.

Mes mains agrippent la rambarde de l’escalier qui serpente le long de la façade extérieur du bâtiment et, Carter sur mes talons, je descends rapidement les marches en métal. Un vertige inattendu me prend arrivée à la dernière partie qui termine en une échelle sur quelques mètres, mais rapidement je termine ma descente et me laisse tomber sur le couvercle de la poubelle que j’avais placée pour m’aider dans mon ascension. Le jeune homme se laisse tomber derrière moi, et descend de la benne, avant de me tendre une main pour m’aider. Je l’attrape, et une fois les pieds sur le bitume je suis prise d’un désagréable sentiment. Là-haut sur le toit je me sentais intouchable, j’avais l’impression qu’il n’y avait que nous qui existions. Les bruits de la ville qui se rappellent à moi, les passants qui nous jettent un œil mauvais, tout ça avait disparu le temps de quelques minutes. La drogue a cet effet sur moi, celui de me rendre paranoïaque, de me donner l’impression que tout le monde m’observe. Alors je croise mes bras contre ma poitrine, et reste paralysée quelques secondes, avant de me tourner vers Carter. « On va où ? » Envolé ce trop-plein de confiance que je laissais transparaître il y a quelques minutes, quand nous étions seuls là-haut. « Je te suis. J’ai plus envie de décider. »







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