| (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together |
| | (#)Mar 3 Déc 2019 - 0:12 | |
| « If this night is not forever at least we are together » raelyn blackwell & carter rollins
Et qu’importe si son cœur qui bat la chamade ne se relève pas à cause de lui. Qu’importe ce qu’il s’rait capable de faire pour ses beaux yeux, il cherchera toujours à la contredire, toujours à ne pas lui montrer réellement les choses. Jamais, il ne saurait franchir le pas, la réconforter. Parce qu’il n’est pas un mec bon, il n’est pas celui qu’on voudrait bien voir, il pue la méchanceté, avide sensation d’être au-dessus de tout et surtout des autres. Il ne connaît pas les limites infranchissables parce que Rollins les franchit, sans y déceler une quelconque peine, ou honte. Peut-être parfois méprisant, assez pour ne pas voir que Raelyn est blessée à cet instant. Mais que pourrait-il y faire lui ? Est-ce que cela pourrait un instant le toucher ? Il dira à qui veut l’entendre qu’il n’a aucune limite le brun, aucune. Il fonce souvent dans un mur, bien trop souvent sans y voir les conséquences que cela pourrait entraîner. Il n’est pas de ceux qui regrette ses actes, aussi cruels soit-il. Il y a d’abord ses regards intenses, appuyés, il la met mal à l’aise. Et lui, tire sur sa cigarette d’un air insouciant sans y relever aucune trace d’amertume à sa réaction un peu hautaine. Elle cherche à effacer ses paroles, les mêmes qui résonnent encore dans sa tête alors que pour lui, elles se sont déjà envolés bien loin. Parce que Carter n’est pas rancunier et qu’il oublie aussi vite que son ombre. La seule chose qu’il n’oublie pas, ce sont ses hommes qui se considèrent au-dessus de lui, parce qu’avant tout Rollins est un coureur de jupon qui collectionne les nanas comme certains collectionnent autre chose. Mais à la différence c’est qu’il n’attend rien de ses filles qui croisent sa route, si ce n’est une partie de jambe en l’air, comme lui seul est capable de donner. Il ne saurait vraiment expliquer ce que Raelyn Blackwell représente pour lui, parce qu’il n’est pas du genre à se confier. Et encore moins de cette façon, alors il feintera jusqu’au bout cette indifférence qui lui colle si bien à la peau. Mais quelque part, au plus profond de lui, il sait combien elle est essentielle désormais à son équilibre, sans quoi il deviendrait fou, plus qu’il ne l’est encore aujourd’hui. Il ignore si il est chanceux d’avoir croisé sa route ou si Raelyn est chanceuse de l’avoir croisée, peut-être un peu des deux, et en même temps, aucun des deux ne l’est car ils sont un poison qui se répand dans les veines de l’autre. Lui, aujourd’hui, et elle dans un prochain futur dont il en ignore encore l’existence. « Suis moi déjà jusqu’à l’épicerie du coin. » Qu’elle avoue, l’aidant à se relever alors qu’il n’en avait pas réellement besoin, mais pour mieux scellé leur amitié destructrice, il chope sa main sans savoir ce qu’elle avait en tête. Et il n’en fallait pas plus à Carter pour répondre de tout son corps, à des vols. Parce que c’est inné chez lui, parce que c’est la réponse bien trop facile de ce petit diable endormi et qu’inconsciemment Raelyn venait de réveillé. Rien de moins indécent pour le brun, et il emboite le pas à la jeune femme, récupérant la bouteille au passage, courant jusqu’au bord du précipice, là où elle avait pu monter ses minutes précédentes sans aucun souci. Ce lieu était devenu au fil du temps un endroit où ils se retrouvaient, leur repère pour ses moments difficiles. Là où elle pouvait voir le vrai Carter, et où lui, voyait la vrai Raelyn, comme ils ne se montraient à personne d’autre. Elle saute la rambarde, et se tient à l’escalier, arrivant en bas, Carter réalise qu’elle perd un peu pied, il passe devant elle, avant de l’aider pour le dernier saut. Il aurait aisément pu devenir cascadeur le brun, parce qu’il est sportif, et sauter ne l’effraie pas. Même si souvent il ne réalise pas sa force et encore moins ses faiblesses. Pour lui, il est capable de tout encaisser, de tout supporter sur ses épaules parfois un peu bancales. Mais il ne sera pas du genre à se plaindre ou à trouver un truc à redire. Il aime faire le brute, l’insouciant chenapan qui arnaque les autres. Et tous les moyens sont bons pour lui ! « On va où ? » Qu’elle demande, après plusieurs longues secondes interminables de silence. Il n’en réalise l’impact que quand Raelyn ouvre la bouche, et il soupire. Lui, le regard des autres c’est le cadet de ses soucis, il n’est pas là pour se faire des amis, il ne connaît même pas cette définition. Il ne sait même pas ce que cela signifie réellement. Et mieux vaut pour tout le monde qu’on ne s’approche pas trop prêt de lui, il s’rait capable de faire mourir de l’intérieur la plante la plus innocente et colorée du monde. Parce qu’il ne sait faire que ça, détruire de l’intérieur, et faire épandre le mal. Que ça qui l’intéresse au brun. Il lui jette un regard compatissant et protecteur, comme si à ses côtés, elle ne risquait rien. « Je te suis. J’ai plus envie de décider » Elle relève brutalement ses yeux sur lui, se reposant sur le jeune homme et elle n’en sera jamais déçue, jamais. C’est bien plus qu’une promesse. « Tu veux de l’adrénaline ? » Il s’rait capable du pire et surtout du meilleur pour ses beaux yeux, et si elle ne s’en rend pas compte, il ne compte pas lui dire ouvertement. « Viens… » Il glisse ses lèvres contre son cou pour lui chuchoter ce petit mot qui sonne presque doux de ses lèvres avant de lui prendre la main et de la tirer avec lui, dans la rue. Jusqu’à un magasin encore allumé. Ils s’arrêtent de courir pour reprendre son souffle. « Sourit et dis-moi ce que tu veux quand tu auras choisi un truc » Sa main dans celle de Raelyn il pousse la porte du commerce encore allumée malgré cette heure tardive, pas si bizarre que ça finalement. Il serait capable de se faire choper pour elle, parce que Carter vit dans l’excès et que finalement, son frère viendra toujours le secourir… |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 3 Déc 2019 - 11:02 | |
| If this night is not forever at least we are together Raelyn Blackwell & @Carter Rollins Brisbane, septembre 2005, 18 ansJe veux jouer dans la cour des grands, je brûle d’envie d’être quelqu’un, d’être riche, gagner de l’argent, de gagner en pouvoir, tout ça pour avoir le sentiment de maîtrise le cours de ma propre existence. J’ai toujours été du genre à me foutre de qui je blesse pour y arriver. J’ai surement blessé ma mère et Liam, lorsque j’ai quitté la maison sans prendre le temps de leur dire au revoir, de leur expliquer ma décision, parce que je savais qu’ils tenteraient de me retenir, de me convaincre de rester alors que j’avais besoin de mettre les voiles. Je blesserai Carter un jour aussi, j’en suis persuadée, parce que malgré l’attachement que j’ai envers le brun si je dois faire un jour un choix entre mes propres intérêts et lui, je me choisirais moi, sans l’ombre d’un doute, sans réfléchir une seule seconde, et je pense qu’au fond il le sait. Il sait qui je suis, je n’ai jamais cherché à prétendre être une autre, jamais cherché à jouer, à mentir, et jamais fait la moindre promesse. J’ai toujours été une profiteuse, voyant ce que les gens peuvent m’apporter avant de voir ce qu’ils représentent pour moi, même quand j’y suis attachée. Et jusqu’ici, je ne suis jamais tombée sur quelqu’un me faisant remettre en cause ma façon d’être, pas même Carter. Je l’adore, mais je m’aime plus. Lui ressent quelque chose de plus fort pour moi, je le sais, j’en suis convaincue, mais je préfère fermer les yeux là-dessus, me convaincant moi-même qu’il profite de moi autant que je profite de lui, alors que je le sais au fond, que je finirai par le faire morfler.
Mais arrivée en bas de l’immeuble j’ai l’impression de redevenir à la fois transparente et beaucoup trop observée. Transparente parce que le gens passent et ne s’arrêtent pas, jettent un regard désapprobateur sur le duo minable que nous formons mais nous auront oubliés demain. Je veux qu’on se souvienne de moi, je veux qu’on me regarde, et qu’on me voit. Carter s’approche de moi et m’enveloppe d’une regard rassurant. « Tu veux de l’adrénaline ? » Oui, non, je n’en sais rien. Les drogues embuent mon esprit, et me voilà inconsistante, incapable de savoir ce que je veux vraiment, de quoi j’ai besoin. Mes yeux balayent les lumières de la ville, incapables de se poser, incapable de s’arrêter de sauter d’un visage à un autre. Mon cœur bat à toute vitesse, et si je suis accoutumée aux sensations de la cocaïne, cela ne m’empêche pas de les ressentir pleinement. Carter prend mon silence pour un oui, et c’en est un de oui. Je veux de l’adrénaline, tous les choix que j’ai faits dans la vie je les ai faits pour ça. Je ferme les yeux un instant et sens ses lèvres glisser dans mon cou, avant de s’approcher de mon oreille pour venir y chuchoter quelques mots. Arrête de jouer Carter, c’est moi qui vais te faire du mal. « Viens… » Un frisson parcours mon corps, et quand Carter glisse sa main dans la mienne pour m’entrainer je ne le repousse pas, je me laisse faire. C’est ce que je lui ai demandé après tout, de ne plus rien décider. Je me laisse porter, alors que l’impression de flotter rester collée à ma peau. Je plane, haut et fort, et je n’ai pas hâte d’atterrir. Mes doigts se resserrent autour des siens à plusieurs reprises, à chaque fois que j’ai l’impression qu’il va trop vite, que je vais trébucher, trop défoncée pour maîtriser complètement mes pas qui foulent le bitume. Quand il s’arrête j’enroule mon bras autour du sien, me cramponnant un peu plus à lui. Mes yeux se posent sur la vitrine de la petite épicerie devant laquelle il s’est arrêté, et un sourire illumine mon visage. Un sourire de gosse le matin de de noël. « Souris et dis-moi ce que tu veux quand tu auras choisi un truc » Je lâche son bras pour attraper sa main, et hoche doucement la tête, le suivant à l’intérieur quand il pousse la porte. C’est un jeune homme qui tient la caisse, certainement un étudiant, et je sens son regard sur nous quand nous entrons, il se désintéresse rapidement et replonge le nez dans le livre qu’il est en train de lire. J’échange un sourire avec Carter, et je laisse mes doigts effleurer les rayons, à la recherche de quelque chose qui m’intéresse. J’attrape un paquet de guimauve je te jette dans les bras de Carter, avant de me diriger vers le rayon alcool. Mes yeux se posent sur une bouteille de scotch et dans un sourire je tourne la tête vers Carter. « Je veux ça. Et un paquet de cigarettes. » Elles sont surement derrière me comptoir, mais il m’a dit de choisir ce que je voulais. Mes yeux se posent sur une veste en cuir noire, que j’aperçois au bout du rayon textile. « Et je la veux aussi. » J’aime les belles choses, celles que je ne peux pas m’offrir.
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| | | | (#)Mer 4 Déc 2019 - 17:25 | |
| « If this night is not forever at least we are together » raelyn blackwell & carter rollins
Il n’y avait rien de bien méchant en lui à cette époque, rien qui ne puisse le faire traîner en justice ou en taule, si ce n’est des petits vols par ci et par là, ou bien encore ses multiples renvoies qui pourrait agacer certains employeurs portant plainte contre lui. Mais franchement qui voudrait perdre son temps avec un gamin comme lui, qui d’autant plus n’est jamais allé bien longtemps à l’école. Les profs le préférait voir absent que dissiper toute la classe, alors il ne leur manquait évidemment pas le cancre de la classe quand il se permettait une énième sèche des cours. Pour autant, il n’était pas vraiment un cancre, seulement il faisait tout pour ! Son frère avait une nouvelle fois vu juste le concernant, parce qu’en sport il était doué le gamin et quand le cours l’intéressait il savait se montrer agréable, presque prévoyant même ! Mais Carter n’est pas du genre à se laisser faire et ainsi il finissait souvent dans le bureau du directeur pour quelques broutilles, les diverses moqueries sur les Rollins – que Carter n’a jamais pu accepter, un rien pouvant entraîner une bagarre, un regard déplacé, des injures injustifiées. Le tout avec le sourire et cet esprit revanchard, presque peu courtois qu’il possédait dans ses moments. Mais Carter a toujours détester les gens de manière général, il n’a jamais été ce garçon serviable et sur lequel on pouvait s’attacher sans craindre qu’il nous plante un couteau dans le dos ! En cela ceux qui se méfiaient de lui ont eu raison. Mais qu’importe ce qu’il ressentait ou non, ce qu’on voyait de lui, rien ne sera jamais suffisant pour lui. Dans cette rue, Carter est chez lui, comme de partout, vrai caméléon des temps moderne, il se faisait d’un rien une habitude perpétuel, ne refrénant ni envie, ni désir et tout ce qu’il voulait, l’enfant prodige l’obtenait. Qu’importe la manière utilisait. Qu’importe le chemin empruntait, seul le résultat comptait à ses yeux. Fermant les yeux, un sourire se dessine sur ses lèvres alors que la rue est son univers de jeu, et il semble flotter dans l’air une envie particulière de vivre auprès d’elle. Elle était sienne à cet instant, plus qu’à un autre moment et si cela n’effleura à peine ses pensées, il le réalisera quand il la perdra, pousser vers d’autres sentiers battus que celui qu’il ne pourra lui offrir. Mais le gamin prétendra à qui veut l’entendre que Raelyn n’est pas celle qui est importante à ses yeux, qu’il se moque d’elle autant des autres. Et pourtant son regard, seuls même ses gestes prouvent le contraire. Ironie du sort, ils s’arrêtent un petit moment, et quand elle reprend ses esprits, elle glisse sa main dans celle du jeune homme, le serrant bien malgré elle, par moment. Qu’avaient-ils à se prouver ? Pourquoi était-il si différent même l’opposé de son grand frère, qu’avait-il qui ne tournait pas rond chez lui ? C’était la question fatidique, celle-là même que les amis de la famille devaient se poser. Comme si il n’existait qu’une seule réponse probable à cette question qui le dépassait complètement… A peine les pieds dans le magasin que Raelyn, cette petite poupée au trait angélique qui a su envoûter l’adolescent lâche sa main sans qu’il ne puisse la retenir. Et encore faudrait-il qu’il veuille le faire, c’est évident que non… Elle lui lance un paquet de guimauve, il n’arrive à le voir qu’une fois qu’il baisse la tête sur le paquet qu’il a rattrapé quelques secondes plus tôt, juste par un vieux réflexe. Et finalement il n’a même pas le temps de protester, ou de la vanner sur le prix des choses qu’elle vole, qu’elle n’est déjà plus là, dans le rayon. Il s’avance rapidement, sortant du rayon pour finalement pointer son nez dans chaque rayon, et la trouver à trois rayons près, dans celui des alcools. Étonnant… Il arque un sourcil, « je veux ça. Et un paquet de cigarettes. » Le paquet de guimauve parfaitement dissimulé à l’intérieur de sa poche gauche, dans la droite la bouteille d’alcool, à l’abris des regards indiscrets. Alors qu’ils vont vers la caisse pour récupérer le paquet de cigarette, ou plusieurs pourquoi pas ? Elle s’arrête, observe une veste en cuir avant d’ajouter, comme si Carter n’avait pas pigé. Fallait pas croire qu’il est aussi bête que ça… « Et je la veux aussi. » Il récupère la veste sur le mannequin, inutile de savoir si ça lui ira, un rien lui irait c’est ce qu’il prétendra. Avant de la cacher soigneusement dans son sac à dos. « Tu fais la nana paumée qui a besoin d’un truc en haut du rayon ou tu préfères être celle qui passe derrière la caisse pour récupérer les paquets ? » Il est galant, il lui laisse le choix… |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 4 Déc 2019 - 19:35 | |
| If this night is not forever at least we are together Raelyn Blackwell & @Carter Rollins Brisbane, septembre 2005, 18 ansUne fois entrés dans l’épicerie, j’oublie facilement les doutes dont j’étais au prise dans la rue. Parce que Carter est avec moi, parce qu’il enferme ma main dans la sienne et qu’un peu défoncée – pas mal défoncée – je me laisse porter et guider par le brun. Un peu défoncée je deviens un animal docile, avec lui en tout cas. Les barrières et murs derrières lesquels je me cache se désagrègent et je le laisse entrer, parce que malgré ma fierté, celle qui prend trop de place, celle qui m’empêche d’accepter de l’aide la plupart du temps, je reste un être humain, et un être humain en sérieux manque de chaleur humaine, en manque d’attention aussi, alors que c’est précisément ce pourquoi je serais prête à vendre mère et frère, qu’on m’accorde de l’attention. Que l’on me regarde, que l’on m’accorde de l’importance. Et c’est exactement ce que fait Carter, m’accorder de l’importance. Il m’a placé sur une sorte de piédestal, et si j’étais une bonne amie, si je choisissais de faire passer son bien être avant le mien, j’aurais fait en sorte qu’il m’en descende. Parce qu’il s’est convaincu que je le laisserais pas, que le petit duo que nous formions ne connaîtrais jamais de fin, qu’il avait enfin trouvé quelqu’un qui le comprenait et qui ne le laisserait jamais derrière. Et c’est tout ce que je ne suis pas. Egoïste, je sais déjà que si un jour on m’offre l’opportunité de me sortir de tout ça, de m’élever et de devenir quelqu’un, je la saisirais. Je la saisirais sans me poser de question, sans penser une seule seconde au brun et sans que ma conscience n’en souffre. J’ai beau apprécier sa présence, sa constance à mes côtés, je sais qu’il a tort, de s’attacher à moi comme il le fait. Parce que je sais qu’il s’attache, comme si j’étais sa chose, une petite chose qu’il a ramassée dans le rue. Mais je suis indépendante, et je n’ai jamais joué en équipe que lorsque j’avais quelque chose à en retirer, personnellement. Carter est une étape de ma vie. Comme l’étaient mon frère et ma mère, comme l’était ce type à qui j’ai offert ma virginité. Une étape pour pouvoir aller plus loin, moi et moi seule.
Mais il dit amen. Je demande et il s’exécute, comme il le fait alors qu’il ne réfléchit pas une seule seconde à glisser la veste en cuir que je montre du bout du menton dans son sac, presque imprudemment, presque comme si ça n’avait pas d’importance qu’il se fasse choper ou non, tant qu’il me tire un sourire. « Tu fais la nana paumée qui a besoin d’un truc en haut du rayon ou tu préfères être celle qui passe derrière la caisse pour récupérer les paquets ? » Un sourire amusé se dessine sur mon visage. La réponse à cette question me semble plutôt évidente, je suis celle des deux à qui il est difficile de prêter de mauvaise intention, alors qu’il y a écrit truand sur son front. « A ton avis ? » Je lève un sourcil, et sans rien rajouter je m’approche du jeune étudiant installé derrière la caisse. « Bonsoir. » il relève les yeux vers moi, dérangé dans sa lecture, et j’affiche un joli sourire mon visage d’enfant. « Tu peux m’aider ? Les paquets de bonbons au fond sont trop hauts pour que je les attrape. » Je joue avec mes cheveux, je danse d’un pied sur l’autre comme si je ne tenais pas à place, et sans un mot il cède bien rapidement, se dévissant de sa chaise alors que je l’entraine quelques rayons plus loin, croisant Carter sans lui adresser un regard. « Ce sont ceux-là, ceux à 2$48, sur l’étagère du haut. » Alors qu’il se hisse sur la pointe des pieds, je jette un regard à Carter, qui est déjà derrière le comptoir, et attrape des paquets qu’il fourre dans son sac. Je me fiche de ces bonbons qu’il vole pour moi, je me fiche de cette bouteille d’alcool même si elle m’apportera un peu de réconfort que je ne peux pas m’offrir, et me fiche de cette veste. Ce que j’aime, ce qui me fait vibrer c’est de constater à quel point le brun est prêt à se plier en quatre pour mes jolis yeux, à quel point j’arrive à lui faire faire ce que j’ai envie de lui faire faire en claquant des doigts. « Non pas ceux-là, ceux d’à côté. » Que je dis au vendeur, sans le regarder, observant Carter avec un sourire et une lueur de défi dans les yeux. Finalement le caissier me place un paquet entre les mains. « Merci ! » Je me dirige vers la caisse alors que Carter sort de l’épicerie, et fait mine de fouiller mes poches, au moment de le régler. « Merde, je crois que j’ai pas assez en fait. » Un air agacé sur le visage, le blond me regarde et s’impatiente. « Je vais vous prendre une sucette, simplement. » Et j’en décroche une du présentoir, alors que je dépose 50 centimes sur le comptoir.
Quand je sors de l’épicerie, ma sucette à la bouche, j’aperçois Carter sur le trottoir d’en face. Je traverse pour le rejoindre, un air insolent sur le visage. « T’es vraiment complètement dingue. » Déjà l’excitation retombe. Déjà je m’ennuie, assez inconsistante, mon esprit incapable de se poser. « On va chez moi ? » On a une bouteille à entamer, et j’habite à côté.
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| | | | (#)Dim 8 Déc 2019 - 15:06 | |
| « If this night is not forever at least we are together » raelyn blackwell & carter rollins
Carter n’a jamais trouvé une épaule sur laquelle il pouvait il se reposer en nuit de tempête. Bien évidemment, vous allez dire que son frère Nicolas a toujours été là pour lui, pour l’épauler. Et plus encore, qu’il sera toujours présent dans la vie de son petit chieur préféré pour veiller sur lui, même si Carter aime l’envoyé bouler, dans le fond il a conscience que sans lui, il ne serait que misérable et bien trop con pour ne pas voir la vie autour de lui. Ses gens qui s’inquiètent pour ses yeux noirs et ce coeur déjà sombre. Mais la vérité c’est que Carter s’est déjà envolé, c’est déjà trop tard pour lui, il est irrécupérable. La minute même où il a franchi la porte de la villa familiale, où il s’est retrouvé avec son sac à dos à errer dans les rues et dans la fraîcheur matinale des rues de Adélaïde. Il ne souhaite aucune aide, aucune main tendue vers lui qui lui donnerait la nausée. Il rejette avec amertume et confiance ses mains tendues à lui, ses regards vers lui. Et pourtant. Et pourtant, la nana qui se trouve à présent à ses côtés dans cette épicerie a tout changé. Avec elle, il lève la tête et pense que tout est possible, que personne ne saura un jour l’arrêter. La plupart des gens se moqueront de ce solitaire au cœur froid qui s’est laissé piéger par cette nana frêle mais qui semble déjà savoir ce qu’elle veut dans la vie, ou du moins qui prétend être en mesure de changer les choses pour elle. Carter ne se méfie pas assez parce qu’il ne vit pas dans le passé, il ne vit encore moins dans le futur. Lui tout ce qui compte c’est le présent et ne se projette pas, de toute façon le mieux pour tout le monde – comme pour lui, c’est qu’il crève. L’alcool, la drogue coulant à flot, une petite overdose est si vite arrivée, mais lui ce qu’il veut, c’est vivre à l’excès, vivre pour ne rien regretter, quitte à crever. Surtout si c’est la seule option ! Il s’arrête un instant devant ce blouson en cuir et quand elle lui dit qu’elle le voudrait dans un battement de cil dont il ne pourrait jamais vraiment résister, il n’hésite pas une seconde, et tant pis pour les caméras ! Il sait de toute façon où elles sont placés et grave erreur de leur part de penser que plus c’est gros moins c’est possible. Carter pense même tout le contraire ! « A ton avis ? » Qu’elle avoue, presque en levant les yeux au ciel en imaginant une seule seconde le mauvais jeu d’acteur de Carter si il venait à prendre sa place. Et d’ailleurs il râle dans sa fausse barbe, quelques mots, prit sans aucun doute dans sa fierté. Il est capable de tout et ne supporte pas qu’on considère qu’il n’est pas capable de faire un truc. La seule chose qu’on peut douter à son sujet c’est qu’un jour on en fasse un Carter dans la légalité. Ça c’est impensable, pour lui il sera le plus grand voyou de tous les temps, et quand on a ce genre de critère en tête à dix-sept ans, on peut jamais aller bien loin dans la vie… Il la regarde, caché derrière un rayon, regardant soit disant une boite de conserve alors qu’il tourne son dos quand Raelyn et le caissier passe derrière lui, presque le frôlant. Elle est douée la petite, et il arrivera à tirer quelque chose d’elle, c’est évident. Quand ils sont assez loin, Carter passe rapidement derrière la caisse, il fait attention à ce qu’on ne puisse jamais voir son visage sur la caméra de la caisse, qui clairement est plus vissé en direction du vendeur quand il est assis, qu’autre chose, ce n’est pas une très grosse épicerie, ils n’ont pas les moyens d’avoir un vigile ni de caméras très sécurisés. Il ne s’y connait pas encore Carter dans tout ça même si il ne le sait pas encore, mais il deviendra l’un des cambrioleurs les plus prestigieux du club de Brisbane. Et que franchement il fera de ça, la passion de sa courte vie. Il récupère un max de paquet, il en a à peu près une quinzaine dans son sac qu’il referme avant de prendre la porte. D’un pas rapide mais sans alerter qui que ce soit, il quitte l’établissement, se tenant sur le trottoir d’en face un peu en décalé quand Raelyn sort et qu’elle le remarque. « T’es vraiment complètement dingue. » Qu’elle avoue quand elle finit de traverser la rue déserte à cette heure-ci et qu’elle sourit. « T’as adoré et m’dis pas le contraire ! » Elle mentirait et il en est conscient. Lui c’est son putain de quotidien, mais finalement il sait rien faire de mieux. « On recommence quand tu veux… » Qu’il avoue d’un regard complice en l’observant une ou deux secondes, jouant avec sa sucette, elle lui en a même pas prit une ! « On va chez moi ? » Il hausse les épaules d’un air je m’en foutiste comme il s’en fichait, comme si c’était la seule image qu’il voulait lui montrer de lui. Comme si elle pouvait un seul instant être attirée par les mauvais garçons. « Vous avez profité d’un petit étudiant Miss Blackwell, c’est pas sérieux quand même… » Qu’il dit sur le ton de la plaisanterie, avant de se mettre en route avec la jeune femme pour aller chez elle, endroit qu’il connaissait pas trop mal, il faisait souvent les allées/retours entre chez elle, et chez Nicolas. Sans ça, il serait à la rue… |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 8 Déc 2019 - 19:17 | |
| If this night is not forever at least we are together Raelyn Blackwell & @Carter Rollins Brisbane, septembre 2005, 18 ansJe sors du magasin, hilare, sans plus penser à rien, les effets de la cocaïne à leur maximum il me semble. Le temps semblé arrêté, et nos actes ne plus avoir la moindre conséquence, et alors que la fraicheur de la nuit me saisis, je suis incapable de faire disparaître le sourire béat qui orne mon visage. J’ai le sentiment d’être inarrêtable, celui de pouvoir faire ce que je veux, maintenant et tout de suite, et je ne sais s’il s’agit de la drogue, de l’adrénaline ou bien d’un savant mélange des deux. La présence de Carter joue certainement elle aussi, puisque le brun n’est pas du genre à se mettre de barrières ou à refuser les défis qu’on lui présente. Ça m’amuse, je suis incapable de le cacher, et je ne fais même pas attention, je ne chuchote pas, ne m’inquiète pas de la proximité avec le petite supermarché, lieu du crime. Non, au contraire j’ai l’impression qu’aucun de mes actes n’aura de conséquence, que je peux crier, hurler, sauter du haut d’un point ou embrasser le premier type venu, et que cela ne comptera pas. Pour du beurre, j’ai l’impression d’être une enfant, et que tout compte pour du beurre. « T’as adoré et m’dis pas le contraire ! » Un rire léger et insouciant s’échappe de mes lèvres et je me fous d’être bruyante, je me fous que les passants se retournent en l’entendant, j’ai l’impression en cet instant que Carter vient de dire la chose la plus drôle du monde. « On recommence quand tu veux… » Mon rire se brise mais mon sourire flotte encore quelques secondes sur mon visage, et finalement je secoue la tête, amusée, avant de l’attraper par le bras pour l’entraîner avec moi dans les rue de Brisbane, prise d’une soudaine envie de rentrer chez moi, à l’appartement pour continuer à me mettre la tête à l’envers. « Je te ferais pas ce plaisir. » Celui d’avouer qu’effectivement, j’ai aimé ça. Je n’ai jamais gagné quelque chose aussi facilement, pas sans risque mais sans effort. L’appât du gain facile brûle en moi en cet instant, plus qu’il n’a jamais brûlé et j’ai hâte de rentrer à l’appartement pour passer la veste en cuir sur mes étroites épaules. « Vous avez profité d’un petit étudiant Miss Blackwell, c’est pas sérieux quand même… » Je lève la main, pour signifier que je m’en fiche, pour signifier que tout ça n’a pas la moindre importance. « Il s’en rendra même pas compte. Et si c’est le cas il s’en remettre. » Je crois que j’ai compris depuis quelques temps déjà qu’utiliser les autres et les écraser pour me permettre à moi d’avancer plus vite ne me fais rien. Ne me procure pas le moindre remord, que je suis capable de vivre avec. Et de vivre correctement en plus, avec une nouvelle veste en cuir, des paquets de cigarettes gratuits, un en dormant sur mes deux oreilles. J’ai compris que c’était la seule façon qui se présenterait certainement à moi de m’en sortir, d’utiliser les autres, et j’ai embrassé depuis quelques mois la certitude que je serais capable de le faire sans ciller, le jour venu. Cela peut sembler insensible, cela peut sembler être bien triste comme façon de voir le monde et les individus qui le peuplent, mais à mes yeux, c’est simplement une preuve d’intelligence et de débrouillardise.
Les rues s’enchainent, se ressemblent toutes dans l’état dans lequel je me trouve, et je me repère aux lumières de la ville qui viennent m’éblouir et me brûler la rétine. Je retrouve pourtant facilement mon chemin jusqu’à mon appartement – l’habitude certainement qui porte mes pas – et après quelques secondes nécessaires pour réussir à enfoncer correctement la clé dans la serrure, je pousse la porte et jette les clés sur la petite table. Ce n’est pas bien reluisant chez moi, 14m2, une cuisine minuscule, pas la place pour grand-chose, et le canapé dépliable qui me sert aussi de lit. On ne peut pas se perdre, c’est certain, mais on ne peut pas vraiment dire que je m’y sente chez moi. D’une main tremblante j’essuie rapidement les traces de poudre blanche sur la table, et vient me laisser tomber sur le lit, que je n’ai pas pris la peine de replier ce matin. « File moi un paquet de cigarettes, on fait moitié moitié. » Il a pris tous les risques, mais il ne saura pas me dire non. Il me balance le sac à dos, et je l’ouvre pour en tirer la veste en cuir et la passer sur mes épaules, me mettant debout sur le canapé lit. « Plutôt classe. » J’éclate encore une fois de rire, avant de me laisser tomber en tailleur, et de sortir la bouteille de whisky pour boire quelques gorgées directement au goulot. Je sors un paquet de cigarette avant d’en allumer une. « Fais comme chez toi. » Il le sait déjà, il traine souvent ici quand il n’a pas envie de rentrer chez son frère, puisqu’il n’arrive pas à garder un boulot assez longtemps pour se trouver un appartement à lui.
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| | | | (#)Mar 10 Déc 2019 - 23:30 | |
| « If this night is not forever at least we are together » raelyn blackwell & carter rollins
Ca fait bien longtemps que Carter Rollins a perdu toute humanité au fond de lui, et il ne pense même pas à ce type, ce jeune étudiant qui pour payer ses études a accepter ce minable boulot et qu’il doit avoir un œil sur les types comme Carter, de vulgaires voleurs, pilleurs se considérant de bien des façons au-dessus des lois. Comme si le garçon pourrait un jour avoir assez d’humanité en lui pour se réveiller et vouloir devenir quelqu’un d’autre. Ce quelqu’un que Nicolas espère au plus profond de lui, probablement en vain, parce qu’on ne combat jamais sa nature. En tout cas pas les hommes comme lui. Je m’en foutiste, à la limite d’être quelqu’un avec une fierté trop grande, et un mépris pour les autres à en faire pâlir plus d’un. Pourtant cet étudiant pourrait avoir l’âge du jeune Carter. Il pourrait sans doute lui donner des tuyaux sur la morale, sur le respect, tout ce que n’a pas Carter, et même pire que ça, car finalement il s’en fiche pas mal. Il n’a aucun compte à rendre à personne et ça lui convient pas trop mal finalement. Ca le satisfait bien. Suffisamment pour que quand Raelyn arrive en sa direction, qu’elle voit toute cette prétention, cette fierté mal placée qu’elle peut lire en lui. Un de plus qu’il est arrivé à avoir, comme si il n’avait aucune limite, et qu’une victime engendre toujours une autre. Sans fin, sans y trouver de remord. C’était ça sa vie aujourd’hui et Carter ne s’en plaignait pas. Loin de là… Même si il n’était encore qu’un petit, un minus aux yeux des autres, et qu’il avait encore tant de choses à prouver. « Je te ferais pas ce plaisir. » Qu’elle avoue, amusée, le prenant par le bras, ne lui laissant guère le choix que de la suivre. Et franchement est-ce que Carter à cet instant avait envie de s’éloigner d’elle ? De la repousser ? Bien sûr que non… Manquerait plus que ça, il ne l’avouait jamais, et encore moins à elle, qu’il brûle en enfer si il lui dit combien elle a pris une place importante dans sa vie, et pourtant elle est là cette putain de vérité qui lui fait mal. Parce qu’aucune autre personne n’est jamais parvenue à rester si proche de lui que Raelyn. Comme si elle était ce petit ange qui attirait son propre démon. Comme si il savait qu’ensembles ils sont mauvais, et qu’ils s’tirent vers le bas mais qu’il aime ça Carter. Et qu’il en redemande. Encore et toujours. Sans fin. Elle rigole fort, il la regarde en biais et ne peut s’empêcher d’être heureux, auprès d’elle. « J’ferai pas autant la maligne à ta place… » Qu’il répond, provocateur à souhait, ricanant à son tour, la poussant gentiment. Et quand soudainement Carter pense à cet étudiant et qu’il tente de faire naître en Raelyn de la compassion, celle-ci avoue avec la même conviction que ce que Carter pourrait avoir. « Il s’en rendra même pas compte. Et si c’est le cas il s’en remettra. » Carter ignore ce que Raelyn a vécue par son passé, ce par quoi elle a dû passer pour en arriver à ce stade. Pour détester autant les autres et il ignore si ça lui trotte réellement dans sa tronche, parce que finalement ça n’est pas important. Il est assez égoïste pour ne pas s’en préoccuper si ça ne l’atteint pas. En revanche si il viendrait à apprendre le poignard qu’elle finira par lui planter en le lâchant du jour au lendemain, il ne serait probablement plus si amical que ça… « J’m’en fiche, c’est pas mes oignons… » Il hausse les épaules, il ne sera jamais touché par le sort des autres, après tout il doit être aussi con et imbus de sa personne que son paternel, même si lui avouer c’est se vouer à une mort lente et douloureuse. Jamais il n’acceptera qu’on lui mette cette vérité en pleine face ! Si il y a bien une personne qu’il déteste sur terre, c’est bien son père. Ils marchent, elle le guide, il fait même pas attention où ils sont, Carter ne connaît pas encore très bien les rues, mais elle ne peut pas le perdre, il arrive toujours à s’en sortir le garçon. Toujours, n’en doutez pas. Ses pieds avancent, et Raelyn le guide à la perfection, bien qu’elle hésite par moment, mais est vite rattrapée par l’habitude de ses bâtisses. Ils arrivent devant une porte close, qu’elle met plusieurs longues secondes à ouvrir, s’y reprenant à plusieurs fois et quand ils rentrent dans l’appartement, il le reconnaîtrait sur mille. Le lit en plein milieu du salon, un espèce de canapé-lit pour du gagne place, et elle se laisse tomber, « file moi un paquet de cigarettes, on fait moitié moitié. » Il la regarde, extirpe un paquet tout neuf de son sac, avant de le relever à sa hauteur, la narguant avec, « va falloir venir le chercher… » Provocateur, un sourire qu’il ne dissimule même pas sur ce visage rieur, et taquin. Si il garde les paquets de cigarettes, il lance le sac où demeure la veste en cuir pour qu’elle l’essaye. Comme promis. « Plutôt classe. » Qu’elle dit avant de jeter son regard dans le miroir en face d’elle et de s’observer un court instant. « Il te plait ? » Qu’il demande, tout en ne la quittant pas des yeux. « Fais comme chez toi. » Qu’elle avoue, mais il est déjà assis sur le petit fauteuil, une clope en bec en train de tirer dessus. « J’ai la gorge sèche… » Une façon de demander un peu d’alcool à la Carter Rollins. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 11 Déc 2019 - 13:37 | |
| If this night is not forever at least we are together Raelyn Blackwell & @Carter Rollins Brisbane, septembre 2005, 18 ansPeut être que je pourrais me rendre compte que Carter est bien plus attaché à moi qu’il ne veut le prétendre, peut-être que je pourrais me poser des questions, réaliser que je ne lui rends pas service en le laissant graviter autour de moi, aussi souvent, aussi avide d’attirer mon attention et de me faire réagir, mais je suis trop égoïste pour ça. Une partie de moi sait tout ça, est consciente de l’attention que me porte l’adolescent, et l’utilise pour se sentir vivante. Parce que j’ai toujours eu peur d’être seule, et si je sais que l’attachement du brun à mon égard ne sera jamais réciproque je me complais dans cette ambiguïté, je la nourris, sans me soucier de savoir si c’est bien ou si c’est mal. Si je lui fais du mal à lui, et si je risque de le blesser. Parce qu’à mes yeux il n’y a toujours eu que moi, je suis la seule qui compte, mes intérêts, mes craintes, mes peurs et ce que je tire de cette situation. Bien sûr que la plupart des gens me trouveraient égoïste et sans considération pour autrui, mais je n’aime pas faire semblant, je n’ai jamais aimé et ne compte pas commencer à le faire. « J’ferai pas autant la maligne à ta place… » Il me provoque, encore une fois, mais je réponds pas un simple sourire insolent, lui donnant peut être le plaisir d’avoir le dernier moi, mais certainement pas celui de m’avoir remise à ma place ou convaincue. « J’m’en fiche, c’est pas mes oignons… » Je hausse les épaules. Si le subterfuge vu et revu que nous avons utilisé était son idée, voler était la mienne, et c’est moi qui lui ait dit quoi glisser dans son sac, comme une vraie liste au père noël. Est-ce que je me sens mal vis-à-vis du vendeur ? Non, j’ai déjà oublié son visage, et lui aura certainement oublié le mien demain, si ce n’est d’ici quelques minutes. C’est comme ça que cela marche à mes yeux, mon but a toujours été de tirer mon épingle du jeu, sans chercher à savoir qui je blesse sur ma route, c’est comme ça que je vois les choses.
Mon appartement, on ne peut pas dire que je m’y sente chez moi. On ne peut pas non plus réellement le qualifier d’appartement en fait, tant le mobilier est restreint. Une table basse, un canapé lit, une petite table et un tabouret, et c’est tout, rien de plus qui ne vienne de moi. Je n’ai pas d’argent à dépenser dans le l’argenterie ou une télévision 4K, et à vrai dire j’ai réussi à me convaincre que je m’en fous, j’arrive à rationnaliser, à ne pas dépenser un seul centime dans autre chose que la drogue, et ce qui est vital. « Va falloir venir le chercher… » Mais l’idée, éphémère, s’échappe déjà de mon esprit, alors que je tire la veste en cuir du sac et la passe sur mes épaules. Elle est trop grande, forcément, mais ce soir j’ai l’impression qu’il s’agit de la plus belle chose que j’ai jamais possédée, et refermant la fermeture éclair – je flotte dedans c’est indéniable – je me laisse tomber sur le lit un sourire béat sur les lèvres. « Il te plait ? » Je relève des yeux d’enfants vers le brun. « Pas mal ouais. » Je minimise mais l’euphorie, certes artificielle, que je ressens entraine chez moi cet air comblé qui ne peut tromper personne. Dire merci par contre ne fais pas partie de mes habitudes, Carter devra se contenter de m’observer sourire. Je crois que je ne vais plus quitter ce blouson en tout cas, que je vais dormir avec, me doucher avec, et on m’enterrera avec. « J’ai la gorge sèche… » Allongée sur le lit je tends la main vers le sac à dos, que j’attire à moi en me redressant. Mes doigts s’enroulent autour du goulot de la bouteille volée, que je débouche avant de boire quelques gorgées puis de la tendre à Carter. « Sortie tout droit de ma cave personnelle, tu m’en diras des nouvelles. » Les yeux fermé, je me rallonge pour profiter de ce que je pressens être les derniers effets de la dose de cocaïne que j’ai respirée. Vicieuse, c’est une drogue dont les effets ne durent pas assez pour satisfaire pleinement, et la tentation d’en reprendre n’en est que plus forte dès que les premiers effets sur le corps et l’esprit se dissipent. « Tu veux crécher ici ? Pas sure que ton frère adorerait que tu rentres en pleine nuit dans cet état. » Je me redresse, avec une nouvelle idée en tête, celle de m’allumer une cigarette, et me rappelle des paroles de mon ami. J’ai la tête qui tourne, je crois, quand je me retrouve sur mes deux jambes, mais je m’approche de lui assez maladroitement pour tenter d’attraper le paquet de cigarette qu’il a posé sur la table, juste à côté de lui. « Allez, donne-moi ça. » Mes mains se tendent en direction du paquet, mes réflexes et mouvements endormis par la drogue.
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| | | | (#)Dim 15 Déc 2019 - 22:28 | |
| « If this night is not forever at least we are together » raelyn blackwell & carter rollins
A quoi bon vouloir lui faire part de son éventuel attachement pour cette adolescente ? Carter prétendra qu’elle n’est personne pour lui, qu’elle n’est pas si importante et qu’il parviendra à se détacher d’elle en claquant des doigts. Parce que la vérité le gêne, l’a profondément toujours dérange dès lors qu’il commence à se rapprocher de quelqu’un. Elles sont rares ses femmes, extrêmement rare à tel point que ça le choque lui-même et que dès lors qu’il trouve un réconfort auprès de certaines, il s’enveloppe dans un idéal loin de ses pensées absurdes ! Il n’aura jamais de sentiment pour quiconque, l’adolescent se l’interdit, et paraître détaché est sa seule option. Derrière ce masque sûr de lui, se cache un tout autre garçon qu’on ne connaît pas. Que personne ne doute réellement. Mais ce masque, Raelyn Blackwell le devine, elle est la seule qu’il laisse entrevoir cette certaine proximité entre eux, ce désir de la posséder alors qu’il ne se possède même pas lui-même. Tout lui est dû, elle y comprit, sans savoir que ce n’est pas comme ça qu’on obtient ce qu’on veut. Rollins n’a jamais été cet homme sur lequel on peut faire confiance. Son père l’a très vite su, parce que Carter est fourbe et planter un couteau dans le dos d’une brebis apeurée ne l’effraie pas. Il est cynique, souvent et quand on le dérange faut obtenir rapidement des résultats car il ne se laissera pas berner facilement et ne supporte pas qu’on ne fasse pas les choses comme lui l’entend. Il n’aime pas perdre et encore moins qu’on lui expose ses problèmes. Il les refoulera sans préavis, sans savoir si ça lui fait mal ou pas. Il ne laissera jamais douter sur cette carapace qui l’entoure, et cela même si elle se fend à certains endroits… « Pas mal ouais. » Qu’elle dit, il lève les yeux au ciel, et un sourire idiot et prétentieux débarque au coin de ses lèvres, la provoquant alors, comme il sait si bien le faire. Comme il le fait à chaque fois à la perfection, « j’peux le ramener au pire, je vois que t’es bof emballée… » Il est plutôt fier de lui, et lui jette un regard discret pour observer sa réaction. Il ne parvient jamais à rester en retrait avec Raelyn, il a toujours eu ce besoin depuis qu’il la connaît de la pousser à l’extrême, dans ses retranchements. Il l’apprécie et avec une sincérité qui pourrait surprendre n’importe qui, et pourtant, il aime la taquiner, la pousser à bout. C’était comme si pour être amie avec lui, pour être proche fallait s’adapter au brun, à ce tempérament parfois étrange. Parfois je m’en foutiste. Les autres n’avaient jamais eu d’importance à ses yeux, sauf son frère Nicolas, il pourrait perdre la vie pour lui, pour le sauver, pour le défendre. Mais prétendra toujours le contraire. Il lui demande de boire un coup, plus par habitude que par un besoin évident. Il n’était pas de ce genre à montrer sa dépendance que ce soit envers la race humaine mais aussi les poudres ou l’alcool. Et il n’acceptait pas qu’on lui expose ainsi le problème, il était toujours prêt à entamer la bagarre si on vient à lui en parler. « Sortie tout droit de ma cave personnelle, tu m’en diras des nouvelles. » Elle lui tend la bouteille quand elle finit de s’en servir, avant de se rallonger. Il l’observe alors un instant, avant de laisser le liquide se répandre dans sa gorge. Quelques gorgés suffisent, « il est pas trop mal… » Qu’il se contente de dire comme si il avait connu mieux, comme si il n’était pas convaincu de sa bouteille, contenant ce sourire sur ses lèvres, alors qu’il n’avait envie qu’une chose : finir cette putain de bouteille. Il la pose sur le sol, et se relève, ses yeux sont attirés par cette silhouette sur le lit. Féline, confortablement couchée, elle ferme les yeux, et il aimerait en faire de même. Ne plus jamais les ré-ouvrir, que ce calvaire cesse et qu’on le libère de ce mal. Et bien qu’il crie à l’aide, tous ses cris demeurent dans un silence propre, presque arrangé pour pas qu’on le sauve. Il n’accepterait aucune main tendue vers lui toute façon, il préfèrerait crever ! « Tu veux crécher ici ? Pas sure que ton frère adorerait que tu rentres en pleine nuit dans cet état. » Il rigole Carter, il a pas trop l’air mal pour un type bourré. Il tient assez bien l’alcool et pourtant il le sait, la soirée est loin d’être terminée, « il a l’habitude… » Et c’est vrai, Carter lui en fait voir de toute les couleurs, mais il n’a pas honte ! Il se dandine, jouant de la cigarette qu’il a à présent entre ses lèvres, son regard est joueur et il lui demande de venir la chercher, cette clope si elle la veut. La fait miroiter l’espoir, car c’est ce qui tient en vie n’est-ce pas ? Elle se relève un peu, plus attirée par l’odeur de la fumée que par Carter, et sa bouche se dessine dans une moue certaine en se rendant compte. « Allez, donne-moi ça. » Elle est debout, elle tient même pas debout, et si elle fixe ce paquet de cigarette sur la table à quelques mètres d’elle, il rigole, un tantinet moqueur, mais sans une once de méchanceté. Il baisse son visage un sourire en coin, avant d’attraper le paquet pas loin de lui, et s’approche d’elle, d’un pas nonchalant. « C’est pas d’ça que t’as besoin… » Il est lourd de sens et ses yeux ne quittent pas ceux de Raelyn. Levant le bras pour la narguer le paquet entre ses doigts, elle pourrait l’attraper si elle le souhaitait… Si encore elle tient sur ses jambes… |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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| If this night is not forever at least we are together Raelyn Blackwell & @Carter Rollins Brisbane, septembre 2005, 18 ansCarter devrait être habitué à mon manque apparent d’enthousiasme, je ne suis pas du genre à montrer que quelque chose me touche ou me fait plaisir, et je ne suis certainement pas du genre à dire merci. Cette veste même si elle est volée est un cadeau, et un sacré beau cadeau à mes yeux, et bien sûr que cela me touche, mais je reste détachée, parce que j’ai toujours fonctionné comme ça. L’odeur du cuir, ou du faux cuir je n’en sais rien et m’en fiche, vient me chatouiller les narines, et je me sens importante, c’est idiot, mais je n’ai jamais possédé de jolies choses. En grandissant j’ai toujours mangé à ma faim et si ma chambre était minuscule et encombrée, je ne la partageais pas, mais aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été avide de plus. Aspiré à une vie de luxe, comme celle que je voyais à la télévision, à pouvoir porter autre chose que les vêtements d’occasions que ma mère récupérait à droite et à gauche faute de pouvoir nous payer du neuf très souvent. Nous ne vivions pas dans la misère, et Liam s’est toujours contenté de ce que nous avions sans jamais se plaindre, mais nous étions différents. Je n’ai jamais compris mon frère, et je pense qu’à ses yeux je n’étais qu’une gamine prétentieuse, et qu’aujourd’hui s’il voyait comment j’avais tourné il ne serait pas surpris. Le fils parfait, l’adjoint du shérif, qui s’était toujours douté que je préférais crever que de vieillir à Charleville, que je me tirerais à la première occasion et que je tournerais certainement mal. Nos relations n’ont jamais été conflictuelles, mais nous n’avons jamais été vraiment proches non plus. « J’peux le ramener au pire, je vois que t’es bof emballée… » Mes mains se referment sur les pans de la veste, que je ressers instinctivement contre moi. « Faudra me passer sur le corps. » Elle est à moi maintenant, et je ne compte pas la rendre. Mais s’il attend que je le remercie ou dise ce que je pense à voix haute il va attendre longtemps, et il me connait assez pour le savoir.
Le whisky qui coule dans ma gorge me brûle et ne me fait même plus de bien. J’ai trop bu, beaucoup trop, et mon corps commence à accuser la descente suite à ma prise de drogue sur le toit. Mes muscles se tendent et je sens l’anxiété revenir, je sens la fatigue s’abattre sur moi, et après la sensation d’euphorie vient la bien moins agréable apathie, cette sensation d’abattement, et mon cœur qui bat comme s’il voulait s’échapper de ma poitrine. Mes angoisses ressurgissent en un bloc, les réelles ainsi que les artificielles, et je tends la bouteille à Carter, presque dégoutée. « Il est pas trop mal… » Coupée de la réalité, je mets quelques secondes à tourner la tête vers lui et à voir ce dont il parle. Mes mains cherchent le petit sachet plastique au fond de ma poche, comme instinctivement. J’ai envie d’en reprendre, j’ai besoin d’en reprendre mais une part de moi sait qu’après tout sera encore pire. « Il a l’habitude… » C’est vrai, Carter ne profite de rien avec parcimonie. Il abuse de tout. Dans ces moments de crash, je lui en veux horriblement de m’avoir rendue accro. Je ne réfléchis plus convenablement et mes pensées se brouillent, je m’imagine qu’il se sert de moi, que je n’ai pas d’importance à ses yeux autre que le distraire. Je suis son petit jouet j’en suis persuadée, sa substance récréative. Je chasse ces idées noires de ma tête, parce que maintenant plus que jamais j’ai besoin de ne pas être seule, et d’avoir l’impression qu’il est là pour moi. Je serre mes mains l’une dans l’autre, moites et tremblantes, et finalement je me lève, tentant d’attraper une cigarette pour calmer mes nerfs. Mais Carter met la main sur la boite, et finalement se redresse à son tour, levant le paquet hors de ma portée. « C’est pas d’ça que t’as besoin… » Il se rapproche de moi et me fixe avec un regard que je n’interprète pas, pas dans mon état, je le vois simplement comme un obstacle. « Et j’ai besoin de quoi d’après toi ? » J’ai besoin de drogues, même si elles me feraient plus de mal encore, même si je ne suis pas sûre que ce soit ce qu’il ait en tête, vu le regard qu’il pose sur moi. Mes mains agrippent son t-shirt, pour me retenir, pour m’empêcher de tomber, et parce que je suis bien incapable de me hisser sur la pointe des pieds. Mes gestes ne sont pas calculés, je sens son parfum mais je ne pense pas un instant à l’effet que cette proximité pourrait avoir sur lui. Je ne suis plus en état de calculer, ou de réfléchir pour ce que cela vaut. « S’il te plait. » Pour quoi je supplie ? Qu’est-ce que je veux ? Ces cigarettes ou l’autorisation silencieuse de reprendre une dose ? Certainement pas la même chose que lui en tout cas, mais aveugle à tout ça, je fonce droit dans le mur en m’approchant un peu plus de lui pour tenter d’attraper le paquet de cigarettes.
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| | | | (#)Mar 17 Déc 2019 - 17:25 | |
| « If this night is not forever at least we are together » raelyn blackwell & carter rollins
Carter ne devinera jamais ce trou béant qui les sépare, bien volontairement. Et pourtant, il ne cherchera rien auprès de Raelyn, il ne lui arrive quasiment jamais de faire des sous-entendus, parce que la réalité lui échappe, et qu’à peine âgé de dix-sept ans ce n’est pas une liaison qu’il recherche. Il se fiche bien des sentiments qu’il pourrait avoir pour elle, ou non. Ou même pour quiconque, s’attacher le rendrait vulnérable selon lui, et il est tout sauf faible. Il n’ose même pas imaginer prétendre une seconde l’être. Il se fiche bien que jamais, elle ne pourrait répondre dans son sens, il n’aspire rien de bon et si certains en doutent, lui en est bien conscient. Carter n’a jamais cherché à prouver qu’il est quelqu’un d’autre. Il n’a jamais témoigné réellement pourquoi il agit aussi bêtement avec les autres. Mais ce jeu lui convient et ce n’est pas quelque chose qui le rebute. « Faudra me passer sur le corps. » Avec un immense plaisir, qu’il songe silencieusement sans que cela ne passe la barrière de ses lèvres. Elle mérite bien mieux que lui, lui qui ne saura lui offrir qu’alcool et poudre. Lui qui ne saurait s’envoyer en l’air avec ses deux petites choses qui anime son corps de bien des façons. Il est inutile de prétendre bien davantage, Carter ne saura jamais être autre chose que ce maudit personnage instable, dont aucune femme ne voudrait dans sa vie. Il en joue l’Australien, tellement il en joue. Et le pire c’est que Raelyn en a conscience. Elle ne fait rien pour l’arrêter, le repousser. Elle ne semble même pas voir les choses telles qu’elles existent. « Ce sera pas pour ce soir… » Ni demain, et encore moins après demain, mais son ton est sec et il recherche les limites à ne pas franchir avec elle, sans se douter qu’il ne pourra jamais les franchir en compagnie de Blackwell. Elle est ce poison, cette pensée éphémère dont il ne pourra que frôler de ses doigts sans jamais parvenir au but final. Sans jamais dépasser le maître et le brun fougueux ne le tolérera tellement jamais, pris dans sa plus grosse fierté. Douleur lente et synonyme d’un dégoût flagrant pour ses filles comme Raelyn, qui l’attire dans les abysses de son âme mais qui le repousse aussi simplement. Elle ne s’en rend pas compte et c’est si frustrant pour lui. « Et j’ai besoin de quoi d’après toi ? » Elle est debout, elle se tient droite devant lui elle sait que si elle bouge, elle peut flancher à tout moment. Et il ne sera jamais ce sauveur, jamais celui qui saura braver les piques de la jeune femme. Elle ne lui en tiendra jamais rigueur. Sûrement. « S’il te plait. » Il ne répond rien, calfeutré dans un silence qui le satisfait pas trop mal, il ne pourra pas prétendre à autre chose. Un silence qui domine ce qu’il peut ressentir, un silence qui le sauve parfois d’un malaise qui pourrait s’installer bien malgré eux. « Tiens ! » Dit-il en lançant le paquet de clope posé sur la table à côté de lui, qu’il venait de prendre en main depuis quelques secondes. Il lui tourne le dos, se laissant à son tour sombrer de tout son long sur le lit de la jeune femme. Fixant le plafond. Le blanc du plafond qui tantôt parviens à le faire redescendre un peu, tirant alors avec nervosité sur sa cigarette. « Je devrais partir… » Qu’il lâche soudain. Pas rentrer, pas rejoindre Nicolas, juste quitter cette pièce maudite. Pris dans sa fierté, il ne saurait véritablement lui dire les choses en face, il ne saurait pas lui en vouloir. Conscient de n’être qu’un gars de plus dans cet univers. Il y a tellement plus beau, plus grand, plus coriace que lui. Mais il ne sait pas ce qui l’empêche de la lâcher là, de continuer sa vie sans jamais plus revenir vers elle. C’est surprenant pour cet adolescent solitaire et mesquin, d’avoir cette sensation d’avoir trouvé enfin quelqu’un de son semblable. Comme si c’était possible qu’un jour, Carter s’unisse et regarde dans la même direction qu’une autre personne que lui. Lui l’égoïste. Lui, la brebis galeuse… |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 17 Déc 2019 - 22:59 | |
| If this night is not forever at least we are together Raelyn Blackwell & @Carter Rollins Brisbane, septembre 2005, 18 ansLa tension dans les muscles, dans les mouvements et dans la mâchoire de Carter je ne la ressens pas. Je ne me rends pas compte et défoncée la plupart du temps où nous sommes ensemble je ne me pose pas question sur les regards pourtant lourds de sens qu’il pose sur moi, ses marques d’attention, la façon qu’il a de se plier en quatre pour moi. J’ai à moitié conscience d’être capable de lui faire faire beaucoup de chose en un claquement de doigt, en un regard de biche et un battement de cil, mais j’ai toujours mis ça sur ma féminité, pas sur des sentiments plus profond qu’il pourrait ressentir à mon égard, sans les comprendre. Parce que je vis à cent à l’heure, parce que j’ai besoin de ressentir plus, toujours plus, et que je ne m’arrête jamais pour observer et tenter de comprendre les rares personnes qui m’entourent, la seule personne qui m’entourent. Parce que j’ai besoin de planer toujours plus haut et que je ne cherche pas à comprendre qui je peux blesser en un battement d’ailes. C’était tristement prévisible, et c’est pour ça aussi que je ne l’ai pas vu venir. Pour ça et parce que je préfère y rester aveugle, je préfère faire l’autruche et pour ne pas ressentir la moindre trace de culpabilité lorsque je l’utilise pour ne pas me sentir terriblement seule, comme ce soir. « Ce sera pas pour ce soir… » Je fais pas attention à son ton, qui est trop sec pour que ce soit de l’humour. Trop sec pour ne pas dissimuler quelque chose, ou sa tension à l’idée que nos corps se soient retrouvés si proches. Ma tête me fait mal, mes muscles me font mal et j’ai l’impression que seule cette cigarette m’empêchera de trembler, alors je fonce tête baissée et sans lui prêter attention. « Pas pour ce soir. C’est drôle ça. » Mais déjà j’ai oublié sa phrase, et déjà je le supplie pour ce paquet de cigarette, qui me semble être le dernier rempart entre moi et un nouveau rail de cocaïne. « Tiens ! » Il me le donne, il arrête de jouer, parce qu’il n’y arrive plus, mais moi j’attrape juste le paquet sans un regard pour le brun, les mains fébriles, et je tente de tirer une cigarette et de l’allumer, comme si le tabac avait la moindre chance de me calmer. Le canabis aide souvent un peu à la descente, mais malheureusement j’ai finis mon stock la veille, et quand je dois choisir dans quoi mettre mon argent c’est toujours la poudre blanche qui a la priorité. Toujours. Il s’allonge sur le lit et je m’allonge à mon tour, jetant un regard alors qu’il me tourne le dos. Je tire désespérément sur ma clope, comme une addict, j’inspire de toute mes forces, trop rapidement, chaque latte plus rapprochée de la précédente. Les cendres tombent sur mes draps mais je m’en fou, j’ai besoin de fermer les yeux. Carter tourne le dos, est-ce qu’il fait la gueule ? Ça y est, lui aussi me déteste ? La paranoïa qui accompagne la descente me happe et ça y est j’en suis persuadée, il va me laisser, il va s’en aller et moi je me retrouverais seule. Mon cœur s’accélère, et des crampes me serrent l’estomac. « Je devrais partir… » Instinctivement ma main se referme sur son avant-bras. Il m’offre son dos, toujours, et je ne peux voir son visage et tenter de le lire. Je n’y arriverais pas de toute façon dans cet état. Alors effrayée, paranoïaque, et surtout égoïste, je me contente de murmurer. « Non, reste s’il te plait. » C’est la drogue qui parle. Le crash de drogue surtout. Qui me donne l’impression que je n’existe plus, même plus pour lui, et que je vais vite être oubliée. Qui me donne l’impression que je ne passerai pas la nuit, que je m’éteindrai seule dans cet appartement. Mes mains sont moites et je crève de chaud dans cette veste que j’enlève. Je me débarrasse de mon jean aussi pour me glisser sous mes draps, en sueur et en proie à mes démons.
ll reste en tout cas. Il ne bouge pas, et je tends juste la main pour éteindre la lumière. Il reste et je ne vais pas être seule. Je lui tourne le dos moi aussi, allongée sur mon flanc gauche et la main passée sous mon oreiller que je sers de toutes mes forces. C’est sa faute, tout ça c’est sa faute, ce manque, cette descente, cette addiction. Pourtant je ne veux pas qu’il me laisse seule. J’ai froid, j’ai chaud, j’ai peur, j’ai la gorge qui se noue, et quand je ferme les yeux j’ai l’impression de me noyer. « Tu veux bien me prendre dans tes bras ? » Juste parce que j’ai besoin d’affection, de chaleur humaine. Je ne me rends pas compte que je suis cruelle de lui demander ça sans rien attendre de plus. Pour moi Carter s’en fou, Carter fréquente toutes les filles qu’il veut et s’envoie en l’air avec tout Brisbane pour ce que j’en sais. Et je m’en fous d’être égoïste au fond, je n’arrive simplement pas à trouver la paix.
De dos, les jambes repliées, je ne me retourne pas vers lui. Je ne cherche pas à croiser son regard pour voir ses réactions. Ma faiblesse me fait honte, mais quand je sens son torse se coller contre mon dos et ses bras passer autour de mon corps, je sens le nœud dans ma gorge qui saute. Je sens que j’arrive à respirer à nouveau et que ce soit je ne lutterai pas seule, et la tête dans son cou j’arrive à fermer les yeux. « Je te jure que si tu reparles un jour de ça je t’émascule. » Je menace, je me sens idiote, mais je veux pas qu’il me lâche. Parce qu’un peu de contact humain me donne l’illusion d’arriver à lutter contre les effets du crash, et me donne l’impression d’avoir un peu moins peur
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| | | | (#)Sam 21 Déc 2019 - 23:32 | |
| « If this night is not forever at least we are together » raelyn blackwell & carter rollins
Il est peut-être normal que Raelyn ne se rende pas compte de ce qu’elle peut représenter pour le brun, car elle ne le connait pas. Elle ne sait pas combien habituellement il est froid, et odieux. Combien il a tourné le dos avec satisfaction à ses parents. Combien il serait prêt à les tuer si un jour on le lui demande et qu’un pactole – même minime se tient devant lui. Sa seule et unique famille c’est son frère. La seule et unique personne à qui il tient même si il le fait tourner en bourrique, même si il lui promets de changer alors qu’il le sait au fond de lui, il n’y parviendra jamais, parce qu’il n’y met aucun effort. Raelyn ne sait pas quel homme elle a devant elle, probablement se dit-elle, un mec qui change d’humeur comme de chemise, quelqu’un qui n’est pas droit et qui ne fait pas suffisamment attention aux regards des autres. A la différence de la jeune femme, Carter se fiche de ce qu’on pense de lui, de ce qu’on dit sur lui. Il ne se préoccupe pas des autres et agit avec férocité et sans être aimable. Mais Raelyn est parvenue là où beaucoup ont échoués, sans s’en douter. Et il ne lui prétendra jamais cette place qu’elle a, bien qu’il lui soit possible de le deviner. Bien qu’il ne s’en cache pas totalement quand il fait des allusions assez lourdes, mais qu’elle n’a jamais su relever, comme si elle était au-dessus de cela. Comme si rien n’avait d’importance pour elle. « Pas pour ce soir. C’est drôle ça. » Il soupire, parce que lui, ne trouve pas ça drôle. C’est même tout le contraire, et il se rend bien compte que son cœur restera toujours aussi froid et solitaire. Que même si il croit avoir trouvé quelqu’un à sa juste valeur, il n’en est rien. Et c’est frustrant, surtout parce qu’il n’en a pas l’habitude. Ce n’est pas lui qu’on fuit habituellement mais l’inverse, c’est lui qui veut jamais s’attacher. C’est lui qui quitte la chambre précipitamment après avoir couché avec la nana. Sans y trouver de remord. Une fois obtenue son paquet et la dose qu’elle compte s’administrer comme si cela pourrait remplacer sa poudre qu’elle n’aura pas tout de suite, elle se laisse tomber à côté de lui. Il lui tourne le dos, il ne veut même plus la regarder. Il voudrait juste qu’elle lui foute la paix. « Non, reste s’il te plait. » Il reste silencieux, elle lui arrache juste un son inaudible quand elle cherche son contact, « tu veux bien me prendre dans tes bras ? » Il ne sait pas comment ni pourquoi il la trouve cette force de la prendre contre lui. Il se laisse retourner, et passe son bras autour d’elle, collant son torse à son dos. Ce contact lui fait autant de bien que de mal mais il sera trop fier pour l’avouer, il préfère fermer tout ça à double tour, jamais il ne saurait rendre une femme heureuse toute façon. Une évidence. Il n’est qu’un poison, horrible poison invivable. Insoutenable, elle finira par suffoquer et par en mourir. On entend que leur cœur qui bat à l’unisson, il ne dit rien, ne voulant pas casser ce moment. Il ferme peu à peu les yeux. « Je te jure que si tu reparles un jour de ça je t’émascule. » Il en avait que faire de ses insultes, de cette manière bien trop brutale qu’elle a de parler. De ses menaces, il est capable de bien pire Carter, capable aussi qu’elle ne soit que de passage dans sa misérable vie, et que si tel est le cas, il la détestera autant qu’aujourd’hui il la prend sous son aile, la protégeant de tous les maux de la terre. Comme si il était possible de protéger Raelyn Blackwell de ses propres démons. « Tu ne me feras jamais peur Raelyn… » Parce que c’était la vérité, ils n’étaient que des pions dans la vie de l’un et de l’autre et ça Carter n’est pas assez naïf pour l’ignorer…
FIN |
| | | | | | | | (Carlyn #1) ► If this night is not forever at least we are together |
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