When you mourn the death of your bloody valentine.
Leah pensait sincèrement que sa dernière heure avait sonné, mais le hasard en décida autrement. Le hasard, ou plutôt le système d’alarme du vaisseau qui s’était enclenché – amenant la sortie des gardes dans les couloirs. Difficile de savoir si cet alien y était pour quelque chose, ou encore si elle était finalement venue seule ou en équipe. Dans tous les cas, elle sembla contrariée par ce changement abrupt dans ses plans, réalisant sans doute qu’elle ne s’en sortirait pas sans l’aide de la brunette. Abandonnant l’idée de la tuer, elle lui expliqua qu’elle comptait sur elle pour l’aider à sortir de ce vaisseau sans se faire attraper par la sécurité – et qu’évidemment cette « aide » n’avait rien de négociable. Consciente qu’elle ne pourrait pas échapper à cette femme, Leah lui expliqua brièvement ce qu’il faudrait faire pour échapper à la vigilance des gardes, tout en se disant qu’elles n’y arriveraient probablement pas. Elle avait envie qu’elles se fassent attraper – car ça signifierait que son calvaire prenait fin et que cet alien paierait pour son crime – mais si la brune se rendait compte de ce à quoi elle pensait, elle ne ferait pas long feu. « Après toi. Et tu connais les règles… » La point de la lame dans le bas de son dos, la brunette tressailli légèrement mais ne releva pas le mot ; elle avait bien compris que si elle hurlait, elle était foutue. Hochant la tête, elle se mit à avancer lentement, espérant ne tomber sur personne. Pendant quelques minutes, elles s’avancèrent sans croiser la moindre âme qui vive, mais un bruit au détour d’un couloir fit réagir la femme qui s’empressa d’ouvrir une porte aléatoirement pour qu’elles s’y engouffrent à deux. Manque de chance, il s’agissait d’un placard d’entretien et non pas d’une pièce ; un espace exigu qui forçait les deux jeunes femmes à être bien trop proches au goût de Leah. « Il n’y a qu’un placard dans ce couloir et il a fallu que vous choisissiez cette porte. » Lança-t-elle en soupirant, conservant un chuchotement de rigueur. Ignorant le regard de la brune, elle colla son oreille à la porte, espérant que les gardes ne s’attardent pas de trop dans le couloir. Malheureusement, l’un d’eux s’était arrêté et semblait trouver cet endroit particulièrement opportun pour faire la conversation, malheureusement pour elles.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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When you mourn the death of your bloody valentine Raelyn Blackwell & @Leah Baumann
Je joue ma peau là, j’en ai conscience et pourtant si le stress m’envahit, l’adrénaline et les douces sensations qu’elle apporte toujours avec elle aussi. Parce que j’aime ça, cette angoisse qui dévore le ventre, c’est elle qui me porte, elle qui m’a poussée vers la contrebande et l’illégalité. J’aime évoluer avec cette impression d’avoir un couteau sous la gorge, quand la plupart des gens normaux préfèrent pourtant la tranquillité et la sécurité. Je ne sais pas dans quel bois est taillée mon nouvel otage – appelons un chat un chat – mais j’ai tendance à penser que tous les habitants de ce spatioport appartiennent plutôt à la seconde catégorie de personnes. Ceux qui se contentent d’un quotidien calme et serein, ceux qui se complaisent dans l’invisibilité. J’ai un mandat d’arrêt à mon nom sur pas mal de planètes, plus pour que je ne puisse en tenir une liste exhaustive, et j’adore ça. De toute façon il faudra bien qu’elle se fasse à l’idée que sa vie change radicalement à partir d’aujourd’hui, et elle découvrira bien assez tôt qu’il n’y a plus aucun retour en arrière possible. Tant pis pour elle, elle n’avait qu’à pas épouser ce porc, ou pas entrer dans cette chambre en tout cas.
Notre nouvelle proximité sembler lui déranger, lui déplaire et de mon côté elle ne fait que m’amuser. Parce que c’est ce que je fais de mieux, taper sur les nerfs des gens, et j’y arrive sans le vouloir cette fois ci. « Il n’y a qu’un placard dans ce couloir et il a fallu que vous choisissiez cette porte. » Je laisse échapper un sourire, et me penche vers elle pour venir chuchoter à son oreille, autant pour éviter que les gardes ne m’entendent que pour la provoquer, l’agacer de mon souffle contre sa nuque. « Pourquoi, t’as pas envie de voir ce qui a tant excité ton fiancé ? » Je me recule, et croise finalement mes bras contre mon torse. Elle colle son œil à la porte et mon corps se tend, parce que je sais qu’elle pourrait donner l’alerte à n’importe quel moment. Mes doigts se resserrent autour du poignard et d’un doigt sur mes lèvres je l’encourage à nouveau à se taire. Ils restent là, longtemps, trop longtemps pour des gardes à la recherche d’un clandestin. Ou d’une clandestine. Je m’impatiente et je bouillonne, prête à exploser quand finalement ils finissent par s’éloigner. Ma respiration devient plus constante, et après quelques minutes supplémentaires pour m’assurer que personne ne revient, je pousse la porte du placard pour en sortir. Trève de plaisanterie, il faut filer. « Bon, et maintenant, c’est par où ? Cet endroit me déprime, c’est le moment de se tirer. » Mon couteau toujours à la main, je jette un regard interrogateur dans sa direction.
When you mourn the death of your bloody valentine.
Pratiquement incapable de se souvenir comment elle avait fait pour se retrouver dans cette situation absolument improbable, Leah observait du coin de l’œil les gardes qui continuaient de stagner devant elles au lieu de faire leur travail et d’avancer plus loin. Tout ceci était absolument hors de contrôle ; à quel moment s’était-elle fait embarquée par un alien pour l’aider à sortir de la base juste après qu’elle ait tué David, son compagnon ? Leah se demanda l’espace d’une seconde si on ne lui avait pas fait avaler des psychotropes en douce, au moins ça aurait expliqué toute cette histoire. Une horrible hallucination plutôt bien détaillée, voilà ce qu’elle aurait aimé que ça soit. Sauf que non, cette femme était bien réelle – même si ses couettes XXL auraient pu aisément semer le doute sur cette affirmation – et elles étaient désormais coincées dans un foutu placard à balai. Une journée normale une fois de temps en temps, c’était vraiment trop demandé ? Soupirant, elle reprocha le choix de leur planque à son interlocutrice qui lui répondit avec un large sourire avant de s’approcher doucement d’elle. « Pourquoi, t’as pas envie de voir ce qui a tant excité ton fiancé ? » Leah prit sur elle pour ne pas lui envoyer un coup de tête vers l’arrière au moins pour qu’elle voit ce qu’elle pensait de « ce qui avait excité son fiancé », mais elle n’en fit rien. L’heure n’était pas encore à la fuite, pas encore. Elle avait une idée en tête, mais pour y parvenir elle devait endormir la confiance de ce maudit alien. « Pas vraiment, non. » Souffla-t-elle à son tour, concentrée sur la vision des gardes qui refusaient de bouger d’un centimètre, condamnant les deux brunes à souffrir en silence pendant de longues minutes. Finalement, ils se décidèrent enfin à bouger et la brune poussa la porte avec un air impatient sur le visage. « Bon, et maintenant, c’est par où ? Cet endroit me déprime, c’est le moment de se tirer. » Sans attendre, Leah reprit le chemin du couloir, accélérant le pas. « Par ici. » Indiqua-t-elle simplement, désireuse d’arriver là où elle voulait avant de tomber sur n’importe qui d’autre. Après plusieurs couloirs qui se ressemblaient tous lorsqu’on n’était pas habitué – cet alien ne s’en serait pas sorti sans elle, c’était sûr – elles débouchèrent enfin dans la pièce qu’occupait Leah pour son travail. Fermant rapidement la porte à clé afin d’être sûre qu’elles n’étaient ni suivies, ni épiées, la brune s’avança vers une armoire qui n’avait l’air de rien mais qui pourtant cachait un de ses secrets. Ouvrant un petit boîtier dissimulé dans le mur, elle tapa un code permettant à l’armoire de se décaler du mur, laissant place à un petit passage. « C’est par ici que je gère une partie de la contrebande du vaisseau. » Se sentit-elle obliger d’expliquer face à l’œil interrogateur de son interlocutrice.
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When you mourn the death of your bloody valentine Raelyn Blackwell & @Leah Baumann
Je considère avoir été placée dans cet univers pour provoquer et piquer le reste des individus qui le peuplent, et j’en ai fait une vraie façon de vivre, m’auto proclamant empêcheuse de tourner en rond professionnelle. Elle aurait pu plus mal tomber cependant – si on oublie que j’ai laissé son fiancé mort dans leur lit conjugal après avoir eu des relations charnelles avec lui – parce que même si dans le genre sanguinaire je me pose là, beaucoup d’autres malfrat l’aurait tuée sans réfléchir. Sans se dire qu’elle pouvait être utile, ne serait-ce que pour quitter le spatioport dans un premier temps. Et rapidement alors que l’alerte semble être donnée je me félicite intérieurement qu’elle respire encore, parce que je suis consciente que sans elle mes chances de sortir d’ici libre et en vie aurait été bien moindre. « Pas vraiment, non. » Un faux air profondément surpris et outré vient prendre place sur mon visage, alors que je rejette en arrière l’une de mes couettes en poussant un soupir désabusé, comme s’il était inconcevable qu’elle ne soit pas en train de mentir. Une grande actrice, vraiment.
Enfin l’heure de la libération arrive, et je pousse rapidement la porte du placard pour me retrouver à nouveau dans les couloirs qui se ressemblent tous, gris et triste. Sans personnalité, un peu comme l’espèce qui peuple le vaisseau. « Par ici. » Sans un mot je lui emboite le pas, mais ne peut m’empêcher de jeter de réguliers coups d’œil méfiants autour de moi, cherchant à deviner d’une façon ou d’une autre si elle est en train de se foutre de ma gueule et de m’emmener droit dans la gueule du loup. Sans d’autre option je ne peux que me fier à elle, mais faire confiance n’est pas dans ma nature et je reste sur le qui-vive, les muscles tendus et le souffle rapide. Elle me fait entrer dans une pièce et je fronce les sourcils quand je me retourne à temps pour voir qu’elle est en train de fermer la porte à clé. Qu’a-t-elle en tête, l’idée de se débarrasser de moi toute seule en affrontement singulier ? Bon courage joli cœur. Mes doigts se referment sur mon couteau, si fort que j’ai l’impression que les motifs du manche sont à présent imprimés dans ma chair. « Qu’est-ce que… » A nouveau je ne sais comment réagir quand elle s’approche d’un panneau sur lequel elle tape un code, et qu’un couloir apparait derrière une armoire qui se décale. Vraiment ? « C’est par ici que je gère une partie de la contrebande du vaisseau. » Je lève un sourcil mais ne bouge pas, me demandant soudain si j’ai bien fait de la suivre. « Mais mademoiselle et une rebelle en herbe ! Comme c’est attendrissant. » Et en même temps, elle vient sans s’en rendre compte de me donner un moyen de pression sur elle : envolée la possibilité de me dénoncer et me remettre aux autorités si elle trempe réellement dans la contrebande. « Qu’est ce qui me dit que tu me tends pas un piège, et que ce couloir n’est pas qu’un cul de sac ? » Je ne bouge pas, interdite, et mon cerveau réfléchit à deux cent à l’heure, tentant de trancher sur le meilleur choix à faire, la meilleure décision à prendre pour sortir d’ici.
When you mourn the death of your bloody valentine.
Le moment passé dans cet espace confiné sembla durer une éternité à une Leah pas vraiment à l’aise lorsqu’elle se sentait oppressée. Entre ça et sa peur d’aller dans l’espace, elle n’était pas vraiment gâtée pour une vie à bord d’un vaisseau. Pourtant, c’était le seul endroit non-hostile où les humains pouvaient évoluer en toute tranquillité – ou presque. Finalement, les gardes se décidèrent enfin à quitter le couloir, permettant ainsi aux deux jeunes femmes de s’enfuir à toute vitesse pour s’avancer vers l’endroit où Leah désirait aller depuis le début. Une fois que ce fut fait, elle ferma la porte à double tours derrière elles afin d’éviter toute visite surprise et non-désirable. Elle sentit la nervosité de son interlocutrice, et un fin sourire étira ses lèvres ; elle avait le couteau mais ne se sentait pour autant pas en sécurité. Ignorant la brune, elle ouvrit le passage qui leur permettrait d’échapper à la surveillance des gardes pendant une bonne partie de leur escapade à travers le vaisseau. Celui-ci était doté d’un réseau inimaginable de petits chemins aménagés par les contrebandiers depuis des années ; tout ceci remontait à bien avant la naissance de Leah. Et si la perspective d’enfreindre la loi lui faisait peur il y a quelques temps, désormais elle se battait pour ses convictions et remettait en cause l’autorité qui régnait à bord du vaisseau. « Qu’est-ce que… » L’alien semblait sans voix en voyant l’armoire dévoiler un chemin secret et Leah lui confia ses activités illégales sans trop s’imaginer les conséquences d’une telle révélation. « Mais mademoiselle et une rebelle en herbe ! Comme c’est attendrissant. » La brunette leva un sourcil, étonnée que la jeune femme reste sur place alors qu’elle battait le record spatial du sprint quelques minutes plus tôt. « Les humains sont pleins de surprises. » Ironisa-t-elle en tendant le bras en direction du passage, impatiente qu’elle se décide à avancer pour qu’elle puisse refermer l’armoire sur elles. « Qu’est ce qui me dit que tu me tends pas un piège, et que ce couloir n’est pas qu’un cul de sac ? » Toujours immobile, la femme l’observait avec une méfiance à peine déguisée – pas du tout, en fait – et ne semblait pas très à l’aise à l’idée de s’engouffrer là-dedans. Et pourtant, il allait bien falloir. « Rien du tout. Mais si vous vous dépêchez pas de rentrer, on va se faire attraper et là on pourra plus rien faire. » Lança-t-elle en jetant un œil appuyé en direction de la porte qu’elle avait fermé à clé un peu plus tôt. « Je dois passer après vous pour refaire un code qui fermera l’armoire derrière nous. » Précisa-t-elle en croisant les bras, un sourcil relevé vers son interlocutrice.
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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
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When you mourn the death of your bloody valentine Raelyn Blackwell & @Leah Baumann
Quand elle ferme la porte derrière moi des doutes naissent dans mon esprit. Est-ce que j’ai eu raison de la suivre sans me poser e questions ? Je ne connais pas le vaisseau et n’avait pas réellement le choix, mais n’est-elle pas en train de m’emmener tout droit dans un piège ? J’ai du mal à l’imaginer en petite rebelle, on ne peut pas vraiment dire qu’elle coche les cases, mais je suis bien placée pour savoir qu’il ne vaut mieux pas toujours se fier aux apparences. « Les humains sont pleins de surprises. »Les humains sont idiots et ennuyeux. Voilà ma première pensée. Hannah a de la chance d’être une hybride, la moitié d’elle présent au moins de l’intérêt. Mais là n’est pas le sujet et je me contente simplement de formuler une réponse, grommelant entre mes dents. « Mauvaises la plupart du temps. » Je ne me souviens pas quand était la dernière fois que j’ai trouvé le moindre intérêt à un individu de sa race. Prétentieux mais aussi idiots et incapables que belliqueux, ils ont réussi à détruire leur planète en un temps qui figure au livre des records. J’hésite un instant devant la porte du passage secret qu’elle fait apparaître, réfléchissant aux alternatives qui se présentent à moi. Et il n’y en a pas, je suis bien obligée de l’admettre. « Rien du tout. Mais si vous vous dépêchez pas de rentrer, on va se faire attraper et là on pourra plus rien faire. » Et elle sait que je n’hésiterais pas à la tuer si c’est le cas. Mais si elle est maligne, elle a forcément compris que l’alternative n’est pas forcément plus enviable. « Je dois passer après vous pour refaire un code qui fermera l’armoire derrière nous. » Mais bien sûr. Evidement qu’elle doit passer après moi. Mes doigts serrent encore et encore le couteau. « T’es consciente que tu peux plus me livrer ? » Je fais un pas en direction du passage, jetant un œil à l’intérieur. « Pas après avoir avoué ton appartenance aux rebelles ? Pas après m’avoir montré ça ? » Je désigne l’entrée du passage dissimulé derrière l’armoire de la pointe du couteau. Je réfléchis un instant. « Donne-moi le code. C’est moi qui fermerai. » Et encore une fois, ai-je besoin de préciser que ce n’est pas négociable ? Mon regard parle pour moi, et finalement je m’approche du panneau de commande, l’observant et évaluant la complexité de la chose. Si c’est à la portée d’un être humain, je devrai m’en sortir.
When you mourn the death of your bloody valentine.
Face à l’incompréhension et aux doutes de son interlocutrice, Leah tenta une approche en faisant une remarque sur les humains – pleine d’ironie, certes, mais quand même. « Mauvaises la plupart du temps. » La brune releva le menton vers elle, se demandant si sa haine pour les humains était gratuite ou si elle avait vécu des moments douloureux dans sa vie pour en être arrivée là. De son côté, Leah avait perdu sa jambe à cause de la haine qui régnait entre les humains et les autres espèces, c’était bien pour ça qu’elle évitait de se jeter dans des conflits interraciaux, persuadée que chacun avait ses avantages et ses inconvénients et surtout, méritait d’exister. Cette femme ne semblait pas être de son avis, comme le suggérait le comportement hostile qu’elle avait à son égard et à celui des autres individus. Si elle tuait tous les humains comme elle avait tué David, Leah ne serait pas étonnée que sa tête soit sur tous les avis de recherches de l’espace – à conditions que ses couettes rentrent dans la photo, c’était pas dit. L’hésitation de l’alien à entrer dans le passage commençait à sérieusement agacer la brunette qui désirait en finir avec cette histoire le plus rapidement possible afin de pouvoir retourner à sa vie ennuyeuse qu’elle trouvait bien mieux que celle qu’elle vivait actuellement. « T’es consciente que tu peux plus me livrer ? » Leah haussa un sourcil, cherchant à comprendre où elle voulait en venir tout en l’observant analyser l’ouverture que l’armoire pivotante avait découvert. « Pas après avoir avoué ton appartenance aux rebelles ? Pas après m’avoir montré ça ? » La jeune femme serra les dents, comprenant soudainement qu’elle lui avait tendu le bâton pour se faire battre ; pas très intelligent de sa part. Elle comprit qu’agir sous le coup de l’émotion et en improvisant ne lui réussissait pas vraiment et elle leva les yeux au ciel face à sa propre bêtise. « Je suis pas entrain de te livrer là, j’essaie de nous sortir d’ici contrairement à toi. » Lança-t-elle finalement en fronçant les sourcils, passant elle aussi à un tutoiement de convenance au vu du contexte actuel. « Donne-moi le code. C’est moi qui fermerai. » Hors de question. La brune secoua la tête, croisant les bras en l’observant avec un air borné. « J’ai conçu ce système et je partagerai ce code avec personne. Si tu me tues t’iras quand même pas plus loin, je pense pas que t’aies vraiment le choix. » Elle prit un air renfrogné, campant sur ses positions.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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When you mourn the death of your bloody valentine Raelyn Blackwell & @Leah Baumann
J’ai peut-être l’air insouciante, imprudente, mais sous mes airs je suis aussi capable de me canaliser lorsque ma vie – ou en tout cas ma liberté en dépend. Je ne sais pas ce moi qu’ils cherchent, si c’est ma présence sur le spatioport qui est la cause de l’alarme qui commence sérieusement à me taper sur le système, mais une chose est sure s’ils m’attrapent je ne reverrai certainement pas l’air libre avant un bon moment. Je ne sais pas combien ma tête ou toute information menant à ma capture vaut, et à vrai dire, il vaut certainement mieux que la brune l’ignore, elle aussi. Une rebelle contre une pirate, et une meurtrière, qui a le plus à perdre dans toute cette histoire. Nous deux surement, et c’est bien sur cette capacité de destruction mutuelle que je compte pour qu’elle me sorte de là.« Je suis pas en train de te livrer là, j’essaie de nous sortir d’ici contrairement à toi. » Je lève un sourcil. Je n’ai pas le temps de lui faire payer son insolence, mais ce moment viendra, qu’elle ne se fasse aucun soucis à ce sujet. Mais il n’empêche que je lis le trouble sur son visage, et comprend qu’elle n’avait pas pensé à ça, et n’avait pas réfléchi avant de m’emmener ici. Bien, un sourire satisfait étire mes lèvres. La voilà réellement obligée d’aider celle qui a tué son fiancée à présent, et je me délecte de l’ironie de cette situation. « J’ai conçu ce système et je partagerai ce code avec personne. Si tu me tues t’iras quand même pas plus loin, je pense pas que t’aies vraiment le choix. » Je vrille mes yeux dans les siens, avant de décider de perdre cette bataille, tempérant ma colère. Je la trainerai par les cheveux à l’intérieur de mon vaisseau tout à l’heure, et c’est l’image que j’imprime dans mon esprit pour éviter de lui sauter au cou tout de suite. Je vais y prendre un plaisir infini, à lui inculquer quelques notions de respect. « Dépêche-toi. » Je déglutis et fait un pas à l’intérieur de la coursive, et disparait de sa vue. Mais elle me rejoint finalement, quelques seconde après seulement, et la porte se referme derrière elle. Bon, elle a tenu parole parce qu’elle n’avait pas le choix, je ne vais pas lui donner une médaille non plus. Je me met en route sans attendre qu’elle me montre le chemin : pour l’instant c’est pas comme si je risquais de me perdre, nous sommes dans un long couloir sans la moindre intersection. « Où est-ce que ça ressort ? » Je suis un peu impressionnée au fond, qu’une poignée d’humain ait construit ça juste sous le nez des autorités et sans se faire attraper. J’espère qu’elle ne faisait pas partie du lot, sinon bonjour les conversation barbantes entre elle est Hannah, une fois que je l’aurais ramenée sur le vaisseau. « C’est quoi ta spécialité exactement ? » Elle m’a dit être ingénieur tout à l’heure en espérant que cela pourrait lui sauver la vie. Ce n’est pas parce que j’ai tué son fiancé et que je m’apprêtais à prendre sa vie à elle également que je ne peux pas lui faire la conversation après tout.
When you mourn the death of your bloody valentine.
Leah savait que lui parler de la sorte n’était peut-être pas l’attitude la plus intelligente à adopter au vu des circonstances, mais elle ne comptait pas se laisser attraper juste pour une bataille d’égo. Elle était à découvert face au passage conçu par les rebelles et les contrebandiers et à présent, à peu près aussi sûre de se faire arrêter en même temps que cette femme si les gardes leur tombaient dessus. Elle l’aidait à s’échapper, elle était donc complice pour sa fuite et par extension, pour le meurtre de David. Une ironie qui n’échappait à aucune des deux brunes, même si elles ne le vivaient pas vraiment de la même manière ; l’une se délectait de la situation tandis que l’autre visualisait comment lui trancher la gorge à la première occasion – un joli partenariat, vraiment. Décidée à ne pas lui laisser l’opportunité de refermer la porte avec son code, elle obligea l’alien à lui faire confiance en entrant la première dans la coursive.« Dépêche-toi. » Leah hésita quelques secondes, se demandant si elle pourrait ou non se permettre de l’enfermer à l’intérieur, mais le bruit des gardes dans le couloir lui signala qu’il valait mieux tenter sa chance un peu plus tard. Elle s’engouffra donc à la suite de la brune, tapant rapidement le code et observa l’armoire se refermer sur elles, les plongeant dans l'obscurité. « Où est-ce que ça ressort ? » L’alien s’avançait prudemment, suivant le dédale du passage qui pour l’instant n’avait qu’une seule direction. « Dans un hangar de stockage. » Là-bas, elles pourraient se dissimuler derrière les allées et les énormes cartons stockés un peu partout, leur permettant d’avancer sans se faire voir. « Évite de faire du bruit en avançant, on peut nous entendre parfois. » Précisa-t-elle en la voyant prendre de la vitesse. Ça n’était pas le moment de se faire capter par simple manque de discrétion. « C’est quoi ta spécialité exactement ? » Leah haussa un sourcil, étonnée qu’elle décide de lui faire la conversation à un moment pareil. « Parce que t’en as vraiment quelque chose à foutre ? » Demanda-t-elle avec froideur, continuant d’avancer avec précaution. « Mon domaine c’est l’informatique et la programmation. Je fais partie de l’équipe qui gère l’intelligence artificielle de ce vaisseau. » Gérer était un bien grand mot pour expliquer qu’elle limitait la casse de S.A.N.S.A et de ses lubies incontrôlables.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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When you mourn the death of your bloody valentine Raelyn Blackwell & @Leah Baumann
Elle me rejoint, et si je ne lui fais pas encore totalement confiance, peut-être a-t-elle compris qu’elle n’a aucun intérêt – pour l’instant – à tenter de me piéger. Je ne connais pas son nom après tout, et il faudrait qu’elle se fasse attraper avec moi pour que je sois capable de la dénoncer. Alors j’essaye d’en apprendre le plus possible sur elle, croisant les doigts pour qu’elle se prête au jeu et accepte de me répondre, de me faire la conversation. Quand je lui demande où mène le conduit dans lequel nous sommes, c’est pour essayer de comprendre quelles seront mes chances de m’en sortir seule, si une fois dehors elle arrive à me fausser compagnie. Il y a peu de chances qu’elle y parvienne, mais sait-on jamais. « Dans un hangar de stockage. » Je réfléchis, cherchant à lister les endroits que je connais répondant à la description. « Celui près des ponts 40 à 49 ? » De ce que j’en ai compris, les ponts d’amerrissage sont répartis par dizaines au tour du spatioport. Chaque zone a-t-elle un hangar de stockage attenant ?« Évite de faire du bruit en avançant, on peut nous entendre parfois. » Je lève un sourcil. Est-ce la vérité ou cherche-t-elle simplement à ce que je la ferme, irritée par le simple son de ma voix. C’est une probabilité qui me brise le cœur, mais que je ne peux malheureusement pas écarter. Faisant mine d’ignorer son avertissement mais baissant toutefois d’un ton, je continue mon interrogatoire. « Parce que t’en as vraiment quelque chose à foutre ? » Je hausse les épaules, un air profondément détaché sur le visage. « Non. » Son froideur, son air supérieur, elle me fait rire la petite humaine. Elle m’avait dit qu’elle était drôle, elle l’est plutôt à son insu. Tant de fierté dans un petit corps si impuissant, tant de fierté qui l’empêche de faire ce qui paraitrait le plus adéquat pour sauver sa peau : arrêter de me provoquer. Elle a de la chance d’être tombée sur moi et que dans ma grande mansuétude j’ai pour l’instant décidé de supporter ses airs de grande dame dans avoir envie de l’étriper sans me poser plus de questions. « Mon domaine c’est l’informatique et la programmation. Je fais partie de l’équipe qui gère l’intelligence artificielle de ce vaisseau. » Oh merde, en voilà une qui fera la paire avec Hannah et ses histoire de mécanique que je n’écoute toujours que d’une oreille, parfois en prenant un air intéressé mais la plupart du temps en baillant ou levant les yeux au ciel pour clairement signifier que tout ça m’ennuie profondément. « Ah bein tiens, voilà autre chose… » Je secoue la tête. « Y’en a une avec laquelle tu vas bien t’entendre sur le vaisseau. » J’imagine déjà les déjeuner assommants. Finalement je me reconcentrer sur les couloirs. Ils se ressemblent tous, et si elle voulait me perdre elle n’aurait pas pu mieux s’y prendre. « La sortie, on y est dans combien de temps ? » Mon ton est suspicieux, je ne suis pas du genre à faire confiance à la première venue.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 27 Nov 2019 - 13:34, édité 1 fois
When you mourn the death of your bloody valentine.
Les deux femmes avançaient prudemment, et si Leah était plutôt concentrée sur le fait de se sortir de cette situation aussi rapidement et silencieusement que possible, son interlocutrice ne semblait pas du même avis. En effet, elle avait l’air d’être tout simplement incapable de la fermer, au grand dam d’une Leah qui n’espérait qu’une chose ; qu’elle finisse par se lasser et qu’elle se taise. Malheureusement, l’espoir faisait vivre mais c’était bien tout ce qu’il faisait et l’alien continua de lui poser questions sur questions, ce qui irritait la brunette au plus haut point. « Celui près des ponts 40 à 49 ? » Un soupir s’échappa des lèvres de la jeune femme qui serra les dents tout en se demandant comment cette femme pouvait être aussi bien renseignée sur la disposition des lieux. « C’est pas votre première fois ici ? » Demanda-t-elle, se gardant bien de répondre à cette énième question. Elle voyait bien ce qu’elle faisait et elle n’allait pas lui donner les armes pour qu’elle s’en sorte seule, ça non. Leah était loin d’être stupide et son interlocutrice s’en rendrait bien vite compte à ses dépens. Cette dernière ne tarda pas à relancer la conversation en lui demandant ce qu’elle faisait exactement, ce à quoi la brune lui demanda avec froideur si elle en avait réellement quelque chose à faire tout en connaissant déjà la réponse qui allait suivre. « Non. » Quel choc. Cependant, la brunette était ravie que la conversation glisse sur autre chose que son plan de fuite et elle lui répondit quand même, lui expliquant en quoi consistait son boulot d’ingénieur. « Ah bein tiens, voilà autre chose… Y’en a une avec laquelle tu vas bien t’entendre sur le vaisseau. » Sur le vaisseau ? Leah fronça les sourcils avant de se stopper et de secouer la tête. « Je vous fais sortir d’ici mais il est hors de question que je parte. » Elle haussa un sourcil plein de défi – une nouvelle fois – une lueur brillant dans ses yeux tandis qu’elle observait la brune. « La sortie, on y est dans combien de temps ? » Lui demanda-t-elle sans avoir repéré que Leah s’était obstinément arrêtée à quelques mètres d’elle. Elle s’enferma d’ailleurs dans un mutisme exaspérant, absolument pas décidée à lui donner la moindre parcelle d’informations. Elle savait qu’elle risquait sa peau, mais plutôt mourir que de servir d’esclave à un alien à couettes xxl, ça non.
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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
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When you mourn the death of your bloody valentine Raelyn Blackwell & @Leah Baumann
J’essaye de me repérer, d’utiliser ma mémoire – évidement supérieur à la mémoire humaine, j’en suis convaincue – pour faire correspondre le chemin qui nous avons emprunté jusqu’ici avec la brune aux plans que j’ai en mémoire pour le spatioport. Je n’ai jamais mis les pieds dans celui-là en particulier, mais j’en ai étudié les plans avant que nous n’atterrissions, et ils se sont révélés assez similaires à ceux du dernier refuge humain sur lequel nous avions atterri pour faire le plein de carburant, il y a quelques mois. Je pose des questions à la demoiselle, partant du principe qu’elle n’a de toute façon d’autres choix que de me répondre, le rapport de force étant clairement établi dans ma tête. Pas dans la sienne visiblement, il serait temps qu’elle ouvre les yeux sur sa situation la boiteuse. (Bon ok elle ne boite pas, mais cette jambe, on en parle ? ) « C’est pas votre première fois ici ? » Elle ne répond pas à ma question, et rien que ça réussirait normalement à me faire sortir de mes gonds, mais je prends sur moi-même, parce qu’il faut que je sorte d’ici avant de pouvoir lui retourner une gifle qui l’enverra lécher le sol. « Ici oui. Mais j’ai déjà fait des stops dans d’autres spatioports humains. On peut ne pas dire que vous brillez par votre originalité. » Je parle d’un air détaché en observant les alentours, et finalement incapable de fermer ma grande bouche je semble inquiéter la brune, qui encore une fois remet en question mon autorité d’une façon insupportable. « Je vous fais sortir d’ici mais il est hors de question que je parte. » Je lève les yeux au ciel, en continuant à marcher, comme s’il s’agissait d’un caprice, d’une remarque de la brune qui ne nécessite pas que j’y réponde. Ce n’est que lorsque ma question suivante ne reçoit pas de réponse que je me rends compte qu’elle s’est arrêtée il y a trois mètres que je lève un sourcil.
Instantanément mon humeur change. Je veux bien être une hôte agréable et sympathique pour ses beaux yeux, faire des efforts pour lui rendre la vie plus agréable – elle est en deuil après tout – mais là elle commence réellement à me courir sur le haricot. Je deviens froide, presque agressive, et je m’approche d’elle d’un pas lent, en sortant mon fidèle BLM-326 de son étui. « Combien de fois va falloir que je te le répète ? Tu es sourde ou idiote dis-moi l’humaine ? » Arrivée à son niveau je plaque le canon de mon blaster contre sa tempe. « Te méprends pas. Je suis pas si sympa que j’en ai l’air. » Je grince de dents, avant d’augmenter la pression du métal contre sa peau. « Je crois que t’as pas bien compris ta situation. T’es coincée avec moi. On peut faire en sorte que tu passes d’agréables moments, ou bien je peux faire de ta vie un enfer, c’est toi qui vois. » Je décolle le canon du flingue de sa tête, avant de passer derrière elle et de plaquer ma main dans son dos pour la pousser en avant, l’intimant à avancer. « Bouge-toi. »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 27 Nov 2019 - 13:34, édité 1 fois
When you mourn the death of your bloody valentine.
Leah savait qu’elle ne faisait que creuser peu à peu sa tombe, mais elle commençait à réaliser que cette femme avait besoin d’elle, qu’elle le veuille ou non. Par conséquent, la tuer n’était pas une option et encore moins dans ce conduit qui résonnait de manière absolument indiscrète pour des femmes en fuite comme elles. Enfin, comme elle. Cet alien pourvu de couettes absolument démesurées qui semblait avoir un goût douteux pour le meurtre en adultère ; de quoi s’inquiéter sérieusement sur son état psychologique – si vous vouliez son avis. Peu encline à lui livrer une quelconque information utile, la brunette tournait autour du pot sans se soucier de la jauge d’énervement de son interlocutrice qui commençait à monter dangereusement. « Ici oui. Mais j’ai déjà fait des stops dans d’autres spatioports humains. On peut ne pas dire que vous brillez par votre originalité. » C’est qu’elle était vraiment pénible avec ses stéréotypes. « Vous avez quoi contre nous ? C’est simplement un sentiment de supériorité mal placé qui vous rend si désagréable ou y autre chose ? » Demanda-t-elle avec nonchalance en continuant d’avancer précautionneusement, du moins jusqu’à ce que cet alien lui annonce l’air de rien qu’elle comptait l’embarquer avec elle dans sa fuite. Leah bloqua net en entendant ça, lui faisant savoir ce qu’elle pensait de cette idée tout en prenant un air de défi. Après quelques mètres, elle se rendit compte que la brunette était à l’arrêt et son air changea radicalement, se muant en une espèce de grimace désapprobatrice. Elle fit demi-tour en sortant son arme, déclenchant un petit frisson chez Leah qui ne bougea cependant pas d’un pouce. « Combien de fois va falloir que je te le répète ? Tu es sourde ou idiote dis-moi l’humaine ? » Elle pointa l’arme droit sur sa tempe, et la brune ferma un court instant ses yeux en sentant le canon froid au contact de sa peau. Peut-être qu’elle n’était pas si prête que ça à mourir finalement. « Te méprends pas. Je suis pas si sympa que j’en ai l’air. » Ah parce qu’elle trouvait qu’elle avait l’air sympa ? Bonjour le narcissisme. Leah retint cette pensée pour elle-même et se contenta de relever les yeux vers la brune sans rien dire. « Je crois que t’as pas bien compris ta situation. T’es coincée avec moi. On peut faire en sorte que tu passes d’agréables moments, ou bien je peux faire de ta vie un enfer, c’est toi qui vois. » Abaissant son arme, elle switcha leur position pour se retrouver derrière elle et la poussa légèrement pour qu’elle se remette en marche. « Bouge-toi. » Leah serra les dents une nouvelle fois et se remit à avancer tout en se promettant de lui faire payer l’humiliation qu’elle s’amusait à lui faire subir sous prétexte qu’elle était plus forte qu’elle sur à peu près tous les plans. Elle espérait bien ne pas avoir à la suivre jusque là et parvenir à se débarrasser d’elle avant, mais quoiqu’il en soit, elle trouverait le moyen d’avoir sa revanche. « On y est. » Lança-t-elle après quelques minutes de silence, déboitant une grille épaisse à l’aide de ses pieds afin de s’extraire du conduit pour sortir dans le fameux hangar dont elle avait parlé un peu avant.
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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When you mourn the death of your bloody valentine Raelyn Blackwell & @Leah Baumann
Elle aurait pu tomber sur bien pire. Elle aurait pu tomber sur ma mère par exemple, qui l’aurait exécutée sans chercher à comprendre si elle pouvait lui être de la moindre utilité. Sur quelqu’un qui au contraire aurait pris un plaisir sadique à la faire souffrir avant de l’achever. Certes, j’ai tué son fiancé sans sourciller, mais nous avons à présent admis que je lui ai finalement rendu service. Certes, je la traine à travers le vaisseau sans lui laisser entrevoir d’issue vraiment agréable à tout ça. Mais elle est vivante, respire – bien trop fort – et je me considère en plus comme spirituelle et d’agréable compagnie, franchement qu’est-ce qu’elle demande de plus ? « Vous avez quoi contre nous ? C’est simplement un sentiment de supériorité mal placé qui vous rend si désagréable ou y autre chose ? » Sans m’arrêter ni la regarder je laisse échapper un rire, avant de secouer la tête. « Elle est bonne celle-là. » Les humains sont la gangrène de l’univers, en plus d’être persuadés d’appartenir à une espèce supérieure. « L’espèce humaine pense être supérieure à toutes les autres, qu’elle qualifie sans distinction aucune d’alien. Je sais pas si vous en êtes conscients, mais il existe toute une multitude de races et de cultures derrière ce mot que vous utilisez avec dédain. » Les Kereseth par exemple, race à laquelle ma mère appartient sont aussi différent des Kereseth, habitants de la planète voisine dont mon père était originaire, que nous le sommes des humains. Je me sens nue d’ailleurs, sans mes bijoux Kereseth rangés au fond de ma poche, pour ne pas attirer l’attention. « Vous n’avez pas la moindre capacité supérieure, qu’elle soit physique ou mentale, quand la plupart des autres espèces en sont dotées. Vous êtes par contre la seule race qui ait réussi l’exploit de détruire sa planète en quelques milliers d’années. » Je lève un sourcil. « Et vous vous pensez supérieurs ? » Les humains avaient découvert l’existence de vie au-delà de leurs frontières très tard, preuve de leur nombrilisme affligeant.
Finalement, la brune s’adonne à un caprice qui pourrait presque être touchant s’il ne me donnait pas envie de lui écraser le crâne contre le mur de la coursive. Devant mes encouragements, elle semble fort heureusement retrouver ses esprits et se remet à avancer. « On y est. » Je l’observe donner un coup de pied dans une grille d’aération. En silence j’accroche mon holster à ma ceinture pour m’extraire à mon tour du conduit, me laissant tomber en souplesse sur le sol de l’entrepôt. Rapidement je dégaine à nouveau mon arme, on n’est jamais trop prudente. « Pont G48, au cas où t’aurais oublié. » Notre petite altercation m’a rendue moins bavarde, plus méfiante, et je lui crache l’instruction sans tenter de faire amie amie à présent. Quel dommage, je suis persuadée que nous aurions pu nous entendre comme des larrons en foire.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 27 Nov 2019 - 13:33, édité 1 fois
When you mourn the death of your bloody valentine.
Le ton qu’employait cette femme dès qu’elle parlait des humains en disait long sur ce qu’elle pensait d’eux, et au-delà de la grimace qu’elle arborait dès qu’elle y faisait référence, Leah sentait qu’elle avait un réel souci avec leur espèce. Etant elle-même une personne plutôt tolérante en dépit du fait qu’elle avait perdu sa jambe à cause d’eux, la brunette cherchait à comprendre ce qui la poussait à agir et parler ainsi. Sa question déclencha un rire sinistre chez son interlocutrice, lui faisant lever les yeux au ciel par dépit face à la nonchalance dont elle faisait preuve en toute circonstance. « Elle est bonne celle-là. » Elle l’avait dit pourtant qu’elle était pleine d’humour quand elle le voulait bien. « L’espèce humaine pense être supérieure à toutes les autres, qu’elle qualifie sans distinction aucune d’alien. Je sais pas si vous en êtes conscients, mais il existe toute une multitude de races et de cultures derrière ce mot que vous utilisez avec dédain. » Leah jeta un œil rapide derrière elle, réalisant que le sujet était réellement sensible finalement. Mais ce qu’elle disait était aussi valable dans l’autre sens et le dédain auquel elle faisait référence était sur toutes les lèvres des autres espèces, la plupart du temps. « Vous n’avez pas la moindre capacité supérieure, qu’elle soit physique ou mentale, quand la plupart des autres espèces en sont dotées. Vous êtes par contre la seule race qui ait réussi l’exploit de détruire sa planète en quelques milliers d’années. Et vous vous pensez supérieurs ? » Un sourire étira les lèvres de la brunette qui ne put s’empêcher de voir que son interlocutrice faisait elle-même usage d’amalgames en tout genre, rassemblant tout le monde dans la même case sans se soucier une seule seconde que l’individualité de chacun ; plutôt ironique quand on y pensait. « Tous les humains ne se pensent pas supérieurs à vous, et les erreurs de notre passé ne devraient pas avoir des répercussions sur ce que vous pensez de nous à présent. Si j’analyse de plus près la situation, c’est bien toi qui a débarqué ici pour tuer sans raison la personne que j’aimais et qui me traite maintenant comme une malpropre pour te sortir de là, je me trompe ? » Elle secoua ses cheveux avec dépit. « Si je devais me faire une idée sur ton espèce en me basant sur toi et tes actes, ça serait bien triste… » Elle haussa les épaules en avançant davantage, se rapprochant de la grille d’évacuation qu’elle ouvrit d’un violent coup de pied pour se sortir de là et descendre dans le hangar. « Pont G48, au cas où t’aurais oublié. » Comment oublier ? Leah l’ignora et s’avança en longeant les murs, se rapprochant ainsi de plus en plus de la destination tout en restant – malheureusement – à l’abri des regards. L’entrepôt était immense et il leur fallu plusieurs minutes pour le traverser, arrivant enfin à une porte qui débouchait vers un couloir qui lui les mènerait directement aux points de débarquement. « A partir d’ici, on risque de rencontrer du monde. » Signala-t-elle, regrettant le fait de ne pas être armée elle aussi.