if i ruled the world (rae)

i was a sailor on an open sea
Raelyn Blackwell & @Matt McGrath if i ruled the world (rae) - Page 2 873483867

J’aime l’adrénaline et je le maudis mon cœur, de battre tout de suite si fort dans ma poitrine alors que j’ai quand même le glock d’un putain de flingue dernier cri collé contre mon front. Tu vas te faire descendre, c’est genre, la phrase préféré de mon insupportable demie sœur à laquelle j’ai tous les jours un peu plus envie de crier « et alors on s’en fout non ? Elle sert à quoi la vie si on avance pas à 2000%, si on fait pas des choses qui donnent aux gens l’envie de nous descendre ? » Foutue tête brulée, je n’ai jamais réussi à m’en débarrasser. Si y’a un truc qui faut savoir sur moi aussi, c’est que je ne suis pas patiente. Genre, pas du tout. Si ce type ne pouvait pas me faire exploser la cervelle, je lui aurais déjà tordu le cou avant qu’il l’ouvre, parce qu’il m’ennuie déjà à trembler comme une feuille et à joueur l’intrépide alors qu’il se pisse dessus. Moi, je déploie mes armes favorites : pas celles accrochées à ma ceinture, je n’ai pas le temps de tendre la main en leur direction, il m’enverrait rejoindre mes victimes, mais celles dont mère nature m’a dotée. Et parce que les êtres vivants mâles sont presque tous les même, je l’endors de mes grands yeux, de ma voix doucereuse et de ma main qui court sur son bras.

Parce qu’après tout, avec ce minois-là, je ne peux pas être dangereuse non ? Il semble hésite lui, il tremble un peu plus, mais j’en viens à me dire qu’il a plus peur de ce qu’il y a en bas que de nous. « Si vous dites quoi que ce soit, vous êtes morts. » Moi, j’allais lever les yeux au ciel et pousser un soupir audible. Mais le brun réagit plus vite, et le voilà qui donne un coup franc sur le bras de notre nouvel ami avant de le tordre pour attraper son arme et la braquer dans sa direction. Tiens, tiens, comment va réagir notre grand courageux maintenant que les rôles sont inversés ? « Ouais, ouais. Et t'offres quoi en échange du silence sinon ? » Bon c’est un mec Matt, il ne peut s’empêcher de faire le malin. Moi je lui adresse un sourire carnassier et le meilleur de mes regards suppliants, et je bats un peu des cils, la bouche en cœur. « J’ai vraiment très envie de lui tordre le cou. » De l’entendre claquer, de le voir tomber à mes pieds comme une poupée inanimée. « Je peux ? » Dis oui s’il te plait.

L’autre, évidement qu’il panique. Il lève ses mains bien devant lui, comprenant enfin qu’il a peu de chances de s’en tirer. « Je peux vous dire ce que vous voulez. Les types en bas ce sont des rebelles, c’est pour ça les vaisseaux volés. » Je lève les yeux au ciel. Dis nous quelque chose qu’on ignore pour voir. Je fiche à nouveau mes prunelles dans celle du brun, l’air te dire « tu vois qu’il ne nous sert à rien, laisse-moi le tuer, s’il te plait. » Pour le plaisir d’ôter une vie, je serais prête à le dire, s’il te plait. « Laissez-moi partir et je vous dis tout. Je cherche juste à rejoindre mon vaisseau, vous entendez plus parler de moi après. » Son vaisseau ? Un sourire étire mes lèvres et je tourne ma tête en direction de Matt, pour voir s’il fait le lien, lui aussi.

Peut-être qu’on va partir de là en un morceau finalement.

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« J’ai vraiment très envie de lui tordre le cou. » qui est-il, qui est-il Matthew, pour le lui refuser? « Je peux ? » « Tu. Peux. Tout. Faire. » qu'il articule le gars, en insistant sur chacun des mots alors que le plus grand et le plus conquérant des sourires qu'il a en banque vient se loger sur ses lèvres. Le con, le prodigieux con qui croyait que s'en prendre à eux deux était une bonne idée. Dans les faits, s'ils avaient pas remarqué le détail que l'autre idiot avait laissé échapper ils auraient facilement pu être dans la merde, maaaaaais il s'en fout Matt, il vit pas de regrets et encore moins de remords, surtout pas quand ils ont les armes, et quand ils ont les mots.

« Je peux vous dire ce que vous voulez. Les types en bas ce sont des rebelles, c’est pour ça les vaisseaux volés. » oh qu'il est gentil, maintenant qu'il est en ligne de mire. « Laissez-moi partir et je vous dis tout. Je cherche juste à rejoindre mon vaisseau, vous entendez plus parler de moi après. » ils devraient le laisser parler des heures encore. Pas parce que sa voix de merde est supportable, loin de là, mais qu'à force d'articuler en mode désespéré il risque peut-être de leur donner toutes ses confessions sur un plateau d'argent sans même qu'ils aient besoin de forcer. Loser. « On va t'aider. À rejoindre ton vaisseau. » qu'il statue Matt, après un coup d'oeil entendu avec elle. Rejoindre. « Mais tu nous la fais plus à l'envers. » comme s'il y avait la moindre chance qu'il ose à nouveau, il était un perdant, pas un idiot.

Il est devant quand ils le pressent, quand ils passent à travers les dédales de la planète, quand ils mettent presque une heure à faire gaffe à jamais être repérés, et à finalement aboutir là où il y a bel et bien un vaisseau - leur porte de sortie, et pas celle de son propriétaire. « J'avais dit rejoindre. » qu'il raille Matt, il joue sur les paroles le gars, il sait faire que ça quand ce ne sont pas ses poings qui parlent pour lui. « Miss. » le contraste est marrant, quand il pousse par terre avec violence leur pseudo-otage pour tendre avec une douceur infinie sa main paume ouverte vers le ciel à son alliée du jour l'invitant à le suivre à l'intérieur de ce qui pourrait p'têtre bien devenir leur exit plan pour une durée plus qu'indéterminée.

les dééééééés milady:

Le membre 'Matt McGrath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'dé action' :
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« Tu. Peux. Tout. Faire. » Mes yeux se mettent à pétiller comme ceux de ces idiots d’humain le matin de noël. Noël franchement ? Alors que votre planète est détruite depuis des décennies, c’est ça la tradition qu’il fallait conserver ? Je m’approche du type, d’un mouvement lent alors que Matt le tient en joue et, sans encore le toucher, j’encadre son visage de mes mains. Ses yeux renvoient de la peur, moi je m’en délecte, mais je fais la moue alors qu’il se tourne et se retourne. « T’es chiant, arrête de gesticuler. Si t’es pas dans le bon angle ça sera encore plus douloureux. » Laisse moi te tordre le cou bon sang. Un sourire sur les lèvres, je m’approche de murmure. « Si tu continue à te débattre je vais devoir t’embrasser. » Un baiser, un seul et il sera paralysé pour plusieurs minutes si je canalise le pouvoir qui coule dans mes veines. « Et je te jure que c’est moins agréable que ça en a l’air, dit comme ça. » Ah, l’espèce succube dans toute sa beauté. J’aime ce que je suis, même si ça fait de moi un monstre aux yeux de 95% du reste de la galaxie.

Alors que je pose mes main de part et d’autre de son visage, sur ses deux tempes, il supplie encore et cette fois-ci, il parle de son vaisseau. Moi, je suis déçue. Soulagée d’entrevoir une porte de sortie, mais profondément déçue de ne pas pouvoir m’offrir le doux son du craquement des os de sa nuque. Je suis certaine que ça aurait plu à Matt, en plus. On échange un regard d’ailleurs, moi et mon complice, mais on sait l’un comme l’autre qu’il nous offre une porte de sortie en or. « On va t'aider. À rejoindre ton vaisseau. » J’appuie ses paroles d’un sourire encourageant. Arrête de trembler comme une feuille mon grand. On va t’accompagner. Jusqu’à ton vaisseau. Dommage qu’il comprenne pas le sous entendu. « Mais tu nous la fais plus à l'envers. » Je secoue la tête, toujours pour mettre des images sur les ordre du brun. Sur mes jolis traits s’affichent même les couleurs de la déception, celle provoqué par sa tentative de duperie, cette moue qu’on affiche face à un enfant qui aurait fait une connerie.

Tremblant mais soulagé, si si, c’est palpable, quelque chose dans l’énorme soupire qu’il pousse, notre nouvel ami prend la tête de l’escouade, et moi j’échange un sourire carnassier avec le pirate. Il est divertissant finalement, et je suis ravie qu’il semble avoir la même idée derrière la tête que moi. Arrivés au vaisseau au question, qui ne paye pas de mine mais semble en état de fonctionnement, il pousse violemment le type par terre. Moi, un immense sourire s’affiche sur mon visage, parce que je jubile, la violence me fait jubiler. « J'avais dit rejoindre. » Il tend la main dans ma direction, et dans une courbette galante rajoute même un « Miss. » malheureusement interrompu par la horde de rebelles qui arrivent en courant et hurlant et surtout, en commençant à nous tirer des lasers dessus. « Putain. » Je m’accroche à la main de Matt qui me hisse sur le vaisseau et prend rapidement les commandes. Sauf que c’est protégé par un mot de passe et que, comme on a pas vraiment le temps de torturer notre ami pour qu’il nous l’avoue, me voilà obligée de l’attraper par la chemise pour l’embarquer. « Changement de plan. T’es docile et tu viens avec nous. » Je le traine, mais alors qu’on esquive quelques tirs rebelles il me suis rapidement sans demander son reste. Je le jette à terre, aux pieds de Matt qui a déjà pris place derrière le poste de pilotage. « Voilà, je t’ai amené le mot de passe. » Un peu encombrant, le mot de passe.

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