ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Je crois que le principal soucis c’est que je n’ai pas l’habitude d’affronter Hannah. Je n’ai pas l’habitude d’affronter qui que ce soit mais elle, c’est pire, parce que nous n’étions autrefois que complicité, parce que j’échappai à ses foudres lorsqu’elle tempêtait, elle tempête souvent Hannah, elle a un bien plus gros caractère que Gabrielle, et bien plus encore que moi. Moi, j’étais son blind spot, j’étais celle qui réussissait toujours à lui arracher un sourire, et je m’y employais vaille que vaille. Les rares fois où nous nous étions fâchées, parce que ça nous arrivait, forcément et comme dans toutes les fratries, nos brouilles n’avaient pas duré plus de quelques heures, quelques jours tout au plus avant que nous nous tombions dans les bras l’une de l’autre. J’étais devenue plus pudique en grandissant et elle plus affirmée, mais jamais nous n’avions eu de réel désaccord, le genre qui compte et qui entame sérieusement une relation. Là, notre relation est plus qu’entamé. Le coup que nous, que je lui ai porté l’a mise à terre et elle peine à se relever, j’ignore même si elle y arrivera un jour mais je dois m’y accrocher pour ne pas fondre en larmes. « C’est ce qu’on est déjà en train de faire, pas vrai ? » Elle m’encourage d’un sourire, et moi je m’accroche à ce qu’elle me donne. Mes yeux sont brillants, mais mon sourire franc et large, et j’ai l’impression pendant l’espace d’une seconde, juste une, que j’ai retrouvé ma sœur. Pas celle qui critique – à juste titre – pas celle qui est froide et ne veut plus entendre parler de moi. Pas celle qui juge ma relation sans chercher à comprendre, sans se dire une seule seconde que j’ai certainement encore mal. « Pourquoi tu n’essaies pas de faire ce processus avec la psy que tu vois ? Je ne peux pas t’aider Lucia, on est trop proches, mais tu pourrais tenter de décortiquer tout ça avec elle. Ça ne pourrait que t’être bénéfique. » Parce qu’elle croit que je joue au scrabble avec la psychiatre ? Sauf qu’elle est bien placée pour savoir que c’est un travail long, et qui prend du temps. « J’ai pas dit que je te demandais de m’aider. Je te demanderais jamais ça… » Parce que j’ai trop honte, parce que je suis sure et certaine de ne pas le mériter. « … Je travaille dessus. En tout cas. » J’espère que ça la rassurera. Je ne lui dit pas que je pense déjà à arrêter d’aller voir sa consœur, parce que je sais qu’elle s’énerverait et ne comprendrait pas que, à mes yeux, la psychanalyse n’est pas faite pour tout le monde, et certainement pas pour moi. J’ai besoin de temps. J’ai besoin que l’on me laisse aller à mon rythme, pas qu’on attendre de ma part des progrès une fois par semaine.
Lawrence, je ne peux m’empêcher de le défendre, ou en tout cas je ne peux m’empêcher de sous-entendre à Hannah qu’elle n’a pas toutes les cartes en main pour comprendre. Bien sûr que je suis amoureuse, mais est-ce ma faute ? Est-ce grave ? Peut-on me le reprocher ? « Tu dis ça parce que je condamne le comportement de Lawrence alors que « je ne le connais pas » ou encore que « il a aussi des bons côtés ». Je m’arrête sur les faits Lucia, et je reste convaincue que tu ne me dis pas tout pour la simple et bonne raison que si tu le faisais, tu serais obligée de te rendre compte qu’il s’est foutu de toi et que tu as perdu deux ans de ta vie pour un abruti. » Je déglutis difficilement et prend un nouveau coup de poing devant la dureté de ses mots. Qu’elle s’adoucisse était une utopie, j’aurais dû savoir que cela ne durerait pas plus d’un instant. Ses mains tremblent, et moi je me sens merdique. Je ne me sens pas digne qu’elle se mette dans ce genre d’état et, si je m’en interdis, j’aurais aimé pouvoir la prendre dans mes bras. Mais je n’aime pas qu’elle parle de ma relation comme elle le fait : sans savoir. « Dis pas ça Hannah… » Je me retiens de prendre ma tête dans mes mains comme une enfant, pour ne pas entendre. Je me retiens de griffer mes bras pour me calmer, mais je me mords l’intérieur de la lèvre, fort, parce que j’ai besoin de me faire plus de mal physiquement que mon état émotionnel m’en procure. Cette mauvaise manie, je l’ai prise il y a plus d’un an, pour supporter mes états d’âmes et mes doutes, pour supporter la possessivité de Lawrence et ce mal être dont je ne réalisais pas l’ampleur. Depuis la rupture je le fais plus souvent, et les cicatrices à l’intérieur de ma joue sont à peine refermées, si bien que rapidement j’ai un goût métallique de sang au fond de la gorge. « Moi non plus j’ai pas la science infuse et je fais également des erreurs Lucia, ce n’est pas ça que je te reproche. Simplement, tu aurais dû te rendre compte que de t’éloigner ainsi de ta famille n’était pas normal. » Je secoue la tête et je ferme les yeux. Cette discussion tourne en rond. Je me suis déjà excusée pour ça. A plusieurs reprises envers mes parents, aujourd’hui à voix haute devant elle. Hannah, ça l’énerve de ne pas comprendre, de ne pas savoir, que je ne lui parle pas, alors elle attaque, elle a toujours choisi cette technique pour se défendre. « Hannah je… J’étais amoureuse de lui. » Je manque de dire je suis, mais je me retiens et rectifie pour un j’étais parce que c’est vrai, ou en tout ça parce que j’ai envie que ça le devienne et que, petit à petit, je m’en sens capable. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus, ça s’explique pas, c’est comme ça. T’as jamais été amoureuse au point d’être aveugle ? » Pas avant, je le sais, pas en deux ans, elle n’a vu personne qui fasse chavirer son cœur ma sœur ? « Mais je sais que c’était pas une raison pour agir comme j’ai agi, je t’ai demandé pardon pour ça et je le fais à nouveau. Pardonne-moi. » Je lève les deux mains en signe de reddition, je ne sais plus quoi dire, comment faire pour que cette conversation cesse de tourner en rond. « Qu’est-ce que je peux faire pour t’y aider ? Te laisser me poser toutes les questions que tu veux ? Tu peux le faire, je t’y répondrai du mieux que je peux, avec mes mots, même s’ils ne te conviennent pas forcément. » Je lui ai déjà proposé de m’excuser encore et encore, maintenant je suis désemparée. Qu’attend-elle de plus de moi ?
Hannah essayait, vraiment, mais sa sœur ne lui rendait pas la tâche facile et ce même si elle passait son temps à s’excuser tout en se basant sur le fait que le passé était derrière elles et qu’elle ne pouvait plus rien y faire. Et si tout cela était vrai, chaque parole prononcée par Lucia l’irritait tant elle réalisait le manque de discernement de sa cadette et surtout, son incapacité à prendre conscience des conséquences de ses actes. Cependant, elles discutaient et renouait ainsi un dialogue qui avait été complètement rompu il y a près de deux ans de cela, signe que tout n’était sans doute pas perdu. La meilleure chose à faire aurait été de balayer d’un geste toutes ces histoires et de repartir du bon pied, mais la brune en était tout simplement incapable. Elle ne désirait pas vivre avec une rancœur à l’égard d’un membre de sa famille et jugeait plus opportun de se montrer revêche et ce jusqu’au moment où elle réaliserait qu’elle se sentait mieux après avoir vidé son sac et dit ce qu’elle pensait sans aucun filtre. Cela dit, il ne servait à rien de conserver sa tête des mauvais jours et la jeune femme s’employa à renvoyer l’esquisse d’un sourire à la plus jeune des Whitemore, s’aventurant sur un nouveau terrain en évoquant les sessions avec la psy qu’elle lui avait recommandé par l’intermédiaire de leur mère. Il était évident que Lucia n’arriverait pas à se sortir de cette situation seule et qu’il lui fallait quelqu’un pour l’aider à mettre les pièces du puzzle ensemble, mais la petite brune n’avait pas l’air des plus motivée à cette idée. Et si elle espérait pouvoir prétendre le contraire, elle se mettait le doigt dans l’œil ; Hannah était douée pour déceler les mensonges et encore plus lorsqu’il s’agissait d’elle. « J’ai pas dit que je te demandais de m’aider. Je te demanderais jamais ça… » Et même si ça avait été le cas, elle aurait été contrainte de refuser. Il fallait une certaine distance entre le patient et le psy sans quoi tout était perdu avant même d’avoir commencé. « … Je travaille dessus. En tout cas. » La brunette laissa à nouveau l’ombre d’un sourire apparaître à la commissure de ses lèvres, mais celui-ci n’avait rien de joyeux. Lucia était facile à lire, et elle pouvait bien voir qu’elle n’était pas convaincue par ce qu’elle venait de dire. Mais soit. Si ces deux dernières années lui avaient bien apprises quelque chose, c’était de parvenir à lâcher prise lorsque la cause était perdue. Et en l’occurrence, elle comprenait peu à peu qu’elle n’arriverait jamais à traverser totalement le fossé qui la séparait de sa cadette, malgré tous les efforts qu’elles mettraient en œuvre. Trop de non-dits venaient gâcher leurs retrouvailles et tant que Lucia n’aurait pas fait la démarche d’aller mieux et de tirer ses propres problèmes au clair, elles n’arriveraient jamais à avancer. Et Hannah avait bien trop en tête et à faire que pour commencer à s’inquiéter sans cesse pour elle, elle en avait déjà assez fait à ce niveau-là. On pouvait donc dire que ce sourire était empreint d’une certaine tristesse finalement, alors qu’elle se contentait simplement de répondre un « D’accord. J’espère que ça ira mieux. » qui clôturait ainsi le sujet qui n’aurait fait que de partir en débat si elle s’était une nouvelle fois aventurée sur cette voie. En revanche, il lui était tout bonnement impossible de se taire lorsqu’il s’agissait de la relation qu’elle avait eue avec Lawrence, parce qu’une chose était certaine, l’adage qui disait que l’amour était aveugle collait parfaitement à la situation. Il avait même probablement été écrit pour Lucia en personne, à n’en pas douter. Le médecin perdait peu à peu ce calme olympien qu’elle essayait de conserver au fil de cette discussion qui réveillait des instincts meurtriers qu’elle ne se soupçonnait pas – mais elle se promit de s’auto-analyser lorsqu’elle serait revenue au calme chez elle – et elle perdit légèrement son sang froid en évoquant le fait que sa sœur avait perdu son temps avec lui. Son ton était redevenu froid et agressif et sembla percuter Lucia de plein fouet tandis que celle-ci baissait une nouvelle fois les yeux face à son hostilité apparente. Pourtant, elle n’était pas vraiment dirigée vers sa cadette mais bien vers l’homme qui avait pris un malin plaisir à se jouer d’elle et à la séparer de sa famille. « Dis pas ça Hannah… » Oh si. Et elle ne comptait pas s’arrêter là. Quand allait-elle comprendre que rien de tout ça n’était normal ? Que fallait-il qu’elle fasse ou qu’elle dise pour lui mettre la vérité sous les yeux ? « Hannah je… J’étais amoureuse de lui. » Était-ce supposé être une nouvelle excuse valable qu’elle pouvait prendre en considération ? « Qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus, ça s’explique pas, c’est comme ça. T’as jamais été amoureuse au point d’être aveugle ? » La brune cilla légèrement tandis que sa sœur attaquait à son tour sur un terrain glissant. Elles étaient foncièrement différentes à bien des niveaux, et sentimentalement parlant la brunette était bien plus à la traîne que ses deux autres sœurs. En effet, son choix de vie l’avait poussée à faire d’innombrables sacrifices pour arriver là où elle en était aujourd’hui, et il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour réaliser que les hommes ne méritaient pas qu’elle perde son temps avec eux. Son esprit indépendant et carriériste en avait fait fuir plus d’un et la brunette en avait conclu qu’elle avancerait bien mieux sans s’encombrer d’un homme dans sa vie. Mais elle ne désirait pas laisser cet aspect de sa vie donner matière à Lucia, alors elle décida de répondre à côté sans lui laisser l’opportunité de découvrir ce qu’avait donné sa vie amoureuse lorsqu’elle était à Sydney. « Être amoureuse ne veut pas dire devenir stupide à ce que je sache, ce n’est pas parce que tu as des sentiments pour quelqu’un que ton cerveau cesse de fonctionner et que tu deviens incapable de réfléchir et de faire la différence entre ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. » Sa voix tremblait toujours un peu plus, sentant la colère monter d’un cran supplémentaire. Cette entrevue n’allait pas bien se finir, elle en était sûre. « Mais je sais que c’était pas une raison pour agir comme j’ai agi, je t’ai demandé pardon pour ça et je le fais à nouveau. Pardonne-moi. » Lucia leva les mains en l’air et la brunette trouva que son comportement était injuste ; à quel moment était-elle devenue la méchante dans toute cette histoire ? Elle parvenait presque à lui faire avaler qu’elle exagérait en n’acceptant pas d’en rester là en dépit de toutes ses excuses, chose qui faisait perdre patience à la jeune femme, de plus en plus. « Qu’est-ce que je peux faire pour t’y aider ? Te laisser me poser toutes les questions que tu veux ? Tu peux le faire, je t’y répondrai du mieux que je peux, avec mes mots, même s’ils ne te conviennent pas forcément. » La jeune femme se laissa retomber contre le dossier de sa chaise, observant sa sœur sans cligner ne serait-ce qu’une seule fois des yeux tout en se demandant comment elle pourrait bien faire pour arranger les choses en dépit de la tempête qui s’abattait en elle et qui prenait de l’ampleur à chaque seconde qui s’écoulait et où Lucia échangeait les rôles sans même s’en rendre compte. « Tu veux m’aider ? Et bien oui Lucia, je t’écoute. Raconte-moi ce qu’il se passait quand tu recevais nos messages et que tu n’y répondais pas ? Ou encore que tu laissais les invitations ou les coups de fil sans la moindre réponse ? Tu faisais quoi à ce moment-là, tu ressentais quoi ? Et ta relation avec Lawrence, elle en valait la peine ? De risquer de perdre les seules personnes qui ont toujours été là pour toi ? Parce que j’espère que tu as vraiment été heureuse pendant ces deux années, à devoir démissionner à cause de sa jalousie et à le suivre partout comme un toutou pendant que tu faisais une croix sur tes propres rêves. » Le poing de la brune se serra d’un seul coup et elle repoussa son assiette. « Je n’ai plus faim. C’était une erreur de rester. » Elle avait balancé ça, impulsivement et sans réfléchir, mais ne pouvait pourtant pas se résoudre à se lever et à planter sa sœur là, au milieu de la terrasse du restaurant où plusieurs regards s’étaient déjà tournés vers elles en entendant le ton monter entre les deux sœurs.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Je sens qu’elle n’est pas dupe Hannah. Je ne suis peut-être pas la plus perspicace de ma famille, je ne suis pas la plus intelligente ou maligne du trio, mais j’ai toujours été plus à l’écoute et attentive aux autres que mes sœurs. La brune analyse les gens, pour elle, chaque personne est une énigme, mais moi j’écoute, je m’intéresse, j’ai de l’empathie à en revendre et sans m’en rendre réellement compte, je suis devenue douée pour les rapports humains, si tant est que j’arrive à passer outre ma timidité maladive. Une fois que j’arrive à m’ouvrir, je suis le genre d’amie que l’on peut appeler à toute heure de la nuit et qui viendra vous écouter pleurer, vous tendra un mouchoir et vous préparer un chocolat chaud avec des marshmallows. J’aime Hannah, vraiment, mais parfois elle est dure, insensible, et alors que mes prunelles croisent les siennes j’ai peur qu’elle me hurle au visage que je ne trompe personne, que je suis une mauvaise menteuse, qu’il faut que j’ouvre les yeux, et plus globalement, qu’elle se braque et me braque par la même occasion. Hannah et son intransigeance feraient par la même occasion une nouvelle victime : c’est que pour une psychiatre, elle a bien du mal à se mettre à la place des autres ma sœur. « D’accord. J’espère que ça ira mieux. » Soulagée qu’il n’en soit rien, mon sourire s’élargit un peu plus. Je suis comme une enfant qui pensait être prise en flagrant délit de mensonge et qui échappe au sermon de ses parents. Je n’ai pas envie d’avouer que je déteste aller chez la psychiatre, que je suis persuadée que la psychanalyse ce n’est pas ce qu’il me faut à moi, ce qu’il me faut je n’en sais rien, mais j’ai besoin de plus de douceur, j’ai besoin que l’on me laisse me taire si je le demande. Je n’ai consulté que pour faire plaisir à ma mère, et le seul point positif que j’en retire, c’est la prescription qui me permet de m’acheter un peu de bien-être chimique à faire fondre sous ma langue.
Je me suis confiée à Gabrielle à ce sujet, qui a été rassurante et douce. Elle m’a parlé de groupe de paroles, ces groupes de soutien où l’on est confronté à des gens qui ont vécu le même type d’expérience que nous. Elle m’a parlé d’hypnose, de méditation, et moi j’ai cessé d’écouter parce que tout ça rendait les choses trop réelles. Hannah elle, j’en suis persuadée, me rirait au nez si je lui parlais de méthodes de guérison alternatives.
Comment peut-elle manquer de sensibilité au point de m’attaquer sur le sujet de Lawrence ? D’appuyer où ça fait mal, alors qu’elle est trop intelligente pour ne pas comprendre qu’il s’est passé quelque chose de grave, quelque chose que je n’arrive toujours pas à expliquer, mais quelque chose qui m’a profondément marquée ? Qu’il ne s’agit pas juste d’une rupture et d’un petit ami jaloux, que j’ai du mal à me remettre de tout ça. Elle ne la sent pas, ma détresse ? Ou bien l’ai-je trop blessée pour qu’aujourd’hui, elle l’utilise volontairement pour me blesser à mon tour. Je l’aurais mérité, mais je n’arrive pas garder mes yeux secs alors qu’elle continue, qu’elle enfonce le couteau dans la plaie sans la moindre délicatesse. « Être amoureuse ne veut pas dire devenir stupide à ce que je sache, ce n’est pas parce que tu as des sentiments pour quelqu’un que ton cerveau cesse de fonctionner et que tu deviens incapable de réfléchir et de faire la différence entre ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. » Je déglutis difficilement, je tente de trouver une parade, parce que n’ai pas envie que tout se passe si mal, je voudrais juste pouvoir oublier et la retrouver, parce que j’en ai cruellement besoin, parce qu’elle m’a manquée et parce que je n’ai pas envie de rajouter un différend insoluble avec Hannah à la liste de mes longs regrets. Qu’est-ce qu’elle attend de moi au juste ? Que je m’excuse ? Je l’ai fait. Que je reconnaisse avoir été idiote ? Je l’ai fait aussi, et j’en suis même intimement persuadée, l’être et l’avoir été. Que je lui donne une bonne raison à mon comportement ? Elle sait comme moi que je ne peux pas, parce qu’il n’y en a pas, parce que lorsqu’on est manipulée comme je l’ai été, la raison, la logique et la réflexion, ça n’a plus la moindre importance. Bien sûr qu’elle ne comprend pas, comment pourrait-elle ? C’est une force de la nature Hannah, elle ne laisse personne l’approcher assez pour lui faire du mal, et aujourd’hui c’est à mon tour d’en faire les frais. Je lui ai fait du mal, je le sais, mais est-ce que je mérite pour autant la façon dont elle me traite ? Est-ce que je mérite les paroles blessantes qu’elle enchaine ?« Tu veux m’aider ? Et bien oui Lucia, je t’écoute. Raconte-moi ce qu’il se passait quand tu recevais nos messages et que tu n’y répondais pas ? Ou encore que tu laissais les invitations ou les coups de fil sans la moindre réponse ? Tu faisais quoi à ce moment-là, tu ressentais quoi ? Et ta relation avec Lawrence, elle en valait la peine ? De risquer de perdre les seules personnes qui ont toujours été là pour toi ? Parce que j’espère que tu as vraiment été heureuse pendant ces deux années, à devoir démissionner à cause de sa jalousie et à le suivre partout comme un toutou pendant que tu faisais une croix sur tes propres rêves. » J’ai la lèvre qui tremble, la tête qui bourdonne et le regard qui se trouble. Je l’observe sans un mot repoussée son assiette, je suis trop occupée à tenter de ne pas m’effondrer. « Je n’ai plus faim. C’était une erreur de rester. » Moi, je ne peux plus rester. Je n’en suis plus capable alors que je me sens doucement glisser, doucement m’effondrer.
Je me retiens d’éclater en sanglot mais je suis incapable d’arrêter les chaudes larmes qui coulent le long de mes joues. Je ne sais pas quoi lui dire, j’ai la gorge sèche et l’impression qu’elle m’a collé deux claques. Les mains tremblante, j’attrape mon sac à main et ma veste, que je ne prends même pas la peine d’enfiler. J’ai besoin de m’enfuir avant de céder à la crise de panique que je sens pointer le bout de son nez. « Tu as raison, c’était une erreur, je suis désolée. » Je ne pense pas aux conséquences, je ne pense pas au fait que ma fuite ne fera certainement qu’amplifier sa colère, je ne réfléchis à rien du tout en fait, parce que je sens mon cœur qui hurle qu’il a mal, parce que je sens ma gorge qui se noue. Je lui jette un dernier regard avant de disparaitre, de prendre mes jambes à mon parce que je préfère m’effondrer sur le trottoir, plutôt qu’à l’intérieur du restaurant.