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 (frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre…

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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyDim 15 Déc - 14:51

(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… Lily_collins_and_chris_wood__manip__by_shawndrxgs_dc3y381-fullview.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7ImhlaWdodCI6Ijw9NjkxIiwicGF0aCI6IlwvZlwvOGNlYzFkMWQtYWY5ZS00NjkxLWIyMDYtNmFmODM1OGIyMGIxXC9kYzN5MzgxLTJmY2E2YTE0LTMxZTEtNGY2MS1iMjg5LTFkYTdjOTg5NmNjNi5wbmciLCJ3aWR0aCI6Ijw9MTAyNCJ9XV0sImF1ZCI6WyJ1cm46c2VydmljZTppbWFnZS5vcGVyYXRpb25zIl19
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Il ne sait pas vraiment ce qu’il fout là Elias, dans cette rue alors que la nuit commence à tomber et que la fraîcheur commence légèrement à tomber. Ils ne sont pas à se plaindre en Australie, et aujourd’hui la journée fût très ensoleillée, et chaude. Mais il en avait pris l’habitude de ce soleil qui tape sur son visage. Il avait dû se coltiner toute une journée auprès de Serinda, sa co-équipière et franchement il n’avait envie que de la claquer, tellement que son air l’agacer. Il n’en fallait probablement pas beaucoup, ça semble évident mais Elias avait besoin de retrouver un peu ses repères. Il pourrait demander à sa cousine ou sa sœur de l’accompagner. Il pourrait se rendre au bar et enfiler les verres les uns après les autres. Comme si l’alcool pourrait lui permettre de faire de sa vie, une peau neuve. Comme si en une fraction de secondes, tous ses problèmes s’envolent. Et c’était un peu ça la vérité, tout s’envole mais tout revient quand il reprend enfin possession de sa vie. Lui qui gère d’une main de maître sans laisser le destin dicter ses pas, il n’est pas cet homme qui laisse ses problèmes envahir l’inconnu. Il ne sait pas gérer ses problèmes autrement. Il a besoin d’être ce type qui ne laisse rien au hasard, préférant parfois enterrer sa tête que d’affronter une vérité qui lui fait peu. Des jours entiers qu’il fait comme si de rien n’était, comme si jamais elle n’est venue chez lui. Il pensait pouvoir passer à autre chose, qu’elle ne représente plus rien pour elle, mais il se met le doigt dans l’œil ! C’est faux, et il se ment avec autant de facilité qu’il ment aux gens autour de lui. Elias s’en fiche. Il ne sait pas vraiment où son cœur le guide, dans un endroit calme, où il saura retrouver cette paix qu’il a tant mérité. Au fond de lui, il devine que cette rue ne pourra le mener qu’à un seul et unique endroit, le cimetière. Il pousse la grille qui grince que très légèrement, alors qu’un souffle s’abat sur lui, comme une menace. Une nouvelle menace pour qu’il arrête de faire le con, pour qu’il la laisse enfin venir à lui. Pour qu’enfin le flic prenne ses responsabilités et cesse de fuir ce sentiment qui naît en lui, qu’importe son choix, il devra l’accepter. Il lui doit bien ça, et il ignore tellement s’il en est capable. Il ignore si un jour il arrêtera de se renfermer sur lui, si un jour il arrivera à grandir. S’il parviendra à être moins buté et à juste faire ce que la vie veut de lui sans rien maîtriser. Mais ça ne rien maîtriser ce n’est pas de son ressort, c’est pas quelque chose qui le qualifie… Il marche, alors posant son regard autour de lui, il voit ses alignements de pierres, il déteste cet endroit. Ca lui fout la chair de poule, ce silence, ses vies perdues. Il marche pour se retrouver à l’autre bout du cimetière et il ne la voit pas. Il décide alors de s’arrêter un instant. Assis sur une pierre tombale sans même se soucier à qui elle appartient, ses pieds qui se balancent, le regard cherchant vainement une ombre qu’il saurait reconnaître entre mille. Il pourrait vouloir faire demi-tour, sauté de cette pierre et s’en allait. Tant qu’il est encore temps ! Partir sans même qu’elle ne le voit et si son cerveau lui implore de le faire, lui son cœur c’est tout autre. « Freya ?! Sa voix rauque se fît entendre dans un échos certaine dans cet immense et silencieux cimetière, et quand elle est suffisamment proche, il ajoute sans descendre de son piédestal, c’est ici que tu travailles, alors… » Il demande, mais on ignore si c’est une question ou une affirmation. Probablement un peu des deux, il pose d’ailleurs ses yeux sur elle, la contemple un petit laps de temps, cherchant à savoir ce qu’elle pense avant qu’elle n’est besoin de l’ouvrir. Lui en veut-elle de l’avoir laissé partir sans rien dire l’autre jour à son appartement. Il pourrait trouver mille et une raisons la vérité c’est qu’Elias est fou de jalousie, qu’elle puisse en aimer un autre que lui. Qu’elle puisse vouloir le remplacer. Et pourtant, elle avait été clair, si il tient à elle, encore un minimum, il devra faire de gros effort, peut-être – et probablement d’ailleurs – lui met-elle la barre un peu trop haute. Car Sanders est cet impétueux garçon, solitaire et qui ne sait faire aucune concession. Pas même quand il aime la personne, mais Freya devra être l’exception à cette règle. Car il y a une chose qu’il souhaite encore moins, la perdre et la voir s’éloigner de sa vie. Il ne le supporterait pas. Parce qu’elle a toujours fait partie de sa vie, et qu’entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas… Il le réalise enfin… Que sa vie sans elle, ne mérite pas d’être vécue. Elle n’aura aucun sens sans cette tempête. Même si sa fierté finira par le bouffer… « J’avais besoin de m’assurer que tout allait bien pour toi… » Probablement une fausse excuse, il en était réduit à ça pour avoir le droit de la revoir ? Qu’ont-ils fait de cette amitié ? Que s’est-il passé dans leur monde pour en être réduit à ça ? Il n’en sait rien lui, et ne se pose pas vraiment la question, sa simple présence lui suffit pour le moment, pour le rassurer.


@freya doherty
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptySam 21 Déc - 9:43


Freya est épuisée. Aussi bien sur le mental que sur le physique. Enfin, même si le mental doit plus l’épuiser que ses membres qui ne sont endoloris qu’une fraction de minute avant de repartir de plus belle. Entre son travail au cimetière et le bordel qu’elle peut foutre avec Carter, sans parler de la Ruche, il y a un joyeux capharnaüm dans la vie de la jeune Doherty. Il faut dire que c’est dans ses gènes, d’avoir toujours quelque chose à faire tirant sur la corde. Ils n’en font pas exprès, ils sont tombés dedans tout gamins. Ils ont toujours été des enfants maudits et Freya a l’impression qu’elle est parfois la seule à essayer de s’en sortir véritablement. Même si Wren fait des efforts. Mais jamais Tobias. Bien trop compliqué pour lui. La jeune femme soupire tout en levant sa fiole vers ses lèvres alors qu’elle se balance sur la chaise de son petit bureau. Un bureau bien plus désordonné que quand elle est arrivée, quand c’était Tim qui occupait les lieux. Les pieds se posant sur le bureau en croisant ses chevilles, Freya juge qu’elle a bien mérité cinq minutes de repos. La nuit dernière avait été longue, elle urge Carter parce qu’elle n’a pas le temps d’attendre dix ans pour récolter la somme dont elle a besoin. Il y a une deadline à respecter et elle compte bien arriver à ses fins.

Même si ça la met en danger, sur la ligne des flics sûrement et qu’elle peut tomber à tout moment.
Mais ce n’est pas comme si ça serait la première fois de toute façon.
Enfin, elle n’a jamais cambriolé de maisons donc si, ça, ça serait une nouvelle ligne inédite dans son casier.

Doherty boit une gorgée avant de rejeter la tête arrière alors que son téléphone vibre. Elle grogne en effet les messages usants et inutiles de son jumeau avant de sourire face à ceux de Tim. Elle se décide finalement à l’appeler, ne serait-ce que pour s’assurer que tout va vraiment bien. Parce qu’avec des messages sur un écran virtuel, on ne sait jamais vraiment. Freya s’inquiète sûrement bien trop pour son copain mais tant pis. Tim ne repousse pas son appel et c’est donc le téléphone accroché à l’oreille que la suédoise finit par sortir du bureau tout en jetant sa fiole vide dans la poubelle. C’est bientôt l’heure de fermer le cimetière, de toute façon, et la jeune femme finit toujours par faire un petit tour des allées pour voir si tout est bien en ordre.

Alors qu’elle s’attend à des fleurs oubliées, des papiers éparpillés, des seaux mal rangés, c’est tout autre chose qui l’attend presque perdu dans cet environnement qui lui est, à elle, devenu complètement familier. « Freya ?! » L’interpellée eut les deux sourcils qui se lèvent de surprise. Elle promet à Tim qu’elle passera chez lui ce soir avant de raccrocher et de fourrer son cellulaire dans la poche de son jean tout en s’approchant d’Elias. « C’est ici que tu travailles, alors… » Freya fit une légère moue tout en hochant la tête, les mains se ballotant de chaque côté d’elle. « J’t’avais dit que c’était dans un cimetière… Tu t’attendais à quoi ? »

« J’avais besoin de m’assurer que tout allait bien pour toi… » Elle eut un frémissement de la mâchoire, et certainement de ses lèvres alors qu’elle les pince. Freya finit par croiser les bras, ne sachant pas trop quoi en faire d’autres si ce n’est se risquer de passer pour une marionnette qui ne sait pas où se foutre. Ce qui est le cas. Totalement. Ce qui est assez dingue sachant qu’Elias est spécial, il est censé être son meilleur ami, celui qui est censé tout savoir d’elle, l’avoir vu sous toutes ses formes et apparences. La suédoise ignore comment ils en sont arrivés là mais elle ne peut s’empêcher d’être satisfaite de le voir venir ici, se soucier encore (un peu) d’elle. « J’suis pas encore dans une des tombes donc c’est qu’tout va bien. Par contre, la personne qu’t’es en train d’prendre pour siège va pas kiffer ton fessier sur sa demeure éternelle et risque de v’nir te hanter. » Elle eut un léger sourire tout en pointant la tombe où le flic a pris ses aises. « Et toi, Elias, comment tu vas ? »

La question est presque étrange à poser tellement que ça fait longtemps qu’ils ne l’ont pas fait.
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyDim 22 Déc - 19:12

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Il ne sait pas vraiment le flic si il a bien fait de venir ici, parce qu’en réalité il ne sait pas vraiment où il en est dans sa vie, un peu perdu et il pouvait l’admettre avec une facilité déconcertante. Lui-même ne comprenait pas comment ils ont fait pour en arriver là, mais ça le foutait en rogne – et ce n’était pas quelque chose de sympa à voir. Il regarde autour de lui pour contempler le silence du cimetière, un vague soupire sort de sa bouche. Il n’aimait pas cet endroit et ne comprenait pas vraiment ce que Freya y trouvait ? Du silence ? De la solitude ? Il n’y avait que ça, et bien qu’il soit un homme solitaire, ne prêtant guère attention aux gens qui l’entourent, pour autant voir toute ses tombes alignées à en perte de vu, ce n’était pas une sensation plaisante et sérénité pour lui. Balançant ses jambes dans le vide, il finirait bien par la voir apparaître dans son champ de vision, et c’est d’ailleurs en y pensant qu’elle débarque, avec un téléphone à l’oreille. Sa voix un peu portante qui s’abat dans le cimetière alors qu’elle pose ses yeux sur lui, raccrochant. « J’t’avais dit que c’était dans un cimetière… Tu t’attendais à quoi ? » Il hausse les épaules, il n’en savait rien, et ce n’était probablement pas très important. Il ne savait pas vraiment ce qu’il foutait là, il aurait pu lui filer rendez-vous ailleurs, dans un endroit plus sympa qu’entre deux tombes, mais il fallait bien qu’il aille la faire chier sur son lieu de travail. Et là, au moins il ne risquait pas de se faire virer parce qu’il aurait vidé toute les bouteilles de vins d’une cave. Il s’en souvenait au casino, elle avait d’ailleurs perdu son job, un peu par sa faute, et la sienne à elle. Mais il était bien décidé à ne plus recommencer, toujours assis sur sa pierre, il avoue, sourire aux lèvres. « Je sais… Au moins ici personne ne viendra te faire chier ! » Qu’il avoue, amusé lui-même par cette situation qui lui était étrangère. Il n’a jamais été croyant, et pour lui le fait d’enterrer quelqu’un qui nous est cher ne représente pas grand-chose, il n’est d’ailleurs jamais à l’aise avec cette conversation et ne se rend jamais dans un cimetière. Sauf pour voir Freya, apparemment. Elle lui faisait faire toujours des choses bizarres. « J’suis pas encore dans une des tombes donc c’est qu’tout va bien. Par contre, la personne qu’t’es en train d’prendre pour siège va pas kiffer ton fessier sur sa demeure éternelle et risque de v’nir te hanter. » Machinalement il baisse ses yeux sur la pierre sur laquelle il est assis en haussant les épaules. Si elle voulait le voir mal à l’aise c’était loupé, parce que franchement, c’était presque impossible. Elias a ce côté détaché de la situation qu’on pourrait presque qualifier de je m’en foutiste. « Je risque pas grand-chose de ce côté… » Et est-ce que cela étonnerait la jeune Doherty de savoir qu’il se fichait bien qu’on vienne le hanter ? Probablement pas, elle est la personne qui le connaît le mieux, et elle sait aussi que dans sa famille ce n’était pas un sujet qu’on pouvait aborder. Que la croyance n’est pas innée chez le flic. Pourtant, il saute de la pierre pour se retrouver dans l’allée des tombes. « Et toi, Elias, comment tu vas ? » Qu’elle lui demande, alors que ça sonne faux, et bizarre de sa bouche. Ce n’est pas naturel, peut-être parce que leurs dernières entrevues ont toujours mal suivie. Depuis qu’il lui avait avoué qu’il a tiré sur son ex Cole, mort sous son arme, son amitié avec Freya est en dent de scie. Davantage parce qu’ils ont toujours étés jaloux des relations de l’un et de l’autre. Mais aujourd’hui, Elias en avait marre de se battre, il rendait les armes. Et pourtant, il ne pouvait jamais s’empêcher de s’inquiéter pour elle. Il avait toujours besoin de se préoccuper de ce qui ne le regarde pas, si ça concerne Freya. « Tout roule… » Qu’il dit quand elle lui demande comment il va, il fourre ses mains dans ses poches en marchant un peu dans les allées. Observant autour de lui, alors que le cimetière ne tarderait probablement pas à fermer ses portes. Avant d’extirper le téléphone de Freya de ses mains et de partir en courant. Elle lui hurle dessus, et s’engage – comme autrefois une course poursuite dans le cimetière. Elias ne fait pas attention et parce qu’il pense que pour gagner du temps il peut sauter entre les tombes, leurs rires qui enveloppent le lieu et il s’engouffre dans une salle au milieu du cimetière, non fermée à clef. Un caveau. Elle se retourne pour voir si elle le suit, alors qu'il voit que la porte se referme derrière eux.
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyLun 23 Déc - 11:31


« Je sais… Au moins ici personne ne viendra te faire chier ! » Freya eut un léger sourire amusé car oui, c’est ce qu’elle répète inlassablement autour d’elle. Qu’elle y est tranquille, qu’elle est son propre patron, qu’elle n’a personne pour la diriger, la contrôler, la surveiller. Une liberté non négligeable, un calme aussi dont elle s’accommode très bien. Même si parfois ça peut être lourd et ça lui donne trop d’occasions pour réfléchir, pour laisser ses pensées naviguer vers d’autres cieux. D’où l’intérêt d’avoir toujours une petite fiole à porter de mains, histoire de ne pas se laisser trop d’opportunités à ce que les pensées l’envahissent et l’englobent entièrement. Ses réactions peuvent aussi inattendues que violentes, sinon. Mais là, Freya se sent bien. Un calme avec une tempête certainement mais ces derniers jours ont été assez intenses pour qu’elle n’est pas à réfléchir. Ce qui lui convient très bien.
« Je risque pas grand-chose de ce côté… » Doherty hausse les épaules. « On sait pas. Enfin, j’ai jamais cru les histoires de fantôme, de toute façon. » Et dieu seul sait que des histoires terrifiantes, les Doherty s’en sont amusés pendant des années à en raconter. « Par contre, j’crois au karma. T’sais, la réincarnation et ces trucs-là… J’me dis que c’est une bonne excuse pour geindre de tout c’qui arrive. J’ai dû avoir eu de très mauvaises vies antérieures pour que celle-ci soit aussi merdique. » Elle a son sourire qui s’agrandit légèrement. Blâmer quelque chose hors de sa portée, voilà qui n’est pas étonnant.

« Tout roule… » Freya hoche la tête tout en pinçant ses lèvres. Ses yeux dérivent un instant sur les environs du cimetière, où personne n’est là en guise de visite de dernière minute. Elle est prête à lui demander ce qu’il fait ici et surtout, s’il compte rester longtemps mais elle n’a pas le temps qu’il vient chercher son téléphone dans sa poche. La suédoise eut un cri de protestation. « Hey ! Sanders, viens ici, ramène-moi ça illico presto ! » Quel petit con, sérieusement. Et en plus, Elias a l’air de s’en amuser horriblement. Alors forcément, ça se finit en course poursuite dans les allés et Freya ne peut pas s’empêcher d’avoir le cœur un peu léger de le voir comme ça avec elle. Emmerdant, certes, mais rieur. Ça change.
Comme si elle n’avait pas assez couru les jours passés lors des cambriolages, la jeune femme finit par s’arrêter avec le palpitant en feu sous l’effort alors qu’Elias a marqué l’arrêt dans un caniveau privé mais ouvert. Pour l’instant. Parce que la seconde où elle entre à son tour dans le lieu lugubre et peu engageant, la porte se ferme derrière eux. Freya se retourne et pousse de la main la porte en fer joliment décorée. « Merde, p’tain ! » La porte ne bouge pas. Elle soupire tout en levant les yeux au ciel avant de se tourner vers Elias. « T’es fier d’toi, j’espère ? Bordel, donne-moi ce fichu téléphone, Elias. » Freya n’est pas énervée mais juste blasée. Encore une situation qui va lui demander de réfléchir pour sortir de là. Sérieusement, pas une journée ne peut se passer sans qu’elle se retrouve dans des merdes comme ça ?

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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyDim 29 Déc - 19:44

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Elias Sanders n’est pas de ceux qui se laissent facilement émouvoir, encore moins approché et pourtant il s’en souvient de ce jour. De cette petite fille qui balançait des petites pierres sur les fenêtres des maisons voisines à la sienne. Dont celle de Elias, il avait quelques années de plus qu’elle mais de taille il était largement bien plus grand qu’elle. Et quand il ouvrit sa fenêtre ce n’était pas dans un geste amical, soupirant qu’on l’est dérangé dans sa course de voiture. Parce que depuis enfant, depuis qu’il sait marcher, la seule passion du flic c’est bien les voitures. Il en avait de toutes les tailles, de toutes les couleurs, et au diable ceux qui le lui touchaient, il n’a jamais supporté même un regard envers sa collection qu’il a toujours su choyer. Freya enfant c’était un garçon manqué, un peu la dégaine des nanas sur lesquelles en grandissant il ne se serait jamais retourné. Parce qu’Elias aime le paraître, l’insolence et les non-dits. Il se cache derrière un masque, en envoyant souvent bouler, parfois espérant que cela fonctionne pour qu’on lui foute la paix. Parfois moins, et Freya n’a pas été épargné. L’enfant qu’elle était a toujours été différent de lui, son contraire. Joviale, souriante, elle aimait la foule elle s’y mélange avec aisance comme si c’était son domaine. Lui, c’est pas le cas, il a horreur du contact avec les autres, il se replie sur lui, paraît détaché, parfois méprisant et hautain. Il déteste qu’on vienne l’emmerder et est du genre à envoyer les autres bouler quand on le presse trop. Sa sœur c’est comme Freya. Et pourtant, ce sont les deux femmes de sa vie. Les opposés s’attirent ? Il aime y croire… « On sait pas. Enfin, j’ai jamais cru les histoires de fantôme, de toute façon. » Qu’elle dit en haussant les épaules, et franchement il la comprenait. Lui aussi n’est pas quelqu’un qui croit à ce genre de fantasme inventé par l’homme. Heureusement pour lui, sa mère ne l’a jamais dirigé dans ce sens et avec un père absent, comment croire en la bonté de l’humain ? Il est trop terre à terre Elias, et il se contente de croire que ce qu’il voit de ses propres yeux. Ca l’empêche pas d’espérer qu’un jour Freya devienne quelqu’un sans aucun débordement, comme si c’était possible… « Tu devrais pourtant être la première au courant si il y a des rondes de fantôme la nuit… » Qu’il dit très sérieux, posant son regard autour de lui, détaché de ses paroles avant de voir la tête de Freya, qui se demande bien ce qui lui arrive, lui le renfermé lui le terre à terre. Lui qui ramène du pop-corn devant les films d’horreurs comme si ce n’était rien. Mais elle fût captivée un instant par les alentours, alors qu’il a besoin de se changer les idées, d’être plus léger et s’enquit rapidement du téléphone de son amie pour courir dans tout le cimetière avec, sous la surprise générale de Freya. « Hey ! Sanders, viens ici, ramène-moi ça illico presto ! » Il s’arrête, se retourne et met son bras en l’air pour la narguer. Qu’elle vienne lui chercher en main propre au lieu de brailler, elle sait combien ça ne sert à rien, combien il est têtu et qu’il n’en fera toujours qu’à sa tête. Mais Elias saute entre les tombes, quelques pots de fleurs tombent ce qui ne l’arrête pas, il s’en fiche le flic. Il a l’impression d’être aussi léger que ce gamin d’autrefois, que sa meilleure amie prend plaisir à le courser. Parce qu’avec elle, il est tellement différent de cet homme froid, et rigide qu’il laisse paraître au monde entier. Parce qu’il a besoin d’elle dans sa vie et que si il ne veut pas l’avouer, son cœur le lui montre, inconsciemment. Parce que quand il pose son regard sur elle, ce n’est pas le Sanders glacial, et méfiant. « T’es fier d’toi, j’espère ? Bordel, donne-moi ce fichu téléphone, Elias. » Il se retourne quand il entend une porte claquer, il ne savait même pas qu’elle l’avait suivi, qu’elle était si proche de lui. Elle a l’air vénère. Et ça le fait rire. Il hausse les épaules en la voyant s’approcher de la porte, pour essayer de pousser la porte. Elle récupère le téléphone, il s’y oppose sans aucune résistance. « Faudra que tu songes à muscler tes bras la prochaine fois… » Et franchement le regard noir qu’elle allait lui lancer n’est rien de plus fort que sa fierté à cet instant, taquin et habile de son regard, il bombe le torse avant d’appuyer sur ses bras pour lui montrer lui. Elle allait vouloir l’étrangler comme toujours, quand il s’y mettait, il pouvait être agaçant. Il savait l’être en tout cas mais il se prend tellement pas au sérieux. « T’as qu’à sortir ton double… » Ne lui dîtes pas qu’elle n’a pas de double, qu’est-ce qu’une gardienne d’un cimetière sans tous ses pass dans sa poche ? Mais à son regard, il se rend bien compte qu’elle n’a pas de double, et son téléphone indique hors service. « Va falloir que tu me supportes quelques loooongues minutes… » Il fait mine d’être triste et choqué, mais la vérité est tellement loin… Il s’en amuse même. C'était pas son plan de base mais c'est bien connu, il n'a jamais de plan, il vit au jour le jour Sanders.
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyMar 31 Déc - 17:10


« Tu devrais pourtant être la première au courant s’il y a des rondes de fantôme la nuit. » Freya eut un léger ‘hum’ appréciateur de cette idée. Au moins les histoires de fantôme ne lui font plus peur depuis longtemps, c’est du coup presque rassurant et apaisant quand elle déferle les allées une dernière fois avant de fermer. La suédoise n’a pas vraiment le temps de réagir que déjà Elias n’en fait qu’à sa tête. A croire qu’il est venu exactement pour ça - mais pour quoi, exactement ? Parce que la dernière fois, il l’avait presque foutu à la porte de chez lui et là, il revient, la bouche en cœur et à jouer le con parce que ça lui prend comme une envie de pisser. Normalement, c’est elle qui est censée être l’indécise des deux, celle qui ne sait jamais sur quel pied danser et celle qui fait les choses parce qu’elle lui semble bien sur le moment. Ou peut-être pas forcément bien mais juste parce qu’elle le sent. Et là, c’est Elias qui vient sur son territoire. Elle ne sait pas trop à quoi s’attendre car il ne veut normalement plus rien avoir avec elle, il le lui a dit.

« Faudra que tu songes à muscler tes bras la prochaine fois. » Le téléphone coincé dans une main, elle essaie des deux pour ouvrir la porte mais la porte en fer gracieusement et joliment décorée ne bouge pas. Le loquet est bloqué et même si elle passe la main à l’extérieur, il ne semble pas vouloir bouger. « Merde. » « T’as qu’à sortir ton double. » « Sans dec, Einstein ? Tu penses pas que j’l’aurai d’jà fait si j’les avais ? » Parce que sa tournée des lieux n’aurait été que dans quelques minutes et elle ne se trimbale pas avec le lourd trousseau accroché à la ceinture toute la sainte journée. Mais en analysant la situation dans laquelle ils sont empêtrés, Freya va peut-être revoir ce jugement. Enfin, même s’il y a peu de chances que se retrouver coincée dans un caniveau puisse arriver de nouveau, n’est-ce pas ? « Va falloir que tu me supportes quelques loooongues minutes. » Freya pose son front contre le fer frais de la porte tout en soufflant d’un soupir défaitiste. « Qui dit que c’est pas toi qui va d’voir me supporter ? Après tout, ça semble être une plaie pour toi de m’avoir dans les parages dernièrement, nan ? Qu’est-ce que tu venais faire ici de toute façon ? Visite de courtoisie ? » Même si elle a du mal à y croire. Parce que c’est Elias et que s’il peut mettre son égo de côté pendant deux minutes, ça relèverait de l’exploit. Même pour elle, Freya ne sait pas s’il en est capable. « Ou t’as bu et t’as atterri ici par hasard ? Franchement, c’est la meilleure explication possible. » Même si Elias a toujours été le premier à la juger pour avoir la main lourde sur les bouteilles. Non, elle n’a pas de problème, merci bien.
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptySam 4 Jan - 19:07

(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… Lily_collins_and_chris_wood__manip__by_shawndrxgs_dc3y381-fullview.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7ImhlaWdodCI6Ijw9NjkxIiwicGF0aCI6IlwvZlwvOGNlYzFkMWQtYWY5ZS00NjkxLWIyMDYtNmFmODM1OGIyMGIxXC9kYzN5MzgxLTJmY2E2YTE0LTMxZTEtNGY2MS1iMjg5LTFkYTdjOTg5NmNjNi5wbmciLCJ3aWR0aCI6Ijw9MTAyNCJ9XV0sImF1ZCI6WyJ1cm46c2VydmljZTppbWFnZS5vcGVyYXRpb25zIl19
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Elias n’avait jamais eu envie de la faire fuir, ou de la voir errer dans les rues loin de lui. Il s’rendait bien compte de ce fossé entre eux, et peut-être qu’ils étaient bien trop différents finalement pour s’entendre sur du long terme. Mais Freya c’est aussi sa plus vieille amie, celle qui le sort de ses gongs quand elle se retrouve au poste de police. Celle qui arrive à l’énerver en un rien de temps, tout comme à l’apaiser la minute qui suit. Ils étaient passés tous les deux par un tas de trucs, un tas de trucs qui normalement les rendent plus forts si ça ne les achèvent pas. La mort de Cole n’est qu’un exemple parmi tant d’autre, et pourtant, ils n’ont plus vraiment eu la fin de cette conversation. Il a fini par le lui avouer comme si c’était un poids dans sa vie, alors qu’il n’avait fait que son job. Certes, il n’a pas versé de larme quand il s’est rendu compte de l’identité de la personne, et dans le fond, ça l’a probablement soulagé, ainsi il était sûr que Freya ne serait plus dans les mains de ce sale type ! Qu’il ne tenterait pas de l’embrigader dans cet univers sombre. Entres les mains de dealers ou de la prostitution. Qu’elle resterait toujours cette petite tête de mule, toujours celle prête à boire un coup et à sortir avec ses amies faire n’importe quoi. Appuyé contre le mur du fond, il l’observe, de loin, elle tente par tous les moyens de passer son bras pour ouvrir la porte. « Merde. Qu’elle avoue, en soupirant avant d’ajouter devant le sourire amusé d’Elias. Sans dec, Einstein ? Tu penses pas que j’l’aurai d’jà fait si j’les avais ? » Et quoi alors ? Ils étaient résolument coincés dans cet endroit juste à cause d’un téléphone et du jeu et de la souri ? « T’as grave pas géré Freya sur ce coup-là ? » Une pointe d’humour qui fera sans doute rigoler que le brun, sa tête qui se laisse tomber sur le bras, alors qu’elle a ce regard qui implore l’extérieur de venir la secourir. « Fais gaffe tu risques d’alerter tes voisins… » Les morts, jeu de mot pourri et d’ailleurs Freya relève la tête sur lui, et son regard ne laisse pas vraiment présager un truc de bon. « Qui dit que c’est pas toi qui va d’voir me supporter ? Après tout, ça semble être une plaie pour toi de m’avoir dans les parages dernièrement, nan ? Qu’est-ce que tu venais faire ici de toute façon ? Visite de courtoisie ? » Il aurait bien aimé ne pas entendre cette question et il cherche à fuir cet instant un peu trop solennel pour lui. Les sentiments c’est pas évident pour les flics, même si sans doute que si il y a bien une nana sur terre qui a eu le droit à ses avances en direct, c’est bien Freya. Parce que clairement Elias c’est pas le genre à s’attacher aux autres, il n’est pas sociable, il déteste même les gens. Mec, nana, tout l’insupporte à Elias ! « On va dire ça ouais… » Du moins, elle va devoir s’en contenter pour le moment, il peut pas lui offrir plus… « Ou t’as bu et t’as atterri ici par hasard ? Franchement, c’est la meilleure explication possible. » Il réfléchit quelques secondes, et un sourire étire ses lèvres. « C’est pas toi ça plutôt ? » Qu’il demande haussant les épaules. « Autant qu’on soit là, autant qu’on discute… Surprenant de sa part ouais, il l’avait peut-être prévu d’ailleurs, ça va toi dans ta vie ? » Qu’il demande, avant de reprendre que ce n’est pas juste pour lui parler de la pluie et du beau temps « Et quand j’demande si ça va, c’est vraiment si ça va… » En l’occurrence c’était pas la peine de lui dire ‘oui merci’. Il avait peut-être juste besoin de partager ce moment avec elle, seule à seul… Ca l'arrangeait bien d'être enfermé là faut croire !
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyMer 8 Jan - 20:34


« T’as grave pas géré Freya sur ce coup-là ? » Freya serre les dents mais elle n’en pense pas moins. C’est justement parce qu’elle n’en pense pas moins qu’elle serre les dents, à vrai dire. Elle pourrait lui dire qu’elle ne gère rien du tout en ce moment. La brune pourrait lui affirmer que tout part en vrille, faire la fière de ses derniers exploits - qui ne le sont pas - et de lui montrer qu’il n’a jamais eu tort, qu’elle n’est qu’une putain de gamine, encore et toujours qui se laisse berner dans les mêmes erreurs, les mêmes excès. Elle ne gère pas sa vie, elle ne gère pas son copain, et elle ne gère encore moins ses frères. Sa tête. Ses pulsions soudaines. Son envie de vouloir tout déverser. Tout qui bouillonne, tout qui mijote depuis des années. Trop d’années. En voilà un paquet d’années, de mois et de jours sur la retenue. Mais la ligne finale est sûrement arrivée et la suédoise n’est pas sûre de pouvoir résister, cette fois-ci. Après tout, Wren ne lui a-t-il pas reproché de ne pas être à la hauteur de son nom de famille ? Doherty, qui doit avoir en synonyme ‘pourriture’ et ‘folie’.
« Fais gaffe tu risques d’alerter tes voisins… » Alors pour toute réponse, Freya lui présente son majeur dans un mouvement du poignet cinglant. Voilà qui devrait lui suffire comme réponse.

« On va dire ça ouais… » La suédoise fronce des sourcils tout en se tournant et faisant dos à la porte, les bras croisés en regardant Elias. Son regard brun est durci, il n’est pas très tendre mais elle n’en rajoute pas car elle connait assez le flic et quand il a décrété de répondre avec cette voix trainante, il n’y a rien à en soutirer. Bon dieu qu’il peut l’agacer quand il est comme ça. « C’est pas toi ça plutôt ? » « Ha ha, très drôle, très spirituel, vraiment. » Même si franchement, il n’a pas tort, le bougre. Mais Freya préfère garder ce genre de pensées dans sa tête car Elias risquerait d’être encore plus fier qu’un paon et ça, ce n’est pas envisageable. Pas quand elle n’a pas de solution de repli ou de fuite.

« Autant qu’on soit là, autant qu’on discute… ça va toi dans ta vie ? » « Qu’on… Discute, vraiment ? Et puis, c’est quoi, c'te question ? » Mais visiblement, Elias ne s’en soucie guère puisqu’il renchérit. « Et quand j’demande si ça va, c’est vraiment si ça va… » « Evidemment, qu’ça va. J’reviens d’un séjour en Suède avec mon copain, pourquoi ça irait pas ? » Parce que j'ai cambriolé et vendu de la came pour ce voyage. Parce que mes frères ont foutu le feu à la baraque de la mère. Parce que Wren a replongé dans ces conneries en plus de la drogue. Parce qu’il m’a entrainé avec lui. Parce que Tobias a été bien trop con, bien trop fier pour ne pas évoquer la Ruche à Wren. Parce que je fais partie d’une putain de Ruche avec mes frères. Que je ne suis pas mieux que les personnes que tu fous en taule. Ma meilleure amie n’est pas là et toi, toi je ne sais jamais vraiment où tu es. Pourquoi ça n’irait pas ? Se prélasser un peu plus contre la porte derrière elle, les bras toujours croisées, Freya relève le menton. « Et toi, alors ? Est-ce ça va ? Genre, ‘vraiment’ ? » Même si dans le fond, elle veut vraiment savoir comment il va. Elias reste un être important à ses yeux, peut-être trop à en juger par la réaction de ses nerfs quand il est dans son champ de vision.
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyDim 12 Jan - 15:35

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Il a perdu le mode d’emploi pour survivre devant Freya Doherty, il la connaît pourtant comme personne. Gamine, c’était vers lui qu’elle venait se plaindre ou pleurer sur son épaule. Gamine, c’était vers lui qu’elle se tournait quand quelqu’un l’emmerder de trop prêt, probablement parce que Wren aurait mis le feu sur la personne concerné ou qu’elle voulait le ménager, Elias n’en a jamais rien su. Il savait se maîtriser sans vraiment le faire, disons à peine pour pas tenter de commettre un meurtre. Un futur flic qui veut tuer les habitants, triste constat, Freya savait donc que malgré son foutu caractère de con, Elias saurait plus vite que Wren retrouver la raison. Elle s’osait alors plus à la confidence, de chose que son aîné ne pourrait totalement maîtriser, sa colère et son envie de tout émietter sur son passage, sa folie meurtrière. Il la connaît mieux que quiconque et quand il pose ses yeux sur elle, quelque chose à changer. Quelque chose est différent et Elias ne parvient pas à comprendre, à y mettre de mot. Il aurait pourtant aimé qu’elle soit différente avec lui, qu’elle s’ouvre davantage, mais il a perdu cette attribution le jour où de la course folle, il a fini par avouer avoir tiré sur Cole et n’y trouvait aucun scrupule. Aucun… Et encore aujourd’hui, il ne regrette rien. Parce que Sanders défit le bien la nuit, mais le jour, il est ce flic irréprochable, arrêtant les méchants. Arrêtant ceux qui enfreignent la loi. Il n’a pourtant aucun mérite, et Freya sait tout de lui. Elle sait quel genre de type il est, et elle n’a jamais cherché à le rejeter, à le culpabiliser, l’acceptant dans tous ses vices pour les courses illégales. Même si elle craint toujours qu’il finisse par se tuer, par se payer un mur sur son chemin, qui les séparerait à jamais. Une étincelle aujourd’hui éteinte, qu’Elias doit mettre de côté. « Ha ha, très drôle, très spirituel, vraiment. » Et pour dire vrai il est plutôt fier Elias. Et ce n’est pas son joli doigt qu’elle lui a planté quelques minutes précédentes qui le fera changer d’avis, aimant la pousser en retraite, dans ses pires retranchements. Elle le connaît aussi bien que lui la connait, l’alcool et lui ça n’a jamais formé qu’un et c’était sûrement malvenu pour elle de lui parler de ça, comme si il pouvait être coupable d’un verre de trop. Ce n’était alors que partie remise ! « Qu’on… Discute, vraiment ? Et puis, c’est quoi, c'te question ? » Elle se retourne vers lui, croisant les bras, alors qu’il se laisse tomber le long de la paroi de la pierre, les genoux replié contre lui, les mains sur ses derniers. « Ca fait si longtemps qu’on a pas discutés ou quoi ? » Bon okay, il n’est pas du genre à se confesser Elias. Il n’est pas du genre à dire ce qu’il a sur le cœur, encore moins à celle qui est censé être sa meilleure amie. Pas de chose qui le touche du moins. « Evidemment, qu’ça va. J’reviens d’un séjour en Suède avec mon copain, pourquoi ça irait pas ? Elle ne sait pas sur quel pied danser et il le sent bien à sa voix, mi surprise, mi étrange, et toi, alors ? Est-ce ça va ? Genre, ‘vraiment’ ? » Sans savoir pourquoi, il redoutait cette question peut-être parce qu’il n’avait pas vraiment envie de lui mentir mais que dans le fond, que pouvait-il d’autre ? Etait-il obligé de lui avouer qu’elle lui manquait ? « J’sais pas… » Et c’est peut-être la raison de sa venue dans le cimetière et c’était peut-être pas une bonne chose, une bonne idée. Sa venue. Il ne sait plus rien, alors que le silence commence de nouveau à faire valoir son droit dans cet endroit, il décide de briser la glace, peut-être que ma meilleure amie me manque un peu… » Il n’ose vraiment l’affronter droit dans les yeux, était-il prêt à faire une croix sur Freya juste pour pas qu’elle lui échappe ? Il n’en sait rien non plus, mais la seule chose qu’il a conscience c’est cette route qui les sépare à présent, cette route qu’il cherchera à recroiser, quoi que ça lui en coûte, et en fierté surtout…
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyMer 15 Jan - 18:28


« Ça fait si longtemps qu’on a pas discutés ou quoi ? » Est ce que ça fait si longtemps ? Il y a eu le temps du mensonge, le temps de la distance, le temps de la révélation, le temps de la casse. Le temps d’entendre du verre se briser, le temps d’un baiser qui n’a laissé qu’un goût d’amertume profond, le temps de paroles sanglantes. Le temps d’un glas final qui sonne et qui gronde, le temps d’un torrent de pluie qui ne nettoie pas les peines et les blessures. Il y a plein de temps mais longs, pas vraiment. Il y a eu des instants, furtifs et fugaces, assourdissants et hésitants. Juste des moments alors qu’ils étaient habitués à être longtemps ensemble. Qu’est-ce qui a changé, Elias ? Qu’est-ce qui a fait qu’on se traite comme des inconnus, pourquoi tu n’es plus là où tu dois être, pourquoi tu n’as pas fait plus d’efforts ? Je compte si peu que ça à tes yeux pour que tu m’infliges ce même traitement ? C’est de ta faute, tout est de ta faute, tu m’as menti, tu m’as caché, tu m’as faussé. T’as pas été honnête et pourtant, tes iris bleues ne dérogent pas des miens. Comment tu peux rester aussi droit et fier en contemplant le fiasco que tu as provoqué dans notre relation ? Dans ma tête, dans ma vie ? Freya déglutit tout en grattant l’arrière de son oreille, le ton froid et détaché. « On peut dire ça, j’pense. » Parler comme des amis, comme ce qu’ils sont censés être - pourquoi elle a l’impression que c’est plus que ça ? Son cœur s’emballe pour Tim, normalement, pas pour Elias. Ou alors tu ne t’en es jamais aperçu avant ? Dis plutôt que tu préfères l’ignorer, ce palpitant qui frétille. De toute façon, la suédoise n’a pas le cœur ni l’état pour penser à ça. Elle est une bulle de colère, de rage, de frustration qui attend la moindre occasion pour exploser. Son retour de Suède a été brutal, il a été violent et dieu sait qu’elle n’avait pas besoin de ça.

Parce que maintenant, les limites sont floues et Freya sait que dans ces moments-là, le risque de finir en hôpital psychiatrique ou en prison s’agrandit de jour en jour. Je ne suis pas folle. J’ai juste envie d’assumer d’être une Doherty, putain. La jolie brune regarde le menton relevé Elias qui est assis au sol, les genoux contre lui, comme s’il est constamment las et fatigué. Pourquoi il s’entête à venir la voir si c’est pour lui offrir ce genre de vision ? Il aurait mieux valu s’abstenir. « J’sais pas… » Freya soupire en secouant la tête avant de détourner l’attention ailleurs parce que vraiment, il aurait vraiment mieux dû s’abstenir. « Peut-être que ma meilleure amie me manque un peu… » A ces mots, par contre, un sourcil s’arque et elle se retourne finalement vers son apparence. Il y a deux mois, elle se serait sûrement recroquevillée autour de lui pour lui dire qu’elle est là. Qu’elle a toujours été là. Que c’est lui qui la repoussait sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi.
Mais nouvelle année, nouvelles résolutions. Elle a commencé avec une violente mise au point avec Wren, elle se poursuit avec Elias. La suédoise croise les bras tout en s’adossant de nouveau à la porte derrière elle, ses yeux bruns reposés sur le jeune homme au sol. « C’est vraiment tout c’que t’as à dire ? Que j’te manque ? Nan parce que ça, j’m’en fous mais alors royalement. » Le pense-t-elle, vraiment, un peu, passionnément, à la folie ? Ou pas du tout ? Sûrement un peu de tout à la fois. Elle claque sa langue contre son palais tout en redressant le regard vers le plafond poussiéreux. « Ton putain d’égo me fait chier, Elias. Ton foutu caractère de merde aussi. Dis-moi c’que t’veux, qu’on en finisse une bonne fois pour toute. J’compte pas rester ici indéfiniment. » Elle a d’autres choses à foutre, bordel. « Toi qu’es si fort, trouve-moi un moyen d’sortir d’ici avec tes muscles. » Avant que j’utilises mes talents de cambrioleuse nouvellement formée pour le faire.

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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyLun 20 Jan - 13:44

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Il n’en pouvait plus Elias de cet éloignement, de ce déchirement à toute épreuve. Il avait probablement du mal à faire confiance, du mal à se pardonner ce qu’il avait engendré années après années. Il avait envie de faire des efforts, il avait envie de l’avoir dans sa vie, qu’importe le cinéma qu’elle pourrait lui faire, qu’importe ce qu’elle pouvait en penser. Il n’avait jamais vraiment eu de déclic, jamais vraiment attaché à une autre personne que sa mère, ou sa sœur, mais Freya représentait à ses yeux son idéal féminin, même si elle était chiante au possible, et parfois qu’elle l’envoyait chier sans raison. Il n’avait pas envie de ramer mais clairement si il existait une personne sur terre qui pouvait le prétendre ce serait bien Doherty, même si elle n’en saura rien. Jamais ! Parce que sa fierté toujours présente en lui, même si il tente de dissimuler cette sensation pour son amie, qu’il tente en vain de survivre sans elle et il n’y parvient pas. Il ne s’attendait pas à ce silence mais ça ne l’effrayait pas, lui le solitaire. Lui qui n’aime pas spécialement le regard sur lui, il est distant, pensif, obnubilé par ce désir de bien faire sans savoir comment faire. Ca pourrait être drôle à voir, mais Elias est un handicapé des sentiments, il ne fait pas suffisamment confiance aux gens et peut-être à lui, d’ailleurs. Mais il le voit ce regard froid de Freya, cet instant où elle pourrait remettre en cause cette amitié juste pour le principe qu’il ne veut pas dire les mots tels qu’ils existent. Admettre ses torts, est-ce réellement le fond du problème ? Elias l’ignore, parce que pour lui c’est déjà beaucoup ce qu’il fait. « On peut dire ça, j’pense. » Assis sur le sol, il ne relève que à peine ses yeux sur elle, elle hausse les épaules, il ne sait pas vraiment ce qui a changé entre eux, et il n’a pas vraiment la force de chercher. Parce qu’au fond, il n’avait plus envie de lutter, juste de rendre les armes. Mais probablement pas suffisamment pour lui dire réellement le souci. « C’est vraiment tout c’que t’as à dire ? Que j’te manque ? Nan parce que ça, j’m’en fous mais alors royalement. » Sans comprendre ce qui se passe dans le cerveau de Freya, il la voit énervée sans totalement paraître compréhensible. Si il ne la connaissait pas autant, il la traiterait de folle sans doute. Mais il la connaissait suffisamment pour savoir dans quelle carapace elle cherchait à s’immiscer. Il se relève alors se tenant au mur derrière lui, voulant l’affronter, parce que rester sans rien faire, sans rien dire c’est pas lui. Tout simplement. « Tu veux que jte dise quoi ? » Il n’comprenait pas Elias ce qu’elle attendait de plus, qu’il se mette à genoux ? Qu’il lui demande pardon pour tout ? Fallait pas pousser, c’était déjà un pas en avant, un pas si grand qu’il en oubliait ses principes, qu’il en oubliait le mal que ça lui procure de les exécuter. « Ton putain d’égo me fait chier, Elias. Ton foutu caractère de merde aussi. Dis-moi c’que t’veux, qu’on en finisse une bonne fois pour toute. J’compte pas rester ici indéfiniment.» Ouais elle voulait sûrement entendre autre chose, qu’il sera là à l’attendre pour toujours… « T’attends quoi d’moi ? » Il soupire en lui jetant un regard noir, « tu gâches tout Freya, je suis pas venue ici pour t’entendre gueuler sur moi… » Qu’il crache, énervé à son tour qu’elle soit là, à le repousser de nouveau, alors qu’il ne fait rien d’autre que parler. « Toi qu’es si fort, trouve-moi un moyen d’sortir d’ici avec tes muscles. » C’était pas comme ça qu’elle obtiendrait quelque chose du flic, et elle le savait pertinemment, il croise les bras, absolument pas décidé à bouger le petit doigt ! « Tu sais quoi ?! Démerde-toi pour sortir de là… » Et il la provoque du regard.
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyLun 20 Jan - 18:56


« Tu veux que jte dise quoi ? » Je ne sais pas, Elias. Et même si je le savais, je ne te le dirai pas. Parce que je ne vais pas dans ce genre de choses, je ne fais plus dans les sentiments, c’est fini. Les lumières sont éteintes, les stores sont baissés et son regard brun est plus sombre que jamais. Freya a la mâchoire qui se crispe encore plus ces derniers temps qu’avant, Freya serre des poings un peu plus que les fois d’avant. Ce n’est pas Elias le problème, pour une fois, pour changer. Non, c’est le reste du monde. Ce monde qui part en couille, cet univers qui ne semble plus avoir aucun sens. Même Tim, il commence à avoir moins de sens pour elle maintenant qu’avant. Ses frères, Wren, son précieux aîné, le pire d’entre eux, complètement débloqué. Pas de nouveaux depuis des jours depuis leur dispute qui s’est fini en petit goûter de poudre et de seringue. L’épée Damoclès au-dessus de la tête parce qu’il y a la Ruche, il y a les petits sachets dissimulés ici et là, il y a les cachets et les doses que l’on vend en catimini. Freya n’aime pas tout ça mais l’appât de l’argent facile est terriblement tentant. C’est presque grisant et franchement, elle ne cherche pas à trouver une cohérence à tout ça. Il n’y en a pas. Il n’y a que la certitude qu’il faut survivre, par tous les moyens. Et si elle peut sniffer un peu plus de ces billets australiens colorés en même temps que de sniffer sa jolie poudre blanche qui lui avait tant manqué, alors ainsi soit-il. Plus aucune once de résistance, juste profiter et vivre jusqu’au lendemain sans se soucier des conséquences d’hier.

Alors Freya garde les lippes closes, butée et surtout vidée de toute pensée. A ce stade, elle n’attend même pas d’excuse de sa part ; lui avoir avoué qu’elle lui manque a dû lui demander un tel sacrifice. Et le pire, c’est qu’il en rajoute. « T’attends quoi d’moi ? » La brune hausse les épaules tout en ignorant superbement le regard noir qu’il lui balance. Son bleu est plus foncé que celui de Tim, il porte une noirceur certaine que son copain n’a pas. Cinquante nuances de bleu alors qu’elle, elle reste éperdument avec ses prunelles marrons, ce qui lui convient très bien. Doherty ne cherche pas à attirer, elle cherche à ce qu’on lui fiche la paix. « Tu gâches tout Freya, je suis pas venue ici pour t’entendre gueuler sur moi… » « Alors pourquoi t’es là ? Pour compter fleurettes ? Pour me tresser les cheveux ? Pour savoir si tu me manques aussi ? » Evidemment qu’il lui manque. Son absence a fait briller comme un néon à quel point Elias est essentiel à son existence. Un tout combiné qu’elle-même ne peut pas définir. Le revoir après des semaines, des mois sans l’avoir fait, c’est une expérience tellement étrange. « Si tu penses qu’j’vais t’embrasser follement en t’disant que j’t’ai attendu toute ma vie, tu t’trompes de personne et tu l’sais très bien. » Jamais Freya ne sera ce genre de filles. Faible. Douce. Romantique. C’est fini, ça. Elle ne pense pas même au fait qu’elle soit avec Tim, non. Elle pense juste que tout ça, c’est de la foutaise. Que l’amour, que ce soit amical, fraternel ou passionnel, ça donne trop l’opportunité à autrui de vous détruire, de vous ronger et de vous faire disparaitre.

Hors de question qu’elle soit de ce genre-là.
Doherty n’a pas grandi comme ça, elle n’a jamais été une fleur délicate et fragile. Elle a été entourée de pas mal de garçons dans sa vie mais elle a fini un jour par sortir les poings et ouvrir sa gueule. Trouver sa place, créer son nid, se faire entendre. Petite tempête, sacrée tornade, pauvre folle, tant pis, elle assume. Même si elle vous foutra son poing à la figure pour l’appeler comme ça devant elle. « Tu sais quoi ?! Démerde-toi pour sortir de là. » Freya se mord la lèvre tout en s’approchant de lui, le pas presque félin. « T’es p’t’être v’nu ici pour m’sauter au milieu de tombes ? T’as ce genre de fantasmes, Elias ? » Sa main vient se perdre sur son torse, alors que son minois est penché vers lui, elle qui n’a jamais vraiment cherché à séduire qui que ce soit. « J’peux aussi gueuler d’plaisir, t’sais. Ah bah non, tu peux pas savoir. Mais j’peux te donner le numéro d’mon copain, s’tu veux. » Tentatrice qui appuie là où ça peut faire mal.

A quoi tu joues, Doherty, bon sang ?
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyMar 21 Jan - 13:38

(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… Lily_collins_and_chris_wood__manip__by_shawndrxgs_dc3y381-fullview.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7ImhlaWdodCI6Ijw9NjkxIiwicGF0aCI6IlwvZlwvOGNlYzFkMWQtYWY5ZS00NjkxLWIyMDYtNmFmODM1OGIyMGIxXC9kYzN5MzgxLTJmY2E2YTE0LTMxZTEtNGY2MS1iMjg5LTFkYTdjOTg5NmNjNi5wbmciLCJ3aWR0aCI6Ijw9MTAyNCJ9XV0sImF1ZCI6WyJ1cm46c2VydmljZTppbWFnZS5vcGVyYXRpb25zIl19
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Ne dîtes pas à Elias qu’il n’aurait jamais dû revenir vers elle parce qu’il n’y croirait pas. Parce que c’est ancré dans leur veine, que quoi qu’il se passe, ils retombent toujours dans les bras l’un de l’autre, et qu’ils finissent toujours par se pardonner, ce que le commun des mortels n’accepterait jamais. C’est ancré dans les principes fondamentaux de ses amis, qui ne le sont plus depuis bien longtemps, sans vouloir l’avouer, qu’ils retomberont toujours l’un pour l’autre. Sans oser y porter une quelconque réponse, ou attention. Elias deviendrait fou si il n’aurait plus la possibilité de la voir, de pouvoir la toucher même par crise de tempête comme en ce moment. Parce qu’il a besoin d’elle dans sa vie, bien qu’il ne lui a jamais fait part, aussi directement. La peur de pas être à la hauteur, la peur qu’elle le rejette. La peur toujours ancré en lui quand ça concerne ses sentiments et Freya. La peur aussi terrible soit-elle a finis par les épargner, et Elias se sent mort dans un corps qui bouge encore. Pour revivre, pouvoir respirer, seule la présence de Doherty dans sa vie n’est pas une option. Et pour la première fois, il n’était pas venu la provoquer, ni lui hurler dessus. Ni lui faire de remontrance, ni vouloir la dégager dans sa vie. Mais alors, il cherchait encore le motif de sa venue qui restait silencieuse. Parce que lui-même ne sait pas. Elle a beau vouloir savoir, elle a beau lui réclamer, il n’en sait rien. Et ne veut pas savoir. Vivre au jour le jour il ne sait rien faire d’autre. Et se plonger dans son boulot et dans ses courses lui ont permis d’oublier. Un tant soit peu. Mais aujourd’hui, il a sûrement besoin de plus. « Alors pourquoi t’es là ? Pour compter fleurettes ? Pour me tresser les cheveux ? Pour savoir si tu me manques aussi ? » Elle est sauvage, appuyée contre cette porte fermée, elle le regarde droit dans les yeux, le dévisage aisément. Elias en a connu d’autre. Des moments insaisissables. Il en fait de même, non sans sa sympathie du moment. Il soupire d’un air lassé, parce que quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, rien ne parviendra à embaumer le cœur du brun. C’est peut-être déjà trop tard et il s’en rend compte, alors que Freya reste intouchable, insaisissable. La corde a peut-être déjà lâché sans qu’ils ne le voient. « J’crois que j’ai ma réponse ! » Il croit ? Il en est même certain et sans doute ne verrait-elle pas ce SOS qui lui lance, ce besoin d’être réconforté, rassuré. Par un mot, un regard, un geste. Parce qu’il a perdu Freya Doherty, parce que désormais elle est ailleurs. Elle est de partout sauf avec lui. « Si tu penses qu’j’vais t’embrasser follement en t’disant que j’t’ai attendu toute ma vie, tu t’trompes de personne et tu l’sais très bien. » Il hausse les épaules, qu’importe ce qu’il pense. Qu’importe cette place qu’il a volontairement perdue. « C’est déjà un bon début, mais tu peux poursuivre… » Qu’il répond, amusé, trop pour qu’elle ne le voit pas. Sans doute ne l’est-elle pas elle, mais il est indécis le flic, il n’agit jamais comme il le devrait. « T’es p’t’être v’nu ici pour m’sauter au milieu de tombes ? T’as ce genre de fantasmes, Elias ? Elle avance alors vers lui, complétant cette infime distance, et sans doute que si elle ne l’aurait pas fait, Elias l’aurait complété. Il la toise comme si elle n’est qu’une pauvre chose, alors qu’elle se joue, tentatrice, j’peux aussi gueuler d’plaisir, t’sais. Ah bah non, tu peux pas savoir. Mais j’peux te donner le numéro d’mon copain, s’tu veux. » Sa main sur son torse ne lui fait ni chaud ni froid, tandis qu’elle penche sa tête vers lui, désormais appuyé contre le mur contraire. « N’me cherche pas Doherty… Tu n’gagneras jamais à ce jeu… » Qu’il souffle, avant de la saisir par les côtes pour la retourner, c’est désormais elle qui a son dos appuyé contre le mur. « J’suis sûr qu’il sera ravi de me faire part de tes ébats » C’est faux et pas sûr que Sanders est envie de l’entendre en parler mais devant Doherty il ne peut s’empêcher de laisser sortir sa fierté masculine – qui prend un peu trop de place. Il se penche à son tour, avant de frôler son visage de ses lèvres, « il suffirait pas de grand-chose… » De quelques millimètres à peine…
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyMer 22 Jan - 9:26


« J’crois que j’ai ma réponse ! » Freya se mord la langue pour ne pas laisser d’autres mots agir à sa place. Des propos tels que ‘tu me manques’ ou encore ‘j’ai besoin de toi’ ou bien même ‘tu ne vois pas à quel point rien ne va’. Des instants de faiblesse que la jolie suédoise ne peut pas- Non, ne peut plus se permettre. Elle doit être forte, elle doit être tenace. Elle doit être fière, un concept qui lui est totalement étranger, elle qui pourtant ne vacille pas un instant devant le regard perçant d’Elias. Le monde est mal foutu, le monde la frappe, le monde la fout à mal, il faut qu’elle garde les pieds ancrés au sol pour affronter tout ça. Prouver qu’elle est plus téméraire, qu’elle peut réussir à subir tout ça sans flancher. Ne pas voir le voile sombre de ses yeux parce que trop obnubilée par sa prochaine transaction, par les prochains billets qui viendront tranquillement se faufiler dans sa main, par la poudre qui viendra enflammer sur son nez et tous ses vaisseaux sanguins pour l’amener ailleurs. Freya est revenue presque en rampant chez lui il y a deux mois mais c’est hors de question qu’elle le fasse de nouveau. Il a laissé passer sa chance, Sanders, tant pis pour lui. “Tant mieux, alors, on est sur la même longueur d’onde.” Pour une fois. Voilà longtemps que ça n’était pas arrivé.

« C’est déjà un bon début, mais tu peux poursuivre… » Il peut toujours aller se retourner, se toucher et se retourner le temps que Freya lui donne la satisfaction de réagir comme ça. Certes elle se jette souvent dans des relations sans aucune conséquence, aucun impact sur le lendemain. Mais elle n’est pas de celles qui se pâment devant un beau garçon tous les quatre matins et encore moins de celles qui pensent que le grand amour finira bien par frapper à sa porte. Sa porte est de toute façon fissurée, complètement cassée, il n’y a rien d’important caché derrière. Juste de la noirceur, de l’obscurité et sûrement des échos de cris de sos dissimulés ici et là. Alors tu peux y aller, Elias, tu peux espérer mais sache que tu seras déçu. Parce que c’est comme ça que se passe les choses, que se déroule la vie ; on ment, on espère et au final, on se prend une claque dans la gueule sans crier garde.
A l’image de ce qu’elle a découvert du faux pas de ses frères.

« N’me cherche pas Doherty… Tu n’gagneras jamais à ce jeu… » La suédoise ignore si c’est un défi ou non mais en tout cas, elle ne perd pas de sa superbe ni de son fin sourire qui perle ses lèvres. Elle a même un léger rire quand Elias la plaque à son tour contre le mur, les mains sur ses flancs, la proximité entre eux bien plus proches qu’elle ne l’a été depuis un an. « J’suis sûr qu’il sera ravi de me faire part de tes ébats. » “J’suis sûre que t’aurais beaucoup à apprendre.” D’elle, surtout. De savoir à quel point Freya ne se donne jamais à moitié, qu’elle se dévoue corps et âme aux ébats charnels, qu’il serait sûrement fou de savoir qu’elle est encore plus féline et irrésistible dans ces moments-là. « Il suffirait pas de grand-chose… » La jolie brune sent son souffle se mélanger au sien, Elias ombrageant ses lèvres avec les siennes. Doherty pose ses mains sur ses hanches pour le ramener un peu plus contre elle alors qu’elle émet un soupir d’aise accentué, émis rien que pour le jeu. “C’est toujours plus drôle d’jouer à deux, nan?” Son palpitant s’emballe une nouvelle fois alors qu’elle lui mordille la lèvre inférieure, ses mains toujours sur lui alors qu’elle se mouve tranquillement contre lui. “Allez, Elias, traite-moi comme toutes les autres. J’veux voir comment t’es avec elles, comment tu les mets à g’noux, comment tu les attire, comment tu les rends folle. Traite-moi comme une de tes pouffiasses, Sanders.” Parce que je ne vaux mieux pas qu’elles, que je ne mérite pas qu’on me court derrière et encore moins que tu me vois différemment.
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Message(#)(frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… EmptyMer 22 Jan - 17:00

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Elias ne sait pas vraiment ce qu’il attendait d’elle, et de cette conversation. Ce pourquoi il ne se battait pas plus pour trouver une solution à son enfermement soudain et devenu régulier. Lui le combattif, lui le loup incompris. Il toisa avec vulgarité cette amie, la foudroyant tantôt du regard, alors que de l’autre côté, il n’avait besoin que d’un geste de sa part pour palier à ce manque soudain qu’elle lui procure. Il aurait sans doute mieux fait de disparaître de sa vie, pour toujours. Partir, fuir l’Australie comme son père a fait il y a plus de vingt ans, comme si c’est dans les gênes de sa famille, de ses ancêtres de fuir les responsabilités, et les peurs. Il aurait sans doute mieux fait de ne pas tomber dans le panneau de Doherty, mais franchement est-ce possible ? Probablement que non, parce qu’il la convoite autant qu’il la déteste, et cela depuis la nuit des temps. Elle fait réveiller en lui une tempête, une bourrasque dont il n’était probablement pas prêt. Et si depuis toujours il sait la calmer, temporiser ce malaise en lui, vulgairement. Aujourd’hui, il le ressent ce précipice, cette vague qui pourrait faire chavirer son navire. Tourmentant cette seule passion qui l’anime. Un contraste avec ce qu’il a osé lui montrer jusque-là, par fierté. Mais aujourd’hui plus que jamais, il avait envie de rendre les armes, de faire tomber ce masque. Un cri de désespoir qu’elle ne saura ni entendre ni comprendre. Un cri de désespoir le menant droit au mur. Et ce cœur qui brille en lui, pour elle. Plus que jamais. Il donnerait son âme pour la sauver, son cœur pour lui apprendre à aimer, mais sait-il au moins lui, aimer quelqu’un d’autre ? A t’il cette bonne définition ancré en lui ? « Tant mieux, alors, on est sur la même longueur d’onde. » Qu’elle lâche, vulgairement. De sa bouche c’est grossier et il se prend une gifle en pleine face non sans paraître le plus nonchalant possible. L’indifférence qu’il juge nécessaire face à elle, mais qu’elle ne s’y méprend pas, ce n’est qu’une façade de plus pour lui épargner un nouvel échec. « Après toute ses années de guerre t’es en paix aujourd’hui… » Tumulte tempête qui s’abat en lui, contre les parois de sa peau mais qui pour autant ne transige pas avec cet éternel besoin de transparence. Il aurait pu être ce type qui ouvre enfin son cœur, qui ne veut pas la laisser repartir. Éternel combat qui n’aura pas de fin. Parce que quoi qu’il dise, il a cette nana dans sa peau. « J’suis sûre que t’aurais beaucoup à apprendre. » Qu’elle souffle, amusée elle-même d’éveiller cette pointe de jalousie en lui qu’il ne parvient probablement pas à dissimuler comme il le souhaiterait. Face à n’importe qui d’autre, il n’a pas besoin de faire autant d’effort, mais face à Doherty, il semble exténué de se battre dans le vide. Éternellement insatisfaite, elle savoure bien trop tôt sa victoire, à en voir ce sourire qui ne s’efface pas de son visage. Ne lui a-t-on pas déjà appris qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ? « ne t’inquiète pas pour moi… » Qu’il souffle alors contre sa peau alors qu’ils sont si étroitement proches dans un lieu si grand. Façon de parler, parce qu’il n’y a pas tant d’espace que ça, mais suffisamment pour pas qu’il ait à sentir le souffle de l’autre sur leur peau. « C’est toujours plus drôle d’jouer à deux, nan? » Il n’sait pas comment il s’est retrouvé dans cette position, enfin très certainement ce besoin de la savoir pour lui, et inversement. Un jeu qu’il saurait juger dangereux, et si il avait un minimum de respect, pourrait-il penser un seul instant à son petit copain du moment ? Sans doute pas. Il n’y pense pas vraiment bien qu’il est conscience qu’il doit combattre, la repousser dans ses travers. Ultime combat entre deux corps, quand elle le rapproche d’elle. Quand elle lui fait face comme si elle ne parvenait pas à se maîtriser totalement. Derrière ses regards provocateurs, et cette lèvre qu’elle lui mordille, Elias reste immobile, sa respiration se fît plus lente. Il n’y voit qu’un combat loyal, bien qu’il serait sans doute tenter de rendre les armes plus vite. Elle le ramène à elle, et colle son corps contre celui du flic, prise entre Elias et ce mur, elle ne pourrait reculer de cette emprise, et à y voir la scène de plus près, on a pourtant l’impression qu’elle gère la scène bien mieux que le flic. « Tu peux donc plus te passer de ça ? » De ce jeu Freya ? Le regard d’Elias sonne comme un jeu sans faille dont eux-mêmes installent les règles à leur convenance. Elle le titille, et il n’en faut pas plus pour que son corps se contracte quand de nouveau, elle mordille la lèvre inférieure du flic. « Allez, Elias, traite-moi comme toutes les autres. J’veux voir comment t’es avec elles, comment tu les mets à g’noux, comment tu les attire, comment tu les rends folle. Traite-moi comme une de tes pouffiasses, Sanders. » Il se contracte et de tout son corps parce qu’il le sait mieux que quiconque, Freya ne sera jamais traitée comme une moins que rien pour le flic. Elle ne sera jamais comme toutes ses nanas sur sa longue liste éphémère et sans valeur. Mais que si tel est la seule façon de l’avoir pour lui, il accepterait de lui en faire part. La manipulant, lui mentant encore et toujours. Cruel constat. Il saisit sa mâchoire de sa main rebelle, lui tenant fermement avant de l’embrasser avec férocité, fougueusement, fébrile de son corps et ça dépasse même ce qu’il avait imaginé. C’était comme si il avait attendu ça et qu’aujourd’hui, il pouvait réaliser ce plaisir malsain, de ne former plus qu’un avec elle alors qu’elle s’amusait à coller son corps contre lui. Toujours plus. Le désir de ne plus la voir se décoller de lui.
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