| (frelias) est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… |
| | (#)Dim 26 Jan 2020 - 11:21 | |
| « Après toute ses années de guerre, t’es en paix aujourd’hui. » De guerre, guerre de quoi ? En guerre avec lui parce qu’il dérive toujours son attention sur d’autres qu’elle ? En guerre envers toutes celles qui s’approchent de lui et qui activent sa jalousie sans que la suédoise en a pleinement conscience (elle dit que c’est juste parce que c’est son ami, son meilleur ami donc il ne devrait y avoir qu’elle qui compte, et elle a peur, constamment, qu’une autre prenne cette place à ses yeux bleutés) ? En guerre avec et envers elle-même, pour ne pas savoir ce qu’elle, pour ne pas voir ni sentir et encore moins assumer que son cœur s’emballe toujours plus, qu’il s’emporte toujours plus loin quand il s’agit du policier ? Comment il peut dire qu’elle est en paix alors que c’est tout le contraire qui se passe ? Freya n’a jamais été aussi en conflit avec elle-même, avec sa famille, avec Elias, avec le monde entier. Chaque être humain est un ennemi potentiel, une source de danger et surtout une plaie à se trimbaler d’une façon ou d’une autre. La suédoise n’a plus le temps pour ça, autant qu’elle n’a plus de patience pour rester enfermée ici avec un Sanders bougonnant et recroquevillé. Il baisse les armes, il ne mord pas en retour et s’en est presque décevant.
Mais ça, c’est avant qu’elle souffle sur les braises et que les flammes s’embrasent. De la chaleur instantanée, qui n’a rien avoir avec l’air étouffant australien qui sévit en ce moment sur l’île. Vu le lieu où ils se trouvent, c’est même une petite parenthèse de fraicheur. Les morts n’ont jamais été aussi apprécié qu’en pleine été, il faut bien l’avouer. « Ne t’inquiète pas pour moi. » Comment ne pas s’inquiéter pour lui ? Si elle, elle a l’habitude de danser avec le diable, Elias, lui, n’est pas aussi pourri qu’elle. Il n’est pas de la pire espèce, il y a du bon en lui, il a des principes auxquels il se rattache. Elias n’est pas comme elle, ils ne viennent pas de la même veine. Le sentir aussi proche d’elle alors qu’il n’a jamais été aussi éloigné lui procure des sensations qu’elle n’aurait jamais pensé avoir. Comme une claque à la figure, une réalisation dont elle n’a jamais pris conscience jusqu’à maintenant. « Tu peux donc plus te passer de ça ? » De quoi exactement ? Freya n’en sait rien et elle ne veut pas le savoir. Elle est trop occupée à le tenter, à caresser ses lèvres des siennes, à se mouvoir contre lui qui la retient contre le mur. A soupirer de façon accentuée pour qu’il contemple un peu tout ce qu’il perd, tout ce qu’il rate, tout ce qu’elle peut donner à d’autres mais pas à lui.
La belle brune n’a même pas le temps de lâcher un rire qu’il a sa main sur sa mâchoire et ses lippes sur les siennes, dévorantes et impatientes. La suédoise devrait penser à Tim, elle devrait arrêter ça tout de suite parce qu’elle a un copain et qu’elle n’est pas du genre à jouer sur deux tableaux. Mais Freya s’est sûrement perdue en cours de route, on lui a tiré dans les ailes et maintenant, il n’y a que ses pulsions et ses envies qui comptent. Amener Elias à ses genoux est plus important à l’heure actuelle. Alors qu’une de ses mains presse un peu plus leurs bassins ensemble en se faufilant dans sur les reins d’Elias, son autre main glisse furieusement dans ses cheveux alors qu’elle met la même énergie que lui à répondre à son baiser. Ce n’est pas romantique, ce n’est pas doux, ce n’est pas amoureux. C’est juste bestial, c’est une compétition de celui qui sera le plus fort et Freya lâche un doux râle alors que leurs langues se confondent et dansent en symbiose. Et pourtant, son cœur s’emballe encore plus, il hurle et il crie mais son message est flou, sa propriétaire ne cherchant pas vraiment à le lire et encore moins à le comprendre. C’est différent avec Elias et elle tire un peu plus sur les mèches du flic vers l’arrière en se redressant pour ne pas perdre le contact de sa bouche. Non, elle ne lui donnera pas son cœur mais si c’est son corps qu’il cherche, alors qu’il vienne la trouver.
Même si tout ne reste qu’un jeu.
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| | | | (#)Mer 29 Jan 2020 - 16:56 | |
| « est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… » freya doherty & elias sanders
Comme toujours c’est cette passion dévorante qui répond à tout. Qui répond à ce besoin pressant et irrépressible d’être auprès d’elle. Comme toujours cette envie est plus forte que tout, comme ce bout de chiffon qu’elle secoue pour ne faire qu’une bouchée d’Elias, mais n’en demeure t’il pas avec autant l’envie qu’elle, d’en finir lui aussi ? N’y aura-t-il jamais de fin ? Jamais de points, que des virgules ? Des parenthèses plus ou moins urgentes, plus ou moins longues. Plus ou moins ancrés dans les souvenirs. Il l’aime bien sûr, mais l’aime t’il de la meilleure des manières ? Elias ne pourrait même pas répondre à cette question parce que ce n’est pas son genre. D’aimer, qu’il a peur de ce sentiment qui l’envahit pourtant quand Freya est dans les parages. Ce besoin d’être toujours à l’écoute d’elle, quoi qu’elle dise, et surtout si elle le renvoie hors de sa portée. Parce que le flic n’est pas là pour obéir à quelqu’un et qu’il suffit de lui dire oui, pour qu’il entende non. Ce jeu est ancré dans leurs veines, au plus lointain souvenir qu’il avait de Freya Doherty, cette jalousie éphémère quand l’un regardait de trop près l’autre. Quand soudain l’un échappait à l’emprise de l’autre. Même juste pour quelques heures, insupportable pour l’un, obligatoire pour l’autre. Car ce jeu est bien plus puissant que tout, ce jeu les anime et quelque part ils ne sont sûrement pas prêts à abandonner. Elias Sanders ne veut entendre parler de défaite, il mérite bien autre chose, une pulsion avide cherche à la titiller, alors qu’elle vient de le réveiller. Et pas de la meilleure des manières, inconsciemment si il restait loin, distant, inapprochable peut-être savait-il que cette barrière est infime, bien difficile de résister à cet appel. Qu’elle lui lance quand ses yeux heurtent avec force les siens. Quand machinalement elle rôde autour de lui. Tel un prédateur. Lui, la proie, douce pensée qui le ferait soudainement sourire, presque. Si encore il pourrait réfléchir une seule seconde, si encore il avait encore ce rôle-là, pour elle. Après tous les obstacles qu’ils ont vécus, est-ce possible qu’il ne soit qu’une proie quand autrefois on a été le fautif ? Elle avance à pas de velours, presque cette manière féline de le regarder, de croiser ce regard, qu’il soutient néanmoins sans en perdre une trace. Elle est belle, il peut le constater même si elle semble en colère, ou pas fraîchement apte à faire la paix. Il ignore ce qui la pousse à franchir cette barrière avec laquelle le flic a mis tant d’énergie à construire. Et il ne la lui posera pas, pas aujourd’hui, pas maintenant. Pas alors qu’elle le frôle, qu’elle le malmène d’un regard bien trop osé pour pas qu’il s’en régale d’avance. Il ne perçoit par les signaux d’alertes, il ne perçoit plus rien à présent qu’elle se glisse contre lui et qu’elle lui mordille la lèvre. Il devrait la repousser, il devrait reprendre contenance. Il devrait lui faire payer tout ce qu’elle lui a fait précédemment. Mais de bien des façons, elle est le point sensible de Sanders. Il pourrait se couper en quatre pour satisfaire ses désirs, il pourrait se mettre à dos toute la populace pour ses beaux yeux. Il y a ce qu’il ferait pour elle, et ce qu’il dirait devant elle. Deux choses distinctes, qu’il ne pourra jamais affronter, ni allier l’un à l’autre. Alors il est silencieux, se laissant observer par cette femme qui le connaît mieux que quiconque, par ce jeu qui l’envahit. Cette force qui le submerge et dont il ne saurait que répondre avidement, avec toute son arrogance. Trop proche d’elle, il ressent son souffle chaud contre sa peau qui le brûle, avide de ce pouvoir qui le submerge, qui le rend à la fois méfiant et joueur. Dont elle seule à ce secret, mais dont il sait qu’il ne se perdra jamais dans son jeu. C’est lui qui tire les rênes, il veut le faire croire du moins. Ils s’embrassent à en perdre haleine, mais ce n’est rien de sensuel, rien de désireux. Que d’éphémère, un baiser qui ne dure jamais longtemps. Il l’attrape de ses mains avant de la plaquer à son tour contre le mur, il n’y a plus rien à sauver, plus d’espoir, juste un constat effroyable qu’il cherche à s’épargner, pour la bonne cause. Pour le meilleur comme le pire, les baisers s’intensifie, c’est bien plus profond qu’un simple jeu de hasard. Ca sonne comme une évidence, comme une fuite en avant. Elle le plaque davantage contre elle, cherchant à le faire réagir en lui mordillant la lèvre tandis qu’il passe ses mains sur le tissu qui recouvre sa poitrine, sans même les regarder parce qu’elle tire sur ses cheveux en arrière pour continuer ses baisers avec intensité. C’est violent, il n’y a aucun sentiment d’aisance ou de confiance. Il relève sa jambe pour se caler contre elle, davantage, frottant son bassin au sien, le regard qui ne cesse de la fixer. Aucun son ne sort de ses lèvres, si ce n’est ce souffle chaud de satisfaction, et ses lèvres qui ne veulent plus la quitter. Il rompt un instant ses lèvres sur les siennes pour les glisser le long de sa peau, descendant jusqu’en bas de son cou, sur le haut de sa poitrine – là où c’est encore dénudé de vêtement. |
| | | | (#)Mar 4 Fév 2020 - 20:59 | |
| Il y a une bataille qui s’opère, celle qui aura la main supérieure. A savoir qui est gagnant ou qui est perdant, le message un peu flou. Certainement qu’ils pensent avoir gagné tous les deux mais dans le fond, est-ce qu’ils ne sont pas aussi les grands défaitistes de cette histoire ? Des pions malheureux qui avancent à tâtons dans une relation qui n’a pas vraiment de sens depuis un an. Freya fut pourtant jusqu’ici assez prudente, ne souhaitant seulement que son meilleur ami revienne dans sa vie. Visiblement cela est devenu trop compliqué pour Elias à supporter, éternel insatisfait qui pourtant a vu défiler tous les hommes dans la vie, dans le lit et au bras de Freya. Il a toujours été là, une ombre protectrice, à rôder autour d’elle quand son frère était hors service. Mais là, l’ombre est bien réelle et Freya cherche à montrer qu’il n’a pas d’impact sur elle. Ou alors qu’il en a tellement qu’elle s’en amuse, qu’elle ne veut pas lui montrer qu’il fait partie de ses faiblesses. Que ses yeux bleus intenses ne la laissent pas de marbre, que le crépitement de ses membres et de son cœur n’a pas d’impact sur leur relation. Freya n’en a plus rien à faire des sentiments. Elle est énervée contre tous et tout le monde, et ça se sent dans sa façon de recueillir les lèvres du jeune homme contre les siennes. C’est appétissant, c’est fougueux, c’est intense et tellement vibrant. Mais en même temps, ce n’est pas correct, il y a quelque chose qui cloche, comme un goût amer derrière tout ça. Peut-être que c’est un pincement de culpabilité vis-à-vis de Tim, son visage apparaissant brièvement dans sa tête. Ou alors c’est le lieu pour le moins original et certainement pas romantique dans lequel ils sont bloqués. Ou tout simplement ce sont eux, eux qui s’embrassent pour de mauvaises raisons, eux qui s’enflamment pour des sentiments mauvais. Freya soupire légèrement quand Elias remonte sa jambe et sa tête vrille contre le mur alors qu’il s’entête à continuer à l’embrasser sur son cou jusqu’en haut de son buste. Sa respiration est saccadée et elle le laisse la torturer de ses lèvres pendant un moment, provoquant un raz-de-marée dans ses reins et une sorte de court-circuit à son cœur qui est supposé être mort et déjà enterré. Doherty se mord la lippe parce que c’est affolant, que sa journée dérive de sa trajectoire et ce n’est pas comme ça qu’elle l’avait imaginé ce matin en se levant. Ses doigts se tiennent à ses épaules alors qu’une de ses mains se plonge dans ses cheveux. Elle baisse la tête en même temps qu’elle ramène son visage vers le sien, le plaquant un peu plus contre elle, assez proches pour que leurs souffles se mélangent mais assez loin pour que leurs bouches ne se frôlent seulement. « Tu penses faire quoi, là ? Tu crois que c’est déjà gagné ? Tu m’vois comme un putain d’jeu, Elias ? Désolé de t’le dire, mon coco mais… » Freya finit par le lâcher et le repousser sans aucun ménagement. « J’ai pas qu’ça à faire. » Tel est prit qui croyait prendre. Ses poumons sont encore en émois face à une telle intensité mais elle est fière d’elle. Tellement fière qu’elle finit par attraper un pic pointu qui traine au sol, s’étant sûrement décroché de quelque part, pour aller bidouiller la serrure et la crocheter en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. « Rentre chez toi, Sanders. Et oublie pas d’prendre une douche froide. T’en auras sûrement besoin. » S’il croyait avoir joué au départ, c’est finalement Freya qui ressort à l’extérieur avec un air amusé et les yeux pleins de satisfaction.
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| | | | (#)Lun 17 Fév 2020 - 22:07 | |
| « est-ce que je serai le même dans les yeux d'une autre… » freya doherty & elias sanders
Il mettait tant de passion à l’ouvrage, parce qu’il ne sait pas vivre sans elle, il n’a jamais réellement su, et entend encore les remarques de sa sœur, lui demandant, lui implorant d’arrêter de faire le con. Comme si il était possible qu’un jour ils se laissent une chance, comme si les petits anges sont encore pour eux. Il n’y croit plus Elias, il n’y croit plus depuis la fois de la course interminable. Depuis cette course folle a déclenché chez eux, une tempête sans précédent. A quoi ça sert d’espérer ? Il n’est même pas certain d’être ce genre d’homme à pouvoir s’attacher aux autres. Il n’est pas ce type d’homme en qui on peut avoir vraiment confiance et si c’est ce que considère Doherty, elle se trompe lourdement. Elle ou une autre, quelle différence pour lui ? Elle ressasse une éventuelle amitié, alors que Sanders c’est pas ce qui l’attend, qu’il se fiche bien de ça. Mais elle n’est pas prête à lui offrir ce qu’il attend réellement. Il attend quoi d’ailleurs ? Il n’en sait rien, tout s’embrouille dans son cerveau et il ne répond plus de rien quand elle commence à le chauffer. Par des regards, par des mots. Par des gestes. Qui ne le trompe pourtant pas. Il vient à poser ses lèvres contre les siennes, et rien n’est vraiment doux. Ni romantique, il n’est pas romantique Elias. C’est pas la peine de se mentir. C’est indélicat, volage, imprudent. C’est tout ce qui représente Freya, cette rose remplie d’épine. Ca l’a toujours attiré le flic. Sans comprendre d’où lui venait cette envie, de plus avec elle, alors qu’elle n’est censée être qu’une amie. Qu’une meilleure amie, mais que rien ne laissait présager à plus. Involontairement, il aime la faire souffrir, la rejetait pour l’attirer de nouveau vers lui, comme si elle n’était qu’une poupée éphémère. Comme si elle ne méritait jamais plus. Mais elle est loin d’être une poupée, et elle lui prouve à chaque jour de plus. Elle a du caractère, elle est coriace, et ne démord pas. Elle le rapproche d’elle, et se laisse faire quand sa main effleure son corps, quand elle descend lentement vers le bas, et que son regard se perd dans le sien, et dans ses baisers fougueux. Et puis la sentence, lourde de conséquence vient s’abattre sur lui quand elle le repousse en arrière. Se dégageant du mur, elle l’affronte du regard. Rien ne laisse présager de bon quand il pose son regard dur sur elle. « Tu penses faire quoi, là ? Tu crois que c’est déjà gagné ? Tu m’vois comme un putain d’jeu, Elias ? Désolé de t’le dire, mon coco mais… » Un jeu… C’est tout ce qu’elle représente pour lui ? Un nom de plus sur une liste, sur un vulgaire papier ? Il n’en sait rien, il ne maîtrise pas son désir pour elle. Mais il la déteste toujours plus, toujours sans ménagement. « J’ai pas qu’ça à faire. » Il lève les yeux au ciel, s’appuyant contre le mur, la regardant s’abaisser pour ramasser un truc par terre et la voir à l’œuvre en train d’ouvrir la porte, quelques secondes ont suffi, elle se retourne vers lui, à l’entrée de cette porte. « Rentre chez toi, Sanders. Et oublie pas d’prendre une douche froide. T’en auras sûrement besoin. » Elle commence à tourner le talon et part lentement, loin de lui et loin de cette cage dorée, « CASSE-TOI ! » Qu’il gueule avant de balancer l’une de ses chaussure contre la barrière d’entrée, un bruit qui résonne jusqu’aux oreilles de Doherty. Il serre les poings, la détestant plus que de raison, et la vengeance est un plat qui se mange froid ! Lui la fierté à l’extrême. |
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