| (lucer) pas un baiser n'adoucit ma peine... |
| | (#)Dim 15 Déc 2019 - 21:08 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Toujours égal à lui-même Carter n’envisage rien pour son avenir, vivre au jour le jour le satisfait plutôt pas mal, c’est même la seule chose qu’on pourrait retenir de lui. Eternel enfant dans un corps bien trop grand, il n’agit pourtant jamais sur un coup de tête, il n’est pas de ceux qui se laissent prendre à son propre piège, il est rusé tel un renard. Il aime se confondre dans la masse, pour passer inaperçu, ça lui permets ainsi de faire ses trucs en douce. Ca lui permet d’être dans l’ombre, d’agir sans être vu. Important dans son métier, même si peu de personne le savent et sont au courant de tout cela. Aux yeux des gens extérieur, des gens qui lui sont d’une certaine manière important, il est un brave homme sans conviction, ce gars un peu perdu, cette brebis apeurée qui est tombée entre de mauvaises mains. Il est celui qu’on plaint, qu’on aimerait protéger d’un monde sauvage, cruel sans savoir que la cruauté c’est lui qui la maîtrise. Sans savoir ce visage impassible, presque sournois quand la nuit tombe, ou quand il ne peut plus rien tirer des autres. Certains passant même sous son arme, sans qu’il n’y trouve de remord, il arrive à dormir sur ses deux oreilles à la nuit tombée, n’ayez crainte pour ses yeux sombres. Il marche dans cette rue sans vraiment savoir où il pourrait se rendre, sans savoir ce qu’on attend de lui. Il n’a jamais été autre chose qu’une victime pour le monde extérieur et finalement cette image il en rigole bien davantage. Il connaît cette ville comme sa poche, bien qu’il n’est pas né à Brisbane, et qu’il est apparu ici qu’à l’âge de dix-sept ans, à errer sans but certain, sans aucun principe si ce n’est de jamais tomber dans le piège de personne. Les mains dans les poches, ce sourire idiot au coin de ses lèvres, il relève son regard sur cette rue qui s’offre à lui. Il marche depuis des heures à traîner dans le froid mais il ne ressent ni faim, ni besoin. Si ce n’est celui de se poser un peu, une clope en bec, sa main proprement rangé dans sa poche n’en sort que pour récupérer le mégot pour qu’il puisse un peu respirer. Le cœur léger, prêt à encore faire chier son monde, mais pas celui de sa coloc Birdie. Elle l’a prévenue, ce soir elle ne dort pas dans le petit appartement tout frais payé par le Club, il lui a vendu tout ce qui lui restait en poudre, et il a les poches vides. Putain, fais chier qu’il pense intérieurement en y songeant. Il relève son regard avant de voir l’inscription Pelican’s Nest Café et ne lui demander pas ce qu’il fout là, il en ignore simplement la raison. Ce n’est sûrement pas pour recroiser Lucia, ou celle qu’il surnomme la sauveuse des êtres paumés tout en ne quittant pas ce regard idiot et ce sourire moqueur. Non, il n’est pas venu ici pour la provoquer même si franchement, ça va être compliqué pour lui d’agir autrement. Il n’a jamais appris à s’intéresser à quiconque avant elle. On ne lui a jamais vraiment résisté par le passé, ni hausser le ton, sauf Nicolas son frère. Il reste un moment hors de ce bar, à observer ce qui se passe de l’extérieur sans vraiment y distinguer les formes. Il voit les gens qui rentrent, qui consomment, rigolent, ressortent. Jamais seul, toujours accompagné de quelqu’un, parfois de plusieurs personnes. Une casquette sur la tête, le cul posé contre le mur, le regard en fuite, au bout de longues minutes, il décide à traverser la rue. Et sa main, machinalement pousse la porte de l’entrée. Il se retrouve à présent dans le bar, les lumières qui l’aveuglent un court instant, juste le temps qu’il s’acclimate à la luminosité, la musique en fond. Il observe un moment l’endroit, cherche du regard Lucia. Et finalement s’installe au fond du bar, dos au bar sans même retirer sa casquette. Et quand une silhouette arrive par derrière lui, il pourrait reconnaître cette si douce voix, celle-là même qui a tenté de le ressaisir l’autre soir. Cherchant à le sauver d’une solitude plaisante pour Carter, cherchant à connaître ses failles pour l’aider, pensant à une pauvre brebis égarée. Mais elle a bien deviner que le grand méchant loup entre eux, c’est lui… « Qu’est-ce que tu pourrais me conseiller ? » Cachant à moitié son visage, sa voix rauque, brutale fait échos dans le bar à moitié vide. Elle porte davantage ses yeux sur lui comme si elle voudrait un peu plus de confirmation sur l’éventuelle personne qui se trouve là… Finalement il croise son regard et aperçoit son bras dans une écharpe. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Elle lui avait demandé d’être prudent et c’est elle qui se fait mal… Une pulsion presque inquiète, pour cet être sans attache, et pourtant on devrait le savoir toujours se méfier de l’eau qui dort…
@lucia whitemore |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Lun 16 Déc 2019 - 14:58 | |
| Pas un baiser n'adoucit ma peine Lucia Whitemore & @Carter Rollins Le couperet tombe, et il s’agit de ma dernière après midi de travail au Pelican’s. J’aime cet endroit et le quitter me fera de la peine, mais il s’agit d’un mal pour un bien. Je dois avancer, et j’ai toujours su que cela serait temporaire. Je ne peux pas continuer à travailler dans le café où j’avais un contrat étudiant pendant mes études toutes ma vie, le même café qui se trouve à moins de deux cents mètres de chez mes parents. J’ai besoin de trouver un travail en ville, et finalement peut être que me retrouver au pied du mur me mettra un coup de pied aux fesses. On te reprendra si tu le souhaites lorsque ton bras ira mieux., voilà ce que la gérante m’a dit ce matin, mais en ajoutant que pour l’instant elle était réellement désolée, mais que malgré l’affection qu’elle me portait elle ne pouvait pas me garder sans deux bras fonctionnels. Je comprends tout ça, et je crois qu’il était temps que je m’échappe du salon de thé, de cet endroit édulcoré qui me rassure mais ne me rends pas service, en continuant à me laisser me bercer d’illusions, continuer à imaginer que le monde entier ressemble à l’univers pastel du Pelican’s Nest Cafe. Alors j’ai hoché la tête et encaissé sans sourciller, sans me plaindre ou tenter de négocier.
Ouvert jusqu’à 20h30, le lieu n’a jamais rien eu d’un établissement de fêtards. Situé dans un quartier familial, la plupart des gens y viennent pour bruncher en fin de matinée, déguster les pâtisseries qui font la notoriété du lieu tout au long de la journée, et plus rarement pour attraper quelque chose à manger sur le pouce en fin de journée. Mais le soir le café n’est finalement que peu fréquenté, les rares clients sont souvent des surfeurs où des chanceux qui ont pu profiter de la plage l’après-midi et qui viennent boire un cocktail et manger quelques tapas juste avant la fermeture, avant de se diriger vers les restaurants voisins. Il est 20h quand je commence à nettoyer les tables pour gagner du temps, un peu nostalgique de quitter l’endroit ce soir. Je sais que je ne reviendrais pas, ce bar et la maison familiale doivent cesser d’être mes solution de repli, lieux de refuges pour quand la vie me semble difficile. Je dois apprendre à être une adulte, et ne peux venir me replonger dans mon enfance à chaque secousse. J’en suis consciente, mais j’ai aussi des tonnes de souvenirs entre ces quatre murs. Même si le café autrefois synonyme d’indépendance est aujourd’hui plus devenu un symbole de mon échec et mon retour à la case départ, je ne peux m’empêcher de l’aimer. De la douce odeur de café qui vient chatouiller les narines à toute heure de la journée aux odeurs de pâtisseries sucrées, je m’y suis toujours sentie à mon aise.
Un jeune homme pousse la porte, et je n’y fait pas tout de suite attention, occupée à gratter une tâche tenace de l’autre côté du café. Ce n’est que lorsque mon regard croise celui de ma collègue, qui me désigne le client d’un geste du menton que je me retourne pour apercevoir une silhouette encapuchonnée qui s’est installée dos à moi, de l’autre côté. Ma première pensée est qu’il ne ressemble en rien aux clients habituels du bar, mais il m’en faut plus pour me perturber et me faire perdre ma gentillesse naturelle et ma bonne humeur de façade après cette journée. Alors je fais signe à ma collègue que je m’occupe du jeune homme, et me fends d’un sourire alors que je m’approche de lui. « Bonsoir, bienvenue au Pelican’s Nest Cafe. Qu’est-ce que je peux vous servir ? » Je le contourne pour poliment me placer en face de lui. « Vous avez de la chance, on ferme dans une demie heure mais il doit bien nous rester quelq… » Ma phrase ne connaîtra jamais de fin, et j’avoue être surprise en posant les yeux sur le brun que je reconnait à présent. Parce qu’il s’agit du brun que j’ai croisé un soir en rentrant de boite de nuit, alors que je n’avais pas envie de sortir, et que j’ai tenté d’aider le pensant en bien mauvais état. Il était un peu étrange, et carrément effrayant pour une demoiselle comme moi. « Qu’est-ce que tu pourrais me conseiller ? » Que fait-il ici ? Je ne suis pas idiote, et il ne semble pas du genre à se balader à Bayside, encore moins à être attiré par la devanture aux couleurs douces et gaie du salon de thé. Je lui en avais glissé le nom, à moitié convaincue qu’il ne s’en rappellerait de toute façon pas. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Mon regard suit le sien, et je réalise qu’il regarde mon bras. « Je… Je suis tombée à vélo. » Je réponds naturellement, sans trop savoir pourquoi, certainement pas habitude de me montrer polie et cordiale. Mais qu’est-ce que cela peut bien lui faire, de toute façon ? « Je suis pas sure qu’on ait quoi que ce soit qui puisse t’intéresser, on ne sert rien de plus fort que de la bière, mais le macchiato est vraiment bon, et les pâtisseries sont la spécialité de la maison. » Je récite sans trop réaliser ce que je dis, parce que je suis toujours profondément troublée de le trouver ici. « Il doit rester quelques wraps aussi. Mais c’est pas un restaurant, ni un bar, le choix est un peu limité. » Et je le vois mal venir pour déguster des pâtisseries sans gluten. « Tu… Tu passais dans le quartier ? » Je suis sure que non, mais je ne suis pas du genre à lui rentrer dedans, et lui demander pourquoi il est là, qu’est-ce qu’il vient faire dans ce café où il savait qu’il avait une chance de me trouver.
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| | | | (#)Mar 17 Déc 2019 - 14:50 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Carter ne sait pas ce que c’est de travailler, ou d’avoir besoin d’argent. Il n’a jamais été dans le besoin et si il a passé quelques jours dans la rue, avant d’embarquer chez son frère à son arrivée à Brisbane, il n’a pas de grands besoins. Il est du genre à se contenter de ce qu’il a, sans trouver de rancœur pour autrui. Il n’a pas un grand orgueil quand il s’agit de dépenser son argent et il ne sait pas le tenir. Tout ce qu’il gagne de ses vols ou de sa vente de drogue, il le dépense aussitôt. Et tant qu’il a assez pour s’acheter quelques clopes par ci ou pas là, et assez pour boire un verre ou deux en soirée, on peut dire que ça lui convient. Si au début, son frère l’aidait bien facilement, aujourd’hui, Nicolas se rend bien compte qu’il n’a nullement besoin qu’on lui tende une main financière. Et le prétexte des boites d’intérim qui paye bien semblent fonctionner encore aujourd’hui. Sa roue de secours, se taf de escort boy qui fait surtout office de couverture pour les gens bien comme son frère – bien qu’il y voit peut-être ses rendez-vous comme quelque chose de négatif et néfaste dans la vie déjà bien bancale de son cadet. Carter ne lui a jamais demandé ce qu’il en pensait, et refuse d’avoir le moindre soupçon de sa part, il se contente donc d’hocher la tête, restant le plus évasif possible. En croisant les doigts pour que son frère puisse avoir des soucis bien plus importants que de connaître la vie détaillée de son petit frère. Et ça fonctionne pour l’instant, jusqu’au jour où il devra des comptes – mais là encore, rien de sûr parce que Carter n’est pas adepte de ce genre de situation et enverrait bien facilement tout péter avant que ça n’explose à sa figure. « Bonsoir, bienvenue au Pelican’s Nest Cafe. Qu’est-ce que je peux vous servir ? Il ne tourne pas la tête vers cette voix qu’il reconnaîtrait entre mille. Sa venue ici n’est pas anodine, bien qu’il cherchera à prouver le contraire, vous avez de la chance, on ferme dans une demie heure mais il doit bien nous rester quelq… » Interrompue quand elle pose son regard dans celui de Carter, ça lui coupe le sifflet net et le dealer la ressent, cette gêne à présent. Il est toujours le même, insolent dans son regard et sa venue ici ne laisse rien présager de bon, c’est en tout cas ce que les mauvaises langues prétendront… « Bonsoir Lucia » Ses quelques mots qui sortent de manière naturels, le montrant sous un autre jour, peut-être meilleur, parce qu’il sobre. Et si probablement le manque de poudre se fera ressentir dans la soirée, il n’en est pas encore à ce stade à cet instant, « je suis rentré à temps… » Qu’il avoue simplement, avec ce sourire pourtant narquois au coin des lèvres. Carter ne restera que cet idiot à qui on pense que tout lui est dû, et bien même si ce soir plus qu’aucun autre soir, il n’est pas encore alcoolisé. Son bras attire son regard et il ne peut totalement s’empêcher de lui demander ce qui est arrivé à la jeune femme. Bien qu’elle tentera probablement de dissimuler la vérité. « Je… Je suis tombée à vélo. » Il hausse les épaules, « Par maladresse ? » Ce qui ne l’étonnait même pas à vrai dire. « Je suis pas sure qu’on ait quoi que ce soit qui puisse t’intéresser, on ne sert rien de plus fort que de la bière, mais le macchiato est vraiment bon, et les pâtisseries sont la spécialité de la maison. » Carter ne comprend pas où veut en venir Lucia, peut-être le prend t’il pour un alcoolique de première, insoignable. Peut-être et probablement qu’elle a raison et pourtant, il fronce les sourcils, il savait très bien ce qu’allait engendrer ce genre de soirée donc il n’avait pas l’habitude. Lui est tout son contraire, il est du genre à se mêler dans la foule éphémère, juste de briller quand la lumière débarque dans sa vie. Le genre de type à créer des disputes, à vouloir hurler plus fort que l’autre. Mais pour ce qui est des conversations plus denses, plus importantes, il disparaît comme si il n’avait jamais existé. Ce n’est donc pas l’endroit propice dont il se rend habituellement, mais est-ce une raison pour penser qu’il ne puisse pas avoir lui aussi, sa place dans un tel endroit ? Il n’en sait rien… « Tentons le macchiato avec la première pâtisserie au chocolat que tu trouveras. » Bien loin de ce qu’il boit habituellement. « Il doit rester quelques wraps aussi. Mais c’est pas un restaurant, ni un bar, le choix est un peu limité. Qu’elle avoue, perplexe de le retrouver à cette place et il le voit bien à son regard qu’elle pose sur lui comme si il était un extra-terrestre, tu… Tu passais dans le quartier ? » Une question qu’il n’avait pas spécialement envie d’étaler en public, minimisant sur ses éventuels envies soudaines, « j’ai vu de la lumière de dehors alors j’ai poussé la porte… » Menteur. Mais c’est bien difficile pour lui d’avouer qu’il avait juste envie de la revoir quelques minutes, sans aucune prétention. Et Carter est un habitué pour suivre ses pulsions, ses envies soudaines, il ne sait pas se canaliser l’Australien. Jamais… « Est-ce que tu peux te joindre à moi ? » Qu’il demande en faisant un signe de tête en direction de la banquette en face de la sienne, le café était désert toute façon…
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mer 18 Déc 2019 - 14:21 | |
| Pas un baiser n'adoucit ma peine Lucia Whitemore & @Carter Rollins Je n’aime pas me sentir dos au mur, parce que cela me replonge dans des souvenirs qui ne sont pas agréables. Lawrence faisait ça souvent, de venir sur mon lieu de travail sans s’être annoncé avant. Au début je trouvais ça touchant, mignon, et ces visites improvisées me faisaient sourire, je me berçais d’illusion en me disant qu’il devait m’aimer vraiment pour que j’ai le droit à ce type d’attentions. Mais la réalité était tout autre, et ses visites ne faisaient plus que me mettre mal à l’aise sur la fin. Il se posait généralement sur une table pendant presque une heure en ne commandant qu’un café, et n’était clairement pas là pour appréhender mon environnement de travail ou rencontrer mes collègues. Je sentais ses yeux posés dans mon dos, je le voyais esquisser un mouvement à chaque fois que je m’attardais trop longtemps avec un client masculin à son gout, et son visage se refermer lorsque je riais aux éclats avec mes collègues. Quand il était là j’étais éteinte, et aujourd’hui encore je n’en ai pas conscience, et je suis incapable de comprendre cette boule dans mon ventre a l’idée de voir le brun sur mon lieu de travail.
Il a été clair pourtant lors du soir où nous nous sommes croisés, il y a quelques jours, plusieurs semaines. Il ne voulait pas de mon aide, n’avait que faire de ma compagnie et je le soupçonne même de m’avoir trouvée particulièrement agaçante. Je m’en suis voulue de le laisser en plan malgré tout, incapable d’en vouloir à qui que ce soit, mais je ne pensais pas recroiser un jour sa route. Pas à son impulsion en tout cas. « Bonsoir Lucia. » Un air étonné se peint sur mon visage, qu’il se souvienne de moi est une chose, qu’il se souvienne de mon prénom en est une autre. Il n’était ni sobre ni à l’écoute l’autre soir. « Je suis rentré à temps… » Oui mais que fais-tu là ? C’est bien ça la question qui me brûle les lèvres.
Sans trop savoir pourquoi, je réponds à ses questions, alors que je ne lui dois rien. Bien élevée et polie, je ne suis pas du genre à faire preuve d’esprit, lui rentrer dedans ou rester fermée. Et parce que je suis sur mon lieu de travail je suis aussi obligée de me comporter avec lui comme avec n’importe quel client. « Par maladresse ? » « Oui on peut dire ça. » Je hausse les épaules, est-ce que ça l’intéresse vraiment ? J’ai un peu de mal à y croire. Et ma fracture, la plus banale que l’on puisse observer, ne doit pas réellement le préoccuper. « Tentons le macchiato avec la première pâtisserie au chocolat que tu trouveras. » Je reste les bras ballants quelques secondes, avant d’attraper ma tablette pour enregistrer sa commande, plus pour me donner une contenance qu’autre chose, il est le seul client et sa commande n’est pas bien compliquée à retenir. « Euh… Ok. » Je fais quelques pas vers le bar pour y déposer la tablette, et sors un plateau sur lequel je dépose une assiette que j’attrape dans la vitrine, qui contient un dôme praliné chocolat. J’adore ces choses-là, et malgré mon malaise, je suis un bonbon, et choisis la pâtisserie avec application. Ma collègue pose le macchiato sur le plateau, et quelques minutes plus tard seulement je reviens vers lui et pose ça sur la table avec application. « Ça fera 7,50$ » J’attends, sans trop savoir quoi dire de plus. Je ne sais pas trop quel est le but de sa visite, en fait. « J’ai vu de la lumière de dehors alors j’ai poussé la porte… » Je suis naïve, je pense même faire partie du top 50 mondial sur ce point-là, mais là j’ai du mal à y croire. « Est c’est quoi qui t’a poussé à entrer ? L’odeur de café et de caramel, la peinture pastel sur les murs ou les guirlandes lumineuses de la terrasse ? » Ma façon à moi, douce et pleine d’humour, de lui dire que je n’y crois pas du tout. « Est-ce que tu peux te joindre à moi ? » Je regarde autour de moi. De toute façon le café est vide et j’ai nettoyé toutes les tables sauf celle-ci. Je n’ai pas vraiment d’excuse valable pour refuser. « Ouais. » Doucement je me pose sur le bord de la chaise, sans oser croiser son regard. « Je suis contente de voir que t’es encore vivant, je m’en veux un peu moins de t’avoir laissé en plan l’autre soir. » Il était dans un triste état. Mais peut-être était-ce exceptionnel après tout ? Je ne suis pas du genre à juger les gens rapidement, en éternelle optimiste. « J’avais pas l’impression que tu trainais souvent du côté du Bayside. » Le quartier littoral est familial au possible, et la moyenne d’âge y est bien plus élevée. Son allure contraste avec les quelques personnes qui flânent dans la rue, profitant de la fraicheur de la soirée.
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| | | | (#)Lun 30 Déc 2019 - 22:28 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Il n’était pas vraiment du genre à se mélanger avec les autres, et il n’avait pas fallu beaucoup de temps à Lucia pour le comprendre et le voir, ce soir-là, quand elle l’a trouvé au coin du mur. Elle était si différente de lui, différente en tout point, et il n’avait pas la prétention d’imaginer quoi que ce soit, ni qu’elle puisse un jour modifier son statut, ou son penchant pour le genre mauvais. Fallait le reconnaître que ça attise souvent le regard des autres, qui se considèrent pouvoir faire quelque chose pour arranger les choses. Mais c’est totalement faux, Carter n’a jamais eu besoin de personne, ou c’est plutôt ce qu’il essaye de se faire croire, pour éviter d’être de nouveau déçu. Pour ne plus jamais retomber dans ce piège, il aime prendre ses distances. C’est de toute un type qui prendra tout le temps les autres pour des imbéciles, il n’a aucune limite, et cela c’est empirer depuis son arrivé au Club, comme si il avait besoin de ça. Il vit au jour le jour, poussé par cette adrénaline puissante et incandescente qui brûle dans ses veines. « Oui on peut dire ça. » Elle se tient maladroitement devant lui, posant par moment son regard sur lui. Un regard remplie d’illusion, de douceur – tout ce qu’il ne sera jamais. Lui c’est un loup sauvage, qu’on ne peut plus apprivoiser, tant parce que ça fait trop longtemps qu’il est seul, rongé par cette solitude qui effraierait sans aucun doute la jeune femme. Par moment, il n’est même plus maître de lui, quand il a trop bu… Trop souvent diront ses deux colocataires, avant qu’ils ne le rejoignent dans sa quête de se détruire. A feu et à sang… « Euh… Ok. » Il hausse les épaules devant sa réponse il reste silencieux, l’observant de loin, comme un loup guetterai sa proie. Ses yeux ne la quitte pas et sa collègue le regarde, intriguée, Carter le ressent ce besoin de savoir qui il est, et ce qu’il veut de la part de Lucia. Il se doute qu’elles finiront par en parler, que cette nana se mêlerait de ce qui la regarde pas – prétextant qu’elle veut du bien à Lucia, la protéger des gens comme lui, insoumis, indomptable, presque mesquin. Tout ce que la nature a fait de mal. Si seulement elle savait que sous ce regard, et ses paroles parfois amusée, se cache un type qui tue sans sourciller et sans réellement poser plus de questions – l’argent suffit pour motiver ses troupes. L’argent fait tout, soigne tous les malheurs et Rollins l’a bien pigé… Depuis son adolescente – énième dispute avec ses parents qui ont fini par le mettre à la rue… « Ça fera 7,50$ » Elle s’approche sans crainte de lui, lui annonçant la somme qu’il lui doit à présent, et il dépose un jolie billet, « Tu peux garder la monnaie. » Ca fait probablement prétentieux, mais il n’a pas vraiment l’habitude de laisser autant de pourboire habituellement. D’une certaine façon, c’était probablement pour la remercier de l’autre soir, mais à savoir si cette raison tordue pouvait bien venir de sa cervelle, ou si c’était une manière comme d’une autre de l’endormir. Elle n’y verrait que du feu, elle doit en avoir l’habitude de ses pourboires, les vieux doivent en être habitué, selon lui. Elle ne sait pas où poser son regard, où mettre ses mains. Elle ne sait pas vraiment quoi dire pour compléter ce silence pesant, mais tant adoré de Carter. Il en a l’habitude. « Est c’est quoi qui t’a poussé à entrer ? L’odeur de café et de caramel, la peinture pastel sur les murs ou les guirlandes lumineuses de la terrasse ? » Elle se moque gentiment de lui, de sa prétendue venue, un peu par hasard. Mais la vérité c’est qu’il n’en savait rien lui-même, il avait eu envie de la revoir et il est habitué à ce qu’on cède à tous ses caprices. Souvent l’alcool ou la drogue, cette fois elle se prénommait Lucia. Il hausse les épaules. « Contente-toi de l’odeur du café et des pâtisseries. » Qu’il répond, mi amusé, mi détaché de cette situation dont il n’était pas spécialement à l’aise, pas habitué, tout simplement. Et quand il lui demande de s’installer en face de lui, elle jette un regard autour d’elle, tout d’abord sur le bar vide, puis en direction de sa collègue avant de détourner calmement son visage sur le dealer, et de lui répondre, doucement, « ouais. Je suis contente de voir que t’es encore vivant, je m’en veux un peu moins de t’avoir laissé en plan l’autre soir. » Mais elle détourne rapidement son regard, presque craintive, c’est du moins la première chose qui passe par l’esprit du brun. Et aurait-elle tort ? « Pourquoi t’en vouloir ? » Qu’il demande, toujours autant surpris qu’elle puisse penser un seul instant ce genre de truc pour un adulte consentant, et vacciné comme lui. Il pourrait bien crever qu’il ne manquerait à personne. Enfin peut-être un peu à son grand frère mais qui n’aurait plus de poids sur ses épaules. « Tu ne pourras jamais vraiment sauver le monde, je suppose… » C’était pas méchant, ni violent, il hausse les épaules, c’était tellement loin de ses principes et de ce qu’il attendait d’une inconnue. Il est la noirceur de l’âme Carter. « J’avais pas l’impression que tu trainais souvent du côté du Bayside. » Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres, et il répond sans réellement tarder, « j’avais pas l’impression que seul un profil y est autorisé… » Il hausse les épaules, « un peu comme toi dans la ruelle, l’autre soir… » C’est un fanfaron ce Carter, un macho sans doute. Qui considère que la femme n’a pas à traîner dans une rue déserte en pleine nuit. Parce que c’est dangereux. Il goûte un morceau du gâteau au chocolat avant de relever son regard « C’est pas trop mauvais, et venant de sa bouche c’est un compliment, tu sais cuisiner ? » Il relève son regard sur lui avant de prendre une nouvelle bouchée du gâteau, c’est qu’il avait presque la dalle cet idiot !
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mar 31 Déc 2019 - 17:27 | |
| Pas un baiser n'adoucit ma peine Lucia Whitemore & @Carter Rollins
Je ne sais pas trop ce qu’il cherche à faire, mais j’ai la désagréable impression de n’être qu’une proie en le voyant ici. Il ne s’est pas assez amusé l’autre soir, il ne s’est pas assez moqué de moi et a voulu réitérer ? Quelle idiote, je ne le pensais pas assez sobre pour se souvenir du nom du café où je travaillais, et en bonne élève j’avais répondu à sa question lorsqu’il me l’avait demandé, et à présent je ne sais pas si je dois le regretter ou pas. Je suis naïve, mais passez pour croire que tout le monde me veut du bien. Et mon dernier déboire amoureux m’a rendue craintive, j’ai du mal à m’ouvrir, j’ai du mal à me sentir en sécurité et à avoir confiance, surtout lorsqu’il s’agit des hommes. Avec lui, tout mon être me hurle de prendre mes distances, mais je ne comprends pas ce qu’il fait ici, j’ai besoin de comprendre, de savoir qu’il ne va pas se la jouer Joe Goldberg et me suivre jusqu’à chez moi quand mon service sera terminé. Lorsque je reviens avec sa commande, je tente de dissimuler mes mains qui tremblent. Il dépose un billet de vingt dollars sur la table, et de ma main valide je l’attrape et commence instinctivement à fouiller la poche de mon tablier pour lui rendre la monnaie. « Tu peux garder la monnaie. » Surprise, je relève les yeux vers lui et sort la main de la poche du tablier. Il m’intime à m’asseoir, et sans trop savoir pourquoi je lui obéis, toujours avec ce mélange d’insécurité et de curiosité, les deux sentiments se battent en moi. « Merci. » Que je souffle, poliment et à voix basse, sur la retenue.
Sa venue ici reste un mystère, une question à laquelle il ne semble pas disposé d’apporter de réponse tout de suite. C’est ce que ferait un sociopathe non ? De prétexter qu’il passait dans le coin. Je ne suis pas seule dans le café, et heureusement, sinon malgré ma curiosité je pense que me viendrait l’envie de me prendre mes jambes à mon cou. Parce que je ne l’avais pas réellement détaillé avant, l’autre soir. Parce qu’entre ses cheveux négligés et sa veste en cuir, il n’a pas l’air d’être quelqu’un de fréquentable. Je sais qu’il ne faut pas se fier aux apparences, mais je suis une jeune femme blanche privilégiée d’une bonne famille catholique. Bien sûr que je me fie aux apparences. « Contente-toi de l’odeur du café et des pâtisseries. » Un mince sourire vient étirer mes lèvres alors que je tente de donner le chance, d’avoir l’air à l’aise. « Je t’ai percé à jour. C’est bien à cause des guirlandes lumineuses. » Je le pique, pourquoi est-ce que je fais ça, alors que ma tête me hurle de tout faire pour qu’il consomme et disparaisse ? La coïncidence est trop grosse, même pour que moi je l’ignore, il est là parce que je lui ai dit que je travaillais dans ce café. J’ai envie d’insister et de reposer ma question, mais je réalise que la réponse me fait peur. « Pourquoi t’en vouloir ? » Je fronce les sourcils, c’est évident non ? « Tu ne pourras jamais vraiment sauver le monde, je suppose… » Je secoue la tête, finalement assez lasse. « On a déjà eu cette conversation il me semble. » Peut-être qu’il ne s’en souvient pas après tout. « Mais c’était pas mon genre de t’abandonner là-bas. Même si t’étais une sacrée épine dans le pied. » Ma politesse me hurle de ne pas continuer, mais j’ai besoin de savoir. « T’es sobre là ? » Je n’ai pas envie de perdre mon temps si ce n’est pas le cas, d’à nouveau avoir un nouveau cas de conscience à surmonter.
Je continue, j’ai besoin qu’il crache le morceau et me dise ce qu’il fait à Bayside. Ce qu’il fait au Pelican’s. Ce qu’il fait là, face à moi. « J’avais pas l’impression que seul un profil y est autorisé… » Il a raison, et lorsqu’il le dit à voix haute je me sens confuse, honteuse de mes préjugés. « Un peu comme toi dans la ruelle, l’autre soir… » « Je.. » Je rougis, prise en faute. « Je suis désolée. Tu as raison, je m’excuse, t’as tous les droits d’être là. » Me voilà en train de m’excuser alors que le brun est clairement venu ici pour me voir, sans l’admettre et me dire pourquoi. Du Lucia Whitemore tout craché ça. Je l’observe planter sa cuillère dans le dôme praliné chocolat, retenant ma respiration, comme suspendue à ses paroles. « C’est pas trop mauvais, tu sais cuisiner ? » Je secoue la tête, un sourire gêné sur le visage. « C’est pas moi qui prépare les pâtisseries ici. » Mais j’ai beaucoup observé et appris, j’aime ça même pâtisser. Sauf que je n’ai pas assez de confiance en moi pour admettre que je suis douée, comme dans n’importe quel domaine. « Mais je me débrouille. J’aime bien pâtisser quand j’ai du temps. » Gênée, je change de sujet. « Mais tu m’as dit que ton rêve c’était la cuisine, alors tu dois bien mieux te débrouiller que moi. » Un rêve qui ne colle pas à l’image qu’il dégage d’ailleurs, c’est surprenant.
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| | | | (#)Ven 3 Jan 2020 - 22:26 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Carter Rollins ignore quelle sensation il attend de cette entrevue. Il ignore si il ne devrait pas plutôt quitter cet endroit et laisser reprendre ses activités. Peut-être que lui, n’a jamais su tenir un boulot plus de quelques jours consécutifs, parfois quelques heures suffisaient pour son renvoie, mais elle, elle est si différente des personnes qu’il fréquent habituellement. Elle représente cet ange au-dessus de ses épaules, cette main tendue qu’il éloignera le plus loin possible de lui, comme si il ne voulait pas se laisser de chance de succomber. On attend que ça de sa part, un pas en avant, que Carter n’a jamais su faire. Parce que dès lors qu’il avant d’un maigre pas, il en recule de trois énormes juste après. Parce qu’il est trop fier, trop imbus de lui-même pour se rendre compte du mal qu’il fait autour de lui, à son frère, à ses quelques rares personnes qui aimeraient pouvoir lui faire confiance, mais qui ne lui feront probablement jamais vraiment attention. Parce que Carter a toujours agit comme un con, et même si il ressent cette envie d’en connaître davantage sur elle, ce n’est probablement que passager parce qu’il n’a jamais pu refaire confiance à la gente féminine depuis ses dix-huit ans. « Merci. » Elle s’assoit sans visiblement réaliser ce qu’elle fait, ou ce qu’elle dit, à présent. Un peu perdue, ou gênée, ou bien probablement surprise de le voir là, Carter n’aime pas vraiment qu’on le lui fasse remarquer. Il n’est pas ce qu’on attend de lui, mais il sait être autre chose que ce délinquant, en tout cas avec les femmes, il sait être aussi différent… Parfois… « Je t’ai percé à jour. C’est bien à cause des guirlandes lumineuses. » Il hausse les épaules avant d’ajouter, amusé mais ne le montre pas aussi ouvertement, faisant mine d’être touché, « je ne peux plus le nier plus longtemps… » C’était ce qu’elle voulait entendre non ? Parce que jamais il n’avouera la vérité, même si il viendrait à la connaître, à savoir pourquoi il a passé le pas de la porte. Elle a pas besoin de savoir, si ?! « On a déjà eu cette conversation il me semble. » Il hausse les épaules, détournant son visage pour observer autour de lui une brève seconde. « Sans doute, mais ta réponse devait pas m’plaire. J’suppose… » Il se contente de ne rien dire de plus, Carter n’est pas connu pour lâcher ses mots, ce qu’il a envie de dire, il le dit, que ça plaise ou pas… Et puis il n’y a pas que lui qui est mystérieux, elle aussi à ses yeux, à vouloir sauver le monde entier comme si les misères du monde pouvaient se poser sur les frêles épaules d’une jeune fille de son âge. « Mais c’était pas mon genre de t’abandonner là-bas. Même si t’étais une sacrée épine dans le pied. Elle s’arrête, hésite il pose ses yeux sur sa tasse de café et les relève quand elle lui demande, t’es sobre là ? » Il la regarde étrangement, « parce que j’ai l’air alcoolisé ? » Qu’il demande tout en prenant un bout du gâteau et de le mettre dans sa bouche, et franchement parler la bouche pleine, ne le dérange pas le moins du monde. A ses yeux, ça donne même une certaine assurance. Mais dans son monde à elle, les choses doivent être différemment… Franchement, il n’en revenait pas de cette question idiote, il avait l’air ivre à se rouler par terre ou à rire comme un énergumène ? « Je suis désolée. Tu as raison, je m’excuse, t’as tous les droits d’être là. » Il hausse les épaules, ne relevant même pas ses yeux sur elle, il le sait qu’elle doit se sentir conne et gênée, et ce n’était même pas ce qu’il avait forcément désiré. « C’est rien je suppose… » Il avait peut-être tort, peut-être que lui ne méritait pas de fréquenter une nana si douce, si pure qu’elle. Peut-être que lui, ne méritait que les droguée, ou celles attirées par le sexe ou l’argent facile… Comme lui ! « Ca t’étonne si j’te dis que je suis habitué à ce genre de raccourci ? » Non, probablement qu’elle doit le savoir sans qu’il n’est besoin de le dire, mais il s’en plaint pas, c’est la vie dont il a toujours rêvé. Mais Clara qui lui reparle trop de cette passion pour la cuisine, elle va finir par le rendre dingue Carter ! « C’est pas moi qui prépare les pâtisseries ici. » Ca ne le dérange pas de changer de conversation, il n’aime pas quand on cherche trop à en savoir sur lui, quand on essaye de trop gratter dans ce qu’il a au fond de lui. Que du mauvais qu’il répond quand on cherche à savoir, sans laisser plus de chance à la personne. Le sujet est tabou. « Mais je me débrouille. J’aime bien pâtisser quand j’ai du temps. Mais tu m’as dit que ton rêve c’était la cuisine, alors tu dois bien mieux te débrouiller que moi. » Il dérive les yeux, c’est pas quelque chose qu’il aime forcément parler, ni y penser. Parce qu’il sait combien il a tout gâché et qu’il est plus facile de trouver les faux prétextes, les faux coupables à sa propre déchirure. « C’est vieux maintenant tout ça, ça appartient au passé… » Maintenant la seule cuisine qu’il fait c’est au Club, Mitchell lui laisse parfois faire quelques trucs à manger, ou bien quand il fait son propre mélange de poudre. Sa cuisine à lui. « Tu bosses depuis longtemps ici ? » Il pourrait être admiratif qu’une personne parvienne à garder un job aussi longtemps. Et pourtant le Club ça va faire onze ans qu’il y est… Même si rien n’est officiel.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
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meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Sam 4 Jan 2020 - 15:20 | |
| Pas un baiser n'adoucit ma peine Lucia Whitemore & @Carter Rollins
Je ne sais pas s’il est sobre, s’il a simplement moins bu ou s’il n’a pas consommé de stupéfiants, mais il a l’air différent. Et je ne sais pas si c’est un point positif ou négatif, parce qu’il a l’air beaucoup plus sûr de lui, peut-être plus dangereux aussi, et moi je deviens instantanément plus méfiante. Je me rappelle les paroles de Hannah, celle de ma mère qui toutes deux m’ont longtemps répété que je devais me construire un semblant de carapace, et je n’en ai jamais été capable, mais après Lawrence si je n’ai pas appris à me protéger, je suis devenue naturellement plus méfiante, plus craintive surtout. « Je ne peux plus le nier plus longtemps… » Il plaisante et je souris, sans trop savoir s’il est en train de jouer avec moi. Qu’est-ce qu’il me veut ? Nous avons convenu l’autre soir lors de notre rencontre que nous n’appartenions pas au même monde, et que le mien l’exaspérait au plus haut point. Qu’il ne le comprenait pas. Même s’il était sous l’emprise de l’alcool et de certainement pleins d’autres choses je sais que cette partie-là était vraie, parce qu’il n’a pas pu cacher sa pointe de mépris. Je n’ai pas envie d’entendre qu’il est venu ici parce qu’il voulait me voir, parce que cela me mettrait profondément mal à l’aise. C’est toujours le cas, dès que je reçois un peu plus d’attention, et ça le serait d’autant plus venant de quelqu’un comme lui. « Sans doute, mais ta réponse devait pas m’plaire. J’suppose… » « Dis plutôt que tu t’en souviens pas. » J’étais déjà surprise qu’il se souvienne de mon prénom et du nom de l’endroit où je travaille, travaillais jusqu’à présent, alors il ne faut pas trop lui en demander, je suppose. « Parce que j’ai l’air alcoolisé ? » Je hausse les épaules, tentant de feindre un semblant de confiance en moi. « Je crois que tu t’es bien rendu compte l’autre soir qu’il y a peu de chance que j’en sache quelque chose non ? L’alcool, les drogues ou je ne sais quoi d’autre, je sais pas reconnaître la différence. » Et certains sont très bons pour masquer leur alcoolémie, Lawrence était de ceux-là. « C’est oui alors ? » J’insiste pour avoir une réponse, parce que s’il n’est pas sobre je ne perdrais pas mon temps à nouveau à tenter de l’aider. Cette fois-ci il est venu tout seul ici comme un grand, il n’est pas ma responsabilité, il faut que j’arrête de croire que tout le monde l’est.
Pour autant je m’en veux lorsque je fais des conclusions trop rapides, sous-entends qu’il détonne dans le quartier. Il l’interprète peut-être comme le sentiment qu’il n’y a pas sa place, mais ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. « C’est rien je suppose… » Je suis confuse, et mes yeux fuient son regard. « Ça t’étonne si j’te dis que je suis habitué à ce genre de raccourci ? » J’aimerais que ça m’étonne. Je suis une grande naïve, une idéaliste, persuadée que la plupart des individus sont habités des mêmes bonnes intentions que moi, et j’oublie parfois que ce n’est pas le cas. Mais je suis obligée de répondre que non. Parce que j’ai vu le regard de ma collègue, parce que même moi j’ai été la première à penser qu’il était bien loin de chez lui. « Non. Mais je suppose que c’est positif, de parfois sortir de sa zone de confort. » Je cherche à tourner ma phrase de façon positive, parce que je suis comme ça, parce que je veux qu’il voit les choses comme ça lui aussi. « C’est vieux maintenant tout ça, ça appartient au passé… » Pourquoi ça ? Il me semble un peu jeune pour avoir abandonné l’idée, et ce n’est pas comme s’il rêvait d’être chirurgien, il n’y a pas forcément besoin d’avoir fait de longues études pour pouvoir se lancer dans le milieu. Mais candide je m’imagine que s’il a abandonné l’idée c’est forcément parce qu’il est passé à autre chose, qu’il en a eu d’autres de rêves. « Tu sais nos rêves à tous changent en grandissant. Par quoi tu as remplacé la cuisine ? » Je lui adresse un petit sourire qui se veut bienveillant. « Tu bosses depuis longtemps ici ? » … Sourire qui se transforme vite en grimace. « Oui, depuis que j’ai 16 ans. Mais c’était mon dernier jour aujourd’hui. On ne peut pas vraiment assurer le service avec un bras dans le plâtre. » Et qui sait, peut-être que à mon tour cela m’offrira l’opportunité de sortir de ma zone de confort.
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| | | | (#)Sam 11 Jan 2020 - 22:17 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Il ignore le bien fait et surtout cette attitude que rien ne peut totalement l’atteindre, à cet instant. Il sent le regard de Lucia qui doit se poser mille et une questions sur son compte et sa venue dans cet endroit dont clairement il n’a aucune habitude d’y venir, mais il n’est pas en mesure de pouvoir y répondre. Carter ne fait pas partie de ceux qui habituellement hésite, il est plutôt une personne confiante, et fonceuse dans la vie. Une personne qui ose, et tant pis qu’il plaise ou pas, il ne changera jamais pour personne c’est une certitude. Il n’a jamais appris à faire semblant, à jouer à la pirouette. Ca ne l’intéresse pas d’ailleurs. Alors même si Lucia le fixe un long moment, silencieuse se demandant très certainement pourquoi. Pourquoi il est rentré jusqu’ici pour s’installer à cette table. Pourquoi a-t-il ce besoin de plaisanter avec elle, alors que l’autre soir il refoulait sa main au plus profond de ses retranchements, comme si elle le dégoûtait, comme si ce monde l’agaçait en tout point. Comme si il existait plusieurs mondes, et que celui dont appartient Lucia, lui était interdit, pire que ça, le rendait nerveux et malade. Il le voit bien à ses grands yeux noirs qui se posent tant de questions, dont même lui ignorent les réponses. Parce que Carter n’a pas appris à tourner autour du pot, il préfère fuir, mais que là, il n’était pas parvenu à faire demi-tour ou à rester l’observer de dehors. Il avait juste eu besoin d’entendre pour quelques secondes, quelques minutes le son de sa voix. Juste besoin de voir qu’encore quelqu’un puisse être attiré par le fait d’aider les autres. Alors que ce soir-là, à sa place il aurait poursuivi son chemin, sans s’arrêter, sans se retourner. Sans y prêter une quelconque attention. « Dis plutôt que tu t’en souviens pas. » Il hausse les épaules, et pourtant il s’en souvient très bien. De chaque détail de ce soir-là, parce que peut-être que pour elle, il avait trop bu, et s’était trop drogué. Mais pour lui, c’est devenu quotidien, à tel point que ce soir-là, rien n’est de trop. Juste assez pour planer mais pas assez pour ne se souvenir de rien. Il se souvient qu’il l’avait envoyé promener, refoulant cette main tendue vers lui, qui sans doute ne lui voulait que du bien. Il s’en fichait bien lui, tout ce qu’il voulait c’est qu’elle se casse. Loin, très loin mais elle n’a pas su l’écouter à temps, et elle finira par s’en mordre les doigts ! Parce qu’on ne se débarrasse pas d’un Rollins quand lui ne l’a pas décidé ! Pourtant, il n’préfère pas l’ouvrir, comme seul signe de réponse, il hausse de nouveau les épaules, parce que lui, il sait ce dont il se souvient. Mais si elle préfère croire l’inverse, ça ne le dérange pas. « Je crois que tu t’es bien rendu compte l’autre soir qu’il y a peu de chance que j’en sache quelque chose non ? L’alcool, les drogues ou je ne sais quoi d’autre, je sais pas reconnaître la différence. » Il la regarde, probablement trop étrangement pour pas qu’elle le voit. Parce que Carter a franchement du mal à croire qu’une jeune femme – apparemment brillante et la tête sur les épaules comme Lucia – ne puisse pas considérer quand quelqu’un a un peu trop bu ou est sobre. Il y a quand même des différences, et même si il est parfois difficile de les voir, en l’occurrence, pour lui la différence est flagrante ce soir. « C’est étonnant que tu ne puisses pas voir la différence entre une personne sobre et qui a bu… » Probablement que ses pensées dépassent le reste, mais il est surpris, et ne le cache pas vraiment, qu’importe, la tasse entre les mains, la chaleur de cette dernière lui procure le plus grand bien alors qu’il la fixe un instant, cette tasse. « C’est oui alors ? » Elle insiste, elle le lâchera pas apparemment et il laisse échapper un sourire, avant de poser ses yeux sur elle. « C’est non, pas cette fois du moins… » Qu’il confesse alors, non pas pour la rassurer mais parce que c’est la vérité. Il ricane intérieurement et probablement qu’elle finit par le voir face à ses yeux rieurs, il avoue alors, cédant devant la pression bien trop importante à cet instant, qui ne lui ressemble tellement pas, « enfin la soirée ne fait que commencer, probablement que dans quelques heures, les choses seront différentes… » Il le ressent ce regard lourd de Lucia sur lui. Elle ne doit pas comprendre pourquoi il a besoin de ça pour se sentir vivant, pour être lui. « L’offre tient toujours si tu veux sentir tes ailes poussées… » Qu’il ne peut s’empêcher de dire, comme si il y avait une chance qu’elle lui dise oui, il saurait la saisir c’est certain. Mais le dealer se fait pas trop de souci pour elle, Lucia a beau être douce et naïve elle semble vouloir savoir ce qu’elle veut, et surtout ce qu’elle n’souhaite pas ! Et ça lui fait du bien de voir quelqu’un qui lui ferme la porte comme elle le fait. « Non. Mais je suppose que c’est positif, de parfois sortir de sa zone de confort. » Il n’en sait rien Carter, c’est pas comme si il était habitué à autre chose de toute façon. Le monde d’aujourd’hui, juge sans savoir, se fiant juste au jugement vestimentaire, ou à l’allure mauvais garçon. Et ça lui a longtemps convenu qu’on cherche rien de plus sur lui, c’est pas comme si il rêve d’une autre vie, ou de se faire des potes ! « Tu dois pas souvent sortir de la tienne ? » Qu’il lui renvoie à son tour, provocateur à souhait, peut-être pour qu’elle cède plus facilement. « Tu sais nos rêves à tous changent en grandissant. Par quoi tu as remplacé la cuisine ? » Il s’engouffre dans une conversation dont il se sent déjà à l’étroit sans même s’étaler sur le sujet. Aussi loin que remonte ses souvenirs la seule chose qui l’anime de bien des façons c’est la cuisine. Rien d’autre. Le timbre de sa voix retombe froidement, alors qu’il réalise qu’au-delà de ça, il n’y a rien d’autre. « Par rien ! » Et elle n’en saura rien de plus, il n’avait pas envie de parler de ça, de se confier à Lucia, pas quand elle lui fait réaliser qu’il n’a rien d’autre, évitant soigneusement de parler du club et de ses cambriolages qui font désormais partie de ses futurs plans de vie. « Oui, depuis que j’ai 16 ans. Mais c’était mon dernier jour aujourd’hui. On ne peut pas vraiment assurer le service avec un bras dans le plâtre. » Plongeant sa tête sur son gâteau, il finit sa dernière bouchée, « C’est une fausse excuse ça, parce que ton plâtre tu vas pas le garder toute ta vie… » Il hausse les épaules, mais qui est-il lui, alors qu’il ne sait pas garder le même job plus de deux semaines consécutifs ?
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 12 Jan 2020 - 20:16 | |
| Pas un baiser n'adoucit ma peine Lucia Whitemore & @Carter Rollins
Je pensais réussir à donner le changer mais il me met mal à l’aise et il n’y a rien que je puisse y faire. Est-il honnête dans sa démarche je n’en sais rien, mais d’un coup je n’ai plus envie de le savoir, j’ai justement envie qu’il me laisse tranquille, parce qu’il m’effraye, je ne peux le cacher. Les hommes m’effrayent, je n’arrive plus à leur faire confiance, pas même un peu, et autant que j’ai eu envie d’aider Carter l’autre soir, ce soir j’ai envie de le fuir, je ne comprends pas ce qu’il fait là, il n’a pas daigné me le dire d’ailleurs, et j’aurais aimé qu’il s’abstienne. Je ressens cette boule au ventre désagréable, celle qui annonce un mauvais pressentiment, et j’entends la voix de Gabrielle qui me hurle de me méfier de ce type. A celle de mon ainée se joint celle d’Hannah, et pour une fois je n’ai aucune envie de les faire taire. Je me rends à l’évidence : il n’a pas envie que je l’aide, pas le moins du monde. Il est peut-être là pour me provoquer, peut-être pour jouer avec moi, peut-être simplement parce qu’il en avait envie et n’a pas l’habitude de se refuser quoi que ce soit mais de mon côté c’est à présent clair : j’ai envie de m’enfuir le plus loin possible, aussi intriguant puisse-t-il être. « C’est étonnant que tu ne puisses pas voir la différence entre une personne sobre et qui a bu… » Mon ton devient peut-être un peu plus sec qu’il devrait l’être, même si je n’ai jamais été capable d’être réellement désagréable. Il ne masque plus mon mal être cependant. « Je viens de t’expliquer pourquoi. C’est peut-être quelque chose qui te semble évident, ça l’est pas pour moi. » Je n’aime pas les alcoolique, le drogués et les hommes violents, il me font peur, et je n’ai plus envie de souffrir. Je ne sais pas ce qu’il a vu en moi, mais en cet instant j’ai envie qu’il m’oublie. « C’est non, pas cette fois du moins… » Je hoche la tête, le visage le plus impénétrable possible. C’est déjà ça. Mais Lawrence n’avait pas besoin d’avoir bu pour être impulsif. Voilà ce que la petite voix me souffle, et pour une fois je m’y accroche et elle a toute mon attention. « Enfin la soirée ne fait que commencer, probablement que dans quelques heures, les choses seront différentes… » J’ai du mal à retenir un soupir atterré face à ses paroles. Je ne sais pas quel âge il a, mais il sonne comme un adolescent en manque de sensation, ce que je n’ai jamais été, ce que je ne serai jamais, je suis directement passée de la case pré adolescente à celle de l’adulte trop sérieuse. « L’offre tient toujours si tu veux sentir tes ailes pousser… » « Je t’ai déjà dit non. » Je ne sais pas d’où ce soudain répondant me vient, ce qui m’aide justement, malgré la peur à lui dire non. « Ton monde ne m’attire pas. » Pas parce que j’ai peur, pas parce que j’ai promis à mes parents d’être sage, pas parce que j’ai un balais coincé là où il ne faut pas – quoi que c’est certainement ce qu’il pense – non, parce que cela ne m’intéresse juste pas. Je n’ai jamais ressenti le besoin de flirter avec les limites. « Le bar ferme dans quelques minutes, après ça nos routes se sépareront. » J’ai envie de mettre toute la volonté du monde dans cette affirmation, j’ai envie d’être en sécurité. « Tu dois pas souvent sortir de la tienne ? » Je secoue la tête, prise en faut, un peu honteuse, rougissant également. « Non. » C’est une évidence, je n’ai pas besoin de rajouter quoi que ce soit. S’il veut utiliser ce nouveau prétexte pour se moquer, je ne peux rien faire pour l’en empêcher.
Il joue avec moi mais n’apprécie visiblement pas lorsque mes questions lui semblent à trop personnelles. Tous les voyants du type dangereux s’allument au-dessus de sa tête, et je suis contente de ne pas être seule à l’intérieur du bar. « Par rien ! » Je ne voulais pas être vexante, je cherchais juste à faire la conversation. « Pourquoi t’es là, si chacune de mes questions te braque ? » Je n’ai pas l’impression d’avoir abordé un sujet si sensible, je me trompe de toute évidence, mais dans ce cas si tout ce qui me semble banal est sujet à l’agacer, je ne vois pas ce que je fais là. « C’est une fausse excuse ça, parce que ton plâtre tu vas pas le garder toute ta vie… » Je hausse simplement les épaules. « Peut-être, mais un mois et demi c’est suffisant pour qu’ils se séparent de moi. C’est pas ma décision vois-tu. » Il termine son gâteau. Plus que le macchiato et il n’aura aucune excuse pour rester, plus que le macchiato et je pourrais à nouveau respirer.
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| | | | (#)Mer 15 Jan 2020 - 10:18 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Il n’comprend pas lui-même pourquoi il s’obstine à rester dans cet endroit qui ne lui inspire aucune confiance, ce n’est pas son monde et malgré le fait qu’il n’y a aucun autre client que lui, Carter le ressent de plein fouet. Elle a néanmoins accepté de venir s’asseoir face à lui, mais à quel prix ? Elle le regarde à peine, prétextant qu’il y a mieux à regarder ou qu’il n’en vaut pas la peine. Et quand elle relève le visage vers lui, il voit de la peur, de l’angoisse et Lucia reste sur sa réserve. Carter le ressent et ne peut rien faire, est-il condamné à rester dans son monde sans pouvoir fréquenter les nanas comme elle, douce et naïve ? Est-il contraint de faire comme si tout paraissait normal face à elle, alors que rien ne l’est ! « Je viens de t’expliquer pourquoi. C’est peut-être quelque chose qui te semble évident, ça l’est pas pour moi. » Qu’elle répond sans sa réserve habituelle, comme si à présent elle osait lui répondre, et d’ailleurs il notait ce ton froid et sec qu’elle avait cherché à emprunter. Il trouvait que ça ne lui allait pas, que c’était sur joué, peut-être parce qu’elle ne lui a jamais laissé voir un autre visage d’elle que celui d’une petite poupée à protéger. Comme si il était capable de pouvoir prendre soin de quelqu’un d’autre que lui, même de son frère il n’en est pas capable ! « Tu n’as pas grandie dans la rue c’est pour ça, tu as toujours pu compter sur les autres… » Il ne la lâche pas du regard quand il parle, quand il tente en vain de lire en elle. Il aime avoir le dernier mot, deviner tout haut ce que les gens pensent tout bas. Il est calculateur et observateur, il pourrait rester là des heures à la regarder pour tenter de l’analyser. C’est lui qui fait ses plans pour ses cambriolages, il a l’habitude d’analyser les choses, les gens, les évènements. C’est devenu une routine, mais il aime ça le brun. Il aime ce sentir utile même si Lucia ne comprendrait sans doute pas. « Je t’ai déjà dit non. Ton monde ne m’attire pas. » Elle hausse le ton, comme si elle était fatiguée qu’il remette ça sur le tapis. Une fois de plus, peut-être une fois de trop. Elle n’sait pas ce qu’elle perd ! « C’est bien dommage… » C’est surtout peine perdue, elle est misérable dans sa vie trop parfaite, dans sa vie sans heurt sans passion. Sans vie. Il a ce regard peut-être un peu abîmé par des années de lutte, mais il en garde des souvenirs qui ne pourront jamais mourir dans l’oubli. Sa vie est loin d’être un jolie conte de fée et pourtant il ne la changerait pour rien au monde, maintenant qu’il fait partie du Club il a cette impression de puissance, que le monde lui appartenait d’une certaine façon… Que quoi qu’il fasse, on sera toujours là pour le sauver, pour le faire vivre. Pour l’emmener au sommet. Tandis qu’il était un bon à rien dans les yeux des autres, dans les yeux de ses gens comme Lucia Whitemore. « Le bar ferme dans quelques minutes, après ça nos routes se sépareront. » Il laisse échapper un soupire, elle attend ça avant même qu’il pénètre dans ce bar, elle attend cet instant qui mûrit dans sa tête depuis de longues minutes, et elle ne se prive pas pour lui dire. Avec tact quand même. La peur qu’il s’énerve ? « C’est une façon agréable d’me mettre à la porte ? » Et il sourit, assez étrangement d’ailleurs, il le sentait qu’elle voulait qu’il sorte, qu’il lâche l’affaire. Pour ce soir du moins. Pour ses prochains jours s’il en était cap ! « Non, qu’elle avoue en baissant la tête quand il lui dit qu’elle n’est jamais sortie de ses sentiers battues, avant lui-même de se renfermer comme une huître face aux questions pertinentes de la douce Lucia, « pourquoi t’es là, si chacune de mes questions te braque ? » Il serre ses poings en dessous de la table, inutile qu’elle le voit, qu’elle le voit comme un chien errant et solitaire, qui aboie et mord sur tout ce qui bouge. Bien que dans l’fond, ça le dérangerait pas plus que ça… « Parce que c’est moi qui pose les questions habituellement, pas l’inverse… » Et tout ce que veut Carter Rollins, il doit posséder et sans que cela soit rechigné… Elle n’allait pas remettre ça en compte. « Peut-être, mais un mois et demi c’est suffisant pour qu’ils se séparent de moi. C’est pas ma décision vois-tu. » Il hausse les épaules, « c’est dommage pour toi, j’suppose. » De perdre son boulot quand on est une femme qui aime bosser, et qu’on a pas peur de l’autorité et des règles. Ce qu’il n’a pas toujours été… « Et tu as d’autres pistes ? » Pourquoi toute ses questions alors qu’il laisse entrevoir son orgueil et son je m’en foutiste plus que déclaré… Il n’en sait rien, c’est naturel face à Lucia. Il boit le restant de sa tasse, avant de se lever, « je vais te laisser, puisqu’on a plus rien à se dire… » Qu’il dit sans même vouloir se battre plus que ça de rester là. Elle ne lui apporterait qu’ennui même si pour la première fois, il aurait pu mettre ça de côté… Cette fougue presque quotidienne. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mer 15 Jan 2020 - 20:53 | |
| Pas un baiser n'adoucit ma peine Lucia Whitemore & @Carter Rollins
« Tu n’as pas grandi dans la rue c’est pour ça, tu as toujours pu compter sur les autres… » Et bim. Voilà que Carter me renvoie dans les dents mon existence privilégiée, mon statut de petite princesse choyée et sur protégée. Bien sûr que j’aimerais être vue différemment, ou en tout cas pour un peu plus que ça, plus que cette gamine que je suis encore mais que je m’évertue de laisser derrière moi. Mais face à ses révélations sur son enfance je n’ai pas le cœur à démentir ses propos, à le contredire, parce que ce n’est pas mon style. Je ne sais pas, je ne peux même pas dire que je comprends ce serait insensible, ce serait une insulte aux épreuves qu’il a peut-être vécues mais même si je ne comprends pas, je ne suis pas insensible à tout ça, bien au contraire. Cela me touche, même si je ne connais pas cet homme, même s’il m’effraye par bien des aspects et même si je suis mal à l’aise en sa présence, cela me fait de la peine. Je ne sais pas quoi dire, mes joues prennent une teinte rosée et je sens mes oreilles chauffer, parce que je ne m’en veux de m’être aventurée sur cette pente glissante, moi qui n’ai jamais voulu le blesser d’une quelconque façon que ce soit, moi qui cherchais simplement à me protéger, à me barricader. Je regrette ma réaction trop instinctive, je regrette encore une fois d’avoir parlé trop vite parce que c’est ce que je fais toujours, et je regrette de ne pas avoir su voir derrière cette façade, d’avoir été comme les autres, d’avoir eu peur et d’avoir jugé trop vite. Je n’ai pourtant au fond pas grand-chose à me reprocher, mais je suis incapable de le réaliser, bien trop honteuse d’avoir été prise en faute. Vit-il toujours dans la rue ? J’aimerais lui dire qu’il y a des associations pour aider les gens qui sont dans sa situation, qu’il n’est pas obligé de vivre ça seul, mais je n’ose pas m’immiscer à ce point dans ce qui tient pour moi du domaine du privé. « C’est bien dommage… » Qu’il répond, me braquant à nouveau. Il a l’air de se complaire dans la vie qu’il mène, et je trouve ça triste, même si je ne peux m’empêcher de penser qu’il s’agit certainement d’un mécanisme de défense. Je hausse les épaules, parce que sur ce point il ne me fera pas douter de moi. J’en ai certainement vu moins que lui, mais j’ai trop vu les dégâts que l’alcool peut faire sur des gens, même gentils en temps normal. « C’est une façon agréable d’me mettre à la porte ? » Je pousse un soupir. « J’ai pas dit ça. » Je ne dirais ou ne ferais jamais ce genre de chose, ce n’est juste pas moi. « Mais le café va fermer, c’est une réalité. Et je… Enfin je sais même pas ce que tu fais là. On n’a rien en commun, tu as été très clair à ce sujet, et je suis d’accord avec toi. » Je laisse un moment de flottement s’installer. Désagréable. « Et tu me mets un peu mal à l’aise. » Je me mords l’intérieur de la bouche pour tenter d’empêcher le rouge de me monter aux joues. « Si c’est des excuses que t’es venu chercher, pour t’avoir empêché de finir ta soirée comme tu l’entendais, alors voilà. Je m’excuse. »
Parce que ça ne peut-être que ça non ? « Parce que c’est moi qui pose les questions habituellement, pas l’inverse… » Parce que les gens ne s’intéressent pas ? Je préfère ne pas poser la question, parce que même si je soupçonne que j’ai raison, je trouve que c’est un bien triste constat. J’ai toujours vu les relations humaines comme étant censées être bilatérales. « C’est dommage pour toi, j’suppose. » Ses yeux se posent sur mon bras et je hausse à nouveau les épaules. Après ce qu’il vient de me confier à demi-mot, après qu’il ait admis avoir grandi dans la rue, comment pourrais-je m’apitoyer sur mon sort ? Qu’est-ce que cela dirait sur moi ? « Et tu as d’autres pistes ? » Je secoue la tête doucement. « Non pas encore. Mais ça m’étonnerait que je trouve un bar qui embauche une serveuse manchote et j’ai pas d’autres qualifications alors… » Alors je ne me fais pas d’illusion, ce n’est pas tout de suite que je retrouverai mon indépendance financière qui me permettra de quitter le domicile familial, de ne plus avoir l’impression de n’être qu’un poids pour mes parents. « Je vais te laisser, puisqu’on a plus rien à se dire… » Je ne sais si je l’ai blessé ou bien s’il fait à nouveau le constat de notre différence qui saute aux yeux. Je ne sais pas s’il attend de moi que je le retienne, mais je ne suis pas de celles qui sont capable de ce genre de chose. S’il dit qu’on a plus rien à se dire, moi je comprends qu’il n’a plus rien à me dire. Mais il a raison, la conversation touche certainement à sa fin, et si je ressens une sorte de culpabilité à cette idée, je suis aussi soulagée. « Prend soin de toi Carter ok ? Même si je ne travaille plus ici je continuerai à passer. Alors si t’as le moindre problème, n’hésite pas, laisse-leur un message pour moi. » Il ne veut pas de mon aide, il a été clair à ce sujet. De façon répétée. Mais je ne peux m’empêcher de rappeler que j’étais prête à le faire.
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| | | | (#)Jeu 16 Jan 2020 - 21:48 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Il ne cherchait pas à la culpabiliser, mais il lui avait semblé opportun de lui rappeler que pas tout le monde ne naît dans une famille bienveillante et présente. Il ne s’en plaint pas, mais il aurait peut-être été différent dans une autre famille, avec un père différent du sien qui avait finis par le déshérité verbalement. Carter ne fait plus à présent partie de sa vie, ils se sont quittés en colère, claquant des portes et s’insultant au possible. Plus jamais il ne voudra le revoir, encore moins qu’on lui parle de lui. Le dealer avait juste récupérer son sac à dos ce jour-là, à l’aube de ses dix-sept ans, et était parti dans la nature. Sans plus donné signe de vie, sans plus se battre, par fierté, parce qu’il n’a jamais voulu être autre chose que ce connard avec ce père, qui n’a jamais su poser de regard attendrissant sur lui. Lucia est si douce, elle ne peut se douter d’une vie différente de la sienne, et il ne cherchera pas à lui en faire part. Finalement, il a retrouvé refuge chez son frère, son ange gardien alors que Carter ne semble pas réceptive à son aide. Mais ça reste la personne la plus importante dans sa vie. « J’ai pas dit ça. » Qu’elle se défend en lâchant un léger soupire. Il reste impassible, elle ne peut lire dans son regard, ce qu’il pense à cet instant. Il en a vu d’autre, qu’elle ne s’affole pas. Personne n’aime vraiment traîner avec les types comme lui, et dire qu’il n’en a pas conscience serait puéril, et complètement faux. « Tu sais c’est pas grave… » Parce qu’il le pense et qu’à ses yeux, rien n’est grave, tout peut toujours s’arranger. Il est léger Carter et prend la vie comme elle vient sans en attendre d’elle plus qu’elle ne peut lui offrir. « Mais le café va fermer, c’est une réalité. Et je… Enfin je sais même pas ce que tu fais là. On n’a rien en commun, tu as été très clair à ce sujet, et je suis d’accord avec toi. Il se souvient pas vraiment lui avoir dit, elle doit faire référence à l’autre soir, il hausse les épaules, il ne sait pas si elle cherche à le convaincre, si elle a raison ou tort. Certainement raison de l’expulser de sa vie, il n’est qu’emmerde Carter. Et il ne changera pas de toute façon. Si elle est pas prête à le rejoindre dans son monde obscure, il peut plus rien faire pour elle, et tu me mets un peu mal à l’aise. » Il relève avec brutalité ses yeux sur elle, fronçant ses sourcils, c’était bien la première fois qu’on osait lui dire ça et c’est assez surprenant, il ne comprenait pas vraiment. Enfin peut-être que si, il comprenait mais qu’il ne voulait pas l’accepter. « Mal à l’aise ? » Qu’il répète se grattant la tête. Attendait-elle qu’il s’excuse d’être juste… Lui ? Il n’savait pas sur quel pied danser mais à vrai dire, jamais il n’excusera ! Une trop grande fierté qui le bouffe, et une trop grande gueule pour ses mots ridicules. Il ne s’est jamais excusé de sa vie face à quiconque et pour bien pire, alors face à Lucia, c’était impensable, et ça ne traversait même pas son esprit. « Si c’est des excuses que t’es venu chercher, pour t’avoir empêché de finir ta soirée comme tu l’entendais, alors voilà. Je m’excuse. » Qu’elle ne lui demande pas pourquoi il est là, il n’en sait rien lui-même. Il avait envie de la revoir et il est du genre à poursuivre ses pulsions sans se soucier des conséquences. « Ouais ça doit être ça… » Ca concluait assez bien cette rencontre qu’elle croit qu’il était venu chercher des excuses de sa part pour l’avoir déranger l’autre fois dans son plane et dans sa quête d’une vie parfaite, qu’il ne trouvera jamais. Tout comme ce rêve qu’il poursuit, sans jamais pouvoir l’atteindre. La cuisine. « Non pas encore. Mais ça m’étonnerait que je trouve un bar qui embauche une serveuse manchote et j’ai pas d’autres qualifications alors… » Il hausse les épaules, elle n’avait pas besoin de qualifs pour arriver dans la vie, c’est qu’un papier aux yeux de Rollins, « tu trouveras, t’es débrouillarde, j’ai pas de qualif, et je m’en suis… Sorti… » Il tourne son visage, pour échapper à ses questions, il pouvait pas lui dire ce qu’il foutait dans la vie, mais Carter lui aussi a toujours été débrouillard, retombant coûte que coûte sur les jambes. Et il ne trouve rien à faire d’autre que de fuir, mais il attend peut-être qu’elle le retienne, juste un regard juste avec un mot. Le connaissant, il n’aurait jamais dit qu’il partirait sinon, il serait parti sans rien dire, sans se retourner vers elle, mais ça, évidemment elle n’en sait rien et c’est peut-être mieux ainsi. Que chacun reprenne leur place… « Prend soin de toi Carter ok ? Même si je ne travaille plus ici je continuerai à passer. Alors si t’as le moindre problème, n’hésite pas, laisse-leur un message pour moi. » Il récupère ses affaires et avant de tourner les talons, il avoue à demi-mot, comme si rien que ça c’était compliqué, pas habitué sans doute, « si t’es plus là, j’aurai aucune raison d’y remettre les pieds. » Mais il ne la laisse pas répondre qu’il s’en va, qu’il s’éloigne de cette table, de ses chaises. De Lucia Whitemore. Il en avait trop dis, probablement pas assez pour elle, mais il n’avait pas besoin de ça dans sa vie, alors que les cambriolages font partie intégrante dans sa vie. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Lun 20 Jan 2020 - 18:21 | |
| Pas un baiser n'adoucit ma peine Lucia Whitemore & @Carter Rollins
Je ne devrais pas m’en vouloir. Il n’est pas logique qu’après les efforts déployés par le brun pour me mettre mal à l’aise versus ceux que je déploie moi pour tenter d’être douce, pour essayer de l’aider, pour tenter de le mettre à l’aise je me sens mal et coupable parce qu’un préjugé m’a échappé. N’importe qui avec un tant soit peu de caractère aurait répondu à Carter qu’on a rien sans rien, qu’on récolte ce que l’on sème ou ce genre de maxime convenue, n’importe qui avec un tant soit peu de caractère n’aurait pas baissé les yeux et rougit, n’aurait pas fixé ses chaussures dans l’espoir de disparaître dans le sol par peur d’être passée pour une horrible personne, alors que je ne serais pas capable d’être horrible même si j’essayais très fort. Je ne suis pas capable de faire du mal à qui que ce soit, et s’il y a quelqu’un qui devrait s’excuser la plupart des gens estimeraient que c’est Carter et pas moi, mais je suis incorrigible, et par peur d’avoir remué quelque chose de désagréable, quelque chose qui lui fait de la peine je préfère me répandre en excuse. Je m’excuse tout le temps, sans peser les mots que j’emploie, sans forcément trop savoir pourquoi je suis désolée puisque si on me demandait de m’excuser de rester le même air ou de prendre trop de place, je m’exécuterais sans réfléchir et sans douter. « Tu sais c’est pas grave… » Il cherche à me rassurer après avoir pointé du doigt mon hypocrisie. Puisqu’à mes yeux c’est ce qu’il a fait, il a sauté sur les failles de mon discours pour m’expliquer que mon avis sur la question ne compte pas, et que mes remarques n’ont pas lieu d’être à partir du moment où j’ai eu plus de chance dans la vie que lui.
Mais qui est-il pour estimer que j’ai eu de la chance et que lui doit être plaint ? Nos vies ne sont certainement pas comparables, et si certains pourraient dire que ce qui m’est arrivé est ma faute, le résultat de mauvais choix il en est certainement de même pour lui. Je trouve en moi la présence d’esprit de refuser de l’imaginer en martyr et moi en produit de la société actuelle qui le pointerait du doigt sans chercher à la comprendre. « Mal à l’aise ? » Je fronce les sourcils et serre mon bras valide contre moi. « Je vois pas pourquoi ça te surprend. » Il a tout fait pour. Et voilà qu’il fait apparition sur mon lieu de travail sans aucun préavis. « On peut pas réellement dire que t’aies tout fait pour me mettre à l’aise l’autre soir. Et maintenant tu débarques sur mon lieu de travail sans crier gare, les gens normaux ne font pas ça. » Il s’est foutu de ma gueule l’autre soir, il a été d’humeur changeante, parfois même agressif, et je suis censée être détendue en sa présence ? « Ouais ça doit être ça… » Et bien voilà, je me suis excusée non ? Qu’attend-il dans ce cas pour partir sans demander son reste, parce que c’est ce qu’il fera non ? Si son égo est assez fort pour qu’il ait tout mis en œuvre pour retrouver la petite idiote qui a gâché sa soirée, l’a empêché de boire plus, de s’enfiler un rail supplémentaire et de trouver une fille consentante avec laquelle passer la nuit, si c’est simplement pour ça qu’il est venu, qu’est-ce qu’il fait encore là ? « Tu trouveras, t’es débrouillarde, j’ai pas de qualif, et je m’en suis… Sorti… » Je fais la moue, et réponds d’un ton assez neutre, sans m’énerver, sans le brusquer, simplement pour lui ouvrir les yeux. « Tu sais, je crois pas que tu saches qui je suis vraiment et si je suis débrouillarde ou pas. Mais je te remercie. » Je m’abstiens de lui dire que je n’ai pas réellement l’impression qu’il s’en soit sorti, mais c’est inutile, simplement petit est mesquin, et je ne suis pas mesquine. « Si t’es plus là, j’aurai aucune raison d’y remettre les pieds. » Je me redresse finalement timidement, un regard profondément désolé posé sur le brun. « Je croyais que c’était pour les guirlandes lumineuses ? » Je marque une pause et lui renvoie un sourire timide. « On les laisse toute l’année tu sais, pas uniquement pour les fêtes. » Une main posée sur le dossier de ma chaise, prête à m’échapper, j’hésite. Je n’ai pas pour habitude d’être celle qui met fin à la conversation, si ce n’est en m’enfuyant. Mes doigts tapotent doucement le bois, et je finis par pousser un soupir. « Je vais te filer mon numéro. Mais c’est si t’as besoin d’aide, uniquement si t’as besoin d’aide d’accord ? » La peur me prend au ventre, parce que je n’ai pas envie de faire ça pas envie de lui laisser l’opportunité de revenir vers moi alors qu’il me fait peur. Mais je suis bien trop humaine pour ne pas le faire, pour l’abandonner alors qu’il a fait un pas vers moi. Je déchire un bout du bloc note qui me sert à noter les commandes avant de griffonner les numéros qui composent mon numéro de portable. « Promets-le moi. Pas parce que tu t’ennuies, pas sur un coup de tête ou un caprice. Uniquement si t’as besoin d’aide. » Je ne veux pas qu’il se fasse trop d’espoirs.
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| | | | (#)Mer 22 Jan 2020 - 17:04 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Elle ne parviendra jamais à se mettre à la place du brun, à ne faire qu’un dans cet esprit rebelle, Carter ne fait pas partie de ceux qu’on considère bon ou normal. Il n’a rien de cet être stable, offrant de son temps par gratuité et sourire. Ses actions attendent souvent un retour – parfois calculé, non souvent calculé, pour obtenir faveur de la part des autres. Il est si différent d’elle, il en est même son opposé mais ça le rend pas moins instable devant elle. Devant des yeux innocents, devant des questions dépourvus de sens. Il voudrait peut-être qu’elle le voit différemment, mais ne reniera jamais ce côté mauvais garçon, mauvaise influence qu’il peut avoir à ses heures perdues. Il joue, tout le temps. Il joue, très bien la comédie. Qui finira par lui échapper du bout des doigts. A force de paraître comme le premier de la classe dans ce domaine, mais qu’importe ça ne devrait pas la surprendre, elle semble déjà posséder une difficile pensée gravée en elle le concernant. Elle semble déjà le connaître alors qu’il n’en est sans doute rien de cela, encore. Rollins ne se laisse pas impressionner facilement, pas pour des histoires de cœur. Éventuellement de cul, mais rien de moins affligeant que cela ! « Je vois pas pourquoi ça te surprend. Il hausse les épaules si Lucia ne voit pas, ne pige pas ce malaise, il ne peut rien faire, on peut pas réellement dire que t’aies tout fait pour me mettre à l’aise l’autre soir. Et maintenant tu débarques sur mon lieu de travail sans crier gare, les gens normaux ne font pas ça. » Il n’voit pas le mal Carter, si elle voulait pas qu’il vienne, elle n’avait qu’à pas lui dire où elle bossait. C’était quelque chose de normal qu’il vienne si elle lui dit. « J’avais bu l’autre fois… » Comme si c’était une bonne excuse, il sait pertinemment que non, en tout cas pas aux yeux de la parfaite Lucie Whitemore, il avait bien comprit de quel monde elle venait. Ce même monde à qui il a tourné volontairement le dos et dont il n’reviendrait jamais sur ses pas. Par fierté, par égo, parce qu’il n’laissera jamais son père avoir le dessus sur lui, avoir raison en ce qui concerne la vie de son fils. « Moi aussi j’aurai pu être comme toi tu sais… » Il ne savait pas vraiment ce qu’il cherchait, à remuer le couteau dans la plaie ? Il avait eu aussi des rêves par le passé, un rêve du moins. Il avait eu aussi une famille sur laquelle si il se serai plié en quatre, comme Lucia aujourd’hui, aurait pu être tout pour lui. « Mon père est un brillant chirurgien, et il aurait tout donné pour que l’un de ses enfants en fassent de même… » La voix brisée, le dos appuyé contre la banquette, comme si ses souvenirs le touchent. Peut-être pas comme elle le souhaitait mais juste assez pour y percevoir au fond un regret caché et très lointain dans cette voix. Si son père aurait tout fait pour voir Carter ou un autre de ses mioches devenir un chirurgien, il a aussi tout fait pour tout leur reprendre quand la décision de ne pas suivre cette carrière est devenue comme translucide au sein de cette famille riche et populaire dans leur région. « Tu sais, je crois pas que tu saches qui je suis vraiment et si je suis débrouillarde ou pas. Mais je te remercie. » Il lui jette volontairement son regard sur elle, bien sûr qu’il sait. Elle transpire l’honnêteté, elle transpire tout ce qui insupporte le dealer. Et pourtant, il est assis sur la banquette de l’endroit où elle bosse. Et pourtant, il lui parle comme certainement il ne parle jamais aux autres, la laissant un peu plus rentrer dans son armure. « Je croyais que c’était pour les guirlandes lumineuses ? On les laisse toute l’année tu sais, pas uniquement pour les fêtes. » Il ne sait pas si elle le dit par provocation ou parce qu’elle naïve. Il n’ose espérer qu’elle soit si naïve. Mais il a bien compris ses dix dernières années, que toute naïveté est possible. Il en a tellement apprivoisé des personnes, alors que lui-même ne se serait jamais fait prendre au piège. « Qu’importe, on m’a toujours appris qu’importe le chemin prit, seul le résultat compte… » Qu’il se convient de lui avouer ne sachant pas si sa marque de fabrique se résume à ce genre de propos déjà tout fait. Il se redresse, se relevant alors pour se tenir droit. Passant à côté de Lucia, partir, est sa seule destinée. Fuir une fois de plus une ombre qui lui veut du bien, au détriment du club, il ne saurait faire autre chose, agir différemment. Pour sa survie. Il tourne les talons prêt à partir, à la planter la, seule. Mais quand sa voix surgit et cette demande de numéro, il se fige sur place. Dos toujours tourné vers elle. « Je vais te filer mon numéro. Mais c’est si t’as besoin d’aide, uniquement si t’as besoin d’aide d’accord ? Il soupire assez fort parce qu’il sait pas ce que ça veut dire tout ça. Parce que lui, refusera tout aide. Parce qu’il ne changera jamais et qu’en acceptant son aide, ce serait dire qu’il a fait des conneries par le passé et qu’il doit se rattraper. Et ça, c’est impensable. Il se retourne vers elle, lui offrant un regard désabusé, par cette situation qui lui échappe. Promets-le-moi. Pas parce que tu t’ennuies, pas sur un coup de tête ou un caprice. Uniquement si t’as besoin d’aide. » Il n’y a aucun espoir dans ce cœur mort et vide de tout sentiment, juste des occasions manqués. Juste un sentiment néfaste pour son propre monde qui se déchire devant ses yeux. Il réfute tout aide, et si il ne parvient pas encore à le témoigner verbalement, ses yeux le cri, lui hurle dessus de ne pas faire ça. De ne rien promettre. On lui a déjà menti, et tourner le dos quand il en avait le plus besoin, Raelyn aura été sa première et dernière déception. Depuis il refuse tout aide, tout approche. Légitime ou pas. « Je te promets pas, Lucia. » Elle était prête à se sacrifier comme tant de nanas l’ont fait pour les beaux yeux du dealer. Elle était prête à commettre un truc qu’elle ne souhaitait pas juste par acquis de conscience ? « Je n’ai pas besoin d’aide Lucia, tu comprends, j’en veux pas… » Il a bien conscience de passer du froid au chaud en un claquement de doigt. Il s’avance, posant sa main sur la sienne pour l’arrêter dans ce qu’elle désire faire, sortir un bout de papier et écrire quelques chiffres alignés qui ne représenteront rien de bien pour elle, dans sa vie. Parce que Carter détruit tout ce qui est vivant. Parce que Carter a conscience de n’être qu’un poids pour ses gens biens, et parce qu’il ne compte pas évoluer, ni changer. |
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