| (lucer) pas un baiser n'adoucit ma peine... |
| ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Jeu 23 Jan 2020 - 5:29 | |
| Pas un baiser n'adoucit ma peine Lucia Whitemore & @Carter Rollins
« J’avais bu l’autre fois… » C’est bien ça le problème, mais je n’y suis pour rien, et cela n’excuse rien. Cette excuse me braque et me donne envie de prendre mes jambes à mon cou, parce que je l’ai trop entendue. Après m’après rabaissée une énième fois, après avoir été bien trop proche d’une autre fille en boite de nuit, après s’être emporté à m’en faire peur, Lawrence était un spécialiste du "J’avais trop bu Lucia". Il prenait sa tête dans ses mains, il semblait à chaque fois réellement regretter, réellement être sur le point de fondre en larme, et je me faisais avoir, systématiquement je m’approchais de lui pour le prendre dans mes bras, pour lui murmurer en pleurant que ce n’était pas grave. Je n’ai pas envie de revivre ça. Je n’ai pas envie d’avoir une fréquentation, un ami ou même une connaissance qui soit obligé d’utiliser ce type d’excuse pour un comportement blessant. Il ne le sais pas mais il me terrorise en cet instant, ce n’est pas sa faute, il n’est pas responsable de mon expérience et de mon passé, mais déjà mon dos se coller contre le dossier de la chaise, mon corps se recule imperceptiblement. « Moi aussi j’aurai pu être comme toi tu sais… » Je n’ai jamais prétendu le contraire, ou affirmé quoi que ce soit à son sujet. Je n’ai jamais comparé ma vie et la sienne, c’est lui qui le fait et qui me rappelle inlassablement que je suis une petite chose fragile, lui qui se moque parce que je commande un café et pas un verre d’alcool, lui qui s’évertue à me dépeindre comme une gamine privilégiée. « Mon père est un brillant chirurgien, et il aurait tout donné pour que l’un de ses enfants en fassent de même… » Braquée, échaudée, je me contente de lui répondre d’un air las, fatiguée par ma journée de travail. « Tu as l’impression que je suis une brillante chirurgienne ? » Je secoue la tête, et finalement je décide de me lever de ma chaise.
Je suis désolée pour lui, je ne sais pas ce qu’il attendait en débarquant ici. S’imaginait-il que notre rencontre fortuite l’autre soir ferait de nous des amis ? Nous ferait vivre une merveilleuse histoire ? A-t-il répondu à une pulsion, un besoin de savoir s’il s’était trompé ou s’il avait eu raison, si je n’étais bien qu’une jeune femme privilégiée, une jeune femme qui appartient à un autre univers que le sien ? Il n’a pas voulu me répondre et cela me laisse frustrée, mais il n’ a plus rien que je puisse faire. « Qu’importe, on m’a toujours appris qu’importe le chemin prit, seul le résultat compte… » Je hausse les épaules et sa phrase glisse sur moi, parce qu’elle ne fait pas écho dans mon esprit, parce que je ne lui trouve pas le moindre sens dans ce contexte, que j’ai juste l’impression qu’il essaye de ne pas perdre la face.
Pourquoi est-ce que je ne suis pas capable de lui répondre sèchement et de tourner les talons ? Mon travail était de le servir, rien ne m’obligeait à m’asseoir avec lui, à passer ces quelques minutes en sa compagnie alors que je n’ai qu’une envie, rentrer chez moi et me doucher, lâcher mes cheveux qui se collent sur mon front après cette journée épuisante. Je ne suis pas comme ça, il est venu, et si je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression qu’une part de lui a juste besoin de compagnie. La solitude est le grand mal de notre génération, mais devant son mutisme je ne peux qu’émettre des théories. Alors je me sens obligée de griffonner mon numéro sur un bout de papier, je me sens obligée de lui tendre la main encore une fois, de lui donner un moyen de me contacter s’il en a réellement besoin, pas à cause d’une pulsion comme celle qui l’a porté jusqu’ici ce soir. « Je te promets pas, Lucia. » Je m’en veux, parce qu’au fond cela me rassurer qu’il refuse mon numéro. Parce que ma bonté et ma générosité m’ont poussée à le lui donner, mais que ma main tremblait en le notant sur le bout de papier. « Je n’ai pas besoin d’aide Lucia, tu comprends, j’en veux pas… » Il croit bien faire, et son geste est presque altruiste au fond. Sauf qu’il commet une erreur. Une petite erreur, il pose sa main sur la mienne pour m’arrêter.
Et ce geste me terrorise. Je retire ma main vivement, trop vivement, comme si ce simple contact me brulait et fait quelques pas en arrière.
Ce n’est pas sa faute, il ne peut pas savoir, pourquoi ce geste anodin me dérange, pourquoi j’ai senti un frisson parcourir ma colonne vertébrale et remonter jusque dans me cou, me paralysant, me terrifiant. Il n’a pas la moindre conscience de mes traumatismes, et même moi je peine à comprendre mon geste de recul. Ces réflexes, ces réactions inscrites en moi depuis Lawrence, depuis notre séparation, elles me désarçonnent autant qu’elles doivent désarçonner mes interlocuteurs. Je relève finalement un regard paniqué vers le brun. « Désolée... » Ma collègue, peut-être interloquée par ma vive réaction, passe une tête depuis la cuisine et fronce les sourcils. « Lucia tout va bien ? » Je pose un dernier regard désolé sur Carter, avant de tenter de me ressaisir pour répondre à la blonde. « Oui t’en fais pas, j’arrive. » Je dois être peu convaincante puisqu’elle lève un sourcil et reste là. Peut-être a-t-elle remarqué que ma voix et mes mains tremblent. Peut-être s’imagine-t-elle que Carter m’a fait du mal, hors il n’y est pour rien, ma réaction n’est que le résultat d’un traumatisme plus profond. « Rentre bien Carter. » Je n’ose même pas le regarder dans les yeux, honteuse d’avoir réagi comme une psychopathe à un simple effleurement. Alors sans demander mon reste je disparais dans les cuisines, la blonde sur les talons, qui jette elle un dernier regard méfiant au brun.
- Spoiler:
Et c’est fini pour moi Je te laisse clôturer ?
|
| | | | (#)Mar 28 Jan 2020 - 10:07 | |
| « pas un baiser n'adoucit ma peine... » lucia whitemore & carter rollins
Il ne parvient pas à cerner Lucia Whitemore, elle demeure pour lui une brebis égarée, qui se rebelle parfois devant le monde dans lequel elle vit. Inconsciente et peut-être en proie d’un monde meilleur. Il ne sait presque rien d’elle, et ne semble pas être de ce genre à se confier à un inconnu, et elle a peut-être raison. Il n’en attendait pas moins, que pourrait-il lui offrir si ce n’est des déceptions sur déceptions. Ca se voit gros comme une maison qu’il ne parviendra jamais totalement à couper les ponts avec ce milieu misérable. Avec cet alcool qui coule à flot, cette drogue qui évertue cette sensation de liberté en lui. Il aime voir la tempête s’abattre chez les autres, les voir couler tout doucement il s’en régale même. Il est complètement l’opposé de cette nana qu’il ne pourrait rien lui apporter de bon, et inversement. La vie qu’elle mène - sans néanmoins la connaître, il sait d’avance que ça n’lui suffirait pas. Qu’il en serait vite lassé. Il rêve de grand, il rêve de monter tout en haut de cette montagne et de ne jamais en redescendre. Il serait pas capable de s’attacher durablement, encore moins d’offrir un quelconque intérêt pour une personne n’étant pas de ce milieu. Il est pas capable de tourner le dos à Mitchell, il sait pas pourquoi mais il aime cette puissance, cette adrénaline que le club lui offre quand il cambriole. De toute évidence leur monde est l’opposé, il ne pourrait strictement rien lui apporter de bon. Et il ne cherchera jamais à accepter une main tendue vers lui, jamais… « Tu as l’impression que je suis une brillante chirurgienne ? » Elle l’observe de loin, mal à l’aise sans doute parce qu’elle voit bien cette différence entre eux. Cette différence qui fait tout. Assis sur le divan en cuir, il la regarde lui aussi, alors qu’elle essaye de s’échapper de cette emprise visuel, il ne rompt pas le contact. Ca ne l’effraie pas Rollins le contact, pas quand c’est lui qu’il domine, et en même temps il ne serait pas prêt à autre chose. Sa voix s’abat dans un écho, froid et dur auquel Lucia ne voudra jamais vraiment faire face. « Non mais tu fais partie de ce même milieu… » C’est ce qu’il pense du moins parce que pour le dealer il n’y a pas 36 choix. Soit on fait partie des privilégier de la vie, de ceux qui n’ont qu’à taper des mains pour qu’on leur apporte leur due, parce que Rollins a bien compris que l’argent achète tout, et même ce qui ne s’achète pas. Et de l’autre, ceux qui n’ont rien, ceux qui se battent pour pas grand-chose. Ceux à qui on promet sans pouvoir tenir parole. Et Lucia ne fait pas partie de ceux là – du moins ce n’est pas ce qu’il croit. Mais peut-être a-t-il tort de la placer vulgairement dans une case. Peut-être ne le mérite t’elle pas ? Qu’importe, elle se lève brusquement, et il en fait de même sans savoir pourquoi, elle voulait sans doute le voir partir et ce n’est pas Carter qui demanderait à rester. Mais finalement quand il va pour lui tourner le dos et s’en allait, Lucia ne trouve rien d’autre que de vouloir écrire un numéro sur un bout de papier. Son numéro. Il la retient de la faire à la manière de Rollins, un peu trop brusquement, et quand elle sent sa main sur sa peau, qui la frôle, elle recule, le stylo tombe à terre, le papier avec, et elle coupe tout contact avec lui. Il fronce les sourcils, encore une folle qu’il pense, et lève allègrement les yeux au ciel, peut-être heurter dans son estime et sa fierté par la jeune serveuse. « Désolée... » Elle tente, en vain. Carter a déjà le dos tourné, et même quand il souhaite faire une bonne action, on la lui prive d’une façon comme d’une autre, autant qu’il reste dans son milieu de dealer. C’est plus sûr et c’est plus réconfortant pour lui. « Rentre bien Carter. » La porte qui se referme derrière la silhouette du brun sans même qu’il ne lui offre d’énième regard. Une nouvelle aventure se profile pour lui, parce qu’il ne manque jamais de ressource…
FIN |
| | | | (lucer) pas un baiser n'adoucit ma peine... |
|
| |