| Raelyn&Tobias ► Devils with angel's faces |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 16 Déc - 15:19 | |
| Devils with angel's faces Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty - 2016, 29 ans « Répète un peu ce que tu viens de dire là ? » Mes pas me portent au sous-sol pile au bon moment, vraisemblablement après plusieurs minutes d’une joute verbale plutôt violente, qui a déjà tourné au vinaigre si j’en crois les types qui tiennent Tobias et Carl en étau, pour leur éviter de continuer à s’envoyer des coups, et l’état de leur visage. J’aime la violence, j’ai toujours eu cette attirance malsaine et inavouée pour la noirceur si bien que je regrette de ne pas être arrivée quelques minutes plus tôt pour assister à ce combat de coq auquel Mitchell met fin. « Dégagez moi le plancher. Tobias, Carl, je veux pas vous revoir vous mettre sur la gueule. » Autrement dit rentrez chez vous, et quand le boss congédie, même les crétins obéissent. Je m’approche de lui, un sourcil levé. « J’ai raté quelque chose ? » « Après. » Je sais que ce n’est pas la peine d’insister au ton que Mitch emploie, si bien que je me contente d’un hochement de tête avant de prendre place, m’appuyant contre le mur et croisant mes bras sous ma poitrine.
Je suis du genre à observer, à écouter et à analyser lors des réunions importantes du Club. Parler à tout va ne m’apprendrait rien, alors que les paroles des autres et les réactions qu’ils ne peuvent contenir, ça ça me permet de les cerner. Et de me faire ma propre opinion sur qui est fiable et qui ne l’est pas. J’observe en silence Tobias et Carl se faire reconduire jusqu’à l’étage et probablement jusqu’à la porte du Club, continuant copieusement à s’interpeller l’un et l’autre par de jolis noms d’oiseaux, et une fois la porte fermée, Mitchell prend la parole. Ce n’est que lorsqu’il s’arrête de parler, et que chacun quitte la pièce pour vaquer à ses activités que je décroise mes bras pour m’approcher de lui. « Le nouveau, là, Tobias c’est ça ? » Il n’y a pas de question, mais c’est souvent comme ça avec le boss, si bien que je comprends qu’il veut des informations. « C’est ça. Un pote de Nino, si j’ai bien compris. » Il reste silencieux un instant, comme s’il réfléchissait. « Surveille le tu veux bien ? Garde un œil sur lui, ces prochains jours. » Je lève un sourcil, un peu surprise de me voir confier ce genre de tâche, mais je n’ai pas pour habitude de dire non aux requêtes qui viennent de Mitchell, et je comprends rapidement qu’il attend de moi que je lui donne mon avis sur le jeune homme dont les débordements commencent déjà à prendre trop de place au sein des différentes discussions pour la question de pertinence de le garder dans nos rangs ne se pose pas.
❈❈❈❈
« T’as vraiment une sale gueule. » Il s’est battu y’a deux jours, si bien que le cocard qu’il a récolté commence déjà à prendre des couleurs exotiques. Je m’attendais à trouver Tobias ici, dans cette pièce du sous-sol du bar que la plupart appellent labo, sans réelle originalité en raison de ce qu’on y fait : synthétiser la partie de la marchandise que l’on n’approvisionne pas auprès de fournisseurs extérieurs. Une partie de l’activité à laquelle je ne m’intéresse pas vraiment, gérant plus la relation entre le Club et ces derniers. Tobias se retourne complètement dans ma direction lorsque je pousse la porte derrière moi, et mes yeux se lèvent au ciel quand j’aperçois la clope coincée entre ses lèvres. « Putain autant j’ai un problème avec l’autorité autant toi, même les règles simples tu captes pas. » Pas se battre avec d’autres membres du Club. Pas fumer dans cette putain du pièce où on fabrique des milliers de dollars en marchandise. Par exemple. Je m’approche de lui, et sans prendre de pincettes j’attrape la cigarette, en tire une latte au passage, et la jette par terre pour l’écraser de mon escarpin. « Pas de clope ici. » C’est le deuxième jour seulement que je lui colle au cul, et je commence déjà à me demander si Mitchell a pas surestimé ma patience. « Tu devrais pas être en train de vendre toi d’ailleurs ? » Si, il devrait être à l’autre bout du centre-ville, en train d’écouler son stock de la semaine. Au Club les rotations entre dealeurs sont bien définies, une machine bien huilée et j’ai de plus en plus l’impression que ce type est un putain de grain de sable.
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| | | | (#)Mar 17 Déc - 17:14 | |
| Il avait tenu deux jours avant de se battre avec un des membres du Club mais deux heures à peine avant de se battre avec un acheteur. Pour lui, ce sont de bons scores, les meilleurs qu’il n’ait jamais eu dans sa vie. Le sang chaud coule dans ses veines, il se nourrit d’adrénaline au quotidien en plus de la pure et véritable drogue que l’institution lui fournit. Il est accro, Tobias, accro à tout ce qui le tue à petit feu et tout ce qui pourrait le tuer rapidement si jamais il franchit la ligne. C’est ce qui le faire vivre et vibrer au jour le jour, ce monde d’incertitudes et de danger. Il n’a même aucune idée de la raison pour laquelle il l’a tapé, l’autre gars dont il n’a même pas jugé bon de se souvenir du nom. Il était seulement au mauvais endroit au bon moment, ses yeux bleus sont tombés sur les siens d’un marron monotone. Il avait une tête à se battre, une tête à rendre les coups. Ce sont les gars comme ça qu’il aime frapper, Tobias. En effet il ne s’était pas trompé, il a su viser l’arcade sourcilière avec une précision chirurgicale et le sang a longtemps coulé près de l’oeil et sur la joue du cadet Doherty. Pour son plus grand plaisir, pour sa plus grande colère. On lui tenait les mains en arrière, on le retenait par le torse, pourtant il trouvait encore et toujours le moyen de rageusement balancer des coups de pieds à l’inconnu entre à sa portée. Encore un peu, avant qu’on ne les sépare pour de bon, avant que sa seule et dernière arme ne soit le crachat de salive mêlé à son propre sang rageusement balancé sur le sol. La présence du boss ne lui fait ni chaud ni froid, il n’a aucune notion de respect hiérarchique ni même tout simplement de respect. Peut être que le Club est une famille, peut être qu’ils argumenteront que dans une famille aussi on se doit de respecter ses aînés ; mais ça, le Doherty ne l’a jamais connu non plus. Tous pour un et chacun pour soi, telle aurait été leur devise. Ca, et I see fire, bien sûr.
▲ ▲ ▲ « T’as vraiment une sale gueule. » Ca ne l’enrage pas, Tobias, ce genre de remarques. Son oeil gonflé et sa vue troublaient lui laissaient déjà largement présenter l’état de son visage à l’heure actuelle mais cela n’est pas nouveau pour lui. Il est davantage curieux de le voir sans aucune contusion plutôt qu’avec beaucoup. La remarque de la blonde le fait sourire, un de ces sourires qui n’ont rien de joyeux mais tout de moqueur et de narquois. C’est à peine s’il lui porte attention, c’est à peine s’il remarque autre chose chez elle que ses cheveux blonds qui tendent à lui rappeler ses racines suédoises. Le fait est que Tobias est bien trop hypnotisé par les flammes bleues, si rares et si belles, pour que quoi que ce soit d’autre n’ait d’intérêt à ses yeux. Il est sagement posé dans soin coin, dos au mur, le pied posé sur la même surface, nonchalant au possible. La cigarette entre ses doigts, il tire dessus à la même vitesse que le fait son père lors de ses heures de détentes en prison : vite, trop vite. On coupe le gaz d’approvisionnement subitement et la machine s’arrête, la flamme meurt, Tobias sort de sa contemplation.
La blonde fait de bruit en fermant la lourde porte, elle le ramène à elle, il pose un nouveau regard sur sa carrure qui ne paye pas de mine - et il rigole, bien sûr qu’il rigole et qu’il se moque. Il n’a jamais appris à se méfier de l’eau qui dort et à ses yeux tout ce qui est petit est impuissant, tout ce qui n’a pas une assez grande gueule n’est qu’une poussière sur son chemin. Avec elle, c’est certain qu’ils ont fait une erreur de casting au Club. Quoi d’autre ? « Putain autant j’ai un problème avec l’autorité autant toi, même les règles simples tu captes pas. » Le concours de celui qui lèvera le plus haut ses yeux au ciel, Tobias y ajoute sa touche personnelle en faisant claquer sa langue sur son palais. Elle l’ennuie déjà. L’autorité en elle même l’ennuie, ceux qui tentent de s’y conformer sont les pires. En témoigne Wren qui joue encore aux pompiers alors qu’il est sûrement celui qui cause la plupart des incendies de forêts ces derniers temps. Comme leur père avant tout. Dans la famille tout le monde sait mais personne ne dit rien, comme toujours.
Elle gagne l’attention de Tobias au moment où elle lui vole sa précieuse cigarette, au moment où elle éloigne de lui les quelques bouffées de poison qu’il lui restait encore à tirer. Cette fois ci elle a toute son attention, cette fois ci les yeux bleus du jeune Doherty ne s’attardent sur rien d’autre que son visage à elle. Son poing est déjà fermé, prêt à être lancé à tout moment. Il se moque de pas mal de choses mais pas de ses cigarettes, pas son plus grand plaisir de la journée. A la voir écraser l’objet au sol, il a l’impression qu’il est lui même en train d’être réduit à néant par un putain d’escarpin de nana. Elle, il la déteste. Elle, il aura sa peau. « Pas de clope ici. » ”C’pas ton problème.” Qu’elle continue d’essayer de jouer les chefs et c’est tout l’endroit qu’il va brûler, et eux avec s’il le faut. Ca ne lui fait pas peur. Il l’a déjà fait, il pourrait recommencer. Il n’a peut être que 24 ans mais il a de l’expérience dans ce domaine là, génétique oblige.
La seconde cigarette il la sort de sa poche arrière et son pouce s’enfonce sur le cran de sécurité du briquet pour la rallumer aussitôt sans jamais qu’il ne la quitte des yeux, soufflant la fumée sur son si joli petit minois. Et il est con, Tobias, il sourit, il joue, il attrape la cigarette entre ses doigts et la tend déjà en sa direction pour qu’elle profite de toutes les lattes dont elle les a privé en éteignant l’autre trop tôt. Il s’attend davantage à ce que celle-ci finisse au sol mais qu’importe, il en rallumera encore une ensuite s’il se faut, tant qu’il s’amuse encore. « Tu devrais pas être en train de vendre toi d’ailleurs ? » Il esquisse un rire, ou quelque chose qui semble en tout cas y ressembler. ”J’savais pas que les bonniches se mêlaient de c’qui les regarde pas.” Parce que oui, quel autre rôle pourrait jouer une femme dans une telle organisation ? ”Tu penseras à ramasser la clope du coup, sinon ça va s’voir. Ca f’rait tâche sur ton cv.” Pas un seul instant il ne s’étonne qu’elle connaisse son rôle dans le Club puisque pas à un seul instant il ne sent le piège se refermer sur lui, le Doherty tout feu tout flamme.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 17 Déc - 21:18 | |
| Devils with angel's faces Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty - 2016, 29 ans Je ne connais que le brun depuis peu, mais il a ce truc c’est indéniable. Il brûle, il n’y a pas une seule parcelle de son âme qui me semble en paix, pas une partie de sa personne qui ne m’a l’air tranquille, calmée et sereine. Il brûle, tout entier, et je dois bien admettre que c’est le genre de personnalités sur lesquelles je me retourne. La violence, la noirceur, ça me fascine, et si j’ai conscience qu’il s’agit peut-être là d’un travers, d’une déviance par rapport aux mœurs, je m’en fous. Je n’ai jamais voulu être normale, banale, je n’ai jamais voulu d’une existence dans la moyenne, jamais désiré ce que le citoyen lambda désire. Non, les choses qui m’animent, qui me donnent l’impression d’exister sont bien différentes. Je ne suis pas surprise que Mitchell m’ait choisie moi pour ce genre de mission. Quand mes yeux se posent sur Tobias et son aura un peu particulière, je me fais la remarque qu’il aurait probablement tenté de se débarrasser de n’importe quel autre avec ses poings, et si je ne suis pas assez naïve pour penser qu’aucun homme ne lèverait la main sur une femme, j’ai rencontré de sacrées ordures, ça joue en ma faveur. Ça plus le fait que je compte bien ne faire qu’une bouchée de lui. En me demandant de le mater – certes les mots qu’il a employés étaient de garder un œil sur lui, mais j’ai interprété à ma façon et anticipé la suite – Mitchell a réveillé la part la plus dominatrice de ma personnalité. Celle qui n’aime pas avoir tort, celle qui ne lâchera jamais l’affaire, et celle qui ne compte pas se laisser impressionner par un gamin, même si le gamin en question mesure pratiquement trente centimètre de plus que moi. Mes armes ne sont certainement pas les même que les siennes, mes forces bien différentes de ces idiots sur lesquels il est probablement habituée à cogner, mais s’il pense que je vais m’écraser, que devant ses yeux bleus je vais rester la bouche en cœur et battre des cils, il y a erreur sur la marchandise.
Il ne répond pas quand je l’apostrophe. Cela ne me surprends guère, je ne pense pas qu’il soit du genre à s’encombrer de politesses et conventions. C’est rafraichissant dans un sens, de ne pas avoir le droit à un « Tu devrais voir la tête de l’autre type », qu’on nous sert trop souvent à nous les femmes, lorsque nous prononçons ce genre de phrase. Je ne peux pas parler pour les autres, mais de mon côté si tu te dis que t’as une sale gueule, ça ne veut pas dire que j’ai envie d’entendre un récit détaillé de tes exploits et de connaître le diamètre de ton biceps. Ça veut juste dire que t’as une sale gueule. « C’pas ton problème. » C’est là qu’ils se trompe. C’est ça qu’il n’a pas encore compris. C’est mon problème. Tobias est mon problème, puisqu’apparemment il n’est pas possible de le laisser sans surveillance, sans chaperon pour s’assurer qu’il ne provoque aucun débordement. J’ai son attention, depuis que j’ai pris et écrasé sa cigarette, j’ai son attention, je le sens. Et ses yeux bleus vrillées dans les miens me renvoient une haine qui est certainement censée m’impressionner, mais qui me galvanise au contraire. Qui me donne envie de plus.
Avec léger sourire en coin comme seule expression, je le regarde allumer une seconde cigarette, sans me lâcher du regard avec ses putains d’yeux bleus, ceux qui annoncent déjà sans que j’en sois consciente que je suis fichue, et me cracher sa fumée au visage. Qu’il fasse, ça ne m’impressionne pas, et les bras croisés sous la poitrine je me permets même la provocation de prendre une grande inspiration. Il me tend la cigarette, une lueur de malice et de provocation dans les yeux. « J’savais pas que les bonniches se mêlaient de c’qui les regarde pas. » La phrase, et ce mot craché comme une insulte ont certainement vocation à me toucher, à me blesser. Mais s’il savait le nombre d’idiot dans son genre qui pensaient que je n’avais pas ma place ici. Que pour avoir obtenu les responsabilités que j’ai aujourd’hui j’avais forcément offert mon cul à Mitchell. Je me suis blindée à ce genre de comportement, et j’ai même rapidement compris que ressembler à une poupée ne me desservait pas bien au contraire, mais endormait mon interlocuteur. Qu’ils m’appellent Barbie, qu’ils m’appellent princesse ou ma mignonne, suceuse ou bonniche si ça leur chante, parce qu’ils ne me verront clairement pas venir. « Tu penseras à ramasser la clope du coup, sinon ça va s’voir. Ca f’rait tâche sur ton cv. » Il a l’air d’avoir fini, et après l’avoir regardé pendant quelques secondes supplémentaires, j’éclate de rire. Il a joué des mécaniques, il a fait le dur et tenté de m’impressionner, et c’est drôle de voir toute la volonté qu’il y a mis. Plus que ce qu’il n’en use à tenter de se rendre utile. « Bonniche, c’est tout ce que t’as ? » C’est presque trop doux. Bien sûr que mon égo est piqué. Bien sûr que j’ai envie de lui arracher les yeux, mais je n’ai pas supporté des années de mains aux fesses et sur les cuisses pour fondre en larme juste parce qu’il fait le malin. J’attrape la cigarette pour la coincer entre mes lèvres et prendre une bouffée, détournant de mon côté la tête au moment de cracher ma fumée, mais sans le quitter des yeus. Je tends finalement ma main vers lui. « Ton paquet. » Et je tire encore sur sa cigarette, pour lui dire « Moi je fais ce que je veux, toi tu fermes ta gueule et tu écoutes. » Mais je ne m’attends pas à ce qu’il cède si facilement, cela me décevrait. « C’est gentil de m’offrir une cigarette, mais t’obtiendra pas de traitement de faveur, capiche ? » Je reste un bras tendu, et l’autre toujours coincée sous ma poitrine. « Le bar est vide, alors on peut remonter, fumer toutes les cigarettes et joints que tu voudras fumer pendant que je t’explique comment les choses vont se passer, ou on peut rester ici à faire un combat de regard. Je m’en fous tu choisis, personnellement je suis pas payée sur mes pourcentages de vente. » Alors j’ai du temps devant moi, pas toi. La tension dans la pièce faiblement éclairée est électrisante et moi elle me plait. S’il pense qu’il va réussir à m’impressionner, que je vais finir par baisser les yeux sur mes escarpins vernis il a tort. Et s’il veut me frapper qu’il me frappe, même si je donne pas cher de sa peau après ça. « Et si t’es gentil et que tu veux voir mon CV, je te le montrerais. » Il est temps que l'on fasse connaissance Tobias…
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| | | | (#)Jeu 19 Déc - 1:51 | |
| Il a ses yeux bleus baissés sur elle, il a ses yeux bleus avec ses pupilles déjà bien trop dilatées qui arpentent son visage en quête de la moindre réaction à interpréter. Tout, n’importe quoi, peu importe. Il veut savoir à qui il a à faire après avoir foncé droit dans le mur, cet imbécile de Doherty. Il frappe et ce n’est seulement qu’après qu’il se demande ce qu’il vient de faire, qu’il réfléchit si oui ou non c’était une bonne idée - la réponse est toujours non, ce n’est pas pour autant qu’il apprend de ses erreurs. Il tombe de haut, souvent, il reçoit après avoir donné, toujours. La blonde ne frappe pas encore mais même Tobias ne peut pas nier qu’elle prépare le terrain avec son attitude dédaigneuse et ses yeux qui font tout sauf se cacher, qui font tout sauf le lâcher du regard. Il tient le pari.
Son rire le surprend mais ne l’impressionne pas, son visage reste toujours ennuyeusement impassible. Il a toujours sa cigarette sur laquelle tirer, une dernière fois au moins, et c’est sa thérapie à lui que d’avoir les poumons qui se remplissent de fumée encore et encore. « Bonniche, c’est tout ce que t’as ? » Tout ça pour ça ? Qu’il s’interroge, qu’il s’impatiente déjà d’être resté quelques secondes à peine à jouer de cette bataille de regard muette qui l’ennuie plus qu’autre chose. Ses yeux roulent dans leur orbite et il lève les épaules nonchalamment tout en faisant la moue ; la mécanique entière du dédain est quelque chose d’aussi naturel que bien huilé chez lui. ”C’tout ce que tu m’évoquais.” Il en a tout l’air mais pourtant son but premier n’est pas de chercher l’inconnue. On lui demande et il répond, c’est ce que font les bons garçons qu’il s’est toujours contenté de regarder de loin sans jamais avoir eu le droit de rejoindre leurs rangs.
Tobias s’intéresse bien plus à la manière dont elle attrape la cigarette, à la façon qu’elle a de tirer dessus en faisant ressortir les os de ses joues, à la fumée qui part ailleurs alors qu’il aurait mérité qu’elle l’étouffe en même temps qu’elle s’empoisonne. Elle lui fait part d’une marque de respect qu’il sera incapable de lui rendre, parce qu’il n’a jamais appris le principe de donnant-donnant. Il connaît seulement marche ou crève. « Ton paquet. » A son tour, de rire. Elle l’amuse beaucoup finalement, cette petite blonde avec trop de pouvoir entre les mains. Elle se croit doté d’un ascendant sur lui alors qu’il pourrait simplement la prendre par surprise avec un coup sur la gorge et profiter de sa seconde d’étourderie pour approcher ses longs cheveux un peu trop près de la flamme bleutée qui continue de vivre dans le champ périphérique de sa vision. Des plans comme ça, il en a un millier qui lui viennent en tête. Elle ne survit que dans un faible pourcentage, ce sont pourtant ces derniers qui l’amusent. Il a besoin qu’elle reste en vie pour qu’il continue de s’amuser de son autorité et de ses paroles acérées, lui et son foutu sourire en coin de gamin espiègle. « C’est gentil de m’offrir une cigarette, mais t’obtiendra pas de traitement de faveur, capiche ? » A peine quelques secondes se sont écoulées et la sensation du papier entre ses lèvres lui manque déjà. Il regrette de lui avoir donné sa seule foutue cigarette parce qu’elle ne tire pas assez dessus à son goût, parce qu’elle pourrait davantage en profiter plutôt que de continuer à jacasser alors que l’objet se consume seul sous leurs yeux occupés à autre chose. Fume la putain.
« Le bar est vide, alors on peut remonter, fumer toutes les cigarettes et joints que tu voudras fumer pendant que je t’explique comment les choses vont se passer, ou on peut rester ici à faire un combat de regard. Je m’en fous tu choisis, personnellement je suis pas payée sur mes pourcentages de vente. » Il a toujours son sourire de merdeux alors qu’elle garde cet air de commandant qu’il se plait à observer pour ne surtout jamais avoir à le copier. Jamais il ne sera celui qui donne les ordres, cela ne l’intéresse. Il est le serpent qui s’infiltre de partout, il est l’ombre dont personne ne pourrait se méfier. Jamais Tobias ne sera sous le feu des projecteurs, il continuera seulement de le provoquer chez les autres, pour les autres. Les voir s’élever, les admirer sombrer. C’est ce qui fait vivre le brun, ce qui l’amuse bien plus que tout autre chose en ce monde. ”T’parles toujours autant ?” Il est le premier à lâcher le contact visuel, parce qu’en plus d’être un homme de l’ombre il ne cherche pas la victoire partout. Il choisit ses batailles ; les plus sanglantes, les plus vouées à l’échec, les plus courtes et les plus jouissives. Celle-ci n’en était pas une, ce n’était qu’une mise en bouche. Il apprend à connaître l’ami qui se veut ennemi, il tâte doucement mais sûrement le terrain. Il cherche à connaître ses limites, la frontière qu’il ne doit pas dépasser, celle là même qu’il franchira au moment venu sans une once de remords.
Il reprend la cigarette entre son index et son majeur, tire aussitôt dessus comme un asthmatique le ferait avec son inhalateur. Son dos se décolle de mur juste après qu’il ait trouvé le temps d’agrandir son sourire en direction de la blonde, de lui offrir ce qui se rapproche le plus de quelque chose sincère mais toujours narquois. Il heurte son épaule en passant, joue de son avantage physique sur elle comme un millier ont déjà dû le faire avant lui. De toute façon le sous-sol commençait déjà à l’ennuyer. Sa main passe au dessus de la flamme bleutée, sa peau le brûle à cause de la proximité, il agit comme s’il venait simplement de se réchauffer au coin du feu lors d’une longue nuit d’hiver suédoise. « Et si t’es gentil et que tu veux voir mon CV, je te le montrerais. » Il était parti pour retourner à l’étage, il était lancé dans l’aventure mais les mots de Raelyn le stoppent dans sa lancée. Il croit en comprendre la finalité et ça l’amuse, ô que ça l’amuse. C’est inattendu mais grisant. ”J’attends d’voir ça tiens.” Il annonce après un rire bref sans pour autant prendre la peine de se retourner vers la femme aux escarpins.
On lui a promis des joints et de l'alcool, ça réveille tous ses sens. Il a eu ses clopes, il a eu son spectacle pour les quelques heures à venir. Maintenant ses mains fouillent dans les placards, déplacent tous les objets d'un côté puis de l'autre. Il soupèse les bouteilles dans les mains, laisse son choix se poser sur celle qui a l'air la plus lourde (la plus remplie, donc - il sait pas utiliser les unités de mesure mais il est pas si con qu'il en a l'air) sans pour autant se concentrer sur l'alcool en question. Tant que ça pique la gorge, tant que ça fait tout oublier, tant que ça fait tourner la tête ... c'est que c'est bon, c'est que ça suffit pour ce qu'il en fait. "Vas-y explique les règles et je f'rai genre de promettre de les suivre à la lettre." Mitchell lui a fait le coup, Nino aussi. Il a sorti le grand jeu, posé sa main sur son coeur (sur son torse, en fait, parce qu'il n'était pas trop certain de si fallait décaler à droite ou à gauche) et levé l'autre en l'air pour jurer solennellement sur toutes les conneries de livres qui lui sont passé par la tête. Du coup il a juré sur la Torah, il croit, il est pas trop certain (il avait trouvé une bouteille vraiment très remplie ce jour là). "Par contre fais court j'vais arrêter d'écouter rapidement d'toute façon." Admettez le, il a au moins la qualité d'être franc.
Whisky ce sera. Il a l'âme old school et aime boire ce qu'il déteste, nouvelle preuve qui n'étonnera personne au sujet du fait que ça tourne pas rond du tout, là haut, pour lui. Il boit à même le goulot de la bouteille, s'affale sur une chaise au hasard en même temps qu'il pose les pieds sur la table face à lui. Il ne fait pas exprès d'avoir une attitude dédaigneuse au possible, ce n'est qu'ainsi que son éducation ressort de la manière la plus naturelle qui soit. "Si t'es pas la bonne t'es quoi ?" Il l'a vu, son air vexé. Il l'a senti très, très, très fort. Et puis de toute façon elle a des chaussures trop vernies pour être une roue de secours, une femme de seconde main. "C'pas là que j'veux le cv, hein, abrège." Il pose la bouteille sur la table, sort déjà son briquet d'une poche de son pantalon pour jouer avec la flamme. Foutue habitude.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 19 Déc - 10:31 | |
| Devils with angel's faces Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty - 2016, 29 ans Il a ses yeux plantés dans les miens, probablement décidé à me faire plier, à me faire fixer le plancher plutôt que son visage rempli de mépris, mais s’il pense que je vais partir m’enfermer dans les toilettes en pleurnichant parce qu’il me malmène alors il est à des kilomètres de saisir à qui il a à faire. Mes iris verts restent résolument accrochés aux siens, et face son air dédaigneux, qui me semble être l’expression qu’il arroche sur son visage par défaut, je garder un sourire accroché au coin de mes lèvres. Juste pour la provocation. Parce que la provocation ça a l’air d’être son dada, sa marque de fabrique, et il va vite comprendre qu’on est taillés dans le même moule, et qu’il va falloir qu’il se donne un peu plus s’il veut m’énerver, réellement. Là il m’agace, un peu comme un bourdonnement constant à mon oreille m’agacerait, mais il a encore du chemin à faire avant de me mettre hors de moi. Avant de me voir hurler et de pouvoir s’en délecter il va falloir qu’il apprenne sur quoi appuyer, et puis l’instant il a tout faux, faut dire qu’il ne fait pas particulièrement preuve d’originalité. Je note ses airs de gamin rebelle, je note ses yeux qu’il roule à les faire sortir de leurs orbites, cet air nonchalant dans ses épaules voutées, je note tout ce qui peut être intéressant pour cerner sa personnalité. Parce que cerner les gens c’est ce que je fais de mieux, c’est bien là l’un de mes talents les plus précieux.
Par contre s’il se révèle être juste le pauvre type misogyne dont il semble avoir enfilé le costume depuis quelques minutes, je vais être déçue, sacrément déçue. J’attendais de trouver un type avec un peu plus de profondeur, alors donne tout ce que t’as Tobias, parce que pour l’instant je reste sur ma faim. « C’tout ce que tu m’évoquais. » « Alors va falloir faire preuve d’un peu plus d’imagination. » Je ne démords pas de mon sourire, parce que j’ai bon espoir que ça finisse par l’agacer de ne pas m’atteindre et de me voir amusée alors qu’il cherche vraisemblablement à me montrer qu’il n’a pas l’intention de me respecter.
J’ai été comme lui, défiant n’importe qui qui tentait d’asseoir son autorité sur moi, jouant la plus forte tête, à celle qui aurait le dernier mot, sauf que mon excuse à moi c’est que j’avais quinze ans à l’époque. Lui me semble avoir passé l’âge de se comporter comme un adolescent sous l’influence de ses hormones. Il rallume une cigarette, et j’aurais été surprise de le voir se rendre aussi tôt de toute façon. Celle-ci il me la tend, surement pour me tester et me provoquer à la fois et je l’attrape pour la coincer entre mes lèvres, parce qu’on ne refuse jamais une cigarette gratuite, et parce que même si c’est faux, j’ai envie de lui montrer que les règles qui s’appliquent à lui ne s’appliquent pas à moi. Mais malgré tout il se trompe s’il pense que je suis ici pour jouer à qui a la plus grosse. Il a une belle gueule mais j’ai rien à lui prouver, je suis pas vraiment ici par choix. « T’parles toujours autant ? » Oui. Foutrement que oui. Je ne parle jamais pour me confier, pour partager mes sentiments, mais les joutes verbales m’ont toujours stimulée, et je les vois comme une vraie guerre à part entière. « Ouais, c’est un problème ? » J’espère pour lui que non, parce qu’on est coincés ensemble, et qu’il va falloir qu’il s’y fasse.
Ses doigts effleurent les miens lorsqu’il récupère la cigarette et je le laisse faire, et je ne réagis pas non plus lorsqu’il joue à la brute intimidante en venant me percuter l’épaule. Effleurement puis collision, jusqu’ici rien que je ne sache gérer. Il se retient pas, ne tente pas particulièrement de m’épargner et me fait reculer d’un pas, me fait mal aussi, mais quelque part dans mon esprit tordu j’aime ça. Je n’aime pas qu’on me traite comme une petite chose fragile, et la violence qui sors par tous ses pores ne me laisse pas indifférente, je dois bien l’admettre. Pour l’instant je me contente de l’observer se diriger vers l’escaler, plantée dans le sol mais les yeux qui le suivent. « J’attends d’voir ça tiens. » Son rire sec trouve écho dans le mien, et je me calque instinctivement sur le mode de confrontation qu’il semble adopter.
Je secoue la tête et lui emboite le pas, l’observant passer derrière le bar sans la moindre gêne à la recherche d’une bouteille d’alcool, que je ne manquerais pas mettre sur son compte. « Vas-y explique les règles et je f'rai genre de promettre de les suivre à la lettre. » Je crois que je l’ai parfaitement cerné. J’ai bien peur d’avoir l’archétype du sale gosse en face de moi, et si c’est ça je suis déçue, j’espérais trouver chez lui un peu plus de nuances, un peu plus qu’une grande gueule. « Par contre fais court j'vais arrêter d'écouter rapidement d'toute façon. » Oh mais aucun soucis mon mignon, je vais être limpide. Il porte son dévolu sur une bouteille de scotch et je dois admettre qu’il a bon gout, que je n’aurais pas fait un choix différent. A mon tour de faire claquer mes talons jusqu’au bar pour en sortir deux verres, avant le regarder se laisser tomber sur une chaise et poser ses pieds sur la table. Est-il naturel ou bien tout ce qu’il fait est-il calculé pour faire passer le message qu’il se fout du reste du monde ? « Si t'es pas la bonne t'es quoi ? » Il boit au goulot, alors que je m’approche pour tirer une chaise et la placer près de la sienne, indifférente à sa nonchalance. « C'pas là que j'veux le cv, hein, abrège. » Mon sourire doit lui sembler bloqué sur mon visage, parce que je n’en démords pas, je ne me laisserais pas impressionner. « Raelyn, au cas où ça t’aurait échappé. Mon job à moi c’est de m’assurer que la drogue arrive jusqu’ici pour que tous les idiots dans ton genre aillent tapiner dans la rue. » Court simple, même lui peu comprendre. « T’as compris c’est bon, ou je t’ai déjà perdu ? » Je cherche pas à sous-entendre qu’il a l’air demeuré, ou si un peu, mais juste pour voir sa réaction. Il se permet de jouer avec moi, fallait pas s’attendre à ce que je tendre l’autre joue. « Je suis un peu le distributeur de bonheur du Club. » Je marque une pause et pousse mon verre dans sa direction, pour qu’il le remplisse. « Un peu comme le marchand de sable, mais en plus cool. » Je suis passée responsable des approvisionnements il y a plus d’un an, après avoir assuré le rôle pendant l’absence de Mitchell, pendant qu’il prenait des vacances derrière les barreaux. « Et je suis pas là pour te rappeler les règles, parce que je suis à peu près sure que tu filerais t’assurer que tu les as bien toutes enfreintes. » Désolé mon mignon, t’es plutôt prévisible. « Je suis ici pour te féliciter. Parce qu’à partir d’aujourd’hui t’es officiellement devenu mon ombre. » Je jette un œil à mon verre et le désigne du menton, puisqu’il semble avoir besoin d’encouragements pour le remplir. « Alors, félicitations. T’as gagné le droit de passer pas mal de temps avec moi. » Ça va le faire enrager de m’avoir sur le dos. J’espère que ça va le faire enrager.
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| | | | (#)Ven 20 Déc - 3:06 | |
| Ouais c’est un problème qu’elle cause autant, bien sûr que c’est un problème qu’elle n’arrête pas de parler pour rien dire alors que les gestes pourraient résumer tout cela. Ça résume tout, les gestes. Ça permet aussi de se défouler rapidement, alors l’utilité est double. Tobias ne comprend pas pourquoi il est interdit de s’exprimer avec ses points et pourquoi ce n’est pas davantage répandu. Les personnes lambda sont d’un ennui mortel.
Il commence la partie d’un nouveau jeu qu’il perfectionnera durant trois longues années. Le Doherty prend ses marques, découvre la marchandise du Club et le confort sommaire qu’ils offrent. C’est bien plus de ce dont il a besoin, bien plus que tout ce à quoi il a pu être habitué durant son enfance et adolescence. Il n’a jamais rien demandé parce qu’il savait qu’il n’aurait de toute façon rien, alors maintenant qu’il semble pouvoir tout obtenir d’une manière si simple la vie semble être devenue incroyable. Son attention se porte un instant sur l’echo du talon claquant sur le sol dans une pièce assurément bien trop grande pour eux deux seulement. Il la regarde prendre deux verres, se demande encore une fois pourquoi est ce que les gens normaux perdent tant de temps à vouloir paraître polis et bien élevés alors qu’il est bien plus rapide que de se servir à même la source. Le goût en est d’autant meilleur.
La blonde a beau être petite elle fait plus de bruit d’une armée entière, à tirer sa chaise le long de la pièce dans le seul but de reprendre place à côté de Tobias. Entre les effluves d’alcool il prend enfin le temps de se concentrer sur son parfum à elle, sur tout un tas d’odeur qu’il qualifierait simplement de “bonnes” et pas toutes ces conneries de fruitées ou sucrées, acides ou amer. Ça sent juste bon. Pas autant que le Scotch, certes, mais ça reste agréable. « Raelyn, au cas où ça t’aurait échappé. Mon job à moi c’est de m’assurer que la drogue arrive jusqu’ici pour que tous les idiots dans ton genre aillent tapiner dans la rue. » S’il état à l’école, il aurait cessé d’écouter après ces deux phrases là. Il en aurait eu marre, aurait regardé quelques secondes par la fenêtre puis se serait affalé sur son bureau pour terminer sa nuit de la plus confortable des manières. Cette fois ci ça revête un peu d’importance à ses yeux, il n’est pas assez con pour ne pas écouter la partie qui parle de la hiérarchie et des rapports de force au sein du Club. Il n’a retenu que Mitchell pour le moment et c’est loin, très loin d’être suffisant. Maintenant elle s’ajoute au tableau, à un niveau bien plus élevé que tout ce qu’il aurait pu imaginer. Elle a apparemment beaucoup de ressources, la petite blonde. Ça lui plait, c’est inattendu. Elle a gagné son attention pour quelques minutes, reconductible à l’infini. « T’as compris c’est bon, ou je t’ai déjà perdu ? » Il la presse de continuer d’un simple signe de la main en même temps qu’il prend une nouvelle gorgée d’alcool. Si elle continue de jouer ce jeu là il va perdre patience et ce ne sera une bonne chose pour personne. Il a besoin de se renseigner sur le Club et les membres qui le composent et elle semble être la mieux placée pour le faire. Si elle ne lui apprend pas tout ce qu’il a à savoir, jamais il n’aura idée de demander à qui que ce soit d’autre ou même de s’y intéresser un autre jour. C’est maintenant ou jamais, avec elle ou personne.
« Je suis un peu le distributeur de bonheur du Club. » Cette image là, il n’a aucun mal à la comprendre. Il distribue le bonheur à sa façon, lui aussi. Ils se ressemblent - c’est ce qui croit naïvement, du moins. Il s’intéresse davantage à ses paroles plutôt qu’au verre qu’elle pousse déjà en sa direction alors qu’il a déposé la bouteille sur la table. Il préfère prioriser sa cigarette, comme toujours. « Un peu comme le marchand de sable, mais en plus cool. » Ouais, ça, là, il pige pas. Il fait tout comme, mais il a seulement hâte qu’elle passe à la suite plutôt que de jouer avec les mots. Sa tête roule au dessus du dossier de la siège, elle pend en arrière, il souffle, il râle, il est un enfant qui a déjà épuisé tout son stock de patience à simplement rester le cul assis sur une chaise et l’écouter parler.
« Et je suis pas là pour te rappeler les règles, parce que je suis à peu près sure que tu filerais t’assurer que tu les as bien toutes enfreintes. » ”Tu vois qu’on s’comprend, toi et moi.” Il finit par ajouter, enfin, après qu’on ait presque eu peur qu’il ait perdu sa langue. « Je suis ici pour te féliciter. Parce qu’à partir d’aujourd’hui t’es officiellement devenu mon ombre. » Là, juste là il a réellement gagné son attention et sa curiosité. Là, juste là il se dit qu’enfin elle a quelque chose de plus intéressant à lui apprendre plutôt que le fichu organigramme du gang. Elle le presse encore une fois de lui servir quelque chose à boire et il obtempère sans n’y voir aucune objection. Il repose ses coudes sur la table, attrape la bouteille par son goulot et remplit les verres aussi rapidement que gauchement. « Alors, félicitations. T’as gagné le droit de passer pas mal de temps avec moi. » Boire dans un verre, ce n’est pas si mal que ça en a l’air. Il boit le sien d’un cul sec, se le remplit à nouveau aussitôt. Il est un gamin bien élevé, comme ça. Ca donne bonne image. Ca fait bien. Ca lui fait peut être même plaisir, à elle. ”Donc si j’comprends bien mes problèmes sont les tiens ?” Parce que si c’est le cas, ce qui est une bonne nouvelle pour lui n’en est réellement pas une pour elle. Il est un boulet qu’on vient d’accrocher à sa cheville, une ombre dans laquelle ses ennemis pourront se mouvoir plus facilement pour l’attaquer à revers, par surprise. Le concept de “bonne nouvelle” est relatif mais ça amuse beaucoup le Doherty. Ca l’amuse bien plus que de raison, c’est certain.
Ses pieds retombent au sol, il se penche sur la table pour mieux rapprocher son visage du sien et plonger ses iris dans les siens. Elle vient de lui prouver qu’elle piquer, il a désormais comme seule et folle envie de s’y frotter, de voir ce que ça fait que de se faire remettre à sa place. ”T’es ma baby-sitter ?” Loin de le vexer, ça pourrait au contraire l’amuser plus qu’autre chose. Il aurait pu repartir d’où il venait aussitôt après avoir été accepté dans le Club mais on a plutôt décidé de donner à quelqu’un la tâche de le surveiller, de faire perdre de son précieux temps à un membre pour en former un autre qui n’a aucun avenir. A ses yeux ça n’a aucun sens mais oui, ok, d’accord. Ca peut être drôle. Ca peut être infiniment drôle. Eux deux. ”T’es patiente à quel point ?” Jusqu’à quel point je peux aller ? ”T’as déjà tué quelqu’un ?” Il garde un sourire sur ses lèvres mais la question n’en demeure pas moins sérieuse. Il a besoin de connaître ses limites et ses capacités, il a besoin de la sonder avant de faire toutes les choses stupides qu’il prendra un plaisir malsain à imaginer. "T'as déjà voulu tuer quelqu'un, Raelyn ?"
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 20 Déc - 11:54 | |
| Devils with angel's faces Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty - 2016, 29 ans Je l’observe jouer avec son briquet comme il le faisait en bas, et je me demande s’il est simplement hyperactif et bourré de tics ou s’il s’agit d’autre chose, de bien plus intéressant. Il y a quelque chose dans ces yeux, quand il abandonne le regard méprisant et supérieur qu’il pose sur moi pour les poser sur la flamme, quelque chose de bien différent. Intéressant. Peut-être qu’il y a plus à apprendre chez lui que ce que j’aurais pensé de prime abord. Peut-être est-il bien plus dérangé que je le soupçonne, et je dois avouer que cette idée me plait pas mal. J’ai toujours aimé les gens à la marge. J’ai toujours méprisé les hommes en complet qui partent bosser le matin l’âme en peine mais pour se payer leur rolex, et qui rentrent faire l’amour à leur femme sans grande conviction, et qui prétendent que cette vie-là leur convient. Je hais tous les clichés de ces types-là aux petits et petites junkie accro qui tapent dans mon stock. S’il te plait Tobias, ne soit pas un cliché. Soit un peu plus intéressant.
Il m’écoute et j’ai même l’impression qu’il est attentif. Surprenant. Et parfait, parce que je n’ai pas pour habitude de perdre mon temps à parler dans le vide, je n’ai pas pour habitude que l’on m’ignore. Les pieds posé sur la table dans une attitude nonchalante qui ne me semble même pas calculée, il écoute. Il fait même un signe de la main pour m’inviter à continuer, et de bon côté je suis contente d’avoir gagné son attention, même si je la pressens assez versatile. Il pourrait être mignon s’il n’avait pas l’air aussi con, il a des yeux à faire flancher n’importe qui, surtout moi. Mais il est attirant c’est indéniable, son attitude, son aura parle à la part de moi qui a toujours été attirée par la brutalité, par la noirceur chez les gens. « Tu vois qu’on s’comprend, toi et moi. » Je penche la tête sur le côté. Plus que tu ne penses. Voilà ce que dis le sourire sur mes lèvres. J’ai du mal avec l’autorité aussi, c’est au respect que j’ai pour Mitchell qu’il doit ma loyauté, mais si demain il venait à le perdre je n’aurais aucun problème à le défier et lui planter un couteau dans le dos. « Toi t’es encore loin de me comprendre mon mignon. » C’est mon orgueil qui parle. Ma conviction d’être une énigme un peu plus difficile à résoudre que lui.
Je sens un intérêt nouveau naitre dans son regard lorsque je lui explique comment les choses vont fonctionner. Et je suis surprise je dois bien l’admettre, j’avais imaginé une réaction plus négative, j’avais imaginé qu’il ne serait pas ravi à l’idée que la boniche lui colle aux fesses. Au contraire, la lueur qui brille dans ses yeux me laisse penser que je viens de lui tout un nouvel ensemble de possibilités, un tout nouveau terrain de jeu. Et j’aime jouer, être poussée dans mes retranchements ne me dérange pas. Mes limites sont difficiles à trouver, et je me demande s’il soupçonne la partenaire de jeu que je peux être, ou s’il est toujours aveuglé par mon statut de femme et mon infériorité physique. Il sert mon verre et descend le sien en quelques gorgées, gâchant à mes yeux un bon whisky. « Donc si j’comprends bien mes problèmes sont les tiens ? » Ses pieds rencontrent le sol, et il se penche vers moi, provocateur, résolument amusé par la situation. « T’es ma baby-sitter ? » Je laisse échapper un rire, avant de porter à nouveau mon verre à mes lèvres, lentement, puis de le reposer. « Non. Je suis sure que t’es un grand garçon et que tu peux te torcher tout seul. Je compte pas non plus te chanter des berceuses pour t’aider à t’endormir. » Je lève un sourcil et m’approche à mon tour mon visage du sien, un peu plus près, pour lui montrer qu’il ne m’impressionne pas. « J’ai pas l’intention de te materner. » Et j’estime mon temps comme bien plus précieux que le sien.
Et il continue le gosse, il sourit et je n’arrive pas à lui en vouloir. J’aime les fortes têtes. J’aime asseoir mon autorité, mais j’aime gagner la lutte pour ça, pas que l’on s’écrase devant moi sans que je n’ai rien à faire. Plus la personnalité en face est forte plus j’ai envie d’en faire mon pantin, au risque de me brûler les ailes. « T’es patiente à quel point ? » « Pas du tout. » Plus que Mitchell et la plupart des autres têtes pensantes du Club en fait, mais je préfère que le brun réalise que je n’ai pas l’intention de rester les bras croisés pendant qu’il tente de me rendre la vie impossible. Parce que c’est de ça qu’il est question non ? « T’as déjà tué quelqu’un ? » Je secoue la tête, et mes yeux à moi brillent aussi, à quelques centimètres des siens. Non, la réponse à sa question c’est non. Pas directement en tout cas. « T'as déjà voulu tuer quelqu'un, Raelyn ? » Un rire soulève ma poitrine et je l’observe quelques secondes, avant de me reculer pour attraper mon sac et le poser sur la table. Je fouille à l’intérieur et hésite quelques secondes avant d’en tirer un joint, parce qu’il en contient toujours deux ou trois roulés à l’avance. Sans le quitter des yeux je le coince entre mes lèvres, avant de me pencher à nouveau vers le brun pour qu’il en allume l’extrémité avec le briquet qu’il fait tourner entre ses doigts depuis le début de notre conversation. Lorsqu’il s’exécute et que je peux enfin tirer ma première bouffée je me recule légèrement, avant de coincer la tige entre mes doigts et de basculer la tête en arrière, fermant les yeux et expirant tout l’air de mes poumons. Je profite de la sensation, avant de me reconcentrer sur lui. « C’est quoi ton truc avec ce briquet ? » Cet espèce d’obsession qu’il semble avoir je l’ai remarquée, même si je me trompe sur ce qui en est à l’origine. La flamme, pas le briquet. Je penche la tête sur le côté, et le pique un peu. « C’est ta copine qui te l’a offert c’est ça ? Ton copain ? Ton père sur son lit de mort ? » Certainement pas, en tout cas j’espère que c’est une histoire un peu plus passionnante que ça. Je prends une nouvelle latte, tentée par la délicieuse odeur de drogue qui me chatouille les narines. Je ne sais pas être raisonnable de toute façon. « J’ai jamais appuyé sur la gâchette. Est-ce que ça veut dire que j’ai jamais tué pour autant j’en sais rien, les avis divergent et moi je m’en fous. » Des overdoses j’en ai causées. L’un de mes amis est mort sur mon canapé il y a quelques années. J’ai toujours poussé à la consommation sans me soucier des conséquences à vrai dire, et cela ne m’empêche pas de dormir la nuit de savoir qu’il n’est surement pas le seul. Quant à sa seconde question, c’est forcément le visage de Lou qui s’impose à moi. Les souvenirs de la débâcle de 2015 sont encore trop frais, beaucoup trop frais pour que je ne ressente pas l’envie de l’étrangler à mains nues. « Et non. Je suis une gentille fille, la violence, très peu pour moi. » L’ironie est palpable dans le ton que j’emploie et j'espère qu'il commence à saisir que je suis tout sauf une gentille fille justement, ou une jolie poupée. Appuyée sur le dossier de ma chaise et un sourire provocateur sur les lèvres, je m’offre une troisième latte, sentant déjà la douce torpeur du cannabis m’envelopper. Mes épaules s’abaissent, ma tête se penche sur le côté, et finalement je lui tends le joint et le fait tourner entre mes doigts. Mes yeux se posent sur la trace carmin de rouge à lèvre sur le filtre, et ça me fait marrer, avant de finalement remonter mes iris jusqu’à ceux de Tobias. « Mais si tu parles de toi, pour l’instant je suis persuadée qu’on peut trouver des façons plus efficaces de te canaliser. » C’est le défi que je me lance en tout cas.
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| | | | (#)Sam 21 Déc - 6:33 | |
| Mon mignon qu’elle dit, qu’il note, qu’il accepte, ce à quoi il sourit sans pour autant en penser quoi que ce soit. Il en viendra aux conclusions plus tard, quand il aura eu le droit à la peinture plus large, quand il sera un peu plus de ce dont il parle. Parce que Tobias est con, il s’est jeté dans l’aventure sur un coup de tête en pensant que ça serait cool, que de toute façon ça serait toujours plus intéressant que son boulot de merde chez Caleb. Il a vu une issue de secours en le Club et il l’a prise, sans penser que ça pourrait affecter sa vie d’une quelconque manière. On lui offre un boulot comme un autre, seulement un peu moins légal que les autres. Ils se rattrapent en le liant à Raelyn, de gré ou de force ; ça l’amuse, ça l’intrigue.
Elle avoue n’avoir aucune patience et c’est déjà un mensonge en soit parce que beaucoup n’auraient déjà pas supporté l’insubordination de Tobias et l’auraient renvoyé chez lui après ces quelques frasques. Il sait, il a vu, il a vécu. Ce n’est pas le cas pour elle et bien au contraire de s’en offusquer elle semble aussi s’amuser de la situation. Alors cela prouve qu’elle est patiente. Le fait qu’elle nie avoir tué quelqu’un déçoit quelque peu le brun mais il ne doute pas pour autant qu’elle regorge d’autres ressources, quelles qu’elles soient. C’est en silence qu’il l’observe rire puis s’arrêter, le fixer pour ensuite avoir la soudaine envie de fouiller dans son sac. Si lui avait eu des joints sur lui pendant tout ce temps, voilà bien longtemps qu’ils les auraient fait se consumer à leur tour. Tobias tend le briquet vers elle et l’allume avec une joie non dissimulée, gardant toujours ce sourire au coin des lèvres qui le caractérise tant. Elle est bien plus forte que ce qu’il aurait pu imaginer de prime abord et il a hâte de découvrir ce dont elle est réellement capable, quand lui joue à autre chose qu’au gamin impatient.
« C’est quoi ton truc avec ce briquet ? » Ce briquet. Il sourit davantage. Il rigole même, à son tour, d’un rire aussi faux que sonore, le même qu’avait leur père du temps où il n’était pas derrière les barreaux. Il n’a pas encore pris le temps de ranger l’objet après sa dernière utilisation et maintenant qu’elle se questionne à propos de son importance, il ne peut pas s’empêcher de jouer avec la flamme à nouveau. Il avait besoin d’une simple remarque pour retourner dans ses vices. Trop impatient de l’entendre émettre un millier d’hypothèses toutes plus fausses les unes que les autres, il ne répond pas. Ils commencent tous à essayer de jouer au plus intelligent et à tenter de le doubler. A un moment ou à un autre, ils font tous ça. « C’est ta copine qui te l’a offert c’est ça ? Ton copain ? Ton père sur son lit de mort ? » Lèvres pincées, il se retient de rire à nouveau et de se moquer de la banalité de ces spéculations - et de leur ennui mortel, aussi. ”Tu chauffes. D’ici deux ans, t’auras deviné.” Elle a évoqué le père, après tout. Il est loin de tenir le rôle qu’elle lui a donné mais au moins il fait parti de l’équation et c’est sûrement un bon début. ”Merde t’as vraiment pensé que j’étais pd ?” Il l’a pensé assez con pour être attiré par les deux sexes et chercher des relations durables - quel ramassis de conneries. Il s’offusque faussement de l’orientation sexuelle qu’elle lui attribue mais s’offusque en réalité bien plus du fait qu’elle le pense assez commun pour tomber amoureux - c’est le truc de Wren ça encore, ces conneries.
« J’ai jamais appuyé sur la gâchette. Est-ce que ça veut dire que j’ai jamais tué pour autant j’en sais rien, les avis divergent et moi je m’en fous. » C’est une métaphore ou une vraie gâchette ? Ca l’fait chier, toutes ces particularités de la langue qu’il pige pas et qu’il prend pas non plus le temps d’essayer de comprendre. Il a besoin de choses bien réelles à quoi se raccrocher, pas tout un tas de blabla inutile. Au delà du fait de s’ennuyer, il lui a demandé d’abréger pour justement éviter toute confusion. Il n’est pas con mais il ne prend aucunement le temps de se servir de ce qui lui sert de cerveau. ”J’te pensais plutôt avoir tendance à utiliser le poison pour dire vrai.” Une arme c’est simple, le coup part vite ; mais le poison c’est tout autre chose. C’est une arme vicieuse, ça peut laisser agoniser des heures durant alors que le tueur est déjà loin ou peut être simplement dans un coin sombre de la pièce, spectateur silencieux de la tragédie. On dit que c’est une arme de femme et ce n’est pas Tobias qui pourrait dire le contraire, lui qui n’aura jamais la patience d’avoir recours à de tels moyens. ”Tu délègues l’sale boulot ou juste t’as jamais vu personne clamser sous tes yeux ?”
Ses coudes reviennent sur la table en même temps qu’il attrape le joint sans plus de cérémonies. Ses yeux bleus se posent sur la marque rouge, ses lèvres se posent à l’exact même endroit en même temps qu’il prend une large bouffée de fumée. C’est routinier, tout ça, pour lui. « Mais si tu parles de toi, pour l’instant je suis persuadée qu’on peut trouver des façons plus efficaces de te canaliser. » Sauf que Tobias il ne cherche pas à se canaliser, lui. Quiconque essaye se heurte à un mur et quiconque essaye perd rapidement patience avant d’abandonner. Il en sera de même pour elle si tel est son but, si c’est ça l’ordre qu’elle a reçu de leur chef. Il rallume le briquet une dernière fois, la flamme se reflète dans ses yeux en même temps qu’il rallume la tige. Une dernière fois, pour les besoins de la cause. ”Tu veux savoir dans quel merdier tu viens d’te foutre.” Elle a accepté l’ordre sans savoir de quoi il allait en retourner ; ce n’est jamais une bonne idée. Même lui le sait. ”C’pas beau à voir, crois moi.” Il tease, tâte le terrain, prépare la déception à venir. Cette histoire, il l’a conté mille fois. Ses variantes, il les a énoncé dix mille fois de plus. La vérité, il l’omet assez souvent ; il passe des détails, il en exagère d’autres, il en crée des derniers. ”Y’a un psy qu’a dit que j’étais comme un serial killer, une fois. L’était con, faut dire, parce que j’crois pas que c’est une bonne idée de dire aux tueurs qu’ils vont recommencer. Ca donne des idées.” C’est le premier et dernier psychologue qu’il a consulté, ceci dit, parce que l’expérience avait été loin d’être concluante. Mais qui ça étonne, ça ? ”Tu veux l’briquet ? Y m’intéresse pas.” Il glisse, roule sur la table jusqu’à elle. Le brun tire à nouveau sur la cigarette, renvoie la fumée en levant la tête au ciel, s’arrête un instant pour en observer le nuage en formation. "Mon père va clamser en prison, 'l'a pas l'droit au feu là bas. C'est l'seul truc dont il s'plaint, il fait que parler d'ça." Il ne comprend toujours pas, Tobias, pourquoi ni Freya ni Wren ne veulent venir voir leur père derrière les barreaux. Ça l'amuse particulièrement, lui, de découvrir cet univers qu'ils côtoieront tous à un moment ou à un autre vu le mur vers lequel ils courent. "Vous avez déjà fait des feux ? Pour brûler des trucs. Ou des gens." Des feux de bois, des feux de joie. A ses yeux la définition est erronée, il n'en garde que les expressions en elles-même - parce qu'elles sont cools. "Parce que moi ouais." Il fait la moue, comme s'il n'y avait rien de plus normal pour occuper ses week-ends.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 21 Déc - 11:32 | |
| Devils with angel's faces Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty - 2016, 29 ans J’ai remis une pièce dans la machine on dirait, et machinalement son pouce vient rouler contre la molette du briquet, quelques étincelles et la flamme apparait à nouveau. Le brun l’observe avec fascination, et moi c’est lui que j’observe avec fascination. Le geste a quelque chose de presque religieux quand on le regarde, quand on réalise l’application avec laquelle il vient faire frotter la molette contre la pierre, quand on réalise qu’à peine la flamme sortie il ne peut s’empêcher de détourner le regard et de la fixer. Cela semble tenir du rituel plus que de la simple habitude, et je ne peux m’empêcher qu’il y a plus là-dessous qu’il simple tic. C’est sûr même qu’il y a plus là-dessous qu’il simple tic. Je suis presque certaine qu’il m’arracherait les yeux ou m’étranglerait si je lui attrapais le briquet dans mains lorsqu’il joue avec comme je l’ai fait avec sa cigarette quelques minutes plus tôt. Il a cette lueur dans le regard, cette lueur qui brille dans les yeux de ceux qui sont obsédé par quelque chose, presque maladivement, cette lueur un peu folle. Je crois qu’elle brille dans les miens aussi en cet instant, en plus du sourire en coin sur mes lèvres, parce que si lui est obsédé par la flamme – comme je ne vais pas tarder à le comprendre – moi c’est sa folie qui m’obsède. Pas un pour rattraper l’autre.
« Tu chauffes. D’ici deux ans, t’auras deviné. » Il m’intrigue et je veux en savoir plus, pour autant résoudre totalement l’énigme m’intéresse pas. Pas maintenant, pas tout de suite, pas si facilement. J’ai envie d’être surprise, j’ai envie de sentir mon cœur battre à cause de l’adrénaline. Je n’arrive pas à mettre des mots sur ce qu’il me plait chez lui, alors qu’au fond c’est simple : il m’attire et m’intrigue parce qu’il est dangereux. Ce n’est pas le briquet donc. « Merde t’as vraiment pensé que j’étais pd ? » Il joue le macho, et si j’ai laissé entendre qu’il était possible qu’il soit attiré par les homme c’est plus par provocation qu’autre chose. « Tu fais ce que tu veux et avec qui tu veux, c’est pas mon problème. » Il pourrait s’amuser dans les vestiaire avec toute une équipe de rugby australien que ça changerait rien. Tant qu’il a cette lueur de folie dans les yeux en jouant avec son briquet.
Il n’est pas le premier à me demander si j’ai déjà ôté une vie. Mais il est le premier à le faire avec l’envie que je réponde oui, avec cet air malicieux, avec cette curiosité morbide. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, il lui manque une case, il faudrait être aveugle pour ne pas s’en apercevoir. Moi il m’amuse. « J’te pensais plutôt avoir tendance à utiliser le poison pour dire vrai. » Je lève un sourcil, appuyée contre mon dossier et mon joint coincé entre mes doigts. Oh non, si je devais tuer quelqu’un je le regarderais en face, je le regarderais dans les yeux pour y lire sa panique, sa douleur, pour voir apparaître le rictus de douleur sur ses lèvres à l’instant où il comprendrait. On dit que le poison est l’arme des femmes, à mes yeux il s’agit de l’arme des lâches. « Parce que j’ai l’air lâche ? » Un lueur de défi traverse mon regard alors que je prends une dernière latte, que je laisse une dernière fois la fumée toxique remplir mes poumons avant de la recracher. « Tu délègues l’sale boulot ou juste t’as jamais vu personne clamser sous tes yeux ? » Il n’y a décidément pas la moindre appréhension dans ses yeux. Il léger rire passe la barrière de mes lèvres. « Si tu pousses quelqu’un à la consommation et qu’il fait une overdose sous tes yeux ou en rentrant chez lui, t’es responsable de sa mort ? Tu te considères comme un meurtrier ? Si oui alors effectivement, on peut dire que le poison est mon arme de prédilection. » L’arme de beaucoup d’entre nous en tout cas. A mes yeux nous avons tous du sang sur les mains, à différents degrés. De celui qui importe à celui qui vend. Du genre à pousser les gens à faire des conneries et à consommer toujours plus, je sais que j’ai déjà eu les mains plus rouges que d’autres. Mais je n’ai jamais forcé personne à faire quoi que ce soit. « Mitch a sa façon bien à lui de se débarrasser des nuisibles. Promis, je te laisserais détourner le regard si ça te préoccupe tant. » Oui en dix ans j’ai vu le boss abattre un individu de sang-froid à quelques reprises.
Il se penche pour attraper le joint, et encore une fois nos doigts se frôlent. Cette fois ci j’y ai veillé, j’ai positionné les miens sur la tige de sorte qu’il y soit presque contraint. « Tu veux savoir dans quel merdier tu viens d’te foutre. C’pas beau à voir, crois-moi. » « Je pourrais te dire la même chose. » Pas tant me concernant que concernant le Club. J’espère qu’il sait où il a mis les pieds. J’espère qu’il sait qu’ici il ne pourra pas indéfiniment continuer à défier l’autorité. Je me permets cette remarque, cette unique remarque, parce que je sens qu’il va m’en apprendre plus sur lui. Parce que c’est le moment où, certainement pour rouler des mécaniques il m’aider à le percer à jour. « Y’a un psy qu’a dit que j’étais comme un serial killer, une fois. L’était con, faut dire, parce que j’crois pas que c’est une bonne idée de dire aux tueurs qu’ils vont recommencer. Ça donne des idées. » Que cherche-t-il à faire, à m’effrayer ? A me donner envie de prendre mes jambes à mon cou ? Des tueurs j’en fréquente tous les jours depuis que j’ai choisi de rejoindre les rangs du Club, je ne suis pas assez naïve pour ignorer que j’ai mis les pieds dans une fosse à serpent, mais il serait naïf de penser que je joue le rôle de l’innocente brebis dans tout ça. « Tu veux l’briquet ? Y m’intéresse pas. » D’une légère impulsion il fait glisser le briquet jusqu’à mon, et je referme mes doigts dessus, le gardant enfermé, mais sans baisser les yeux pour l’instant. Non, mon regard est toujours résolument accroché à celui du brun, maintenant plus que jamais. « Mon père va clamser en prison, 'l'a pas l'droit au feu là bas. C'est l'seul truc dont il s'plaint, il fait que parler d'ça. » Le visage impassible je referme mes doigts autour du petit objet en métal. « Vous avez déjà fait des feux ? Pour brûler des trucs. Ou des gens. Parce que moi ouais. » Le feu. C’est ça qui fait briller son regard. Pas le briquet que j’ai entre les mains. Mes yeux restent accrochés aux siens quelques secondes, et finalement je prends le briquet entre mes doigts pour l’observer. En métal, sans ornement ou fioriture, il s’agit d’un de ces briquets rechargeables à clapet. Mes doigts fins glissent sur l’objet, et finalement à mon tour je fais rouler mon pouce sur la molette, observe la flamme quelque secondes, et je le devine sans avoir à relever les yeux, je le sens le regard du brun braqué sur moi. Je ferme finalement le clapet pour relever mes iris dans les siens. « Je suis pas plus ta psy que ta baby-sitter Tobias. Ton complexe d’Œdipe, ça m’intéresse pas. » Je mens bien sûr que je mens. Et mon air attentif pendant qu’il racontait son histoire me trahit certainement. « Mais si j’allais voir un psy, il dirait certainement que je suis folle aussi. Ou dérangée, j’en sais rien. » Je repose le briquet sur la table pour attraper mon verre et le porter à mes lèvres. « Alors c’est ça qui te fait bander ? Le feu ? » Il n’a pas besoin de répondre en fait, je suis sure d’être dans la bonne direction cette fois, il a été très clair. « Crois pas qu’être dérangé te rend spécial. C’était peut-être le cas dans ton ancienne vie, ici t’es juste un malade de plus. » Mais c’est faux. Il est spécial et je ne tente même pas à dissimuler mon intérêt pour lui. Je penche la tête sur le côté, je souris, je joue. « Donc crois moi, y’a peu de chance que tu sois un merdier que je ne peux pas gérer. » Ça je le pense par contre. J’ai 29 ans, mais des malades, des connards, des types dérangés j’ai l’impression d’en avoir rencontré un sacré paquet. Il m’intrigue, il m’attire, mais il ne me fait certainement pas peur.
Je ne lui réponds pas pour le feu. Il faudra qu'il constate par lui même. Il faudra qu'il tout seul qu'ici il est bien tombé s'il veut laisser libre court à ses pulsions inavouées.
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| | | | (#)Ven 27 Déc - 4:02 | |
| Il est un ignare que l’on vient de jeter dans un tout nouvel environnement, il en découvre la faune et la flore en entrant directement en contact avec des derniers. Il ne prend aucune précaution ni rien de la sorte. Tobias a toujours été du genre à apprendre sur le terrain et, la plupart du temps, se rendre compte du danger lorsqu’il est déjà trop tard. « Parce que j’ai l’air lâche ? » Il relève les yeux de son briquet sans ne jamais cesser de jouer avec la flamme qui se reflète dans leurs yeux. ”Ca t’ferait chier d’avoir l’air d’une lâche ?” Il est certain qu’elle ne répondra pas mais il tente quand même, parce que la réponse l’intéresse. Le brun a toujours été fasciné par la capacité des autres à se soucier de l’image qu’ils dégagent, alors que lui n’en a la plupart du temps absolument rien à faire. Sans doute qu’il lui aurait répondu qu’à défaut d’avoir l’air d’une lâche elle n’a surtout pas l’air d’être le genre de personne à user de la force brute pour arriver à ses fins. Il a fait un choix par dépit, rien d’autre, rien d’incroyable ni de grisant là dedans. « Si tu pousses quelqu’un à la consommation et qu’il fait une overdose sous tes yeux ou en rentrant chez lui, t’es responsable de sa mort ? Tu te considères comme un meurtrier ? Si oui alors effectivement, on peut dire que le poison est mon arme de prédilection. » Elle émet des hypothèses, parle pour lui alors que la question est pour elle, utilise beaucoup de mots pour répondre à une question simple et Tobias déteste tout ça. Il déteste tous les subterfuges de la langue, il déteste toutes ces techniques pour ne pas répondre simplement et rapidement aux questions posées alors que ça arrangerait vraiment tout le monde. L’amas de mot l’ennuie et lui fait perdre patience, sans doute parce que lui n’a jamais appris à maîtriser la rhétorique - sa rhétorique à lui, ce sont les poings. ”Si t’avais pas été là il aurait pas été mort. Donc tu l’as tué. C’est tout ce que j’voulais savoir.” Elle n’a pas réellement appuyé l’idée selon laquelle cette histoire ci est la sienne et pas n’importe quelle daube trouvée sur internet ou dans le premier téléfilm venu, il n’est donc toujours pas certain qu’elle soit une tueuse. Le regard dans ses yeux, celui qui n’a aucune peur, celui qui ose bien plus qu’il ne le devrait, pourtant, celui là même ; il lui crie qu’elle est bien une tueuse. Ce serait en tout cas la réponse qui amuserait et intéresserait le plus Tobias. « Mitch a sa façon bien à lui de se débarrasser des nuisibles. » ”Mitch.” Il appuie, répète, se joue du surnom qu’elle lui donne, en déduit qu’elle est proche du boss, assez pour qu’il lui ait donné sa confiance et l’autorisation d’un tel surnom infantilisant. Il n’en a rien à faire qu’elle tente de lui faire comprendre que Mitchell utilise des méthodes plus radicales pour arriver à ses fins, ce n’est pas lui qui l’intéresse pour le moment. Il est encore bien trop haut dans l’organigramme pour être atteint, Tobias doit se faufiler doucement tel un serpent, il n’arrivera jamais à rien sinon. « Promis, je te laisserais détourner le regard si ça te préoccupe tant. » Un rire enveloppe la pièce, il humecte légèrement ses lèvres sèches pour la suite de cette passionnante conversation, sa tête toujours plus proche de celle de la blonde. ”Et rater le spectacle ? Ce s’rait dommage.” Ses lèvres se retroussent, le gamin affiche une moue triste, comme s’il était réellement capable de faire preuve d’une quelconque émotion.
Tobias continue de se jouer d’elle autant qu’elle le fait de lui, c’est un jeu dans lequel chacun se semble plus intelligent et plus au courant de la situation que l’autre. Il est le dindon de la farce, à n’en pas douter, et s’il fait glisser le briquet sur la table c’est surtout pour tenter de brouiller les pistes plutôt qu’autre chose. Ca, et la voir allumer une flamme à son tour, voir l’orangé se refléter dans ses yeux noisettes. Le mélange serait harmonieux. Elle n’en fait rien, pourtant, et la déception se lit moins dans son visage que la rage.
Lorsqu’elle s’exécute enfin, un rictus se dessine sur ses lèvres roses. Enfin. Il ne dit plus rien, ne joue plus à aucun jeu non plus, se concentre essentiellement sur elle et l’attention qu’elle porte à l’objet pendant un instant, comme s’il avait une quelconque importance pour elle. Il sera inutilisable d’ici la fin de la semaine, comme tous les briquets qu’il achète et use bien plus rapidement que la moyenne, toujours trop passionné par ce qui en ressort. Lorsque le jeu s’arrête, il a été assez grisé par le spectacle pour faire n’importe quoi, du stupide au très très stupide. « Je suis pas plus ta psy que ta baby-sitter Tobias. Ton complexe d’Œdipe, ça m’intéresse pas. » Il hausse les épaules, ne s’offusque de rien - sans doute parce qu’il n’est pas réellement certain de savoir ce qu’est le complexe d’Oedipe, bien qu’il le connaisse de nom. Cela l’arrange simplement qu’elle n’ait pas été délégué pour être constamment dans son dos, parce que ça, ça l’aurait particulièrement fait chier. Une présence à temps partiel, cependant, il peut l’accepter et trouver le moyen de lier l’utile à l’agréable sans trop de problème. ”C’est quoi qui t’intéresse, alors ?” Il a assez parlé de lui pour qu’elle puisse en lâcher un minimum sur elle, d’autant qu’il pose la question avec toute la politesse dont il soit capable, le joint toujours coincé entre ses lèvres. Au moins, maintenant, il prend le temps de souffler la fumée légèrement sur le côté de façon à ce qu’elle caresse la joue de Raelyn sans pour autant gêner sa vue ou son odorat. Quelle galanterie ultime, pour un Doherty.
« Alors c’est ça qui te fait bander ? Le feu ? » Son rire caractérisé par un simple souffle constitue une réponse assez loquace. Elle a compris, en légèrement moins de temps que la moyenne. Pas conne, la blonde, qu’il se dit. Intéressant. Intéressante. « Crois pas qu’être dérangé te rend spécial. C’était peut-être le cas dans ton ancienne vie, ici t’es juste un malade de plus. » ”On te d’mande pas de veiller sur tous les nouveaux. Mens pas Raelyn, ça t’va mal au teint. J’sais que je suis déjà spécial, j’l’étais avant que tu saches c’qui m’fait bander ou non.” Être spécial ne l’intéresse pas lui, mais ça semble l’intéresser elle. La blonde veut exister, être quelqu’un. Il ne se reconnait pas là dedans mais il comprend, parce qu’il en est de même pour le reste de sa fratrie qui cherchent toujours à se démarquer d’une manière ou d’une autre, pour attirer les compliments de leur mère ou les gifles de leur père. Par esprit de mimétisme et sans s’en rendre compte, il penche la tête dans la même direction qu’elle, détend ses muscles à défaut de pouvoir suivre son rire. « Donc crois moi, y’a peu de chance que tu sois un merdier que je ne peux pas gérer. » Seul l’avenir le leur dira. Mais pour dire vrai, il en doute. Il doute fortement qu’elle ait déjà eu à s’occuper de quelqu’un comme lui. Il n’a rien à perdre, rien à gagner et par dessus tout, aucune putain de peur. Il est l’archétype de l’Homme dangereux. ”Dis moi, à quel point tu vas me coller au cul ?” S’il est proche de personne c’est bien parce qu’il tient beaucoup trop à avoir le champ libre pour faire ses conneries et les décider au dernier moment, s’il elle est constamment sur son dos elle va vite devenir un poids. Et les poids, personne n’en veut. Il tire une dernière longue bouffée sur le joint, souffle en levant la tête au plafond et se reconcentre enfin sur le visage de la blonde. Il voit en elle une amie autant qu’une ennemie, un atout autant qu’un poids mort. Impossible de la cerner. ”Et pourquoi j’devrais t’accepter ? Ca f’sait pas parti du contrat.” Dis ce que tu veux vraiment au fond de toi, Raelyn. Allez. Crache le morceau, ça n’en sera que plus drôle. ”Pourquoi j’te reprends pas juste le briquet pour faire brûle ton cou et ensuite tes ch’veux, uh ? Et j’profite du moment où tu paniques pour passer derrière le comptoir prendre un couteau. Ou j’casse cette magnifique bouteille pour te plante le verre brisé dans la carotide. Ca s’rait facile, de plus avoir personne sur mon dos.” Il ne rigole qu’à moitié parce que le plan, il l’a déjà bien préparé dans son esprit. ”T’as quoi à y gagner ?” Si elle se contente d’obéir aux ordres, c’est chiant. Sa tête dodeline de droite à gauche, il affiche toujours un sourire faible mais bien présent.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 27 Déc - 11:48 | |
| Devils with angel's faces Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty - 2016, 29 ans Je crois l’avoir cerné, et quand je crois avoir cerné quelqu’un je crois avoir de l’emprise sur lui, un certain pouvoir. J’ai l’impression d’avoir à faire à un provocateur, un gamin qui dira toujours le contraire de ce que je dis pour le plaisir de me contredire, le genre qui n’a a rien à faire de rien, qui agit et parle sans se soucier des conséquences parce que ça l’amuse. Mais je me trompe : je n’ai pas cerné totalement Tobias, parce que je suis loin de me douter d’à quel point il est dangereux. D’à quel point il est complètement fou, vraiment, bon à interner, pas juste un peu obsédé par cette fichue flamme. Je ne lui fais pas confiance, il aurait été trop tôt pour faire confiance à quiconque et stupide de lui faire confiance à lui, mais je n’imagine pas à quel point je devrais me méfier de lui. Parce que le danger m’a toujours grisée, parce que la violence m’a toujours attiré, et face à un mec comme lui, qui brûle, je suis du genre à perdre la tête. Les hommes ont toujours été ma plus grande faiblesse, dans le genre cliché je me pose là, mais je suis bien souvent incapable de résister à mes pulsions, incapable de résister à l’attrait de l’interdit, et à l’appel de la chair. Je n’aime pas mélanger boulot et plaisir en temps normal, je préfère rester inaccessibles pour les hommes du gang, mais je dois dire que jusqu’ici il ne m’en a jamais vraiment couté, la plupart ne sont que des rustres qui manquent de finesse. Qui manquent d’intérêt aussi. « Ça t’ferait chier d’avoir l’air d’une lâche ? » Je l’écoute, mais je n’ai qu’une envie, lui reprendre le joint avec lequel il me nargue. Il est pas partageux décidément. « Je sais pas, t’en penses quoi ? » J’ai envie de savoir s’il est doué lui aussi pour lire les gens et pour les comprendre. J’ai envie de savoir s’il m’a comprise.
Je ne pense pas être lâche, mais je dois admettre que je m’en fiche qu’il le pense, ou que quiconque le pense. J’ai l’habitude d’être prise pour faible, lâche ou pour une poupée. Je m’en fiche. J’ai compris depuis longtemps que j’avais tout à y gagner à être sous-estimée. Est-ce que tu me sous-estime Tobias ? « Tu crois que je suis quoi ? Une poupée blonde inoffensive. » Je me vexe pas, je souris, je plisse les yeux, je tente de le percer à jour, parce que moi, c’est ça qui me fait bander. Il veut savoir si j’ai déjà tué, peut-être que lui c’est ça qui l’anime chez les gens. « Si t’avais pas été là il aurait pas été mort. Donc tu l’as tué. C’est tout ce que j’voulais savoir. » Je porte mon verre à mes lèvres, sans répondre, mais un sourire insolent sur les lèvres. Il n’a pas le monopole de l’insolence non ? Je n’ai pas besoin de préciser que je parle de moi. Je ne suis pas de celles qui s’inventent une vie.
Il fait mine que non, mais il s’intéresse à l’organisation et ses sphères, il ne peut pas le cacher. Il pose des questions, mine de rien, et moi je lui réponds. Je me promets de faire un peu plus attention à ce que je lui dis, même si pour le coup je n’ai rien dévoilé d’important, j’en suis persuadée. « Mitch. » Qu’il répète, qu’il insiste. Je ne sais pas ce qu’il croit comprendre et je m’en fou. S’il se mêle un peu aux autres il entendra vite toute sorte de rumeurs, notamment au sujet du boss pourtant marié à une teigne. Et je m’en fous. « Et rater le spectacle ? Ce s’rait dommage. » « Tu vois qu’on arrive à être d’accord. » J’ai aucun mal à le croire. J’ai vu la flamme dans ses yeux quand il m’a demandé si j’avais déjà ôté la vie. « C’est quoi qui t’intéresse, alors ? » Je vais pas dire que je me sens investie de la mission de le faire rentrer dans le droit chemin. « J’étais curieuse. » Une nouvelle gorgée de liquide ambré. Je n’ai pas sa descente, mais je suis rarement en reste. « Et j’ai jamais pu blairer Carl. » Carl, le type avec qui il s’est battu en public. Si j’avais été plus grande, mieux bâtie et prompte à la castagne, moi aussi j’aurais envie de le frapper. « Il avait fait quoi encore ? »
« On te d’mande pas de veiller sur tous les nouveaux. Mens pas Raelyn, ça t’va mal au teint. J’sais que je suis déjà spécial, j’l’étais avant que tu saches c’qui m’fait bander ou non. » Ouais il est spécial. Aux yeux de Mitchell parce qu’il est sacrément con et intenable, aux miens parce qu’il est incontrôlable. Je ne réponds pas, pas tout de suite, j’attends qu’il précise ses pensées. « Dis-moi, à quel point tu vas me coller au cul ? » Il tire une latte, il détourne la tête, assez pour ne pas me souffler au visage cette fois ci. Je sais que je dois être loin d’avoir gagné son respect mais c’est déjà ça. Sans attendre qu’il me tende le joint, je tends ma main, effleure ses doigts et le récupère entre les miens. Il n’oppose pas de résistance, mais je m’y attendais. Je porte la tige à mes lèvres alors qu’il continue. « Et pourquoi j’devrais t’accepter ? Ça f’sait pas parti du contrat. » « Parce que t’as signé un contrat toi ? T’as combien de jours de congés payés ? » Au jeu de la rhétorique, je gagne contre le brun, cela ne fait aucun doute. Mais l’écraser ne m’intéresse pas, je n’ai pas l’impression que ce soit la technique à adopter avec lui. Je n’ai pas l’impression que c’est comme ça que je puisse arriver à mes fins avec lui. « Pourquoi j’te reprends pas juste le briquet pour faire brûle ton cou et ensuite tes ch’veux, uh ? Et j’profite du moment où tu paniques pour passer derrière le comptoir prendre un couteau. Ou j’casse cette magnifique bouteille pour te plante le verre brisé dans la carotide. Ça s’rait facile, de plus avoir personne sur mon dos. » Oh il passe aux menaces, et allume une flamme dans mes yeux par la même occasion. A-t-il déjà mis ce type de menace à exécution ? J’ai envie de croire que lui, qu’il n’a pas qu’une grande gueule. « T’as quoi à y gagner ? » Il sourit. Il sourit et moi ça m’allume, c’est automatique. Parce que son sourire n’a rien de joyeux ou d’heureux, il est sauvage, carnassier. « Le temps qu’on va passer ensemble dépend de toi. » Je porte le joint à mes lèvres, et ce coup-ci quand j’expire je ne tourne pas la tête. Je le provoque, je lui souffle dessus pour lui montrer que je ne compte pas me laisser impressionner par le petit fantasme qu’il a imaginé. « Je suis pas ravie, mais s’il faut que je te colle au cul au point qu’on prenne tous nos petits déjeuners ensembles les prochains mois je le ferais. » Ô mon dieu que je m’amuse. « Je préfèrerais par contre pas avoir à t’accompagner jusqu’aux chiottes. » Je me rapproche un peu, un sourire sur les lèvres. « Mais s’il faut que je te borde le soir et que je te raconte une histoire pour t’aider à t’endormir, je me plierais au jeu. » Est-ce que je sous-entends quelque chose de moins sage et platonique ? Peut-être. J’ai surtout envie de jauger ses réactions face à la provocation. « Moi ce qui me fait bander ce sont les informations. Les gens intéressants. Et j’ai pas encore décidé que tu l’étais pas. » Je me recule finalement pour appuyer mon dos contre le dossier de ma chaise. « Tu peux faire tout ça. T’aurais l’ascendant physique sur moi et on le sait tous les deux. Mais on pourrait tellement plus s’amuser toi et moi. » Faut dire que notre collaboration a un sacré potentiel.
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| | | | (#)Lun 30 Déc - 2:29 | |
| Il n’a aucun avis arrêté sur la jeune femme et c’est sûrement ce qui lui plaît le plus. Avec elle, impossible de savoir à quoi s’attendre. Elle pourrait s’avérer être seulement une bluffeuse comme une assassin entraînée ; l’un ou l’autre il saurait parfaitement s’y convenir. Si elle est une assassin, c’est grisant. Si elle est une bluffeuse, il aime l’idée selon laquelle elle aurait pu le berner avec une telle aisance et, de ce fait, elle serait dangereuse. Tout ce qui se rapproche du danger l’attire, de même pour l’interdit. Il n’est pas une tête de con pour rien, le Doherty. « Je sais pas, t’en penses quoi ? Tu crois que je suis quoi ? Une poupée blonde inoffensive. » Elle pose les questions et donne une réponse en même temps, lui prend davantage son temps avant de répondre parce que la vérité est telle qu’il n’en sait rien. Elle n’a ni l’air d’une lâche, encore moins d’une poupée blonde inoffensive. Raelyn est tout et rien à la fois et Tobias ne croit que ce qu’il voit, alors il se lasse déjà de ce jeu de questions sans jamais qu’on ne lui donne de réponses et termine par simplement hausser les épaules. Qui vivra verra, et même s’il meurt il en aura déjà vu bien assez pour une vie de débauche. « J’étais curieuse. Et j’ai jamais pu blairer Carl. Il avait fait quoi encore ? » Elle ment comme elle respire, la poupée blonde inoffensive. Elle n’en a rien à faire du Carl en question, elle souhaite seulement savoir ce qui peut réveiller les poings de Tobias ou tout simplement le mettre en colère. Garder pour lui ce genre d’information ne l’amuse en rien et c’est donc avec plaisir qu’il lui répond, ce sourire en coin qui ne le quitte toujours pas. ”Rien. J’avais juste envie de m’occuper.” Tobias fait venir l’occupation à lui quand ce n’est pas elle qui arrive d’elle même, voilà tout. ”Il s’appelait Carl, alors, uh ?” Il pose la question mais la vérité est qu’il n’en a absolument rien à faire, du nom du gars qu’il a frappé au hasard parce qu’il était là au bon endroit au bon moment. Il aurait pu porter n’importe quel nom, avoir fait n’importe quoi, que le résultat en aurait été le même. Il a frappé ce gars là parce qu’il en avait l’occasion et on aura beau lui faire la moral un millier de fois encore, il ne changera pas cette part de lui. Ses doigts brûlés glissent contre la peau plus délicate de la jeune femme, elle qui ne travaille apparemment pas de ses mains.
« Le temps qu’on va passer ensemble dépend de toi. » La fumée revient sur son visage, il ferme la bouche mais garde les yeux ouverts en même temps qu’il en inhale une grande partie. C’est le début de sa rébellion, donc, maintenant qu’il avait réussit à se montrer quelque peu docile elle tente d’assouvir sa domination. Le brun ne dit rien mais n’en pense pas moins, se prête rapidement à ce jeu dont il se réjouit d’être incapable d’en connaître l’issue. « Je suis pas ravie, mais s’il faut que je te colle au cul au point qu’on prenne tous nos petits déjeuners ensembles les prochains mois je le ferais. » Ah. Même sa mère n’a jamais été aussi proche de lui et cela fait bien longtemps que Wren ne lui fait plus ses petites déjeuners. Il n’attend qu’à voir ça, donc, qu’elle joue ce rôle que personne n’a su avoir à ses côtés. « Je préférerais par contre pas avoir à t’accompagner jusqu’aux chiottes. » Il la trouve drôle. Ses standards ne sont pas bien élevés, mais dès que cela tourne vers un humour noir ça lui plaît. « Mais s’il faut que je te borde le soir et que je te raconte une histoire pour t’aider à t’endormir, je me plierais au jeu. » ”Le Petit Chaperon Rouge, s’il te plaît, ma préférée.” La version dans laquelle loup, chaperon et grand mère meurent, bien sûr. La seule histoire qu’il connaisse, sûrement. Il n’a jamais été très répandu que de conter une histoire aux enfants Doherty avant d’aller dormir et ce n’est pas avec son rythme de lecture ni sa patience (inexistante) qu’il prend goût à quoi que ce soit. « Moi ce qui me fait bander ce sont les informations. Les gens intéressants. Et j’ai pas encore décidé que tu l’étais pas. » Donc si 1 + 1 font 2, je te fais bander. Et elle s’éloigne, Raelyn, et il est déçu, Tobias, de ne plus sentir ni les vapeurs de drogue ni même son souffle sur sa peau. « Tu peux faire tout ça. T’aurais l’ascendant physique sur moi et on le sait tous les deux. Mais on pourrait tellement plus s’amuser toi et moi. » C’est donc ce qu’elle cherche. Il comprend vite, Tobias, mais il faut lui expliquer longtemps. Il avait besoin de plus amples explications pour être certain de savoir où elle voulait en venir et quel était le but de tout ce jeu ; mais désormais il a enfin compris. Il ne joue jamais à ce jeu là de lui même, le juge bien trop complexe et difficile pour qu’il ne soit capable de s’en occuper. Ceci dit, si c’est le jeu qui vient à lui, il ne saurait le refuser. Surtout si c’est elle, surtout si ça frôle avec l’interdit parce que ça doit sûrement être le cas au sein du Club et leur millier de règles qu’il n’a pas écouté. "Et il en penserait quoi, Mitch ?" Plus il désapprouverait et plus ça l'encouragera Tobias à continuer dans cette voie ci, même si pour l'instant il n'a encore fait aucun pas vers elle. Sans doute qu'il n'en fera pas, qu'il se contentera d'attendre comme il le fait bien souvent. "T'as des oeufs, chez toi ? J'mange qu'ça au petit déjeuner." Bien sûr qu'il veut aller chez elle, parce qu'il n'est pas un chien et parce que chez lui c'est un taudis dans lequel sa très chère soeur lui colle déjà bien trop au cul, sans que cela n'ait quoi que ce soit d'amusant. "J'suis pas sain mais être intéressant ça m'connait." Sans doute qu'il est intéressant par son appréhension (ou plutôt, sa non-appréhension) du danger et des limites, mais il saura aussi se le montrer de bien d'autres manières si c'est ce qu'elle lui demande.
Un coude appuyé sur le rebord de la chaise, il détend son bras et délie ses doigts pour venir lui dérober le joint à même ses lèvres, frôlant tant sa main que ses lèvres. La dernière latte sera pour lui, elle n'a plus aucun effet mais il s'attarde davantage sur la symbolique de la chose en même temps qu'il en expire la fumée, à côté de Raelyn mais pas sur son visage. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 30 Déc - 9:20 | |
| Devils with angel's faces Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty - 2016, 29 ans Il est dangereux. Peut-être. L’idée germe dans mon esprit et à partir de là il me devient impossible de la faire simplement disparaître. Peut-être est-ce parce que j’ai vu la flamme dans ses yeux lorsqu’il a formulé des menaces, peut-être est-ce juste une impression, un sentiment que j’ai sans trop comprendre pourquoi, mais une partie moi en est persuadée, il est dangereux. Ou fou, mais la folie rend souvent incontrôlable, et dans ce cas cela revient donc strictement à la même chose. Est-ce que cela me donne envie de prendre mes jambes à mon cou ? De simplement retourner voir Mitchell avec le constat qu’il faudrait se débarrasser du brun, d’arrêter les frais et d’en rester là ? Pas une seule seconde. Si je cherche à faire taire cette petite voix, ce pressentiment ce n’est pas pour le courage qu’il m’ôte, ce n’est pas parce qu’il me fait peur, bien au contraire. C’est parce qu’il m’attire, comme un putain d’aimant. Je n’ai jamais été raisonnable autour de personnes comme Tobias, je préfère graviter autour que de les éviter, et pourtant dans le cas présent je sais qu’il s’agit d’une erreur. Pas uniquement parce que je me suis toujours interdit de me laisser aller à partager la moindre intimité avec un homme du Club après Aaron, mais aussi parce que je sais qu’autour d’hommes comme lui je ne suis pas en sécurité.
Mais je crois qu’il n’y a rien qui m’allume plus que ça.
Il a l’air jeune, un peu plus que moi, et je me surprends à me poser des questions sur son âge, mais aussi sur son histoire. Je l’ai dit, les informations c’est ce qui m’intéresse le plus, surtout lorsqu’elles portent sur des gens comme lui. « Rien. J’avais juste envie de m’occuper. » Je souris et secoue la tête. La réponse était prévisible. Je pourrais penser qu’il ment, je pourrais penser qu’il se donne un genre et cherche à passer pour quelqu’un qu’il n’est pas, mais j’ai du mal à y croire. « Il s’appelait Carl, alors, uh ? » Je porte mon verre à mes lèvres, sans lui répondre. La réponse n’a pas le moindre foutu intérêt pour lui, je le sais. Carl ne l’intéresse pas, ce qui l’intéresse c’est simplement de savoir ce que je fous ici, qui je suis mais simplement dans le but de trouver comment me provoquer, quelles sont mes limites aussi. « Le Petit Chaperon Rouge, s’il te plaît, ma préférée. » Il me coupe, et ça me plait. Si je me complais dans l’art de la rhétorique, si je n’aime parler que pour écraser mon interlocuteur, j’aime avoir à faire à quelqu’un qui a du répondant. Je n’ai jamais aimé la victoire facile. « Et il en penserait quoi, Mitch ? » Je ne sais pas ce que Tobias pense avoir compris. Je ne sais pas que mon intérêt crève les yeux, même si je ne cherche pas à le dissimuler. « De quoi ? Que je te lise des histoires ? » Je souris, je plante mes yeux rieurs dans les siens. « Il m’a demandé de te coller aux basques. La façon dont je le fais, ce sont pas ses oignons. » Je suis fidèle et loyale, mais je ne suis pas un animal de compagnie docile et obéissant. Mitchell le sait, et s’il m’a demandé de gérer Tobias, il l’a fait en parfaite connaissance de cause, en sachant que je m’y prendrais bien comme je veux. Il ne serait pas ravi certes que je me laisse aller à fricoter avec un fauteur de trouble comme lui, mais il n’a jamais interféré dans ma vie privée, même si elle n’a pour l’instant jamais interféré avec les intérêts du Club. « T'as des oeufs, chez toi ? J'mange qu'ça au petit déjeuner. » « Je t’ai pas invité chez moi. » Mais je dirais pas non. Je ne vais pas l’insulter, il a bien compris.
Mais c’est un jeu dangereux, un chemin sur lequel je ne suis pas certaine d’avoir envie d’y aller. Ou plutôt sur lequel je ne suis pas certaine qu’il soit raisonnable d’aller. « J'suis pas sain mais être intéressant ça m'connait. » Maintenant que la porte est entrouverte bien sûr qu’il s’y glisse. Je ne bouge pas lorsqu’il tend la main pour attraper le joint encore coincé entre mes lèvres, mais ce simple contact m’électrise, et je sens qu’il est temps que je m’extirpe de cette situation, avant qu’elle ne dégénère. Avant que mes pulsions prennent le contrôle. Il souffle sa fumée à côté, à nouveau et malgré mon refus de faire de même, quelques secondes avant. « On verra ça. » Je termine mon verre, le repose sur la table et me lève dans la seconde. Trop vite pour quelqu’un qui contrôle la situation. « Ravie que les présentations soient faites en tout cas. » Parce qu’on va être amenés à passer beaucoup de temps ensemble. Beaucoup trop pour que je reste sensée et mesurée, je le sais déjà. Trop pour que je ne cède pas à la délicieuse tentation que représente Tobias. Et je m’éloigne, me dirige vers la porte. Pas dans une volonté de le laisser sur sa faim, mais avec l’espoir de parvenir à rester sur la mienne. Pourtant, arrivée à la porte, je jette un dernier coup d’œil en arrière, je lui adresse un dernier sourire.
❈❈❈❈
La soirée bat son plein au Club. Les tables de poker sont de sortie ce soir, et après un rendez-vous important c’est naturellement vers le bar, QG de l’organisation que je me suis dirigée. Parce que je ne l’avouerai pas, mais le voir à nouveau rempli me donne l’impression de sortir la tête de l’eau, après l’année d’emprisonnement de Mitchell. J’ai bu, certainement plus que de raison, assez pour me sentir pousser des ailes, trop peu pour perdre totalement le contrôle de mes actes. Assez pour que les barrières que je me suis fixées ne faiblisse, assez pour que je me dirige vers Tobias, quand mon regard croise le sien de l’autre côté du bar. On ne peut pas dire qu’il m’a manqué, puisqu’à défaut de réussir à vraiment le contrôler il est devenu une sacrée épine dans mon pied ces derniers jours. Tant à cause de sa nonchalance qu’à cause de la tension omniprésente entre nous. Ce soir j’ai assez bu pour que le panneau danger au-dessus de sa tête ait cessé de clignoté. Même juchée sur des talons aiguilles je dois relever mes yeux pour planter mes prunelles dans les siennes, quand j’arrive à son niveau. Il a bu lui aussi, il sent le scotch à plein nez. « Toi, tu me raccompagnes. » J’ai déjà attrapé mon sac à main, et je n’ai clairement pas besoin d’un dernier verre, c’est une autre perspective qui m’anime. J’attrape une cigarette que je glisse entre mes lèvres avant de l’allumer et de remplir mes poumons de fumée, gardant ma respiration quelques secondes avant d’expirer, les yeux fermés, la tête penchée en arrière. Je vrille à nouveau mes iris dans les sien. « S’il te plait. » J’ai demandé gentiment en plus.
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| | | | (#)Lun 30 Déc - 15:24 | |
| On lui a dit de rester sage, calme, dans un coin, d’écouter et d’obéir aux ordres de ses supérieurs. On lui a assigné Raelyn pour être certain qu’il obéisse à tout ceci, qu’il soit un véritable et fier membre du Club. Alors oui, bien sûr que sa première réaction et toutes celles qui s’en sont suivi ont consisté à outrepasser chacune des règles imposées. On lui a imposé des carcans alors que tout dans son expression et son attitude crient que c’est la dernière chose à faire. Tant pis pour eux, ils le verront par eux même, que cette idée était la pire qui soit. En attendant Tobias s’amuse, flirt, joue avec l’interdit, joue avec elle ; il sait que même si « Je t’ai pas invité chez moi. » c’en est désormais tout comme. Il ne leur manque qu’une dernière impulsion pour qu’il gagne cette invitation, laquelle il est certain de son arrivée proche quand elle lui lance un dernier regard en arrière. Tous deux savent ce que cela signifie et qu’ils arriveront finalement à leur fin, sûrement plus tôt que tard. Il reste encore dans le bar quelques dizaines de minutes de plus, se sert un second verre et se prend une nouvelle cigarette par la même occasion. Ses pieds se retrouvent sur la table, toujours aussi insolents même quand il est seul dans la pièce.
Au Club, les bruits couraient qu’une soirée allait être organisée, il n’a pas fallut bien longtemps avant que cela n’arrive jusqu’aux oreilles de Tobias. Ça promettait de l’alcool, de l’alcool, des jeux tout sauf légaux et le tout dans leur antre de l’illégalité. En somme, c’était la combinaison parfaite pour que le Doherty daigne ramener son cul jusque là et l’y pose pour quelques heures, le temps d’une soirée. Même s’il ne prend aucun plaisir à parler à qui que ce soit, il est cependant bien plus sûr de lui quand il s’agit de simplement se poser au bout du bar et observer la salle du coin de l’oeil. Il apprend à connaître tout le monde, lui qui reste encore le connard de nouveau. Il apprend à reconnaître qui est ce qu’il peut emmerder et qui est ce qu’il devra attendre encore un peu avant de s’y frotter. Être un connard, c’est tout un art. « Toi, tu me raccompagnes. » De sa capuche remontée sur son visage, seuls ses yeux bleus restent visibles et brillent sous la lumière artificielle de la pièce. Il ne souriait pas jusque là, seulement concentré sur son verre, mais il doit avouer qu’elle vient d’éveiller toute son attention. Le brun la regarde empoigner son sac à main en même temps qu’une cigarette ; son visage s’illumine dans tous les sens du terme lorsque la flamme jaillit. Il est presque déçu qu’elle n’ait pas attendu qu’il empoigne son propre briquet pour l’aider dans cette tâche cependant. « S’il te plaît. » L’alcool fait des ravages sur la petite blonde, apparemment. ”Vos désirs sont des ordres.” Il devient son ombre, marche dans ses pas jusqu’à sortir du bar, rend le même regard accusateur à tous ceux qui les regardent. A peine la porte franchie qu’il s’empare de sa cigarette pour la lui voler, jugeant ainsi qu’elle en avait déjà bien assez profité et qu’elle se devait de partager avec lui, parce qu’il vient d’ajouter cette condition en bas de page, taille 8, sur le contrat qui les lie mais que personne ne signera jamais.
Il se laisse porter par la blonde alcoolisée, lui fait confiance pour ne pas les foutre dans le premier avion pour Kuala Lumpur parce que ça serait vraiment du gâchis, tout ça. Elle a trop bu, lui aussi, et peut être même qu’il s’est enfilé quelques rails mais ça il ne sait pas si ce sont ses souvenirs ou ses projets pour la soirée. Sans doute un peu des deux, parce qu’il n’en aura jamais assez et que chaque parcelle de son corps ne cessera de lui en demander toujours plus ; surtout maintenant qu’il sait qu’il peut se fournir à volonté. Il est un trou pour le Club, lui qui consomme presque autant qu’il revend ; mais ça ce n’est pas son problème. Il est avec Raelyn, il la suit jusqu’à chez elle et la suite de la soirée se profile doucement mais sûrement, pour son plus grand bonheur. Il sait qu’il gagne un droit que peu, voir aucun, n’ont ; il est con mais il a bien vu le regard de tout le monde quand il a quitté le QG avec elle.
A peine la porte refermée derrière eux, il ne porte aucun intérêt au loft luxueux ni à tout son mobilier et objets en tout genre qui le composent. Il ne connaît rien de tout ça et même si ça brille plus que de raison, ce n’est toujours pas assez pour qu’il détache son regard de la blonde. Elle a tout fait pour retarder ce moment mais désormais même lui est à cran, incapable de pouvoir attendre une journée de plus en la sachant aussi près d’elle et derrière le moindre de ses faits et gestes. ”Tu vas enfin m’laisser gérer, boss ?” Il ne la lâche pas des yeux, ne laisse pas disparaître son sourire de gamin des rues effarouché lequel n’a finalement aucune idée de la hiérarchie du jeu qu’ils sont en train de mettre en place. Il n’attend cependant pas sa réponse pour laisser glisser sa main qui s’était déjà posée sur sa hanche, laquelle s’enfonce désormais dans la chair sous ses cuisses, le dos de Raelyn désormais accolé au mur. La voilà enfin à sa taille à lui, ce que tous les escarpins du monde n’auraient pu lui offrir. Il sourit, le con, il est fier ; trop fier, parce que maintenant elle ne peut se retenir qu’à lui et prier pour qu’il ne la laisse pas tomber, que ses mains ne se détachent pas de ses cuisses et que son bassin ne se décolle pas du sien non plus. Elle est à sa merci et, le plus bizarrement du monde, la seule chose qu’il fait c’est venir lui dérober un baiser sur ses lèvres au goût d’alcool prononcé. Il est celui qui croit tout commander mais il est finalement aussi celui qui quémande son attention.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 30 Déc - 16:43 | |
| Devils with angel's faces Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty - 2016, 29 ans Je ne sais pas ce qui me pousse exactement vers le Tobias ces derniers jours. L’alcool est le déclencheur ce soir, c’est lui qui me pousse vers le jeune homme et me fait oublier qu’il est dangereux, qu’en peu de semaines je l’ai déjà vu réagir violemment, j’ai déjà eu le loisir de constater ses humeurs incontrôlables. Tout ça n’a fait que m’attirer vers lui comme vers un aimant, et mon refus de céder n’a fait qu’augmenter la frustration. Je ne suis pas de celles qui se raisonnent habituellement, je n’ai jamais refusé de céder à la tentation, sautant plutôt à pied joint dedans à chaque fois que l’occasion se présentait. Mais je n’ai jamais non plus été aussi férocement attirée par quelqu’un du gang. Alors je l’ai observé en silence, j’ai tenté de faire taire cette attraction que je sais mutuelle, il ne peut être autrement tant à mes yeux tant j’ai l’impression de ressentir notre frustration commune à travers chaque silence lourd, chaque cigarette qu’il s’entête à m’échapper des doigts depuis ce premier jour et chaque regard. Alors je l’approche. Je l’approche sans réfléchir, parce que l’alcool a depuis longtemps répondu à toutes mes questions. Pourquoi est-ce qu’il m’obsède ? Parce que je ne peux pas l’avoir. Pourquoi je me retiens ? Je ne sais plus, j’ai oublié. L’alcool lève mes barrières et quand je me dirige ans sa direction d’un pas décidé mais chancelant, je me retiens de me rattraper à son bras. Je profite de ces quelques minutes de frustration, de ces quelques minutes sans céder à la tentation, et je me le promets. Une seule fois. J’ai besoin de me sortir Tobias Doherty de la peau une bonne fois pour toute. J’ai besoin de m’approcher de la flamme, de m’y bruler pour en être définitivement soignée. Il pourrait refuser, il nous rendrait un immense service à tous les deux, mais je n’ai pas l’impression qu’il en ait plus envie que moi. Je vois son regard s’allumer, et je le cherche en allumant ma cigarette, en faisant apparaître une flamme, puisqu’à présent je sais qu’il a du mal y résister. « Vos désirs sont des ordres. » Evidement.
Mon sac sur l’épaule je quitte le bar sans me soucier des regards. Il y a bien longtemps que je ne réponds plus de mes actes à personne mais je sais que Tobias et moi alimenterons les discussions de certains pendant quelques jours. Si beaucoup ont l’habitude de me voir sortir accompagnée d’ici, c’est bien la première fois que je me fiche d’être vue en train de quitter les lieux avec un homme du gang. La première fois que je quitte les lieux avec quelqu’un du gang, pour ce que cela vaut. Il vient attraper ma cigarette alors que j’allais la porter à nouveau à mes lèvres, et mes réflexes sont trop endormis par l’alcool pour que je ne l’en empêche. Je tente de la récupérer à plusieurs reprises sur le trajet, il accepte parfois pour mieux me la voler ensuite, et parfois il lève le bras et la place hors de ma portée. Comme si ce soir il se foutait de me provoquer, comme si ce soir la hiérarchie entre nous n’existait plus. Il se laisse guider jusqu’à chez moi en attendant, patientant sagement lorsque je manque de trébucher, portée par l’euphorie provoquée par l’alcool dans mon sang. Dans l’ascenseur je le dévore du regard, un regard sans équivoque, mais finalement ce sont mes pulsions à moi que je dois calmer pour réussir à atteindre la porte de l’appartement. Elle claque finalement, nous à l’intérieur et je me retourne vers lui, le souffle court et un dernier rire qui se perd dans le silence du loft. « Tu vas enfin m’laisser gérer, boss ? » Je voudrai faire preuve de répartie, lui dire que je ne lui ai demandé que de me raccompagner, mais que maintenant que je suis arrivée saine et sauve chez moi il peut repartir, mais je n’arrive pas à mentir. Il n’attend pas ma réponse de toute façon pour s’approcher de moi, pour glisser sa main sur ma hanche, et je recule, un sourire provocant sur les lèvres, avant de me retrouver dos au mur, sans échappatoire. Non pas que j’en désire un, de toute façon. Ses deux mains glissent de mes hanches et il les passe sous mes cuisses, me soulevant fermement du sol pour hisser mon visage au niveau du sien. Je lui ai dit le premier jour, qu’on savait tous les deux qu’il pouvait avoir l’ascendant physique sur moi en un claquement de doigt. Je glisse mes bras derrière son cou, attachant les doigts de l’une dans ses cheveux et tenant fermement son cou de l’autre. Notre posture nous offre plus de proximité encore, et alors qu’il vient plaquer son bassin contre le mien je sens son désir grandissant, et ne peux m’empêcher d’être ravie d’être être la source. Il ne me laisse pas non plus répondre avant de venir me voler un baiser d’abord furtif, mais que j’intensifie sans me faire prier, d’une légère pression sur son cou pour l’empêcher de se reculer. « T’as carte blanche mon mignon. » Je souris, je suis fière de ma connerie, à croire que Tobias et insolence déteignent sur moi. « Pourquoi j’ai encore mes vêtements sur le dos ? » Ma voix est plus rauque, plus essoufflée, et ces vêtements, je n’ai qu’une seule hâte, en être débarrassée. Cette fois ci c’est moi qui lui vole un second baiser, toujours aussi peu innocent. L’une de mes mains de débat avec la fermeture éclair de son sweat alors que l’autre reste accrochée à son cou, sans grand succès. Et la frustration qui en ressort fait bouillir un peu plus mon sang. Ses lèvres glissent le long de ma mâchoire puis dans mon cou, et je ne l’interromps que pour approcher mes lèvres de son oreille et y souffler un simple. « La console à côté de l’entrée. » Celle qui renferme de précieux trésors, celle qui renferme ma réserve personnelle de tickets pour le paradis, sous forme de pilules d’ecstasy multicolores. J’ai pu observer sa consommation ces derniers jours, je doute qu’il se fasse prier.
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