| blew in from the storm, you lost your way ▲ ginauden |
| | (#)Ven 20 Déc 2019 - 5:09 | |
| « Tu me dois toujours mes carottes. » pourquoi est-ce que t'es allé, pourquoi est-ce que tu t'es mis dans cet état-là? La salle d'attente est bondée, les gens se multiplient, les visages changent, et nous, on bouge pas. On reste là, on attend, on a les barreaux des chaises inconfortables qui nous brisent le dos, le mien du moins, le sien j'imagine pas. Ça me fait mal de l'imaginer, de toute façon.
Je suis allée chercher y'a une poignée de minutes de ça des gobelets de café à la machine et des sachets de cookies dans le distributeur sur le chemin du retour vers lui, rien que pour qu'on critique le goût dilué de la caféine, le sucre édulcoré des galettes. Rien que pour qu'on se change les idées comme à l'habitude, qu'on fasse comme si de rien était le temps que ses blessures passent, qu'il redevienne lui. Et son poignet, son satané poignet, qu'il tient fermement, autour duquel j'aurais envie d'attacher toutes les tiges métalliques du monde pour me faire croire que ça lui enlèverait la moindre douleur, que ça le réparerait comme par magie. « Des violettes et des vertes. » est-ce que tu sais que je t'ai envoyé tous mes messages plus tôt aujourd'hui juste pour te distraire? Pour m'assurer que tu conduises pas en fou vers Bailey, que tu te gares sur l'accotement pour me répondre, enragé mais sécuritaire, et que t'oublies ce que t'allais faire à Bayside à travers?
Et j'inspire, et je tourne mon visage vers lui, plante mes yeux dans les siens quand je me doute qu'on restera assis ici pour encore un bon moment, qu'il vaut mieux passer le temps. Que ça ne sera pas les magazines d'il y a 10 ans accumulés sur les tables autour de nous ou même le jeu télévisé qui passe en décalé sur les écrans au-dessus de nos têtes qui y changeront quoi que ce soit. « C'est le bon moment là. » je suis désolée, tellement désolée, que depuis tout ce temps tu sois pris dans mes drames de famille, dont personne devrait être même juste témoins. « De dire que t'es ambidextre. » et de dire que tout ça, c'est fini. Que t'en veux plus, que tu veux plus de moi, toi aussi. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 20 Déc 2019 - 5:37 | |
| (hospital) Les cotes, ça me faisait un mal de chien mais je savais que ça n’aurait pas de conséquence. La mâchoire, ça se répare vite. Les phalanges, c’est superficiel. Tout ça, je connais, j’ai l’habitude, même plus que ça m’inquiète. Là, ça n’a rien à voir avec tout ça. Ca a à voir avec mon poignet, ça a à voir avec ma main bleutée et gonflée, à mes doigts qui ont l’air en fin de vie - c’est peut être pas qu’un air. ”T’as pas voulu qu’on fasse un arrêt à Whole Foods.” C’est pas parce qu’on est à l’hôpital que ça change quoi que ce soit. C’est pas parce que je dis aucune connerie ou que je ne souhaite la mort de personne dans la salle juste parce que je trouve leur t-shirt affreux que ça change quoi que ce soit. C’est juste différent. Juste une histoire de différence, de décalage. Y’a juste ma main qui soutient mon poignet, tant pour tenter en vain d’en drainer la douleur que pour que mes yeux n’aient pas à voir ce carnage. ”On m’a dit qu’ils en avaient des jaunes aussi.” Absolument rien n’a changé.
Sauf que justement, tout a changé. C’est pas en répétant le contraire dans ma tête que ça va devenir réalité. Ginny et Auden, ça se bat à l’atelier pour des histoires de pinceau et de clous dans le mur ; Ginny et Auden ça passe pas son après midi à l’hôpital à se fatiguer sur une chaise digne d’un instrument de torture. Ginny, elle souffle jamais. Jamais elle fait ça, jamais elle a cet air sérieux en même temps que moi, parce qu’on sait tous les deux que ça va fatalement nous mener à une conversation sérieuse. Ginny et Auden, ça ne parle jamais sérieusement. On se comprend sans avoir à être des adultes, parce que l’un comme l’autre (okay, surtout moi) on a un mal fou à justement être adulte.
Je sens ses yeux brûler mon visage mais ce n’est pas pour autant que les miens en font de même parce que là ils sont beaucoup trop occupés à compter le nombre de pépites de chocolat dans le cookie. Quand ils auront terminé et qu’ils se rendront compte qu’ils ont oublié de compter, ils recommenceront. A l’infini. ”Là je vais surtout devenir un droitier chiant.” Faut pas se leurrer, ça ne sera pas sans conséquences cette fois ci. J’ai trop joué au con pour encore avoir le droit de m’en sortir indemne. Si c’était à refaire je recommencerai sans hésitation, simplement que cette fois ci je laisserai pas le bénéfice du doute à Jillian, je la traiterai au même niveau que Bailey parce qu’elle vaut pas mieux. ”Tu devrais rentrer chez toi, au moins le café aura pas un arrière goût de mort aux rats.” T’as rien à te reprocher. En aucun moment ça n’a été de ta faute, tout ça. T’as fait de ton mieux pour l’éviter, je le sais autant que toi. Paye pas pour mes actions, s’il te plaît.
Et ça y est, mes yeux assument, ils se relèvent, ils la toisent alors que je n’ai pas la force d’ajouter l’option “sourire narquois” sur le masque posé sur mon visage. ”Je leur demanderai des pansements Batman, j’en ramènerai à Noah.” Comme si c’était une bonne idée de parler Noah là maintenant, comme si on allait se contenter de mettre des petits pansements dans les trous de la chair de mon mollet, comme si même à un seul instant il avait été question de pansements fantaisies à l’hôpital, que c’était pas une excuse de merde pour tâter le terrain et savoir comment elle va, elle. Les plaies superficielles ne sont pas les seules à pouvoir faire souffrir.
Dernière édition par Auden Williams le Ven 24 Nov 2023 - 22:27, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 20 Déc 2019 - 6:07 | |
| J'ai vu. J'ai vu comment son poignet est en charpie, comment sa main est bleutée. J'ai vu comment chaque micro mouvement est difficile, comment il pince les lèvres de rage même au moindre soubresaut. Je sais qu'il faut laisser le temps aux blessures de guérir, je sais qu'il devrait attendre quelques jours avant d'être défaitiste, mais malgré tout ça, mes prunelles font plus d'allers et tout autant de retours entre son bras et son visage, ses cassures pour lesquelles je me condamne, chacune d'entre elles. ”Là je vais surtout devenir un droitier chiant.” « T'as pas besoin d'être droitier pour ça. » les droitiers sont cool, pas autant que nous les gauchers, mais ils font sérieux, mais ils ont tout d'adultes.
”Tu devrais rentrer chez toi, au moins le café aura pas un arrière goût de mort aux rats.” le gobelet roule entre mes paumes, j'hausse l'épaule comme si c'était rien, alors que c'est tout. J'ai pas envie d'être ailleurs, il pourrait user de toutes les feintes qu'il connaît et maîtrise, de toutes les ruses que je le sais capable de mettre en place que je ne quitterais pas la chaise la plus inconfortable de l'histoire de l'humanité. « Je te dis, avec un peu de sucre, c'est presque comme si ça goûtait normal. » et je lève le verre au niveau de ses lèvres, je le lui tends presque de force, persuadée d'avoir maîtrisé avec le temps le parfait ratio sucre/caféine en ces lieux. « Essaie avant de juger. »
Mais ça suffit pas. ”Je leur demanderai des pansements Batman, j’en ramènerai à Noah.” j'inspire, me replace sur le dossier qui craque trop pour que ce soit rassurant. « Il est sur le Joker là ; faudrait vraiment que je reste pour que tu commettes pas d'impasse. » laisse-moi rester, laisse-moi aider. Laisse-moi me convaincre que rien n'a changé aussi, comme toi, pareil.
« Sur 10. » et ma tête se pose sur son épaule, et mes iris glissent vers son poignet. « À combien la douleur est pire que : l'odeur de l'atelier, quand Dannie rapportait sa soupe au chou à faire cuire au micro-onde. » le jeu que j'instaure, pour nous gratter encore un peu de temps, pour nous épargner un peu plus longtemps. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 20 Déc 2019 - 14:57 | |
| C’était un coup d’épée dans l’eau que de lui demander de rentrer chez elle mais j’avais besoin d’au moins lui dire une fois, comme d’habitude. J’avais simplement besoin de lui demander de faire ce à quoi elle n’obéirait jamais, juste pour la forme, juste pour faire comme d’habitude. Mes lèvres goûtent le verre qu’elle me tend de force, mon argument sur le café de merde devient caduque parce qu’elle arrivée réellement à doser deux horribles ingrédients pour en créer un pas si horrible qu’il n’y paraît. Je ne prends qu’une demie gorgée, la laisse le plaisir de déguster tout le reste. ”C’est meilleur avec du miel.” C’est meilleur quand c’est fait à l’atelier comme c’est toujours mieux d’être à l’atelier plutôt que nulle part ailleurs.
« Il est sur le Joker là ; faudrait vraiment que je reste pour que tu commettes pas d'impasse. » Elle a toutes les excuses et toutes les raisons du monde de rester, et si jamais ce n’est pas suffisant elle continue de s’en créer, juste au cas où j’essaye encore de l’évincer. Parce que le problème avec Ginny, c’est qu’elle sait, c’est qu’elle anticipe déjà que je vais encore utiliser des excuses de merde pour la convaincre de partir sans que cela ne fonctionne jamais. Parce qu’elle sait aussi que jamais, jamais j’utiliserai les véritables raisons mises à ma disposition pour la persuader de partir.
Mon épaule s’abaisse pour ne pas que l’os se coince dans sa joue et ma propre tête se repose sur le mur derrière nous en même temps que j’expire longuement. Je ferme les yeux, perd patience encore une fois, frappe l’arrière de mon crâne sur le carrelage du mur. Il vibre, on nous dévisage, je renvoie le dédain au centuple. ”Ca sera jamais pire que les plats de Dannie, même quand ils avaient l’air à peu près bons sur un malentendu.” Un six. C’est acceptable, un six, j’aurais presque pu lui répondre. Le problème n’est pas que j’ai encore trouvé le moyen de me battre, c’est que a a été fait avec Bailey. Quand elle était là. Quand elle est venue juste pour ça, pour nous, pour mes conneries. ”T’étais pas supposée être là.” Là-bas, pas juste ici, mais là bas. Elle n’était pas supposée entendre toutes les conneries de Bailey mais peut être au moins qu’elle a pu éviter celles de sa soeur. ”Il se calmera un jour. Il comprendra.” Ma tête roule sur le mur, se dépose par dessus la sienne. Un air de déjà vu.
|
| | | | (#)Ven 20 Déc 2019 - 15:31 | |
| D'un jeu à un autre. J'avais pensé compter avec lui le nombre de pas que le type excédé d'attendre depuis 15 minutes multiplie devant nous à s'en creuser une tranchée quand nous on est là depuis presqu'une heure, mais c'est l'échelle de douleur qui l'emporte sur le reste. Son poignet m'a inspiré, faut dire. ”Ca sera jamais pire que les plats de Dannie, même quand ils avaient l’air à peu près bons sur un malentendu.” je me raccroche à ça, j'essaie d'oublier le bruit de sa tête qui cogne contre le mur, le son sourd qui résonne dans mes tympans à m'en brûler les tempes, mes paupières que j'ai fermé soudainement sous l'impact que j'ouvre à nouveau, quand j'inspire, quand je ravale. « Je vais toujours me rappeler de quand elle nous avait berné avec sa limonade à la réglisse et au charbon. » un des pires goûts que la Terre ait porté - soit dit en passant. Dannie me manquait atrocement parfois.
”T’étais pas supposée être là.” « T'es sûr? Pourtant j'étais persuadée que mon nom s'était juste perdu dans la liste des invitations, honest mistake. » essaie plus fort Ginny, essaie encore. Essaie de diffuser, essaie de nier, essaie de pas baisser ton regard vers sa main qu'il a abandonnée, sa main que je rattrape d'office pour la lui remettre autour de son poignet blessé. « Attention, juste- fais attention. » comme si ça allait changer, sauver quoi que ce soit.
Et mon stock de comic relief se rationne, et je n'ai plus aucune autre distraction en banque quand je sens sa joue se poser à travers mes mèches désorganisées. ”Il se calmera un jour. Il comprendra.” il comprendra peut-être même des choses qu'Auden et moi, on s'explique pas. Qu'on a jamais eu besoin de s'expliquer au final. Williams était dans ma vie depuis bien plus longtemps que qui que ce soit, il était là et il ne bougeait pas, malgré le nombre de fois où il tentait de me faire bouger moi. On voulait me protéger, on voulait me pointer ses tares du doigt, mais je les avais toutes vues, ses erreurs. Je les avais toutes entendues ses bêtises, je les connaissais par coeur, et la vérité restait qu'il avait probablement été l'un des seuls dans ma vie à ne jamais me mentir sur quoi que ce soit. Ils comptent, ces détails-là.
« Ça m'énerve tu sais. » mes prunelles glissent de mes baskets au mur face à nous, où ils ont collé au babillard des tas de dépliants et d'informations pour des groupes de parole, des associations de soutien, l'ironie me ferait rire si mes sourcils ne se fronçaient pas un peu plus à chaque seconde. « Qu'ils te voient tous comme ça. Comme le méchant Auden à éliminer, à garder loin. » on en parle pas de ces choses-là parce que c'est inné, c'est acté. Parce que c'est une boite de Pandore qu'on ouvre pas, sous aucun prétexte. Il joue à la peste, il l'a toujours été, le rôle lui sied bien, on passe à autre chose. « Des scènes comme aujourd'hui, ça aide pas à ta cause par contre. » mais je concède qu'il aurait pu faire mieux pour régler ce qu'il avait à régler avec Bailey, ce que même avec toute la volonté et les raisons du monde je n'aurais jamais même pu espérer pouvoir l'en empêcher.
Mais ils lui avaient dit des horreurs. Auden avait frappé, bien sûr qu'il l'avait fait. Mais dans ma tête, ce qui résonnait, c'étaient les insultes, c'était les attaques, c'était leurs mots, et certains plus que d'autres. « Et Jill, tu penses qu'elle se calmera aussi? » j'ai tout entendu, et ça aussi Auden. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:02 | |
| « T'es sûr? Pourtant j'étais persuadée que mon nom s'était juste perdu dans la liste des invitations, honest mistake. » Mon nom à moi aussi a dû se perdre dans cette fichue liste d’invitation, parce que j’ai jamais rien reçu. Ce n’est pas pour autant que cela m’a empêché de venir, ce n’est pas pour autant qu’elle n’a pas pris la même décision sans pour autant avoir été mise au courant de la situation. Sans doute que je l’ai fait au moment où j’ai contenu ma rage dans les sms pour seulement pouvoir la faire vivre dans la réalité. Elle savait. Elle a toujours su. « Attention, juste- fais attention. » Ma main ne cherche même pas à résister, elle se laisse bouger par la simple pression délicate des doigts de Ginny. Il faut cacher la misère et peut être que si on y arrive assez longtemps on pourra réellement croire qu’elle n’a jamais existé. C’est peine perdue, ça ne changera rien. Les doigts de ma main libre gigotent, cherchent les siens dans lesquels se poser un instant. Je me contente de retourner mon poignet et serrer des dents, un côté étant un peu moins pire que l’autre à observer.
« Ça m'énerve tu sais. » Je m’attends à tous les reproches du monde quant à mes réactions trop violentes, trop inappropriées. Je m’attends à ce qui l’énerve soit quelque chose dont je suis la cause, n’importe quoi, l’éventail de possibilités est immense. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle cherche à prendre ma défense, laquelle personne n’a jamais pris, laquelle je n’ai jamais demandé à personne de prendre non plus. « Qu'ils te voient tous comme ça. Comme le méchant Auden à éliminer, à garder loin. » Alors c’est ça. Sans le vouloir, elle m’amène un sourire et même rigoler l’espace d’un bref instant. Elle s’inquiète pour ma réputation et pour l’image que je me traîne. Elle s’inquiète, tout court. Oh, Ginny. Elle ajoute quelques mots supposés être la remontrance finale, ça ne fait qu’étirer encore un peu plus le sourire sur mes lèvres. ”On s’en moque de comment ils peuvent bien me voir. Tu sais bien que je ne fais rien pour l’éviter.” Et ce que moi je sais, ce dont elle se doute peut être, c’est que pour le monde entier je suis l’animal sauvage à abattre mais cela n’a aucune sorte d’importance à mes yeux tant que son regard sur moi ne change pas. L’avis du monde entier, je m’en moque. Le sien a toujours été différent, même si je continuerai à le nier longtemps encore.
Finalement les craintes deviennent réalité et pour une fois j’aurais largement préférer me tromper sur toute la ligne. Elle était là bien avant qu’elle ne prenne la parole, elle a entendu bien plus de choses qu’elle ne l’aurait dû. « Et Jill, tu penses qu'elle se calmera aussi? » Foutue Jillian de merde. Il faut toujours un membre de la famille pour foutre sa vie en l’air et la cadette se cantonne très bien à ce rôle. ”J’ai jamais rien compris aux relations familiales.” Ca fait moins de mal à dire plutôt que de lui avouer que je ne pense pas qu’elle se calmera, ni elle ni Bailey, parce que ce trou du cul aveuglé par sa colère a déformé la réalité. ”Ca ne veut pas pour autant dire qu’elle avait raison. Elle a juste dit toutes les conneries qui lui passaient par la tête, les plus grands en ont toujours à revendre.” Chacun sa plaie dans la famille. S’il te plaît dis moi que tu ne la crois pas. "Tu lui avais promis quoi, à Bailey ? Et Noah ?" Ca avait été un point de friction important. C'est la seule chose sur laquelle Ginny a rebondit, entre mille accusations infondées. Ca veut dire que c'est important pour elle, ça le devient pour moi aussi.
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| | | | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:05 | |
| Je le connaissais le pire, le sien. J'avais pas besoin d'être mise en garde, j'avais pas besoin d'être protégée, j'avais pas besoin que la Terre entière fasse barrage entre Auden et moi parce qu'ils croyaient qu'il allait me faire du mal, parce qu'on croyait que sa valeur, il l'avait pas prouvée des dizaines de fois déjà. Entrecoupée de mauvais coups et de vannes dont lui seul riait certes, mais que j'oubliais pas, jamais. ”On s’en moque de comment ils peuvent bien me voir. Tu sais bien que je ne fais rien pour l’éviter.” y'a un sourire que j'entends dans sa voix, et pour une fois depuis qu'on a franchi les portes de l'hôpital, c'est pas parce qu'il est associé à un soubresaut nerveux dû à un spasme de douleur. C'est déjà ça. « Oui, je sais. C'est pour ça que je retravaille chaque année ma liste d'arguments pour question de gagner sur leurs contre. » et je soupire exagérément, comme si la dite liste était difficile à monter, comme si c'était un effort à chaque fois que j'y ajoutais mentalement un élément. Ça l'était pas.
”J’ai jamais rien compris aux relations familiales.” à mon tour, je laisse échapper un petit rire, replace ma tête un peu mieux sur son épaule en me demandant s'il y a des ecchymoses là que je suis en train de lui aggraver, quand il dit rien et fait rien pour que je le sache de toute façon. « On met toujours la faute sur eux mais peut-être que c'est nous, finalement, le problème. » ça expliquerait bien des choses, à commencer pourquoi on finissait toujours, dans sa famille comme la mienne, à être définis comme des aimants à problème. Peut-être qu'on l'était, peut-être que je le réalisais que maintenant. ”Ca ne veut pas pour autant dire qu’elle avait raison. Elle a juste dit toutes les conneries qui lui passaient par la tête, les plus grands en ont toujours à revendre.” « Elle en avait beaucoup à revendre. Ils en avaient tous les deux. » les points sur lesquels elle a appuyés, les doutes qu'elle traîne ouvertement depuis des années. Matt était pareil, tous les deux qui arquaient le sourcil à chaque nouvelle mention d'Auden, comme s'il y avait un éléphant dans la pièce, comme s'ils anticipaient ce que nous on avait jamais mis en place, ce qui restait à nous et à personne d'autre. C'était scellé sous verrous, la clé qu'Auden et moi on se partageait comme une bombe à retardement depuis 13 ans. « Ils mêlent toutes les cartes si tu veux mon avis. » s'il-te-plaît, dis-moi que tout ça, ça restera entre toi et moi.
Une infirmière passe, une autre, je pense que ça y est, qu'on va enfin le soigner, qu'il va enfin être pris en charge. "Tu lui avais promis quoi, à Bailey ? Et Noah ?" mais personne s'arrête à notre hauteur. « Qu'on allait prendre le temps qu'il fallait pour retrouver nos bases, ici. » qu'on allait trouver le rythme, qu'on allait arriver à définir elle ressemblait à quoi maintenant, notre famille. « À Londres on- je détestais parler de Londres avec Auden, qui ça étonne que je me reprenne, que ma voix se casse à travers à Londres on avait fini par avoir un semblant de routine. Avec la maladie de Noah et tout ce qui est arrivé depuis que je suis revenue on a perdu nos places et je lui ai promis que la sienne était toujours intacte même si elle avait changé de définition entre temps. » si ce n'est qu'il la veuille encore après aujourd'hui. « Contrairement à certains de vos os respectifs. » la blague sur leurs os pas intacts du tout vole, elle est pas drôle mais c'est tout ce qu'il me reste.
« Auden, j'aime pas quand tu te mets dans cet état-là à cause de moi. » j'aurais voulu prendre le temps de réfléchir à mes mots, j'aurais voulu prendre le temps de les mâcher, d'en trouver de plus diplomates, de moins larmoyants. À la place, je tente de palier à ce que la scène ne donne pas des impressions de comédie de Vaudeville en perdant mon index sur son poignet, en traçant une ligne imaginaire à travers tous les endroits où la couleur n'est pas bleutée, où je sais qu'il n'aura pas un mal de chien parce que j'ai appuyé. « Je sais que peu importe ce que je vais dire tu vas nier en bloc que c'est ma faute, mais si tu te retrouves à plus pouvoir peindre parce que mon ex-mari et ma soeur se sont montés contre toi et contre nous je- » inspire Ginny, inspire, prend une gorgée de ton café trop sucré, et finis ta phrase. « Qui est-ce qui va se vanter d'être le meilleur peintre d'Australie si tu prends ta retraite? » ou distrais-le en piquant son ego. C'est tout comme. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:11 | |
| Je sais pas si elle travaille réellement une liste chaque année ou si elle dit seulement ça pour ne pas laisser un blanc, pour répondre à toutes mes phrases aussi connes soient-elles parce qu’au moins ça nous occupe et ça nous laisse pas le temps de penser à quoi que ce soit. Elle est théâtrale, elle occupe l’espace, elle fait tout pour que je l’entende elle et personne d’autre, pas aucun de ceux qui commencent déjà à s’impatienter à cause de leur ongle incarné alors que même moi j’attends sagement sans menacer personne de mort tellement je suis las de tout. ”T’as pas oublié de marquer que j’arrive toujours à bien doser le sel dans les plats ? C’est le meilleur argument pour qui puisse exister.” A remarques pas drôles, réponses qui le sont encore moins. Elle a l’habitude et moi aussi, on avance en terrain connu là. C’est safe.
Ma tête se relève légèrement pour qu’elle puisse se replacer, pour qu’elle soit la plus confortable possible puisqu’apparemment on en a pour un long moment. « On met toujours la faute sur eux mais peut-être que c'est nous, finalement, le problème. » Ca sonne défaitiste et je déteste ça, surtout venant d’elle. Elle essaye de se battre contre sa famille depuis toujours, ce n’est pas aujourd’hui qu’elle doit abandonner, pas après avoir enfin osé répondre à ses parents et leur avoir rappelé que leur place est partout sauf après d’elle. Ils ont perdu ce droit il y a des années de ça. ”T’es pas le problème.” Je tranche, sans rire ni sourire cette fois ci. Peut être que pour les Williams je suis le problème, oui, impossible de le nier totalement ; mais elle n’est pas celui des McGrath alors que tout ce qu’elle a jamais voulu c’est être un semblant heureuse auprès des personnes qu’elle aime. Ce n’est pas parce que Jillian et Bailey en avaient beaucoup à revendre qu’aucune de leurs paroles ne faisait sens et bien au contraire. Je pourrais lui énoncer pourquoi chacun des points soulevé était plus erroné que le précédent, parce que j’ai déjà joué cette scène dans ma tête, il n’y aurait qu’à en faire la copie. Tout est déjà prêt. « Ils mêlent toutes les cartes si tu veux mon avis. » ”Ils ne peuvent pas comprendre.” Parce que même nous, les deux acteurs principaux, on est jamais sûrs de l’acte suivant ni même de quoi conclure du précédent. On avance en eaux troubles mais au moins on avance, personne ne se noie. C’est déjà une bonne chose en soit, ils ne peuvent pas créer une tempête en pensant sauver Ginny. Ils voient le mal là où il n’y en n’a pas et un jour je perdrai patience à ce sujet là aussi.
Parler de Bailey revient toujours à parler de Londres ; le sujet qui fâche encore des années après. De toutes les boîtes de Pandore qu’on garde alignées les unes à la suite des autres, celles de l’Angleterre est la plus grosse, la plus imposante ; la plus destructrice aussi. ”C’est quoi sa place, alors ?” Je sais que ça fait mal, je suis désolé, mais j’ai besoin de savoir. Une fois et on oublie, comme toujours. On joue très bien le faux oubli. J’entends pas sa blague, je ne cherche pas à me concentrer sur ça. Tout ce que j’entends, c’est que, pendant un temps, elle avait une famille. Pendant un temps sa vie n’était pas un bordel sans nom et il y a contribué. Quand j’étais loin, quand j’étais pas une tâche dans sa vie. Peut être qu’ils n’avaient pas si tort que je voudrais bien le croire, finalement.
Quand elle sort mon prénom, je sais qu’elle est on ne peut plus sérieuse. Elle expose ses doutes et ses peurs, j’enrage de savoir que j’en suis la cause alors qu’en ce moment elle a bien plus de choses à gérer. Il y a une infinité de mots que j’aimerais lui dire mais aucun ne franchit le seuil de mes lèvres, je me contente de refermer les paupières et tourner la tête pour embrasser ses cheveux l’espace d’une seconde. Le bruit est étouffé, mes lèvres restent posées sur le haut de son crane, ses cheveux titillent mon nez. ”Si je ne m’étais pas mis dans cet était là pour pas à cause Ginny, t’es pas un problème toi alors j’aurais trouvé une autre raison.” Laisse moi te défendre quand j’enrage de ne voir personne d’autre le faire, parce que tous vont et viennent depuis tout ce temps mais aucun ne reste, aucun ne mérite entièrement la confiance que tu lui donnes - moi le premier, oui. ”Je peux toujours peindre, je vais être le meilleur peintre d’Australie même avec une main en moins, et ça ça sera encore plus spectaculaire.” Arrête de t’inquiéter pour moi alors que ça n’a jamais été le résultat escompté, alors que t’as un fils qui mérite ton attention pleine et entière et la mienne avec pourtant on est là à espérer que chaque nouvel infirmier vienne pour nous, jusque pour qu’on ait pas à encore une fois exposer le fond de notre pensée parce qu’on l’a fait qu’une seule fois et que c’était déjà bien trop douloureux. Ça l'est bien plus que lorsque le monde entier se met contre nous.
"Tu sais que y'a beaucoup de choses dont j'aurais aimé qu'elles se passent autrement." Ca commence par un L, comme Londres, comme bordel de merde de putain de Londres. "Mais là je regrette pas d'être allé jusqu'à chez lui. Il a pas tous les droits, Gin, sous prétexte qu'il a été ton mari ça n'excuse pas tout. Sous prétexte qu'elle soit ta soeur ça ne l'excuse pas non plus." Promets-moi de ne pas les laisser gagner, ni la guerre ni aucune bataille. "Il faut bien que je le fasse pour quelqu'un, tout ça." Y'a que toi qui compte assez à mes yeux pour que je n'en aie plus rien à faire de mes capacités motrices ou de l'art en général.
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| | | | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:14 | |
| ”T’es pas le problème.” et il est catégorique Auden, y'a absolument aucune chance que qui que ce soit le remette en doute, même si dans ma tête les scénarios s'accumulent, un peu plus lentement j'en conçois. Mais ils continuent de s'additionner comme si malgré son évidence, j'avais encore et toujours un doute qui persistait à savoir si vraiment, tout ça, c'était pas juste dû à moi, que je l'attirais pas comme du miel, que j'étais pas constamment en tort. J'inspire pourtant, je me promets de voir le tout d'un autre sens, d'au moins essayer. ”Ils ne peuvent pas comprendre.” ils comprenaient pas à l'époque, ils comprenaient toujours pas aujourd'hui. « Ils connaissent pas nos règles. » notre charte complète, nos quarante annexes, nos volumes aux tables des matières qui n'en finissent plus, qu'on a changés et modifiés et retravaillés et ravalés savamment au fil des années. C'est difficile de définir ce qui se définit pas.
”C’est quoi sa place, alors ?” « Pourquoi est-ce que tout le monde veut définir ça, hen? » et apparement, Auden fait partie du mouvement. Je peux pas lui en vouloir d'insister parce qu'il a tous les droits, il s'est bousillé le poignet pour ça déjà. Mais surtout j'ai pas envie de lui cacher la moindre information, j'ai pas envie de jouer à ce jeu-là avec lui quand ça ne nous a jamais réussi de se garder l'un loin de l'autre en situation de crise. « Pourquoi est-ce que ça prend un label sur tout? » ma voix est douce, ma question est aussi légitime que la sienne. « Il agit comme un père, mais il s'en sent pas digne et j'y peux rien si vous êtes tous assez importants pour moi et Noah pour que j'en ai rien à faire des étiquettes et que je souhaite juste que vous soyez tous là, que vous vouliez tous l'être. » et peut-être qu'au final, je devrais m'y plier à ce fonctionnement-là. Peut-être que la leçon à comprendre de cette journée épuisante, c'était d'arrêter de leur laisser la liberté de définir le rôle qui leur convenait en laissant toute grande ouverte ma porte le temps de leur réflexion. Peut-être que je devrais commencer à leur construire des casiers, des sections, des contenants, et les y ranger les uns les autres avec les souvenirs et les sentiments qui y sont attitrés.
Je tente de faire valoir mon point, même si je sais que c'est peine perdue. ”Si je ne m’étais pas mis dans cet était là pour toi alors j’aurais trouvé une autre raison.” Auden avait toujours été le premier à sauter dans la bagarre peu importe le lot, les dizaines de cicatrices trop nombreuses sur sa peau me le confirmaient un peu plus. ”Je peux toujours peindre, je vais être le meilleur peintre d’Australie même avec une main en moins, et ça ça sera encore plus spectaculaire.” son souffle chatouille ma tête, et même s'il parle contre mon crâne j'ai tout entendu, là aussi. « Ça va tous les rendre fous de t'entendre le répéter jusqu'à plus avoir de voix. » continue de les embêter, tous, continue de te vanter, et continue de peindre aussi, surtout, arrête jamais. C'est ça qui compte, et qui comptera toujours.
Ça, et tout le reste. "Tu sais que y'a beaucoup de choses dont j'aurais aimé qu'elles se passent autrement." « Moi aussi. » j'ai appris à laisser aller les "et si", j'ai vraiment pris sur moi au fur et à mesure que les semaines passaient pour me dire que tout était arrivé pour une raison précise, et que les choses feraient sens un jour. J'ai des regrets, il les connaît parce que j'en parle jamais, ou parce que quand je les aborde, y'a les mêmes rictus qui reviennent, le même froncement de sourcils catégorique qui glisse sur mon visage contrit. "Mais là je regrette pas d'être allé jusqu'à chez lui. Il a pas tous les droits, Gin, sous prétexte qu'il a été ton mari ça n'excuse pas tout. Sous prétexte qu'elle soit ta soeur ça ne l'excuse pas non plus." et pourtant je commençais déjà à leur chercher des raisons, à justifier leurs actions. He knows. Je m'arrête dans l'élan, prise sur le fait.
"Il faut bien que je le fasse pour quelqu'un, tout ça." j'inspire, lui pareil. Il est là le terrain glissant, il est là le coeur du problème. Parce que si on parle pas de ça, c'est que c'est inné. Si on se définit pas, c'est parce que tout est clair même quand ça l'est pas. Qu'on met pas des mots dessus pour rien gâcher, parce que de toute façon, ce sont toujours les gestes qui priment sur tout le reste. Sur ça on s'entend, instinctivement. « Si tu m'apprenais enfin à cogner correctement t'aurais pas besoin, c'est ta faute là, pas la mienne. » ma main a pas lâché son poignet et ma tête a pas bougé d'un centimètre sur son épaule mais c'est comme si on n'était plus à l'hôpital. C'est comme si on était à l'atelier et qu'il avait encore jeté son café par terre pour menacer les livreurs qui traînent trop longtemps et que je profitais de l'accalmie dans la salle une fois qu'on était de nouveau seuls tous les deux pour lui faire une intervention sérieuse, pour lui dire des trucs d'adulte qu'il devrait retenir sous peine que la compagnie de livraison nous poursuive un jour. Always the same story.
« Tu m'as jamais demandé c'était quoi, ta place à toi. » probablement parce que sa place a jamais changé, probablement parce qu'elle est faite sur mesure, probablement parce qu'il sait autant que moi que ça aussi, ça se définit pas. « T'as juste pris ce que je te donnais, tout le temps, même quand je suis restée là-bas. » là-bas pour Londres, là-bas pour je dis pas le mot qui fâche parce qu'on l'a déjà trop dit pour une vie et pour tout ce que ça signifie.
« Pourquoi tu fais ça pour moi? » always the same story - but a different ending. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:16 | |
| « Ils connaissent pas nos règles. » On parle même pas de rituels, d’habitudes, de quoi que ce soit dans la même veine. Nous, on a rapidement eu besoin de règles, de limites à ne pas franchir. De conséquences à craindre. Mais ça personne ne le sait, personne n’a jamais pris la peine s’y songer un seul instant, donc non, ils ne les connaissent pas, nos règles.
La question sur Bailey fait mal et c’était bien trop prévisible pour que je prenne le temps de m’en étonner ou de m’offusquer. Ma joue retrouve place sur ses cheveux, mes yeux restent fermés parce qu’avec un peu de chance si j’y crois assez fort on va pouvoir se téléporter n’importe où ailleurs et oublier les ordres criés du personnel hospitalier entre eux. « Il agit comme un père, mais il s'en sent pas digne. » Mon petit doigt me dit que ça ne risque pas d’aller en s’améliorant ça, maintenant. Dans une autre vie, j’aurais sûrement été désolé pour lui. Pas dans celle ci. Pas après tout ce qu’il a pu lui dire. Ginny continue, elle lui trouve une excuse, elle s’en trouve une à elle aussi et à nous tous, à tous les hommes de sa vie. Je sais que t’y peux rien, Gin. Je sais. ”C’est bon, c’est d’accord, c’est okay.” Elle a répondu avec son coeur et je ne peux pas lui en demander plus. J’ai eu toutes les réponses que je voulais, le reste ne regarde qu’elle. Je ne vais pas lui demander de classer toutes ces personnes dont elle parle parce que ça ne me regarde pas. Parce que je n’ai pas envie d’en connaître la réponse non plus.
Je laisse beaucoup de ses paroles en suspens parce que le pire est à venir, on a encore besoin de garder nos forces pour l’affrontement final parce qu’il en vaut la peine. « Si tu m'apprenais enfin à cogner correctement t'aurais pas besoin, c'est ta faute là, pas la mienne. » Elle tente encore une blague - une demie blague sur fond de vérité, en tout cas. On parle sérieusement deux minutes et on fait un concours de celui qui fait la meilleure blague incompréhensible, ou celui qui arrive à trouver une excuse merdique pour qu’on puisse enfin partir, ou même celui qui fait le meilleur prank téléphonique à un contact choisi au hasard. Mais après. ”Je sais.” C’est ma faute, pas la tienne. Ca le sera jamais, ici. Ca l’a été là bas et je t’en ai voulu pendant assez longtemps pour enfin essayer de tourner la page.
« Tu m'as jamais demandé c'était quoi, ta place à toi. » Je suis certain qu’elle la sent contre son crâne, ma mâchoire qui se crispe, mes dents qui se serrent bien plus fort que de raison. On m’a appris à ne pas poser les questions pour lesquelles je ne veux pas connaître la réponse. Je n’ai pas retenu beaucoup de choses de mon enfance mais il me reste au moins ça. « T'as juste pris ce que je te donnais, tout le temps, même quand je suis restée là-bas. » Je demande trop, constamment, à tout le monde, juste pour avoir à me contenter de ce que j’ai avec Ginny. Ca s’est fait naturellement, je n’ai jamais eu à y penser. C’est comme tout ce qu’on a construit tous les deux, on a jamais eu à y penser non plus, à savoir si c’était une bonne ou une mauvaise chose. On a toujours fait ce qu’on devait et voulait faire et après, seulement après, on en découvrait les conséquences. Je n’ai rien à répondre à ça. Elle constate. Elle a raison.
« Pourquoi tu fais ça pour moi? » C’est là qu’elle vient, la question, alors. C’est cette question là qui me donne chaud, qui me donne un pincement au coeur. Mes lèvres se pincent, mes yeux se referment encore un peu plus. Mon poing sain se referme, encercle ses doigts. ”Tu sais pourquoi.” Quand je disais que je voulais qu’on joue carte sur table, il était évident que j’allais faire marche arrière dès qu’on allait commencer à marcher sur mes plates bandes. ”Ne me fais pas le dire, tu connais la réponse.” On refait une scène que j’ai détesté jouer il y a des années de ça, il y a un autre continent de ça. Les années nous on fait changer mais mes limites restent les mêmes, que ça concerne Ginny ou qui que ce soit d’autre. Parfois même elle ne peut pas me changer.
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| | | | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:22 | |
| C'est la première fois qu'on aborde le sujet aussi calmement, avec autant de sérieux. On en faisait des blagues, des vannes, on en riait, on passait à autre chose, on piquait - surtout lui, qui ça étonne. Mais jamais on alignait autant de mots sans avoir une sortie de secours à proximité, sans avoir des dizaines de trucs inutiles en aparté qu'on prétexterait être les choses les plus importantes au monde à faire à la place. Je mets ça sur le fait qu'on est cloués ici dans l'attente oui, mais aussi sur les mots qui tournent encore et encore dans ma tête, ceux que j'aurais pas dû entendre, ceux qui se sont juste multipliés à tous les autres par défaut. Sur le fait qu'il est dans un pire état encore que j'ai pu le voir depuis l'Académie, et ses états post-bagarres, j'en ai vus des tas. Jamais comme celui-là.
”Tu sais pourquoi.” son corps entier qui se contracte, son poing qui me fait sursauter quand il prend ma main en otage. Personne voit parce que personne capte, personne s'étonne du silence qu'on arrivait à tenir depuis quelques minutes quand il reprend la parole. Je m'étais juré de jamais lui demander ça, je me l'étais juré parce que ça impliquait beaucoup trop de dommages collatéraux, parce que c'était illogique qu'il réponde. Parce que des gars comme lui traînaient pas avec des filles comme moi. Parce que des gars comme lui regardaient pas comme ça des filles comme moi. Parce qu'on fonctionnait sur le pilote automatique et parce que certaines choses ont pas besoin d'être expliquées pour être véridiques. C'était clair et évident, c'était terrain neutre depuis si longtemps. ”Ne me fais pas le dire, tu connais la réponse.” il retourne dans ses retranchements, et ça serait pas Auden s'il agissait autrement. Ma main libre joue avec le rebord du gobelet de café, l'échappe maladroitement en réalisant que le verre était vide, qu'on est là depuis tout ce temps.
« On le dit pas alors. » je partage la faute. Je partage le silence aussi. Je partage tout, parce que même s'il prend, moi je donne. J'ai donné des billets dans ses poches pour payer son passage là-bas, j'ai donné de ma patience quand il faisait tout pour l'épuiser. J'ai donné de mon temps et de ma vie et je donnerais encore, parce que j'ai jamais eu l'impression de donner pour rien avec Auden. Les alarmes et les signaux de fumées et les post-its écrits en gras où on statuait très clairement qu'il me volerait au détour ne m'ont jamais rien fait, parce que je lui ai donné ma confiance y'a trop longtemps et trop de preuves de ça pour que je la lui retire un jour. « On change rien, on attend, et on le dit pas. »
Je dis "on", mais il m'a rien demandé. Je dis "on", mais comme d'habitude il prend tout le blâme. Parce qu'il est supposé être le méchant dans l'histoire, parce que tout doit être de sa faute, et pas la mienne. Je dis "on" parce que c'est qu'on est. Il m'a rien demandé, mais moi je sais. Et je sais qu'il sait lui aussi. He's home to me.
Dernière édition par Ginny McGrath le Sam 21 Déc 2019 - 14:10, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:23 | |
| « On le dit pas alors. » On le dit pas mais mes doigts cherchent quand même les siens encore un peu plus, parce que ça ça coûte absolument rien, ça ne veut rien dire du tout non plus. On le dit pas mais ça fait mal quand même, parce que je ne peux pas m’empêcher de penser et si. Et si on le disait, justement, si pour une fois on ravalait notre fierté, une simple fois ; ça ferait quoi ? Ca aurait quoi comme conséquence, de se faire fureure une seconde à peine, ça changerait quoi pour tout le temps qu’il reste après ? La vérité c’est que personne n’a le courage d’affronter ça. Personne n’a envie de savoir s’il y a du bien après parce qu’on a trop peur de ne trouver que du mal.
« On change rien, on attend, et on le dit pas. » Je pense enfin à respirer, j’avais un peu oublié ce concept lors de ces dernières secondes. Ce n’est pas parce qu’on parle moins que ça va mieux. Au contraire. Ce n’est jamais une bonne chose, quand on arrête de raconter n’importe quoi et qu’on doit peser chacun de nos mots. ”On attend quoi, Ginny ?” Ma voix est plus sèche que je ne l’aurais voulu mais c’était loin d’être l’effet escompté. C’était une question rhétorique de merde, pas une provocation, pas une accusation. C’est pas le moment pour ce genre de choses là, j’en ai ni la force ni l’envie, y’a aucun besoin pour qu’on glisse vers de tels sujets. ”Ca va jamais changer, on le sait tous les deux.” Ca fait treize ans déjà qu’on garde ce secret de polichinelle, on est pas à treize autres années près. On peut survivre à ça, on peut continuer à faire comme si de rien n’était, good cop bad cop on connaît tout ça. On gère. ”C’est mieux comme ça.” On dit pas que je t’aime, et c’est mieux comme ça.
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| | | | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:36 | |
| ”On attend quoi, Ginny ?” on attend que je sois pas à découvrir l'amour avec Ezra, on attend que je porte pas son enfant. On attend que je parte pas à Londres, on attend que je sois tellement faible que j'ai pas le choix d'y rester. On attend que Noah ne soit pas malade et que je passe pas mes journées et mes nuits à lutter pour ne pas mourir pendant que lui il lutte pour vivre. On attend qu'Isy réalise à quel point je le mérite pas, à quel point j'ai jamais mérité que quelqu'un m'aime à ce point-là. On attend tout ça.
« On attend parce qu'on sait juste faire ça, Auden. » parce qu'on est juste bons pour faire ça et parce qu'on sait pas faire le reste, qu'on est pas entraînés pour faire le reste. ”Ca va jamais changer, on le sait tous les deux.” « C'est bien, que ça change pas. Ça prend des trucs stables dans la vie parfois. » tous les moments où je chambranle, tous les moments où c'est pas que mes pieds qui titubent, mais mon existence en entier. Toutes mes chutes, tous mes pires démons. Et lui il ramasse les morceaux en rageant quand je fais la même erreur encore une fois, quand j'apprends pas. Quand il me laisse réessayer encore et encore et me casser le nez et la tête et le coeur s'il le faut, quand je suis faible et qu'on voit que ça, mais que c'est la seule façon que je grandisse à travers, que j'évolue finalement.
J'ai envie de lui demander pourquoi maintenant, j'ai envie de savoir pourquoi on a à nouveau cette conversation-là, et qu'on la conclut avec les mêmes silences que la dernière fois. ”C’est mieux comme ça.” mais j'ose pas. Il est pas le seul trouillard ici, il est juste le seul qui a le courage de l'assumer. « Redis-le encore une fois. »
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 21 Déc 2019 - 2:41 | |
| Mon cou me fait mal mais ça ne sera certainement pas une raison suffisante pour bouger d’un seul centimètre. On est bien là, confortablement installés dans notre mensonge. « On attend parce qu'on sait juste faire ça, Auden. » J’ai pas demandé pourquoi on attendait, j’ai demandé ce qu’on attendait. Et la différence est énorme, tellement énorme que j’en viens même à la conclusions qu’elle a entendu ce qu’elle voulait entendre. Une réponse est bien plus facile que l’autre à donner. J’aurais pu la dire, cette réponse là. Même moi j’aurais pu le faire.
« Redis-le encore une fois. » Redis-le encore une fois, qu’on essaye d’y croire, que ça paraisse être un peu plus réel et un peu moins puérile. Ses stratagèmes, ses peurs, ses faiblesses ; je les connais tous et toutes. On est tellement différents qu’on se rejoint sur des choses pour lesquelles on ne s’en serait pas doutés, parfois. J’aimerais pouvoir lui offrir tout ce dont elle a besoin mais pour cette fois-ci c’est impossible. Elle en demande trop. Stipuler une seule et unique fois que cette vie là me convient, c’était déjà bien trop. C’était un assez gros mensonge pour une journée, surtout pour Ginny à qui justement je dis toujours toute la vérité, même quand elle fait mal.
Ses mots continuent de flotter, je rouvre enfin les yeux comme pour me convaincre que cette discussion est terminée et qu’à en juger selon notre rythme elle ne devrait pas revenir avant une décennie. Ma main moite libère ses doigts, je la laisse petit à petit retrouver sa liberté un instant avant de passer cette même main dans son dos, de la poser sur sa nuque le temps d’un dernier baiser sur son crâne. C’est le baiser de quelqu’un qui tient à elle plus que de raison, bien assez pour savoir que si je dois ajouter des mots à tous deux déjà énoncés … ce ne seront pas ceux qu’elle attend. Pour une fois dans ma vie, je choisis de me taire plutôt qu’autre chose. Je sais que c’est la meilleure chose à faire. Pour nous.
"Auden Williams." Mon putain de tour qui vient enfin, qui nous sauve de la suite que personne n'est prêt à connaître ni à entendre. Je reprends aussitôt mon rôle et ma place, me retiens seulement à Ginny pour qu'elle m'aide à avancer. Retour à la normalité. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 22 Déc 2019 - 6:43 | |
| Ça fait plus de dix heures que j'ai débuté ma garde au service des urgences et cette portion de la journée pèse comme dix jours tout en procurant l'illusion d'avoir duré dix minutes. Les patients se sont enchaînés, multipliés. Les situations problématiques ont suivi une courbe exponentielle autant au niveau de leur nombre que de leur difficulté de résolution. Tout ce qui pouvait tourner mal a paru savoir le faire, que ce soit au niveau informatique, matériel, logistique ou soignant. Les téléphones des praticiens ont l'air d'avoir fait grève, des échantillons d'un patient se sont volatilisés entre le passage des urgences au laboratoire, une traque a été menée pour mettre la main sur un kit d'intubation qui a finit par être improvisé, faute de temps ou de moyens selon le point de vue. Toutes les pauses sont passées sans être envisagées : cigarettes, toilettes, repas. Chaque seconde était remplie d'une quantité astronomique de choses à faire et surtout ne pas oublier, sachant qu'une seconde ne suffisait assurément pas à toutes les réaliser.
Puis il y a cette patiente qu'on vient tout juste d'installer dans un box, qu'on a laissé seule quelques minutes pour qu'elle arbore sa blouse avant que l'infirmier ne revienne - agent paramédical qu'elle accueille par une violente gifle parce que le temps d'attente était, à son sens, inadmissible. Le feu sur la joue, mes yeux suivent le matériel qui a quitté mes mains sous l'effet de la surprise pour obéir à toute loi de la gravité. J'inspire profondément, entends à peine les plaintes, les vociférations, l'interne interpellé par le bruit du coup qui défend les soignants dénigrés, les uniformes blancs qui ont l'impression que n'être que du tissu et plus de l'humain tant le régime est intensif et la reconnaissance minime.
J'inspire profondément, récupère le matériel, entends une collègue proposer d'assurer le relais en échange de son patient à récupérer aux admissions. Je hoche la tête, sonné, la laisse récupérer les dispositifs soignants et mes jambes me conduisent machinalement vers l'accueil. Je me cale aux côtés de l'assistante de régulation, scrute la salle bondée et les noms des patients affichés sur l'écran interminable. Kerry dévisage mon portrait à deux teint, mes prunelles se stoppent sur le nom d'Auden, glissent sur les motifs de son passage. J'analyse la priorité, puis la joue encore écarlate qui ne manque pas d'être commentée par la jeune assistante, je tapote l'identité de Williams : « Une patiente m'a frappé. Tu peux l'faire passer en priorité s'il-te-plaît ? » Je sollicite en banalisant ma propre situation tout en prenant soin de relever son attention. Puisque les autres ne sont pas vitaux non plus, il n'y a aucun scrupule à ce que quelques minutes plus tard, le nom du brun soit appelé.
C'est clopin-clopant que le peintre passe la porte, soutenu par Ginny. L'impassible de mon regard se métamorphose derechef en inquiétude à la lecture de ses traits tirés et de ses yeux brillants d'émotions. C'est en m'arrachant le cœur que je retrouve mon professionnalisme en étudiant les blessures physiques apparentes de Williams. « Salut. Installez-vous ici, il y a encore un peu d'administratif à remplir avant que le médecin te voit. » Et je tire les chaises pour les deux artistes, précautionneux et avide de gestes facilitant leur quotidien. « J'reviens, » j'annonce alors que Laura, muni de son dossier administratif, se positionne devant Auden et Ginny, une quantité bien lourde de renseignements à compléter une énième fois. Quelques minutes plus tard, je reviens armé de ice packs et filets pour traiter en urgence la main démolie que tient précieusement Auden avec celle qui lui est encore valide. « Je vais te soulager un peu, le temps que le médecin te voit. » J'indique sur un ton calme, avant d'appliquer délicatement la glace autour des zones enflées et bleuies puis de les caler soigneusement avec les filets. « J'ai appelé l'ortho'. » J'adresse à Laura qui griffonne son dossier. Je cale doucement et judicieusement le poignet d'Auden après avoir terminé de le manipuler quand ma collègue déclare disposer de tous les éléments nécessaires à son niveau et invite Auden à s'installer dans un box. « J'ai une chaise roulante juste à côté, » j'offre, soucieux de ne pas voir heurté ego ou autre partie du corps suite à une chute malencontreuse.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? » Je questionne, une fois Williams assis sur le lit et Ginny sur l'un des sièges du box. Je ne réclamais pas les détails personnels des derniers événements - ce n'était pas mon histoire, je ne désirais absolument pas m’immiscer dans ce qui me concernait pas -, mais les faits qui devaient être traités dans l'institution. Si l'on voulait que j'en sache davantage sur les circonstances, je serais bien entendu toute ouïe, mais en l'occurrence, à défaut des raisons sous-jacentes, la connaissance factuelle de l'origine des blessures et leur localisation était fortement sollicitée pour la prise en charge de l'infortuné. Je préparais un plateau afin d'ambitionner de nettoyer les plaies visibles sur le visage d'Auden en attendant la venue du médecin. « Tu as perdu connaissance ? » J'interroge ensuite, mon regard passant du patient à Ginny que je devinais témoin de la scène. « Tu as des vertiges ? Des nausées ? » - Spoiler:
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| | | | | | | | blew in from the storm, you lost your way ▲ ginauden |
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