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 I know that we will be alright, alright • Calex #12

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Message(#)I know that we will be alright, alright • Calex #12 - Page 3 EmptyLun 27 Jan 2020 - 17:15



Everything I need. Is standing in front of me.
I know that we will be alright, alright, yeah


Il rigole, bien sur que ça l'amuse. En même temps, c'est drôle, de son point de vue en tout cas. Me voir me débattre avec une vieille tout en tâchant de calmer mes ardeurs qu'il s'amusait à provoquer, oui j’avoue en vrai c'est drôle. Parce que clairement j'aurais pris un énorme plaisir à lui faire ce coup là si les rôles avaient été inversés. Mais je ne lui dirais pas ça. Je lâche un petit rire à mon tour et lui m'embrasse dans le cou, encore une façon de me provoquer. Il trouve la situation bien trop amusante visiblement, et il veut me faire avouer que c'était drôle. « Arrête de m'embrasser, tu vas pas te faire pardonner comme ça. » Je grimace en mettant ma main devant sa bouche pour le repousser. « Mais tu as raison, j'aurai fait la même chose, et peut-être pire encore. » Je finis par lui avouer la vérité, mais je sais que c'est une chose qu'il sait déjà parce qu'il me connaît. Je pourrais le nier, ça n'aurait pas été un soucis pour moi, être de mauvaise foi n'a jamais représenté un quelconque problème, surtout si c'est dans l'unique but de taquiner Caleb. Mais en lui avouant ça, je lui fais passer un petit message aussi. Pour qu'il n'oublie pas qu'un jour, je saurais me rappeler de ce moment. Et d'ailleurs, j'ai déjà un plan de vengeance en tête qui semble se préciser encore un peu plus au moment ou il me demande d'abandonner mon idée. Un large sourire sur les lèvres, je n'ai même pas à m'exprimer verbalement pour qu'il comprenne que je ne vais pas lui rendre la tâche facile. « D'accord on fera rien si tu ne le veux pas. Mais fais moi penser à m'acheter des sous-vêtements sexys pour notre prochaine visite à la ferme. » Je crois qu'il a désormais bien comprit l'idée, et peut-être que finalement la seule chose que je vais gagner de tout ça, c'est que jamais il m'obligera à passer un week-end entier chez ses parents. Finalement, c'est moi qui gagne dans tout les cas non ? Et c'est à mon tour de venir déposer un baiser sur ses lèvres, comme pour l’amadouer alors que je prends un peu trop de plaisir à le taquiner.

Et alors que je commençais à être un peu mieux, enfin à être bien là dans le lit avec lui, il se relève pour commander à manger. Je ne sais pas comment il peut avoir faim, je n'ai rarement faim les lendemains de cuite, mais il se commande à manger et je le regarde faire, toujours allongée sur le lit. Je m'attendais à ce qu'il revienne prêt de moi, mais non, maintenant il se met à ranger la chambre. « Ça me stresse ce bordel. » Et moi c'est lui qui me stresse. Qui est perturbé par deux, trois vêtements en se réveillant avec une si grosse gueule de bois ? « Ça te fait rien toi ? » Un sourcil levé en guise de surprise. « Sérieusement chéri, tu me demandes ça à moi ? Vraiment ? Tu es trop chou. » Je secoue la tête un peu par désespoir comme pour me moquer de lui et je rigole en le voyant galérer à ranger la chambre. « Tu sais que je suis bien plus perturbée par le fait que tu sois stressé par le bordel, que par le bordel en lui même ? » S'il m'avait vu à mon époque Londonienne, il comprendrait que le bordel d'une pièce n'a jamais été un facteur de stress les lendemains de cuite. Mais je le laisse s'activer sans me lever pour l'aider, c'est lui que ça dérange pas moi. J'espère toujours qu'il finira par revenir dans le lit, mais quand je le vois s'habiller, je comprends que mes plans ne sont pas les siens. Et je dois me résoudre à quitter le lit à mon tour quand il m'envoie prendre une douche, parce que soit disant je cite « je pues ». Il ne sait pas à côté de quoi il vient de passer là, il m'a délaissé dans le lit au profil du rangement de la chambre et là, il vient de perdre la possibilité d'une douche à deux. Mais pour bien lui faire comprendre ce qu'il vient de rater, je ne peux m'empêcher de le provoquer un peu. Je sais être une connasse avec mon mec, et quand je l'entends se plaindre au moment ou il réalise que j'ai fermé le verrou, je sais que j'ai réussi et c'est franchement réjouissant. Savoir que je peux faire autant d'effet à mon mec, oui c'est réellement une chose plaisante. Je ne dis rien, le laissant mariner tout seul dans la chambre, alors que j'entre sous la douche. La chaleur de l'eau me permet de me détendre un peu et je fais le vide dans ma tête, de toute façon j'ai encore bien trop mal pour penser à quoique ce soit. Je ne sais pas combien de temps je reste dans la douche, mais quand je finis par sortir, j'ai l'impression de me sentir un peu mieux. Sans doute un peu mieux réveillée et le corps moins engourdi par l'alcool. J'enfile un tee-shirt à lui, et je le retrouve dans la chambre en train de manger son repas commandé. « T’es sûre que tu veux pas manger un peu ? » Je regarde son assiette, il faudrait que je mange moi aussi et même si l'appétit n'est pas réellement là, vu la quantité d'alcool que j'ai bu, il serait raisonnable que je mange un peu. « Si tu en veux plus je vais manger un peu. » Pas par envie, mais parce qu’il faut pas que je reste sans manger pour éviter de me sentir trop faible. J’attrape le médicament et je l’avale avec un grand verre d’eau. Et c’est en l’entendant se plaindre que je commence à réaliser qu’on a peut-être abuser sérieusement hier. Du moins que je l’ai poussé à abuser en le faisant boire autant sans me soucier de son état. Sans prendre en compte que son organisme n’a pas la résistance nécessaire. Et c’est de ma faute s’il se sent si mal. « Je suis désolé. » Et je le suis réellement. J’ai une mauvaise influence sur lui encore une fois. Je sais que je ne l’ai pas forcé à boire et qu’il est assez grand pour savoir dire stop mais j’ai comme la sensation que c’est ma présence qui l’a entraîné dans une telle consommation excessive d’alcool. « Tu as besoin de quelque chose pour te soulager ? » Je me sens responsable de son mal-être. « Je peux voir avec la réception s’ils ont une place pour un massage en duo, ça te plairait ? » Je n’ai qu’une envie, celle de rester au lit encore et de dormir pour laisser à mon corps le temps de récupérer mais il a mit à mal ce plan au moment où il a décidé de se lever. Alors si ça peut lui faire plaisir et l’aider à supporter un peu mieux sa gueule de bois, je suis prête à faire l’effort de quitter la chambre pour un massage, tant que le soleil reste hors de mon champ de vision. « Ou sinon on reste là pour toujours, tout les deux. » Ici dans cette chambre d’hôtel, en Nouvelle-Zélande. Sans alcool, juste nous deux, après tout c'est nos vacances, et je pourrais rester ici très longtemps tant qu'il y reste avec moi.


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Message(#)I know that we will be alright, alright • Calex #12 - Page 3 EmptyMar 28 Jan 2020 - 14:49

Alex & Caleb
“EVERYTHING I NEED. IS STANDING IN FRONT OF ME. I KNOW THAT WE WILL BE ALRIGHT, ALRIGHT, YEAH"
Elle peut essayer de le nier autant de fois qu’elle le veut mais je sais que premièrement, elle a trouvé ça drôle et deuxièmement elle aurait fait la même chose à ma place. Je l’embrasse dans le cou toujours décidé à ne pas lui rendre la tâche facile parce que malgré mon énorme gueule de bois j’ai envie de jouer un peu aujourd’hui et de l’embêter encore un peu. « Arrête de m'embrasser, tu vas pas te faire pardonner comme ça. » Est-ce qu’elle est en train de me foutre le vent du siècle ? On dirait bien, et sa main posée sur ma bouche pour me repousser en est la preuve. Je la regarde d’un air profondément choqué, et je le suis vraiment. Elle ne me repousse jamais. « Mais tu as raison, j'aurai fait la même chose, et peut-être pire encore. » Oh oui et je sais très bien ce qu’elle aurait fait mais je suis content qu’elle n’essaie même pas de le nier. « Je le sais. » Je commence par dire en souriant. « Je suis presque sûr que je pourrais me faire pardonner comme ça. » Parce que je la connais bien, alors je dépose un premier baiser sur ses lèvres bougeant doucement vers sa joue, sa mâchoire et je finis par descendre dans son cou. Parce qu’elle passe son temps à me provoquer et me taquiner alors j’ai le droit de le faire un peu moi aussi, non ? C’est ce qu’elle fait en reparlant de mes parents et ce que j’ai accepté de faire avec elle dans mon ancienne chambre. « D'accord on fera rien si tu ne le veux pas. Mais fais moi penser à m'acheter des sous-vêtements sexys pour notre prochaine visite à la ferme. » À son sourire je comprends très bien qu’elle n’est pas prête de lâcher l’affaire et je me déteste d’avoir eu cette stupide idée de jeu qui m’a obligé à me confier à elle sur cette anecdote gênante de mon adolescente. « Pas besoin qu’on soit chez mes parents pour que tu puisses porter des sous-vêtements sexy. D’ailleurs je me porte volontaire pour t’en acheter des nouveaux si tu veux. » Je lui dis ça en souriant. Ça serait un cadeau pour elle mais aussi pour moi dans un certain sens parce que je vais pouvoir en profiter moi aussi. Je connais assez bien ses goûts pour savoir ce qui lui plairait ou non alors même si c’est placé sur le ton d’une blague je suis pourtant très sérieux et je me promets d’aller faire un tour dans les boutiques de lingerie une fois rentrés à Brisbane.

Ce qui lui fait un peu moins plaisir par contre c’est de me voir me lever pour ranger un peu le bordel que nous avons laissés derrière nous hier soir en rentrant. Je ne suis pas non plus maniaque à l’extrême mais je n’ai jamais aimé rester dans une pièce en bordel, même s’il n’y a que quelques vêtements qui traînent à terre je me sens obligé de tout ramasser. Je sais que mon petit côté maniaque la fait rire même si aujourd’hui elle s’en serait bien passée. « Sérieusement chéri, tu me demandes ça à moi ? Vraiment ? Tu es trop chou. » Je sais pourtant que lui demander si elle n’est pas dérangée par ce bazar n’était pas forcément la meilleure des choses parce que je connais pertinemment la réponse. Elle s’en fiche complètement, et j’aimerais être comme elle. Je l’entends rigoler, je sais qu’elle se fout de ma gueule mais j’ai l’habitude et pour le coup ça m’amuse parce que je sais que je n’étais clairement pas obligé faire ce rangement maintenant. « Tu sais que je suis bien plus perturbée par le fait que tu sois stressé par le bordel, que par le bordel en lui même ? » Sa réflexion me fait rire alors que je me baisse pour attraper le dernier vêtement par terre. « Au moins maintenant notre chambre n’est plus en bordel, tu devrais me remercier. » Même si en soit je suis conscient qu’elle n’a jamais réellement été un gros bazar. « Mais promis, j’arrête de bouger. » Parce que maintenant j’ai juste envie de retourner m’allonger dans notre lit pour le reste de la journée. Et manger aussi. Parce que malgré ma gueule de bois j’ai faim et je pense que vu la quantité d’alcool ingurgitée hier toute la journée un peu de nourriture ne nous fera pas de mal. Sauf qu’elle en décide autrement, après une blague de ma part elle décide de me torturer en partant prendre sa douche me laissant l’impossibilité totale de la rejoindre puisqu’elle s’enferme à coup de verrou une fois entrée dans la salle de bain. Je suis beaucoup trop réceptif à ses nombreuses provocations, toujours. Mais elle me fait un effet indescriptible et ça, je pense que ce n’est pas prêt de changer. Et elle le sait alors elle en joue beaucoup, peut-être même un peu trop. Elle connait ses atouts et le fait qu’elle sache exactement comment me provoquer le prouve parfaitement bien. Quand elle ressort de la salle de bain j’ai déjà mangé une partie de mon plat mais je lui propose le reste, une manière de ma part de lui faire comprendre que j’aimerais qu’elle fasse un peu plus attention et qu’elle mange. « Si tu en veux plus je vais manger un peu. » Je l’aurais terminé très facilement si, mais je veux qu’elle ait quelque chose dans l’estomac alors je lui tends mes couverts sans rien dire de plus. Enfin si, je me plains une nouvelle fois de mon état parce que je suis vraiment dans un état complètement minable et je me demande pourquoi j’ai décidé d’autant dépasser mes limites hier soir. « Je suis désolé. » Je secoue doucement la tête de droite à gauche tout en décalant ses cheveux du côté de son épaule droite. « T’as pas à t’excuser, je suis un grand garçon et si je voulais arrêter de boire je l’aurais fait. » Elle n’a absolument pas à se sentir coupable. Et puis c’est pas non plus de sa faute si je n’ai pas la même résistance à l’alcool qu’elle. Je ne bois pas beaucoup sauf un ou deux verres de vin de temps en temps pour accompagner un plat. « Tu as besoin de quelque chose pour te soulager ? » Je réfléchis mais la seule chose dont j’ai réellement besoin c’est de rester avec elle. « Je peux voir avec la réception s’ils ont une place pour un massage en duo, ça te plairait ? » Je grimace. L’idée du massage me plait bien, mais devoir sortir de la chambre beaucoup moins. « J’ai vraiment pas la foi de sortir. » Histoire de ne pas dire que j’ai carrément la flemme et que l’idée de me retrouver confronté à la lumière agressive du jour ne m’emballe absolument pas. « Ou sinon on reste là pour toujours, tout les deux. » Je souris. Rester en Nouvelle-Zélande, vivre dans le déni de nos problèmes respectifs qui nous attendent tous les deux dès notre retour en Australie ? Je suis pour, vraiment. « Tant que tu es avec moi je te suis prêt à te suivre partout. » Un sourire – certainement un sourire niais – reste plaqué sur mon visage alors que je l’embrasse doucement sur la joue. « Je préfère qu’on reste ici pour le reste de la journée. On pourra descendre et manger au restaurant de l’hôtel pour ce soir d’ici là je pense qu’on se sentira mieux. » Ou du moins je l’espère vraiment. « J’appelle pour nous réserver une table ? Mais cette fois pas de jeu stupide d’alcool. J’ai assez donné je crois. » Je lui dis tout en lâchant un petit rire et je pense vraiment être dégoûté de l’alcool pour un petit moment. « Au fait, tu veux qu’on fasse quoi pour le 31 au soir ? » Il y a plusieurs soirées de prévues dans la ville mais moi j’avais en tête quelque chose de plus intime et romantique pour nous deux. J’aimerais qu’on soit juste tous les deux pour passer à cette nouvelle année 2020 même si je ne sais pas encore ce qu’on pourrait faire pour s’occuper jusqu’à minuit. J’espère qu’elle a la même idée que moi, mais si elle me parle de se rendre dans un bar ou une soirée j’accepterai sa proposition même si ce n’est pas ce que j’aurais préféré.
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Message(#)I know that we will be alright, alright • Calex #12 - Page 3 EmptySam 1 Fév 2020 - 0:04



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Pour quelqu'un qui a une grosse gueule de bois, il est plutôt d'humeur active et même si je l'ai repoussé une fois déjà, plus par principe de le repousser dans une discussion ou je voulais avoir raison, il revient à la charge. Pour se faire pardonner. Et c'est en me couvrant de baisers qu'il pense m'amadouer ? Il me connaît, il sait que j'apprécie ce genre de gestes, il sait qu'il pourrait réellement se faire pardonner ainsi, surtout que ce qu'il a, à se faire pardonner, n'est même pas réellement une vraie faute de sa part. Et il arrive à me faire frémir rien qu'au travers de quelques baisers. Il pourrait totalement avoir le dessus, là tout de suite, sauf que j'ai pas dis mon dernier mot. Et si le repousser une fois n'a pas suffit pour le calmer, évoquer sa promesse de la veille et amener ses parents dans ce moment devrait suffire à me redonner l'avantage. Pour ne pas être celle qui craque, j'évoque réellement ses parents, pour ne pas lui donner raison. Pour être celle qui le provoque sans être celle qui succombe. Et au vu de sa réaction j'ai plutôt réussi, parce qu'il se calme et c'est moi qui souris désormais. Et sa gêne sur le sujet, me laisse penser que j'ai gagné ce petit jeu. Et qu'en plus j'ai aussi gagné des nouveaux sous-vêtements sexy pour le torturer. La journée commence bien malgré mon mal de crâne et cette gueule de bois. On est tous les deux couchés à se taquiner en repensant à la soirée de la veille. Sauf qu'à force de trop le taquiner, le repousser et de calmer ses ardeurs, je l'ai peut-être trop refroidi puisqu'il se lève et quitte le lit alors que je suis encore nue sous les draps. Il quitte le lit pour ranger la chambre. Il me désespère, me fait rire aussi. « Au moins maintenant notre chambre n’est plus en bordel, tu devrais me remercier. » Je rigole encore avant de lui répondre. « Tu fais un sacré homme de ménage. Tu veux un pourboire peut-être ? » Il s'arrête enfin de bouger après m'avoir taquiné à son tour, après m'avoir dis que je devais prendre une douche parce que je puais. Et je le prends aux mots, je vais à la douche, sans lui, après l'avoir provoqué volontairement et de manière plutôt directe. Et je suis plutôt fière de moi en plus.

Je finis par le retrouver après une bonne douche, en train de manger son assiette. Et comme à son habitude, il me propose de manger. A croire qu'il considère que je mange pas assez, et malgré le fait que je n'ai vraiment pas faim, je prends son assiette pour en manger un peu. Et pendant que je mange, lui se plaint de son état, chose qui me fait presque automatiquement culpabiliser. Et je m'excuse.  « T’as pas à t’excuser, je suis un grand garçon et si je voulais arrêter de boire je l’aurais fait. » En soit il a raison, c'est un grand garçon, mais je sais qu'il boit beaucoup moins que moi, et fort heureusement, donc c'est de ma faute si on a tout les deux bu autant. J'aurais du avoir plus de lucidité que lui et nous calmer, mais je n'en ai rien fais et maintenant il est dans un sale état. Je me force à manger encore un peu, tout en cherchant un moyen de l'aider à se sentir mieux. « J’ai vraiment pas la foi de sortir. » Au moins on est d'accord sur ce point. On ne bougera pas d'ici, on n'aura pas à affronter les bruits des autres vacanciers, pas à supporter le stimuli visuel et sonore, on ne va pas quitter cette chambre jamais. Bon peut-être pas jamais, mais du moins pas aujourd'hui et je plaisante en lui proposant de rester ici pour toujours. « Tant que tu es avec moi je suis prêt à te suivre partout. » J'imite son sourire, et j’accueille avec plaisir cette marque de tendresse qu'il a pour moi. « Toujours aussi beau parleur. Mais tu sais tu n'auras pas à me suivre bien loin, le lit est ma prochaine destination. » Et je sais qu'il n'aura pas de mal à m'y suivre. Et je pense qu'il est convaincu par le choix de la destination, puisqu'il finit par décider de rester ici pour la journée. « Je préfère qu’on reste ici pour le reste de la journée. On pourra descendre et manger au restaurant de l’hôtel pour ce soir d’ici là je pense qu’on se sentira mieux. » Rester dans la chambre, dans ce lit toute la journée avec lui. C’était mon projet à la minute où j’ai ouvert les yeux. Mais entre temps il a été dérangé par le bordel de la chambre. Il a eu faim et il m’a envoyé à la douche parce que soit disant je puais. Mais moi, je ne voulais que rester la tête posée sur l’oreiller, à somnoler et à soupirer par moment, juste par principe pour rappeler que la soirée de la veille a été agitée. Alors quand il dit qu’il veut rester ici pour le reste de la journée, je repousse le plateau avec l’assiette que j’ai quasiment fini et je me laisse tomber sur le lit. « J’espérais tellement que tu proposes ça. J’ai vraiment pas la force de sortir d’ici. » Je lui souris. Pas la force et pas l’envie surtout. Pourquoi sortir pour affronter le monde quand je suis ici avec lui ?  « J’appelle pour nous réserver une table ? Mais cette fois pas de jeu stupide d’alcool. J’ai assez donné je crois. » Pas de jeux d'alcool, là je le retrouve. Mais même si notre gueule de bois est assez importante, et qu'on a clairement dépassé les limites, j'ai aimé ce moment avec lui. J'ai aimé en apprendre plus sur lui au travers de ce jeu, j'ai aimé cette complicité simple et sans soucis que l'on avait. « Pas de jeu d'alcool, ça marche pour moi. » Il me demande ce que je veux que l'on fasse pour le 31. « Réserve pour ce soir et pendant ce temps je réfléchis pour le 31. » La tête sur l'oreiller, j'attends qu'il ait fini de passer cet appel avant de lui donner une réponse à sa question. « Pour le 31 ? Tu sais quoi ? J’ai jamais fêté le 31 sur la plage. » Je lui souris en lui disant cette phrase, comme un souvenir lointain de notre premier rendez-vous. « Sérieusement je veux juste être avec toi. Rien que nous. C’est tout ce qui compte. » C’est lui et moi, loin de nos problèmes, dans un Pays étranger. Juste lui et moi et c’est tout ce qui m’intéresse. Célébrer ce changement d’année avec lui. Il y a un an jamais je n’aurais pu imaginer une telle chose. Jamais j’aurais pu croire que je serais avec lui et pourtant, il est là avec moi. Alors quoiqu’il décide de faire, je le ferais parce que c’est notre année on l’a dit non ? On était bourré mais c’était ça le message non ? Je veux passer ce réveillon avec lui, je veux qu’il soit le seul avec lequel je passe cette dernière soirée de l’année et le seul avec qui je commence une nouvelle année. « J’ai vu un restaurant qui a une terrasse qui donne sur la plage, ça peut être romantique ? Tu en penses quoi c’est ton domaine ça. » Je lui souris, c’est lui le romantique. Je me redresse, quittant ma position allongée et je me positionne derrière lui. Mes mains sur ses épaules, je viens déposer un baiser dans sa nuque, puis sur ses omoplates. Je ne sais pas réellement ce que l’on fera au 31 mais je pense qu’il sait ce que je veux faire là maintenant. Le nouvel an attendra un peu.


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Message(#)I know that we will be alright, alright • Calex #12 - Page 3 EmptyVen 7 Fév 2020 - 22:58

Alex & Caleb
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On est bien ici et je suis presque en train de me demander si on ne devrait pas songer à tout plaquer pour vivre ici tous les deux. J’ouvrirais un nouveau restaurant en Nouvelle-Zélande et elle pourrait trouver un magazine, une radio, une émission pour laquelle travailler. On pourrait tout lâcher et tout reconstruire parce qu’ici tout semble tellement plus facile. Pas d’emmerdes, pas de remise en question. Rien. Juste elle et moi. Notre bonheur, notre amour. Et bordel qu’est-ce que j’aime cette femme. Elle me rend complètement fou. Tout à fait conscient qu’elle risque de l’utiliser pour me torturer par la suite je lui propose de lui acheter un nouvel ensemble de lingerie sexy. Mais en même temps c’est aussi pour moi, pour le plaisir de mes yeux. « Tu fais un sacré homme de ménage. Tu veux un pourboire peut-être ? » Je fais mine de réfléchir à sa question alors que la réponse est toute trouvée.  « Non, j’accepte que le paiement en nature.  » Et j’accompagne mes paroles d’un clin d’œil et je la laisse par la suite partir se doucher alors que moi je mange ce plateau repas tant attendu. J’ai faim, même avec la gueule de bois j’ai faim et j’ai toujours cette envie de manger. Quand elle ressort de la salle de bain pour reprendre place dans le lit je me plains une nouvelle fois de mon état et de mon mal de crâne et elle me dit qu’elle aimerait elle aussi tout plaquer pour venir habiter ici tous les deux. Si seulement elle savait que j’en serais totalement capable. Je veux tout oublier, ses erreurs, notre passé et me concentrer sur le présent. À Brisbane ça me semble impossible ne me demandez pas pourquoi. Alors qu’ici c’est tellement plus simple. Je retrouve la légèreté de notre couple il y a dix ans et je suis prêt à tout pour maintenir tout ça. Je suis heureux. Je suis amoureux, tout simplement. « Toujours aussi beau parleur. Mais tu sais tu n'auras pas à me suivre bien loin, le lit est ma prochaine destination. » Je souris et lui vole un baiser avant qu’elle ne s’allonge sur le lit de nouveau et je récupère les couverts pour terminer l’assiette – la nourriture c’est précieux, on ne gâche rien et même si elle avait pourtant presque terminé l’assiette je ne peux pas m’empêcher de la vider entièrement. Nous sommes apparemment d’accord sur le programme de la journée – ou plutôt de l’après-midi puisqu’il est déjà midi passé – et c’est donc pour une journée au lit que nous optons. Moi ça me va, au moins on reste au calme, en tête à tête pour affronter un peu du monde extérieur ce soir. Parce que nous allons bien devoir ressortir à un moment donné. Mais je ne préfère pas y penser pour l’instant je me concentre sur l’instant présent. « J’espérais tellement que tu proposes ça. J’ai vraiment pas la force de sortir d’ici. » On est deux, et elle me confirme ce que je pensais : nous sommes sur la même longueur d’onde. Je me retourne vers elle et la regarde en souriant. J’ai vraiment de la chance de l’avoir et même s’il m’arrive encore de temps en temps à me demander ce qu’elle fait avec un mec comme moi je vais me contenter de profiter de tout ça. De profiter d’elle. Parce que ma petite-amie est une femme incroyable et terriblement sexy. Et c’est alors tout en caressant doucement ses jambes du bout des doigts que j’appelle la réception pour nous réserver une table dans le restaurant de l’hôtel pour ce soir. Ces vacances commencent très sérieusement à me coûter extrêmement chères mais ce n’est pas grave, ça en vaut le coup. Il y a dix ans je ressortais tout juste de mes études, j’avais un petit salaire de commis et avec le loyer de mon appartement à payer en plus je n’avais clairement pas les moyens de lui offrir tout ce genre de chose. Mais maintenant c’est différent, aujourd’hui je suis chef de cuisine et patron de mon propre restaurant. Je peux me permettre ce genre de folie de temps en temps alors je compte bien lui faire profiter. « Pour le 31 ? Tu sais quoi ? J’ai jamais fêté le 31 sur la plage. » Ma main ne quitte pas sa jambe et c’est un grand sourire qui se colle à mon visage alors que sa phrase me replonge dans les magnifiques – et horriblement stressants pour moi – souvenirs de notre premier rendez-vous. « On pourra prendre un bain de minuit.  » Qu’elle ne se sente pas obligée de prendre son maillot de bain pour ça. De toute façon, on ne se connaissait que depuis quelques heures quand elle m’a entraîné dans l’eau avec elle, quand elle s’est mise en sous-vêtements devant moi, quand elle m’a embrassé. On a grillé des étapes elle et moi mais on était pas très doué et surtout, j’ai eu un énorme coup de foudre pour elle à l’instant même où je l’ai vue. « Sérieusement je veux juste être avec toi. Rien que nous. C’est tout ce qui compte. » Ce même sourire qui ne me quitte plus désormais. Une nouvelle fois, on est sur la même longueur d’onde. Chose qui arrive rarement à Brisbane alors qu’ici c’est beaucoup plus récurrent. « J’espérais que tu me dises ça.  » C’est tout ce que je veux moi. Terminer cette décennie avec elle pour en commencer une nouvelle. « J’ai vu un restaurant qui a une terrasse qui donne sur la plage, ça peut être romantique ? Tu en penses quoi c’est ton domaine ça. » Un restaurant qui a une terrasse qui donne sur la plage ? Je suis carrément emballé par l’idée et elle le savait avant même de me le proposer. Je souris encore et toujours, et d’autant plus quand je sens ses mains se poser sur mon corps et ses lèvres dans ma nuque et puis sur mes omoplates. Je laisse tomber le dessert que je m’apprêtais à commencer et je me retourne vers elle. Ce genre de moment avec elle vaut toutes les pâtisseries du monde. « Mais c’est que tu deviendrais presque romantique ? » Je lui demande alors que mes lèvres viennent rencontrer les siennes. Je l’embrasse d’abord doucement et un peu plus directement par la suite laissant mes mains redescendre dans le bas de son dos et puis ses fesses. J’aime encore plus cette Alex. Celle qui sourit, celle qui rit, celle qui semble vraiment heureuse, sereine et sans problème. C’est comme ça qu’on est tous les deux ici. Tout est parfait. Alors qu’une de mes mains remonte tout le long de son dos pour venir se nicher dans ses cheveux, je finis par me détacher d’elle mais tout en gardant cette proximité entre nous je la regarde dans les yeux pour lui dire. « Je t’aime.  » Si seulement elle pouvait savoir à quel point je l’aime. À quel point j’ai besoin d’elle dans ma vie maintenant qu’elle y est de nouveau entrée. Je l’aime et je refuse de la voir s’éloigner de nouveau. De toute façon l’éloignement ne sera pas pour tout de suite puisque nous allons encore passer les prochaines heures collés l’un à l’autre sans penser au reste. Laissant de côté nos problèmes on profite juste de ces vacances tant méritées.
© nightgaunt


RP TERMINÉ

@Alex Clarke  I know that we will be alright, alright • Calex #12 - Page 3 1017170121 I know that we will be alright, alright • Calex #12 - Page 3 3922047296 I know that we will be alright, alright • Calex #12 - Page 3 3217047551  
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