ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Il y a comme une pointe de déception dans le soupir de Sid, et Aisling ne peut s’empêcher d’esquisser un petit sourire satisfait car pour la première fois de la soirée, ce n’est pas lui qui se dérobe et la laisse pantelante. Elle ravale toutefois sa fierté lorsque ses doigts experts réveillent délicieusement son désir en reboutonnant son jean avant de s’attarder sur la peau tendre de son ventre. Il presse un baiser contre ses lèvres, et l’irlandaise accueille avec une joie douce-amère cette caresse qui vient tendrement clore leurs ébats. « On rentre. » Joignant le geste à la parole, Sid referme ses mains puissantes sur sa taille et elle se laisse guider vers le sol, sécurisée dans son étreinte comme lors de leur danse. Après avoir reboutonné sa chemise et enfilé ses converses grises, Aisling récupère le tote-bag alien qu’il lui tend pour y entasser leurs affaires. Son vampire-dandy met un peu plus de temps à lacer ses chaussures, comme d’habitude, puisqu’il doit être le seul australien qui s’acharne à porter des bottes de cuir en plein été. Elle le regarde faire avec un sourire amusé, attendrie par sa dévotion sans faille à cette esthétique qui lui va si bien. « On devrait probablement sortir par-là. » Perdue dans ses rêveries, Aisling observe sans comprendre la porte qu’il lui désigne. Puis d’un coup elle écarquille les yeux et plaque sa paume contre ses lèvres pour retenir un éclat de rire complice. « Probablement, oui. » Les yeux brillants de malice, elle attrape sa main et se laisse entraîner vers l’extérieur.
Elles sont belles, les lueurs de la ville qui éclairent le parking. Leur halo chaleureux lui donne presque envie de danser entre les lampadaires. Ici, l’ambiance de Noël est si différente de ses souvenirs d’enfance qu’Aisling ne cesse d’en ressentir une pointe d’émerveillement mêlée de nostalgie. Depuis le temps qu’elle vit à Brisbane, on pourrait croire qu’elle s’y serait habituée. Mais alors que les dernières années se noient dans le brouillard incohérent de sa mémoire atrophiée par les drogues, tout lui apparaît désormais avec une vive clarté. S’il est clair que Steve et Larry chanteraient les louanges de sa sobriété nouvelle, Aisling se dit que c’est plutôt l’effet Sid Bauer. Depuis qu’il lui a avoué ses sentiments ce fameux soir d’octobre, sa vie est à la fois plus belle et plus intense. Comme si elle y avait enfin trouvé sa place, à ses côtés. Un sourire aux lèvres, elle s’installe dans la voiture et retrouve avec joie le contact de sa main sur sa cuisse. Leurs doigts s’entrelacent par réflexe tandis que son regard erre langoureusement vers le profil de Sid. Elle lui adresse un sourire plein de tendresse lorsqu’elle croise ses yeux clairs avant de se détourner timidement. Pour oublier ses joues qui la brûlent, Aisling contemple les lumières de la ville en chantant distraitement les paroles des morceaux rock qui passent en fond sonore. De sa main libre, elle caresse doucement l’avant-bras du tatoueur mais résiste à l’envie de se rapprocher pour picorer quelques baisers dans son cou. C’est qu’elle a remarqué à quel point cette caresse a tendance à le déconcentrer et bien que ce petit pouvoir l’amuse, elle préfère éviter de lui faire perdre le contrôle quand il est au volant.
Dès que Sid gare la voiture, elle s’en échappe et virevolte jusqu’à lui, son tote-bag alien accroché à son épaule. Avec un sourire conquis, elle se laisse attirer tout contre son corps mais fait mine de se dérober avant de succomber à ses lèvres. Le baiser plein de tendresse qu’il lui offre diffuse une douce chaleur dans sa poitrine et Aisling est certaine qu’elle ne se lassera jamais de cette sensation. Il s’écarte à peine, un petit air fier placardé sur son beau visage alors qu’il lui révèle : « J’ai quelque chose pour toi. Un petit cadeau de Noël en avance. » Les yeux d’Aisling s’arrondissent de surprise. « Nan, c’est vrai ? » Un éclair d’excitation fait bouillir le sang dans ses veines tandis qu’elle s’accroche plus fort à sa taille. « Mais mon Sid ! C’était pas du tout prévu ! » Elle proteste pour la forme. Le rire aux lèvres et les yeux pétillants de curiosité, elle l’entraîne dans les escaliers et vole jusqu’à son appartement. Une fois à l’intérieur, l’irlandaise profite de refermer la porte derrière eux pour poser un baiser sur la joue de son copain. « Attends, j’reviens ! » Sans prendre la peine de retirer ses pompes, elle se précipite dans sa chambre et ouvre à la hâte son placard, où sont planqués ses cadeaux de Noël. D’ordinaire, elle est plutôt du genre à tout acheter à la dernière minute, mais cette année son idée pour Sid était si précise qu’elle a bien été forcée de s’y prendre un peu en avance – ce qui n’a pas manqué de lui déclencher quelques crises d’angoisse à coup de ‘et si on est plus ensemble d’ici là ?’. Fort heureusement, chaque semaine qui s’écoule vient confirmer la solidité de leur lien et leur complicité ne fait que se renforcer de jour en jour. Toujours est-il que les cadeaux sont là, attendant d’être empaquetés et complétés par un shopping de dernière minute. Pendant une seconde, elle hésite à lui offrir le vrai tant elle a hâte de voir sa réaction, mais elle opte finalement pour un plus petit, reçu le matin même. Fouillant dans un tiroir, elle retrouve le papier noir mat orné de chauves-souris laquées qu’elle a acheté spécialement pour lui et emballe rapidement le cadeau. Elle l’emmaillote dans un ruban de velours noir décoré d’une mini carte argentée, sur laquelle elle écrit un petit mot.
A peine suspecte, Aisling revient précipitamment sur ses pas et constate que Sid a terminé son rituel de déchaussement pour aller s’installer dans le salon. Espiègle, elle le rejoint en sautillant, le paquet dissimulé dans son dos. Elle l’oublie cependant sur le canapé derrière elle dès que ses yeux repèrent l’adorable sac licorne qu’il lui tend. « J’espère que ça te plaira. » « Oh ! » Ses mains récupèrent le paquet avec une telle avidité que son empressement pourrait presque s’apparenter à de l’impolitesse. « Mais c’est tellement joli ! » Les paillettes argentées de l’emballage se reflètent dans ses iris bleu-gris alors qu’elle relève les yeux vers Sid, le cœur brouillé d’une émotion vivace. Fouillant dans son regard océan, l’irlandaise se demande s’il a deviné que, pour elle, la licorne est un symbole de leur relation. Ou alors il croit juste que t’aimes vraiment beaucoup cette créature… genre assez pour t’en faire tatouer une sur le mollet. Réfugiée sous la barrière protectrice de sa frange, Aisling inspire l’odeur florale qui s’échappe du sac tandis que ses doigts nerveux écartent les feuilles de soie argentées pour en extirper ses présents. Après un coup d’œil intrigué en direction de Sid, elle s’attaque à la boite multicolore. Au milieu des grains de maïs soufflés trônent trois petits cadeaux aux couleurs vives. Aisling les considère avec curiosité et laisse échapper une exclamation ravie en lisant l’inscription sur le pot en verre. « Unicorn - exfoliant à lèvres comestible… Mais c’est génial ! » Elle fait tourner le couvercle, révélant de jolis cristaux roses et bleus et un sourire malicieux fend son visage tandis qu’une idée germe dans son esprit. « Moi j’pense qu’il faut tester tout ça, tu veux bien être mon cobaye ? » Sans vraiment attendre de réponse, elle enjambe adroitement les cuisses de Sid pour se retrouver à califourchon sur lui et fait courir un doigt le long de sa mâchoire jusqu’à ce qu’il relève le menton. Leurs regards se croisent et celui d’Aisling scintille d’une lueur taquine tandis qu’elle prélève un peu de la texture sucrée sur le bout de son doigt et l’applique délicatement sur ses lèvres si joliment dessinées. Encouragée par l’intimité délicieuse qui les enrobe depuis leur représentation, elle capte son regard et glisse son indexe entre ses lèvres pour y goûter à son tour. Ce n’est pas la première fois qu’elle exécute ce geste, directement hérité des heures passées dans la peau d’Ivana Rose. Mais c’est la première fois qu’elle y prend du plaisir, et le réalise face à un homme chez qui elle espère sincèrement allumer le désir. Si ça marche sur ceux qui regardent mes photos, ça marchera aussi sur Sid… non ? L’éclat qui s’allume dans ses yeux semble du moins confirmer son intuition. Ravie, Aisling prend délicatement son visage entre ses mains pour effleurer sa bouche sucrée : « C’est super bon… mais j’suis sûre que c’est encore meilleur sur toi. » Elle murmure, faisant écho à sa remarque. Du bout de la langue, elle vient taquiner la lèvre supérieure de Sid pour en ôter le gommage. La scène mignonne et sexy qu’elle avait en tête s’effrite toutefois avec les grains de sucre rebelles qui décident de lui échapper. « Oups… » Le corps agité d’un rire insouciant, elle change de technique et attrape sa lèvre inférieure entre les siennes pour tenter de limiter les dégâts. Son ouvrage accompli, elle lui offre un baiser chaste et se dérobe avant qu’il puisse en demander davantage, prête à poursuivre son plan machiavélique. Toujours confortablement installée sur ses genoux, elle repose le pot et récupère ses autres cadeaux. « J'adore l'odeur ! » Émerveillée, elle place alternativement la corne et la boule multicolores sous son nez et celui de Sid. Ses joues prennent une teinte rosée lorsqu’elle réalise soudain ce dont il s’agit, et que les tester sur son petit ami signifie plonger dans un bain en sa compagnie. « Euh… celles-là on va les garder pour un peu plus tard. » Elle bafouille, se gardant bien de préciser si plus tard signifie un quart d’heure ou quelques semaines. Pour éviter de se demander pourquoi elle a soudain légèrement chaud, Aisling attrape le dernier cadeau. Le papier fin ne résiste pas longtemps à l’assaut de ses doigts et elle pousse un petit cri à la fois choqué et amusé en découvrant le postérieur masculin qui se dresse fièrement dans la paume de sa main, accompagné d’une étiquette indiquant sobrement ‘naked attraction, barre de massage sensuelle’. Les yeux ronds, elle lève un regard incertain vers Sid puis laisse échapper un gloussement amusé devant son air tendre et malicieux. « Toi alors… » Sans qu’elle sache trop pourquoi, une vive affection lui serre soudain la gorge. Incapable de résister au besoin de se presser contre lui, elle glisse les bras autour de son cou. « On m’avait jamais rien offert d’aussi mignon. » Elle s’étonne d’entendre sa voix trembler et de sentir ses yeux la piquer. Pour faire passer cette vague d’émotivité, elle enfouit son visage dans la nuque de Sid et inspire son odeur familière. Apaisée, elle caresse sa peau du bout de son nez puis remonte le long de sa mâchoire pour presser un baiser sur ses lèvres. « Merci… » Elle souffle contre son visage. « Ça me fait vraiment trop plaisir. » Lorsqu’elle s’écarte, Aisling réalise qu’elle tient toujours fermement la barre de massage petit cul, qui a commencé à fondre dans sa paume. Elle la repose délicatement dans la boite colorée pour ne pas l’abimer et prend les mains de Sid entre les siennes pour lui faire profiter du produit. « Moi aussi j’ai quelque chose pour toi. » Elle révèle en les massant tendrement. Il semble tellement apprécier ce geste que l’idée d’utiliser ce baume pour soulager leurs muscles fourbus par des semaines de répétitions intensives lui traverse l’esprit mais Aisling la refoule, vaguement gênée par le cours que prennent ses pensées. Peut-être plus tard. Mais en attendant… Elle essuie distraitement ses paumes sur ses cuisses et plonge sur le côté pour fouiller sous les coussins jusqu’à récupérer le petit paquet sombre qu’elle dépose entre les mains de Sid. « Bon c’est un petit truc hein… » Elle précise, soudain inquiète du déséquilibre entre leurs cadeaux. « Mais ça m’fait trop penser à toi alors j’ai pas pu résister. »
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
Le cadeau de Sid:
Et le petit mot : « Merci d’avoir été mon super-héros ce soir… et tout le reste du temps en fait »
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Ses grands yeux pétillants de joie, Aisling attrape le paquet qu’il lui tend avec un sourire qui ne fait que s’agrandir lorsqu’elle laisse échapper d’un ton ravi : « Oh ! Mais c’est tellement joli ! » Sous le coup de l’anticipation, le cœur de Sid se met à battre un peu plus vite lorsqu’elle retire le papier argenté du paquet pour en sortir la boîte et le sachet. Dissimulées jusque là sous la franche corbeau, les billes bleu-gris réapparaissent le temps de poser une question muette à Sid. Ce dernier, qui n’a pas du tout l’intention de ruiner la surprise, se contente de faire un petit geste de la main, comme pour lui dire continue à déballer ton cadeau si tu veux savoir ce que c’est. Il ne perd rien des expressions qui se peignent à la vitesse de l’éclair sur son visage en cœur, un agréable mélange de curiosité, d’excitation et de joie qui devient encore plus radieux quand elle comprend de quoi il s’agit. C’est le petit pot d’exfoliant à lèvres qui attire d’abord son attention. Quant au tatoueur, c’est le sourire espiègle qui vient de naître sur ses lèvres rosées qui le captive, car il la connaît assez pour savoir que ce petit air malicieux signifie qu’elle a une idée derrière la tête. « Moi j’pense qu’il faut tester tout ça, tu veux bien être mon cobaye ? » Évidemment que oui ! Il n’a pas le temps de répondre que l’idée lui plaît énormément, Aisling est déjà venue s’installer sur ses cuisses, ses genoux s’enfonçant dans le coussin du canapé de chaque côté de lui. Les mains de Sid se posent presque d’elles-mêmes sur les cuisses de la jeune femme. Tandis que ses doigts retrouvent le tissu à la fois doux et rêche de son jean, il se penche légèrement pour observer le contenu du petit pot de verre. On dirait du sucre coloré et un peu humide. Il ne pousse pas plus loin l’analyse. Un doigt aussi délicat qu’autoritaire s’est mis à tracer le contour de sa mâchoire pour le ramener à l’ordre. Il relève donc la tête vers Aisling qui, installée à califourchon comme ça sur lui, le surplombe légèrement.
Son index recouvert de l’exfoliant grumeleux s’approche des lèvres de Sid et vient y étaler le produit. Sa saveur sucrée et discrètement fruitée est agréable, mais pas autant que la caresse de son doigt sur sa bouche. Il la regarde goûter à son tour au produit, hypnotisé par le spectacle sensuel de son index qui disparaît entre ses lèvres pulpeuses. La bouche sèche tout à coup, il fait remonter ses mains jusqu’à sa taille, se glisser sous la chemise qu’elle a malheureusement boutonnée pour venir caresser ses flancs chauds. Ses paumes encadrant tendrement le visage du tatoueur, Aisling se penche vers lui. « C’est super bon… mais j’suis sûre que c’est encore meilleur sur toi. » Amusé qu’elle lui retourne ainsi la remarque qu’il lui a servie tout à l’heure, il esquisse un sourire. « Hmm… Tu crois ? » dit-il tout bas en fermant les paupières pour savourer les petits coups de langue qui, en enlevant le produit, caressent délicieusement sa lèvre supérieures. Il ne les rouvre que lorsqu’elle s’arrête brusquement. Elle laisse échapper un rire aussi charmant qu’insouciant et qui fait énormément plaisir à Sid. C’est qu’elle ne rit pas souvent comme ça, avec autant d’abandon et de légèreté, et il donnerait n’importe pour qu’elle soit toujours aussi heureuse. Revenant à l’assaut, elle change de tactique et attrape sa lèvre inférieure entre les siennes. Il laisse sa langue aller à la rencontre de la sienne, mais elle ne se laisse pas distraire de sa mission. Lorsqu’elle a terminé, elle se détache de Sid, ce qui lui arrache un soupir légèrement déconfit. Sa déception ne dure pas, puisqu’Aisling se met presque aussitôt à explorer ses autres cadeaux. Effervescente, elle s’agite, brandit un instant la corne et la boule sous le nez de Sid pour lui en faire humer l’odeur agréable avant de les ramener vers elle avec enthousiasme. « Euh… celles-là on va les garder pour un peu plus tard, » conclut-elle un peu timidement. Plus tard ? C’est terriblement vague. Il se demande distraitement s’il arriverait à la convaincre de se servir de lui comme cobaye pour ces produits-là aussi et, si oui, comment il s’y prendrait, ce qui fait naître dans son esprit tout un tas de scénarios des plus agréables.
Le crissement du sachet de papier entre les doigts d’Aisling l’empêche de laisser ses pensées s’égarer trop loin sur ce chemin tortueux. Plutôt que d’observer le cadeau, il scrute le visage de sa copine, déterminé à ne pas manquer le moment où elle sortira la barre de massage de son emballage. En voyant le mélange de surprise, d’amusement et d’embarras qui se peint sur ses traits, il se dit qu’elle a réagi à peu près comme il s’y attendait. Il rigole doucement, fier de l’effet qu’a produit le petit cul. C’est un peu par hasard qu’il était entré dans la boutique, attiré par le parfum agréable qui en émanait. Même s’il avait choisi assez rapidement la boîte, il s’était quand même laissé distraire par la myriade d’autres produits colorés qui décoraient les tablettes. Les barres de massage avaient piqué sa curiosité pour les possibilités intéressantes qu’elles offraient, mais c’est ce moulage en particulier qui l’avait convaincu d’en ajouter une au cadeau. « Toi alors… On m’avait jamais rien offert de si mignon. » Tu le mérites pourtant tellement, songe-t-il tandis qu’elle se presse contre lui. Il referme ses bras sur elle pour lui rendre son étreinte et vient poser sur sa chevelure de jais un baiser rendu un peu maladroit par l’angle étrange. Un mélange surprenant d’émotions l’a pris aux tripes, mais la douceur de sa peau contre la sienne tandis qu’elle remonte le long de son cou l’apaise. « Merci… Ça me fait vraiment trop plaisir. » Leurs visages sont si près l’un de l’autre que leurs souffles se mélangent. Sid s’avance pour lui offrir un baiser délicat et plein de sentiments. « À moi aussi, » répond-il simplement quand elle s’écarte. Ses mains enduites d’huile trouvent celles du tatoueur et entreprennent de les masser affectueusement. « Moi aussi j’ai quelque chose pour toi. » Le Ah oui ? qu’il avait prévu de répondre se transforme en un grondement de plaisir quand ses doigts s’enfoncent habilement dans la partie charnue à la base de son pouce. Il ne s’était pas rendu compte de la tension qui s’était accumulée dans ses mains avant qu’elle ne se relâche sous les bons soins d’Aisling. En glissant la barre dans l’emballage, il s’était dit que, sensualité mise à part, un massage, même particulièrement chaste, ne pouvait que leur être bénéfique après toutes les répétitions intensives des dernières semaines, et ce petit avant-goût vient délicieusement de le lui confirmer.
Trop tôt au goût de Sid, elle relâche ses mains pour se mettre à fouiner parmi les coussins, sans doute pour y retrouver son propre cadeau. Elle en tire effectivement un petit paquet cubique, enveloppé dans un papier sombre à motif argenté. Ce n’est qu’en le prenant qu’il remarque qu’il s’agit en fait de chauves-souris. « Bon c’est un petit truc hein… Mais ça m’fait trop penser à toi alors j’ai pas pu résister. » Il perçoit comme un brin d’inquiétude dans sa voix et lui sourit pour la rassurer. « Déjà, le papier est parfait, j’suis certain que le cadeau le sera aussi. » Il dénoue d’abord le ruban pour libérer la petite carte qu’il déplie précautionneusement pour lire le message inscrit à l’intérieur. Merci d’avoir été mon super-héros ce soir… et tout le reste du temps en fait. <3 Ému, il replie délicatement la carte en lançant un regard tendre à Aisling et la pose sur le coussin à côté de lui. Il entreprend ensuite de décoller avec soin le papier. Il prend un malin plaisir à détacher lentement le ruban adhésif et à voir la jeune femme se retenir de peine et de misère de se trémousser d’impatience. Sauf qu’il finit par entrapercevoir la forme familière du masque de Batman. N’obéissant alors plus qu’à sa curiosité, il s’empresse de déchirer le reste du papier. À l’intérieur se trouve une petite boîte en carton brun décorée du logo du superhéros. Il tire sur la languette qui tient le dessus fermé pour la dégager. Il tire de l’emballage une tasse, enveloppée dans du papier bulle dont il a tôt fait de se débarrasser aussi. C’est une très jolie tasse, peinte d’un noir luisant à l’intérieur et sur l’anse, mais ce qui attire l’attention de Sid, c’est l’inscription qui se trouve en dessous du masque : I’m not saying I’m Batman, I’m just saying no one has ever seen me and Batman in a room together. Il éclate d’un rire franc en relevant la tête vers Aisling. « C’est génial ! » s’exclame-t-il en brandissant la tasse. « J’crois que je vais l’apporter au salon, j’vais pouvoir l’utiliser tout le temps. » Il glisse la petite note qu’elle lui a écrite dans la tasse pour ne pas la perdre, puis se penche pour poser délicatement son cadeau sur la table basse. « Merci, » murmure-t-il en se redressant. Reprenant son sérieux, il dévisage intensément sa copine. « Il y a juste un petit problème, tu vois… » Ses mains retrouvent la taille d’Aisling, s’y enroulent comme lorsqu’ils dansent, quand il se prépare à la soulever. « Maintenant qu’tu connais mon secret, j’ai pas le choix de te garder prisonnière. Pour toujours. » Il bascule sur le côté, entraînant Aisling avec lui. Il la guide jusqu’à ce qu’elle soit allongée, la tête posée sur l’accoudoir. S’appuyant sur le bras qu’il a glissé sous les épaules de la jeune femme pour éviter de l’écraser, un sourire taquin aux lèvres, il se penche au-dessus d’elle pour lui voler un baiser chaste. Sa surprise passée, elle noue ses bras autour du cou de Sid, qui n’est que trop heureux d’obéir à sa demande silencieuse et de se rapprocher d’elle. Il en profite pour glisser une jambe entre ses cuisses et il ronronne presque de bonheur contre ses lèvres quand elle s’arque contre lui et vient entremêler ses jambes avec les siennes. Ils échangent un autre baiser qui s’approfondit et s’enflamme, renouant avec la passion qui les faisait vibrer après le spectacle. Baladeuse, sa main libre erre au hasard de ses envies, un peu gênée malgré tout par les vêtements qu’elle a renfilés avant qu’ils ne prennent officiellement la fuite, jusqu’à ce qu’elle se glisse sous la chemise pour tracer au hasard des arabesques du bout des doigts sur son ventre. Il finit par s’écarter légèrement, juste assez pour pouvoir reprendre son souffle. « L’exfoliant était visiblement un succès… ça donne envie de tester autre chose, non ? » Il effleure affectueusement le bout de son nez du sien. « La corne ? Ou la barre de massage peut-être ? » suggère-t-il en laissant ses doigts remonter le long de la cuisse. « Ou alors ma tasse, avec du thé et une part de pizza ? » Curieux, il attend en caressant distraitement la peau douce d’Aisling, de découvrir sa réponse et, surtout, si c’est la faim ou l’envie de l’autre qui l’emportera.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Dim 23 Fév 2020 - 12:03, édité 2 fois
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Comme s’il sentait son inquiétude, Sid s’empresse de la rassurer. « Déjà, le papier est parfait, j’suis certain que le cadeau le sera aussi. » Son sourire et ses paroles diffusent une douce chaleur dans la poitrine d’Aisling qui baisse légèrement la tête, les joues roses de plaisir. « J’suis contente que t’aimes parce que ça aussi ça m’a fait penser à toi direct. » Elle confie, stratégie à moitié consciente visant à le distraire car il est dangereusement proche de découvrir son petit mot, que l’irlandaise n’est plus si certaine d’assumer. Les dents nerveusement plantées dans sa lèvre inférieure, elle guette son visage à l’affût d’une réaction. Il rigole pas, j’aurais dû savoir que c’était trop ! Paniquée, elle cherche à faire un trait d’humour pour atténuer son message, mais Sid relève les yeux vers elle et son regard est si tendre que les mots se bloquent dans sa gorge, transformés en une grosse boule d’émotion. Il reporte son attention sur le papier cadeau, et entreprend de le décoller avec une lenteur si insoutenable qu’Aisling en tremble presque d’impatience. Elle résiste cependant à l’envie de glisser ses doigts entre les siens pour accélérer le processus ou, pire encore, le lui arracher des mains et déchiqueter le tout à sa place. Elle se concentre alors sur son visage et ne manque rien à la lueur d’excitation qui s’allume d’un coup dans ses yeux clairs. Après ça, il libère son cadeau à la vitesse d’une Batmobile. Enfin en supposant qu’ce soit rapide, ce truc-là. Surprise et ravie de le voir si enthousiaste, Aisling se mord la langue pour contenir le petit rire taquin qui menace de lui échapper. Sid, lui, ne se retient pas, et son éclat de rire spontané la comble de bonheur. « C’est génial ! » Elle le croit sur parole. Ses traits sont empreints d’une insouciance qu’elle ne lui a jamais vue avant et cette réalisation lui brouille le cœur d’une affection presque douloureuse. « J’crois que je vais l’apporter au salon, j’vais pouvoir l’utiliser tout le temps. » Gagnée par son enthousiasme, elle approuve d’un hochement de tête frénétique. « C’est c’que j’me disais aussi. Comme ça tes clients sauront tout de suite à qui ils ont affaire. » Elle aime comme la décoration sombre et l’atmosphère chaleureuse de Wild Ink reflètent la personnalité de son propriétaire. Elle a souvent pu s’en imprégner, flânant entre les sièges en cuir et jouant avec la flamme d’une bougie pendant qu’il prépare ses aiguilles pour marquer sa peau. C’est avec ce contraste si particulier en tête qu’elle a soigneusement choisi ses cadeaux.
« Merci. » Il lui souffle après avoir posé la tasse sur la table derrière elle. L’intensité de son regard lui fait oublier la réponse légère qu’elle s’apprêtait à lui formuler. « Il y a juste un petit problème, tu vois… » Sourcils froncés, voix grave : il a tout d’un vengeur masqué. Et Aisling se dit qu’elle pourrait bien regarder tous les Batman qu’il veut pourvu qu’il en interprète le rôle. N’empêche que malgré son air théâtral, elle ne peut s’empêcher de ressentir une pointe d’anxiété. Quoi, y’a un défaut sur la tasse ? Ou tu me fais marcher… ? Il la fait marcher. Ou plutôt il la fait planer. Elle le comprend dès lors que ses mains glissent sous sa chemise pour attraper sa taille dans un geste désormais familier. Haussant un sourcil, elle le défie du regard tandis qu’il précise le fond de sa pensée. « Maintenant qu’tu connais mon secret, j’ai pas le choix de te garder prisonnière. Pour toujours. » Elle n’a pas le temps de faire le tri dans les émotions vives qui étreignent son cœur à l’idée d’être sienne pour l’éternité qu’un rire entrecoupé de petits cris stridents s’échappe de ses lèvres alors qu’il la fait basculer sur le côté. Toujours prévenant, il amortit plus ou moins sa chute en plaçant un bras derrière sa nuque. Le dos plaqué contre le divan, elle a tout juste le temps de reprendre son souffle qu’il se penche pour la surplomber. Les gestes doux, le sourire charmeur, les yeux rieurs. Alors c’est quoi cette angoisse visqueuse qui s’étend dans ses veines comme une marée noire ? Sa question s’évapore en même temps que ses craintes lorsqu’il presse un baiser pudique contre ses lèvres. Aisling y répond d’abord timidement, cherchant à apprivoiser la délicieuse sensation alarmante de vulnérabilité qu’il éveille en elle. La douceur de ses lèvres et la tendresse de son regard chasse ses dernières appréhensions et l’envie de le sentir contre elle ne tarde pas à la consumer. Elle enroule ses bras autour du cou de Sid et leurs lèvres se retrouvent aussitôt, renouant avec la sensualité qui les enveloppait dans les loges. Mais si la coiffeuse l’avait séduite par son côté dramatique et sexy, Aisling découvre avec joie le confort de se bécoter sur un canapé moelleux. Entièrement consacrée aux frissons exquis que lui procure la main de Sid en parcourant ses courbes au hasard, elle se presse contre son corps, esclave de la tension brûlante qui s’est rallumée dans son être. Une main enfouie dans les cheveux de son beau brun, l’autre qui s’aventure sous son t-shirt pour savourer la sensation des muscles qui roulent sous sa peau, elle se cambre dans son étreinte, enroule une jambe autour de la cuisse qu’il a glissée entre les siennes. Les doigts de Sid s’égarent sur la peau sensible de son ventre, la faisant frémir et soupirer de plaisir. Jamais son jean ne lui a semblé aussi encombrant… ou aussi rassurant, paradoxalement.
Elle libère les lèvres de Sid à regret quand il s’écarte, le souffle court et les mèches divinement éparses. « L’exfoliant était visiblement un succès… ça donne envie de tester autre chose, non ? » Aisling confirme d’un hochement de tête et un petit rire câlin secoue sa poitrine quand leurs nez s’effleurent tendrement. « La corne ? Ou la barre de massage peut-être ? » Le doute remonte en même temps que sa main sur sa cuisse. Nerveuse, elle hésite. C’est pour ça que tu m’as acheté ce cadeau Sid ? Elle chasse rapidement cette pensée. Non, bien sûr que non. Enfin, il y a probablement songé, mais sans jamais l’exiger. Pour autant, pourrait-elle vraiment refuser sans le vexer ? Au final, il met fin à ses interrogations en émettant une nouvelle proposition. « Ou alors ma tasse, avec du thé et une part de pizza ? » Le poids qui comprimait ses poumons s’envole, et comme tout à l’heure dans les loges, l’affection déborde de partout dans son cœur. Du bout des doigts, elle dessine le contour de son visage angélique et écarte délicatement les mèches rebelles qui tombent devant ses yeux, les plus pâles et les plus beaux qu’elle ait jamais vus. « J’ai vraiment beaucoup trop de chance de t’avoir. » Elle voudrait lui dire tellement plus, mais les mots bloquent et refusent d’exprimer les sentiments qui l’étranglent. Alors elle appuie ses lèvres contre les siennes et se dérobe presque aussitôt pour le serrer contre elle. Le visage enfouit dans son cou, elle se laisse envelopper par l’étreinte rassurante de ses bras. Apaisée, elle caresse la courbe de son oreille du bout de son nez. « Mais tu sais… les choix c’est vraiment pas mon truc. » Elle lui confie à voix basse, se retient tout juste de lui resservir sa comparaison mythique sur les glaces pour ne pas trop casser l’ambiance. L’espièglerie de retour sur ses lèvres, elle s’écarte juste assez pour accrocher son regard. « C’est vrai quoi, qu'est-ce qui nous empêche de tout faire ? » Elle laisse son annuaire courir distraitement sur la lèvre inférieure de Sid tandis qu’elle lui révèle le fruit de sa réflexion : « Parce que tu vois, j’pense qu’on profiterait quand même mieux de la barre de massage p’tit cul si on est propres. Avec la danse et tout j’sais pas toi mais moi j’me sens toute crasseuse. » Du bout des doigts, elle dessine le contour de sa mâchoire, coule contre sa nuque tatouée et s’accroche au col de son t-shirt pour caresser sa clavicule. « Mais d’un autre côté j’ai super faim, donc j’dirais pas non à une pizza et un Cherry Coke. Dans ta tasse. » Reste les bombes de bain. Et jusqu’à la dernière minute, Aisling hésite sur la manière d’amener son idée, pas certaine de devoir l’évoquer tout court. Au pire, il reste toujours l’alternative vertueuse : Et donc on pourrait se doucher vite fait, mordre dans une part de pizza et se masser les mollets devant un film ! Une idée en soi réjouissante… sauf que ce n’est pas vraiment ce dont elle a envie. Son indexe continue sa descente le long des abdominaux de Sid, effleure la peau tendue de son ventre à la lisière de son pantalon avant de s’y glisser délicatement. Trop tard pour reculer à présent. « Et euh… Sid ? Il est noir ton caleçon ? » Trop impatiente pour attendre la réponse, elle tire légèrement sur le tissu et jette un coup d’œil discret pour confirmer son intuition. « Ok. » Prenant soudain conscience de son geste, elle se détourne vivement, les joues brûlantes, et s’éclaircit la gorge. « Non parce que j’me disais… j’peux p’t-être enfiler un maillot de bain, et on pourrait se faire un genre de jacuzzi sans bulles dans ma baignoire avec la corne. » Elle en a fait un pas plus tard que la semaine dernière avec les Foxy Ladies, alors qu’elles étaient toutes logées dans le même hôtel après leur performance au Good Things Festival dans le centre-ville. Alors certes, le bassin du spa était largement plus grand que sa baignoire - ce qui ne l’a pas empêchée de s’éclipser aussi discrètement que possible quand un musicien a décidé de les rejoindre. Parce que tout ce qu’elle pouvait penser sur le moment, c’est que Sid est le seul mec avec qui elle aurait envie de partager un tel moment d’intimité. « Comme ça on pourrait mettre de la musique et manger notre pizza en barbotant ! » Son bras s’enroule sagement autour de la taille de Sid et elle picore un baiser chaste sur ses lèvres. Puis elle s’écarte et ose enfin sonder le fond de ses yeux. « Ça te dit ? »
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
La lueur inquiète qui assombrissait le fond de l’œil d’Aisling disparaît tandis qu’elle se fond dans l’étreinte de Sid. Comme ils l’ont fait des dizaines de fois auparavant, ses doigts fins errent sur son front pour repousser les mèches rebelles qui retombent presque aussitôt à leur emplacement d’origine, comme pour la tenter et la pousser à recommencer. « J’ai vraiment beaucoup trop de chance de t’avoir. » Ému, il essaie de lui communiquer d’un regard tendre à quel point il se considère chanceux lui aussi. Chanceux, et reconnaissant aussi, de la confiance qu’elle lui accorde, de sa présence à ses côtés, de son amitié et de la joie qu’elle lui procure. T’illumines ma vie, tu le sais ça ? Il lui accorde avec plaisir le baiser qu’elle vient quémander. Et quand elle s’esquive pour venir se blottir plus près encore de lui, son visage enfoui dans son cou, le tatoueur la serre un peu plus fort en retour. À chaque expiration, son souffle vient chatouiller sa peau. Il aime la tenir contre lui, sentir la chaleur de son corps se mélanger à la sienne, goûter à ces marques d’affection qu’ils échangent presque sans y penser tellement elles leurs viennent naturellement. Dans ces moments, il a l’impression qu’une bulle protectrice de bonheur se forme autour d’eux pour les mettre à l’abri de tout ce qu’il y a de mauvais dans l’univers. Il en oublie tout : Mitch et les colosses qu’il envoie parfois rôder autour du salon, les drogues omniprésentes dans leurs vies, la crainte de courir droit vers un chagrin d’amour dont ils ne se relèveraient pas… Avec elle, il se trouve dans l’œil de la tempête : même quand le chaos règne tout autour d’eux, il est certain d’être à l’abri tant qu’ils sont ensemble. Aisling le ramène au présent en traçant du bout du nez la courbe de son oreille. « Mais tu sais… les choix c’est vraiment pas mon truc. » Pour éviter de rompre la magie du moment en ricanant, il se mord la lèvre. Là-dessus, elle a bien raison. Difficile de la contredire quand, à peine deux jours plus tôt, le soir de leur dernière répétition, elle n’avait cessé de s’inquiéter de sa tenue de danse pendant leurs pauses. Elle hésitait entre trois versions différentes, soupesait le pour et le contre de chacune (ça serait mignon avec la jupe, mais ça risque peut-être de rester coincé quelque part, nan ?) ainsi que les possibilités d’agencement avec la tenue de Sid, sur laquelle ils s’étaient mis d’accord assez tôt (c’est qu’un pantalon noir Leen, tu peux mettre c’que tu veux, c’est sûr que ça ira ensemble). Ses efforts pour retenir son amusement ont porté fruits, Aisling poursuit sans se laisser déconcentrer : « C’est vrai quoi, qu'est-ce qui nous empêche de tout faire ? » Cette fois, en revanche, il est assez d’accord avec son indécision. Pourquoi choisir quand toutes les possibilités sont tentantes ? Il embrasse au passage le bout du doigt qui se promène sur sa lèvre tandis qu’elle réfléchit à voix haute. « Parce que tu vois, j’pense qu’on profiterait quand même mieux de la barre de massage p’tit cul si on est propres. Avec la danse et tout j’sais pas toi mais moi j’me sens toute crasseuse. » S’il avait trouvé assez agréable de goûter le sel sur sa peau pendant sa petite exploration dans la loge, il doit reconnaître que le tissu de son t-shirt lui colle inconfortablement à la peau. Il serait plutôt content de se rafraîchir un peu… et encore plus s’il avait l’occasion de le faire en compagnie d’Aisling. « Mais d’un autre côté j’ai super faim, donc j’dirais pas non à une pizza et un Cherry Coke. Dans ta tasse. » Curieux, il essaie de comprendre exactement où elle veut en venir. Il a l’impression de le savoir mais dans le doute, il préfère attendre de voir ce qu’elle ajoutera au cas où il a sauté un peu trop vite aux conclusions. Cependant, le doigt qui s’immisce délibérément entre le tissu de son pantalon de scène et le coton mince de son caleçon lui fait comprendre qu’il ne s’est peut-être pas trompé sur ses intentions après tout. Un frisson d’anticipation lui traverse l’échine. « Et euh… Sid ? Il est noir ton caleçon ? » Il n’a pas le temps de répondre qu’il sent déjà l’index se recourber contre sa hanche. Amusé, il observe le visage d’Aisling se teinter de rose pivoine tandis qu’elle détourne timidement le regard après avoir vérifié son hypothèse. Malgré sa gêne, elle lui propose quand même de tester la corne à bulles ensemble, précisant qu’ils pourraient en profiter pour grignoter leur pizza en écoutant de la musique. « Ça te dit ? » demande-t-elle en ramenant ses billes bleu-gris sur le visage de Sid. Il n’hésite pas une seconde avant de hocher la tête. « Évidemment ! » S’avançant à nouveau vers elle, il vient frôler ses lèvres des siennes. « Même que ça me semble être la solution parfaite, » murmure-t-il tout contre sa bouche. Malgré le petit morceau de gâteau qu’il a dévoré à la réception, il a une faim de loup lui aussi, sans savoir si c’est la danse ou leurs ébats qui lui a autant creusé l’appétit.
À regret, il s’écarte et se redresse, le temps d’attraper son téléphone sur la table basse. Il reprend ensuite sa place à côté d’Aisling, le dos toujours appuyé contre le dossier du canapé. L’écran tourné vers elle pour lui permettre de suivre ce qu’il fait, Sid ouvre l’appli de leur pizzeria fétiche. « Bon, on met double-fromage comme d’habitude, mais sinon qu’est-ce qui te fait envie ? » Ensemble, ils choisissent les autres garnitures, puis le tatoueur ajoute deux bouteilles de Cherry Coke au panier. Lorsqu’il a officiellement envoyé la commande, un petit compteur apparaît au bas de l’écran pour leur annoncer que le livreur devrait passer dans une vingtaine de minutes. « C’est parfait, on a juste le temps de se préparer. » Sans trop de cérémonie, il lance le téléphone sur la table basse en visant le sac en tissu beige maintenant vide pour amortir l’atterrissage. Le tir réussit même si le portable rebondit une fois ou deux avant de s’immobiliser. Satisfait, Sid ramène son attention sur Aisling. Du bout de l’index, il parcourt l’arête de son nez. « Pendant qu’tu te changes, je vais préparer ce qu’il nous faut pour notre pique-nique. » Il ponctue sa proposition d’un baiser chaste avant de se lever en tendant la main à sa copine pour l’inviter à en faire de même. « Rendez-vous dans la salle de bain, » conclut-il en remuant de façon un brin suggestive les sourcils. Tandis qu’elle disparaît vers sa chambre à coucher, Sid prend la tasse qu’elle lui a donnée et se dirige vers la cuisine. Il la rince à l’eau chaude pour enlever la poussière qui aurait pu s’y accumuler. En l’essuyant avec un torchon, il songe qu’ils devront probablement poser leur repas quelque part et que le sol n’est pas ce qu’il y a de plus pratique. Tasse en main, il traverse le couloir et entre dans la salle de bain. Le tabouret rectangulaire qui occupe le coin de la pièce attire son attention. Des bougies noires recouvrent la majorité de l’espace, mais Sid a tôt fait de les relocaliser à côté du lavabo pour libérer la surface plane. Il rapproche ensuite le tabouret de la baignoire et y pose son cadeau. Satisfait du résultat, il ressort de la salle de bain, juste comme la sonnette de l’appartement retentit. Pendant que le livreur monte, Sid tire quelques billets du « fonds pizza », un gros pot en verre dans lequel ils ont tous les deux pris l’habitude de déposer de l’argent de temps en temps pour nourrir leur amour de la pizza, mais surtout pour éviter d’avoir à calculer qui doit combien chaque fois qu’ils commandent. Il a tôt fait d’échanger l’argent contre la boîte de carton tiède à l’odeur alléchante et un petit sac contenant les bouteilles de Coke. Après un bref détour par la cuisine où il prend un couteau pour faciliter la séparation des parts, il retourne à la salle de bain. Aisling s’y trouve déjà, accompagnée du bruit de l’eau qui s’écoule dans la baignoire. Il pose la pizza sur le tabouret et, faute d’espace, les bouteilles sur le sol. « J’crois qu’on a tout ce qu’il nous faut. » Il s’accorde quelques secondes pour parcourir lentement du regard la jeune femme de la tête aux pieds et apprécier la façon dont son maillot épouse ses courbes et les met en valeur. « T’es magnifique, » souffle-t-il. « Moi par contre, j’me sens un peu trop habillé… » Un sourire malicieux aux lèvres, il accroche le regard d’Aisling en attrapant l’ourlet de son t-shirt entre ses doigts. Il fait lentement remonter le vêtement, dévoilant peu à peu la peau tatouée en dessous. Il le retire en levant les bras vers le plafond, sachant très bien que c’est un excellent moyen de mettre en valeur sa musculature nerveuse. Pour une deuxième fois aujourd’hui, le t-shirt échoue sur le sol, abandonné. Mais Sid ne s’en préoccupe pas le moins du monde, car ses mains tracent déjà la ligne définie par la taille de son pantalon. Arrivées au bouton argenté, elles le détachent avec facilité puis font descendre le zip. Ne restent plus que les bretelles, qu’il s’empresse de faire glisser de ses épaules. Finalement libéré, il retire complètement le pantalon et le laisse tomber à côté du t-shirt.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Bien moins indécis qu’elle, Sid ne la fait pas attendre longtemps avant de lui dévoiler sa réponse. « Évidemment ! » Satisfaite, Aisling esquisse un petit sourire ravi tandis qu’il se penche pour effleurer ses lèvres. « Même que ça me semble être la solution parfaite. » Elle savoure leur proximité, et la sensation de son souffle contre son visage lorsqu’il lui parle tout bas. Ça lui donne envie de se fondre dans son étreinte et ne jamais le laisser repartir. Hélas, son héros ténébreux a de la suite dans les idées et ne se laisse pas déconcentrer de sa mission tacite. Avec un soupir, elle le libère afin qu’il puisse attraper son téléphone, seulement pour se blottir à nouveau contre lui dès qu’il se recouche. « Bon, on met double-fromage comme d’habitude, mais sinon qu’est-ce qui te fait envie ? » « Hmm… » Aisling roule sur le côté et cale son dos contre le torse de Sid pour mieux voir l’écran qu’il tient devant eux. « Des champignons déjà… puis de la sauce barbecue. » Du bout du doigt, elle ajoute leurs incontournables, puis propose quelques ingrédients supplémentaires et se mordille les lèvres quand il murmure son accord à son oreille. Y’a vraiment que toi pour rendre une commande de pizza sexy… Il reprend les commandes pour ajouter le Cherry Coke sans qu’elle ait besoin de le lui rappeler, et ça lui gonfle encore le cœur de constater à quel point il prend naturellement en compte ses envies. Leur commande terminée, le tatoueur se débarrasse nonchalamment de son portable et Aisling en profite pour se retourner face à lui. Elle relève les yeux vers son visage au moment où Sid baisse les siens. L’air songeur, il fait courir son indexe le long de son nez. « Pendant qu’tu te changes, je vais préparer ce qu’il nous faut pour notre pique-nique. » Ce contact la fait frissonner. Ses mots, aussi. Il y a dans sa façon de prendre les choses en main quelque chose qui la fait fondre. « Okay, » elle murmure contre ses lèvres. Le baiser qu’il lui offre est trop court, trop chaste pour satisfaire les émotions qu’elle voudrait y insuffler. Elle brûle de capturer encore sa bouche mais déjà il se redresse. Une moue sur ses lèvres rosées, Aisling attrape la main qu’il lui tend et se laisse tirer hors du canapé. Quelque part, elle se demande s’il ne le fait pas un peu exprès, car le besoin que cette privation créée en elle ne fait que grandir son désir de le retrouver au plus vite. « Rendez-vous dans la salle de bain. » Il ponctue sa proposition d’un mouvement de sourcils audacieux et Aisling laisse échapper un petit rire. Enroulant un bras autour de sa nuque pour le ramener contre elle, c’est au tour de la brune d’effleurer ses lèvres. « J’ai hâte, » elle souffle tout bas, feinte de lui voler un baiser et s’évade vers sa chambre.
Le doute la nargue dès que la porte se referme, coupant le lien visuel entre eux et forçant Aisling à affronter ses pensées. Elles n’ont rien de nouveau à lui apporter ; un ramassis de craintes recyclées et son éternelle culpabilité. Qu’est-ce qui m’a pris de lui proposer ça ? Et si ça allait trop vite, trop loin ? C’est toujours la même rengaine dès qu’elle succombe à son désir et décide de repousser d’un pas les limites qu’elle se fixe depuis le début de leur relation. Elle a beau le savoir, ça n’empêche pas l’angoisse visqueuse de se répandre lentement dans sa poitrine. Pour la chasser, Aisling fouille frénétiquement dans ses tiroirs jusqu’à mettre la main sur un maillot de bain blanc à cerises d’inspiration pinup qu’elle a acheté une dizaine de jours plus tôt en prévision de leur prochain voyage. Elle s’extirpe rapidement de ses vêtements, enfile l’ensemble puis s’observe d’un œil critique dans le miroir. C’est parfait. La coupe soignée met en valeur sa taille fine et ses courbes féminines, sans pour autant dévoiler davantage de peau par rapport à sa tenue de scène. Plus important encore, elle ne l’a jamais porté au club, ni pour une séance photo. Donc n’importe qui avec une connexion internet peut te voir à poil mais Sid lui il a la chance inouïe de découvrir un maillot de bain inédit. C’est hyper logique. La gorge serrée, Aisling repousse la petite voix de la honte qui tente de la faire flancher. C’est pas pareil. Et pourtant, elle sait bien qu’il avait déjà vu ses seins avant même l’avoir rencontrée ; qu’il la suit aussi sur Instagram, où elle exhibe des parties de son corps qu’elle n’est paradoxalement pas prête à lui dévoiler en vrai. C’est pas pareil, c’est Ivana. C’est pas moi. Et Sid le sait. C’est même pas loin d’être les premiers mots qu’ils ont échangé. Le son strident de son interphone l’arrache à sa spirale d’inquiétudes et son cœur fait un vol plané dans sa poitrine. Une main plaquée contre le palpitant qui se débat, elle entend Sid échanger quelques mots avec le livreur et le son de sa voix l’ancre dans la réalité. Reprends toi. Il pensera pas à ça en te voyant. Et tu devrais pas non plus. Vaguement soulagée, elle profite de cet interlude pour se faufiler hors de la chambre, traverser le couloir et se glisser dans la salle de bain.
Son appréhension s’évanouit dès qu’elle remarque les aménagements qu’il a apportés à la pièce pour donner vie à son idée. Un sourire attendri aux lèvres, elle fait courir son indexe sur la tasse Batman qui décore le petit tabouret tâché de cire rose et noire. Tu vois ? Il est adorable et plein de bonnes intentions et comme d’habitude t’es la seule à te prendre la tête. Convaincue, Aisling ouvre le robinet et teste la température du bout des doigts. Elle opte pour un bain assez chaud pour détendre leurs muscles après la danse mais pas trop non plus, car l’été Australien et l’effort de leur représentation le rendrait vite insupportable. Puis elle ajoute sa touche personnelle à l’ambiance en baissant légèrement la luminosité de la pièce. « J’crois qu’on a tout ce qu’il nous faut. » Aisling jette un coup d’œil par-dessus son épaule pour constater que Sid vient de la rejoindre avec leur pizza, dont l’odeur lui chatouille délicieusement les narines. « Presque. » Un sourire espiègle aux lèvres, elle craque une allumette et se tourne vers les bougies. Le regard qu’il porte sur son corps la réchauffe presque autant que les mèches qui s’enflamment entre ses paumes. « T’es magnifique. » Touchée, elle sent le rouge lui monter aux joues. Un détail qui ne s’arrange pas lorsqu’il accroche son regard et lui confie : « Moi par contre, j’me sens un peu trop habillé… » Fascinée, elle regarde son t-shirt remonter pour découvrir sa musculature élancée, sublimée par l’art encré sous sa peau laiteuse. La morsure de la flamme l’arrache à sa contemplation et Aisling agite vivement le bout de ses doigts pour éteindre l’allumette avant de la jeter dans l’évier. Glissant son indexe entre ses lèvres pour calmer la brûlure, ses yeux sont irrémédiablement aimantés par les mains de Sid, qui longent la lisière de son pantalon. Bon sang, il est bien meilleur que moi à ce jeu-là ! Elle songe avec une pointe d’amusement, qu’elle ravale néanmoins quand il détache le bouton argenté. La gorge sèche, elle suit le mouvement de ses doigts tatoués alors qu’il fait lentement descendre la fermeture éclair, puis ses bretelles. Le pantalon glisse sur sa peau vierge et Aisling suit son mouvement, hypnotisée par la vision de ses longues jambes finement sculptées. Les joues brûlantes, elle se détourne pudiquement et coupe le robinet pour occuper ses mains.
Sauf que quand elle relève la tête, ses yeux retombent immanquablement sur Sid et son corps divin, dont la splendeur affole son cœur. Confuse, elle se redresse et remet nerveusement une mèche de cheveux derrière ses oreilles. Leurs yeux se rencontrent et elle est sûre de voir une lueur d’amusement dans les siens. Un sourire d’autodérision fend alors ses lèvres et elle comble la distance qui les séparait. « T’es vraiment beaucoup trop beau. » Tellement que j’en perds mes moyens. Elle n’ajoute pas cette précision, qu’il a probablement déjà lue sur ses traits de toutes les façons. Inspirée par leur proximité, elle laisse ses doigts effleurer les cuisses de Sid, remonter lentement jusqu’à ses flancs où elle s’attarde le temps de poser un baiser sur sa clavicule. Puis elle enroule ses bras autour de son cou et se hisse sur la pointe des pieds pour effleurer ses lèvres. Taquine, elle se défile lorsqu’il se penche pour l’embrasser, et s’amuse de le voir réessayer, pour échouer à nouveau lorsqu’elle se cambre légèrement en arrière. Toutefois, la caresse électrisante de sa peau nue contre la sienne a rapidement raison de son sang-froid. Le regard voilé de désir, elle s’écarte juste assez pour fouiller les yeux de Sid, qui reflètent le même trouble. Alors elle se presse un peu plus contre lui, le cœur battant, et l’embrasse pour de bon. Du bout de la langue, elle taquine sa lèvre supérieure et leur baiser s’approfondit aussitôt, tendre et langoureux. Elle sent que la sensualité qui les enrobait dans les loges ne demande qu’à réapparaître, mais Aisling se détache avant de succomber, incertaine de savoir jusqu’où elle est prête à aller, surtout affublée d’une tenue si légère. Du bout des doigts, elle caresse l’épaule de Sid. « Dis, tu crois vraiment qu’on va tenir à deux là-dedans ? » Elle demande avec un sourire amusé en désignant la baignoire du menton. Elle a regardé assez de comédies romantiques pour savoir que ça fonctionne habituellement, sauf que Sid est immense et qu’elle n’est pas particulièrement petite non plus. Peut-être, mais vous êtes épais comme des frites de McDo. Et puis si c’est pas possible il te l’aurait dit. Sûr qu’il a déjà tenté le coup avec d’autres nanas. Cette dernière pensée lui froisse désagréablement le cœur, et Aisling la repousse de toutes ses forces. « T’sais quoi, on va juste essayer. » Elle décide avant de picorer un baiser sur ses lèvres. Son regard glisse vers la baignoire, mais la lueur conquérante qui s’y était vaguement allumée flétrit face au nouveau challenge qui éclot dans son esprit : trouver comment s’installer. L’idée de se serrer contre Sid lui semble alléchante et pleine de promesses, mais pas très pratique pour manger une pizza… et peut-être un peu trop intime au début. Elle pourrait donc choisir de s’installer face à lui, mais que ferait-elle alors de ses jambes ? Embarrassée, elle s’imagine déjà devoir les garder repliées contre elle ou bien les étendre hors de la baignoire ou – pire encore – en vrac dans la face de son copain. « Euh… t’as qu’à y aller en premier, j’te suis. » Elle bafouille, espérant qu’il ait une idée un peu plus claire pour mettre sa grande idée à exécution.
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Sid perçoit comme un poids presque tangible le regard fasciné avec lequel Aisling parcourt son corps pendant qu’il se déshabille. Fier de son petit effet, il ne retient pas le sourire amusé qui se dessine sur ses lèvres quand elle se détourne, ses joues rougies bien évidentes en dépit de l’éclairage tamisé. Pour contrer le moment de flottement qu’il sent poindre, il repousse du pied ses vêtements maintenant inutiles afin de leur éviter de trébucher malencontreusement dessus. Devrait-il s’avancer vers elle ou attendre qu’elle vienne vers lui ? C’est la première fois qu’il se retrouve presque nu devant elle et, comme chaque fois qu’ils s’aventurent en terrain inconnu, il ne peut se fier qu’à son instinct pour déterminer quand il peut pousser un peu la note et quand il vaudrait mieux qu’il s’abstienne. Cette fois, il choisit de rester là où il se trouve, debout sur le carrelage froid, et d’attendre de voir ce que la jeune femme fera. Rapidement, elle se redresse et se retourne vers lui. Une vague surprise se peint sur ses traits, comme si elle ne s’attendait pas à le trouver au beau milieu de sa salle de bain, mais elle vient tout de même le rejoindre en souriant. « T’es vraiment beaucoup trop beau. » Sa voix soyeuse envoie un frisson de délice dans sa colonne vertébrale tandis que ses paroles flattent agréablement son orgueil. Elle se tient tout près de lui maintenant, assez pour joindre à la caresse de ses mains celles de ses lèvres, qu’elle appuie tendrement sur la clavicule de Sid. Comme si c’était le signal qu’il attendait, il pose à son tour ses mains sur elle, au milieu de son dos dont elles suivent la courbe jusqu’à sa chute de rein. Aisling se pend à son cou et il veut se pencher pour l’embrasser, mais elle se dérobe à la dernière seconde. Persévérant, il recommence. Elle répète son petit manège, lui arrachant un grondement mi-désapprobateur, mi-joueur. Il ne peut toutefois pas trop se plaindre, pas quand, en se cambrant contre lui pour l’empêcher d’atteindre sa bouche, elle plaque son ventre nu contre le sien. L’avant-goût dont il avait profité dans les loges ne l’a pas vraiment préparé à la volupté qu’il ressent lorsque sa peau douce, maintenant presque entièrement libérée de sa prison de tissu, glisse contre la sienne. À en juger par les pupilles dilatées d’Aisling et la rougeur délicate qui est apparue sur ses joues, elle apprécie autant que lui le contact. Elle ne joue plus quand ses lèvres trouvent celles de Sid. Le baiser s’approfondit presque aussitôt, brûlant, languide, grisant.
Le ballet aisé de leurs langues s’interrompt trop tôt au goût de Sid quand Aisling se décolle de lui. Il la laisse partir à contrecœur. « Dis, tu crois vraiment qu’on va tenir à deux là-dedans ? » Distrait par ses doigts qui tracent toujours des formes abstraites sur son épaule, il répond un peu à retardement à sa question : « Hmm… oui ? Sûrement. » Faudra sans doute qu’on s’colle un peu par contre… songe-t-il avec une certaine allégresse. La jeune femme ne lui laisse toutefois pas le temps de préciser sa réponse. Elle fait déjà un pas vers la baignoire. « T’sais quoi, on va juste essayer, » ajoute-t-elle d’un ton décidé. Il hoche la tête pour signifier son accord avant de se pencher pour prendre l’une des bouteilles de Coke, qui laisse échapper un pschitt satisfaisant lorsqu’il la décapsule. Il verse le liquide pétillant dans sa tasse Batman en prenant soin d’éviter un potentiel débordement. Quand il se redresse, une Aisling visiblement perplexe observe toujours la baignoire pleine de bulles d’un air dubitatif. Attendri, il se mord la lèvre pour s’empêcher de rigoler. « Euh… t’as qu’à y aller en premier, j’te suis. » Il parcourt la courte distance qui les sépare pour venir se coller contre le dos de sa copine. Il pose un baiser délicat sur son épaule dénudée, s’attarde une seconde pour sourire tout contre sa peau avant de répondre : « D’accord. T’as qu’à faire comme moi. » Se séparant d’elle, il grimpe dans la baignoire. Cependant, au lieu de s’installer normalement, il s’assit plutôt de travers. Adossé à la paroi du bain, il appuie ses jambes sur le rebord, à l’extérieur de l’eau. Pendant qu’Aisling l’imite, il se penche vers l’avant pour attraper la pizza et la tasse de Coke, qu’il tend à sa partenaire, avant de déposer la boîte blanche en équilibre sur ses genoux pour leur assurer un accès facile à leur repas. Dès qu’il ouvre le couvercle, le fumet délicieux de la pizza surpasse l’odeur délicatement florale des bulles et réveille l’appétit de Sid, qui se manifeste par un grognement d’estomac bien audible. « Oups… » marmonne-t-il tandis qu’Aisling rigole doucement. Même si elle s’est vaguement foutue de sa gueule, il lui tend poliment une part avant d’en prendre une pour lui-même, qu’il attaque presque aussitôt sans pitié. La première bouchée lui arrache un soupir de plaisir qu’il n’essaie même pas de contenir. En quelques minutes à peine, il a tout dévoré. Il grignote ensuite une deuxième part plus lentement en discutant tranquillement avec Aisling et en savourant le bonheur tranquille qui brûle dans sa poitrine.
Une fois qu’ils ont terminé de manger, il remet la pizza et la tasse à leur place sur le tabouret. Son regard tombe sur les pieds d’Aisling, appuyés sur le rebord de la baignoire, ou plutôt sur les tatouages sombres bien en évidence sur sa peau pâle. Il pose un doigt léger sur la première rose qu’il a créée sur elle, celle qui décore l’ancre. Il suit délicatement de l’index le contour des pétales en visualisant la licorne cachée derrière son mollet, son encrage le plus récent. Il se souvient clairement de toutes leurs séances, mais celle-là l’a marqué plus que les autres. Normalement, il ne réfléchit pas beaucoup lorsqu’il travaille, sauf à l’œuvre qu’il est en train de réaliser. Cette fois-là pourtant, au détour d’une ligne qu’il venait de tracer, il s’était surpris à songer qu’en la tatouant, il laissait en quelque sorte sa marque sur elle. Le naturel avec laquelle la pensée s’était imposée ainsi que l’éclat de satisfaction qui l’avait envahi l’avaient tellement désemparé qu’il s’était brusquement arrêté au beau milieu du tatouage. Même s’il avait réussi à se ressaisir assez rapidement, il s’était longuement interrogé par la suite sur la signification d’une telle pensée. En rétrospective, il se rend bien compte qu’elle était certainement le produit des sentiments qu’il éprouvait déjà pour elle sans arriver à se les avouer. Même que ça lui paraît tellement évident aujourd’hui qu’il prend enfin la pleine mesure de l’aveuglement volontaire marqué dont il a clairement dû faire preuve pour ne rien comprendre aussi longtemps. S’arrachant à ses pensées, il laisse ses doigts quitter la peau colorée, remonter la jambe fuselée, courir sur la peau vierge qu’il rêve de décorer de son art, s’amusant de la voir se couvrir de chair de poule à certains endroits plus sensibles. L’énergie fébrile qu’il commence à bien connaître recommence à crépiter entre eux. Son regard accroche celui d’Aisling et il n’essaie pas de camoufler le désir qui s’y trouve. Il a envie de se laisser happer par la sensualité, envie de partir avec elle à la découverte du plaisir qu’ils effleuraient du bout des doigts tout à l’heure dans les loges, envie de sentir sa peau nue contre la sienne, de l’embrasser jusqu’à en perdre le souffle. Se penchant vers elle, il pose un baiser à la commissure de ses lèvres avant de faire glisser les siennes le long de sa mâchoire. « J’crois qu’on en était à peu près ici quand on a été interrompus, non ? » murmure-t-il en traçant de sa bouche la courbe de son oreille. Pas exactement, cependant. La position dans laquelle ils se trouvent était peut-être idéale pour déguster la pizza, mais elle ne favorise pas tellement les rapprochements. « Pas tout à fait. Attends… » Déterminé à corriger la situation, il retire sa main de là où elle s’était arrêtée sur le genou d’Aisling, et se décale d’une dizaine de centimètres vers la droite, juste assez pour pouvoir pivoter sur lui-même et enfoncer ses longues jambes sous l’eau sans heurter la jeune femme. Lui tendant la main, il l’attire doucement vers lui, la guide jusqu’à ce qu’elle se soit assise sur lui. « Beaucoup mieux, » souffle-t-il tout contre sa bouche. Installé de cette façon, il aura tout le loisir de couvrir la peau parfumée d’Aisling de baisers et de caresses, mais pour l’instant il se contente d’effleurer ses flancs en la laissant s’acclimater à l’intimité de cette nouvelle position.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
La présence de Sid dans son dos chasse immédiatement ses questionnements pratiques. Les yeux clos, Aisling accueille la caresse de sa bouche sur son épaule avec un sourire épris et se mordille la lèvre inférieure quand il souffle contre sa peau. « D’accord. T’as qu’à faire comme moi. » Elle voudrait glisser une main sur sa nuque pour le retenir contre elle, mais déjà il s’écarte, prêt à conquérir la baignoire. Perplexe, elle le regarde s’installer en travers, les jambes hors de l’eau. « Okay, j’aurais genre jamais pensé à me mettre comme ça ! » Amusée et conquise par son idée, elle grimpe à son tour et se laisse glisser dans le bain agréablement parfumé. La mousse pailletée et l’eau violette enveloppent délicieusement son corps, lui offrant une petite couverture de pudeur non négligeable. Les pieds balançant allègrement dans le vide, Aisling attrape la tasse Batman que Sid lui tend et profite que son attention est toute dédiée à la pizza pour boire discrètement une gorgée du Cherry Coke. L’idée qu’elle aurait peut-être dû le laisser inaugurer son cadeau traverse son esprit une fois le méfait accomplit. Ouai ‘fin il a testé mon gommage et la corne avant moi donc on est quittes. Rassérénée, elle reporte son attention sur Sid, qui a décidé de se transformer en table de pique-nique pour l’occasion, et un petit rire s’échappe de ses lèvres lorsque son ventre exprime subitement sa faim. En dépit de ses railleries, le tatoueur lui tend la première part. Touchée, Aisling le dévisage avec un sourire attendrit et se penche pour coller un baiser furtif contre sa joue. Elle mord ensuite dans sa pizza, savourant le goût délicieux qui lui brûle le palais et la satisfaction de remplir enfin son estomac vide. « C’était vraiment la meilleure idée de tous les temps. » Elle se félicite entre la première et la deuxième part qu’elle grignote en sirotant le Cherry Coke qu’ils partagent le plus naturellement du monde. Le cœur léger, Aisling en vient à se demander pourquoi ils ont attendu d’être en couple pour profiter de tels moments ensemble. Duh, parce que t’es une fille, et que c’est un mec, et que ça aurait brouillé les lignes à un moment où vous étiez pas prêts à faire face. N’empêche que parfois, elle essaie d’imaginer comment aurait évolué leur relation s’ils avaient succombé plus tôt à l’attirance indéniable qu’ils ont tant essayé de refouler. Et elle en revient toujours à la même conclusion : tout s’est déroulé exactement comme ils en avaient besoin.
Débarrassé de la pizza, Sid redessine pensivement les lignes qu’il a gravées sur sa peau deux ans plus tôt. La caresse délicate de son indexe, mêlée au souvenir acéré de son aiguille, fait naître un frisson dans la nuque d’Aisling. Elle se souvient précisément du trouble qui l’avait agitée pendant ces sessions. Les joues brûlantes, elle avait regardé le tatouage prendre vie sur le papier puis sur son pied, fascinée par le talent de Sid et terrifiée à l’idée qu’il devine ce que cet encrage signifiait pour elle. Une ancre assortie d’une rose, pour symboliser le rôle que le tatoueur avait pris dans sa vie depuis leur rencontre, et peut-être plus encore après avoir découvert ses problèmes de drogue. Pour les heures de sommeil qu’il avait sacrifiées en allant la récupérer, hagarde et défoncée, à un endroit de la ville où elle n’aurait jamais dû se trouver ; pour les larmes que ses t-shirts avaient épongées quand elle se réfugiait dans ses bras chaque fois que la tristesse et la panique devenaient trop lourdes à supporter. Pour les moments de répit aussi, trop rares mais tellement précieux, dans lesquels ils se réfugiaient pour oublier qu’en dehors le monde continuait de tourner. Une représentation de leur amitié, et, d’une certaine façon, des sentiments ambigus qu’elle commençait à éprouver. Ça lui paraissait tellement évident, mais Sid n’avait pas fait le moindre commentaire laissant entendre qu’il avait percé son secret. Un jour, peut-être qu’elle osera lui avouer la signification de ce tatouage, et comme elle puise dans son encre la force et le courage qui lui font trop souvent défaut. Un jour… mais pas ce soir.
Car les doigts de Sid quittent la rose pour remonter le long de son mollet et leur caresse légère réveille délicatement son désir inassouvi. Frémissant de plaisir, Aisling relève les yeux vers son visage angélique et se mordille la lèvre inférieure en découvrant l’intensité qui brûle dans ses prunelles. Autrefois, cette flamme un peu sauvage avait tendance à raviver ses craintes, mais la lueur incandescente qui allume le regard de Sid la fait désormais tressaillir d’anticipation. Fébrile, elle entrouvre la bouche lorsqu’il se penche doucement vers elle, prête à accueillir son baiser, et laisse échapper une petite plainte étouffée quand il s’égare plutôt le long de sa mâchoire. « J’crois qu’on en était à peu près ici quand on a été interrompus, non ? » Les vibrations de sa voix grave et la caresse de ses lèvres sur son oreille envoient un frisson le long de sa colonne vertébrale. « Hum ? » Elle n’a pas la moindre idée de quoi il parle, happée par les sensations grisantes et pleines de promesses qu’il éveille en elle. « Pas tout à fait. Attends… » Sourcils froncés, Aisling manque de protester quand il s’écarte, mais se retient en comprenant que cette manœuvre a pour seul but de les rapprocher davantage. Elle pince les lèvres d’amusement quand il chatouille ses cuisses et son dos en glissant ses longues jambes sous l’eau. « Et maintenant ? » Elle hausse un sourcil, curieuse de découvrir ce qu’il a en tête. Pour toute réponse, Sid lui tend la main et l’attire contre lui. Pas certaine de deviner ce qu’il veut faire d’elle, Aisling se laisse guider et s’emmêle les pattes avec un petit rire qu’elle ravale bien rapidement quand il l’encourage doucement mais surement à passer une jambe de chaque côté de son corps. La gorge soudain un peu sèche, elle se laisse couler le long de ses cuisses et dépose fébrilement les mains sur ses épaules tatouées. « Beaucoup mieux. » Il murmure contre ses lèvres, visiblement satisfait. Aisling, elle, n’est absolument pas préparée aux émotions et sensations qui l’envahissent face à une telle intimité. Troublée, elle retient presque son souffle en essayant de faire le tri dans les ressentis qui surchargent ses sens. Il y a l’odeur délicieuse du bain et la caresse tiède de l’eau sur son corps. Mais surtout il y a Sid, qui semble être partout à la fois. Leurs lèvres qui s’effleurent et leurs souffles saccadés qui se mêlent, la caresse de ses grandes mains sur ses flancs et la peau tendue de ses abdominaux entre ses cuisses. La vision divine qu’il offre, avec ses magnifiques yeux bleus, ses mèches noires retombant sur ses pommettes hautes, ses lèvres terriblement sensuelles. Tout se mélange et dans son cœur qui s’accélère, l’affection se mêle au désir pour lutter contre l’appréhension qui s’épand insidieusement. Il serait si facile de s’écarter, reculer juste assez pour retomber entre ses jambes, rigoler un grand coup et faire redescendre le niveau d’intimité en remplaçant cette étrange passion par leur complicité naturelle. Mais Aisling s’étonne de constater qu’elle n’en a pas besoin. Parce que comme tout à l’heure dans les loges, Sid attend sans la brusquer et semble parfaitement se contrôler. Et elle a envie de se laisser guider et découvrir avec lui ce monde de sensations inexplorées.
Alors elle esquisse un sourire, enfouit délicatement ses doigts dans les cheveux de son beau brun et hoche fébrilement la tête. « Uh-huh. » Elle presse un baiser pudique contre ses lèvres, s’efforce d’apprivoiser la délicieuse anticipation qui l’envahit à ce contact. Leurs bouches se retrouvent comme des aimants tandis qu’une vague de sensualité déferle dans ses veines. Sa langue vient taquiner celle de Sid, ses mains s’égarent sur ses épaules et dans son dos, encouragées par les grondements de plaisir qu’il laisse échapper contre ses lèvres en la retenant contre lui. Aisling s’abandonne à son étreinte passionnée jusqu’à ce qu’une pointe d’angoisse accompagne la tension qui s’accentue dans son bas-ventre. Avec la force de l’habitude, elle s’écarte légèrement sans pour autant se laisser distraire et dépose une traînée de baisers sur la pommette de Sid, en direction de son oreille où elle murmure : « Sauf qu’en fait, on en était plutôt là… » Taquine, elle croque délicatement son lobe pour récréer plus fidèlement la scène à laquelle il faisait allusion. Ravie de constater que cette caresse acérée lui fait toujours autant d’effet, elle fait mine de se désintéresser de lui pour attraper son éponge de konjac, qu’elle plonge dans l’eau pailletée entre eux. Pendant qu’elle se réhydrate, Aisling en profite pour laisser ses doigts effleurer ‘innocemment’ le ventre de Sid au passage. Un sourire malicieux étire brièvement ses lèvres alors qu’elle le sent faire un mouvement pour combler la distance qu’elle vient d’instaurer. « Attends mon Sid… bouge pas. » Elle murmure tout contre ses lèvres pour tempérer son enthousiasme, puis s’écarte juste assez pour verser du gel douche dans la paume de sa main et malaxe son éponge jusqu’à créer une mousse soyeuse qu’elle laisse couler sur les pectoraux de son beau brun. Déterminée à lui donner du plaisir, Aisling guette ses expressions tandis qu’elle fait doucement glisser l’éponge sur ses tatouages et le long de ses abdominaux. Elle ne perd rien de la volupté qui voile son regard alors qu’elle se risque jusqu’à la lisière de son caleçon. Sexy. Ses joues prennent une teinte rosée tandis qu’elle refait lentement le même chemin à l’envers et la fascination qu’elle ressent à voir l’eau perler sur sa peau pâle sème une idée dans son esprit. Avec un sourire espiègle, l’irlandaise accroche son regard et ramène l’éponge contre elle, au niveau de sa gorge, où elle la presse de façon à faire ruisseler la mousse sur sa poitrine. Encore une technique piquée à son expérience dans la peau d’Ivana. Sauf qu’avant de le voir sur Sid, elle n’avait jamais vraiment compris ce qu’il pouvait y avoir d’affriolant à se faire couler un liquide sur le corps. Le cœur battant, elle espère simplement qu’il appréciera la vision au moins autant qu’elle, et que ça ne lui évoquera pas l’image de ses photos. Pour lutter contre le malaise que menace d’apporter ces parallèles douteux, Aisling attrape délicatement son poignet et guide la main de Sid jusqu’à l’éponge qu’elle retient toujours à la base de sa gorge. Pour se rappeler qu’elle est dans ses bras et pas face à la froideur d’une caméra, pour marquer la fin de sa consigne d’immobilité… mais surtout parce qu’elle brûle de sentir à nouveau la caresse de ses doigts sur sa peau.
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:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Patiemment, Sid détaille le visage d’Aisling à la recherche d’un signal. Elle n’est pas totalement mal à l’aise, mais il voit bien qu’elle n’est pas totalement confortable non plus. Il voudrait se pencher, venir effleurer son nez du sien ou lui voler un baiser. Leurs visages sont si près l’un de l’autre, ça serait si facile. Sauf qu’il ne veut pas s’imposer, alors il attend sans rien dire, les yeux remplis d’affection, et quand elle lui sourit finalement et qu’il sent son corps se détendre tout à fait contre lui, il lui retourne son sourire. Les doigts d’Aisling qui se nouent dans les mèches sur sa nuque lui donnent le signal qu’il attendait. Obéissant à leur impulsion, il vient poser ses lèvres sur les siennes. D’abord plutôt chaste et tendre, le baiser se transforme presque aussitôt en échange langoureux et brûlant. Les yeux fermés, Sid ressent tout plus intensément : la tiédeur fluide de l’eau dans laquelle ils baignent, l’étreinte solide des jambes d’Aisling qui se sont accrochées à sa taille, la chaleur brûlante de sa peau nue contre la sienne. Il savoure surtout la façon dont elle s’abandonne à ses mains qui la couvrent de caresses et la retiennent tout contre lui à la fois. Elle se détache, lui arrachant un soupir de désapprobation qui se transforme en ronronnement de plaisir quand elle dépose un baiser sur sa joue, puis un deuxième, un troisième… Avec une trépidation grandissante, il suit le mouvement de ses lèvres qui se rapprochent dangereusement de son oreille pour lui souffler : « Sauf qu’en fait, on en était plutôt là... » Si la caresse de sa voix coulante a fait naître un frisson agréable dans sa colonne vertébrale, ce n’est rien comparé à celle de ses dents qui envoie un éclair de plaisir dans son bas-ventre. Malheureusement, elle le libère déjà avec un désintérêt feint, le laissant pantelant et hébété tandis qu’elle s’arque gracieusement vers l’arrière pour attraper une petite éponge et une bouteille de gel douche avant de revenir vers lui. Elle est trop loin. Il n’y a qu’une dizaine de centimètres entre eux, mais ça pourrait être un fossé tellement Sid a envie de la tenir à nouveau tout contre le lui. Le contact délicat de ses doigts qui effleurent son ventre n’arrange rien. Ce n’est pas la première fois qu’elle tente l’expérience. Il commence à reconnaître ces sourires malicieux dont elle a le secret et qui trahissent l’innocence apparente de ses gestes. Elle n’est pas aussi ingénue qu’elle veut le laisser croire, une découverte qui ne déplaît pas le moins du monde au tatoueur. Pour se venger, il décide de ramener ses jambes repliées plus près de sa poitrine pour faire basculer la jeune femme vers lui, mais il a à peine esquissé le mouvement qu’elle lui murmure d’attendre sans bouger. Elle a visiblement une idée derrière la tête; il consent donc à rester immobile comme elle le souhaite, curieux de découvrir ce qu’elle a envie de faire et trop heureux de s’y soumettre.
Il l’observe tandis qu’elle verse du gel douche sur l’éponge. L’odeur de rose qu’il connaît si bien et qu’il associe à Aisling depuis longtemps s’élève dans la salle de bain, recouvrant le parfum plus délicat de lavande de la corne. Un soupir de plaisir s’échappe des lèvres de Sid quand elle pose l’éponge sur sa poitrine et se met à la faire glisser vers le bas. Même s’il sait très bien qu’elle n’ira pas plus loin que l’élastique de son caleçon, il savoure et emmagasine dans son imagination fertile les sensations aussi délicieuses que prometteuses qu’elle éveille chez lui. Le regard bleu-gris de la jeune femme s’accroche au sien et lui promet un spectacle agréable. La bouche sèche, il suit du regard les rigoles de mousse qui s’échappent de l’éponge et dévalent sa poitrine avant de s’infiltrer sous le tissu de son maillot. Il n’a jamais autant détesté un vêtement que celui-ci, lui qui croyait pourtant avoir décerné cet honneur douteux au jean de la jeune femme tout à l’heure dans les loges. Les doigts d’Aisling le tirent de ses récriminations internes en s’enroulant autour de son poignet. Comprenant qu’il a à nouveau le droit de bouger, il cède à l’envie qui le tenaille depuis longtemps de poser ses lèvres sur la clavicule de sa copine. Il s’accorde en même temps quelques secondes pour reprendre le contrôle de son corps passablement échauffé par leurs activités en général et par le spectacle hautement tentateur qu’elle vient de lui offrir en particulier. Étant donné leur proximité et sa presque nudité, il sait qu’il pourrait difficilement camoufler son excitation, même en comptant sur le voile semi-opaque de l’eau violette.
Lorsqu’il sent que le plus gros de la fébrilité qui l’avait envahi est passée, il se redresse. Il pose délicatement l’éponge sur le rebord de la baignoire avant de guider les mains d’Aisling jusqu’à ses flancs. Prenant à son tour la bouteille de gel douche, il verse une petite quantité de produit directement dans sa paume et frotte ses mains ensemble pour le faire mousser. Satisfait du résultat, il recouvre les épaules d’Aisling de ses mains, qu’il fait lentement descendre le long de ses bras. Ses doigts s’enroulent un instant autour de ses poignets graciles avant de remonter sans hâte jusqu’à leur point de départ. Ils s’arrêtent à la limite tracée par les bretelles du maillot et bifurquent vers l’arrière pour se couler sur les omoplates. Ils descendent toujours plus bas, se plaquent contre la peau lisse et rapprochent délicatement Aisling de lui. Ils s’arrêtent un instant tandis que le tatoueur profite de cette proximité exacerbée pour voler à la jeune femme un baiser lascif. Ils reprennent ensuite leur chemin, quittent la chute de rein où ils s’étaient nichés pour venir étaler de la mousse sur le ventre dénudé. Sid s’amuse de sentir ses muscles se contracter sous la chatouille. Elle lui semble particulièrement réceptive à ses caresses, assez pour qu’une idée germe dans son esprit, une envie de pousser encore un peu plus loin l’exploration dans laquelle ils se sont lancés. « Tu crois que j’suis passé partout ? » demande-t-il d’une voix câline en traçant de l’index la peau juste en dessous de son haut comme un avant-goût discret de ce qu’il propose. « Ou il y a une autre région à laquelle je devrais m’intéresser ? » Étant donné la façon dont elle est installée sur lui, il n’a qu’à pencher légèrement la tête pour poser ses lèvres dans le creux à la base de sa gorge. Il s’y attarde une seconde ou deux. Du bout de son nez, il trace une ligne sur le côté de son cou, qu’il marque aussi d’un baiser, avant de poursuivre jusqu’à sa nuque. « Qu’est-ce que t’en penses, hmm ? » souffle-t-il tout contre sa peau. Un brin audacieux, il attrape entre ses dents le bout de la bretelle et tire légèrement sur la boucle sans pour autant la dénouer. Il est à demi convaincu que c’est la proposition de trop, celle qui risque de renvoyer Aisling dans sa coquille, et il se prépare à un refus sans pouvoir nier que son cœur s’emballe dans sa poitrine à l’idée de franchir une étape de plus.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Dim 29 Mar 2020 - 2:59, édité 1 fois
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Le désir qui brûle dans les yeux de Sid est si intense qu’elle sent presque la caresse de son regard perler sur sa peau. Leurs doigts s’enroulent autour de l’éponge sur son épaule tandis qu’il se penche pour poser délicatement ses lèvres contre sa clavicule. Un geste tout simple, et pourtant si doux et sensuel qu’Aisling sent son cœur s’emballer. Les yeux clos, elle place sa main libre sur la nuque de son copain comme pour le retenir contre sa poitrine qui se lève et s’abaisse au rythme de sa respiration saccadée, et s’imprégner des émotions et sensations qui l’étreignent. Elle le libère à contrecœur quand il se redresse et s’étonne de le voir reposer l’éponge sur le rebord de la baignoire. Docile, elle le laisse néanmoins guider ses mains jusqu’à ses flancs à la lisière de l’eau. Curieuse de voir ce qu’il lui réserve, l’irlandaise suit des yeux ses mouvements tout en caressant distraitement sa peau de ses pouces. Un petit sourire de compréhension étire ses lèvres lorsqu’elle le voit faire mousser le gel douche entre ses paumes. Visiblement, il n’a pas besoin d’utiliser une excuse pour promener ses mains sur son corps, et quelque part Aisling s’en réjouit. Il s’occupe d’abord de ses bras, prend son temps pour atteindre ses poignets qu’il masse habilement avant de remonter jusqu’à ses épaules. Un soupir de plaisir s’échappe de ses lèvres tandis que ses doigts habiles glissent dans son dos et descendent en cascade le long de son échine, diffusant un agréable frisson dans leur sillage. Sid s’arrête sagement dans le creux de sa cambrure, mais en profite pour l’attirer tout contre son corps. Un sourire complice aux lèvres, Aisling accroche son regard et se laisse couler vers lui. Emoustillée par le contact délicieux de leurs peaux brûlantes, elle émet un petit gémissement de contentement contre les lèvres du tatoueur, qui viennent cueillir un baiser langoureux sur les siennes. Ses mains explorent maintenant son ventre, et elle se laisse happer par les ondes de bien-être qu’elles lui procurent. Pantelante, Aisling enroule un bras autour de sa nuque et se cambre inconsciemment contre son corps pour répondre à la tension suave qu’il éveille en elle.
Une lueur de malice s’allume dans les yeux de Sid tandis que son indexe se fraie un chemin jusqu’à la lisière de son haut. « Tu crois que j’suis passé partout ? » La légèreté de sa caresse et la profondeur de sa voix envoient une décharge d’anticipation dans ses veines. « Ou il y a une autre région à laquelle je devrais m’intéresser ? » Il ponctue sa demande par un baiser qu’il place dans le creux de sa gorge, puis effleure la base de son cou du bout de son nez, la faisant frissonner entre ses mains. « Qu’est-ce que t’en penses, hmm ? » Ce qu’elle en pense ? Que sa voix soyeuse et la chatouille de son souffle contre sa peau, c’est ce qui finira par la faire capituler. Elle en est certaine. Le désir qu’il éveille en elle est si envahissant qu’elle en a presque la tête qui tourne. Toutefois, ce coton exaltant ne suffit pas à éteindre l’alarme qui s’allume dans son esprit quand elle sent ses dents attraper la boucle de sa bretelle. Les muscles tendus par une vague d’appréhension, elle s’immobilise entièrement. Même sa respiration lui semble soudain suspendue. Mais Sid ne poursuit pas son geste. Déstabilisée, elle baisse les yeux pour tenter d’apercevoir son visage et comprend en croisant son regard qu’il attend un signe de sa part pour continuer. Une vague d’affection déferle sur elle et son corps se détend instantanément. Il faut dire qu’il est sacrément mignon comme ça, à tenter sa chance sans vouloir la brusquer, joueur mais pas imposant. Vaguement amusée, Aisling incline la tête sur le côté et un sourire indulgent étire ses lèvres alors qu’elle relève légèrement les sourcils. « Maintenant que tu l’dis… » Elle souffle en caressant délicatement sa nuque du bout de ses doigts. « J’pense bien que t’as oublié mes jambes. » La chute ne manquera pas de le décevoir, elle ne se fait pas la moindre illusion. Et pourtant, il n’en laisse rien paraître. Le cœur un peu lourd sans trop savoir pourquoi, l’irlandaise caresse tendrement sa joue alors qu’il se redresse. Ils échangent un baiser plein de tendresse mais lorsqu’elle s’écarte, Aisling n’ose plus croiser son regard. Elle a trop peur d’y lire la frustration, ou qu’il puisse déceler sa confusion dans le sien. Pour lutter contre la culpabilité qui la ronge insidieusement, elle prend la main de Sid dans la sienne, y verse un peu de gel douche et lui en vole la moitié avant d’embrasser le bout de son nez. « Et moi j’ai pas totalement fini non plus. » Elle plaisante et se défile en posant ses paumes mousseuses sur les épaules de son copain. Ses mains glissent le long de ses bras noircis d’encre, savourant les reliefs de sa musculature nerveuse, puis elle profite qu’il s’occupe de ses jambes pour savonner délicatement son dos.
Mais l’ambiance a légèrement changé et le désir qui crépitait entre eux s’est mué en une douce affection. Aisling est persuadée que c’est de sa faute. Parce qu’elle n’est pas foutue de réagir comme une nana normale. Comme celles qu’il a l’habitude de fréquenter. Le corps appuyé contre celui de Sid, elle fixe distraitement l’eau violette et les paillettes qui scintillent à sa surface. Du bout des doigts, elle caresse sa peau douce en plongeant malgré elle dans une mer d’interrogations. C’est trop tôt, pour ça, pas vrai ? Elle repense à Owen, qui lui a conseillé l’autre fois de ne pas se réprimer par rapport à cet aspect de sa relation. C’est ça que j’suis en train de faire, me réprimer ? Et surtout, comment être certaine que c’est le bon moment pour franchir cette nouvelle étape ? Puis c’est quoi ‘le bon moment’ d’ailleurs ? Maintenant que la religion n’agit plus comme un guide immuable pour contrôler ce qu’il convient (ou ne convient pas) de faire, comment savoir quel rythme instaurer ? C’est simple, est-ce que t’en as envie ? Cette petite voix ressemble vaguement à celle de Sid, et pendant un instant Aisling a presque l’impression que c’est lui qui a murmuré ces mots à son oreille. Un frisson salvateur traverse son corps tandis que ses grandes mains remontent lentement le long de ses cuisses. Bah, évidemment que j’en ai envie ! La réponse lui semble si limpide qu’elle en suspend son geste, ses sourcils vaguement froncés. Alors qu’est-ce que t’attends ? Le cœur battant, elle se redresse juste assez pour faire courir ses lèvres sur la nuque de son beau brun. « Sid ? » Elle murmure à son oreille, puis poursuit son chemin et presse un baiser contre sa tempe. « J’crois bien que tu devrais passer par là aussi. » Fébrile, elle s’écarte légèrement pour atteindre les lanières de son haut et en profite pour sonder ses traits. Il lui semble déceler une lueur d’incompréhension dans ses magnifiques yeux bleus, et d’autres émotions qu’elle ne parvient pas vraiment à interpréter. Elle décide d’ailleurs de ne pas s’y attarder, refusant de se laisser à nouveau happer par le doute. N’y pense pas, lance toi. Ces gestes, elle les connait par cœur à force de les avoir exécutés, et pourtant ce soir elle a l’impression de les effectuer pour la première fois. Parce que c’est pour Sid qu’elle choisit de se dévoiler et pas le reste du monde. Parce qu’elle en a envie. Et parce qu’il se trouve si près d’elle que sa peau se couvre de chair de poule chaque fois qu’il l’effleure de la sienne. Avec fluidité, elle délace les bretelles qui retiennent son haut et les laisse reposer sur ses épaules. Elle prend son temps, soucieuse de ne pas précipiter les choses. Parce que c’est important pour elle ; et parce qu’elle se souvient encore la lenteur insoutenable avec laquelle il a déballé son cadeau et s’amuse de prendre sa revanche en le voyant vibrer d’anticipation. Elle dénoue la dernière attache dans son dos puis ramène ses mains sur sa poitrine. Le tissu glisse lentement contre la peau fine de ses tétons tendus, et sa caresse est presque aussi agréable que le regard fasciné de Sid. Ses mains retombent sur ses cuisses et laissent couler le haut à cerises dans l’eau parfumée du bain. Comme si elle réalisait soudain la portée de son geste, les joues d’Aisling s’empourprent. Pour lutter contre la nervosité qui court dans ses veines, elle fait remonter ses mains le long des bras de Sid, place ses paumes contre son cou et laisse ses doigts s’enrouler dans les mèches brunes sur sa nuque.
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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Alors que dans une telle situation, il aurait normalement dénoué le haut du maillot sans même y réfléchir à deux fois, il se félicite intérieurement d’avoir arrêté son geste quand il sent Aisling se crisper contre lui. Tout en traçant des cercles réconfortants sur son ventre, il attend, le visage tourné vers elle, qu’elle comprenne qu’il n’a pas l’intention d’aller plus loin tant qu’elle n’aura pas accepté de le suivre. Au bout de quelques secondes, son regard vient chercher celui de Sid. Légèrement perplexe, elle fouille ses prunelles un instant avant de se détendre. Un sourire furtif aux lèvres, elle penche la tête en l’observant. « Maintenant que tu l’dis… » La courte pause qu’elle marque froisse un peu plus ses nerfs déjà irrités par l’attente. « J’pense bien que t’as oublié mes jambes. » Une déception cuisante lui mord l’estomac, mais il s’oblige à ne rien laisser paraître. Il embrasse plutôt la peau douce de son épaule pour camoufler son trouble. En se redressant, il veut croiser son regard pour vérifier qu’il n’a rien laissé filtrer, mais sans succès. Leurs lèvres se trouvent pourtant sans que Sid ne sache trop si c’est lui ou elle qui a initié le baiser. Malgré la douceur de l’échange, il perçoit un vague malaise entre eux. Il se demande s’il devrait dire quelque chose pour rassurer Aisling. C’est pas grave si t’es pas prête, t’sais, je ne t’en veux pas du tout. Dans le doute, il choisit néanmoins de se taire, par peur de paraître moins sincère qu’il ne l’est réellement ou de la mettre encore plus mal à l’aise en interprétant maladroitement son hésitation. Il reste donc muet tandis qu’elle soulève l’une de ses mains pour y verser du gel douche. « Et moi j’ai pas totalement fini non plus, » affirme-t-elle en reposant la bouteille sur le rebord de la baignoire. Joignant le geste à la parole, elle enroule ses doigts autour de ses épaules. Il savoure le contact délicieux de ses mains qui glissent sur ses biceps et massent délicatement ses muscles en poursuivant leur chemin. Une fois qu’il a retrouvé la liberté de ses membres, il se met à la tâche qu’elle lui a confiée. Avec assurance, il savonne ses longues jambes en s’assurant de ne laisser aucun centimètre de peau à l’abandon.
Sa tâche terminée, il glisse un bras dans le dos d’Aisling pour la serrer contre lui. Le menton de la jeune femme s’est posé sur son épaule et elle fait courir ses doigts sur sa peau sans but précis. Même s’il ne voit pas son visage, il la sent pensive, lointaine. Il devine que sa proposition ne l’a pas trop inquiétée, sinon il soupçonne qu’elle aurait cherché une raison de sortir de la baignoire au lieu de se blottir contre sa poitrine. Mais si ce n’est pas le cas, il se demande ce qui la met dans cet état. Regrette-t-elle d’avoir refusé ? Si oui, est-ce parce qu’elle se sent coupable de l’avoir fait ? Il espère sincèrement que non. Il suppose qu’elle regrette peut-être sa décision si elle avait eu envie d’accepter sans avoir le courage de le faire. Cette possibilité fait naître une autre question chez Sid : aurait-il dû insister ou revenir à la charge ? Il a compris assez rapidement que, s’ils veulent progresser, il doit la pousser un peu hors de sa zone de confort. C’est pourquoi, depuis le début de leurs explorations, il prend un malin plaisir à la tenter et à lui offrir de nouvelles expériences sans jamais rien imposer. Car il est parfaitement conscient qu’il risquerait assez facilement de flirter avec la coercition s’il ne fait pas attention à ses gestes et il pourrait difficilement imaginer un pire résultat. Il sait qu’il choisirait sans hésiter de ne plus jamais l’embrasser avant de même songer à la convaincre de faire quelque chose qu’elle regretterait par la suite. Et, pour l’avoir vécu une fois avec Harley, il sait qu’il ne veut absolument pas la pousser jusqu’à la crise d’angoisse, même par inadvertance. Il s’était senti horriblement mal de ce qui s’était passé alors qu’il ignorait tout de l’histoire de la blonde. Il ose à peine imaginer à quel point il se noierait dans la culpabilité si quelque chose de semblable se passait avec Aisling alors qu’il connaît ses réserves face à la sexualité. Il se sent comme un fildefériste suspendu au-dessus de l’abîme : au moindre faux mouvement, il risque de basculer dans le vide en entraînant la jeune femme avec lui sans même savoir s’il y a un filet de sûreté en-dessous ou non pour amortir leur chute. En quelque sorte, il avance lui aussi en terrain inconnu car, s’il a toujours été respectueux et à l’écoute de ses partenaires par le passé, il n’a jamais eu à se poser autant de questions ou à faire preuve d’autant de prudence.
Il tressaille, tiré de ses réflexions et des caresses distraites qu’il éparpillait sur la peau douce par la voix d’Aisling qui souffle son prénom à son oreille. « Hmm ? » murmure-t-il tandis qu’il suit la caresse de ses lèvres qui remontent dans son cou. « J’crois bien que tu devrais passer par là aussi. » Par là ? Les sourcils légèrement froncés, il scrute son visage tandis qu’elle se détache de lui en attrapant le bout des lanières qui forment la boucle derrière sa nuque. Il croit comprendre ce qui est sur le point de se passer. Ses mains se posent sur les hanches de la jeune femme et il s’immobilise, comme si le moindre faux mouvement pouvait la faire changer d’idée. Lentement, elle tire sur les bretelles pour dénouer la boucle. Le cœur battant, Sid suit le trajet insupportablement méthodique de ses mains qui glissent vers l’arrière et disparaissent dans son dos un instant avant de revenir vers l’avant pour repousser le tissu, dévoilant peu à peu la peau laiteuse qu’il dissimulait. Il s’attendait à la vague de désir renouvelée qui l’envahit face à ce spectacle, mais pas au tourbillon d’émotion qui l’étreint violemment en même temps. Pour faire un peu d’ordre dans tous ces ressentis, il se concentre sur les mains de la jeune femme qui se sont posées dans son cou. Il cherche son regard et y trouve un mélange d’assurance et de nervosité qui le touche. Il se penche vers elle pour appuyer ses lèvres contre les siennes dans l’espoir que ce baiser chaste l’apaise et régule son propre trop-plein d’émotions. Il s’écarte ensuite et laisse ses yeux se balader sur son visage, s’accrocher aux sourcils arqués et à ses grands yeux gris, descendre jusqu’à ses pommettes rosies par la gêne, suivre la courbe de sa joue et tracer la forme de ses lèvres qu’il aime tant goûter. Il poursuit sa route le long de son cou fin jusqu’à finalement rejoindre sa poitrine et ses courbes harmonieuses qu’il caresse d’un regard tendre et vaguement émerveillé. Porté par un élan d’affection pure, il vient poser son front contre celui de la jeune femme, effleure le bout de son nez du sien. « T’es tellement belle, » souffle-t-il pour éviter que sa voix ne s’éraille sous le coup de l’émotion. « How did I get so lucky ? » Il espère qu’elle comprend ce qu’il essaie de lui dire : qu’il ne se considère pas seulement chanceux parce qu’elle est incroyablement belle, mais aussi parce qu’elle l’a choisi et qu’elle lui fait assez confiance pour s’offrir de cette façon, un cadeau qu’il ne prend pas à la légère.
S’écartant légèrement pour attraper à nouveau la bouteille de gel douche, il en verse une fois de plus une petite quantité dans sa paume puis fait mousser le produit. Un sourire taquin aux lèvres, il pose d’abord ses mains sur son abdomen et les fait lentement remonter jusqu’à sa poitrine, s’amusant de sentir la jeune femme devenir de plus en plus fébriles alors qu’il se rapproche de son but. Il étale doucement la mousse sur la peau fine de ses seins en ignorant à dessein l’appel silencieux des tétons qui se tendent sous ses caresses. Une fois satisfait de son œuvre, il rince ses mains dans l’eau violette avant d’en recueillir dans sa paume en coupe et de faire couler le liquide sur la peau d’Aisling pour chasser les bulles blanchâtres. Il penche ensuite la tête pour venir poser ses lèvres à la naissance de son sein gauche. Il descend lentement, le parsemant de baisers. Lorsqu’il atteint finalement le bout tendu, il l’embrasse à quelques reprises et le cajole d’une langue taquine. Une main posée à plat contre le dos de la jeune femme, il vient cueillir de son autre main son sein droit et le presse délicatement. Encouragé par les soupirs de plaisir qu’Aisling laisse échapper et ses doigts qui se contractent sur sa nuque, il mordille tendrement le téton glissé entre ses lèvres, alternant à quelques reprises les coups de dents et les coups de langue. Attentif, il note mentalement tout ce qui semble plaire particulièrement à la jeune femme. Tout en faisant rouler le bout tendu de son autre sein entre ses doigts, il entreprend de semer des baisers sur son sternum et de remonter lentement vers son cou où il s’attarde un instant pour suçoter la peau pâle avec juste assez d’entrain pour qu’une marque subtile apparaisse. Il poursuit son chemin encore un peu, jusqu’à son oreille. « Si tu savais tout c’que j’ai envie de te faire découvrir, » lui murmure-t-il comme une promesse en pinçant le lobe de son oreille en ses lèvres.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
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just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Le cœur battant, Aisling caresse distraitement le cou de Sid à l’aide de ses pouces et scrute son visage pour tenter d’interpréter son silence. Leurs regards s’accrochent quand il se redresse et l’intensité des émotions qui filtrent à travers le sien lui coupe le souffle. Avec une infinie douceur, il presse ses lèvres contre les siennes et l’irlandaise puise dans ce baiser le réconfort dont elle ignorait avoir besoin. Il s’écarte pour mieux la regarder et ses yeux s’attardent sur ses traits comme s’il voulait les mémoriser. Elle se soumet à son observation, les joues rosies de plaisir malgré la pointe d’appréhension qui la tenaille lorsqu’ils quittent la courbe de sa mâchoire pour s’aventurer vers sa poitrine. Mais la lueur qu’elle craignait de surprendre dans son regard ne voile jamais ses grands yeux bleus. A la place brille une sorte de fascination teintée de tendresse et de respect. La gorge serrée par l’émotion, Aisling se réfugie brièvement derrière ses paupières closes tandis qu’il vient appuyer son front contre le sien. Leurs visages sont si proches que leurs nez s’effleurent et leurs souffles se mélangent, et elle s’enivre de cette intimité. « T’es tellement belle. » Les commentaires sur son physique fusent lorsqu’elle se dévoile dans les salles privées du club et Aisling a pris l’habitude de les balayer sans y accorder la moindre importance. Pourtant, ce soir ce compliment la touche en plein cœur. Parce qu’elle décèle dans l’aveu de Sid une sincérité brute qui va au-delà du désir que ses courbes suscitent habituellement chez les hommes. Cette attirance semble éveiller chez lui des sentiments purs, à mille lieues de la convoitise dégradante à laquelle elle a dû s’habituer. Dans la bouche de Sid, ces mots doux vibrent d’une affection presque palpable qui l’enveloppe toute entière et lui donne envie de se blottir dans ses bras jusqu’à la fin des temps. « How did I get so lucky? » Son cœur se serre presque douloureusement et un petit rire ému s’échappe de ses lèvres tandis qu’une affection brûlante enfle dans sa poitrine. « Tu sais, j’arrête pas d’me poser la même question. » Elle avoue à voix basse comme pour lui partager un secret. Elle se sent si bien tout contre lui, à la fois vulnérable et protégée, qu’elle a presque envie de le retenir quand il cherche à s’écarter. Mais sa curiosité la pousse à le libérer de son étreinte.
Fidèle à la mission qui lui incombe, Sid renverse un peu de gel douche dans la paume de sa main sous le regard hypnotisé d’Aisling, qui brûle d’envie de sentir ses doigts tatoués parcourir sa peau pâle. Il ne la fait pas attendre longtemps. Un sourire espiègle au coin des lèvres, il pose ses mains contre son ventre, lui arrachant un soupir de ravissement. Le tatoueur prend son temps pour remonter le long de son abdomen, éveillant au passage un désir cuisant dans toutes les cellules de son corps. Il n’a pas encore touché à ses seins qu’elle frisonne déjà sous ses caresses et cambre le dos comme pour l’implorer de mettre fin à son supplice. Lorsqu’il explore enfin le renflement de sa poitrine, le soulagement qu’elle s’attendait à ressentir se fait attendre, et son massage tendre et précis ne fait qu’alimenter son envie de se presser contre lui. La caresse légère de l’eau pailletée qu’il fait couler sur sa peau pour la rincer est loin d’éteindre le feu qu’il a allumé dans son être. Les yeux voilés de désir, Aisling couve tendrement le visage de Sid qu’elle crève d’envie d’embrasser. Mais il ignore ses lèvres offertes et vient poser les siennes à la naissance de son sein. Son souffle se bloque dans sa gorge tandis que, fascinée, elle suit des yeux le chemin de baisers qu’il trace sur sa peau sensible. Il se rapproche dangereusement de son téton et malgré l’anticipation qui l’étreint, elle laisse échapper un soupir de surprise et de plaisir quand il l’embrasse enfin. La caresse de sa langue et de ses lèvres diffuse une onde de plaisir qui va exploser dans son bas-ventre. Pantelante, Aisling resserre ses jambes autour de sa taille et enfonce une main dans les mèches noires de son copain comme pour le retenir contre elle et le supplier de ne pas arrêter ce qu’il est en train de lui faire. Elle se laisse happer par la chaleur de la paume qu’il a plaqué contre ses reins, le massage sensuel et précis de son autre main et la caresse acérée de ses dents, adoucie par ses coups de langue, qui lui arrachent quelques gémissements de plaisir et éveillent un déluge de sensations inexplorées dans son être. Les yeux mi-clos, elle s’arque contre son corps et s’offre toute entière à la sensualité de ses caresses. Et lorsque le plaisir devient presque étouffant, lorsque sa tête lui tourne et qu’elle ne sait plus comment gérer ni assouvir le désir impérieux qu’il éveille en elle, les lèvres de Sid remontent doucement vers sa gorge. C’est à son cou que son vampire dandy dédie maintenant toute son attention. Aisling frémit et esquisse un sourire en le sentant aspirer délicatement sa peau fine. Parce que les tatouages c’était pas suffisant pour marquer ton territoire ? Elle retient néanmoins sa taquinerie, bien trop séduite par cette attitude un poil possessive qu’elle lui découvre et l’impression délicieuse qui l’accompagne. Car être sienne signifie immanquablement n’appartenir à personne d’autre.
Les baisers de Sid s’égarent jusqu’à son oreille, où il murmure : « Si tu savais tout c’que j’ai envie de te faire découvrir. » Un frisson parcourt son échine. Elle entend le désir qui habite sa voix suave, le sent dans ses gestes sensuels et ne peut ignorer la pression de son membre durci contre son intimité palpitante. « Oh… mon Sid. » Elle gémit, pantelante, alors qu’il embrasse son lobe. Aisling se mordille la lèvre inférieure et enroule un bras autour de sa nuque. « Si tu savais comme ça m’rend dingue quand tu me parles comme ça… » Les images que ça me met dans la tête et comme j’ai envie d’explorer toutes ces sensations jusqu’au bout avec toi… mais faut pas. Car c’est dangereux, comme ces caresses exquises camouflent ses craintes et brouillent son discernement. Les doigts enfouis dans les cheveux de son beau brun, Aisling ferme les yeux et masse délicatement son crâne le temps de reprendre ses esprits. Encouragée par les bras qu’il referme autour de sa taille, elle se blottit contre son torse et ronronne de bonheur en sentant sa poitrine sensible se presser contre sa peau nue. Elle se laisse bercer par la douceur de leur étreinte pour faire le tri dans ses émois. « Tu me fais beaucoup trop de bien, tu sais ? » Du bout du nez, elle effleure sa nuque et la courbe de son oreille avant de s’éloigner, juste assez pour caresser son visage du regard. « J’voudrais t’faire ressentir la même chose. » Mais j’sais pas trop comment… Contrairement à Sid, qui semble savoir exactement où la toucher pour la faire vibrer de plaisir. Songeuse, elle fait courir son index le long de sa mâchoire, dessine le contour de sa bouche et joue avec l’anneau qui orne sa lèvre inférieure. Un sourire espiègle plisse ses yeux tandis qu’une idée lui traverse l’esprit. Enfin si, y’a bien un truc que j’sais faire. L’air de rien, elle se cambre et ondule lentement contre son bassin jusqu’à ce que la volupté embrume le regard de Sid. « Mais pas ici… » Elle murmure tout contre ses lèvres. « J’commence à avoir les doigts tout fripés ! On sort ? » Sans attendre sa réponse, elle se redresse avec fluidité pour s’envelopper dans une serviette rose pâle et lui tend la deuxième sans pouvoir s’empêcher de scanner avidement son corps lorsqu’il se lève à son tour. Soulagée de pouvoir étendre ses longues jambes, elle fait quelques pas jusqu’à son lavabo et ils profitent de ce moment de répit pour se brosser les dents. Sans qu’elle sache trop pourquoi, une joie étrange gonfle son cœur face à la scène qui se peint dans le miroir. I could get used to this… Ce rituel effectué, elle laisse ses doigts courir sur le bras de Sid et se hisse sur la pointe des pieds pour poser un baiser sur sa joue. « J’vais m’changer, j’te rejoins dans ma chambre. » L’idée de se séparer, même pour quelques minutes, semble lui déplaire autant qu’à elle, mais il finit tout de même par se résigner. Aisling le suit du regard puis profite de son absence pour retirer ce qu’il reste de son fond de teint, étaler sa crème de nuit, vérifier le maquillage de ses yeux et passer un coup de brosse dans sa chevelure. Satisfaite du résultat, elle enfile son pyjama, un mini short blanc à pois noirs et son débardeur assorti bordé de dentelle, puis sautille hors de la pièce.
Elle s’attendait à retrouver Sid sagement assis sur son lit, et non pas errant distraitement dans sa chambre, tout juste vêtu de son éternel pantalon de pyjama Batman. Un sourire épris au coin des lèvres, Aisling fait rouler la barre de massage petit cul entre ses mains et la dépose sur sa table de nuit. Comme il ne l’a toujours pas remarquée, trop occupé à tapoter la corne holographique de la licorne qu’il a gagné pour elle, l’irlandaise profite de son avantage pour s’approcher sans un bruit dans son dos. Dans un geste qui rappelle assurément le début de leur chorégraphie, elle fait glisser ses mains huilées sur sa poitrine. Revenant de sa surprise, il pose sa main sur les siennes comme par réflexe. Aisling sourit contre sa peau et dépose un baiser sur son omoplate. « Toi, tu m’as l’air un peu nerveux. » Elle souffle en glissant ses doigts entre les siens, ignorant volontairement qu’il est difficile de rester totalement serein quand quelqu’un vous approche sournoisement par derrière. « Ça tombe bien, j’ai exactement c’qu’il te faut. » Elle l’entraîne jusqu’à son lit et l’encourage silencieusement à s’assoir avant de grimper à califourchon sur ses cuisses. Une odeur de jasmin et d’ylang-ylang les enrobe alors qu’elle fait glisser ses mains sur les bras de Sid pour enduire sa peau d’huile de massage. Un sourire aux lèvres, elle tapote délicatement les muscles de sa nuque avant de s’intéresser à ses épaules, qu’elle masse plus profondément. Attentive à la manière dont son corps réagit sous ses doigts elle ajuste la pression en glissant le long de ses bras, pianotant sur ses muscles noués entre deux caresses plus appuyées. Elle enroule ses doigts autour de ses poignets puis soulève sa main droite pour faire rouler son poing dans sa paume. Avec une œillade taquine, elle pose un baiser sur chacun de ses doigts repliés puis les masse tour à tour. Elle réserve le même traitement à sa main gauche et vient cueillir un baiser sur ses lèvres. « J’pense qu’il vaudrait mieux que tu t’allonges pour la suite. » Elle se redresse pour le libérer et grimpe à ses côtés sur le matelas tandis qu’il s’installe sur le dos, la tête confortablement enfoncée dans les coussins. Féline, Aisling glisse une jambe de chaque côté de son corps et dépose un premier baiser au niveau de son nombril, suivi d’une longue traînée qui remonte en ligne droite jusqu’au creux entre ses clavicules. Résistant à l’appel de ses lèvres, elle récupère la barre de massage et la chauffe entre ses paumes. Assise à califourchon sur Sid, elle pose ses mains à plat sur sa poitrine et les fait glisser jusqu’à ses épaules avant de descendre lentement le long de son sternum. Elle masse consciencieusement son ventre ferme, s’égare quelques instants sur ses flancs puis revient vers sa poitrine, où elle s’amuse à tracer des cercles de plus en plus petits pour se rapprocher de ses tétons. Elle les effleure du bout des doigts, attentive aux expressions de son visage pour tenter de déterminer si cette caresse lui fait autant d’effet qu’à elle. Comme ça semble être le cas, elle les pince délicatement entre son pouce et son index. Encouragée les grondements de plaisir qu’il laisse échapper, Aisling referme ses lèvres autour d’une pointe tendue et la taquine de sa langue puis de ses dents avant de répéter l’expérience de l’autre côté. Puis elle se redresse et remonte jusqu’au visage de Sid, laissant sciemment sa poitrine effleurer son torse à travers le tissu fin de son débardeur. « T’es. Vraiment. Trop. Sexy. » Elle murmure contre sa peau brûlante, marquant chaque mot d’un baiser. Le premier dans son cou, les suivants le long de sa mâchoire, et le dernier contre ses lèvres.
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
« Oh… mon Sid. » Cette façon qu’elle a de soupirer son prénom attise le désir ardent qu’il ressentait déjà et lui fait tourner la tête. Après une dernière caresse, il délaisse sa poitrine pour venir effleurer son ventre du bout des doigts. « Si tu savais comme ça m’rend dingue quand tu me parles comme ça… » C’est l’idée, oui, songe-t-il avec un brin d’amusement sans pour autant révéler la nature de ses pensées. Un sourire satisfait s’étire tout de même sur ses lèvres, mais il le camoufle contre la peau opaline d’Aisling. Il s’attarde un instant dans son cou pour savourer la douceur du moment ainsi que les cercles qu’elle dessine du bout des doigts sur son cuir chevelu et les frissons de délice qu’ils envoient le long de sa colonne vertébrale. Il entoure sa taille de ses bras pour l’attirer vers lui, seulement satisfait lorsqu’elle se retrouve serrée contre son torse, sa peau nue collée à la sienne. « Tu me fais beaucoup trop de bien, tu sais ? » Sa voix vibre d’un mélange de sincérité et d’émerveillement qui rassure Sid en lui confirmant qu’elle ne regrette pas ce qu’ils ont fait jusqu’à maintenant. La tension qui, remplacée par la tendre affection qui vibre entre eux, redescendait lentement dans son corps remonte brusquement lorsqu’elle ajoute d’un ton aussi songeur que prometteur : « J’voudrais t’faire ressentir la même chose. » Il l’observe, amusé et attendri à la fois par la concentration qui se peint sur son visage tandis qu’elle explore du bout de l’index ses traits. Il est témoin de l’instant précis où elle semble trouver la réponse à la question qu’elle tournait et retournait dans son esprit. Un sourire illumine son visage tandis qu’elle se soulève légèrement pour se presser contre son bassin. Le mouvement crée une vague de plaisir chez Sid qui s’y abandonne, les yeux mi-clos et la tête légèrement penchée en arrière… jusqu’à ce qu’Aisling cesse brusquement de bouger. « Mais pas ici… » Taquine, elle vient effleurer ses lèvres des siennes. « J’commence à avoir les doigts tout fripés ! On sort ? » Il veut lui voler un baiser pour marquer son accord, mais elle ne lui en laisse pas le temps, car elle se lève déjà, projetant des gouttelettes d’eau sur lui. Une fois qu’elle est sortie de la baignoire, il se met debout à son tour. Profitant de l’occasion pour libérer ses membres ankylosés et exhiber sa musculature nerveuse devant le regard attentif d’Aisling, qui apprécie visiblement le spectacle, il étend les bras vers le plafond. À l’aide de la serviette moelleuse qu’elle lui a tendue, il essuie l’eau qui s’écoule le long de ses jambes. Il l’enroule ensuite autour de sa taille et sort à son tour de la baignoire après avoir retiré le bouchon pour laisser l’eau violette s’écouler en petit tourbillon par le drain. Il rejoint sa copine devant le lavabo. Elle a déjà attrapé sa brosse à dents. En se penchant pour prendre la sienne, il pose un baiser sur sa tempe. Ce n’est pas la première fois qu’ils effectuent cette tâche du quotidien ensemble, mais en croisant le regard de la jeune femme dans le miroir, il se surprend à avoir envie de sourire comme un idiot sans trop savoir pourquoi. Quand leurs brosses à dents ont retrouvé leur place habituelle dans leur petit verre fleuri, Aisling se tourne vers Sid. « J’vais m’changer, j’te rejoins dans ma chambre. » Il n’a vraiment pas envie de la quitter, ne serait-ce que pour quelques minutes, mais après une courte hésitation, il capitule. Il attrape la main d’Aisling dans la sienne et la soulève jusqu’à ses lèvres pour poser un baiser dans sa paume. « J’t’attends, » murmure-t-il avant de sortir de la salle de bain.
Après s’être assuré de ne pas laisser de traces d’eau sur le plancher, il fait un détour par la cuisine pour récupérer son sac à dos. Il le dépose au pied du lit et en sort une paire de boxer propre et le pantalon de pyjama Batman qu’il s’est acheté quand il a commencé à passer fréquemment la nuit avec Aisling pour ne pas avoir à dormir dans ses jeans moulants. Il se change rapidement, heureux de retirer le sous-vêtement mouillé qui lui colle inconfortablement à la peau. Pour le laisser sécher, il le suspend sur le rebord du panier à lessive avec sa serviette. Il place ensuite son sac à dos sur la chaise qu’il a plus ou moins réquisitionnée depuis le soir de leur première date. N’ayant plus rien à faire sinon attendre le retour de sa copine, il se perche sur le bord du matelas. Il tend l’oreille pour essayer d’entendre Aisling approcher, mais le silence règne dans l’appart, à l’exception d’un grattement sourd qui émane de temps à autre du salon. Il devine que c’est sûrement Halloween, en pleine bataille avec l’un de ses nombreux jouets, qui en est la source. Penché vers l’avant, les coudes appuyés sur ses cuisses, il essaie de se convaincre de rester tranquillement assis. Cependant, il a du mal à combattre le trop-plein d’énergie nerveuse qui circule dans son système, alimenté par les paroles de la jeune femme qui tournent en boucle dans sa tête. J’voudrais te faire ressentir la même chose… mais pas ici. J’te rejoins dans ma chambre. Il ne peut s’empêcher de se demander ce qu’elle a en tête, tout en étant convaincu que l’idée lui plaira, peu importe ce que c’est. Il abandonne finalement et se lève brusquement. Il déambule sans but précis dans la chambre, fouinant sans trop oser toucher à quoi que ce soit, jusqu’à ce qu’il se laisse distraire par l’énorme licorne qu’il avait gagnée à la fête foraine. Assis sur la commode, l’animal fantastique le fixe de ses grands yeux globuleux. Il se souvient d’avoir trouvé la peluche totalement hideuse, mais à force de la côtoyer dans le décor de la chambre d’Aisling depuis ce temps, il a fini par lui trouver un certain charme malgré tout. Peut-être parce que chaque fois qu’il la voit, il repense aux étoiles qui s’étaient allumées dans le regard d’Aisling quand il lui avait tendu la licorne. En allongeant la main pour toucher le tissu métallique qui recouvre la corne, il se demande s’il n’essayait pas déjà inconsciemment de conquérir le cœur de la jeune femme à ce moment-là.
Sorties de nulle part, des mains se plaquent sur ses pectoraux tandis qu’un corps se presse contre lui. Même s’il sait très bien, quelque part au fond de son esprit, qu’il s’agit forcément d’Aisling, ça ne l’empêche pas de sursauter en sentant quelqu’un l’agripper ainsi. Apaisé par le baiser délicat qu’elle colle sur son épaule, il pose ses mains sur les siennes en essayant de convaincre son cœur affolé de se calmer. « Toi, tu m’as l’air un peu nerveux. » La remarque lui arrache un petit rire tendre. J’me demande bien pourquoi ! « Ça tombe bien, j’ai exactement c’qu’il te faut. » Sans rompre le contact de leurs mains liées, elle se décolle de son dos et l’entraîne vers le lit. « Ah oui ? » demande-t-il d’un ton presque innocent. Obéissant à sa commande silencieuse, il s’assoit sur le matelas, à peu près à l’endroit où il s’était posé auparavant. Aisling grimpe sur lui, une jambe de chaque côté de ses hanches. C’est une position qui semble lui plaire, Sid l’a remarqué au fil de leurs rapprochements. L’odeur florale de la barre à massage qui vient lui chatouiller les narines le détend déjà, mais pas autant que les mains qui explorent doucement sa peau et s’attaquent avec une assurance délectable aux nœuds qu’elles rencontrent dans ses muscles. La pression qu’elle applique au centre de ses paumes est particulièrement jouissive et lui arrache un grondement de satisfaction. « J’pense qu’il vaudrait mieux que tu t’allonges pour la suite, » susurre-t-elle à son oreille après avoir couvert le bout de son pouce d’un baiser consciencieux. Même s’il a terriblement hâte de découvrir la suite de son plan, c’est avec une pointe de regret qu’il la laisse s’éloigner. Il s’exécute pourtant et s’étend sur le lit. Fasciné, il la regarde grimper gracieusement sur le matelas et s’avancer lentement vers lui. Le cœur battant, il frémit d’anticipation quand elle se penche pour l’embrasser. Elle remonte tranquillement vers sa poitrine en traçant une longue chaîne de baisers qui le fait frissonner de désir. Les yeux fermés, les mains posées à plat sur les draps soyeux pour résister à l’envie de nouer ses doigts dans les mèches sombres de la jeune femme, il savoure la caresse délicieuse de ses lèvres sur sa peau en rêvassant au jour où elle osera emprunter ce même chemin en sens inverse. Les mains habiles d’Aisling remplacent bientôt sa bouche. L’esprit baigné de bien-être, il se concentre sur le massage sensuel qu’elle lui prodigue en parcourant son torse.
Complètement allumé, son corps réagit au quart de tour à la moindre de ses caresses, et il en aurait probablement été vaguement embarrassé si les doigts de la jeune femme ne commençaient pas à se rapprocher dangereusement de ses tétons. Elle les frôle d’abord avec une certaine légèreté, presque prudemment, ce qui lui arrache tout de même un soupir de plaisir. Comme attirées par des aimants, les mains de Sid quittent le matelas pour venir se poser sur les cuisses de la jeune femme, qu’il presse délicatement. Réfugié derrière ses paupières pour gérer le flot de sensations qui l’envahit, le tatoueur essaie de contrôler ses réactions, mais toute ses bonnes intentions volent en éclat quand il sent la caresse humide de sa langue suivie de celle plus tranchante de ses dents qui étreignent son téton sensible. « Leen… » souffle-t-il tandis que sa main vient d’elle-même se poser sur la nuque de la jeune femme comme pour l’encourager silencieusement à continuer sa douce torture. Son dos se cambre contre le matelas quand elle s’attaque à l’autre côté de sa poitrine et un gémissement rauque s’échappe d’entre ses lèvres entrouvertes. Elle se redresse, longe son corps en l’effleurant du sien. Le regard voilé de plaisir, il la suit des yeux tandis qu’elle ponctue de baisers le compliment qu’elle lui offre : « T’es. Vraiment. Trop. Sexy. » Tout en approfondissant le baiser, Sid fait courir ses doigts le long des cuisses d’Aisling pour l’encourager à déplier ses longues jambes et à s’allonger sur lui. Puis, enhardi par le désir qui pulse dans ses veines, il glisse ses doigts sous le tissu doux de son mini-short et la dentelle de son sous-vêtement pour empoigner ses fesses et presser son bassin contre le sien. Il met fin au baiser, le souffle saccadé, mais sans chercher à creuser l’écart entre eux. « Toi aussi... et tu me rends fou, » murmure-t-il tout contre sa bouche en ondulant lentement des hanches pour lui faire sentir son désir.
Devinant qu’il risque de céder à des impulsions qu’il pourrait regretter s’il continue à s’aventurer sur ce chemin dangereux, il s’immobilise rapidement et libère les fesses de la jeune femme. Caressant d’une main l’arrière de la cuisse d’Aisling, il tend l’autre en direction de la table de nuit pour attraper à tâtons la barre de massage petit cul. Elle fond rapidement entre ses paumes et, quand elles lui semblent suffisamment huilées, il la remet à sa place. Posant ses mains au centre du dos de la jeune femme, il les fait d’abord glisser vers le bas, jusqu’à sa chute de rein. Il remonte ensuite lentement, ses pouces traçant la ligne de sa colonne vertébrale. Il dépasse son point de départ pour aller s’attaquer à ses épaules avant de poursuivre jusqu’à son cou, qu’il masse délicatement pour en chasser la tension. Quand il la sent complètement souple et détendue contre lui, il entoure sa taille de ses bras. D’un coup de bassin, il renverse la jeune femme pour inverser leurs positions. Appuyé sur ses coudes pour ne pas l’écraser, il l’embrasse délicatement. Il s’attarde quelques secondes pour effleurer le bout de son nez du sien, le regard plein d’affection, avant de pencher la tête pour poser ses lèvres sur sa mâchoire. Il poursuit ensuite son exploration le long de la colonne pâle de sa gorge et de sa clavicule, puis descend jusqu’à son décolleté, qu’il saupoudre de baisers par-dessus le tissu fin de son débardeur. Introduisant un doigt joueur sous le vêtement, il le retrousse légèrement pour découvrir le ventre plat de la jeune femme, sur lequel il reprend la ligne de baisers qu’il avait commencé à tracer. Il s’arrête sagement à la taille de son mini-short et, après avoir posé ses lèvres une dernière fois juste au-dessus de son nombril, il s’écarte et se redresse. S’assoyant à côté de la jeune femme toujours allongée, il attrape à nouveau la barre de massage et la fait rouler entre ses paumes. Il capte la question silencieuse dans les grands yeux gris. Un sourire espiègle s’étire sur ses lèvres. « Je ne voudrais pas oublier tes jambes encore une fois… » explique-t-il en haussant un sourcil. Puis, joignant le geste à la parole, il enroule ses doigts huilés autour de son pied. Il commence par appuyer sur l’arche avec son pouce en cercles concentriques. Il fait ensuite glisser une main de chaque côté de sa jambe et remonte lentement en maintenant une pression continue sur les muscles fatigués par l’intensité de leur chorégraphie. Il continue sans hésiter le long de la cuisse, conscient qu’il se rapproche dangereusement de l’intimité d’Aisling et curieux de découvrir comment elle réagira. Il redescend ensuite, appuyant cette fois sur l’avant et l’arrière de sa jambe plutôt que sur les côtés. Il exécute finalement la même routine sur son autre jambe. Quand il a terminé, il s’allonge à côté de la jeune femme. « Voilà, comme ça aucune partie de toi ne devrait se sentir délaissée cette fois-ci, » dit-il d’un ton taquin en l’invitant à se blottir contre lui. Il glisse un bras sous sa tête pour lui servir d’oreiller, puis entremêle ses jambes avec les siennes. De sa main libre, il trace des arabesques sur sa hanche dévoilée par son haut qui a remonté quand elle s’est déplacée vers lui, comme pour empêcher la petite flamme de désir qui brûle toujours entre eux de se transformer complètement en tendresse.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
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Dernière édition par Sid Bauer le Lun 6 Avr 2020 - 23:27, édité 1 fois
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les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
La main que Sid a placée sur sa nuque la retient contre ses lèvres, et Aisling accueille cette captivité avec joie. Ils échangent un baiser intense et langoureux à la hauteur des sentiments qui l’étreignent. La caresse des doigts qui explorent librement ses cuisses électrise son corps et l’irlandaise ressent le besoin impérieux de combler l’espace qui les sépare encore. Elle étend lentement les jambes, savourant le contact de son ventre nu contre la fine bande de peau découverte par son débardeur. Ce rapprochement ne semble pourtant pas suffire à Sid, si elle en croit les paumes brûlantes qu’il glisse sous son shorty pour agripper ses fesses. La caresse audacieuse lui arrache un gémissement de surprise puis de plaisir tandis qu’elle se laisse attirer tout contre son corps, ses yeux plongés dans la lave en fusion qui embrase les siens. « Toi aussi... et tu me rends fou. » Le sens des mots qu’il souffle contre ses lèvres se révèle à l’instant où elle sent son membre gonflé de désir presser contre son intimité. L’affolement déferle dans ses veines avec la même intensité que l’effervescence qui monte en sens inverse. Car le tissu fin de son pyjama lui ouvre un monde de sensations que son jean laissait à peine entrevoir. Aisling laisse échapper un soupir saccadé et ferme les yeux pour tenter de faire le tri dans cet assaut de ressentis discordants et le plaisir coupable que ses mouvements suaves éveillent en elle. « OhmonSid… » A peine audible, son gémissement se perd dans la symphonie de leurs souffles mêlés. Et pourtant une question obsédante tourne dans ses pensées. J’te rends fou… genre au point d’pas pouvoir te contrôler ? Comme pour répondre à sa question silencieuse et apaiser ses craintes, il s’immobilise et ses doigts retournent sagement le long de sa cuisse. Malgré son soulagement, Aisling s’étonne de ressentir une pointe de déception et doit se retenir de ne pas pourchasser cette délicieuse tension en ondulant contre lui à son tour.
L’odeur délicieuse de la barre de massage dévoile les intentions de Sid quelques secondes avant qu’il ne pose ses mains chaudes contre sa peau. Avec un soupir d’extase, Aisling enfouit sa tête dans le cou du tatoueur et ferme les yeux pour mieux profiter du massage de ses doigts, qui pétrissent habillement sa chair pour détendre les muscles fatigués de son dos puis de ses épaules. « Hmm t’es vraiment super doué avec tes mains. » Elle murmure contre sa peau avant d’y déposer un baiser. Un frisson parcourt son corps tandis qu’il redescend vers ses reins pour refermer ses bras autour de sa taille. Détendue, Aisling se cale confortablement contre son corps, prête à se prélasser dans le bien-être que son étreinte lui procure, mais Sid la surprend en s’arrachant au matelas d’un coup de rein maîtrisé. Les yeux écarquillés, elle laisse échapper un petit cri de surprise qui se transforme en rire quand sa nuque s’enfonce dans les coussins moelleux. Sid lui offre un baiser plein de tendresse, et il n’en faut pas plus pour rallumer son désir. Le cœur battant, elle prend soudain conscience que c’est la première fois qu’il la surplombe entièrement de cette façon. Cette révélation, couplée au souvenir de son dernier aveu, attise une alarmante sensation de vulnérabilité, que Sid s’empresse de dissiper en effleurant délicatement son nez du sien. Les doigts délicatement posés sur ses épaules, Aisling se gorge de l’affection qu’elle lit dans son regard et soupire de volupté quand il incline la tête pour embrasser la courbe de sa mâchoire. Luttant contre l’envie de le retenir contre elle, l’irlandaise le laisse s’échapper le long de sa gorge, frémissant sous la caresse des baisers qu’il parsème sur sa peau. Son souffle de bloque lorsqu’il effleure la dentelle de son haut, et elle sent la pointe sensible de ses seins se durcir au souvenir de l’attention qu’il leur a accordé dans le bain. Imperturbable, il ignore leur appel et poursuit sa descente le long de son sternum. Amusée par la chatouille du doigt qu’il insère sous son débardeur pour le soulever, Aisling laisse échapper un petit rire en mordillant rêveusement le bout de son indexe. Leurs regards se croisent et elle se sent fondre comme une glace au soleil en le voyant arquer un sourcil espiègle avant de poser ses lèvres sur la peau tendue de son ventre. Sa respiration se fait plus profonde et irrégulière alors qu’il se rapproche inexorablement de la lisière de son petit short. Déconcentrée par la vague de désir engendrée par la vision divine de ses épaules tatouées entre ses cuisses, Aisling n’a pas le temps de se demander si elle devrait lui dire d’arrêter ou le laisser continuer, et jusqu’où ?, qu’il se redresse pour s’asseoir sagement à ses côtés.
Curieuse, Aisling se redresse sur ses avant-bras et se retrouve hypnotisée par le spectacle de ses belles mains s’enroulant autour de la barre de massage. La gorge sèche, elle relève les yeux vers son visage et le sourire taquin qu’il affiche fait battre son cœur un peu plus vite. Toi aussi tu me rends dingue. « Je ne voudrais pas oublier tes jambes encore une fois… » L’allusion lui déclenche un petit rire amusé et elle se laisse retomber en arrière dans les coussins. « Evidemment… ce s’rait dommage. » Elle plaisante en se passant une main sur le front pour le dégager de sa frange légèrement trop longue. Ses mèches restent un instant en suspension avant de retomber devant ses sourcils. Sans perdre de temps, Sid glisse une main sous son genou pour l’encourager à plier la jambe et ses mains se referment autour de son pied. Ses doigts habilles lui offrent un massage profond et délicieux auquel elle répond par un roucoulement appréciateur. Fidèle à sa parole, le tatoueur s’attaque ensuite à son mollet et remonte lentement le long de sa jambe, déliant ses muscles sous la pression délicieuse de ses pouces. Un frémissement de volupté se propage dans son être tandis qu’il s’aventure à l’intérieur de sa cuisse, et Aisling se prend à espérer qu’il s’égare un peu plus haut que prévu, et effleure par inadvertance le cœur de son désir. Une main plaquée devant ses lèvres pour retenir ses soupirs fiévreux, elle est trahie par le mouvement involontaire de son bassin et de ses cuisses qui s’ouvrent légèrement, comme pour l’inviter plus profondément entre elles. Les joues rouges d’embarras, elle nourrit toutefois l’espoir qu’il n’ait rien remarqué en le sentant redescendre sagement vers sa cheville, exerçant la même pression sur d’autres muscles qu’il libère de leur tension accumulée. Elle se tient prête quand il recommence de l’autre côté, et fait un point d’honneur à mieux contrôler ses réactions inopinées. Hélas, sa concentration l’empêche de s’abandonner avec la même insouciance à ses caresses. Une constatation loin de la satisfaire. Ses réflexions se brouillent toutefois dès l’instant où il se recouche à ses côtés. « Voilà, comme ça aucune partie de toi ne devrait se sentir délaissée cette fois-ci. » Elle ne résiste pas à l’appel de ses bras et se blottit tout contre lui en essayant d’ignorer le feu qui lui brûle les joues. « Ouai… on peut dire ça. » Elle le taquine avec un sourire en coin. Parce qu’il y a bien une partie de son corps qui se sent légèrement délaissée, et l’idée de sentir les mains de Sid l’explorer diffuse une onde de désir dans son bas-ventre. Comme s’il devinait à moitié ce dont il s’agissait, une lueur d’amusement et d’interrogation passe dans ses magnifiques yeux bleus et elle secoue doucement la tête, un sourire complice aux lèvres. « C’est rien mon Sid. » Elle souffle en toute réponse à sa question silencieuse. Car derrière le voile aveuglant de son désir, Aisling sent bien que quelque chose en elle résiste toujours, et qu’elle devra pour quelques temps encore se contenter des fantasmes imagés qu’il lui inspire et hantent de plus en plus souvent ses pensées. Avec un soupir de contentement, elle caresse délicatement la courbe de sa mâchoire et presse un baiser contre ses lèvres si tentantes. « J’ai beaucoup trop de chance de t’avoir. » Surprise par l’émotion vivace qui lui serre le coeur, Aisling fronce légèrement les sourcils. Ce n’est pas la première fois qu’elle lui dévoile ainsi ses sentiments, mais ce soir ces mots semblent en cacher d’autres, qui explosent en elle avec une telle clarté qu’elle ne peut plus les ignorer. Je t’aime. Bouleversée par l’intensité de ses émotions, elle l’embrasse avec un peu plus de fougue, comme si elle cherchait à les noyer dans la profondeur de leur baiser. Mais elles restent à la surface, et la caresse de sa langue ne fait qu’embraser l’affection qui brûle dans sa poitrine et renforcer son trouble. Perturbée, elle s’écarte légèrement et enfouit son visage dans le cou de Sid où elle dépose une traînée de baisers. « Et toi… y’a des parties de ton corps qui se sentent délaissées ? » Elle souffle contre le lobe de son oreille, à moitié consciente de chercher à fuir cette terrifiante révélation émotionnelle à travers la sensualité qui l’effraie habituellement. Merde alors, c’est le monde à l’envers. Elle taquine la chair tendre du bout de sa langue tandis que sa main libre quitte sa nuque pour dévaler le long de sa colonne vertébrale. Elle hésite quelques secondes à la lisière de son pyjama puis glisse sous le tissu Batman. S’attendant à sentir la matière de son caleçon, Aisling a un moment de flottement quand sa paume entre en contact avec sa peau douce. Après une courte hésitation, un petit sourire étire ses lèvres alors qu’elle entreprend de palper lascivement ses fesses musclées tout en mordillant le lobe de son oreille. Encouragée par le soupir de plaisir qu’il laisse échapper, elle ondule lentement du bassin pour se presser contre la cuisse que Sid a glissé entre ses jambes. Une vague de plaisir l’envahit aussitôt, sans pour autant parvenir à chasser le souvenir de la révélation qui étreint son cœur. Une petite voix lui dit que le chemin sur lequel elle s’aventure est dangereux et imprévisible, mais Aisling est prête à s’y égarer, tant que ses appréhensions habituelles endiguent la pléthore de craintes que l’intensité de ses sentiments éveille en elle. Better the devil you know... right?
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
« Ouai… on peut dire ça, » marmonne Aisling, l’air plus ou moins convaincue malgré l’adorable sourire en coin qui s’est dessiné sur ses lèvres. Le mystère derrière ses joues rougies et sa gêne n’est pas bien grand. Sid soupçonne fortement qu’elle a simplement un peu trop apprécié le massage sensuel qu’il a appliqué sur ses jambes et que son désir n’a pas été totalement assouvi. Comme si elle sentait son amusement, elle précise : « C’est rien mon Sid. » Cependant, la lueur d’incertitude qui brille dans ses grands yeux bleu-gris la contredit. Le tatoueur s’abstient de commenter, mais hausse tout de même un sourcil interrogateur, comme pour lui demander silencieusement si elle en est certaine. Mais Aisling semble vouloir en rester là, aussi s’abandonne-t-il de bon gré à la caresse délicate de sa main qui glisse sur sa mâchoire et au baiser tendre qu’elle vient cueillir sur sa bouche. « J’ai beaucoup trop de chance de t’avoir. » Le cœur de Sid se tord presque douloureusement dans sa poitrine. Ce n’est pas la première fois qu’elle lui dit ces mots, mais la vague d’affection qu’il ressent en les entendant le terrasse à tous les coups. Et ce soir, il a l’impression qu’une intensité particulière vibre dans la voix de la jeune femme. Il fouille son regard comme pour y trouver une confirmation, mais elle s’avance déjà vers lui pour poser ses lèvres sur les siennes. Le baiser s’approfondit presque aussitôt, ranimant la passion indomptée avec laquelle ils flirtent depuis leur première escapade dans les coulisses de la salle de spectacle. Aisling se détache la première pour venir semer des baisers brûlants dans son cou. Un soupir de plaisir au bord des lèvres, il renverse légèrement la tête vers l’arrière pour lui donner un meilleur accès à son terrain de jeu. Elle remonte tranquillement, se rapproche dangereusement de son oreille, et le corps de Sid se tend d’anticipation. « Et toi… y’a des parties de ton corps qui se sentent délaissées ? » Ses paroles et la langue qui vient chatouiller le lobe de son oreille le font haleter de volupté. « Peut-être bien, oui… » souffle-t-il, déconcentré par ses mains qui parcourent son échine, se glissent avec assurance sous le tissu de son pyjama, ralentissent un instant comme pour le taquiner en effleurant sa peau nue, avant de finalement empoigner ses fesses et les masser sensuellement. Il gronde d’appréciation tandis qu’une vague de bien-être se mélange au désir qui flambe dans son bas-ventre. Aisling se rapproche de lui pour presser son bassin contre sa cuisse. Le mouvement lui arrache un petit soupir discret mais prometteur qui donne à Sid l’envie de lui faire perdre complètement le contrôle de ses inhibitions. Il s’efforce toutefois de voir au-delà du désir qui lui embrume l’esprit pour se concentrer sur la petite voix qui lui souffle qu’il ne devrait pas pousser l’exploration trop loin, que l’enthousiasme renouvelé de la jeune femme ne devrait pas lui faire perdre de vue ses appréhensions passées. Rapidement, une idée se forme dans son esprit. Se penchant pour lui voler un baiser, il en profite pour basculer légèrement sur elle et appuyer un peu plus fermement sa cuisse contre son bassin. Satisfait d’entendre sa respiration se saccader sous la caresse plus prononcée, il fait glisser sa bouche jusqu’à son oreille pour lui souffler : « Celle-ci, par exemple… » Sa nouvelle position lui permet d’appuyer son érection contre la hanche d’Aisling et il ondule lentement une première fois, prudemment, attentif à la réaction de sa partenaire. Le mouvement pousse naturellement sa cuisse contre l’intimité de la jeune femme et le frottement qui en résulte semble lui plaire. Enhardi, il retente l’expérience une fois, puis deux. Bientôt, ses hanches suivent un rythme lascif qui fait lentement grimper le plaisir dans son bas-ventre jusqu’alors passablement négligé. Son bras gauche est toujours coincé sous la nuque d’Aisling, mais il laisse sa main libre errer sur le corps de la jeune femme. Il caresse son ventre, ses cuisses, s’égare du côté de ses fesses avant de parcourir lentement son flanc jusqu’à sa poitrine, qu’il effleure du bout des doigts par-dessus son débardeur tout en couvrant sa mâchoire de baisers affectueux. Suivant la ligne de la bretelle, il remonte jusqu’à son épaule, où il fait glisser la fine bande de tissu sur la peau pâle pour pouvoir se faufiler plus aisément sous le vêtement. Sa paume se coule contre le sein de la jeune femme et le presse tendrement avant que ses doigts habiles ne viennent en pincer délicatement le bout tendu. Tout en continuant ses caresses, il se redresse sur son coude pour observer Aisling. Fasciné par la volupté qu’il lit sur son visage et dans son regard, il perçoit toutefois une tension dans son corps, comme si elle refusait de faire tomber ses dernières barrières. Et pourtant, il a désespérément envie de la voir prendre son pied, s’abandonner complètement au plaisir qu’ils partagent. Il ralentit d’abord le mouvement de ses hanches, qui s’était accéléré à mesure que le plaisir s’accroissait, avant de s’arrêter complètement, arrachant un soupir de désapprobation à Aisling. Un petit sourire amusé aux lèvres, il pose sa main sur la joue de la jeune femme et caresse délicatement la courbe de sa lèvre inférieure. « Tu penses trop Leen. » Courbant l’échine, il l’embrasse délicatement avant de planter un baiser tendre sur le bout de son nez. Tandis que sa main vient se poser sur la taille de la jeune femme pour la serrer contre lui, il fait glisser sa bouche jusqu’à son oreille. Il s’attarde un instant à son lobe, qu’il taquine du bout de la langue. « Laisse-toi aller, j’serai là pour t’attraper s’il le faut, » finit-il par lui murmurer en reprenant lentement les ondulations de son bassin.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
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Le corps de Sid réagit instantanément sous ses doigts et Aisling s’émerveille de constater l’effet que ses caresses ont sur lui. Avec un sourire satisfait, elle l’attire contre elle et se fond dans leur baiser, son plaisir décuplé par la cuisse qu’il presse un peu plus vigoureusement entre ses jambes. Fébrile, l’irlandaise cherche à accrocher son regard mais déjà il se dérobe, effleurant sa mâchoire de ses lèvres. Les paupières closes, elle savoure la chatouille de ses mèches folles contre son visage et la sensualité de sa voix à son oreille. « Celle-ci, par exemple… » Il laisse son corps compléter cette réponse en appuyant son bassin contre sa hanche. Le cœur d’Aisling manque un battement alors qu’il accentue la pression entre ses cuisses d’un mouvement sensuel. Un ronron appréciateur s’échappe d’entre ses lèvres ouvertes et elle se cambre entre ses bras. Fascinée par l’ardeur de son désir, tiraillée entre l’excitation et la crainte d’en être l’instigatrice. Encouragé par sa réaction, Sid réitère et chacune de ses ondulations lascives éveille une tension délicieuse dans son bas-ventre. Le regard voilé, Aisling remonte une main le long de ses flancs, s’égare sur son ventre pour y savourer la sensation de ses muscles qui se contractent sous sa paume, s’agrippe à ses épaules tatouées comme pour ne pas perdre pied. Il l’explore lui aussi, et elle plie sous la caresse de ses mains qui parcourent la peau de ses cuisses, empoignent ses fesses, remontent lentement vers sa poitrine. Le souffle court, elle tressaille de plaisir quand il s’y égare enfin pour effleurer les pointes sensibles qui tendent vers lui à travers le tissu fin. S’abandonnant aux baisers qu’il dépose le long de sa mâchoire, Aisling frémit d’anticipation quand ses doigts agiles la libèrent de sa bretelle pour mieux se glisser contre son sein. La délicate fermeté de sa paume couplée au rythme fluide imposé par ses hanches éveille en elle une volupté intense qui se répand dans son être par vagues. Est-ce que c’est normal que ça me fasse autant de bien ? Perturbée par la question qui enfle dans son esprit, Aisling tente de la repousser en se concentrant sur le bien-être que leur étreinte lui procure. Hélas cette pensée furtive ouvre la porte à une avalanche d’inquiétudes qui fondent sur elle sans pitié. Est-ce que tu peux sentir à quel point ça m’excite ? J’suis trempée, j’espère que tu l’sens pas ça, ce serait trop embarrassant. Est-ce que j’ai l’air d’une fille facile ? Et ce plaisir, est-ce qu’il se consume trop vite ou trop lentement chez moi ? La caresse acérée de ses doigts autour de ses tétons met un frein temporaire au flot de ses préoccupations et Aisling se cambre en laissant échapper une petite plainte de délice qui relance aussitôt son tourment : j’sais pas si j’devrais étouffer mes soupirs ou te dire clairement tout le bien que tu m’fais… Comme s’il sentait qu’il était en train de la perdre, Sid ralentit son rythme jusqu’à s’arrêter totalement. Oh non, continue je t’en prie, qu’elle lui soufflerait si elle n’avait pas peur de passer pour une fille un peu trop libérée. Elle ne peut toutefois contenir un soupir de protestation qui semble pas mal l’amuser, si elle en croit le sourire en coin irrésistible qui s’affiche sur ses traits. La main qu’il pose contre sa joue est si tendre qu’Aisling sent son cœur se liquéfier. L’esprit embrumé, elle résiste à l’envie de prendre dans sa bouche le pouce qu’il fait courir sur sa lèvre inférieure et se contente de l’embrasser en plongeant dans son regard. « Tu penses trop Leen. » Mais… comment tu le sais ? Les mecs sont même pas censés réaliser quand leur nana simule mais non bien sûr toi faut qu’tu captes absolument tout. T’es trop perspicace pour ton bien franchement… Les sourcils légèrement froncés, elle lui rend tout de même son baiser. La douceur de ses lèvres la détend assez pour qu’elle se déride et laisse échapper un petit rire conquis quand il embrasse le bout de son nez. Une affection intense flambe dans sa poitrine et Aisling est bien forcée de constater que sa petite évasion sensorielle n’a pas vraiment eut l’effet escompté pour étouffer ses sentiments. Elle n’a toutefois pas le loisir de s’intéresser davantage à ce sujet que la main de Sid la plaque un peu plus contre son bassin et ses lèvres dévalent jusqu’à son oreille. Frissonnant sous les assauts de sa langue taquine, Aisling se mordille la lèvre inférieure alors qu’il lui souffle : « Laisse-toi aller, j’serai là pour t’attraper s’il le faut. » Sait-il seulement à quel point son assurance est sexy ? Ces quelques mots font comme une délivrance, et sans qu’elle sache exactement pourquoi, Aisling comprend confusément que ça la rassure d’avoir son aval et de savoir que même en cet instant, il est là pour l’envelopper de sa prévenance protectrice. Ce sentiment rassurant, couplé aux mouvements délicieux qu’il lui inflige à nouveau, lui tourne rapidement la tête. L’envie de laisser une main aventureuse glisser jusqu’à son entrejambe pour tâter les contours prometteurs de son désir la titille dangereusement mais elle résiste, terrifiée à l’idée de déclencher une réaction en chaîne bien plus intense que ce qu’elle se sent capable de gérer. Alors elle remonte plutôt sagement contre sa nuque et enfouit ses doigts dans ses mèches sombres en cherchant son regard. L’affection et le désir qui brûlent dans ses yeux bleus menacent de la faire chavirer. Encouragée, elle se joint à ses mouvements et se déhanche délicatement pour augmenter la pression sur son érection. L’initiative semble lui plaire, si elle en croit le grondement sourd qu’il laisse échapper et l’expression qui se peint sur ses traits. Ils trouvent rapidement leur rythme dans cette nouvelle danse et Aisling se laisse submerger par des vagues de plaisir de plus en plus intenses. « Oh mon… t’arrêtes surtout pas… » Elle supplie contre ses lèvres, son front appuyé contre le sien, leurs corps si proches et pourtant chaque cellule de son être réclame celui de Sid avec force. Car malgré la sensation délicieuse qui l’étreint, Aisling reste comme suspendue au-dessus du vide, pourchassant un plaisir extrême qu’elle n’ose vraiment atteindre et craint de voir s’évaporer à trop vouloir s’en rapprocher. Alors les vagues continuent de déferler sur elle sans parvenir à l’emporter. Y’a un problème avec moi, j’sais pas faire, ça marche pas. Elle presse ses lèvres contre celle de Sid et la caresse sensuelle de sa langue parvient à repousser ses craintes… jusqu’à ce qu’un miaulement outragé la fasse sursauter. Aisling s’écarte avec un petit cri paniqué juste à temps pour voir Halloween atterrir juste derrière son épaule. Passablement embarrassée, la jeune femme ouvre des yeux ronds quand la boule de poil entreprend de renifler sa peau huilée d’un air dubitatif. Elle lance un regard complice à Sid et plaque une main contre ses lèvres pour camoufler son hilarité puis se tourne légèrement pour caresser son chat entre les oreilles et la réprimander. « Halloween, je t’adore mais c’était vraiment pas le moment ! » Cette attention déclenche aussitôt les ronrons du félin, visiblement oublieuse des reproches qui lui sont adressées. Un sourire aux lèvres, Aisling secoue la tête tout en l’encourageant du bout des doigts à se diriger vers le bout du lit. Halloween s’exécute mollement, non sans s’étirer voluptueusement au passage. Une fois assurée que la boule de poils se trouve bien à leurs pieds, Aisling se laisse retomber dans les coussins avec un grognement de frustration. « Désolée pour ça. » Elle se lamente avec un petit rire tout en appuyant son front contre la joue de Sid. Sauf que ses pommettes rouges et la gêne qui lui serre la gorge lui donne pas mal l’impression que ce n’est pas pour l’interruption d’Halloween qu’elle s’excuse, mais son incapacité à se laisser pleinement envahir par le plaisir qu’ils partagent. « Je… » Elle pince les lèvres et un petit soupir s’échappe de ses narines. Il serait tellement plus facile d’enterrer son malaise plutôt que de s’exposer et risquer de ternir l’ambiance. Mais la caresse légère du pouce de Sid contre sa peau lui rappelle qu’il est bien trop perceptif et a probablement déjà remarqué ses hésitations. Et elle n’a pas envie de laisser des non-dits miner leur relation. « J’sais pas trop c’que je fais… j’ai jamais ressenti ça avant tu sais ? » Elle bafouille maladroitement en redessinant distraitement les contours du cœur qui entoure la libellule encrée sur sa poitrine. Aisling s’écarte pour jeter un coup d’œil à son visage et, surprise de voir ses sourcils froncés et son air inquiet, elle s’empresse de dissiper ses incertitudes : « Je regrette rien, hein ! C’était tellement… wow. » La sincérité de son sourire brille jusque dans ses yeux, bientôt dissipée par l’ombre de ses doutes. « C’est juste que… euh… bah j’y arrive pas trop… à m’laisser aller. Et j’sais pas pourquoi. » Honteuse, elle incline légèrement la tête pour se réfugier sous sa frange. C’est pas normal, pas vrai ? J’suis toute cassée. Y’a un truc qui bloque et je sais pas le réparer. « Mais toi, t’étais parfait. » Le visage enfoui dans son cou, elle embrasse délicatement sa peau et, poussée par sa curiosité, se redresse sur son coude pour le regarder et se risque à demander : « Et d’ailleurs… c’était comment, de ton côté ? » Tout en parlant, elle laisse ses doigts courir à la lisière de son pantalon de pyjama, comme pour flirter avec cette limite qu’elle n’ose pas encore dépasser tout en attisant les dernières braises de désir qui luisent encore entre eux.
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.