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 no hesitation, no delay (sky&cam)

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Message(#)no hesitation, no delay (sky&cam) - Page 2 EmptyMar 28 Jan 2020 - 11:14


No hesitation, no delay
Skylar Whitaker & @Camil Smith #2 no hesitation, no delay (sky&cam) - Page 2 873483867

« J’espère bien. Chaque chose en son temps. » Je suis une professionnelle. Il n’a pas à douter de mon soutien public, et quand bien même je ne serais pas en accord avec ses idées politique je parviendrais à en convaincre le grand public et les médias. J’ai défendu des entreprises et idéologies contraires, et cela ne m’a jamais posé de cas de conscience. Il n’y a donc rien qui puisse me convaincre d’abandonner, de retirer l’offre que j’ai faite à Camil parce que ses idées me choquent où me trouble : je laisse ça aux sensibles. « Je prends note. » Je n’arrive pas à savoir si je le touche, si je marque des points ou non, et si au-delà de mon apparence physique il est sensible à mon esprit. Il a beau prétendre le contraire, il perdrait des points si ce n’est pas le cas, s’il s’avérait finalement que tout ça n’est qu’un joli discours pour arriver à ses fins. « La réponse est toute trouvée. Nous sommes dans un pays qui cherche à tout prix à préserver la barrière de corail, qui clame à qui veut l’entendre la richesse de sa faune et de sa flore, et nous sommes le deuxième exportateur mondial de charbon et avons mis au pouvoir un climato-sceptique ? Par pitié, c’est la chose la plus absurde que je n’ai jamais entendue. » Une politique plus portée sur l’écologie est les énergies nouvelles dans ce cas ce sera. Je n’ai pas besoin de savoir ce qui le motive, pas besoin d’être d’accord avec lui – les feux qui ravagent l’Australie me toucheraient plus s’ils ravageaient mon jardin -  pour vendre ses idées. « C’est un lobby important auquel tu t’attaques là. » Ce n’est pas une critique, le sourire sur mes lèvres trahit même mon état d’esprit : je le trouve ambitieux et culotté, et ça me plait.

Il n’a pas l’air d’apprécier mes commentaires sur la brune sur laquelle il semble avoir jeté son dévolu : tant pis, je n’ai pas l’intention de m’encombrer de politesses et mensonges dans ce cas de figure. S’il m’embauche ce sera pour que je fasse de lui le candidat idéal aux yeux des ménages, pas que je le materne et lui frotte le dos quand je pense qu’il se trompe. « Méfie-toi quand même. Dans le monde politique, ça pourrait te porter préjudice. » Je laisse échapper un léger rire, peu impressionnée par la remontrance. « Méfie-toi, pour l’opinion politique, la première impression c’est bien souvent tout ce qui compte. » La majorité des australiens sont bien trop idiots et dociles pour aller au-delà, surtout lorsqu’il s’agit de politique, un sujet dont ils détestent qu’on leur rabâche les oreilles. « Je ne vais pas te dérouler un tapis rouge non plus. » Tant mieux. « C’est pas ce que j’attends. » S’il le faisait avant même d’avoir lu ma proposition chiffrée, je le prendrais pour un fou, ou pire, un pauvre type qui me balade uniquement dans l’espoir que je m’offre à lui. Son honnêteté me plait, ça ne fait pas un pli. C’est le genre de type avec lequel j’ai envie de travaille, le genre que j’ai envie d’avoir dans mon entourage.

Qu’il avoue des liaisons ne me surprends pas. Qu’il avoue par contre fréquenter une femme peu fréquentable m’étonne, je le pensais plus réfléchi que ça, trop ambitieux pour prendre le risque de voir ses chances ruinées parce qu’il aura choisi de se compromettre avec une intrigante. « Non. Je t’avoue que quand je la fréquente, ce n’est pas pour lui demander ses papiers d’identité. » « Je me doute. » Il n’a pas besoin de me faire un dessin, j’ai également deviné qu’il ne la voit pas pour discuter conflit au moyen orient ou jouer aux cartes. « Mais, quelle importance ? C’est une relation sans futur, et je sais déjà que je vais devoir y mettre prochainement fin. » Je l’observe un instant sans rien dire, avant de hausser les épaules. « Si tu le sais déjà alors… » Je voulais son nom pour faire des recherches à son sujet, c’est évident. Mais je n’ai pas envie de le brusquer et je sais d’expérience que dicter sa conduite à un homme comme Camil est le meilleur moyen pour qu’il se referme comme une huitre. Alors je compte manœuvrer plus finement, comme je le fais toujours avec les hommes pour arriver à me fins. « Merci. C’est trop d’honneur. » Je préfère le flatter de façon éhontée et sur le ton de la blague que de donner l’impression que je lui cire réellement les pompes. Ce n’est pas le genre de la maison et je n’ai généralement pas besoin de ça. « Dessert ? » Ce n’est pas en mangeant du sucre que l’on entretient un corps comme le mien. « Non, je prendrai juste un café. Serré, sans sucre. » Celui qui m’aide à garder mes pensées affutée pour l’après-midi. « C’était agréable en tout cas, ce déjeuner. » Un sourire qui flotte sur les lèvres, je joue avec le feu. « En tout bien tout honneur évidement. » Nous n’avions jamais échangé sans la présence de Nolan, bien trop possessif et méfiant vis-à-vis de l’homme politique.



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Message(#)no hesitation, no delay (sky&cam) - Page 2 EmptyDim 2 Fév 2020 - 0:27

Il ricana lorsqu’elle lui fit remarquer qu’il s’attaquait à un lobby important. L’euphémisme était intéressant. Mais Camil était un homme de conviction, et il se battait pour ce qui lui semblait juste. Il savait que sa position était audacieuse, que ses paroles ne seraient pas sans conséquence, et que certains grands patrons rêveraient de voir sa tête rouler. Ce serait d’ailleurs peut-être le cas, mais qu’importe : il aurait au moins eu le mérite d’aller jusqu’au bout des choses, en toute franchise. « Je te croyais ambitieuse et audacieuse ? » Fit remarquer l’Australien en affichant un léger sourire. Il ne faisait que paraphraser la femme de son ami, qui lui avait fait part de ses deux qualités majeures quelques semaines plus tôt, lorsqu’elle l’avait sollicité pour un rendez-vous professionnel. « Je serais déçu que ça ne soit pas le cas. » Ajouta-t-il, en sachant très bien qu’il s’agissait presque d’un challenge qu’il lui lançait. Et Skylar, caractérielle et motivée comme elle semblait l’être, ferait probablement de son mieux pour lui prouver qu’elle ne lui avait pas menti. « Ne t’en fais pas : je saurai aussi être modéré. » Précisa-t-il, lui confirmant ainsi qu’il était en mesure de pratiquer la langue de bois et de s’asseoir momentanément sur certaines de ses convictions, si cela lui permettait d’avancer plus vite, et plus judicieusement. Il se servit un verre d’eau pétillante, et jeta un coup d’oeil rapide à son interlocutrice pour savoir si elle en souhaitait. « Mais c’est avec Nolan que j’évoquerai tout cela. » Et non pas avec elle. Puisqu’elle lui avait, plus tôt, signifié vouloir de lui qu’il ne s’adresse pas aux Whitaker mais respectivement à Nolan et Skylar, il lui prouvait qu’il avait saisi, et qu’il était en mesure d’éviter les amalgames.


L’Américain fréquentait le milieu politique depuis suffisamment longtemps pour commencer à connaître les tempéraments de ses semblables. Souvent imbus d’eux-mêmes, ils étaient aussi arrogants, parfois méprisants, souvent hautains. Et fourbes, aussi. « La rédemption est difficile, mais n’est-elle pas belle et souvent couronnée de succès ? » Simple question, qui n’attendait pas réellement de réponse. Selon Camil, c’était en réalité plus nébuleux et plus compliqué que cela. « Tant mieux. J’ai besoin de travailler avec des gens qui ont les nerfs solides. » Parce que Camil n’était pas quelqu’un de facile. Parce qu’il était particulièrement pointilleux et exigeant. Parce qu’il avait le goût des choses bien faites. La médiocrité n’était pas une option, et faiblir inenvisageable. La dureté du directeur du cabinet du maire de Brisbane n’était pas seulement professionnelle ; elle s’appliquait aussi dans sa vie privée. Son frère cadet, Carlo, le savait mieux que quiconque. Quant à Sixtine, elle s’était sans doute résignée — et puis, sa place de préférée lui convenait sans doute.


« Plaisir partagé. » Confia le politicien en hochant sensiblement la tête vers elle. Il le pensait sincèrement : ce déjeuner leur avait permis d’être honnête et clair l’un envers l’autre. Un sourire étira les lèvres de l’Américain, alors que Skylar semblait avoir à coeur de préciser ses (bonnes) intentions. « En tout bien tout honneur, je confirme. » Par ses mots, il s’éloignait et prenait officiellement ses distances avec elle. Elle lui avait demandé d’être respectueux, notamment envers Nolan, et il avait entendu et accepté cette requête — qu’il trouvait particulièrement juste et bien intentionnée. Skylar était la femme de son collaborateur le plus proche. Elle n’était pas intéressée par une aventure extra-conjugale. Il n’en fallait pas plus à Camil qui, quoiqu’on en dise et n’en déplaise à ses détracteurs, était aussi parfaitement capable de rester à sa place. Le serveur revint avec le café, qu’il déposa face à Skylar. « Quels sont tes projets pour cet après-midi ? » Demanda le politicien, avant d’ajouter : « A part me rédiger et me faire déposer une proposition en bonne et due forme, j’entends. » Proposition qu’il prendrait le temps d’étudier attentivement. Il pèserait le pour et le contre, en parlerait longuement avec Sixtine — sa soeur s’était toujours montrée de bon conseil et, si jamais Skylar venait à rejoindre son équipe, elle travaillerait beaucoup avec elle. Son avis comptait donc, et si sa petite-soeur émettait le moindre doute à l’encontre de l’Australienne, Camil n’aurait aucun scrupule à rejeter son offre.
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Message(#)no hesitation, no delay (sky&cam) - Page 2 EmptyMar 4 Fév 2020 - 17:05


No hesitation, no delay
Skylar Whitaker & @Camil Smith #2 no hesitation, no delay (sky&cam) - Page 2 873483867

« Je te croyais ambitieuse et audacieuse ? » Il reprend mes mots, pas ceux de l’instant, ceux de notre bref échange lors de cette soirée données chez moi avant la période des fêtes, et je ne peux que lui répondre d’un regard équivoque. Je n’ai pas envie de me laisser aller au jeu de l’ambiguïté, mais l’idée est terriblement séduisante et je me sens grisée par son attention. Alors je tente de faire preuve de mesure, de me contenter de ça, un regard bourré de sous-entendu, et je laisse son imagination faire le reste du travail. « Je serais déçu que ça ne soit pas le cas. » Je rajoute un sourire, et je porte finalement mon verre de vin à mes lèvres. Ma réponse tombe lorsque je le repose sur la table, et encore une fois je préfère en dire trop peu que me brûler les ailes. « T’en fait pas. » Je ne m’aventure pas plus, je sais que la route est glissante et dangereuse.

A son tour de me rassurer sur son positionnement politique. Je ne l’ai pas exigé de lui, mais le fait qu’il soit prêt à mettre de l’eau dans son vin prouve qu’il n’est pas idiot, mais je n’en doutais pas. Je ne sais pas encore de quel bois est fait Camil, s’il surfe sur les idées politiques comme je surfe sur les convictions, allant vers celle qui le servira le plus, ou si au contraire certains points lui tiennent à cœur, mais ce n’est pas aujourd’hui que nous aborderons ce sujet. J’ai le temps de le découvrir, de le décortiquer, et une partie de moi s’en sent édifée. « Ne t’en fais pas : je saurai aussi être modéré. Mais c’est avec Nolan que j’évoquerai tout cela. » Je hoche la tête dans un sourire, finalement contente qu’il ait compris mon point, et ce que je lui propose. Je ne suis pas conseillère politique et le devenir ne m’intéresse pas le moins du monde, je suis simplement là pour l’aiguiller quant à aux réactions de l’opinion politique sur ses prises de positions. « J’ai hâte de voir ça. Et de commencer à travailler avec vous. » Je tais les difficultés que je sens déjà venir, Nolan aura besoin de temps pour être en paix avec notre collaborateur à Camil et moi, j’en suis consciente, le blond aussi, m’appesantir là-dessus n’apporterait rien de bon. Pas plus que m’appesantir au sujet de sa relation avec celle que je sais déjà être mauvaise pour son image. Il faudra que j’y travaille de façon plus pernicieuse pour l’aider à arriver au même constat que moi. « La rédemption est difficile, mais n’est-elle pas belle et souvent couronnée de succès ? » Je secoue la tête, avant de clôturer le sujet. « Dans les contes de fées, peut-être. » Est-ce utile de préciser que je ne crois pas en ces derniers ? « Tant mieux. J’ai besoin de travailler avec des gens qui ont les nerfs solides. » Je suis solide, Nolan m’accuse même parfois d’être un peu trop coriace, trop difficile à percer à jour. Je balaye ses reproches la plupart du temps, je n’aime pas que l’on m’en adresse, je suis bien trop fière. « Plaisir partagé. » Je sens la fin du repas pointer le bout de son nez. Il ne commande pas de dessert non plus, et lorsque le serveur déposé mon café sur la table, je lui demande l’addition. Je compte bien la régler, pour prouver mon point, qu’il ne s’agissait pas d’un rencard mais d’un rendez-vous professionnel, et lors d’un rendez-vous professionnel, le client est roi. « En tout bien tout honneur, je confirme. » Nos paroles s’accordent mais mon sourire lui est équivoque. Si bien que j’entreprends de le chasser, afin de ne pas dépasser des limites et le regretter dans un second temps. « Quels sont tes projets pour cet après-midi ? A part me rédiger et me faire déposer une proposition en bonne et due forme, j’entends. » Je laisse échapper un rire alors que le serveur vient déposer l’addition sur la table. « C’est pour moi. » Je plonge mes yeux dans ceux de Camil pour ne pas lui laisser l’opportunité de refuser s’il se mettait en tête de payer. « J’offre toujours lors d’un déjeuner avec un client, c’est une tradition sur laquelle je ne reviendrai pas. » Bossy je le suis, mais toujours de façon mesurée, toujours dans la limite du raisonnable. Je tends ma carte de crédit au serveur qui disparait avec. « Effectivement, je vais l’employer en grande partie à préparer la meilleure présentation qu’il te soit jamais donné d’avoie lue. » Je reste songeuse un instant avant de préciser. « Et pour le reste, je n’ai pas pour habitude de discuter le dossier de mes clients avec d’autres. La même courtoisie te sera d’ailleurs appliquée, au cas où tu en douterais. » Je n’ai rien d’une écervelée, je suis, au contraire, une professionnelle.



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Message(#)no hesitation, no delay (sky&cam) - Page 2 EmptyJeu 6 Fév 2020 - 22:10

Nolan, l’allié depuis tant d’années. Ils avaient toujours été sur la même longueur d’onde, s’étaient toujours compris d’un simple hochement de tête.  Quand Camil avait décidé de passer de l’autre côté, et d’abandonner l’obscurité pour s’engouffrer dans la lumière, il avait été évident pour lui que Nolan le suivrait dans ses démarches. Ils avaient toujours formé un duo compétant et complémentaire, et ils n’avaient jamais rien laissé leur filer entre les doigts. Ils se battaient, jusqu’au bout, et faisaient front ensemble. Ils étaient unis, surtout dans l’adversité, et leur tandem était parfaitement fonctionnel. Alors, forcément, les ambitions de Camil pour Nolan étaient plus grandes que jamais. « Je compte donner un rôle prépondérant à Nolan. » Confia Camil, alors que le serveur venait de passer les débarrasser. Il restait vague pour le moment, mais préférait se montrer honnête jusqu’au bout : Nolan, il le voyait à ses côtés, tout au long de sa campagne et de son potentiel mandat. Il ferait de lui son homme de confiance — si le principal intéressé le souhaitait, évidemment. « Il le mérite amplement. » Travail irréprochable, bourreau de travail, dévotion : il était le candidat idéal. Et puis, surtout, il convenait à Camil ; et ça, ce n’était pas une mince affaire. « Nous en reparlerons en temps voulu. » Finit-il par dire. En compagnie du principal intéressé. Le couple Whitaker risquait d’être beaucoup sollicité, au cours des prochains mois. Ce ne serait sans doute pas facile — il y avait un monde entre vivre ensemble et avoir une vie de couple, et travailler ensemble et avoir un binôme de travail. Camil en était pleinement conscient ; il espérait que les deux autres adultes l’étaient tout autant.


Un sourire espiègle glissa sur ses lèvres lorsque Skylar, à qui le serveur venait de déposer son café, s’empara de l’addition. Il n’avait pas anticipé sur ce fait, mais qu’importe : il n’en était nullement gêné. L’égalité des sexes, et les femmes de conviction ? Ça n’était pas pour lui déplaire, bien au contraire. La fin du vingtième siècle et le début du vingt-et-unième avaient clairement eu du bon. Camil croisa les mains sur la table, et s’amusa volontiers de la situation. « Alors c’est ça que l’on ressent, quand on se fait inviter au restaurant ? Cette petite pointe de satisfaction ? » Il s’abstint d’ajouter qu’il ne couchait pas lors du premier rendez-vous parce qu’il avait des principes — Skylar n’y aurait, de toute façon, jamais cru. Personne n’y croirait jamais ; depuis quand Camil Smith s’embarrassait-il de règles de bienséances datées et n’ayant aucun fondement ? Il avait compris depuis de nombreuses années que la vie était courte, et qu’elle ne tenait parfois qu’à un fil — ou, pour lui, à une sonnerie de réveil qu’il n’avait pas entendue. « Et je t’en remercie. » Déclara l’Américain en hochant légèrement la tête. La discrétion était une qualité louable et rare. Savoir garder un secret n’était pas si facile. Mais en lui posant cette question, il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui fasse ce retour. « Mais je ne te parlais pas forcément du travail. » Précisa-t-il en haussant les épaules. Cela étant dit, si elle était aussi appliquée et impliquée que son mari, cela ne faisait que confirmer à l’Australien qu’il avait eu raison d’accorder deux heures de son temps à une vraisemblable future collaboratrice. Ils se levèrent, et se mirent en marche en direction du parking. « Il faut que je te dépose quelque part ? » Demanda-t-il en sortant les clés de sa voiture, une fois arrivé devant sa Porsche 911. Un petit bijou, qu’il s’était offert il y a quelques années — mais auquel il s’apprêtait à renoncer. Trop claquant, trop visible, trop playboy : ce n’était pas l’image qu’il voulait renvoyer de lui. Et la femme de Nolan n'y trouverait sans doute rien à redire. « En tout bien tout honneur, promis. » Assura-t-il en souriant. Il préférait désamorcer la situation directement, plutôt que de laisser Skylar croire qu’il chercherait à en profiter d’une quelconque façon.
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Message(#)no hesitation, no delay (sky&cam) - Page 2 EmptyDim 9 Fév 2020 - 10:58


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Skylar Whitaker & @Camil Smith #2 no hesitation, no delay (sky&cam) - Page 2 873483867

« Je compte donner un rôle prépondérant à Nolan. » Je hoche la tête en silence. Sans trop savoir pourquoi, je ne suis pas réellement à l’aise à l’idée de parler de mon époux avec Camil, je ne sais pas si c’est à cause du rentre dedans éhonté que m’a fait l’homme politique ou si c’est parce que Nolan ne voulait pas que je travaille avec son ami, mais je me sens coupable, sans trop savoir de quoi puisque nous n’avons rien à nous reprocher. Est-ce parce que je sens qu’au fond, pour la première fois, je ne me sens pas insensible aux attentions d’un autre homme ? « Il le mérite amplement.  »  Oui, Nolan est efficace, il est loyal à Camil depuis des années et il n’est pas seulement un acharné du travail, il est en plus de ça assez fin et intelligent. Il a des relations, les siennes et celle de son père qui était autrefois un homme respecté, ce qui ne gâche rien, Camil serait idiot de se priver de son soutien. « Je suis d’accord. Je sais ce que cela représente pour lui de jouer un rôle dans tes ambitions politiques. » J’esquisse un sourire. « Je ne sais s’il est trop fier pour te l’avoir dit ou pas. Mais merci, en tout cas. » Pour lui cette fois ci, pas pour moi.

Parce que malgré nos disputes, malgré nos divergences d’opinions et la flamme qui s’éteint à force que l’on souffle trop dessus, Nolan est un homme bon et intègre, et ils se font rare dans ce monde. J’ai conscience de la chance que j’ai de l’avoir à mes côtés, alors pourquoi est-ce que je n’arrive plus à m’y raccrocher, à cette chance ? « Nous en reparlerons en temps voulu. » Le temps que Nolan se calme aussi, qu’il accepte la situation, qu’il accepte qu’il n’a pas le choix et qu’il ne peut pas exiger de moi que je laisse passer une telle opportunité professionnelle. « Bien sûr. » Je me retiens de préciser qu’il faut de toute façon laisser le temps à Nolan de digérer l’information. C’est un homme intelligent et si je sais qu’il ne parviendra pas à être à l’aise à l’idée, il fera au moins semblant de ne pas être inquiet.

Camil me laisse régler l’addition et ne cherche pas à tout prix à me faire accepter qu’il règle la note. J’apprécie ça, qu’un homme me soit capable de moi voir comme une femme indépendante et pas comme une petite chose qui a besoin que l’on s’occupe d’elle. Il marque des points en réagissant de façon si élégante, même s’il n’en a certainement pas consciente. Alors moi, je lui adresse un grand sourire lorsque le serveur rien avec ma note et ma carte de crédit coincées dans une petite housse en cuir. Sans un regard, le prix du déjeuner n’a pas d’importance, je la glisse dans mon sac à main non sans avoir adressé un clin d’œil au blond. « Alors c’est ça que l’on ressent, quand on se fait inviter au restaurant ? Cette petite pointe de satisfaction ? » Je laisse échapper un rire clair et doux. « Oui, mais c’est d’autant plus agréable lorsque c’est exceptionnel. » Je fais passer un message simple : je n’ai pas besoin que l’on s’occupe de moi, je suis indépendante, pas le genre de femme qui attend que l’on sorte sa carte bleue à chaque repas. « Et je t’en remercie. » Je hoche la tête, sans rien rajouter. C’est lui qui m’offre une opportunité, et il sait certainement qu’elle est alléchante pour moi. « Mais je ne te parlais pas forcément du travail. » Je laisse échapper un sourire. « Pourtant c’est bien ce qui occupe le plus clair de mon temps. Désolée de te décevoir mais je n’ai prévu aucun gala de charité, soirée mondaine ou réception à la villa ce soir. Moi aussi finalement, je suis une fille plutôt banale au-delà des apparences. » Une fille banale qui vit dans une maison bien trop grande pour deux et avec du personnel. Qui achète des bijoux dont le montant s’élève à six chiffres et des vêtements griffés. Mes ordres de grandeur ont quelque chose de perturbant lorsqu’on y pense.

Lorsque nous quittons le restaurant et que mes yeux se posent sur sa voiture, je ne peux dissimuler mon amusement. Son regard croise le mien, mais je ne me permets aucune réflexion. « Il faut que je te dépose quelque part ? » Mes collègues me qualifieraient automatiquement d’escort-girl si j’étais déposée par cette voiture devant les locaux. « En tout bien tout honneur, promis. » Je l’observe un instant, une lueur de défi ou d’amusement dans les yeux, je ne sais pas bien, et je décide que j’ai déjà assez joué avec le feu pour aujourd’hui. « C’est galant de ta part, mais je vais rentrer à pied, nos bureaux sont à moins de 500 mètres. » Je pose ma main sur son épaule et embrasse sa joue, sans être capable de m’empêcher que son parfum est agréable. Je jette un œil à la voiture, et finalement ne peux m’empêcher une remarque espiègle. « On parlera de la voiture la prochaine fois… » Un désastre en terme d’image, ce véhicule. Mais sans me démordre de mon sourire je tourne les talons et m’éloigne, sans parvenir toutefois à résister à l’envie de lui jeter un dernier regard avant de disparaître à l’angle de la rue, et je ne suis pas surprise de croiser son regard.




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