| Breathe me back to life | tim, matt & isy |
| | (#)Lun 6 Jan 2020 - 2:07 | |
| Est-ce qu'il se rendait compte de ses agissements? Probablement pas. Tim était porté par ses émotions, comme toujours, happé par l'appel de cette fichue détresse qui ne le quittait plus ces derniers mois. Il y avait ce mépris consistant au fond de son coeur, pas pour le monde, pas pour autrui mais pour lui-même, tout ce qu'il n'arrivait pas à gérer, les décisions qu'il ne pouvait pas prendre parce qu'il était bien trop innocent pour le faire. Decastel aurait préféré ne pas arriver sur cette planète si c'était pour faire face à autant de désarroi lorsqu'il devait se regarder dans le miroir, trop souvent à regret. Ce n'était pas un spectacle qui lui faisait plaisir, encore moins ces derniers temps mais il devait faire face, aujourd'hui plus que jamais. Pourtant, son crâne le martelait et le sang coulait, pas longtemps, non, juste une seconde ou deux avant que Charlie ne vienne poser sa main sur la plaie et colmater ce qu'il venait à nouveau de se faire subir. Se faire du mal, c'était un fait persistant chez lui et il ne le voyait même plus, complètement transi dans cette peur de devoir subsister en étant ainsi, aussi incertain, aussi mauvais, aussi perdu. Tim respirait plus vite, l'angoisse le portant à nouveau et il ne sentait pas la douleur, il ne regardait rien pendant un temps, juste la main de Villanelle qui l'empêchait de se lever du lit pour s'en aller. Qu'est-ce qui l'empêchait à part cette main? Pourquoi ne bougeait-il pas? Peut être parce que ses yeux bleus clairs s'étaient relevés et avaient croisé ceux de Charlie, aussi beaux qu'au premier jour et cela avait bloqué son système nerveux. Certaines choses ne changeaient jamais et lorsqu'il était question d'elle, c'était encore plus vrai qu'au début. Il se retrouva là, à stopper le moindre mouvement, s'attendant à tout moment à ce qu'elle parte, qu'elle le laisse en plan en constatant qu'elle n'en pouvait plus de ses crises permanentes, de ses lubies et autres débilités qu'il était capable de sortir depuis qu'il était de retour de Kapooka. Aucun mot de la sorte ne franchit ses lèvres pourtant, à la place, elle essaya de le remettre au lit, le suppliant à nouveau d'entamer une conversation mais pour cela, il fallait qu'il reste, absolument. Timothy déglutit tant bien que mal, ne sachant plus ce qu'il devait faire. Même quelque chose d'aussi simple, il avait du mal à le réaliser. Autant ne rien faire, alors. Il se rallongea dans le lit, muet pour une minute ou deux. "J'ai pas besoin de perfusion. Je veux bien rester mais je veux pas de tous ces machins. Je veux personne, juste que tu restes." C'était au moins une avancée considérable puisqu'il n'allait pas s'en aller dans la seconde qui suivait en sautant par la fenêtre: dans son état, c'aurait été un poil présomptueux d'ailleurs de penser pouvoir y arriver. "Je comprends toujours pas, Charlie. Tout le monde me quitte. Tout le monde. Tout le temps. C'est comme ça que ça marche et tu m'as fait croire que tu l'avais fait toi aussi alors... Pourquoi t'es de nouveau là?" Il ne se l'expliquait pas, non, il n'arrivait même pas à concevoir qu'on puisse l'aimer, ignorant les multiples blessures qu'il venait de vivre car ce n'était pas ce qui lui faisait le plus mal. Au final, c'était tout le reste, c'était le mental qui pliait sans elle. |
| | | | (#)Lun 6 Jan 2020 - 9:20 | |
| Un souffle se fait entendre de la part de la blonde quand il abandonne l’idée de se relever et qu’elle le voit à nouveau lové dans le lit. Sa première main retombe le long de son corps et la deuxième se contente de calmer la pression maintenant que le saignement est arrêté. Il statue ses envies et besoins et elle hoche doucement de la tête, se promettant à elle même de trouver une seconde raison à l’infirmier pour lui demander de ne pas lui remettre de perfusion autant que possible. Pour le reste, elle a beaucoup moins de doutes à propos de la finalité. ”Je reste. Je te le promets.” S’il a besoin de l’entendre répéter ces mots un millier de fois alors c’est ce qu’elle fera, parce qu’elle le pense réellement et au delà de ça elle sait qu’il n’y a aucune autre option possible. Elle a brièvement été à ses côtés et longtemps éloigné, elle a subit les conséquences de chacune des situations. Une seule des deux continue de l’attirer tel un aimant.
Les doutes auxquels il donne vie sont les plus difficiles à entendre pour elle qui se sait la cause de certains d’eux, ou au moins une raison de les perpétuer. Debout à ses côtés, deux yeux énamourés posés sur lui et son pouce caressant doucement la paume de sa main, elle tente de trouver les mots justes pour se rapprocher au mieux de la réalité. ”J’ai fait une erreur en partant, je l’ai réalisé trop tard.” Et tous ceux qui l’ont aussi laissé ont fait une erreur, c’est certain. A ses yeux il mérite tout l’or du monde et bien plus encore, n’importe quoi d’inestimable ne suffirait toujours pas. ”T’es le premier à être venu à moi, dans ce cinéma, il y a des mois. Je ne l’oublierai jamais et toute ma vie je tenterai de te rendre la pareille sans jamais y arriver. Si … si on n’avait pas cet enfant je serais quand même revenue.” Ils n’en ont jamais parlé mais elle ne veut aucun malentendu, la blonde. Elle a traversé tous les états d’âme possibles et inimaginables à propos de sa grossesse mais au fond elle n’a jamais été la raison de son retour vers Tim. Ce n’était qu’une excuse bancale, affreusement mal trouvée par un ego au bord du précipice qui ne voulait pas avoir à dire qu’il lui manquait plus que de raison pour le peu de temps qu’ils avaient pu passer ensemble. ”Et après tout ce qu’il s’est passé, regarde, je suis toujours là, je continuerai de revenir. Désolée c’est affreusement égoïste … mais j’ai besoin de toi.” Bien plus que lui n’a besoin d’elle, c’est certain, mais elle a au moins su ranger son ego pour ça. Leurs envies et besoins se calqueront très bientôt sur ceux de leur fils et ils vivront à travers ses yeux, à défaut de pouvoir de suite le faire à travers ses mots. ”J’étais une gamine avant de te connaître. Je voulais tout et son contraire, je le voulais de suite, je te voulais toi, je voulais … Kane ”Je voulais sans savoir la valeur des choses. Et tu m’as ouvert les yeux. Tu m’as tout appris sans même le savoir, juste en restant toi même, cet homme qui n’a jamais rien cherché à prouver, celui qui voulait seulement vivre une vie tranquille.” C’était il y a une éternité de ça, apparemment. Maintenant qu’elle est entrée dans sa vie, cette dernière n’a plus rien de tranquille et sans doute qu’elle ne le reviendra jamais ; mais ils auront au moins le mérite d’être ensemble quoi qu’il advienne. ”Tu m’as appris ce que c’était que d’aimer et en plus de ça tu m’as offert la possibilité d’aimer un nouvel être.” Si elle a longtemps évoqué l’idée de ne pas profiter de ce don, elle se rend aujourd’hui compte de sa véritable valeur. Leur enfant, fruit d’une union dysfonctionnelle mais pourtant ô combien emplie d’amour. ”Tu n’as aucune idée de ta valeur ni de savoir ô combien je t’aime. Pour ça je reviendrai toujours. A ses côtés, l’infinité ne lui fait pas peur.
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| | | | (#)Mar 7 Jan 2020 - 22:03 | |
| Aurait-il dû poster cette question? Tim n'était pas sûr du bienfait de sa requête, pas quand il avait déjà le cerveau en vrac et un coeur en miettes. Néanmoins, il ne pouvait pas s'en empêcher car il était question de Charlie, cette femme qui avait chamboulé le cours de sa bien morne existence. Alors, forcément, il voulait savoir, mieux encore, il voulait comprendre. Quelques mois auparavant, elle avait fait demi tour face à lui d'une manière parfaitement violente avant de lui annoncer qu'elle avait trouvé quelqu'un d'autre, chaussure à son pied en somme. Le mal avait été terrible sur l'équilibre mental de Timothy mais il avait eu la sensation de s'en relever car lui aussi avait construit autre chose à côté d'elle, quelque chose de grand et d'unique, quelque chose qui en valait la peine. Il se retournait encore pourtant, dès qu'il était question de Villanelle, il n'arrivait pas à en faire autrement et c'était injuste évidemment, autant pour lui que pour Freya, que pour l'univers tout entier de constater qu'on ne pouvait pas toujours oublier ce genre d'histoires. Il avait vraiment fait tous les efforts du monde mais elle était son aimant, bien sûr, puisque Gabriel existait, qu'il était présent et qu'il allait naître, changer leur vie à tous. Decastel n'avait pas d'autres choix dans de telles circonstances que d'ouvrir les oreilles et attendre le jugement, attendre les mots de la blonde qui ne tardèrent pas à venir. Charlie avait l'air si sûre d'elle désormais, bien loin de cette image de femme fluctuante dont Tim se rappelait, elle qui changeait d'avis une à deux fois par jour au minimum mais quelque chose l'avait changée. Ou quelqu'un. Peut être son départ, Tim n'en avait aucune réelle idée. Il ne pouvait se fier qu'à ses mots, les garder à l'esprit alors qu'elle lui martelait qu'elle l'aimait parce qu'il était unique à ses yeux, qu'il n'avait jamais menti ou caché ce qu'il avait au fond de l'âme, fidèle au poste dans sa mièvrerie. Elle l'aimait parce qu'il avait été là au moment opportun et pas seulement parce qu'elle était tombée enceinte, non, il avait été là parce qu'il le voulait. Il l'avait toujours désiré et Tim ne pouvait pas le cacher dans son regard, il était bien trop expressif pour cela. Il ne pouvait que déglutir, le soldat, essayer de ne pas laisser l'émotion le submerger même si sa sensibilité était toujours sur le qui-vive dans ce genre de circonstances. "Je crois que t'as raison, j'ai pas vraiment la notion de ce que je vaux, je l'ai jamais vraiment eu, encore moins avec toi parce qu'on a jamais été sur le même fil en même temps et ça m'a bousillé, t'imagines pas à quel point." Devait-il lui en parler? Lui répéter ce qu'il avait dû surmonter sans elle? Decastel s'en sentait obligé, sans savoir pourquoi. "Quand j'étais à Kapooka, c'était l'enfer, Charlie. Je pensais à toi tout le temps, je te voyais avec un autre et j'avais le coeur complètement en ruines. T'as toujours eu cette importance là pour moi, ça a toujours été tout ou rien. Le bonheur absolu ou l'enfer le plus total, pas de juste milieu." Non, il ne le connaissait toujours pas mais peut être que désormais, Timothy apprenait à relativiser car il se rendait compte de la chance qu'il avait de connaître un tel amour, c'était l'histoire d'une vie. Voire de trois ou quatre. "Je crois que t'as pas eu besoin de moi, ma sirène, pas une seule minute. Tu te débrouilles comme une chef depuis des semaines, c'est toi qui me remets debout alors que j'étais censé être celui aux petits soins avec toi mais je crois qu'on a jamais rien fait comme tout le monde, hein?" C'était un fait clair mais Tim avait appris à ne plus jalouser les autres, pas quand il était avec Charlie et qu'il réalisait l'importance de ce qu'ils partageaient. "J'ai toujours aimé ce qu'on avait, notre lien et c'était peut être pas toujours le bon moment, les bons mots mais ça a toujours été sincère, toi et moi. Ça l'est encore, je peux peut être pas te donner tout le reste là, maintenant, mais je sais qu'on est sur la bonne voie. Toi, moi et lui." Ils étaient sur la route de la joie, il ne manquait plus que cette petite poussée de courage pour que Tim se réveille et ne cherche plus à partir. |
| | | | (#)Mar 7 Jan 2020 - 23:14 | |
| Lorsque son tour vient d’écouter les paroles de Tim, elle tire une chaise derrière elle pour se reposer dessus, largement affaiblie par sa propre situation en plus des crises constantes à gérer. La franchise du trentenaire la secoue en même temps qu’elle émue. Les mots sont difficiles à entendre pourtant elle sait qu’il ne dit que la vérité et qu’il est temps pour eux de parler de leur passé sans cris ni larmes. Il n’y a rien qu’elle ne savait déjà dans les paroles du brun, mais un fossé conséquent entre savoir quelque chose et l’entendre prononcé à haute et intelligible voix. Ca m’a bousillé, qu’il dit, je t’ai bousillé qu’elle traduit aussitôt. Elle cherche du réconfort dans le creux de sa main, ne cesse de la caresser de son pouce en même temps que l’histoire est contée. "Quand j'étais à Kapooka, c'était l'enfer, Charlie. Je pensais à toi tout le temps, je te voyais avec un autre et j'avais le coeur complètement en ruines. T'as toujours eu cette importance là pour moi, ça a toujours été tout ou rien. Le bonheur absolu ou l'enfer le plus total, pas de juste milieu." Elle déglutit en même temps que son corps est pris de fourmillements désagréables, incapable de savoir comment accepter la nouvelle. Il a tout vécu comme elle, exactement comme elle. Ces mots, elle aurait pu les lui dire à la syllabe près. Sauf que tout a été multiplié pour lui, parce qu’il a toujours été le plus sensible des deux, parce qu’elle l’a élevé plus haut qu’il n’aurait jamais cru aller avant de le laisser retomber au sol et plus bas encore sans l’avoir prévenu que ça allait faire mal. ”Je sais ce que c’est.” Tout ou rien, blanc ou noir, paradis ou enfer. Elle a connu l’enfer pendant tout le début de sa grossesse, rampant d’un jour au suivant en espérant secrètement ne jamais le voir arriver ; maintenant il ne reste plus que l’option du paradis, du blanc, du tout. Elle a connu la grossesse sans lui, elle connaîtra les débuts de son enfant dans ce monde avec son père. Ils ont déjà trop joué avec le mauvais côté de la balance, il est largement temps que la roue tourne, pour Tim maintenant que ça a déjà été le cas pour Charlie.
La blonde a son regard ancré dans le sien, ses yeux qui se posent sur chacun des siens l’un au tour de l’autre. Cachée sous le lit, elle a une jambe légèrement tremblante alors que la seule chose qui empêche sa main d’en faire de même est le contact avec celle de Tim. "Je crois que t'as pas eu besoin de moi, ma sirène, pas une seule minute. Tu te débrouilles comme une chef depuis des semaines, c'est toi qui me remets debout alors que j'étais censé être celui aux petits soins avec toi mais je crois qu'on a jamais rien fait comme tout le monde, hein?" Elle a les épaules qui se décontractent, son regard qui s’adoucit encore un peu plus. Il a été là dans les pires crises de son existence et il s’en veut encore de ne pas avoir fait plus. Il l’a sauvé et il ne le sait même pas. ”J’ai toujours eu besoin de toi et t’as toujours été là. D’une manière ou d’une autre, tu l’as toujours été.” Souvent bien plus dans ses rêves plutôt que dans la réalité, souvent bien plus entre les cris et les pleurs plutôt que les moments de calme et d’amour partagé. Non, en effet, ils n’ont jamais rien fait comme tout le monde mais ça ne leur a pas empêché d’arriver à créer quelque chose de bon, finalement. Dans quelques semaines, leur fils entrera dans leur vie et la fera totalement changer, pour le meilleur.
Elle hoche la tête pour s’accorder avec la fin de son discours, en parfaite adéquation avec chacune de ses paroles. Ils n’ont jamais su rien faire comme il faut mais ont toujours essayé de faire quelque chose, de se construire une relation, de faire au mieux même si cela voulait dire passer par le pire. Ils ont échoué, réussi, mais jamais abandonné. Elle a tout abandonné mais lui a encore des expériences à vivre et c’est le coeur serré qu’elle tente encore de le comprendre sans pour autant être capable d’être d’accord avec ses faits et gestes. ”On est sur la bonne voie.” Elle reprend ses paroles, pourtant, celles sur lesquelles elle ne pourrait pas revenir. La blonde porte les doigts de Tim à son visage et les embrasse tendrement en fermant les yeux, sa main toujours collée dans la sienne.
Leur discussion est importante mais le repos du brun l’est encore plus, raison pour laquelle elle n’ajoute rien alors que les mots lui brûlent la langue. Elle se contente de sourires et de gestes rassurants, tentant ainsi de le garder calme pour ne pas qu’il tente à nouveau de quitter l’hôpital contre l’avis médical. Elle retient un soupir de soulagement lorsque l’infirmier se fait annoncer, qu’il attend quelques secondes avant de les rejoindre dans leur bulle. Les yeux de la blonde dérivent sur les quelques gouttes de sang et l’aiguille perdue dans le vide et elle ne le laisse pas entamer une quelconque discussion avant de parler la première. ”J’ai trébuché. Sur la perfusion. Ca l’a arrachée. Je suis désolée, j’ai perdu toute notion d’équilibre avec le bébé et … déjà que j’en avais pas beaucoup avant, c’est un véritable carnage. Mais … peut être qu’il n’a pas besoin qu’on la lui remette, si ?” Elle ne lui a pas promis qu’ils ne lui remettraient pas de perfusion mais elle espère sincèrement que ce ne sera pas le cas - et son regard quasi suppliant le fait bien entendre. ”Il est calme, il se repose.” Et elle déteste, oh qu’elle déteste parler de lui comme s’il n’était pas là, comme s’il ne pouvait pas comprendre chacun de ses mots et en déduire le sous entendu allant avec. Elle fait de son mieux pour concilier ses désirs et sa santé, pourtant.
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| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Ven 10 Jan 2020 - 0:23 | |
| Matt qui se propulse en dehors de la chambre dès que j'annonce mon départ, suis ma silhouette de près. Mon regard interrogatif coule sur ses traits lorsqu'il évoque un élément à savoir sur sa cadette, pour découvrir promptement qu'il ne s'agissait que d'un leurre visant à offrir de l'intimité au couple situé à quelques mètres de nous. Un sourire en coin étire mes lèvres, valorisant cette attention de sa part. Les épaules du McGrath se haussent avec nonchalance tandis que ses yeux balaient les alentours. « T'as besoin d'aide avec ton... chariot? » Je prends connaissance le temps d'une demi-seconde du dit matériel avant de hocher la tête en signe de dénégation. « Non. Non merci. Il reste là pour l'instant. » Parce qu'il y a des soins dans les autres chambres et la tournée des médicaments qui ne va pas tarder. Le planning des aides-soignants comme des infirmiers est gravé dans mon esprit, d'ailleurs, le devoir m'appelle également. En huit minutes, un nombre conséquent de tâches à clôturer m'attend avant que je ne dois revenir sur mes pas pour m'assurer que l'état du Decastel évolue favorablement. « Il faut que j'y retourne. » Je désigne l'office infirmier. « A plus tard. » J'émets un pas, hésite, reviens. « Je vais éviter de te proposer du café parce que je pense qu'il est beaucoup trop mauvais et il ferait injure à ton métier... Mais il y a un distributeur de snacks à quelques mètres, là-bas. » Je lui informe, désignant la voie à emprunter pour atteindre la dite machine. Je marque une pause, cherche soigneusement mes mots afin de ne pas parler au nom de Ginny ni dévoiler ses états d'âme qui n'appartiennent qu'à elle, tout en ayant à cœur de l'aider dans sa mission de renouer avec sa famille. « Ce serait cool que tu passes à la maison, un de ces quatre. » Mon bipeur sonne, je n'ai pas le choix de me distancer du trentenaire que je salue d'un signe de tête.
Le chronomètre sonne et vibre dans la poche de mon uniforme, toutefois, mes mains sont occupées à gérer une situation complexe. J'en avise mon collègue, espérant que celui-ci puisse prendre le relais, pour découvrir quelques minutes plus tard qu'un tour de vérification a été tout bonnement rayé de la prise en charge du traumatisme crânien pour cause d'effectifs mobilisés par des urgences vitales. Lorsque je pénètre la chambre après avoir frappé à la porte du patient concerné, mes yeux remarquent derechef la perfusion arrachés pour se poser sur le malade alité, malgré tout. ”J’ai trébuché. Sur la perfusion. Ça l’a arrachée. Je suis désolée, j’ai perdu toute notion d’équilibre avec le bébé et … déjà que j’en avais pas beaucoup avant, c’est un véritable carnage. Mais … peut être qu’il n’a pas besoin qu’on la lui remette, si ?” L'espace d'une seconde, mes sourcils se froncent, gage de mécontentement. Non pas par rapport à la jeune femme qui me relate des faits me paraissant rocambolesques, ni vis-à-vis de l'infortuné, mais bien par rapport à la situation du service et au fait que j'aurais pu, circonstances différentes, éviter cet écart. ”Il est calme, il se repose.” La future mère argumente. Je lui adresse un sourire compatissant, avant de prononcer calmement, ton désolé, à l'attention des deux partis : ”Je suis obligé de reposer la perfusion, c'est le protocole. Ça nous permet d'administrer rapidement un médicament si jamais l'état évolue comme on ne le souhaiterait pas. C'est que du conditionnel, mais ça permet de réagir vite en cas de problème.” Je me dirige vers les casiers de manière à saisir un nouveau kit à perfusion et de quoi prendre soin de l'impact sur le bras de Timothy. ”Quand le médecin passera après avoir analysé vos résultats, il décidera si on peut enlever ou non la perfusion.” J'explique, posé, désireux de souligner cette tournure visiblement souhaitée, tout en me rapprochant du brun. ”Si ce n'est pas déjà fait, peut-être devriez-vous en parler à votre médecin, pour vos problème d'équilibre.” Je suggère, muni seulement de bonnes intentions et aucunement de jugement, à la blonde. Certes, je doutais de ses paroles. Toutefois, nos mensonges se basent parfois sur une part de vérité, ainsi, je n'excluais pas la possibilité que mon interlocutrice subisse de réelles pertes d'équilibre. |
| | | | (#)Ven 10 Jan 2020 - 1:06 | |
| Ils ne faisaient rien dans l'ordre, rien comme tout le monde, jamais, et ce depuis leur rencontre. Il avait fallu que Tim joue les chevaliers servants de pacotille alors qu'il n'était même pas capable de dire bonjour à la boulangère sans rougir. Pourtant, il avait repéré sa chevelure de feu dans la file d'attente du cinéma et il avait fallu qu'il agisse en sentant la gêne qui émanait d'elle à l'idée de se confronter à un idiot d'ex qui n'avait clairement rien à lui envier. Ensuite, Charlie lui avait tout offert, toutes ses premières fois et aujourd'hui encore, elle avait ce rôle précisément. Tim n'était jamais venu à l'hôpital jusque là, sûrement parce que sa mère était la cause de toutes ses blessures et les services sociaux s'en seraient mêlés à coup sûr. Alors, il se soignait lui-même, c'était la première fois qu'il perdait autant le contrôle mais désormais, il avait des personnes sur qui compter, des gens qui semblaient l'aimer au point d'appeler les secours et rester à son chevet le temps de sa convalescence. Tout cela semblait totalement surréaliste au jeune Decastel parce qu'il n'avait pas l'habitude d'être chéri, pas comme Charlie le faisait avec lui vu la manière douce dont elle lui répondit avant de baiser sa main, comme s'il était une poupée qui pouvait se briser à tout instant. En un sens, c'était l'image qui se rapprochait le plus de ce qu'il était ces derniers temps mais la belle blonde n'avait pas l'air de vouloir le fuir pour autant. Au contraire, elle exprimait ce désir qu'ils se retrouvent quelque part sur le chemin pour laisser libre court à tous ces sentiments refoulés qui restaient grandement présents entre eux. Tim ne pouvait rien dire, il pouvait simplement lui sourire, heureux de ce court instant de plénitude avant que l'infirmier ne rentre de nouveau dans la chambre pour assister au désastre que le soldat avait causé. La perfusion arrachée, Charlie devait trouver une explication et elle se fournissait comme la fautive idéale de l'affaire, Timothy ayant fortement envie de la contredire pour ne pas qu'elle se retrouve dans l'embarras pour quelque chose qu'elle n'avait pas fait. Néanmoins, il sentit que ce n'était pas le moment d'argumenter contre elle, sûrement parce que le brun insistait pour qu'il remette sa perfusion. "Non, je vous ai dit, ça va parfaitement. Je pense même que je peux sortir là, non? C’est ridicule que j'occupe un lit pour pas grand chose, c'était un petit malaise de rien du tout, je vais m'occuper de mon angoisse et tout ira bien... Charlie a l'équilibre qu'il faut, on va très bien. On va pas déranger, hein?" Tim avait vraiment la sensation d'être en parfait état, ignorant purement et simplement les saignements dans son crâne, ce n'était pas l'essentiel. Il voulait juste sortir d'ici et il serrait la main de Charlie en lui souriant parce qu'il fallait la rassurer. C'était son rôle maintenant. |
| | | | (#)Mar 14 Jan 2020 - 3:20 | |
| Je le suis dans le couloir, parce que c'est la seule chose qui fait du sens pour moi, de laisser Charlie et Tim prendre du temps pour eux. J'ai l'habitude d'être le gros lourd de service dans 100% des situations, on dira que celle-ci était l'exception qui confirme la règle et jamais ni l'un ni l'autre n'y verra de traitement de faveur. Limite, je regarde même à travers la fenêtre de la porte rien que pour voir si tout est ok, ça, c'est lourd, ça, c'est fidèle à moi-même. Et tout reprend son sens, ou du moins, tente de.
« Je vais éviter de te proposer du café parce que je pense qu'il est beaucoup trop mauvais et il ferait injure à ton métier... Mais il y a un distributeur de snacks à quelques mètres, là-bas. » « T'es trop bon pour moi. » on est toujours un peu mal à l'aise quand on se retrouve tous les deux Isy et moi, depuis la dernière fois. N'en reste que là, je vois bien qu'il fait des efforts, et que moi aussi j'ai envie d'en faire. Il fait bel et bien partie de la famille là, autant mieux m'y adapter, m'y habituer. « Ce serait cool que tu passes à la maison, un de ces quatre. » à la maison. Weird. Je savais pas qu'ils avaient qu'une maison, je savais pas qu'ils avaient qu'une adresse, je savais pas qu'ils - « On planifiera ça alors. » et puis Matt, elles sont où tes bonnes habitudes de laisser ta soeur vivre sa vie comme elle l'entend, hum? « J'apporterai le café. » mieux.
Je reviens avec un round 2 de tous les snacks possible et inimaginables dégotés dans la machine distributrice que Isy m'a pointée au moment où Tim décide de me piquer le rôle de moulin à paroles. "Non, je vous ai dit, ça va parfaitement. Je pense même que je peux sortir là, non? C’est ridicule que j'occupe un lit pour pas grand chose, c'était un petit malaise de rien du tout, je vais m'occuper de mon angoisse et tout ira bien... Charlie a l'équilibre qu'il faut, on va très bien. On va pas déranger, hein?" bon.
Alors là, on a deux options. Soit il reste ici à se tourner les pouces et à maximiser les occasions de relancer ses angoisses, soit j'interviens, je joue les babysitters camouflés et on n'en parle plus. « J'ai ma voiture. » ma bouche est pleine d'un mix croustilles assaisonnées et chocolat praliné, ça sort croche et je postillonne, mais voilà, c'est moi, à accepter ou à laisser. « On peut descendre à la plage, arrêter pour des glaces, prendre ça relax un peu? » prendre ça relax, comme dans on oublie, on respire, on y va une seconde à la fois. Who's in? « Et si Charles est sage elle pourra même choisir la musique. » ma tête se tourne vers la blonde, dans l'espoir qu'elle soit de mon côté pour ces manigances-là. |
| | | | (#)Jeu 16 Jan 2020 - 20:32 | |
| Ses yeux ne lâchent pas l’infirmier, scrutent la moindre de ses réaction, le moindre de ses mots pour savoir à combien de pour cent son mensonge n’est pas crédible. Le verdict tombe rapidement, la peau de Tim sera à nouveau percée pour qu’on lui pose une seconde perfusion ; ce que tout le monde va détester. Au moment de l’annonce, ses doigts se resserrent autour de ceux du brun comme pour l’intimer de ne pas faire d’esclandre, de le supplier de ne pas en faire. Toute la pitié perdue dans les yeux de la blonde n’y suffit pas, il ne fait que son travail et elle ne peut pas le lui reprocher. C’est un mauvais moment à passer et tout ira mieux ensuite ; c’est ce que tout le monde dit toujours sans jamais pour autant préciser quand le ‘ensuite’ est supposé arriver, si jamais il arrive. Il se montre avenant envers Charlie et ce malgré son mensonge, elle ne peut ajouter autre chose qu’un sourire compatissant à son égard.
Pourtant le ton de Tim s’envole, prend des accents et des couleurs qu’elle ne lui connaissait pas. Il nie son état, refuse catégoriquement d’être à nouveau relié à quoi que ce soit et les doigts de la blonde se serrent encore un peu plus à chacun de ses mots, jusqu’à en devenir rouges. Elle a la gorge nouée, le coeur serré, tiraillée entre l’envie de voir le soleil se poser sur son visage en dehors des quatre murs de l’hopital et le besoins de le savoir en pleine santé. Le brun se veut rassurant mais ils ont vécu bien trop de choses déjà pour qu’elle ne soit complètement rassurée par la situation.
Matt entre de nouveau en scène, armé d’un million de calories qu’il tente de garder entre ses mains sans en faire tomber une seule, miraculeusement. La blonde prend la paquet de Haribo au sommet de cette tour de Pise remaniée, parce qu’elle est certaine de l’avoir vu dangereusement vaciller et presque tomber - elle se dévoue pour la cause. Il sort un plan de son chapeau magique et dans toutes les autres circonstances du monde, elle aurait été la première à accepter. Si ça avait été avec n’importe qui d’autre sur ce lit, elle aurait accepté, elle aurait demandé de rouler aussi loin que possible sur la côte juste pour aller acheter des glaces au meilleur gars du pays. Si ça avait été n’importe qui d’autre, elle aurait cédé, elle aurait fait n’importe quoi pour qu’il se sente mieux psychologiquement à défaut de ne pas savoir de ce qu’il en résulte physiquement parlant. ”J’ai un peu le tournis. On peut attendre un peu avant de partir ? Juste cinq minutes, s’il te plaît.” Juste cinq minutes, le temps qu’on revienne avec ses analyses, le temps qu’elle trouve une longue, très longue anecdote ennuyante à raconter mais qui aura au moins comme avantage de les occuper tous les deux. Son regard se pose tour à tour sur Matt et Tim, ne sachant pas réellement à qui elle est en train de demander une faveur.
Le paquet de bonbon s’éventre sur le lit, elle trie les boules de sucre par couleur, en déguste quelques unes seulement pour rassurer tout le monde. ”J’aime pas les bleus. Et les noirs. Tiens, mange les.” Des excuses inventées, elle en a à la pelle, et s’il ne faut que ça pour que Tim mange quelque chose, alors elle continuera de s’en inventer. Elle ne lui donne de toute façon pas le choix, amène déjà le bonbon Haribo entre ses lèvres tout en priant pour qu’il n’émette aucune objection. Cinq minutes, juste cinq minutes. ”On pourra mettre Take on me ? Pour son refrain, parce que personne connaît le reste des paroles. Et on l’aura en tête pour la journée.” Mais n’importe quelle musique fera l’affaire, Matt le sait aussi bien qu’elle. Pourtant la blonde insiste, tient à parler de ce scénario hypothétique dans lequel tout va bien pour tout le monde, dans lequel ils peuvent simplement repartir de l’hopital sans que cela n’ait aucune sorte de conséquence pour qui que ce soit. Juste cinq minutes.
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| | | | (#)Sam 18 Jan 2020 - 17:47 | |
| Il ne savait plus où donner de la tête, Tim, avec ces gens qui entraient et sortaient de sa chambre comme dans un moulin. Matt était vite revenu pour soutenir l'opération de sauvetage de la jolie blonde mais il s'avérait que Charlie n'était pas tout à fait rassurée par la proposition du jeune homme. Decastel, lui, se réjouissait par avance de sortir de cette chambre d'hôpital, de retrouver l'air frais et presque sain de l'extérieur et les glaces, il adorait cela alors, quoi de mieux? Villanelle leur demandait cinq minutes et tout de suite, l'air d'ourson protecteur de Tim reprit le dessus en la regardant. "Tu te sens pas bien? On appelle un docteur, tout de suite si c'est le cas. Je te laisse pas comme ça, ma sirène." Il était déjà prêt à quitter la chambre pour retourner l'hôpital dans tous les sens afin de trouver le personnel qualifié pour Charlie. Il ignorait totalement les boules de sucre entamées parce qu'il n'avait pas faim là, il était inquiet et son regard se porta vers Matt en conséquence. "Ce serait pas raisonnable, Matt, de laisser Charlie comme ça, hein? Dis lui." Au fond, il se doutait qu'elle voulait le protéger mais lui aussi ne voulait que cela, autant dire que personne n'était sorti de l'auberge avec des gens comme eux. Ils étaient les plus idiots du monde ces derniers temps à rester chacun de leur côté tant en répondant toujours présent lorsque l'autre avait besoin. Même le personnel hospitalier devait les prier d'arrêter leur mascarade, Tim, lui, commençait à bouger, probablement gêné par l'idée de retrouver les machines et tout ce tintamarre alors qu'il se sentait parfaitement mieux. C'était Charlie qui avait besoin de tout cela, Charlie qui avait besoin de lui et il la regardait en la suppliant de faire attention parce qu'il en mourrait si quelque chose lui arrivait. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 19 Jan 2020 - 17:41 | |
| Je ne pense qu'à Ginny et au désir de crever les abcès entre les membres de sa famille, de renouer des liens qui étaient jadis inexorables, que je soupçonne lui être toujours inestimables. Timoré, ne désirant empiéter sur quelconques de ses plans, je suggère en toute innocence à Matt de passer à la maison, un sourire discret étirant mes lippes tandis qu'il suggère d'apporter le café. Il pourra entrer en compétition avec sa cadette sur cette production si cette rencontre se tient, ça fera une animation supplémentaire. « Super. »
Mon kit de perfusion dans les mains, à proximité du brun au pli du coude tâché de sang, je demeure en suspens tandis qu'il m'affirme son refus de recevoir les soins nécessaires incombant à son cas, ébranlant par la même occasion les argumentations de sa compagne et appuyant mon interprétation des aspirations du couple. "Non, je vous ai dit, ça va parfaitement. Je pense même que je peux sortir là, non? C’est ridicule que j'occupe un lit pour pas grand chose, c'était un petit malaise de rien du tout, je vais m'occuper de mon angoisse et tout ira bien... Charlie a l'équilibre qu'il faut, on va très bien. On va pas déranger, hein?" Mon regard passe du Decastel à la blonde enceinte, cherchant validation de ce dernier fait auprès de la principale concernée, son bien-être et sa santé m'intéressant sincèrement.
« J'ai ma voiture. » annonce Matthew, cargaison de snacks en mains. Je me retiens de froncer les sourcils, désapprobateur, l'expression freinée en cours de route néanmoins pour ne jamais apparaître sur mon minois. Bien sûr que j'ai cœur à assurer à ce couple que tout ira bien, que Timothy quitte l'établissement de santé seulement quand ce sera sécuritaire et que son amie de cœur n'ait pas à se soucier de son état, si telle est sa nature. Cependant, malgré toute ma bonne volonté du monde, il n'en demeure que l'aide s'offre et ne se refuse pas. Qu'on ne peut pas forcer un malade à être soigné et que si le brun veut mettre les voiles à la plage comme le propose le McGrath, son lit n'aura pas le temps de refroidir puisque de nombreux autres patients attendent leur prise en charge. ”J’ai un peu le tournis. On peut attendre un peu avant de partir ? Juste cinq minutes, s’il te plaît.” Les fins doigts de la future maman sont rougis de tant presser ceux de son compagnon. Ses traits retracent des souvenirs et logent des sentiments, son regard est expressif et jure avec les termes qu'elle articule, bien qu'elle ne le voue plus qu'à ses deux acolytes. Ils marchandent bonbons, parlent de musique, le blessé s'inquiète de nouveau et moi-même, j'ai l'impression d'avoir le tournis avec leurs multiples retournements de situation. "Tu te sens pas bien? On appelle un docteur, tout de suite si c'est le cas. Je te laisse pas comme ça, ma sirène. Ce serait pas raisonnable, Matt, de laisser Charlie comme ça, hein? Dis lui." J'adresse un coup d’œil à Matthew, avant de répliquer : « Ce qui n'est pas raisonnable, c'est de partir maintenant. Vous êtes absolument libres de quitter l'établissement quand vous le souhaitez, mais vous avez eu un traumatisme crânien et ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère. Si vous partez et les lésions dans votre cerveau s'aggravent sans que les personnels de la santé soient là pour les traiter, les conséquences peuvent être très lourdes, même mortelles. » Il est grave, le tableau que je dresse d'un ton posé, neutre, mais je tiens fermement à ce que la situation soit claire et que si le groupe d'amis franchit les portes de l'hôpital, c'est en disposant de l'entière connaissance des risques encourus. « Vous pouvez rester en observation pendant le temps qu'il faudra, si votre état s'avère stable et que tous les voyants sont au vert, vous partez demain à la plage. Vous passez le reste de la journée ici et la nuit, s'il y a quoi que ce soit quelqu'un vous prend aussitôt en charge, vos amis pourront dormir sur leurs deux oreilles sachant qu'il y a des gens compétents et experts qui prennent soin de vous en tout temps. » Parce que je l'imagine, je l'envisage, l'inquiétude de Matt et de l'amante de devoir gérer un homme si sa santé vacille de nouveau, de devoir rejouer les souvenirs des secours et subir le cocktail explosif de peur qui est généré lors de ce genre de drame.
« Vous pouvez aussi prendre le risque, mais dans ce cas-là, vous nous signez une décharge comme quoi vous refusez nos soins. » Le médecin est à présent à mes côtés, son dossier comme le dit document dans les mains, mes propos entendus et approuvés tandis qu'il demeurait en suspens à étudier les données du patient avant de pénétrer la salle. |
| | | | | | | | Breathe me back to life | tim, matt & isy |
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