Une journée fille. Cette idée me ravi et je dois bien avouer que mes amies filles se font assez rare. Je passe la plupart de mon temps entre mes frères, mes meilleurs amis et l’idée de passer la journée avec Adèle me fait vraiment plaisir. Hier soir j’ai donc réservé deux entrées pour le parc aquatique près de Gold Coast. Cela fait des années que je n’ai pas mis les pieds dans un parc aquatique alors que j’ai toujours adoré cela. Mes parents nous y emmener de temps en temps lorsqu’on était petit et j’en garde beaucoup de bons souvenirs. Ce matin en me réveillant, je suis donc de bonne humeur et je n’ai qu’une hâte, c’est de retrouver mon amie. Adèle et moi nous sommes rencontrés il y a quelques années grâce à Zeppelin. Ces deux-là se sont rencontrés je ne sais comment et sont rapidement devenus meilleurs amis, ce qui fait que peut de temps après je rencontrais Adèle pour la première fois. Il n’avait pas fallu longtemps pour que l’on s’entende bien toutes les deux, et que l’on se lit d’amitié. C’est pour cela que je lui ai proposé de passer une journée entre filles, juste toutes les deux. Je vais donc enfiler mon maillot de bain, mettant un short et un t-shirt par-dessus avant de fourrer une serviette de plage dans mon sac à dos. Je me fais couler un café que je verse dans un mug de transport et attrape mes clés et mon portable. J’envoie un message à Adèle pour la prévenir que je pars de la maison et m’installe au volant de ma voiture. Une vingtaine de minutes plus tard, je me gare devant l’immeuble ou la brune m’attend patiemment devant la porte. Elle s’installe à côté de moi sur le siège passager et je lui adresse un sourire. « Alors, prête pour une super journée entre fille ? » Je redémarre la voiture et lance le GPS pour aller emprunter l’autoroute qui descend vers Gold Coast. « Tu peux mettre de la musique si tu veux. »Je lui adresse un sourire. Nous avons environ pour une petite demi-heure de voiture. « Alors, comment tu vas ma belle ? »
« girls just wanna have fun » oakley jensen & adèle shephard
C’est bien connu Adèle Shephard a toujours adoré le sport, depuis gosse elle traîne souvent sur la plage ou au parc pour faire son footing quotidien. Elle a toujours aimé ça et inutile pour ses frères de vouloir la tenir en place, et ce n’est pas une mince à faire, ils ont donc très vite compris qu’ils allaient devoir l’accompagner dans ses aventures sportives. C’est bien simple elle a ce besoin de toujours sautiller sur elle-même, et la natation fait partie de ses plus vieilles occupations. Elle n’a jamais eu peur de l’eau aussi loin que sa mémoire puisse remonter, et en vraie sirène des mers, elle ne manque jamais une occasion de piquer une tête quand l’occasion se présente en elle. On dirait même une enfant qui a ce besoin éternel de satisfaire ses envies soudaines. Fin de semaine, et elle reçoit un sms de la sœur jumelle de son meilleur ami. Adèle est quelqu’un de très avenante, qui se plie en quatre pour les personnes qu’elle affectionne ce n’est donc sans grande surprise qu’elle s’entende à merveille avec Oakley. C’était même quelque chose de normal pour les deux femmes. Toute les deux ont souvent étés entourés d’hommes dans leurs vies. Ses frères pour Oakley. Ses frères et son cousin pour Adèle. Deux familles qui auraient pu être liés si les parents de la jeune Shephard seraient encore de ce monde, sans doute. Elle répond rapidement à son amie, qui lui demande si elles peuvent se retrouver le samedi au parc aquatique, un lieu que Adèle ne connaît pas spécialement, tant elle était si petite la dernière fois qu’elle s’y est rendue. Avec ses parents sans doute, elle n’en a que de vagues souvenirs, et très certainement qu’aujourd’hui, il y a de nouvelles choses à explorer, peut-être de nouveaux toboggans plus sophistiqués, qui glissent mieux. Ils ont sans doute agrandi le parc bien que venant d’yeux d’enfant à l’époque il devait déjà être grand pour la petite Adèle. Et dire qu’elle n’a pas attendue ce samedi pour pouvoir profiter du calme de l’eau et de ce parc, et de pouvoir retrouver enfin son amie serait mentir. C’est d’ailleurs en enfilant un maillot de bain sous sa robe d’été qu’elle reçoit un nouveau message de son amie pour lui dire qu’elle va bientôt arriver devant chez elle. Et quand elle aperçoit la voiture à travers la vitre du balcon, Adèle récupère son sac et sors de l’appartement, en trombe, descendant trois par trois les marches. Montant dans la voiture de Oakley, « alors, prête pour une super journée entre fille ? » Oakley redémarre aussitôt la voiture, et Adèle lui sourit légèrement, « j’avais hâte c’est certain ! » Loin des problèmes du travail, de son cancer, de Soren son patron, que c’est formidable la vie ainsi… Qui n’est toujours que de courte durée. « Tu peux mettre de la musique si tu veux. » Adèle laisse ses yeux vagabonder à l’extérieur du véhicule, prêtant attention à la route et elle allume la radio, sans vraiment savoir sur quelle station elle va tomber, mais qu’importe, elle n’est pas bien difficile. « Alors, comment tu vas ma belle ? » Elle hausse les épaules, « écoute ça va bien, aujourd’hui pas de boulot… » Beaucoup devaient se demander pourquoi elle vivait ça avec son cancer alors qu’elle devrait plutôt être au calme. Même si elle n’en avait jamais parlé ouvertement de son cancer entre elles, Oakley étant la jumelle de son meilleur ami, elle devinait bien que la jeune femme devait sans doute savoir. « Et toi, tu donnes toujours des cours de sport ? » Qu’elle demande, curieuse. Le sport c’est quelque chose qu’elle adore toute façon. Même si depuis ses chimio, elle a cessé toute activité trop physique.
Adèle et moi avons toujours été plutôt proches. Les amies filles sont assez rares dans ma vie, je peux le compter sur les doigts de la main, mais celle qui en font partie sont celle sur qui je sais que je peux compter. Pour Adèle et moi il n’a pas fallu longtemps pour que l’on se lie d’amitié, tout comme moi elle a toujours eu du mal à tenir en place alors j’ai l’impression de me retrouver un peu en elle des fois. Zeppelin m’a d’ailleurs annoncé récemment, depuis que nous nous sommes retrouvés, qu'Adèle souffre d’un cancer. Il n’est pas vraiment rentré dans les détails, mais je n’ai pu m’empêcher de m’inquiéter, de me dire qu’elle ne mérite pas cela. En même temps, qui mérite ca vraiment ? Cette nouvelle m’a fait mal au cœur et je me suis dit que si la jeune femme a besoin de quoi que ce soit, je serais là pour elle. Je suis donc ravi à l’idée de pouvoir un peu la sortir de ses pensées et de passer une journée avec elle au parc aquatique, même si bien sûr, je compte garder un œil sur elle afin qu’elle ne fasse pas de malaise ou de chose du genre. Il ne me faut que quelques minutes avant de me garer devant chez elle et de la voir débarquer avec son original sourire coller sur les lèvres. J’admire toujours beaucoup Adèle pour cela, malgré les étapes qu’elle traverse, elle a toujours le sourire, toujours la pêche et elle reste toujours positive. « J’avais hâte c’est certain ! » « Moi aussi, ca fait bien trop longtemps qu’on ne sait pas fait un truc. » J’avoue avec un sourire. J’adore passer du temps avec la brune, et je sens déjà que cette journée va nous faire du bien à toutes les deux. « Ecoute ça va bien, aujourd’hui pas de boulot… » « Ca fait toujours du bien d’avoir quelques jours off, ca c’est sûr. » Je m’arrête à un feu rouge pour jeter un coup d’œil à mon amie. Elle n’a pas l’air d’aller trop mal, c’est bien vrai. « Et toi, tu donnes toujours des cours de sport ? » « Oui toujours, et j’ai repris intensivement la danse aussi. Je voudrais me remettre à passer des auditions. Tu sais, essayé de faire partie d’une tournée ou quelque chose comme ca. » La danse a toujours été ma première passion, celle que je fais depuis que je suis gamine et j’ai toujours rêvé de faire parti d’une tournée de danse, de gagner ma vie avec cela et je n’ai pas encore perdu espoir. « Aujourd’hui on fait a ton rythme hein, si jamais tu as besoin d’une pause ou quoi, tu me le dis. » Oui, parce qu’il faut avouer que je redeviens une véritable gamine lorsqu’on me met dans la mer ou dans un parc aquatique. J’ai grandi dans l’eau et je suis un véritable poisson capable de passer des heures et des heures dans l’eau.
« girls just wanna have fun » oakley jensen & adèle shephard
Adèle Shephard est ce petit rayon de soleil, qui fait chavirer les récalcitrants, parce qu’elle aime la vie et qu’elle ne refuse jamais de s’amuser et de rigoler face à cette vie qui est parfois compliquée. Face à ses choix qui sont souvent périlleux, mais elle le prend bien, parce qu’elle le sait que la vie n’est qu’une succession de choix, pour accomplir ses missions. Et sa mission la plus importante c’est de rendre autour d’elle, cette joie constante, ce sourire au bord des lèvres. D’être cette petite fille des temps modernes, toujours agréables à vivre, indépendante et fière. D’avoir constamment son visage levé, ses yeux rivés sur le futur. Parce qu’elle est là sa destinée, même si elle a peur, même si elle effrayée par ce même futur qu’elle ne sait pas si elle pourra survivre. Parce que parfois, prise d’inquiétude, elle aurait envie de tout plaquer, de partir loin de ses gens qui la soutiennent pourtant. Mais c’est qu’une gamine, qui rêve de passion, qui rêve d’une vie sans danger, sans prise de tête. Qui rêve d’être grande. Et de ne pas sentir le poids de ses années sur elle. « Moi aussi, ca fait bien trop longtemps qu’on ne sait pas fait un truc. » Elle referme la porte derrière elle du véhicule, attachant fermement sa ceinture, les voitures ont toujours objet de guerre et soucieuse de pas finir comme ses parents, elle évite souvent soigneusement ses engins à quatre roues, ne voulant pas avoir comme seul espoir, reposant sur cet objet. Nombreuses disputes avec son frère qui aime la vitesse, qui a ça dans le sang, à son grand damn. « Oui on s’voit pas assez souvent Oak. » Elle est sincère Adèle reposant son regard sur le paysage hors de la voiture, un sourire aux lèvres. « Ca fait toujours du bien d’avoir quelques jours off, ca c’est sûr. » C’est une évidence même si Adèle adore son boulot, et qu’elle ne changerait pour rien au monde sa place. « Ca va au boulot ça pourrait être pire… » Même si elle n’en a rien dit à Soren, son patron de cette maladie et qu’elle ne compte pas lui dire. Il faudra qu’il l’apprenne par lui-même, chose pas si évidente que ça. Et ça la rassurait Adèle. « Oui toujours, et j’ai repris intensivement la danse aussi. Je voudrais me remettre à passer des auditions. Tu sais, essayé de faire partie d’une tournée ou quelque chose comme ca. » Qu’elle avoue en redémarrant la voiture après s’être arrêtée au feu rouge. Bizarrement, Adèle était détendue, elle pourrait lui détrôner le mérite de savoir conduire – contrairement à son frère Ash et à Nino qui roulaient bien trop vite pour elle. « C’est génial ça… Elle réfléchit un moment avant de poursuivre, tu pourrais voir dans les parcs d’attractions pour commencer, c’est bien d’avoir un cv remplis… » En tout cas ils aiment ça les employeurs. « Aujourd’hui on fait a ton rythme hein, si jamais tu as besoin d’une pause ou quoi, tu me le dis. » Elle acquiesce d’un signe de tête, « t’en fais pas je compte pas boire la tasse… Qu’elle avoue en rigolant, alors que la voiture se gare sur le parking, ça fait un bail que je suis pas venue, je reconnais à peine l’endroit… » Très certainement elle était adolescente, et elle s’en souvient que peu. Elle descend de la voiture, récupérant son sac à l’arrière prête à affronter cette journée entre nanas ! Aucuns mecs pour les embêter…
« Oui on s’voit pas assez souvent Oak. » J’adresse un sourire à la meilleure amie de mon frère. Elle a raison, on ne voit pas assez souvent alors qu’Adèle est probablement l’une des rares amies féminine que j’ai dans ma vie. Il y a Sybille bien sûr, de qui je suis assez proche, et quelques autres, mais je n’en ai jamais eu énormément. Depuis toute petite, je me suis toujours mieux entendu avec les mecs. « Ca je suis bien d’accord, on devrait se faire des journées filles plus souvent. » Je n’ai jamais été extrêmement féminine, j’ai toujours préféré les habits un peu large, les habits de sports aux habits moulant et très féminin. Bien sûr, il m’arrive de temps en temps de mettre des robes, de me maquiller mais je passe bien quatre-vingts pourcent de mon temps à ne pas le faire, et c’est comme cela que je me sens bien. J’ai toujours aimé le sport, le foot, le rugby, ce genre de chose et je n’ai jamais été une grande fan de shopping. Je crois que je défie sûrement tous les stéréotypes de ce que sont censé aimer les femmes. Mais je suis ainsi, et c’est comme cela que je me sens bien. « Ca va au boulot ça pourrait être pire… » « Tu fais quoi déjà ? » Je lui demande. Je ne me rappelle plus exactement.
Je pénètre avec elle dans le parc aquatique et me dirige vers le casier afin d’y déposer nos sacs et nos affaires pour pouvoir être tranquille. Puis, je lui parler un peu de mon métier, de la danse. Ca me fait du bien d’avoir repris tout cela, j’ai l’impression d’avoir retrouvé une part de moi-même que j’avais perdu il y a quelques mois. « C’est génial ça… Tu pourrais voir dans les parcs d’attractions pour commencer, c’est bien d’avoir un cv remplis… » Je grimace légèrement. « Non danser pour des parc d’attractions c’est pas vraiment mon truc. C’est mal payé puis je préfère garder mon boulot de coach à mi-temps le temps de passer des auditions. » Je ne perds pas espoir qu’un jour je pourrais faire parti d’un spectacle, après tout je fais partie de la troupe professionnelle Northlight, ca a un peu de reconnaissance. « Mais t’en fait pas pour moi, je trouverais. » Je lui adresse un sourire et prends son bras pour me diriger vers le premier grand toboggan. « t’en fais pas je compte pas boire la tasse… ça fait un bail que je suis pas venue, je reconnais à peine l’endroit… » « Je suis pas venu depuis longtemps aussi. Mais ca va être cool. » Un nouveau sourire et nous commençons à monter les escaliers. Heureusement pour nous, il n’y a quasiment personne ce matin et l’avantage c’est que je pense que cela va rester comme cela vu que nous ne sommes pas en vacance scolaire.
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Elle a cette habitude Adèle d’être entourée d’hommes. Elle est pourtant joviale et souriante. Elle sait aller aussi bien vers les femmes que les hommes, et n’a aucun préjugé de base quant à ses futures ententes. Préférant laisse la chance à chacun de la charmer, elle n’est pas très compliqué Adèle. Un sourire, une main tendue, des paroles douces lui suffisent pour se sentir bien. C’était presque normal pour elle de bien s’entendre avec la sœur de Zep. Davantage parce que Oakley n’est pas du genre à être une fille qui se la pète ou se croit supérieur. Les deux jeunes femmes se sont tout de suite bien entendu. « Ca je suis bien d’accord, on devrait se faire des journées filles plus souvent. » Elles ne se voyaient pas assez, parfois avec Zep mais ça restait assez large. Aussi loin que les souvenirs remontent, elles n’ont pas d’intermédiaire autre qu’Isaac et Zep. Adèle connait bien les deux frangins. L’un pour être son meilleur ami depuis de nombreuses années, l’autre pour avoir été un infirmier en charge d’elle quand elle fût longuement hospitalisée, au début. Quand ils cherchaient encore ce qu’elle avait, ou que son état de santé s’aggravait. Isaac a toujours été quelqu’un à l’écoute et d’attentionné, à prendre soin d’elle. « Ou même une partie de footing sur la plage… » Le sport. Sa passion, qu’elle ne parvient pas à mettre de côté ! Elle y parvient un peu mais elle n’a jamais su se canaliser ni rester en place. Elle a ce besoin constant de toujours bouger, à ses risques et périls parfois. « Tu fais quoi déjà ? » Qu’elle demande en relevant le visage vers elle, continuant de marcher l’une à côté de l’autre dans l’enceinte du parc aquatique. « Etudiante pour devenir agent immobilière. Elle sourit légèrement avant de poursuivre, je suis en dernière année si tout se passe bien. » Et ça avec sa maladie ce serait légèrement plus compliqué, mais la dernière ligne droite, dans quelques mois, elle devra passer son exam si elle ne veut pas devoir refaire une année. « Non danser pour des parc d’attractions c’est pas vraiment mon truc. C’est mal payé puis je préfère garder mon boulot de coach à mi-temps le temps de passer des auditions. Oakley grimace un peu, pas forcément enchantée à l’idée de danser dans des parcs. Elle avait toujours plein d’idées Adèle, mais elle fût bien vite rattrapée par son amie, mais t’en fait pas pour moi, je trouverais. » Elle réfléchis un peu en haussant les épaules, avant de répondre. « Je n’en doute pas… » Elle sourit légèrement, déposant son sac au pied d’un manège alors que Oak lui montre le sommet du toboggan de sa main. « J’ai l’impression de revenir en enfance… » Qu’elle avoue dans un rire, joyeuse et fluette petite créature qui a déjà hâte de descendre ce gigantesque toboggan qui ne l’effraie pas ! « Je suis pas venu depuis longtemps aussi. Mais ca va être cool. » Elles montent déjà les marches, personne pour retarder leurs descentes. « A trois on y va en même temps. » Addie s’installe dans une des places, Oak juste à côté mais les deux vont aller dans deux tuyaux biens distinct. Addie commence à décompter, en criant. « TROIS… DEUX… »
J’ai passé une grande partie de ma vie à trainer avec des garçons, parce que j’ai toujours eu un contact plus facile avec le sexe masculin et mes amies féminines sont donc rares. Elles sont rares, mais ces femmes qui font partie de ma vie sont très importantes à mes yeux et des fois cela me fait vraiment du bien de passer du temps avec elles. L’idée de passer la journée avec Adèle, la meilleure amie de mon frère jumeau, et une très bonne amie à moi est donc une idée absolument parfaite. Visiblement elle est tout aussi contente que moi de passer du temps entre filles et souhaites le faire plus souvent. « Ou même une partie de footing sur la plage…» « C’est pas moi qui vais te dire non, ca c’est sûr. » Il est vraiment rare de m’entendre dire non lorsqu’on me propose de faire une activité sportive quelques qu'elles soit. Le sport fait partie intégrale de ma vie et je ne refuse jamais une bonne séance. « Etudiante pour devenir agent immobilière. Je suis en dernière année si tout se passe bien. » « Ah oui, c’est vrai, c’est cool en tout cas. Après tu vas enfin pouvoir te lancer dans le monde du travail. » Je lui adresse un sourire. On parle un peu de danse, du fait de passer des auditions. Le monde de la danse n’est pas quelque chose de facile il faut bien l’avouer. « Je n’en doute pas… » « J’y crois alors ca va se faire. »
Je dépose mes affaires dans le casier que nous avons pris et une fois en maillot de bain je le verrouille et entraîne mon amie vers le premier toboggan. Je suis une grande fan d’adrénaline, de ride, de rollercoaster et encore plus de tout ce qui est parcs aquatiques. Je suis un véritable poisson et si on me laisse faire je peux passer des heures et des heures dans une piscine ou dans l’océan. « J’ai l’impression de revenir en enfance… » « Moi aussi ! » J’avoue en saisissant le bras de la brunette et en montant les marches du toboggan avec elle. Je m’assois à l’entrée du toboggan bleu alors qu’elle prend place sur celui qui est rouge. « A trois on y va en même temps. TROIS… DEUX…» « UN ! » Je m’élance en même temps que mon amie et il ne faut qu’une petite minutes pour que l’on se retrouve en bas, à quelques secondes l’une de l’autre. Je me mets à rire et me relève pour sortir du bassin d’arrivée en souriant à Adèle. « Aaaah trop génial ! » Je lui adresse un grand sourire. « Tu choisis le prochain ? Vu que j’ai choisi le premier. » Je sans que cette journée va vraiment être cool et que l’on va bien dormir ce soir.
« girls just wanna have fun » oakley jensen & adèle shephard
Elle apprécie la jeune femme et c’est tout naturellement qu’elle compte bien profiter de cet après-midi en sa compagnie pour parler, échanger, et rigoler. Elle ne sait jamais rester sérieuse longtemps Adèle, elle a toujours besoin de faire les quatre cent coups, et puis elle la connaît un peu Oakley pour être la jumelle de Zep. Adèle a été là pour le soutenir quand elle est partie, mais elle n’a pas de rancune contre elle. Elle sait que Oak regrette et qu’elle ne refera pas une seconde fois la même erreur. Si elle n’en a jamais discuté avec elle, il n’en reste pas moins qu’elle est la confidente de Zeppelin et que par conséquent, c’est lui, qui lui a dit. « C’est pas moi qui vais te dire non, ca c’est sûr. » Elle rigole Adèle à sa réplique. Elles le savent, le sport dans leurs vies c’est important, primordial même. Elle n’a jamais vraiment su arrêter Adèle, ça la rend parfois mal en point, elle ne dira pas le contraire, mais elle aime pourtant ça. Courir, sauter, danser. Elle n’a jamais su rester en place et a toujours eu ce trop-plein d’énergie en elle. « Mais j’ai dû un peu arrêter … » Qu’elle avoue, tristement, en haussant les épaules. Ca la rendait triste c’est vrai, et elle ne cherche même pas à le cacher, ça se voyait davantage de toute manière. Et le prénom d’Adèle rime avec sport. « Je crois qu’il était tant… » Qu’elle s’arrête, à ce qui paraît. Et finalement Addie répond à sa question, Oak voulait savoir ce qu’elle faisait. C’est vrai qu’elles ne se connaissaient pas non plus hyper bien, disons juste rapidement grâce à Zep. Adèle ne s’est jamais trop liée avant son départ à la jumelle de son meilleur ami. « Ah oui, c’est vrai, c’est cool en tout cas. Après tu vas enfin pouvoir te lancer dans le monde du travail. » Sans doute oui, c’est ce qu’elle espère du moins. « J’y crois alors ca va se faire » Et elle répond à son sourire aussi. « Il n’y a pas de raison, faut y croire… » Adèle n’était jamais la dernière pour espérer un juste retour des choses, adepte de la roue qui tourne, la vie ne lui a jamais réellement compliqué sa vie. Si on oublie la perte de ses parents quand elle n’était qu’une adolescence et son cancer il y a un an. Depuis celui-ci, elle a appris à relativiser. Enfin, elle relativisait déjà avant, mais c’est pas pour autant qu’elle se plaint. Dans le parc, son regard s’émerveille, et même si ça fait un bail qu’elle n’est pas venue ici, elle a envie d’en profiter. « Moi aussi ! » Et très vite, Oak lui montre un toboggan, les deux femmes se dirigent sur celui-ci. « Je suis contente de passer un moment avec toi… » Qu’elle avoue la douce Adèle en posant ses yeux sur son amie, et finit par s’installer à côté d’elle, « UN ! » Oakley qui crie à son tour, et Adèle donne tout, s’élançant comme la gamine en elle l’aurait fait à sa place. Elle crie en descendant pour se donner plus allure, pour rentrer si parfaitement en osmose dans cette journée enfantine, avant de rire. « Aaaah trop génial ! » Elle se relève que déjà ses yeux balayent les environs, prête à repartir. Prête à vivre d’autres expériences jusqu’à ne plus pouvoir. Parce que la vie est trop courte, et qu’elle a peur de disparaître. De s’éteindre. « Tu choisis le prochain ? Vu que j’ai choisi le premier. » Et elle n’eut pas besoin de finir sa phrase, ou de se répéter à deux fois, qu’elle pointe son doigt. « Celui-là ! » Et elle désigne l’énorme château gonflable en pleine milieu d’une place que personne ne louper. Intriguée par ce manège, elle fonce dessus, en courant, tirant avec elle la main de Oakley. Avant de grimper sur l’énorme château gonflable, elle essaye de se frayer un chemin et peine à marcher droit. Elle se tient de son amie, et finissent par tomber… De l’eau partout, elles finissent mouillées. Et Adèle rigole, assise sur les fesses.
« Mais j’ai dû un peu arrêter… » je devine que ca ne doit pas être facile pour Adèle de devoir ralentir sa vie à cause de sa maladie. Un cancer ce n’est pas rien après tout et cela ne doit pas toujours être facile de savoir comment gérer la chose. Je n’imagine pas comme tout cela doit être difficile pour elle. Je lui adresse un sourire. « Je crois qu’il était tant… » je crois aussi oui, pour protéger sa santé, pour pas qu’elle ne se blesse ou pour ne pas qu’elle rende les choses pire. Je ne sais pas vraiment comment sa marche le cancer qu’elle a, je ne sais pas comme ca l’affecte, mais je me doute bien que cela ne doit pas être un moment de plaisir et que ce ne doit pas être facile à gérer. Je pose doucement sa main sur la sienne. « Tu reprendras quand ca ira mieux. Il faut juste être un peu patiente et faire attention pour le moment. » Je lui adresse un sourire. « D’ailleurs si un jour tu as besoin de quoi que ce soit… Tu me dis hein ? Tu n'hésites surtout pas. »
« Il n’y a pas de raison, faut y croire… » « Bien sur qu’il faut y croire, et je ne doute même pas que tu réussisses à trouver un boulot qui te plait. » Addie est un vrai bonheur, une vraie boule de joie et d’énergie alors je ne me fais pas trop de soucis sur le fait qu’elle trouveras rapidement un travail. Peut-être qu’avec son cancer cela allait prendre un peu plus de temps mais ca finirais pas arriver.
« Je suis contente de passer un moment avec toi… » Je lui adresse un sourire et serre à nouveau sa main avant que nous ne hissions sur le haut de toboggans. J’ai l’impression d’avoir à nouveau cinq ans et lorsqu’il s’agit de faire des activités comme cela j’aime redevenir une parfaite gamine. Cela me change les idées et me permet de m’évader, de penser à autre chose ou même à rien du tout. Nous comptons toutes les deux en même temps avant de nous élancer quasiment en même temps dans les toboggans. Je suis morte de rire en arrivant en bas et me tourne vers la brune pour lui dire de choisir le prochain. C’est exactement l’après-midi dont nous avions besoin toutes les deux je crois. « Celui-là ! » « Oh ouiiii ! » la main d’Adèle saisit la mienne et en quelques secondes nous sommes toutes les deux en pleins milieu du château gonflable. Nous sommes toutes les deux dangereusement instable et il ne faut pas bien longtemps pour que nous ne nous retrouvions allongé dans l’eau. Je me mets à rire, telle une gamine avant de me relever et me mettre à sauter à côtés de mon amie ce qui nous éclabousse davantage. « J’ai l’impression d’avoir cinq ans. » Et je ris à nouveau.
« girls just wanna have fun » oakley jensen & adèle shephard
Le sport a toujours été partie intégrante de sa vie, Adèle n’a jamais su vivre sans. C’est ce qui la fait sourire, ce qui la rend joie. Ce qui la pousse à avancer dans cet univers fait de haut et de bas. Elle ne peut vraiment concevoir sa vie sans cette passion et pourtant, elle a appris à vivre sans, à jongler avec ses autres besoins et ses autres désirs. Elle n’a eu réellement le choix et a fini par y faire une croix le temps juste de se soigner. Après ça, quand sa guérison sera là, et qu’elle pourra voir le bout du chemin, elle restera toute une semaine entière à la salle de musculation bien que cela n’est pas son sport favori, pour tenter d’assouvir cette soif qu’elle ne peut aujourd’hui accomplir. « Tu reprendras quand ca ira mieux. Il faut juste être un peu patiente et faire attention pour le moment. Elle sait tout ça et c’est la raison pour laquelle, elle fait un signe positif de la tête. Mais ça n’a jamais été évident pour cette gamine de renoncer à ses besoins. De ne pas voir qu’on cède à ses caprices. Seule fille de la famille elle a toujours eu l’unanimité que ce soit envers ses parents, mais aussi ses deux frères. D’ailleurs si un jour tu as besoin de quoi que ce soit… Tu me dis hein ? Tu n'hésites surtout pas. » Et elle sourit à la proposition de son amie, elle sait qu’elle pourra toujours compter sur la jumelle de son meilleur ami. C’est un fait indéniable. « C’est gentil, je saurai où te trouver. » Qu’elle avoue, avant de poursuivre, sur le même ton jovial, ne sachant pas si elle doit le préciser, « Et inversement. » Bien sûr que Oakley s’en doutait. Comment ça pourrait se passer autrement ? « Bien sur qu’il faut y croire, et je ne doute même pas que tu réussisses à trouver un boulot qui te plait. » Et elle l’avait trouvé. Sa voie du moins. Parce qu’évidemment elle ne resterait peut-être pas toute sa vie auprès de Soren. Il n’avait jamais eu une bonne réputation, et seul son boulot compté à ses yeux. La manière parfois pas très légal ne l’intéressait pas à ce chef d’entreprise, et elle n’avait eu aucun scrupule à lui mentir dans le blanc des yeux quand il a découvert qu’elle lui cachait quelque chose, alors qu’elle avait laissé repartir Nino de la villa en vente qu’il venait avec son complice, de cambrioler. Elle avait eu d’abord la peur au ventre qu’il découvre cette vérité, mais elle ne se voyait pas trahir l’Italien. Bien qu’elle n’avait pas voulu en savoir davantage, et du moins, l’Italien ne comptait pas vraiment lui confesser ses pires démons. « Je me fais pas vraiment de souci professionnellement. » C’était même le cadet de ses soucis. Adèle n’est pas du tout matérialiste. Seul l’humain l’intéresse à elle. Seuls les sentiments. Et rien d’autre. Mais rien ne les empêche de s’amuser à cet instant, et Adèle ne tarde pas à observer autour d’elle, et à distinguer les formes de ce géant château. Elle a ce besoin de rire, de s’amuser, de tout oublier. « J’ai l’impression d’avoir cinq ans. » Qu’elle avoue alors qu’elle se relève mouillée en riant. Elle saute sur elle-même, et mouille davantage Adèle qui rigole toujours assise, avant de se relever. « Après on ira se pavaner en plein soleil sur les transats. » Juste le temps de sécher, juste le temps de papoter. Parce qu’elle pourrait faire parler un mur Adèle. Et des enfants qui se joignent à elles, qui tentent eux aussi de rester droit, mais c’est plus dur alors qu’il y a plein de monde à présent. Surtout des gosses et elles s’y mélangent avec une perfection !
Je crois que personne ne peut savoir à quel point être malade doit être difficile, à quel point cela doit faire peur. Personne sauf ceux qui l’ont vécu peuvent comprendre. Adèle n’a pas juste un petit rhume, elle a un cancer et ce n’est pas rien. Alors je me doute que même si adapter son mode de vie n’a pas du l’être facile, c’est pour son bien qu’il faut qu’elle le fasse. Même si il faut surement qu’elle soit patiente, qu’elle fasse attention à elle, ce n’est jamais facile de laissé tomber ce qu’on a l’habitude d’avoir dans notre quotidien. Et ce qui est important pour ses proches, c’est d’être là pour elle, d’être là lorsqu’elle a besoin de soutient, d’aide ou même qu’on lui change les idées. Adèle et moi nous connaissons grace à Zeppelin, parce qu’elle est la meilleure amie de mon frère, mais cela n’empêche qu’aujourd’hui elle est aussi mon amie et que je tiens à elle. « C’est gentil, je saurai où te trouver. Et inversement. » je lui adresse un sourire. « C’est gentille, je retiens si j’ai besoin. »
On parle un peu de ses études, de son futur à trouver du travail et à vrai dire je ne doute pas qu’elle trouvera. Le monde du travail n’est pas forcément évident, mais je sais qu’Adèle est quelqu’un de bien, qui bosse dur et je suis sûr qu’elle finira par trouver un poste qui lui convient. « Je me fais pas vraiment de souci professionnellement. » Je lui adresse un sourire.
Puis dans les minutes suivantes, nous devons de véritables gamines. A monter les marches rapidement, à descendre le toboggan à pleine vitesse avant de nous faire un chemin vers le château gonflable installer dans un coin du parc. Heureusement pour nous, celui-ci est presque vide et nous nous amusons à sauter chacune notre tour, a essayer de nous faire tomber l’une l’autre comme deux enfants de cinq ans. Mais à ce moment précis, cela me fait du bien, et je crois qu’Adèle aussi. Des fois cela fait du bien d’échapper au monde adulte et de se perdre à nouveau dans un monde de rire et de légèreté. Cela fait du bien d’oublier tous le reste et de se concentrer sur le moment présent. « Après on ira se pavaner en plein soleil sur les transats. » « Je ne dis jamais non à une offre aussi alléchante. » Je lui adresse un nouveau sourire alors que je me remet à sauter, de plus en plus haut. Et je ris encore, comme une enfant un jour de Noël.
Quelques minutes plus tard, je me laisse tomber sur un transat aux côtés de la brune. Je ferme les yeux quelques secondes alors que la chaleur du soleil embrasse doucement ma peau. J’aime le soleil, peut être même un peu trop et je pourrais y rester des heures. « Alors sinon, dis moi… Pas de garçon qui fait battre ton cœur ? Ou de fille d’ailleurs ? » Je tourne la tête vers elle.
« girls just wanna have fun » oakley jensen & adèle shephard
Elle a essayé de résister Adèle. Elle a essayé de maintenir le cap, jusqu’au bout, de ne pas montrer ses faiblesses. Elle n’en parle jamais de sa maladie, c’est ce que peuvent lui reprocher Cody et Ash. Ils aimeraient sans doute qu’elle se confie davantage, qu’elles leur parlent un peu plus de ses peurs, de ses doutes, de ce mal qui la ronge de l’intérieur. Tout le monde est impuissant face à la maladie, et avant de tomber malade, avant qu’on lui détecte la maladie du vingt-et-unième siècle, Adèle n’avait aucune idée de ce que cela signifiait. Pour elle, pour ses proches. Elle a dû apprendre sur le tas, sans se soucier de comment on la voit. De ce qu’on pourrait penser de sa maladie. Ca fait partie des raisons pour lesquelles elle n’en parle presque pas. Elle n’aime pas le jugement Addie, elle n’aime pas qu’on la regarde comme une malade, comme celle qu’on doit prendre soin. Elle veut montrer qu’elle est forte, qu’elle va tenir le coup. Elle n’a guère le choix de toute façon. « C’est gentille, je retiens si j’ai besoin. » Elle sourit légèrement à son amie, en lui offrant un signe de tête positif. Elle se sent bien à l’instant présent, et oublie tous ses soucis, elle ne veut plus se prendre la tête, à ruminer au fond d’elle-même. Ca la détruit plus qu’elle ne voudra l’admettre. Le Toboggan est une vraie mine d’or, et Adèle rigole. Elle n’a jamais réussi à tenir en place trop longtemps, et c’est la raison pour laquelle, à peine descendue du toboggan, qu’elle observe déjà autour d’elle, alors que Oak lui dit de choisir la prochaine attraction, le prochain jeu qu’elles devront faire à deux. Elle cherche quelques secondes avant que ses yeux noisette se posent sur cet immense château gonflable, et Adèle qui adore les princesses, ne peut pas passer à côté. Impossible, alors elle n’attend pas, elle tire son amie avec elle pour s’engouffrer dans le château. Encore plus immense vu de près. De l’eau qui ruisselle de part et d’autres alors que Adèle saute dessus, tentant de trouver son équilibre. Son rire qui résonne sans une once de difficulté. Et elles finissent comme prévu les fesses sur le sol du château, le cul mouillé. « Je ne dis jamais non à une offre aussi alléchante » Elles allaient devoir se sécher au soleil c’est certain, mais pour l’heure Adèle rigole avant de se relever, et de continuer de sauter, voulant créer un tsunami pour les autres personnes et voulant aussi qu’ils tombent comme elles. « J’en vise quelques-uns, là-bas… » Elle pointe de son doigt les quelques transats de libre et en voyant Oak s’y rendre, elle la suit, sautant du château, les deux pieds joints. Elle commençait un peu à fatiguer, ça tombait donc bien qu’elles s’isolent un peu sur les transats. « Tu as sans doute plein de choses à me dire… » Elle s’installe sur l’un des quelques transats, en plein soleil, elle venait de mettre sa casquette. « Alors sinon, dis moi… Pas de garçon qui fait battre ton cœur ? Ou de fille d’ailleurs ? » Qu’elle demande Oak en détournant le visage vers elle. « Je sais pas… » Elle hausse les épaules, bien sûr qu’elle sait… « On va dire qu’avoir pensé à lui m’a aidé à tenir le coup… » Et lui a même fait prendre conscience qu’elle devait se soigner, et offrir une chance à l’association Beauregard. Combien de fois Nino lui disait de se rendre aux divers ateliers et qu’après, elle passe le voir, la tenant en haleine ainsi. Elle sourit à Oak, elle sait mieux que quiconque que c’est parfois difficile de renoncer quand on pense déjà à quelqu’un.
Avec Adèle les choses ont toujours été simples, et c’est sans doute ce que j’aime le plus avec elle. Je n’ai pas beaucoup de véritable amitié, ce genre d’amitié ou la personne en face ne me juge pas quelque ce soit les décisions de vie que je prends. Lorsque j’avais commencé à fréquenter David, que j’avais commencé à moins sortir avec mes amis, que j’avais pris un peu plus de temps pour mon couple, mes véritables amis ce sont bien révéler. Malgré leurs inquiétudes, très peu ce sont révélé être là pour autre chose que faire la fête avec moi. Mais Adèle est restée, elle a été là lorsque les choses se sont arrangées, lorsque la vie a continué. Bien qu’elle soit avant tout la meilleure amie de mon frère jumeau, je sais que je peux compter sur elle, qu’entre nous il n’y a pas de jugement et qu’elle est là quoi que j’aie besoin, tout comme je suis là pour elle que ce soit le jour ou la nuit. Adèle est une jeune femme bien, quelqu’un à qui on peut faire confiance et une personne avec qui je passe toujours du bon temps. Avoir appris sa maladie m’a un peu fait peur, je l’avoue, parce que je n’ai pas envie de la perdre, je n’ai pas envie que mon frère perde sa meilleure amie. Mais je comprends aussi qu’elle n’ait pas envie de ses regards de pitié, de ses traitements différents parce qu’elle est malade, alors je continue de faire avec elle ce que nous faisions avant.
Allongée à présent sur une chaise longue je ferme les yeux pendant quelques secondes me sentant vraiment bien. « Tu as sans doute plein de choses à me dire… »me dit alors Adèle et je rouvre les yeux pour tourner la tête vers elle. A vrai dire, il se passe des choses dans ma vie, côté professionnelle dont je suis plutôt contente, mais je ne manque pas de tout d’abord questionner la brunette. « Je sais pas… » Je me redresse pour me mettre un peu plus face à mon amie. « On va dire qu’avoir pensé à lui m’a aidé à tenir le coup… » « Oooh ! Dis moi tout. Il s’appelle comment ? Il a quel age ? Il est comment ? » Oui, à la surprise de beaucoup de monde, j’adore connaître la vie romantique de mes proches. A défauts d’en avoir une, j’aime savoir ce qu’il se passe pour les autres, et puis je me suis promis d’être bien plus présente pour les autres à présent. « Tu le connais d’où ? »
« girls just wanna have fun » oakley jensen & adèle shephard
Adèle savait qu’elle pourrait toujours compter sur Oakley, que quoi qu’il arrive, elle serait toujours derrière elle, à la soutenir. A l’épauler, c’était devenu une amie à part entière bien que de base, Adèle soit la meilleure amie de Zeppelin. Les deux femmes se sont entendus tout de suite et Addie ne saurait dire depuis combien de temps elle se côtoie. Avec des hauts et des bas, forcément. La vie continue, mais malgré tout, elles sont restés proches, même quand Oakley a disparu de la circulation. Adèle ne lui a jamais tenu rigueur, elle a été présente pour épauler Zeppelin dans le choix de sa sœur, parce qu’il le vivait mal. Quoi de plus normale ? Elle n’imagine pas un instant si Cody ou Ash ne lui aurait plus parlé ou aurait disparu de la circulation, sa réaction. Parce qu’Adèle est aussi très proche de ses frères, que ce soit l’aîné qui les a élevé à la mort de leurs parents, ou du plus jeune, Ash parce qu’ils n’ont qu’un an et demi de différence, elle a donc toujours été complice avec lui. Pas que son grand frère est trop âgé pour elle, mais il y a certaine chose sûrement qui les sépare à cause de l’âge. Une fois qu’elles s’installent sur le transat, Adèle laisse ses yeux se promener autour d’elle en souriant, cette sortie lui faisait le plus grand bien, et d’ailleurs c’était étonnant qu’elles ne parlent que maintenant de mecs. Oakley sait très bien que ses derniers ont une place importante dans la vie de son amie, les deux jeunes femmes n’ont pas un passé très exemplaire, où elles ont pris les bonnes décisions. Adèle a toujours eu ses frères pour l’empêcher de faire des bêtises trop importantes ou pour la ramasser à la petite cuillère, mais elle n’en a jamais réellement souffert par le passé. Pourtant, ses yeux doivent briller quand Oakley commence à la titiller à ce sujet. « Oooh ! Dis moi tout. Il s’appelle comment ? Il a quel age ? Il est comment ? » Elle rigole la jeune femme, ensevelie de questions, elle hausse les épaules, à vrai dire elle ne sait pas vraiment par quoi commencer… Parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire. « Une question à la fois. » Elle en rigole Adèle parce qu’elle est la même quand les rôles sont inversés. Mais elle n’aime pas quand c’est dans ce sens. « Tu le connais d’où ? » Sur enchérit Oakley, aussitôt, un peu emballée à présent. « Bon disons juste qu’il m’a aidé à prendre conscience qu’il fallait que je prenne les rendez-vous à Beauregard au sérieux. » Est-ce qu’elle en disait un peu en citant l’association ? « Mais je crois pas qu’il se passera quelque chose… Il est beaucoup plus âgé que moi… » Est-ce qu’Adèle est en train de fausser la vérité pour pas trop en dévoiler ? Il semblerait que oui, comme si elle en avait quelque chose à faire qu’il a trente ans. C’est pas vraiment ça qui la dérange, mais si elle s’interdisait d’imaginer quoi que ce soit à cause de sa maladie, elle espérait se tromper au fond d’elle-même, pas encore prête à l’avouer. « C’est pas très intéressant… Et toi alors ? » Elle passe rapidement le sujet comme elle sait si bien le faire.
« Une question à la fois. » je ris légèrement. J’aime bien savoir les derniers potins, les choses qui se passent dans la vie de mes amis et cela peut me rendre plutôt curieuse et très enthousiaste. C’est d’ailleurs pour cela que je pose des tonnes de questions à la brune en même temps. À défaut d’avoir quelque chose qui se passe dans ma vie amoureuse, je m’intéresse de plus près à celle des autres, et à vrai dire, c’est mieux ainsi. « Pardon, je fais ma curieuse. » je me tourne cependant un peu plus vers elle pour écouter la suite. Je me demande si Zeppelin est au courant qu’un homme fait battre le cœur d’Adèle. Je me demande aussi si peut être il le connaît, si il sait si c’est quelqu’un de bien ou non. « Bon disons juste qu’il m’a aidé à prendre conscience qu’il fallait que je prenne les rendez-vous à Beauregard au sérieux. » J’hoche la tête. « Mais je crois pas qu’il se passera quelque chose… Il est beaucoup plus âgé que moi… » Visiblement ca à l’air compliqué et c’est quand je vois ce genre de situation que je me dis qu’au final c’est bien de n’avoir personne. « L’âge ca veut rien dire tu sais. Ca a pas d’importance. Il a quel âge ? » Je compte bien en savoir plus sur cet homme si secret. Elle ne lache pas beaucoup d’informations pour le moment.
« C’est pas très intéressant… Et toi alors ? » Puis bien sur, elle finie par me demander si de mon côté j’ai quelqu’un. « Mais si c’est intéressant. » J’ignore si Adèle est au courant de ce qu’il s’est passé avec mon ex, si Zeppelin lui en a parlé ou non. J’ignore si elle sait que ma dernière relation m’a détruite et m’a presque fait y rester. Rien que d’y repenser cela me donne des frissons. « Et moi eh bien… » Je grimace un peu. « Rien du tout à vrai dire. J’évite de penser à ce genre de chose, je crois que j’ai besoin encore de temps avant de me relancer dans des relations. » Je sais bien que l’amour nous tombe dessus, que c’est quelqu’un qui ne se prévoit pas, mais pour le moment je dois encore finir de guérir. Je pense encore trop à ce qu’il s’est passé avec David pour pouvoir me lancer dans quelque chose de nouveau sans avoir peur que les choses se reproduisent de la même manière. Je sais que tous les hommes ne sont pas mauvais, j’en ai pleins de bien dans ma vie, mais je ne peux retenir cette pensée, cette peur et c’est pour cela que je préfère rester loin de tout cela. « Mais je suis bien comme ca pour le moment tu sais. »