« girls just wanna have fun » oakley jensen & adèle shephard
Elle n’est pas en posture pour se confier Adèle. Zeppelin et Ash tentent à tout prix à découvrir cette vérité. Cette vérité qu’elle cache soigneusement à ceux qui font partie de son quotidien. Comme si elle ne voulait pas qu’on pénètre dans son jardin secret. Comme si elle avait peur qu’on veuille détruire le semblant de relation qu’elle possède avec l’Italien. Adèle a toujours été une enfant rêveuse, et l’espoir ne l’a jamais réellement quitté. Elle vit au gré de ses envies sans se soucier réellement de ce qu’on pourrait penser. Et en même temps, elle n’est pas très à l’aise avec le regard des autres. Pourquoi s’intéresserait-il à une pauvre enfant malade ? Tant de questions qui lui font mal et qu’elle évite de penser. « Pardon, je fais ma curieuse. » Mais devant Oakley elle lui sourit, elle semble apaiser, bien qu’elle ne se trouve pas en posture qu’elle préfère. Elle n’est pas à l’aise dans ce sens-là, elle préfère que ce soit elle qui pose les questions, qui cherchent plus ample d’explications. « T’en fais pas, d’habitude c’est l’inverse… » Et c’était ce qui l’arrangeait le plus au final. « L’âge ca veut rien dire tu sais. Ca a pas d’importance. Il a quel âge ? » Elle hausse les épaules. « La trentaine… L’âge de Cody. » Cody son aîné. Lui par contre n’allait encore moins l’accepter, en partie à cause de ça. Mais elle n’y songeait pas réellement… Pas pour l’instant du moins. « Mais si c’est intéressant. » Elle n’en sait Adèle si c’est vraiment intéressant sa vie, elle est même plutôt banale. Addie est une jeune femme ordinaire. Elle a vécu dans un foyer chaleureux, elle n’a jamais eu de problèmes avec ses parents, ils sont décédés d’ailleurs. Et elle a été ensuite élevée par son grand frère, qui s’est coupé en quatre pour son frangin et sa frangine. Et elle, elle a toujours été un enfant sage, bon parfois s’enlisant dans des histoires d’amourette idiote, à penser que le prince charmant existe. Et au fond elle le pense encore. Elle a toujours gardé cet esprit de petite princesse, douce et rêveuse. « Et moi eh bien… Rien du tout à vrai dire. J’évite de penser à ce genre de chose, je crois que j’ai besoin encore de temps avant de me relancer dans des relations. » Adèle qui lui serre la main, avec un sourire réconfortant. Les sentiments ne sont jamais faciles, heureusement pour elle, elle n’est jamais parvenue à s’attacher jusque-là, à quiconque. Personne qui n’aurait réellement pu la blesser. Ou lui faire du mal. « Je comprends, et quand tu seras prête, ça viendra tout seul. » Elle lui sourit avant que Oak poursuive, « mais je suis bien comme ca pour le moment tu sais. » Et c’était l’essentiel. « On s’y habitue c’est vrai… » Elle jette un bref regard à son amie. « En tout cas ça me fait du bien cette petite sortie. »
« T’en fais pas, d’habitude c’est l’inverse… » Je suis curieuse, j’aime poser des questions, j’aime apprendre à connaitre les gens et j’adore cela avec Adèle aussi. Il est vrai que d’habitude c’est plutôt elle qui me questionne sur ma vie, qui veux en savoir plus, mais pas cette fois. Elle me parle de cet homme plus âgé qui lui plait et je sens bien que ca a l’air d’être compliqué et que cela la travaille beaucoup. Je devine qu’elle se pose des questions et elle m’avoue que leur histoire ne serait de toute façon pas possible. Je pose alors ma main sur la sienne. « La trentaine… L’âge de Cody. » Je lui adresse un léger sourire. « Je pense pas que ce soit vraiment l’âge qui te bloque tu sais, je crois que c’est autre chose, mais si tu veux pas en parler, je vais pas te forcer. » Cela ne devait pas être simple d’avoir quelqu’un en tête en se sachant malade, mais je ne veux pas non plus forcer Adèle à en parler si elle n’en a pas envie ou si elle n’est pas prête.
C’est au tour d’Adèle de me demande ce qui se passe dans ma vie et je dois bien avouer que pour moi, j’évite d’y penser. Je ne veux, pour le moment du moins, pas m’attacher à quelqu’un de cette manière-là. J’en ai trop souffert dans le passé et je n’ai pas encore totalement guéri de cette expérience douloureuse autant mentalement que physiquement. Je vais mieux bien sûr, beaucoup mieux, mais j’ai encore du chemin à parcourir. C’est d’ailleurs au tour de la brune de serrer ma main lorsque je lui réponds. C’est comme cela que je me doute que Zeppelin a surement du lui parler de David. « Je comprends, et quand tu seras prête, ça viendra tout seul. » J’hoche la tête. « On s’y habitue c’est vrai… » « Oui, puis on a besoin de personne pour être heureuse. » On peut le créer notre bonheur.
« En tout cas ça me fait du bien cette petite sortie. » Je lui adresse un sourire. « Moi aussi. On devrait se faire des journées filles plus souvent, juste toutes les deux. La prochaine fois tu pourras choisir ce que tu veux qu’on fasse d’ailleurs. » Je lui souris. Chacune son tour après tout.
« girls just wanna have fun » oakley jensen & adèle shephard
C’était pas tous les jours évident de s’appelle Adèle Shephard et d’être cette petite tornade rayonnante, on voit tout de suite quand quelque chose ne va pas bien. Et on pouvait tout de suite voir quand la jeune femme est pensive ou qu’elle n’ose réellement affronter cette vérité. Parler d’elle n’était pas un sujet dont elle raffolait, et souvent elle tentait de détourner l’attention. Mais Oakley la prend prisonnière et entre nanas, elles peuvent bien se confesser un peu. C’est Zeppelin et Ash qui râleraient, car elle n’a rien voulu dire à ses deux-là, mais au lieu de demander discrètement, ils mettent les deux pieds dans le même plat, forcément elle les a vu arriver à 100 kilomètres à la ronde. « Je pense pas que ce soit vraiment l’âge qui te bloque tu sais, je crois que c’est autre chose, mais si tu veux pas en parler, je vais pas te forcer. » Elle hausse les épaules. Elle avait déjà eu cette conversation avec son petit frère et il n’avait pas été d’accord avec elle, il n’avait pas supporté la manière dont elle voulait s’empêcher de vivre un possible amour. Elle avait finis par se convaincre que c’était mieux ainsi, qu’elle ne vivrait jamais d’amour parfait. Pas en étant malade. Parce qu’Adèle a toujours eu cette folle idée de s’enticher de garçon, et c’était sans doute suspect qu’elle n’est personne pour son entourage. Ils ont étés bien trop habitué à ce qu’elle ramène une créature à problème, ou peu fréquentable, au grand damn de son frère. Le style à avoir des problèmes avec la justice, ou à enfreindre les règles. Comme si c’était ça, qui pourrait l’arrêter en si bon chemin. « C’est pas ça Oak… » Elle soupire, détournant quelques instants son regard. Parler d’elle, ça n’a jamais été un truc facile pour elle, pas depuis la mort de sa mère, elle qui jouait le rôle de confidente pour la gamine de l’époque. Elle fait un mince sourire. « Je suis malade, et lui… » Quoi dire ? Lui est quelqu’un de normal… Comment pourrait-il s’intéresser à elle, alors que sa vie est comptée, qu’elle peut quitter ce monde d’une journée à une autre. Alors oui, tout le monde peut mourir, il suffit de se faire renverser, d’avoir un accident ou quelque chose dans le genre. Mais fallait pas se leurrer, elle en avait bien plus de quitter ce monde que ses frères par exemple. Ou que Nino. « Il n’y a pas plus en vie que lui… » Même si il ne pensera probablement pas pareil, mais qu’importe, c’est ce qu’elle avait dans le cœur, là tout de suite. « C’est mieux ainsi… » Elle sourit faiblement, repoussant une mèche de cheveux de Oak, avant de laisser son regard se perdre ailleurs. Elle n’aimait pas penser à ça Adèle. Elle cherchait à s’en convaincre et pourtant, au fond, au fond elle espérait pouvoir vivre un petit truc avec lui, juste quelques heures mêmes. Il était sa force pour ses jours difficiles. « Oui, puis on a besoin de personne pour être heureuse. » Elle finit par sourire. « Sans doute. » Elle aimerait s’en convaincre mais la vérité c’est qu’elle est bien trop sensible, bien trop du genre à papillonner devant les films à l’eau de rose, pour y croire. Bien trop passionnée, à se jeter sans retenue dans la gueule du loup. Enfin, elle parvient à faire face à ses sentiments. « Moi aussi. On devrait se faire des journées filles plus souvent, juste toutes les deux. La prochaine fois tu pourras choisir ce que tu veux qu’on fasse d’ailleurs. » Elle baisse sa tête, pour donner un coup d’épaule gentil à son amie. « C’est quand tu veux… » Elle réfléchit… « Oula je vais me creuser la tête pour un truc hors du commun… » Le soleil qui tapait sur son visage lui faisait un bien fou, ses affaires étaient presque sèches. « Heureusement qu’on est en Australie, sinon on aurait eu du mal à faire sécher nos affaires. » Et elles n’auraient pas pu les garder sur elle, oups. Adèle rigole bien volontiers. Elles auraient eu des admirateurs secret.
« C’est pas ça Oak… » Je souris légèrement sa main dans la mienne. Je me doute bien que ce n’est pas ca, je me doute bien que le vrai problème ce n’est pas leur différence d’âge, mais plutôt sa maladie. Cela ne doit pas être facile de tomber amoureux de quelqu’un alors que l’on ne sait pas vraiment ce que l’avenir nous réserve. Bien sûr, personne ne sait ce que l’avenir leur réserve, mais c’est encore plus compliqué avec un cancer. « Je suis malade, et lui… Il n’y a pas plus en vie que lui… » Je comprends que cela soit compliqué, que cela puisse être vraiment difficile pour elle. « Oui, je comprends… » « C’est mieux ainsi… » Si c’est ce qu’elle pense, je respecte sa décision. Elle seule peux vraiment savoir ce qui est le mieux pour elle et si elle pense que c’est mieux ainsi, alors je n’ai pas mon mot à dire.
Et puis, après tout, comme je lui dit, nous n’avons de personne pour être heureuse. Le plus important c’est la famille et les amis, tant que l’on a cela, on a besoin de rien d’autre. « Sans doute. » Je lui rend son sourire avant de m’allonger de nouveau sur mon transat pour sécher un peu. C’est vraiment quelque chose qu’il faut que l’on fasse plus souvent, de faire des journées filles. Mes amis femmes sont assez rares alors souvent, je les chéri plus que tout. « C’est quand tu veux… Oula je vais me creuser la tête pour un truc hors du commun. » je ris un peu et tourne la tête vers la brune. « Tu as le temps d’y réfléchie ne t’en fait pas. » Je lui adresse un sourire. « Heureusement qu’on est en Australie, sinon on aurait eu du mal à faire sécher nos affaires. » « Ca c’est clair, et puis… L’Australie c’est le meilleur pays au monde. » Je suis fière d’être Australienne et je ne voudrais vivre dans aucun autre pays que le mien. Ici c’est chez moi, c’est là ou j’ai ma place.
C’est donc comme cela que nous passons le rester de l’après-midi, entre toboggan, snacks, et bronzette pour sécher entre deux attractions. Nous nous racontons nos vies, n’oubliant pas les détails et cela me fait du bien. Ce genre de journée est vraiment quelque chose que je dois faire plus souvent.
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« T’en fais pas, d’habitude c’est l’inverse… » Je suis curieuse, j’aime poser des questions, j’aime apprendre à connaitre les gens et j’adore cela avec Adèle aussi. Il est vrai que d’habitude c’est plutôt elle qui me questionne sur ma vie, qui veux en savoir plus, mais pas cette fois. Elle me parle de cet homme plus âgé qui lui plait et je sens bien que ca a l’air d’être compliqué et que cela la travaille beaucoup. Je devine qu’elle se pose des questions et elle m’avoue que leur histoire ne serait de toute façon pas possible. Je pose alors ma main sur la sienne. « La trentaine… L’âge de Cody. » Je lui adresse un léger sourire. « Je pense pas que ce soit vraiment l’âge qui te bloque tu sais, je crois que c’est autre chose, mais si tu veux pas en parler, je vais pas te forcer. » Cela ne devait pas être simple d’avoir quelqu’un en tête en se sachant malade, mais je ne veux pas non plus forcer Adèle à en parler si elle n’en a pas envie ou si elle n’est pas prête.