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 wrizzie • we all want to be kept

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wrizzie • we all want to be kept Empty
Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptySam 18 Jan 2020 - 22:57

all the things that people do in order to show that they don't need anybody... meanwhile, all they really want to do is say, "please keep me". we all want to be kept. the problem is we are too afraid to let anyone know about it. what are these fragile things in our hearts that have so much fear of being broken? :l: feat @wren doherty & lizzie potter

On lui a commandé un taxi pour rentrer. Il parait qu’elle n’est pas en état de conduire et Lizzie ne comprend vraiment, vraiment pas. Après tout, elle voit juste un peu double mais ce n’est rien, c’est totalement faisable de rentrer dans ces conditions (c’est faux) ‘j’ai fait pire’ (archi faux). Elizabeth est l’enfant sage qui même alcoolisée, appelle quelqu’un pour qu’on vienne la chercher. Ou qui se décidera docilement à rester sur place pour dormir, se terrant dans un coin pour ne pas trop déranger. Mais ce soir, l’australienne était partie dans l’objectif de se défouler. Trop de choses qui s’accumulent et la voilà qui retrouve sa première réaction face à autant d’évènements aussi éprouvants ; s’occuper l’esprit. Toujours ne pas penser, ne pas réfléchir et il y a un mois, elle aurait dévalisé son flacon pour camoufler tout ça. Mais là, la brunette revient à la bonne vieille méthode de s’occuper, de s’activer, quitte à s’épuiser. Epuiser, elle l’est. Non pas qu’elle est allée se perdre dans une foule d’inconnus - non, malgré ses séances chez la psy, elle n’en est pas à ce point-là - mais un petit comité, entre amis, chez Cora. La musique l’avait faite trémousser et son verre n’a jamais quitté ses yeux et encore moins sa main. Elle a appris de son erreur et elle n’a compté que sur elle-même pour se servir, refusant poliment et en souriant les verres qu’on lui tendait. Ne plus avoir confiance en des personnes qu’elle connait depuis un moment est absolument horrible mais mieux vaut prévenir que guérir. En tout cas, pour ne pas que ça se reproduise.

Mauvaise grâce qu’elle est quand on la fourre dans la voiture sans lui demander son avis. Au lieu de donner l’adresse à Spring Hill, elle donne celle de Fortitude Valley, sans réfléchir. De toute façon, ce n’est pas avec les trois grammes d’éthanol dans le sang qu’elle va pouvoir accomplir cet exploit. Ces derniers temps, c’est là qu’elle se trouve aussi souvent que chez elle, ou peut-être plus ? Lizzie a promis de veiller sur le chat alors le chat sera gardé comme la prunelle de ses yeux bruns. Regard brun qui n’en finit pas de voir trouble et qu’une fois arrivée devant la porte, elle râle d’abord doucement du code qui ne veut pas venir avant de devoir se reprendre à plusieurs fois pour mettre la clé dans la serrure.
D’abord, le trousseau qui glisse des doigts. Ensuite, le trou qui n’est pas coopérant. Trois reprises avant d’arriver de tourner l’engin. « Sssssht, Croustibat, tu vas réveiller le voisin ! » L’animal est allongé les quatre pattes en l’air dans l’entrée, son miaulement ne pouvant guère réveiller plus qu’une mouche qui passe. Lizzie tente de lui gratouiller le ventre mais elle finit par rigoler doucement - le voisin ! - alors qu’elle tombe la tête sur le ventre du chat, qui pose ses pattes sur son visage pour la repousser. « ‘A va, ‘a va, disoulé, le chat. » Elle lui fait un bisou alors que le chat se retourne pour se mettre sur ses pattes et partir en la laissant se relever tant bien que mal. Elle n’est pas sur un bateau mais elle pourrait croire le contraire, bordel. Lizzie se débarrasse de son sac et de son manteau à même le sol, suivi de ses chaussures qu’elle laisse trainer en plein milieu tout en se dirigeant vers la chambre où elle se jette dedans sans ménagement une fois atteint. Les paupières qui se ferment et le corps qui prend ses aises avant qu’elle prenne conscience d’une présence. « Aaaah, t’es là, Crou- » Mais c’est bizarre. Il n’y a pas de poils, pas de fourrure et ça parait trop grand pour être un chat. Sa main tâte à l’aveugle avant d’atterrir sur un visage car elle sent une bouche et un nez sous ses doigts. Alors Lizzie fait la chose la plus normale à cette heure-ci, en plein milieu de la nuit, soûle, alors qu’elle est censée être seule ; elle hurle, elle se redresse et elle attrape son oreiller pour frapper la masse inconnue qui loge dans le lit avec.

Tant pis pour les voisins, peut-être qu’ils seront réveillés finalement.
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptySam 18 Jan 2020 - 23:44

Il s'en était sorti, du moins en apparence parce qu'il avait tenu le coup. Aucune consommation de drogue ces derniers jours, suivi de près par Gabriel, Wren n'avait pas pu céder une seule seconde. Au contraire, il avait réappris à vivre petit à petit, même si chaque jour était une épreuve, qu'il avait parfois été démoralisé de ressentir les stigmates de son addiction pointer le bout de son nez au moment où il s'y attendait le moins. Doherty avait besoin d'être libre, de ne rien devoir à personne et pourtant, ce n'était clairement pas ce qu'il avait pu faire ces derniers temps, Carnahan étant son salut dans une situation qu'il ne pouvait plus maîtriser seul. Le suédois n'avait aucune idée de la manière dont il allait bien pouvoir le remercier après un tel dévouement de la part du bouclé mais il était évident qu'il allait s'y atteler dans les jours à venir. En attendant, il était temps de prendre congé, de redonner sa liberté au libraire qui avait certainement besoin d'un peu de repos lui aussi. Wren prit congé alors que le soleil commençait à se coucher et il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre au moment d'ouvrir la porte de l'appartement. Il savait que Lizzie y dormait pour prendre soin de Croustibat mais le fait qu'il l'avait prévenue quelques heures auparavant de son retour l'avait peut être fait fuir. Il essayait de ne pas y penser au moment de refermer la porte délicatement derrière lui. Croustibat se colla à ses pieds et Wren put sourire en soulevant le chat et le berçant de caresses durant de longues minutes. Il finit par le relâcher après avoir déposé un baiser dans sa fourrure, se dirigeant sans réfléchir plus avant jusqu'à la chambre. Aucun signe de présence de Lizzie alors, il s'autorisa à se déshabiller, finissant avec un simple sous vêtement pour se mettre sous la couette et s'endormir comme une masse à peine trente secondes plus tard. Il fut réveillé d'une manière des plus étranges, sentant une main venir lui titiller les narines, la joue, n'importe quelle partie de son visage sans qu'il ne puisse en saisir les raisons. Depuis quand Croustibat avait des doigts? Il aurait pu ouvrir les yeux directement mais Wren se contenta de renifler pour faire fuir l'intrus, recevant en conséquence un sacré coup de coussin qui le fit se réveiller en sursaut. Assis dans le lit, il reçut le hurlement de Lizzie bien comme il fallait dans ses tympans, le regard hagard et aussi surpris qu'elle même s'il ne hurla point. "Lizzie, c'est Wren. T'es chez moi là, je t'avais prévenu que je rentrais, tu te rappelles?" Il était forcément inquiet de sa réaction en jaugeant son état général. Aucune Potter sobre n'aurait réagi ainsi, il le savait et un noeud se forma dans le creux de son ventre. Et si elle n'allait pas mieux à cause de lui?
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 9:43


On peut sûrement parler de l’instinct, cette chose qui fait réagir de façon peut-être disproportionnée sans que l’on y puisse quoique ce soit. L’idée est très simple ; Lizzie est censée être seule dans l’appartement, le propriétaire étant ‘occupé pour plusieurs jours’ comme elle a pu le répéter aux (peu) de voisins qui lui posaient la question dans la cage d’escalier. Alors pourquoi il y a une forme vivante et respirante dans le lit, le cerveau alcoolisé de la jolie brune voit ici un danger alors il réagit en conséquence. Un oreiller en guise d’arme de destruction massive - enfin, si elle s’appelait Jackie Chan en tout cas - et un cri perçant qui débarque inopinément dans ses cordes vocales. Le cocktail de tout ça semble faire réagir car la masse humaine se redresse en sursaut. Et elle parle de surcroit. « Lizzie, c'est Wren. T'es chez moi là, je t'avais prévenu que je rentrais, tu te rappelles ? » L’australienne fronce un sourcil tout en se penchant légèrement en avant, provoquant deux réactions. Le premier est définitivement son équilibre précaire alors qu’elle se retient d’une main sur le lit. Et l’autre est de scruter son interlocuteur à travers la pénombre parce qu’elle ne voit pas grand-chose - même si elle voit double. Double de pas grand-chose.
Mais il n’empêche que si c’est Wren, elle le saura. Et elle le réalise brusquement dans un léger cri de surprise. Lizzie balance l’oreiller sur le côté avant de tacler la masse suédoise sur le lit alors qu’elle l’enlace par le cou. « Wreeeeeeeeeen ! J’avais complètement, totalement zappééééé ! T’avais dit de m’appeler, t’aurais pas été tout seul ! Veux plus qu’tu sois tout seul. » C’est bien Wren, c’est son odeur tout partout tout plein qui l’envahit alors qu’elle fourre son nez dans son cou. Lizzie est contente - non, elle est même carrément heureuse de le voir. Il est vivant, il respire, il est là, « T’es à la maison. » et ça, ça vaut toute l’attente du monde. Parce qu’elle est en joie (et en état d’ébriété certain), elle en oublie les angoisses passées, les longues journées d’attente de nouvelles, les disputes, les séparations, tout ça. A ce stade-là, il n’y a que l’assurance que Wren est arrivé dans cette nouvelle année, qu’il n’a pas défailli quelque part loin d’elle et qu’il est en sécurité dans les petits bras de l’australienne. Cette dernière relève un peu la tête, un sourire rayonnant aux lèvres, malgré le regard un peu hagard. « Disoulé pour l’accueil, hein. J’aurai dû être là, quelque part, et pas t’agresser à coup d’oreiller. Pas bobo, dis ? ‘A va ? » Lizzie tâtonne son visage en balayant la mèche de cheveux qui s’y prélasse - comme si l’oreiller aurait vraiment pu laisser des séquelles sur la peau parfaite de Wren. Parce qu’il l’est, parfait, même cassé, même brisé, même à bout, il est parfait pour elle. Elle se redresse un peu plus et tente l’effort ultime d’avancer son bras pour aller allumer une des lampes de chevet avant de retomber mollement à moitié sur Wren. « Oopsie, sorryyyy. » Elle s’excuse en riant à moitié alors qu’elle finit par rouler sur le dos à côté. Lizzie garde son attention précaire sur Wren, se tournant sur son flanc pour l’observer d’un œil curieux. Elle enfonce son doigt dans son bras juste « Pour être sûre que t’es bien là et que c’est pas ma tête qui s’joue d’moi. »

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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 13:59

On pouvait clairement parler d'un réveil non conventionnel et Wren était totalement sonné en se prenant un bon coup de coussin sur la face. Il venait de revenir de plusieurs jours d'enfer où chaque nuit avait été perturbée par des réveils incessants, le manque de drogue se faisant ressortir jusqu'à son estomac, souvent bien trop vide pour gérer le malheur dans tout son être. Il était exténué et pourtant, le jeune suédois retrouvait un semblant d'énergie en rentrant dans son appartement pour retrouver son lit, son chat et ses petites habitudes d'homme solitaire. Du moins, il avait pensé qu'il passerait cette nuit seul à nouveau mais il s'était fourvoyé puisqu'il constata bien vite que c'était Lizzie qui avait essayé de l'assommer avec un de ses oreillers et dès qu'elle eut arrêté de crier, il comprit bien vite qu'elle n'était pas dans son état sobre habituel. Il ferait avec, à vrai dire, il était juste content de la savoir en vie, même si sa pointe d'inquiétude ne se tut pas au moment où elle se jeta à son cou pour l'accueillir, les bras de Wren l'entourant instinctivement parce que c'était sa petite brune et qu'il aimait par dessus tout la sentir contre elle. "J'étais pas tout seul, regarde, il y avait Croustibat dans l'entrée." Pourtant, il souriait en la regardant parce que, oui, il était à la maison et cette fois, il espérait sincèrement qu'il y resterait. Son calvaire avait bien trop duré et il pensait mériter un peu de répit. Pour l'obtenir, il fallait à tout prix qu'il ne retombe pas dans ses vieux travers et il savait que ce ne serait pas tous les jours facile mais il allait donner son maximum. Avec Lizzie non loin de lui à l'heure actuelle, en tout cas, il y croyait plus que jamais. Il n'arrêtait pas de sourire alors qu'elle avait l'air de s'inquiéter de son état, elle était bien trop joyeuse pour que ce ne fut pas inquiétant aux yeux du nordique mais il ne voulait pas lui poser trop de questions, surtout ne pas la froisser. Pas maintenant. "Je vais bien, t'en fais pas. T'as fêté mon retour en anticipé, toi, ou bien?" Elle était sortie et elle rentrait avec la tête à l'envers mais cela prouvait au moins que Potter avait repris le cours de sa vie, qu'elle essayait de profiter un tant soit peu de ce que le monde avait à offrir après les traumatismes. Wren la laissait le toucher, lui restait immobile, la tête sur son coussin, tourné vers elle alors qu'elle allumait la lumière, se ratatinant contre lui dans le même temps mais il n'en était pas franchement dérangé. Elle lui avait manqué, c'était indéniable et il aimait bien quand elle lui parlait, sobre ou non d'ailleurs. Elle vérifiait apparemment toutes les deux secondes qu'il n'était pas un mirage et en sentant son doigt contre sa peau, Wren ne put que laisser échapper un petit rire, bonheur retrouvé et cela lui faisait tellement de bien. "Promis, je suis pas un mirage. T'as l'air contente que je sois là, dis donc. Tu pensais que je reviendrais pas, peut être?" Elle lui avait dit dans ses messages qu'elle était inquiète, il l'avait senti et maintenant, la réciproque existait à nouveau, Wren osant frôler son visage d'un de ses doigts pour retirer une mèche de cheveux rebelle. Elle était si belle, sa Lizzie, si vivante et il se sentait bien mieux de le constater après tous les drames endurés.
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 14:32


« L’était là mais moi non. M’enfin, Crousti est bien meilleure compagnie que moi. » Rien de mieux qu’une bonne fourrure et des ronronnements pour apaiser tous les maux du monde. Wren a manqué à Croustibat et il n’avait pas été le seul. Mais maintenant que Wren est de retour chez lui, tout le monde peut respirer un coup et ce n’est pas vraiment étonnant que le chat ait pu faire la fête à son maitre quand ce dernier est rentré. Mais ça attriste Lizzie de savoir que le suédois est rentré tout seul, qu’il aurait pu prendre le risque de défaillir dès son départ chez Gabriel, qu’il est arrivé chez lui lumières éteintes et sans aucune (ou presque) chaleur. Alors elle se rattrape quand même en le gardant contre elle, cherchant à se faire pardonner de tous les maux de monde certainement. Comme si Wren n’est pas un adulte, comme si c’est un enfant et qu’il est de sa responsabilité à elle de veiller sur lui. Gabriel l’a fait pendant des jours, trop de jours, combien de jours ?, pourquoi elle ne le ferait pas non plus ? Lizzie tient trop à lui pour qu’il en soit autrement, la prunelle de ses yeux dilatés par l’alcool mais dont le focus est simplement bercé et envahi par lui.
Ses bras autour d’elle lui offrent un minimum de stabilité, qu’elle a dû perdre au bout du cinquième verre, et l’australienne glousse légèrement face à la question de Wren. « Peut-être bien qu’oui, peut-être bien qu’non. J’avais besoin de sortir, tu comprends ? Mais quelle idiote, stupide imbécile d’avoir choisi ce soir-là parmi tous les autres. Heureusement qu’tu vas bien. Imagine si j’avais chopé un… Un katana ou un couteau, ça aurait été vachement moins bien, d’un seul coup ! » Il y aurait du sang partout et, nope, hors de question d’y penser. Son cœur, son foie et ses instincts ne sont pas parés pour une image pareille.

Comme rien n’est paré au rire de Wren, devant lequel Lizzie sourit encore plus fort, abrutie par ses sens foutus au placard mais surtout à la présence d’un suédois qui rit. L’œil s’émerveillerait presque alors qu’elle tend l’oreille vers sa gorge, stupidement, prenant note que hey, ça se voit que c’est l’été et qu’il a chaud, Wren. Elizabeth lève la tête vers lui, l’air tout d’un coup plus sérieux et presque larmoyant alors qu’il évoque l’idée qu’il ne reviendrait pas. « J’ai pas douté de ça, Wren. Mais me suis beaucoup inquiétée pour toi. Même si j’savais que t’étais bien gardé, je… Jamais j’ai voulu t’perdre. Me rappelle que t’as voulu faire ‘plouf’ dans l’eau. » ‘Plouf’ étant le terme le plus adéquate qu’elle peut trouver pour évoquer l’image de lui s’enfonçant dans la mer pour s’y laisser bercer jusqu’à ce que ses poumons soient envahis d’eau, certainement. « Eus beaucoup peur que tu réessaies. Donc vui, suis contente que tu sois là. T’es vivant. Et t’as manqué à moi. Beaucoup. » Lizzie ne veut pas repenser à tous ces mauvais moments. Elle n’est qu’une page vierge de tout historique et c’est comme si on a appuyé sur le bouton ‘reset’ pour un nombre d’heures précis. Parce que là, à l’instant T, elle a juste envie de lui faire comprendre à quel point elle tient à lui, que finalement son monde n’a aucun sens sans lui dedans et qu’elle a failli crever dix mille fois avant qu’il la contacte pour donner des nouvelles. Lizzie retombe sur le matelas, ne pouvant pas supporter le poids de son propre corps, mais ne bouge pas de son flanc, même si son estomac tout en entier est en train de la maudire. « Aurais pas supporter que tu reviennes pas. » Parce qu’il est son univers, tout simplement.

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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 17:13

Wren, le retour. Ou presque parce qu'il n'était pas totalement tiré d'affaire non plus. Il avait encore un travail monstrueux à abattre pour se considérer guéri par rapport à toute la drogue qu'il avait pu ingérer ces dernières semaines. Au moins, il arrivait à voir le jour sans trop trembler depuis quelques jours et il avait même réussi à avaler un vrai repas en compagnie de Gabriel avant de rentrer chez lui. Il y avait clairement du mieux et après une bonne nuit de sommeil, Doherty était convaincu qu'il pourrait terminer sa route sans risquer une rechute catastrophique. C'était pour le moins raté pour la nuit de sommeil puisque Lizzie s'était affalée sur le lit, complètement ivre, et maintenant le suédois était bien trop réveillé et excité de la revoir pour oser refermer les yeux de nouveau pour reprendre ses doux rêves. Non, à la place, le grand nordique la toisait avec un large sourire, celui d'antan, celui qui pouvait la faire frissonner parce qu'elle savait bien pour quelle raison il le faisait, pour lui signifier qu'il l'aimait et que rien ni personne ne pourrait rien y changer. "Crousti' est plus doux certes mais il est moins sexy." A croire qu'il avait bu lui aussi avant de venir pour oser ce genre de mots mais Wren était persuadé qu'elle ne s'en souviendrait pas le lendemain alors, ce n'était pas si grave de laisser ses discours le dépasser pour les minutes à venir. Ce qui comptait, c'était ces retrouvailles, écouter les palabres de la belle Potter en ayant envie de rire parce qu'elle aurait certainement honte dès qu'elle verrait le jour se lever. "Tout va bien, j'ai pas de katana chez moi... Enfin, je crois pas et t'es plus douce que ça, je pense." Au fond, il n'en savait rien. Après son agression, peut être que Lizzie s'était mise aux arts martiaux ou autres techniques de défense. On ne pouvait pas dire qu'il avait été au courant de tout ce qu'elle avait vécu pendant qu'il était enfermé entre quatre murs à se sevrer. "Plus jamais, Lizzie. J'ai manqué à toi? Wow, je suis flatté. La réciproque est vraie aussi, tu le sais bien." Même alors qu'elle était hors de bord, à dire tout et n'importe quoi, Wren était heureux de la retrouver à ses côtés. C'était tout ce qu'il avait toujours voulu et ce pour quoi il s'était battu ces dernières semaines. Pour elle. Comme promis. Alors qu'elle retombait mollement sur le lit, il se mit à rire parce qu'elle était si sentimentale dans cet état, c'était doux, tendre et très mignon. "Je reviens toujours, non?" Un clin d'oeil, forcément. Une vieille promesse qui remontait à la surface. Wren resta ensuite silencieux, se contentant de la regarder alors qu'il s'assit, le dos contre l'encadrement du lit, respirant doucement, apeuré à l'idée de la voir vaciller parce que c'était une réalité, il avait besoin d'elle à ses côtés. "Faut que tu dormes, Lizzie. Pour dessaouler. Je peux aller sur le divan, si tu veux." Wren était prêt à tout pour qu'elle se sente bien, même si ce ne serait pas nécessairement le cas au petit matin, quoiqu'il arrive.
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 18:03


Pour le peu de sobriété dont elle est capable, Elizabeth trouve qu’elle ne s’en sort pas trop mal. Enfin, si on part du principe qu’attaquer le propriétaire légitime des lieux est un acte totalement raisonnable en soit, ce qui ne l’est pas, évidemment. Mais elle arrive déjà à garder ses boyaux dans son enveloppe corporel malgré tout le remue-méninge qu’elle est en train de foutre dans le lit qu’elle a pourtant soigneusement repassé, changé et lavé. Mais la lueur de la lumière qui illumine le visage de Wren montre que ce dernier sourit et bordel de bon sang de dieu, Lizzie juge que c’est la chose la plus magnifique du monde. C’est qu’à elle, ça, elle le sait, la petite égoïste. Et en plus, il la trouve sexy, chose qui la fait éclater de rire tout en secouant la tête. « Être plus sexy qu’un chat, j’suis pas sûre sûre que ça soit un compliment. Mais bon... Flatteeeeeur. » Parce que ça l’est quand même venant de lui. Surtout parce que ça vient de lui. Le seul être certainement qu’elle cherchera toujours, inconsciemment ou non, à séduire. Le seul pour qui papillonner des yeux et pencher la tête sur le côté comme quand elle était ado, avec cette douce expression maligne sur la frimousse, sera toujours lourd de sens. Lizzie a été tellement idiote de croire que le contraire fut possible.
« C’est vrai… J’ai un trop gros cœur d’artichaud pour toi. Pourrais jamais te faire bobo comme ça. Enfin, euh, pas… Pas physique, tu vois ? » Oh non, sa voix se brise légèrement parce que même soûle, Elizabeth n’ignore pas que des bobos, elle lui en a fait. Au cœur et à la tête. Des bobos qu’on ne voit pas, qui sont invisibles à l’œil nu mais qui sont bien présents pour le peu qu’on le sache, qu’on y fasse attention. L’australienne n’aime pas cette idée, elle n’aime pas penser qu’elle a fait ça à lui, à Wren, à son beau suédois alors qu’il a juste voulu l’aimer. Toujours et encore ce frisson qui la parcourt, encore plus quand il évoque le manque. Et la flatterie, comme s’il est surpris - pourquoi il est surpris ? Il n’a pas à être surpris, si ? Ou alors il ne se rend vraiment pas compte à quel point il y a un vrai gros vide doublé d’un néant galactique quand il n’est plus là.

Le temps que la jeune femme forme une réponse cohérente, Wren lui fait un clin d’œil alors qu’il se met contre l’encadrement du lit. « Okay, jouer d’tes charmes, c’est vraiment pas cool du tout, Wren. » Il sourit, il rigole, il fait des clins d’œil et il est torse nu, franchement, il y a le cocktail parfait pour qu’elle perde ses moyens - alors que ses moyens sont déjà très précaires. Lizzie glisse sur son côté, son menton sur l’épaule du suédois alors qu’elle secoue la tête. Ses bras viennent autour de son buste et elle se colle à lui, bien décidée à ne pas le laisser plus seul qu’il l’a été. Même si ça n’a été que le temps d’un trajet. « Tu m’as manqué plus que tu crois. Me suis morfondue tellement pour toi. Plus jamais, tu l’as dit, hein. C’est fini, ça, d’accord, promis ? T’es trop important, t’aime trop pour j’sois indifférente. Pourrais pas imaginer mon monde sans toi. Plus maintenant, c’est foutu pour foutu. » Et pourtant, Lizzie aurait eu de quoi s’occuper l’esprit pendant son absence. Mais non, Wren toujours, Wren partout et encore plus quand elle a pris le soin de récupérer les clés de son appartement qui respire et crie littéralement encore plus le maitre des lieux. La jolie brune pose sa tête sur son épaule tout en resserrant un peu plus son étreinte, pas franchement consciente à ce stade sur les paroles qu’elle prononce. « Nan, restes. Veux pas que tu sois seul. T’as besoin de dodo toi aussi. Même si t’es toujours aussi beau, ça s’voit que t’as passé de sales nuits. Mais j'peux moi aller sur le canapé si tu veux. » Mais plus maintenant, plus jamais il n’aura à subir ça. Lizzie demande alors d’une toute petite voix « T’es guéri, Wren ? » De moi, de nous, de tout ? Est-ce que tu vas mieux ? Est-ce que tes idées sont claires ? Est-ce que j’ai encore une place quelque part ? Bon dieu que la réponse lui fait peur, tout d’un coup.
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 18:50

Il avait la sensation d'être plus léger soudainement et Wren savait que Lizzie était à l'origine d'un tel sentiment. La retrouver avait ce pouvoir unique sur lui, une fois qu'ils avaient passé tous les drames en série, les peurs et les disputes. L'amour qu'ils partageaient était, de toute évidence, bien plus fort que tout ce qu'ils avaient dû traverser ces douze dernières années. Leur route n'avait clairement pas été tranquille et Doherty avait conscience qu'ils s'étaient fait énormément souffert sur ce chemin tortueux mais il y avait ce pressentiment au fond de lui qui lui faisait croire qu'ils allaient bientôt connaître une période d'accalmie. La lutte n'était pas tout à fait terminée, bien sûr, puisqu'ils en étaient encore à traiter leur addiction mais il y avait cette tension dans l'air qui s'évaporait quand ils se regardaient en souriant, Wren osant des mots plus détachés que d'habitude parce qu'il savait qu'il n'allait pas la froisser. Pas là, pas après tout cela. "On parle pas de n'importe quel chat, mais de Croustibat donc c'est un sacré compliment pour moi." Il fallait avouer que cette boule de poils était la seule véritable constante dans sa vie en dehors de sa famille depuis plusieurs années. Les autres individus ne restaient jamais très longtemps, complètement traumatisés par l'atmosphère des Doherty et Wren y était pour beaucoup. C'était lui le fautif dans tout ce qui se passait mal ces derniers temps en tout cas, et il pouvait s'en vouloir pour tout ce qui attelait à Lizzie, pour sûr. "Je vois parfaitement, t'en fais pas." Il cherchait à la rassurer, bien évidemment qu'elle ne pourrait jamais le tuer, même par inadvertance. Elle avait eu beau le haïr pendant pas mal de temps, Wren avait conscience que son amour pour lui était toujours présent quelque part dans son coeur, même quand ils étaient aux antipodes l'un de l'autre. Là, c'était tout l'inverse puisqu'il sentit Lizzie se porter contre lui et Wren, lui, ne pouvait que passer un bras autour de ses épaules, tout doucement parce qu'il voulait simplement apprécier la sensation de voir sa belle brune si proche à nouveau. Dans d'autres circonstances, il aurait pu en pleurer de bonheur: à la place, il resta parfaitement silencieux à l'écouter parce qu'elle lui disait tant, même si pour elle, dans son état, ce ne devait pas être grand chose. Doherty, lui, y lisait de l'amour, du manque, de la peur aussi, tout un fatras d'émotions qu'il sentait prenant pour elle. "Promis, Lizzou. Et ça vaut pour moi aussi, vis à vis de toi." Il ne ferait pas de longs discours mais Wren lui suggérait de prendre soin d'elle parce que lui aussi avait besoin de la savoir en sécurité et heureuse, plus que tout au monde. "Non, reste là. T'es bien là. Si je suis encore beau à tes yeux, je suppose que j'ai un peu gagné." Il sourit en déposant un baiser sur sa tempe, c'était délicat, fermant les yeux de son côté parce que le suédois désirait humer son parfum à nouveau et se sentir parfaitement en paix avec lui-même. "Je suis guéri. Et toi?" Il ne voulait plus chuter, plus se laisser aller vers la mort et Wren avait besoin de savoir si elle aussi allait vers le chemin de la lumière. C'était en tout cas son seul et unique souhait.
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 19:50


« D’accord, j’accepte le compliment alors. » Qu’elle affirme en souriant, même si Lizzie se sent tout sauf ‘sexy’. Encore moins dans cet état-là, où elle est plus proche de l’enfant en manque d’amour que de la femme fatale qui réussit à obtenir ce qu’elle veut d’un clignement d’œil. Même si franchement, Wren est dur avec Croustibat, il ne mérite pas qu’il soit aussi vilain avec lui. Mais le chat n’est pas là pour les entendre, certainement trop d’humains d’un seul coup et trop de bruits pour le pépère qu’il peut être. Le suédois la ramène un peu plus contre lui en passant son bras autour d’elle et pour le coup, ça pourrait être Lizzie qui pourrait se mettre à ronronner de plaisir. Elle a un soupir de satisfaction de voir qu’il ne la rejette pas, pas encore, qu’il ne la fout pas à la porte et encore moins sur le divan. Le divan, c’est une punition horrible alors qu’il y a toute la chaleur et la tendresse dans le lit. Mais non, il l’appelle d’un surnom ridicule, il lui embrasse la tempe et elle sent que sa respiration est paisible. C’est tellement beau comme moment, Lizzie n’arrive pas à se rappeler de la dernière fois qu’ils ont été autant en paix avec l’un et l’autre. Il faut vraiment qu’elle soit alcoolisée, son cerveau en veille, pour que cela arrive ? Ce n’est pas une idée qui l’enchante car elle ne compte pas boire toute sa vie pour profiter de lui. Non, la seule chose qu’elle veut jusqu’à l’ivresse et le coma éthylique, c’est son amour, son affection, sa passion. Wren vibrant pour elle et elle le laissant enfin rentrer comme il le veut. Ses conditions à lui et pas les siennes, parce que les siennes ne tiendront jamais la route. Jamais ils n’y arriveront, jamais ils ne seront capables d’être simples amis. Des amis, ça n’a pas le cœur qui flanche ni les frissons parcourant l’échine et encore moins l’envie de rester vitam aeternam accroché à son être tout en entier. Ce n’est pas ça, l’amitié. Sinon, elle ressentirait pareil pour tous les autres.

Mais Wren n’est pas les autres, il est différent et Lizzie caresse distraitement son flanc alors qu’il lui affirme qu’il est guéri. Le cajolant presque, alors que c’est elle qui a l’air d’une enfant à le tenir comme ça pour ne pas qu’il parte, la peur qu’il s’évapore. Elle pourrait presque rire de voir qu’après avoir passé tant de temps à le repousser, elle veut s’assurer qu’il ne s’échappe pas. Plus jamais là où elle n’est pas, c’est son cerveau inondé qui l’a décrété. Elizabeth secoue la tête. « ‘A va mieux. Encore une ou deux pilules par jour pa’ce que Rome s’est pas fait en un jour. Mais j’ai tenu bon. Comme toi. Même si l’envie a été là. ‘Fin tu sais c’que c’est, hein. » Elle n’a pas besoin de lui faire un dessin. Ils ont été dans les fin fonds de leurs propres limites et c’est le moment où on se demande s’il faut suivre la foutue lumière au bout du tunnel ou revenir sur ses pas. Avant tout ça, avant les blessures, avant les cris, avant les pleurs, avant les au revoir. « Chui à la meilleure place du monde. » Lizzie confirme les propos de Wren tout en enfouissant son minois dans son cou, rassurée autant qu’elle peut l’être et bien plus encore. « Suis tellement désolée pour tout tout tout, Wren. Tu vas dire que c’est pas d’ma faute mais on sait bien que si. Et j’suis vraiment, vraiment désolée pour tout ça. D’avoir des réflexes à la con, de plus savoir comment on aime ni comment laisser entrer quelqu’un. Mais ça va aller mieux maintenant, jte promets. » Des promesses, ne jamais faire de promesses, c’est le meilleur moyen de décevoir sinon. Lizzie lève ses yeux qui commencent à se bercer doucement d’eau sur le visage de Wren, qui lui prive de la vision verte de ses iris pour demander d’une voix timide et basse. « Tu m’aimeras toujours ? »
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 20:17

Il préférait cela, pouvoir la porter contre lui, déposer un baiser sur sa tempe et caresser son épaule sans qu'elle ne s'éloigne parce qu'elle avait peur de ce qu'il pouvait lui faire. Wren se sentait bien plus apaisé de constater que les angoisses de Lizzie faiblissaient, même si certaines d'entre elles seraient forcément amenées à persister puisqu'on ne guérissait pas aisément d'un traumatisme, sûrement pas un comme celui-là. Bien sûr, Doherty n'avait aucune idée de ce qu'on pouvait ressentir dans ce genre d'instants mais il arrivait facilement à imaginer qu'on puisse ne plus s'aimer après une incartade avec un agresseur violent. Lui ne l'était pas le moins du monde, offrant tous les compliments du monde à la petite brune parce qu'il était bien trop heureux de la retrouver pour ne pas le faire partager autour de lui. Certes, ils n'étaient que tous les deux et cet univers était clairement étroit mais Wren s'en fichait pas mal: l'important, c'était que Lizzie Potter le sache, au moins pour les quelques minutes à venir, avant qu'elle ne tombe dans les bras de Morphée et oublie même jusqu'à son existence. "Tu progresses, Lizzie, c'est tout ce qui importe. On progresse et nos démons nous hantent plus autant, on les combat. On a de quoi être fier." Ils étaient clairement partis de très loin et voilà où ils étaient rendus à l'heure actuelle, dans les bras l'un de l'autre, à pouvoir parler de tout et de rien comme si aucun drame n'avait sévi entre eux. Ils étaient dans leur bulle, le bonheur était présent et Wren ne se débarrassait pas de son sourire en sentant les légères caresses sur son flanc prodiguées par la jeune femme. Il ne voulait pas que le moment cesse, il ne voulait plus qu'elle, la garder là et ne plus jamais la laisser partir. "Moi aussi." Il n'y avait qu'avec elle que Wren se sentait entièrement vivant, loin de la culpabilité et de la haine qu'il nourrissait naturellement contre lui-même. Pas question de mépris quand Potter était dans les environs, quand elle s'excusait encore et toujours pour quelque chose qu'elle ne pouvait pas maîtriser, c'était la vie et elle avait fait du mieux qu'elle pouvait avec les circonstances désastreuses qui allaient de pair. "Eh, c'est du passé ça, arrête de t'excuser et profite de ce qu'on a maintenant. Me promets rien, laisse toi aller et vis le moment parce qu'on est ensemble, Lizzie, là et ça c'est précieux." Peu importait le passé, l'avenir, le monde, il n'y avait là, eux deux, maintenant et le regard de Wren qui chercha à croiser les yeux de Lizzie, pas seulement par habitude mais aussi par envie, surtout en vue de la question qu'elle venait de laisser filer à son encontre. "Je t'ai aimé pendant treize ans alors j'ai pas l'impression que c'est proche de changer, je te rassure. Tu sais que je t'attends. Il y a pas de souci, je veux juste que tu pleures pas, Lizzou, je veux que tu sois heureuse là." Il voulait qu'elle sourit, qu'elle vibre de vie au moment où il posa une main sur sa joue pour la caresser alors qu'il portait un regard tendre envers elle. Wren avait beau être empli de vices, rien ne pouvait vaincre cet amour dévorant qu'il avait pour elle. Encore et toujours.
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 21:23


C’est un moment spécial parce que pour une fois, il n’y a pas de mauvaises ondes. Il n’y a pas d’aura négatif, il n’y a pas de tension non voulue. Nouvelle année, nouvelles perspectives ? C’est en tout cas ce que Lizzie espère. Petit cocon, petite bulle dont elle ne se lasse pas, jamais. C’est plus fort qu’elle, elle agit égoïstement et elle mettra ça sur le compte de son état qui n’est pas très frais, qui n’est pas très clean mais qui a le mérite d’être sincère. Si Lizzie a des chances de ne pas s’en rappeler, elle n’en a que faire pour l’instant. Peut-être que c’est ce qu’il manquait pour que Wren comprenne, pour qu’il sache qu’elle n’a agit comme la première des salopes que parce que c’est lui, qu’il la désarme totalement, qu’elle ignore comment réagir face à toute cette vague qui lui tombe sur la tête sans prévenir. Et pourtant, Lizzie n’a jamais été autant en paix et en confiance qu’en le tenant, en se serrant contre lui, en écoutant ses poumons transpirer de vie et son cœur battre, ce petit organe palpitant si malmené et pourri par sa faute. Mais Wren a raison ; ils ont de quoi être fiers. Même si Elizabeth n’est pas totalement fière. Comment elle pourrait l’être ? Comment être fière de s’être sortie d’un trou qu’elle a elle-même creusé par simple lâcheté, par pure crainte ? Si elle avait été plus forte, elle n’aurait pas laissé les images de son agression prendre le dessus. Si elle avait été plus forte, elle n’aurait pas succombé à l’appel sordide et facile des cachets, juste pour apaiser sa mauvaise conscience. Si elle avait été plus forte, elle n’aurait définitivement pas quitté les bras du suédois après leur nuit partagée qui reste toujours gravée dans sa tête tellement que ça avait été intense et fort. Tout ça réunit, Lizzie juge qu’elle n’a pas de quoi être fière. Mais ce soir, elle veut croire les paroles de Wren. Il parle peu mais il parle bien, Wren. De lui, elle est fière.

« D’accord, okay, oui, pas de promesse, plus de pinky finger, finito. T'as raison, c'est bien d'être juste ensemble. Oui, très bien même. Seule chose qui compte. » Les promesses, ça n’amène rien de bon de toute façon. A part de l’espoir qui peut être abattu d’un seul coup d’un seul souvent quand on ne s’y attend pas. Alors Elizabeth refuse que ce soit le cas, elle refuse de continuer à ce jeu-là, trop épuisée, trop fatiguée, trop lasse. Elle se contente de ce qu’il lui offre, et de ce qu’il lui dit ; être ensemble, tous les deux, comme la chose la plus naturelle du monde. Une évidence même. C’est déjà beaucoup, c’est encore trop mais je ne pars pas. Hors de question, meilleur spot du monde, comme l’impression de mourir de nouveau si je dois partir. Si je m’enfuis encore. Trop précieux, c’est toi qui l’es, Wren, c’est toi le précieux, c’est toi qui es toujours là quelque part en moi toujours et constamment. Bordel, j’ai la tête qui vrille mais toi, t’es la seule chose stable et constante qui donne du sens à mon monde. Tout tourne un peu mais les paroles de Wren sont recueillies par des oreilles attentives et un palpitant qui s’emballe furieusement. Comment pourrait-il en être autrement ? « Ai pas l’droit de pleurer de joie ? » Comptez sur Lizzie pour y voir du bonheur dans cette scène - et pourtant, elle l’est. Elle qui a tellement caché, dissimulé, menti, s’est fourvoyée en chemin, tout la prend en plein fouet. La brunette n’ignore pas que Wren l’attend, il le lui a dit, plusieurs fois, dans différentes formes, sous différents tons, mais là, c’est son être entier qui fond alors qu’elle accentue la caresse de sa main sur son visage en penchant légèrement la tête. La jolie Potter essaie de papillonner des yeux pour évacuer l’eau mais deux ou trois larmes s’échappent malgré elle et elle sourit maladroitement tout en passant une de ses mains sur ses joues pour en balayer les traces. Pour qu’il n’est pas à le faire, pour ne pas qu’il se sente mal car ce n’est pas de sa faute, c’est de la mienne. « Je vis le moment, là, et c’est pour que je… Tant que t’es dans les environs, j’serai heureuse. Même si j’ai pu laisser croire le contraire. Toujours été le seul, tu le sais, hein. Jamais plus t'oublier malgré tout. » Malgré tous les corps avec qui elle a partagé ses draps, malgré tous ces êtres qui l'ont fait transpercé quelque part ailleurs. Wren fait mieux, il la fait ressentir, il l'emballe d'un regard et il l'embrasse d'un sourire.

Raisonnablement, Lizzie l’entraîne sur le matelas parce que dormir semi assise n’est pas le meilleur plan. Raisonnablement toujours, elle profite de fourrer son visage dans le creux de son épaule pour éviter de l’embrasser. Ils se sont embrassés trop de fois ; d’amour, de peine, de rage, d’adieu. Elle ne peut pas laisser ce genre de gestes gâcher de nouveau un moment pareil. « J’vais veiller sur toi, maintenant. » Promis, juré, pense-t-elle en fermant les yeux. Mais plus de promesses. Mais une certitude. Celle qu’elle vibre pour lui, depuis hier, encore aujourd'hui et jusqu'à demain.

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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 21:42

Il s'autorisait à retrouver un peu d'espoir, le suédois, lui qui avait passé tant de temps ces dernières semaines à en détruire la moindre souche. Wren s'était considéré constamment comme un être mauvais, quelqu'un qui faisait naître le pire chez les gens autour de lui et c'était également ce qu'il avait vu chez Lizzie au moment de se rapprocher d'elle après leurs retrouvailles. Elle sombrait peu à peu, sûrement parce qu'il était trop proche d'elle justement et qu'il lui communiquait ce qu'il avait de plus malsain au fond du coeur. Doherty n'aurait su le dire, il n'avait jamais saisi pourquoi il avait ce genre de pensées. Il paraissait que c'était dû au caractère autodestructeur de la famille mais il ne pouvait pas vraiment juger par lui-même, à sa petite échelle. Après avoir tant souffert, après tant de moments à ne plus croire en rien, à douter perpétuellement, Wren avait surtout fini par comprendre qu'il ne devait pas écouter son cerveau mais surtout, se concentrer sur son coeur. Il n'y avait que cet organe là qui avait véritablement de l'importance, il n'y avait que celui-là qui prendrait les bonnes décisions parce qu'il savait mieux que ses neurones, là haut. Il lui avait fallu un temps fou pour en arriver à ce constat, passer par les pires épreuves, souffrir le martyr et avoir envie de pleurer pour sûr mais il en était là, désormais. Et là, il souriait en regardant Lizzie essuyer ses larmes parce qu'elle pouvait bien pleurer de joie, du moment qu'elle était là et qu'elle lui exprimait un semblant d'amour. Wren ne voulait penser à rien d'autre qu'à cela, qu'au fait qu'elle leur ordonna de se coucher plus confortablement, la belle brune fermant les yeux à peine dix secondes plus tard alors que le suédois resta là peut être une bonne heure de son côté, à tracer des arabesques sur la peau de sa brune avant de passer une main délicate dans ses cheveux pour être sûre et certaine qu'elle existait, qu'elle était vivante, qu'elle allait bien. C'était le cas et Wren put s'endormir à son tour, l'esprit plus tranquille que le matin précédent. Il se réveilla alors qu'il y avait déjà un jour bien levé à l'extérieur, ses yeux s'ouvrant tout doucement pour observer la masse encore endormie à ses côtés, son joli minois tourné vers lui alors qu'elle paraissait si vulnérable sous la couverture. Wren sourit en restant là, sans rien dire, juste à la regarder et attendre que la vie passe autour d'eux. C'était ce qu'il aimait faire douze années auparavant et clairement, ce n'était pas une mauvaise habitude que la regarder avec tendresse, enregistrer la moindre tâche de rousseur qui dessinait sa peau et se dire qu'il avait de la chance qu'elle reste encore au sein de sa vie après tout ce qu'ils avaient vécu. Oui, Doherty se sentait bien désormais et il ne comptait plus s'enfuir. Physiquement ou bien mentalement.
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 22:14


La première chose qu’elle sent avant même d’ouvrir les yeux, c’est un souffle qui lui chatouille le visage. C’est aussi la sensation qu’on la retient près de soi, d’une main sur son épaule pour ne pas qu’elle s’en aille. Sa jambe emmêlée entre d’autres, chaque courbe de son être collé à un autre. Alors son réflexe primaire est de froncer les sourcils, les yeux encore clos. Pas envie de les ouvrir, pas envie d’affronter le monde. Enfin, surtout l’absence d’envie d’affronter son propre corps qui va se rebeller dans une dizaine de minutes pour lui faire payer les excès de la veille. Elle est rentrée avec quelqu’un ? Pas l’impression d’être nue, pourtant. Impossible de toute façon, le déclic dans sa tête d’être touché par quelqu’un n’étant pas encore là. A vrai dire, il n’y a qu’une personne que Lizzie se serait permise d’étreindre comme ça. Et c’est là la deuxième chose qu’elle sent ; l’odeur de Wren. L’australienne ouvre brutalement les yeux et c’est le visage du suédois qui apparait dans son champ de vision, souriant et aux traits paisibles, son attention visiblement centrée sur elle. Ce n’est pas une surprise mais cela fait tellement longtemps qu’ils ne se sont pas réveillés comme ça. D’autant que Lizzie ne se rappelle pas d’être arrivée ici même si ça non plus, elle n’a pas surprise. Ces derniers jours, elle a préféré aller s’échouer dans le confort, le calme et le côté rassurant de l’appartement de Wren plutôt que d’affronter sa colocataire. Flatter Croustibat, piquer dans ses réserves de nourriture, s’assurer que le ménage est fait. Lizzie a presque été décontenancé de la facilité qu’elle a eu à se repérer chez lui et à prendre ses aises ; même son petit castor en peluche a été amené pour ne pas qu’elle ressente le manque persistant aussi bien de ses cachets mais surtout de Wren.

A ce moment-là, Elizabeth aurait envie de s’extirper de là. Mais elle déglutit, elle passe sa langue sur ses lèvres avant de prononcer un léger « hey » tout timide, tout innocent. Et c’est là que les ennuis commencent ; son cerveau se réveille du mauvais pied, ses boyaux sont en train de foutre un véritable festival dans son être et quand elle a le malheur de bouger de cinq centimètres, elle n’a pas d’autres choix que de déguerpir du lit pour aller courir, tête la première dans la cuvette des toilettes. Prise de spasmes, Lizzie laisse choir son dos contre le mur pour être sûre de bien avoir tout dégagé. Cinq minutes après, elle traîne des pieds jusqu’au lit et le regarde d’un œil maussade comme si c’est son pire ennemi du moment. « Plus jamais je bois. » Phrase typiquement prononcée quand on a la tête qui est gonflée, le tube digestif en vrac et qu’on a l’impression de vouloir crever à tout moment. Lizzie reste debout à côté du lit, les bras ballants, ne sachant visiblement pas quoi faire de sa peau - à part la décortiquer pour arrêter d’avoir mal comme ça. « Je, euh…, elle passe une main nerveuse dans sa nuque, Je veux pas déranger. Tu reviens tout juste de chez Gabriel et tu veux sûrement un peu de calme. Pas besoin d’une larve qui va passer sa journée à geindre qu’elle a trop bu la veille et qu’elle a envie de mourir. » Son sourire est tout aussi nerveux que son geste et, bon sang, Wren est à moitié à poil quand même. Ses yeux se prélassent un moment - parce qu’ils ne voient plus trouble et qu’il est terriblement attrayant, toujours à capter son attention comme ça - avant qu’elle les dérive brusquement pour attraper son castor qui traine et le serrer contre elle. « Crousti a été un peu jaloux, il lui a bouffé un œil. » Pauvre monsieur castor qui se trouve borgne. Lizzie racle sa gorge tout en se reculant. « Bref je… Je vais te laisser tranquille. J’ai rien dit de, de compromettant, pas vrai ? » Parce qu’elle se méfie de sa jumelle alcoolisée. Surtout si celle-ci s’est trouvée dans les bras de Wren.

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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 22:40

Elle s'éveillait peu à peu et Wren ne pouvait se départir de son sourire parce qu'il n'y avait jamais rien de plus merveilleux que d'avoir une Lizzie vivante à ses côtés. Du moins, aussi vivante qu'elle pouvait l'être après une telle soirée parce qu'il y avait sans nul doute qu'elle ne tiendrait pas sur la longueur, pas elle. En attendant que son coeur ne suive l'éveil de son cerveau, Wren la regarda alors qu'elle prononcer un salut des plus rauques, symptôme supplémentaire au mal qui allait la ronger sous peu. L'alcool n'aidait clairement pas à remettre sa vie sur les rails mais ce ne serait pas lui qui irait la juger sur une soirée trop arrosée, lui qui en avait vécu plus d'une centaine assurément. En attendant, les effets indésirables qui forcèrent à Lizzie à foncer hors du lit pour atteindre les toilettes ne lui manquaient guère. Doherty, lui, s'autorisa à s'asseoir en attendant qu'elle termine de rendre tripes et boyaux, un mal pour un bien puisqu'elle se sentirait tout de suite beaucoup mieux par la suite. Subsisterait surtout la migraine et la fatigue, mais rien qu'une bonne tisane et une petite sieste ne puissent régler sans souci. La belle brune finit par revenir dans la chambre, observant Wren avec un regard désolé: elle avait clairement honte du spectacle qu'elle lui offrait mais le suédois, lui, en était parfaitement détaché parce qu'il avait passé une excellente nuit et c'était le seul fait qui comptait à ses yeux. Cela et une Lizzie vivante et en bonne santé en dehors de sa gueule de bois. "C'est pas ce qu'on dit tous, ça? Tu me déranges pas, arrête." Il aimait bien quand elle geignait parce qu'elle regrettait sa soirée de la veille. Il l'avait déjà vue à l'oeuvre durant leur jeunesse et ce n'était pas un mauvais souvenir aux yeux du suédois, loin de là même. Il la regarda attraper son castor en peluche et ne put que sourire à nouveau en passant une main dans ses cheveux, perdant instinctivement espoir des les discipliner dans un avenir proche. "Reste. Toi et ton castor cyclope. Tu veux un café, quelque chose? Que je me lève pas seulement pour ma tronche. Recouche toi d'ailleurs, tu dois avoir des vertiges là et tu dois te reposer avec une gueule de bois pareille." Wren s'extirpa de sous la couverture, se mettant debout sans prendre la peine de s'habiller plus que cela, passant à côté de Lizzie sans faire disparaître son sourire en chemin. "Oh, tu sais, hormis deux ou trois demandes en mariage, rien qui puisse franchement atteindre à ta réputation, Potter." Il lui fit un clin d'oeil pour noter qu'il plaisantait. Bien sûr qu'elle voulait savoir ce qu'elle avait pu lui dire mais Wren jouait un peu pour que ses souvenirs lui reviennent tout seuls. Il accourut vers la cafetière, actionna le tout avant de revenir vers la chambre, s'accoudant à la porte en l'observant de son regard vert d'eau. "J'ai toujours dit que ça t'allait bien de boire. T'es plus détendue, Lizzou et tu fais ce que t'as vraiment envie, c'est beau à voir." Ce n'était pas ce qu'elle devait se dire de son côté mais Doherty l'aimait telle qu'elle était, sans aucune condition.
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Message(#)wrizzie • we all want to be kept EmptyDim 19 Jan 2020 - 23:11


Être seule dans l’appartement de Wren a été finalement plus facile qu’avec lui dans ces lieux. Les deux fois où elle y avait mis les pieds, il faut dire que ce ne sont pas les souvenirs les plus heureux qu’il soit. Mais toujours le lit a été le point central, la petite parenthèse dans le tumulte de leurs excès, le point de suspension qu’ils s’accordaient entre une overdose et une agression. Ici, pas de risques d’être perturbés par une colocataire, à part le petit être à quatre pattes qui est présentement en train de faire sa vie ailleurs, ce qui soulage fortement Lizzie. Cette dernière sourit mollement en haussant les épaules. « On le dit tous parce qu’on le pense mais j’imagine que je recommencerai quand même. » Elle a une brève pause avant de rajouter rapidement, l’air soucieux. « Enfin, dans la limite du raisonnable. Pas que je fasse la fête tous les jours. » Ni qu’elle tourne alcoolique. Il ne manquerait plus que ça, franchement. Non, Lizzie ne boit qu’en soirées, que quand elle sort, quand elle a de la compagnie. Elle ne sera jamais de ceux qui se sifflent une bouteille entière dans leur coin, à attendre peut-être que l’ivresse les noie et les emporte ailleurs. Non, elle se contentera sûrement qu’une boite de cachets, c’est sûrement plus efficace et plus rapide.

Pas que Lizzie est véritablement envie de mourir pour l’instant. Mais l’idée est là et elle grommelle doucement alors que Wren lui conseille de s’allonger. « La position horizontale ne me réussit pas. » Elle retourne docilement dans le lit mais se cale contre la tête de l’objet, assise afin d’éviter que ses boyaux lui fassent de nouveau sa fête. Mauvaise malade qu’elle est, Elizabeth grimace tout en serrant un peu plus son castor contre elle. « Café. Café et aspirine, surtout aspirine ! » Pour la tête, pour les haut-cœurs, pour sa bouche pâteuse. Est-ce que le mélange avec son cœur fébrile compte aussi ? L’australienne fourre ses jambes sous la couette qu’elle remonte tant bien que mal contre elle. « Dem- Demandes en mariage, Wren, vraiment ? Pas mon genre. Du tout. » Absolument pas. Enfin, ça peut se discuter, ceci dit, elle pense distraitement en le regardant sortir de la chambre. Jamais elle n’a eu autant de bouffée de possessivité qu’à ce moment-là, alors que ses yeux finissent toujours par profiter de la vision qu’il lui offre. Il doit en faire exprès, ça ne la surprendrait même pas. Vraiment injuste. Lizzie laisse tomber sa tête en arrière contre le mur en fermant les yeux pour essayer de se rappeler de quelque chose. Mais les pensées sont un peu floues et elles ne veulent pas former de cohérence dans sa tête, c’est très frustrant. Pensées introuvables perturbées par Wren qui revient pour complimenter sa jumelle maléfique. « Hey, ça veut dire quoi, ça ? Que je suis coincée en temps normal ? » La moue boudeuse mais des paroles pas loin de la vérité. Les freins ne sont plus là quand elle a de l’éthanol dans les veines, seul l’accélérateur compte. « Si j’avais vraiment fait ce que j’avais envie, je- » La ferme, tais-toi, stop. Tu, rien du tout. Tu n’aurais rien fait du tout, compris ? Lizzie clôt ses lippes qu’elle serre entre elles avant de reprendre un souffle tout en massant sa tempe. « Qu’est-ce que j’ai pu dire ou faire pour que tu penses ça, mmh ? » Parce que franchement, ça l’inquiète, tout d’un coup. Elizabeth le regarde en optant pour une moue suppliante. « Tu peux pas mettre quelque chose ? » Un bas, un haut, une doudoune, un plaid, un sac qu’importe tant que cette distraction cesse un peu. Il est sûrement trop tôt, aussi bien dans l’heure que dans son état pour ne pas ressentir quelque chose face à Wren dans (presque) le plus simple appareil. Déjà que sa présence est assez enivrante, sa quasi nudité n’aide pas. En rien du tout.
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