| (carmi) quand t'es loin, j'ressens plus rien... |
| | (#)Dim 15 Mar 2020 - 15:12 | |
| « quand t'es loin, j'ressens plus rien... » mimi faure & carter rollins
La vie de Carter Rollins est loin d’être un conte de fée. Il vit au jour le jour, et c’est même plus en équation à survivre dans ce monde de brute que de vivre, à proprement parler. Et pourtant, il sera le dernier à se plaindre, préférant rejeter la faute sur sa famille, c’est bien plus facile que de voir en face dans quel taudis il cohabite avec deux fous. Birdie et Jeremiah ses colocataires, aussi fougueux et téméraires que lui, un trio irréprochable. Un trio qui vaut le détour, bien même si ils ne sont pas dans les coups absurdes du dealer. Comme souvent, il finira dans un bar, à picoler, s’offrant le luxe de baiser la première qui voudra de lui. Enfin… Tant qu’elle est jolie à regarder et qu’elle se laisse faire, Carter y trouvera son compte. Tant qu’elle ne lui en demande pas trop, et surtout qu’elle ne lui pose aucune question tout sera sur contrôle. Rollins est pas ce genre de type à faire dans la dentelle, il n’est pas ce mec docile, capable de se plier en quatre pour les autres. Il est prétentieux, arrogant, un type qu’aucune femme ne voudrait réellement, mais lequel on ne peut pas nier un charme et un tempérament de braise. Il souffle le chaud, et une fois obtenu l’objet du désir, il soufflera le froid. Il déstabilise avec son regard fougueux, Carter. Il sait être aussi con que téméraire. Aussi bon amant que le pire des lâches, quand une femme tente un peu trop de rentrer dans son périmètre de sauvetage. Il n’aime pas la compagnie. Il n’aime pas qu’on lui cherche la bête, qu’on tente par tous les moyens de découvrir des choses qu’il tente de cacher au public. A des gens lambda, qui ne font pas partie de son cercle très privé. En train de boire un verre, il ne tarde pas à trouver une âme esseulée, peut-être as t’elle un peu bu d’ailleurs… Il ne cherche même pas à savoir, elle fera l’affaire pour cette fois. Et quand l’heure arrive pour partir après quelques verres de plus ingurgités, sortir de ce bar un peu moins bondé que quand il est arrivé, il lui propose une chambre d’hôtel. Il n’essuie aucun refus, comme si elle avait attendu ça. Ils n’ont même pas besoin de quitter le quartier du jeune homme, que l’hôtel se trouve à quelques rues. Par chance il reste quelques chambres de libre, ils prennent l’une du dernier étage, isolée. Ils n’ont même pas le temps de refermer la porte correctement, qu’ils sont déjà quasiment nus à s’embrasser, à se bécoter au possible. « Tu fous l’camps après, je te préviens… » Qu’il lui lâche sans aucune compassion pour son corps, pour ce côté probablement romantique qu’elle doit se faire de faire cet acte dans cette chambre avec un inconnu. Rien de surprenant pour lui, les baisers sont fougueux, plein de hargne, rien de sensuel. Il est violent, dans ses gestes, dans ses coups. Alors qu’elle est couchée sur lui, le drap ne recouvre pas totalement leurs corps dénudés. Les cris qui poussent, cette excitation en Carter, il aime ça, elle aussi et ça s’entend. Mais il entend du bruit, des cris venant de l’extérieur, et c’est pas aussi jovial qu’eux. Il fait abstraction, il essaye du moins mais il entend des pas qui se rapprochent et voit l’ombre de la porte qui bouge. Il est en extase, mais parvient à grogner un « putain… » Qu’il lâche entre deux baisers, en plein acte alors que la porte se referme. Il l’entend claquer cette fois. Il relève à peine sa tête, passant au-dessus de l’épaule de son amante pour y observer un visage qu’il a rencontré quelques jours plus tôt… « Te gêne pas surtout… » En plus elle est figée au milieu de la chambre, à les regarder faire. Sérieux, c’est quoi cette nana. « Tu as su trouver le chemin pour rentrer, tu reconnaîtras celui pour dégager ! » Qu’elle l’oblige pas à se lever, pour la mettre à la porte, parce qu’il pourrait perdre son sang-froid. « Je sais que t'es là Mimi, sors de là, où je rentre dans toute les chambres de l'hôtel !! » Alexandre qu'il hurle, tapant sur les murs du couloir, excédé et se languissant de la retrouver pour lui mettre la misère, comme elle, elle le fait depuis plusieurs semaines.
@mimi faure |
| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 16:36 | |
| JJ'ai peur de cette flamme qui avant toi m'a brûle Tes yeux me désarment je n'ose plus les affronter Mes rêves se fanent, seul le temps pourra m'aider Mais quand tu t'éloignes, j'ai finalement envie de te voir rester
Elle a passé la soirée dans un bar Mimi, et c'était bien. Vraiment. Elle a regardé ces groupes monter sur scène les uns aprés les autres, se produisant au son de leurs instruments. Elle aime les regarder, fermer ses yeux et écouter de la musique, son verre de jus de fruit à la main. Mimi ne change pas ses habitudes, en revanche elle ne se gêne plus pour faire ce qu'elle a envie de faire, et actuellement c'est observer ces personnes sur scènes qui l'intéresse. Elle est joviale, ouverte à la discussion, et pour une fois elle ne rougit pas à chaque paroles qu'on prononce à son encontre. Non. Elle est juste bien ancrée dans le moment présent et c'est réellement agréable, parce que Mimi n'a pas l'impression de dénoter pour une fois. La soirée touche à sa fin et le bar ne va pas tarder à fermer. Il est tard. Ou plutôt trés tôt le matin. Deux heures. Peut être trois, qu'importe. Mimi récupère son manteau et salue ses amis de la soirée pour s'éclipser, et prendre le chemin de l'hôtel. Elle connaît les rues par coeur maintenant, celles qu'il faut éviter et celles qu'elle peut emprunter. Un sourire sur son visage, rien ne pourrait lui gâcher la soirée. Ou presque. Elle a l'impression d'être suivi la blonde, qu'on l'observe de loin, elle n'aime pas beaucoup cette sensation Mimi, et si un instant elle se pense paranoïaque, elle se rend rapidement compte que ce n'est pas le cas. Il y'a cette ombre qui la suit, et elle accélère le pas. Des sueurs froides dans le dos, Mimi finit finalement par se mettre à courir. Elle est paniquée. Est-ce que c'est encore quelqu'un qui essaye de voler son sac ? Non. Pas quand elle reconnaît cette voix qui l'appelle, pas quand elle se rend compte qu'il l'a retrouvé. C'est sa faute, elle a baissée sa garde Mimi, elle se pensait hors d'atteinte, mais elle se trompait. Largement. Essoufflée, elle pénètre dans l'hôtel rapidement, récupérant sa clé à l'accueil. Elle a réussit à le semer non ? Non. Parce que lorsque les portes de l'ascenseur se referme elle le voit. Dans le hall d'entrée. Elle est terrifiée. Il va trouver son numéro de chambre alors, prise de panique, Mimi appuie sur le bouton du dernier étage, deux étages au dessus du sien. Avec un peu de chance, elle pourra s'infiltrer dans une autre chambre. Elle n'a pas le choix la blonde, elle tente le tout pour le tout, elle mise sur tout ce qu'elle a. L'ascenseur qui s'ouvre et Mimi qui essaye d'ouvrir une porte. Ratée. Un deuxième. Loupée. La troisième s'ouvre lorsqu'elle appuie sur la poignée et elle s'engouffre dedans. Rapidement. Elle est terrifiée et ne fait ni attention à ce brun qu'elle a rencontré il y'a quelques jours, ni au fait qu'elle vient d'interrompre un moment... "important". « Carter ? Aides moi... S'il te plaît.. » Elle se fiche qu'il soit nu. elle se fiche d'être de trop. Il va la tuer bon sang et son coeur bat trop vite sous le coup de l'adrénaline. « Mimi putain ! Sors, pourquoi tu m'fais ça hein ?! » Il hurle de rage. Alexander l'a retrouvé. Elle n'arrive toujours pas à y croire.« Il faut que je me cache il..» Elle a le souffle court Mimi et ses yeux bleus qui paniquent. Elle a l'impression qu'elle va s'évanouir, en tout cas, ça tourne dangereusement autour d'elle. Il va la trouver hein ? Pas ça. tout. Mais pas ça.
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| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 17:31 | |
| « quand t'es loin, j'ressens plus rien... » mimi faure & carter rollins
Sérieusement, peut-on lui expliquer ce qu’elle fout dans cette chambre d’hôtel. Il avait réservé une chambre libre, pas une chambre déjà louée. Il n’en sait rien, il la reconnaît alors que la femme sur lui s’échappe de son emprise, il a le souffle court. Est-ce à cause de leur ébat ou de l’arrivée de cette nana dans sa piaule il n’en sait rien, mais elle n’est pas la bienvenue. Si il croit qu’il va être compréhensible, elle se fout un doigt dans l’œil. Elles est figée sur place, elle cherche probablement un échappatoire, et Carter n’imagine sans doute pas dans quelle merde elle se trouve. Et pour dire, vrai, ça ne le regarde pas, il se fiche bien de savoir. Elle le fixe, tremblante, paniquée par ce qui se passe à l’extérieur. « Carter ? Aides moi... S'il te plaît.. » Et voilà qu’elle l’implore, alors qu’il est encore couché sur le lit, il soupire, passant sa main sur ses yeux, fallait que ça lui arrive à lui ça ? Et c’est même pas une nana qui est passé sous son lit, un truc qui doit davantage l’énervé au dealer. Il n’y avait pas écrit psychologue ou garde du corps sur sa tronche, quand même. La femme, assise sur le lit à l’autre bout du brun, lui tourne le dos, ne comprenant pas elle-même ce qui se passait. Elle avait cette sensation d’être réellement prise pour une conne et n’avait qu’une hâte, prendre ses affaires et se barrer non sans lui filer une baffe dans sa tronche de prétentieux, à s’imaginer à faire une partouze à trois… Elle se lève dans la précipitation, ramassant ses affaires, devant un Rollins qui n’ose à peine respirer, fixant d’un mauvais œil Mimi. Il aurait été un peu pudique, qu’il aurait remis les draps sur lui, mais il n’était pas pudique, autant qu’elle se rince les yeux. « Mimi putain ! Sors, pourquoi tu m'fais ça hein ?! » Une voix brutale, d’homme dans le couloir mais qu’on entend comme si il était juste à côté, Rollins fronce les sourcils. Dans quoi elle s’était encore mise comme galère. Qu’avait-elle pu voler encore ? Il l’avait sorti une fois de la merde, fallait pas abuser de sa gentillesse à penser que ça se reproduirait, inlassablement. « Il faut que je me cache il.. » Devant le silence de Carter, elle l’implore, sans même regarder la femme qui s’agite à côté d’eux, et qui doit les prendre pour un couple ou pour autre chose, Carter veut même pas y songer, se frottant nerveusement le sommet de son crâne, réalisant à peine qu’il ne pourra pas tirer son coup jusqu’à la fin, et qu’elle le plante là… Comme une vieille chemise. Il la maudit autant qu’il maudit Mimi, et qu’il maudit le monde entier… Il se relève néanmoins, cherchant à comprendre lui-même ce qui se déroule impuissant devant ses yeux, « sérieusement c’est quoi ton plan foireux ? » Qu’elle demande avant de tourner les talons sans même attendre de réponse de sa part et de claquer la porte de la chambre folle de rage. « Casse toi ! » Qu’il hurle à travers la porte, à travers les murs. Avant de reposer ce même regard sur la seule femme de la pièce et de croiser celui de Mimi, « c’est quoi ça ? » Qu’il lâche dans un soupire. Mais il se lève, tout en révélant son corps, il ne prend même pas la peine de se rhabiller qu’il prend Mimi par le poignet, voulant la faire sortir de la pièce, « c’est pas le moment de venir me saouler avec tes histoires de princesse… » Le Carter du soir où il lui a sauvé la mise a disparu, montrant un visage légèrement moins sympathique, après tout, elle venait de rompre un corps à corps charnel, alors ses problèmes, ne sont pas les siens…. |
| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 17:46 | |
| Vendez moi un peu de rêve, j'ai plus l'temps. Sauvez moi ici je crève, j'ai plus l'cran. Je veux déployer mes ailes, m'envoler.
Mimi se fiche bien de ce qui est entrain de se passer dans cette chambre, et même d'interrompre un corps à corps passionné. Elle ne pense qu'à sa survie, son instinct lui hurlant de ne surtout pas sortir de cette chambre. Elle gêne et elle le sait elle a des yeux pour voir, et ils sont tout les deux nus. Dans cette chambre. Elle vient d'interrompre le couple d'un claquement de porte brutal mais elle ne réfléchit pas aux conséquences de son geste, parce qu'elle entend Alexander retourner le couloir, son oreille coller à la porte pour comprendre ce qu'il est entrain de faire. Il est furieux. La fille à côté de lui aussi et elle.. Elle est clairement de trop. Mais tant pis. Mimi ne déguerpira pas d'ici. Il va monter. Il va peut être même la trouver, mais au moins, elle ne lui aura pas faciliter la tâche. Mimi aurait préféré l'éviter éternellement, mais elle savait que tôt ou tard il allait finir par la retrouver, par la chercher et finalement la ramener de force chez eux, parce que c'est dans leur appartement en huit clos que ce serait pire que tout le reste. Elle doit se cacher, elle supplie le brun des yeux. Parce qu'elle n'a pas le choix, parce que ça va être terrible, parce qu'elle a signé sa parte en se barrant de chez elle, un sac sur son dos. La femme se relève en se rhabillant rapidement. Mimi voudrait s'excuser, parce qu'elle ne voulait pas s'interposer, elle ne sait même pas ce que cette fille peut imaginer à vrai dire, mais elle n'a pas le temps de parler que déjà elle part en claquant la porte.«Je suis désolée, je voulais pas te mettre ta petite amie à dos.» Non, pas du tout. Mais c'est trop tard maintenant hein ? Elle ne peut même pas lui expliquer de toutes façons, parce qu'elle n'a pas les mots et surtout pas le temps. Il va arriver, elle va prendre chère, Mimi s'agite, elle est nerveuse, verrouillant la porte de la chambre pour s'assurer que ça lui fera gagner un peu de temps. Carter se relève du lit. Nu. Elle tourne les yeux, ne le regardant pas, parce que ça la met mal à l'aise. Parce que ce n'est pas franchement le moment de divaguer et de se rincer l'oeil. Un truc qu'elle n'a jamais fait jusqu'à présent en fait. Il s'approche d'elle en la saisissant par le poignet. Il lui fait mal mais elle ne cille pas Mimi, la douleur elle en a l'habitude. elle connaît. Il n'est plus aussi gentil que la dernière fois, mais est-ce que ça devrait l'étonner ? Non. Parce que les hommes cachent bien leur jeu et Carter ne fait pas exception à la règle. Elle a été stupide de penser qu'il pourrait peut être l'aider. «Il va me tuer..» Elle souffle. Il va la tuer. Elle ferme les yeux un instant, au moins pour reprendre contenance et s'éviter de sombrer complètement. Elle ne peut pas s'effondrer maintenant Mimi. Elle ne peut pas se permettre de pleurer. «C'est mon mari qui est dans le couloir, entrain d'hurler.» Entrain de la maudire surtout. Un peu comme Carter à ce moment même.
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| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 18:14 | |
| « quand t'es loin, j'ressens plus rien... » mimi faure & carter rollins
Bon sang, ça ne devait arriver qu’à lui ça, il a fait quoi sérieusement pour mériter un tel sort ? Doit-il payer pour tout le mal qu’il fait autour de lui ? Doit-il payer pour ses nanas qui ont les boules parce qu’il ne les rappelle pas ? Il n’en sait rien Carter, mais franchement ça pue cette histoire. Il est vexé, sa fierté et son machisme sont vexés ! Mais il n’a pas le temps de se plaindre, il veut plus la voir, il veut plus qu’elle reste près de lui. Pas parce qu’il lui a sauvé la mise l’autre fois qu’elle devrait le suivre, n’importe où, ou il va… C’est pas comme ça que ça fonctionne dans son monde. La gonzesse claque la porte de la chambre et il soupire, levant les yeux au ciel, il ne cherche même pas à comprendre ses sous-entendu. Elle l’imaginait avec elle, avec Mimi ? Laissez-le rire… C’est pas le type de mec à faire dans la naïveté… Quoi que… Elle n’est pas moche Mimi, elle est bien parvenue à le faire un peu parler lors de leur première rencontre, il n’est jamais parti comme un voleur… Étrange sentiment qui l’envahit encore, alors que la colère reprend peu à peu sa place dans ce cœur solitaire. Il n’allait pas se coltiner cet enfant maintenant. Il est certain qu’elle ne connait rien à son monde, qu’elle n’est pas une adepte de tout ça… « Je suis désolée, je voulais pas te mettre ta petite amie à dos.. » Qu’elle avoue. Il lève les yeux au ciel, avant de dire, amer. Cynique aussi, sans doute pour une jeune femme aussi naïve qu’elle, « c’est pas ma petite amie… C’est personne ! » Un coup d’un soir sans aucun doute. As t’il une tête pour avoir une petite amie ? « Elle est sans importance ! » Est-ce que Carter Rollins pourrait être piqué dans sa fierté pour répondre de tel mot, pour évoquer la seule idée qu’elle ne soit pas importante aux yeux du cambrioleur ? Mais c’est pourtant la simple vérité, la seule chose qu’il sait d’elle, c’est son prénom, à condition qu’elle lui refilé le bon. Pas même une numéro de portable, au moins celle-là, il n’allait plus en entendre parler… Mais il agrippe son poignet, voulant la mettre à la porte, alors qu’elle referme le verrou. Il rêve là ? « Il va me tuer.. » Qu’elle chuchote, à voix basse. Presque mal à l’aise à repenser à cet homme qui la poursuit, il le voit dans son regard, et le sent dans sa voix. « Qui t’as encore volé ? » Qu’il demande, de manière détaché, sans émettre plus de pression sur son poignet. Un moment de recul avant qu’elle poursuive, « c’est mon mari qui est dans le couloir, entrain d'hurler. » Son mari ? Première nouvelle… « Ton mari ? » Qu’il répète, la meilleure tient ! Et il ne peut s’empêcher d’ajouter, avec son ironie et son pragmatisme soudain, « qui de nos jours considère le mariage encore utile ? » Il lâche complètement le poignet de la jeune femme. Se redressant, récupérant son boxer qu’il remet en place avant de filer dans la salle de bain où il fait couler de l’eau pour se laver les mains. Et quand il en sort, il se dirige vers le bar, où il y avait quelques bouteilles qu’il avait commandé, et commencé à boire avec l’autre nana sans importance, « et c’est quoi l’embrouille ? » Il demande, juste pour savoir dans quoi il pénétrait si l’homme vient à ouvrir cette porte… Il se retourne et lui tend l’un des deux verres d’alcool. Tant pis si elle boit pas, ça lui en fera plus pour lui… |
| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 18:34 | |
| Vendez moi un peu de rêve, j'ai plus l'temps. Sauvez moi ici je crève, j'ai plus l'cran. Je veux déployer mes ailes, m'envoler.
Est-ce qu'elle vient de briser un couple Mimi ? Ce serait terrible pour elle, parce qu'elle n'est pas une briseuse de ménage, pas plus qu'elle n'est une voleuse. Mais, il faut croire que comme la dernière fois, toutes les apparences sont contre elle. Elle parle vite, elle s'excuse presque, est-ce qu'il va falloir qu'elle parle à cette fille pour lui assurer qu'il n'y a rien du tout ? C'est pas comme si Mimi avait le temps pour ça, comme si elle pouvait ne serais-ce qu'y penser, non, parce qu'elle vit avec la peur au ventre constante, celle qui fait qu'elle s'entraîne toute seule dans des situations catastrophiques et rocambolesques. Il lève les yeux au ciel à ses mots et se montre un peu véhément dans ses paroles. Pas de petite amie. Bon, elle peut souffler Mimi, c'est déjà ça, même si elle ne comprend pas vraiment comment on peut se retrouver dans une situation pareille avec une fille qui n'est personne. Est-ce qu'il couche souvent avec les femmes sans importance ? Elle l'interrogera là dessus plus tard Mimi, quand toute la pression sera retombée et qu'elle pourra enfin souffler. Elle souffle des mots, elle n'a pas vraiment le choix que de parler cette fois-ci, parce qu'elle ne peut pas se permettre de débarquer comme ça sans aucune explication. Mimi n'est pas une opportuniste, rien de tout ça, et elle lui doit au moins quelques explications.«Je n'ai pas volé, c'est arrivé qu'une fois ! » Elle proteste pour se défendre. Elle le lui a dit la dernière fois pourtant non ? Ce n'est pas dans ses habitudes et c'est arrivé parce qu'elle n'avait pas le choix. C'est tout. Elle pâli un peu aux mots du brun, parce qu'il croit sincèrement qu'elle l'a choisit cette option là ? Que le mariage a été envisagé et réfléchit avec un homme violent et ayant douze ans de plus qu'elle ? Mimi regrette d'avoir dit oui une heure sur deux, se maudissant et s'insultant de tout les noms, les soirs où il la laisse avec des bleus sur tout le corps et part en claquant la porte. Dans ces moments là elle déteste son père pour l'avoir vendu, déteste sa mère pour être partit quand elle était petite et se déteste elle d'avoir été l'instrument de dettes que son père ne pourra jamais éponger.«Je ne me suis pas mariée pour le plaisir. » Elle lâche simplement. Elle vit l'amour par procuration à travers ses livres Mimi. Même l'amour physique ne représente rien pour elle, parce qu'elle ne ressent rien quand le corps d'Alexander se perd contre le sien. Elle tente juste de faire abstraction de son haleine sentant le whisky et de ses yeux vitreux au moins, dans ses moments là, il prononce des mots d'amours. C'est les rares moments où il ne la déteste pas, où il serait presque humain. Puis, le lendemain, Mimi se rappelle de l'homme que c'est et le calvaire recommence. Encore. Mimi s'assoit sur le lit encore défait, elle a l'impression d'être vidée de ses forces. Littéralement. Elle prend le verre qu'il lui tend et s'autorise à boire une gorgée. Elle grimace un peu parce que c'est fort, mais ce soir, elle a besoin de s'anesthésier pour ne pas se laisser complètement submerger. «Mon père avait des dettes. Enormément. Alors quand j'ai eu dix huit ans il m'a marié avec cet homme, parce qu'il savait qu'il ne pourrait jamais le rembourser. » Le début de la fin. Le début d'une vie qu'elle n'a même pas choisit. «Je me suis enfuit il y'a quelques semaines.» Elle n'a pas envie de parler de sa violence. Pas envie d'exposer les bleus sur son corps. Non. Rien de tout ça. Et ça devrait lui suffire comme explication non ? Mimi boit presque la moitié de son verre. L'alcool lui monte un peu à la tête. Mais c'est agréable et ça ne lui fait pas peur pour une fois.
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| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 22:20 | |
| « quand t'es loin, j'ressens plus rien... » mimi faure & carter rollins
Carter ne fait pas partie de ses personnes qui se considère pouvoir un jour être en couple, ni heureux avec une autre personne. Il n’est pas constitué comme la plupart des humains, lui. Il ne s’est jamais vu avec personne, ne s’est jamais réellement attaché à quiconque. Il se calme, un peu… Du moins, maintenant que l’autre nana est partie, qu’elle l’a planté là, que pourrait-il faire d’autre que parler avec Mimi ? Qu’échanger ce qu’elle ressent, alors qu’un homme à l’extérieur, hurle, la recherche à son plus grand désespoir. Est-ce que Mimi considère Carter comme son sauveur, pour continuellement croiser sa route quand rien ne va dans sa vie ? Il se demande bien ce qui la pousse à lui demander éternellement de l’aider, quand il n’est capable que de détruire, de ronger, de suffoquer dans ce monde. « Je n'ai pas volé, c'est arrivé qu'une fois ! » Qu’elle précise, comme si elle cherchait à le convaincre lui-même de sa bonne personne. Comme si il pouvait la toucher en la croyant mauvaise. Comme si il en avait quelque chose à faire qu’elle soit bien, ou mauvaise. Comme si ça a avait toute son importance à ses yeux. « Tu serais pas capable de recommencer ? » Il fronce les sourcils, tout en lui tendant le verre d’alcool qu’elle saisit, alors qu’il porta le sien à ses lèvres. Elle se laisse tomber sur le lit, le regard pensif, l’air ailleurs. Il la regarde quelques instants, un sourire au coin de ses lèvres alors que le silence l’enveloppe. Ca ne l’effraie pas la solitude. Il s’y ai fais… « Je ne me suis pas mariée pour le plaisir. » Il hausse les épaules, qu’importe, le résultat reste le même. Elle est prisonnière et elle ne semble pas avoir cette flamme dans son regard. La même flamme que tous les amoureux sont censés avoir. S’était-elle éteinte avec le temps ? « Etrange, j’aurai pensé que si pourtant… » Il fronce les sourcils, « enfin, ça a l’air d’être … toi, le mariage tout ça… » Il est maladroit quand il s’ouvre. Un peu. Il n’aime pas cette vulnérabilité, alors il détourne le regard et boit cul sec son verre, ça lui évitera de dire des conneries. « Mon père avait des dettes. Enormément. Alors quand j'ai eu dix huit ans il m'a marié avec cet homme, parce qu'il savait qu'il ne pourrait jamais le rembourser. Qu’elle avoue, en soupirant, avant de poursuivre en levant ses yeux sur lui, je me suis enfuit il y'a quelques semaines. » Il ne pige pas tout, il ne pige pas le principe de vendre son mioche. Même si lui qu’est-ce qu’il en sait ce que ça procure les mioches ? Il n’en veut pas, jamais… C’est pas pour lui, ça l’empêchera de vivre à fond, à se souvenir de Nino, depuis qu’il a sa gamine, il ne vit plus, il ne fait plus rien de bien, plus rien d’excitant. « Il devait sûrement rembourser un sacré pognon alors ! » Rassurez-le, il ne vient pas de parler à voix haute ? En admettant peut-être qu’elle valait une petite fortune ? C’est l’alcool, c’est sûrement l’alcool qui lui monte à la tête… « Et tu comptes faire quoi ? » Il baisse son regard sur elle, qui était assise au bord du lit, « je suppose qu’il va falloir que tu trouves un plan B à force ? » Elle n’allait pas pouvoir survivre bien longtemps, si ? |
| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 23:17 | |
| Je veux juste une dernière danse, avant l'ombre et l'indifférence. un vertige puis le silence, je veux juste une dernière danse.
Mimi est fatiguée, épuisée de se battre continuellement. De fuir tout le temps avec cette même angoisse là, au creux du ventre. Elle voudrait pouvoir souffler un peu, avoir un moment de répit, mais ça ne dure jamais assez longtemps à son goût. Elle se sent mal, et elle s'oblige à s'appuyer contre me mur pour ne pas chanceler complètement. Ça fait deux fois. Deux fois qu'elle est en détresse et qu'elle tombe sur lui. Elle ne le fait pas exprès pourtant Mimi, même s'il faut croire qu'elle est un aimant à problèmes. Mimi pose ses yeux bleus sur lui , un instant.«Si je n'ai pas le choix pour pouvoir survivre si, je le referais. Mais je n'en ai pas envie. Et c'est là toute la différence non ? Mimi n'a pas envie d'être une mauvaise personne. Et si elle peut ne pas déroger à la règle elle le fera. Mimi se laisse tomber dans le lit, un instant, elle en oublie presque qu'il y a quelques minutes à peine il était dans ces même draps avec cette fille. Elle n'a pas le temps de s'attarder là dessus même si malgré tout ça reste dans un coin de son esprit. La blonde de redresse sur ses coudes, un peu surprise. .«Ça a l'air moi ? Comment tu me vois au juste ? . Elle demande, sans aucune animosité dans la voix. Est-ce que ça se voit tant que ça que Mimi rêve d'amour un peu trop fort ? Qu'elle rêve d'un vrai mariage avec une vraie bague au doigt ? Ce n'est pas seulement ça qui la définit. Non. Elle a bien trop de choses à accomplir sur sa liste avant de lire sa vie à quelqu'un. Pour de vrai. Pas Alexander. Elle voudrait sauter en parachute, vivre une vie d'aventure, voyager, prendre l'avion pour la première fois, se faire tatouer et tout un tas de choses. Pleins de rêves qu'elle a couché sur papier. Mimi termine son verre. Elle sent les effets de l'alcool sur son état. Son organisme. Et probablement qu'elle ne va plus réellement réfléchir avant de parler. Mimi écarquille un peu les yeux sous ses mots, elle ne sait pas vraiment comment les prendre alors elle ne dit rien. .«Je ne sais pas ce que je vais faire. Je pensais que j'arriverais à me cacher un peu plus longtemps que ça . La blonde se lève, titubant un peu. Elle prend une serviette et ouvre le robinet de la salle de bain, passant la serviette mouillée sur son visage. Le fond de teint qui disparaît, toutes traces de camouflages envolées, des bleus qui apparaissent sur son visage, à divers endroits .«Il me faut un plan B. Il comprendra peut-être mieux maintenant qu'elle n'a pas le choix. Qu'elle doit trouver une solution à tout prix. Est ce qu'il peut l'emmener avec lui ? La sortir de là? Mimi est prête à laisser toutes ses convocations derrière elle pour s'en sortir indemne.
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| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 1:07 | |
| « quand t'es loin, j'ressens plus rien... » mimi faure & carter rollins
Il ignore ce que la vie de la jeune femme se résume, il ignore ce qu’est un quotidien d’une femme mariée, mais malheureuse. De ce qu’elle lui laisse entrevoir en tout cas, elle n’a pas vraiment l’air épanouie dans sa vie. Dans la sienne, il ne l’a jamais vraiment été ceci dit. Préférant se plonger corps et âme dans son taf, dealer étant devenu très lucratif. De l’argent facile, à en pleuvoir. Surtout quand il associait avec ça, son butin des cambriolages. Il échange un long regard, silencieux, avec elle. Il ne serait pas capable de l’analyser, c’est son frère qui sait faire ça. Mais lui, peut observer. « Si je n'ai pas le choix pour pouvoir survivre si, je le referais. Mais je n'en ai pas envie. » Assise sur le lit, elle hausse les épaules, elle a à peine goûter au liquide, il comprend bien vite que ce n’est pas vraiment pour elle. Et pourtant elle finit par reprendre une plus grande gorgée. Elle ne recrache rien, elle ne le maudit pas. Du moins, il ne croit pas. Pas encore. Parce qu’on finit toujours par le maudire, tôt ou tard. On finit toujours par lui tourner le dos. Et si on le fait pas pour lui, c’est lui qui ne déroge pas à la règle. Il n’est pas fait pour les moments de partage, pour les moments de calme. « Ça a l'air moi ? Comment tu me vois au juste ? » Il s’y perd lui-même, il aurait sans doute préféré qu’elle ne relève pas. Qu’elle ne fasse pas attention à ses mots, à sa phrase. Mais c’est déjà trop tard, alors qu’elle lui pose la question, qu’elle lui demande plus d’explications, plus de précisions, comme si il était capable d’en fournir. « Comme celle qui croit encore au prince charmant, et à tous ses choses inutiles… » Sa voix n’est pas méchante, il ne lui reproche rien. Elle est comme ça, elle est comme sa petite sœur. Si ça avait été Mavi, il aurait plus méchant, plus virulent, il n’aurait mis aucune forme. Il n’comprend pas ce besoin de la ménager, qu’importe ce qu’elle a vécu Mimi, ça le regarde pas lui. Il ne veut pas se mêler des histoires qui ne le concerne pas, il a déjà assez à faire comme ça. Elle finit son verre dans son entier avant de le poser par terre, « je ne sais pas ce que je vais faire. Je pensais que j'arriverais à me cacher un peu plus longtemps que ça. » Il la regarde se lever sans broncher, elle s’avance vers la salle de bain, elle fait comme chez elle, il ne sait pas où elle vit, il ne sait plus vraiment si elle lui a dit ou pas. Certainement que oui, mais elle ne semble pas connaître grand monde dans cette grande ville, pas grand monde capable de l’aider du moins. « Tu veux t’installer ici pour la nuit ? » Qu’il demande, appuyant son épaule contre l’ouverture de la porte, fronçant les sourcils, la regardant faire avec sa serviette, alors qu’elle se regarde à peine dans le miroir, « j’ai un appart pas loin, je vais pas tarder… » Après s’être prit un rail sans aucun doute. « Il me faut un plan B. » Elle tourne son visage vers lui, il observe ses marques, « C’est lui ses marques ? » Qu’il demande, ne pigeant pas bien ce qui se passe à présent, ce qui pourrait bien se passer si il venait à le croiser… Un plan B ? « Il suffirait de porter plainte… Je crois… » Là comme ça, il n’avait rien d’autre à lui proposer… Parce qu’en principe c’est jamais lui qui vient en aide aux autres, c’est toujours l’inverse. |
| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 6:22 | |
| Je veux juste une dernière danse, avant l'ombre et l'indifférence. un vertige puis le silence, je veux juste une dernière danse.
Si mimi s'était promise de ne plus aller contre la loi, elle était entrain de se rendre compte qu'elle n'aurait peut être pas le choix, parce qu'elle ne peut pas prendre le risque de retourner là bas. Alors tant pis, elle est prête à prendre le risque, elle est prête à faire des choses qu'elle ne pensait pas pouvoir faire un jour pour survivre, elle s'en voudra et s'en mordra même les doigts mais les regrets ne pourront jamais faire aussi mal que les coups. Et ça commence ce soir il faut croire, en avalant le verre d'alcool que Carter lui a préparé. Elle grimace parce que c'est fort, mais ce n'est pas grave, parce qu'elle finit même par le terminer, sa tête lui tournant un peu.Mimi est intriguée de ses mots, qu'est-ce que ça veut dire au juste ? Alors oui, bien sûre qu'elle se demande comment il la voit, et elle a presque envie de rire à ses mots. Elle le rêve tout ça, mais elle n'y croit plus non, comment elle le pourrait alors que finalement l'histoire de la Belle et la Bête n'est réellement rien d'autre qu'une histoire ? Parce que derrière Alexander il n'y a jamais eu de prince, juste une bête terrible. Et ça ne changera jamais, avec le temps, elle a finit par le comprendre Mimi. Aussi, elle secoue simplement la tête.«Je n'y croit plus vraiment à tout ça non. Et qu'est-ce qu'elle va faire maintenant ? Elle n'en sait rien Mimi, elle n'est plus en mesure de savoir quoique ce soit d'ailleurs. Elle pensait se terrer plus longtemps, mais elle se trompait. Elle pourrait changer d'hôtel ? Il finirait par la retrouver maintenant qu'il devine aisément qu'elle se cache dans ces bâtiments là. Mimi réfléchit à toute allure, elle devrait peut être accepter la proposition de Connor, aller dormir chez lui quelque temps, mais ça ne serait pas raisonnable. Elle ne veut mettre en danger personne Mimi. Elle finit par enlever tout ce qui camoufle sa peau Mimi, elle ne sait pas pourquoi elle s'ouvre à Carter et ce n'est certainement pas la meilleure idée qui soit, mais elle n'a plus rien à cacher de toutes façons, pas aprés cette scène là.«Oui je vais rester ici. Merci. Et elle n'a pas envie de rester seule pour le coup, mais Mimi n'a pas assez bu pour le dire à voix haute. Et elle n'a pas non plus envie de s'essuyer un refus de la part du brun, alors elle restera seule. «Oui. Des marques que la blonde finit par ne même plus voir, par ne même plus contempler dans une glace. «Je peux pas, il est flic.. C'est compliqué. Tout est compliqué. Et elle est fatiguée. Mimi prend la bouteille d'alcool et se verse un autre verre. Elle a déjà mal à la tête, mais il vaut mieux cette douleur là à tout le reste. «Je veux pas rester toute seule. Qu'elle souffle aprés une énième gorgée. Il a perdu son coup d'un soir à cause d'elle, peut être qu'elle devrait se rattraper Mimi non ? Devenir une autre fille sans importance pour remplacer celle qui est partit ?
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| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 15:21 | |
| « quand t'es loin, j'ressens plus rien... » mimi faure & carter rollins
Il l’observe, en silence, il la regarde se retirer tout le maquillage, tout le surplus. Un sourire sur ses lèvres, alors qu’elle se confie à lui, « je n'y croit plus vraiment à tout ça non. » Mais l’erreur est déjà là, flagrante alors qu’elle lui révèle qu’un jour elle y a cru. Un jour elle est tombée dans ce piège. Et peut-être que lui aussi, aurait pu tomber dans le piège si il avait fait les bonnes rencontres. Mais devenir dealer a été sa première passion, la seule pouvant l’entraîner dans ses mauvaises passes. Il vendrait père et mère pour continuer, il vendrait son âme pour ne jamais se faire prendre… « Oui je vais rester ici. Merci. » Il n’comprend pas lui-même ce qui le pousse à être si gentil avec elle, quand il est infecte avec le reste du monde. Il n’comprend pas ce qui le pousse à la garder près de lui, alors qu’il devrait la repousser, la haïr. Elle représente tout ce qu’il ne sera jamais, et tout ce qu’il a horreur. « Tu devrais vivre ailleurs que dans cet hôtel… » Qu’il dit en haussant les épaules, comme si ça pouvait lui faire un truc si il lui arrivait un truc. Il n’préfère pas y penser. Il soupire légèrement, alors qu’elle effleure la table du bout des doigts, le visage de Carter qui se tourne en sa direction, un brin amusé. « je peux pas, il est flic.. C'est compliqué. » Finalement, elle avoue tout en se servant un verre, il ne le remarque pas vraiment, demandant à son tour, comme surpris, « il est flic ?! » Bin tiens c’est la meilleur celle-là, un flic qui bat sa femme. Avec laquelle il est marié, visiblement sans amour… Plus rien n’étonne le dealer, « l’enflure ! » Qu’il lâche, crachant ce mot dans une insulte dissimulée par un regard mauvais. Qu’il le trouve en face de lui, il en prendra pour son grade le ripoux ! « Je veux pas rester toute seule. » Un fin sourire narquois apparaît sur son visage, presque quelque chose de normal pour lui. En bon veilleur qu’il est. « Tu sais ce que ça implique ? » Il ne quitte pas son regard, il joue de ce truc qui le rend parfois irrésistible, aux yeux de certaines. Il a ce penchant mauvais Carter, ce côté mauvais genre qui plait, inlassablement. Comme si ses gosses de bonne famille pensent qu’elles parviendront à le mettre dans leur lit et à l’attacher. A l’attacher à elles plus qu’à quiconque. Mais c’est faux, et beaucoup se sont mordus les doigts. Il est volage Carter, volage parce que son corps n’appartient qu’à lui, et ses décisions avec. Il ne veut pas changer, il ne veut pas de sentiment, il ne veut pas s’attacher. Il est cruel quand le verdict tombe. Quand une fois obtenu l’objet du désir, il fait demi-tour. « Que je reste ici… Je suis qu’un étranger… » Une sorte de mise en garde pour qu’elle prenne conscience qu’il n’est pas comme elle. Que sous ce corps de diable, il n’y a pas de cœur, pas de sentiment. Que sous cette carapace froide, il n’y a rien qu’un éternel gamin en quête de l’impossible et d’adrénaline. Et qu’il se désintéresse de tout, et d’elle lorsqu’il parviendra à la mettre dans son lit… Il avance vers elle, cherchant le contact, cherchant cette proximité, en quittant la porte de la salle de bain pour rejoindre le milieu de la chambre, et il la fixe. Son regard a envie d’elle, son corps a envie d’elle mais il n’ose imaginer la dompter. |
| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 18:48 | |
| Je veux juste une dernière danse, avant l'ombre et l'indifférence. un vertige puis le silence, je veux juste une dernière danse.
Mimi a laissé quelques espoirs derrières elle. Quelques rêves en court de route. Elle aurait voulu ne pas perdre ses illusions mais il y a des choses qu'elle ne pourra jamais récupérer. Des espoirs qu'elle ne pourra jamais retrouver. Elle n'est pas triste Mimi, parce qu'elle s'y est faite, parce que maintenant elle veut juste avancer et faire les choses à sa façon. C'est tout nouveau pour elle et, la blonde découvre tout ça dans un sens, mais qu'importe. Il a raison et elle le sait, mais la blonde ne peut pas se le permettre pour le moment. Elle n'a rien et ses maigres économies sont entrain de passer dans une chambre d'hôtel qu'elle loue depuis des semaines finalement.«Je n'en ai pas les moyens pour le moment . Sinon elle ne serait pas ici. Mais elle a finit par s'habituer à cette vie là et par s'y faire dans le fond. Elle se sert un verre la blonde, avalant une gorgée alors que des vérités sortent de sa bouche, des vérités qu'elle voulait contenir à tout prix. Il est flic. Et elle ne peut rien faire contre ça. «C'est ma parole contre la sienne... Elle souffle doucement. Et Mimi n'est pas idiote, elle n'a pas les épaules pour ça ni l'assurance qu'il faut. Elle n'est pas taillée pour se montrer forte mais elle veut essayer pourtant. A tout prix. Pour s'en sortir et se sortir de là surtout. Est ce que la blonde sait réellement tout ce que ça implique ? Peut-être pas. Mais au fond elle s'en fiche, ses yeux un peu brillant à cause de l'alcool et ses joues rosies. Elle ne veut pas rester seul ce soir, il n'aura qu'à partir demain matin s'il en a envie. Ou peut-être que c'est elle qui partira. Peu importe. Mimi a besoin de se perdre et d'oublier les pas lourds du monstre dans le couloir. Elle l'entend descendre les escaliers, il a fait une esclandre dans l'hôtel, ce n'est pas la meilleure des choses pour un policier. «ça ne me dérange pas que tu sois un étranger. Elle souffle, le regardant s'approcher un peu d'elle. Toujours à moitié nu. Mimi se mordille un peu la lèvre, rompant le peu de distance qu'il reste entre-eux, passant ses doigts sur le torse du brun. C'est dur et doux sous ses doigts. Elle est fascinée Mimi par le corps du brun, elle qui n'en a connu qu'un seul et qui n'a jamais réellement su se perdre auprès d'un homme.«T'es beau Carter. Elle murmure, dans un sourire angélique. Elle ne se rend pas compte qu'elle ne devrait pas faire ça Mimi et pas sure que ce soit juste la faute de l'alcool. Non. Il a quelque chose qui la fascine le brun. Et elle a envie de s'y perdre.
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| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 19:36 | |
| « quand t'es loin, j'ressens plus rien... » mimi faure & carter rollins
Carter Rollins n’est pas de ceux qui rêvent, qui espèrent le meilleur dans la vie. Il se contente de ce qu’il possède en cherchant parfois plus, en cherchant parfois à obtenir ce qu’il ne pourra jamais posséder. Il est vorace, infatigable, il vit à deux cent à l’heure sans se préoccuper de demain. Sans véritablement voir par-dessus les épaules des autres. Il a ce contact parfois facile, tantôt incontrôlable. Un tsunami qui déferle tout sur son passage sans se soucier de demain. « Je n'en ai pas les moyens pour le moment. » Qu’elle avoue, alors qu’il cherche à observer sa silhouette qui se perd dans la pièce sombre, il avance vers elle tel un prédateur, en manque de pouvoir. Un besoin qui l’obsède, qui finira par passer – c’est en tout cas ce que son regard reflète. Elle n’en vaudra plus la peine quand il aura obtenu gain de cause. Quand elle sera tombée dans ses filets. « Alors donne-toi les moyens… » Qu’il souffle, à voix basse, ça sonne comme un défi, un orgueil qu’il ne saurait mettre de côté. Comme si une part de lui attendait plus d’elle, attendait qu’elle se défonce pour sa survie. Alors que sa plus grande menace à cet instant, c’est lui. Lui et lui seul, qui la fixe dans l’obscurité, en caleçon devant elle, sans une once de gêne dans son regard, provoquant. Ce sourire narquois au coin des lèvres qui la supplie de le délivrer de ce bien fait, deux corps qui finiront par se perdre dans ses draps. Un nom de plus sur sa liste, mais celle qui le marquera, ancré au plus profond de sa chaire. « C'est ma parole contre la sienne... » Brutalement, elle rompt ce silence, il cherche à la dévisager un instant, sa parole, ne mérite t’elle pas d’être entendue ? « C’est déjà bien assez, tu sauras le faire plier… » Comme elle fait plier à cet instant Carter Rollins, l’incontrôlable dealer au cœur de pierre. Cet être habituellement indifférent au courbe, juste prêt à frôler le corps des femmes. Il compte sur elle, pour faire plier un flic, pour le rendre inexistant, pour le piétiner. Il serait même prêt à l’aider. Mais il se tait. Quand il la voit approcher de son corps inerte. On peut juste entendre son souffle. Un souffle qui se perd dans cette chambre soudainement immense, alors qu’ils sont collés presque l’un à l’autre. « ça ne me dérange pas que tu sois un étranger. Elle souffle contre son torse, il fait largement une tête de plus qu’elle, elle prolonge en posant doucement ses doigts sur le torse nu du jeune homme. Elle a ce regard envieux, taquin. T'es beau Carter. » C’est doux de sa bouche, ça le ferait presque plier, c’est certain. « Si l’étranger ne te fais pas peur… » Qu’il souffle en rompant le silence de plomb, la sentence est là, et il est déjà en train d’essayer de distinguer son corps à travers le tissu. Il pouvait lui promettre douceur pour ses prochaines heures, douceur mais hargne. Douceur mais frénésie. Avant de reprendre son aplomb quotidien. Sa main vient se poser entre son menton et ses lèvres, la tirant à peine vers lui, avant de glisser lentement ses lèvres dans son cou pour remonter sur ses lèvres. Qu’il mordilla suffisamment pour faire monter cette envie en elle, d’en découvrir plus sur le dealer. |
| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 20:02 | |
| Je veux juste une dernière danse, avant l'ombre et l'indifférence. un vertige puis le silence, je veux juste une dernière danse.
Mimi a envie d'être une battante. Elle a envie d'avoir de la hargne et l'instinct de survie développé. Elle peut faire ça non ? Est ce qu'elle en sera capable ? Elle veut croire que oui Mimi, qu'elle y arrivera tôt ou tard parce qu'elle a fait de grands pas malgré tout. Elle est partit de chez elle, a joué la femme en fuite pendant plusieurs semaines et a même réussit à se créer un cercle d'amis. Alors oui, forcement qu'elle est fière d'elle Mimi. Forcement qu'elle a envie de réussir pour ne plus se faire marcher dessus. Mais elle est beaucoup trop gentille. Naïve. Et ouvrir les yeux est encore difficile pour elle. La blonde le dévisage un instant.«Je vais faire ce qu'il faut pour ça. Est-ce qu'elle avoue à demi mots qu'il pourrait l'entraîner dans ses mauvais coups ? Peut-être. Mimi ne se rend pas compte que l'influence de Carter n'est pas forcement bénéfique chez elle. Sur elle. Mais il a raison, elle doit se prendre en main et elle a envie de le faire Mimi. De s'en sortir. Il place trop d'espoir en elle, ou peut-être est ce elle qui n'a pas réellement confiance en elle. Mimi doute. Elle n'est pas téméraire et elle sait déjà comment elle réagirait face à Alexander, elle perdrait la face. Et ce serait terrible parce que ça la décrédibiliserait aux yeux de tous. «Je ne suis pas courageuse. Elle voudrait apprendre à l'être mais s'affirmer elle ne sait pas encore le faire. Elle est tremblante Mimi quand elle pense à son mari, quand elle revit bien trop les derniers événements qui se sont produit chez eux. Les dernières marques posées sur sa peau. La proximité de leurs corps qui lui fait tourner la tête, elle frissonne Mimi quand il pose ses doigts contre son visage et ses levres dans son cou. Son souffle qui s'accélère un peu et la blonde qui ne réfléchit plus, qui n'a plus réellement envie de parler non plus. Mimi pose sa main derrière la nuque du brun pour l'attirer à elle, posant ses lèvres sur les siennes. Elle a envie de douceur, de passion. Mimi a besoin de vibrer pour la première fois de sa vie. Alors, c'est un baiser timide qu'elle pose sur les lèvres de Carter et pourtant elle n'a jamais prise autant d'initiatives de toute sa vie. Elle a envie de prendre de l'assurance maintenant. De commencer à exprimer sa volonté de cette façon là, est ce qu'elle peut réellement tout accomplir Mimi ? Elle a envie de croire les mots de Carter. Alors, elle se fait plus passionnée contre lui, ses doigts plongeant lentement dans les cheveux brun de Carter.
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| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 22:28 | |
| « quand t'es loin, j'ressens plus rien... » mimi faure & carter rollins
Il n’y a plus qu’elle et lui, désormais dans cette chambre. Chambre bien vide d’humanité, parce que ce n’est pas Carter qui en emmène. Il frôle son regard du sien, l’envie d’une délivrance soudaine, alors qu’elle-même devrait fuir. Elle devrait prendre ses jambes à son cou mais parce qu’il trouve toujours une âme à torturer. Elle se tient là, debout, face à lui. Mais parce qu’il reste toujours ce besoin inné en lui de défendre l’indéfendable, de n’être qu’une douce torture aux yeux des autres, c’est ce qu’il se promet d’être pour elle, à présent. A présent qu’elle vient d’activer cette sensation de plaire, de l’envoûter. Plus encore, de la posséder. Poupée de velours, probablement bien trop naïve pour le méchant loup, il pose son regard de velours sur elle, un regard à la fois tendre, mais également remplis d’incertitude. Elle semble son opposé, un contraste qui se fraye un chemin jusqu’à son torse. Elle lui plait, c’est indéniable et il ne repoussera pas la sentence. Cruelle sensation dont il ne prend pas garde, ni elle d’ailleurs. « Je vais faire ce qu'il faut pour ça. » Qu’elle avoue, s’avouant en quelque sorte vaincue par cette douce pression qu’on lui incombe. Elle le regarde, le frôle de ses yeux, de sa main, et dire qu’il n’apprécie pas cette douce sensation serait mentir. Il est loin de savoir ce qui est le mieux dans la vie des gens, dans sa vie à elle. Il ignore ce qu’il est censé faire, ou dire. Si il doit la rassurer, ou pas. Mais il prend goût à ses instants et s’y voit déjà. « C’est ce que j’aime entendre. » Sa bouche qui glisse jusqu’à son oreille, pour l’y déposer ses quelques mots, futiles. Elle accorde bien trop d’importance au jeune dealer, et il profite de cette naïveté avec un mépris soudain. Il est volage, imbus, arrogant et elle ne saura trouver gain de cause au creux de ses doigts. « Je ne suis pas courageuse. » Elle ferme un instant ses yeux, laissant la chaleur de son souffle parcourir son corps, son visage et les doigts de Carter qui remontent les uns après les autres le long de son bras. Ses lèvres qui se perdent contre sa peau, sans restriction, sans aucune réserve. Il savait y faire Rollins. Il savait faire tourner les têtes et faire brailler les cœurs. « Ca viendra tout seul… » Parce qu’elle est là cette vérité qui le frappe de plein fouet. Son cou qu’il découvre de mille façons alors que ses lèvres heurtent les siennes. C’est intense, et il n’hésite pas à lui enlever son tee-shirt pour y laisser ses yeux la découvrir alors que la pièce est plongée dans le noir. Seul ses sens sont décuplés. Les baisers fougueux, deviennent plus intenses alors qu’avec son bras, il la pousse sur le lit. Elle tombe sur le dos, et en profite pour s’y installer aussi, ses bras le maintenant par-dessus elle. Alors qu'elle glisse à son tour ses lèvres contre celles du dealer, il lui mordille la lèvre inférieur avant de répondre plus ardemment à son baiser. |
| | | | | | | | (carmi) quand t'es loin, j'ressens plus rien... |
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