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 (Amelyn #2) ► Jump in the fire

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Message(#)(Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 EmptyMar 28 Jan 2020 - 22:33




JUMP IN THE FIRE
A sa place – et pour bien me connaître – je ne suis pas certain que j’aurais choisi le terme de prétentieux. Pour l’être, il faudrait que je sois fier de moi et de mes choix. Or, un coup d’œil vers mon reflet dans un miroir est quelquefois difficile à supporter. La plupart du temps, je m’efforce de l’éviter. Je n’aime pas mon air perpétuellement absent, mes pupilles brillantes à cause de ma consommation excessive de l’alcool, les rides du lion qui s’impriment à mon front et les pattes d’oie autour de mes yeux d’avoir trop pleurer ma fille, en silence, nuit et jour, durant des années. Non, décidément, prétentieux ne me ressemble pas, même si j’admets qu’il est plaisant de savoir que je lui plais. C’est la preuve que je suis toujours en mesure de lui cacher mes blessures. Bien sûr, je la lui confiai en partie à trop me laisser gagner par l’atmosphère qui se jouait entre nous dans la voiture. Mais elles m’appartiennent encore, pour longtemps, contrairement à la situation qui finit par m’échapper. Désormais, je relance, tantôt avec malice tantôt sans inventivité, chacune de ses provocations. J’y prends un malin plaisir, si bien qu’elles compteraient plus que la finalité elle-même. Alors que la juste contrepartie pour mes aveux précédents implique qu’elle me renvoie l’ascenseur, je ne saisis pas l’opportunité de la questionner sur sa relation. Ça me chiffonne pourtant. Je me demande encore comment deux types sans saveur sont parvenus à conserver l’attention d’une femme comme elle aussi longtemps. J’estime néanmoins que ce qui est tu sciemment doit le rester. C’est ce que j’attends d’elle. Sauf exception, elle respecte. Je fais de même, conscient qu’elle détesterait apprendre ce que je pense des deux Américain. Elle me caserait sans délai dans la boîte des gars dont on se méfie, parce qu’elle leur est entièrement dévouée, au point de fourvoyer sa personnalité. C’est mon approche, mon angle d’attaque et elle ne la partagerait pas, pas maintenant, mais j’envisage sincèrement de ce que je pourrai peut-être, un jour donné, lui souffler qu’elle mérite mieux que ça ? Quand ? Je l’ignore. Pourquoi ? C’est un grand mystère. Est-ce que donc bel et bien clos ? Clairement. Son « c’est tout ? » se passe de tout commentaire et elle s’en accommodera, parce que j’embraie, rapidement, sans autre forme de cérémonie qu’un haussement des épaules et un hochement positif de la tête. Cette conversation à propos des abhorrés, elle ne m’exalte pas. Elle ne m’aguiche pas, pas comme Raelyn le fait si bien en soulevant une supposition bien trop vraie. Cette envie de l’embrasser, et plus si affinités, ce qui n’est plus à démontrer, ça me travaille depuis des jours. Ça me chatouille depuis qu’elle m’a bercé, ensommeillée, de sa calme respiration. Je me souviens avoir songé que c’était une chance qu’elle soit endormie cette nuit-là. Au contraire, en proie à ma culpabilité – bien que je cherche encore quel crime de lèse majesté j’avais pu commettre – j’aurais pu me laisser aller à son caprice. Aujourd’hui, je n’ai plus la possibilité de me cacher derrière un quelconque relâche de ses sens et de sa ténacité. Elle propose et je me sens à deux doigts de disposer. La sensation est tellement oppressante que sautent les écrous jusqu’ici maintenus par ma seule volonté. Ils volent en éclat et, succombant à mon impatience et à mes triviales pulsions, je la rejoins avec, en tête, des images peu catholiques qui dépassent la futilité d’un baiser.

Un baiser ? Futile ? De qui je me moque exactement ? A ce stade, il n’est qu’amorce de l’enchevêtrement de deux corps offerts à l’autre sans pudeur. J’en manque d’ailleurs. Je fais fi de la douceur alors que nos langues dansent. Mes doigts, sous sa jupe, s’aventurent jusqu’à l’élastique de son sous-vêtement avant que j’aie le temps de réaliser que j’enverrai bien paître l’étape nécessaire des préliminaires. Ma mesure s’est égarée à mesure que s’échauffe l’ambiance et la renverser sur le canapé en signe la fin. Je me fais l’effet d’un animal, d’un repris de justice abstinent depuis trop longtemps et, le plus désolant, c’est que je me désintéresse du risque de l’offusquer ou de la froisser.  Un homme de bien aurait ralenti la cadence. Il aurait pris le temps de décrocher ses lèvres des siennes pour plonger un regard brûlant dans celui de sa partenaire. Il l’aurait autorisée à se dérober si, prise de remords, elle juge mes manières rudes et bourrues. A une époque, je m’en serais donné la peine, mais à quoi bon ? Elle réagit, Raelyn. Sa respiration se saccade. Son corps se cambre. Ses doigts grignotent du terrain jusqu’à la naissance de mes cheveux et, aussi sage le geste soit-il, il résonne en moi et m’arrache un frisson qui, dans un premier temps, m’empêche de reculer. Je n’en ai pas envie. J’aimerais, mais je ne m’en sens pas capable. Son corps appelle le mien et il lui répond sans s’encombrer de honte. Est-ce l’effet d’être sur ce bateau que je convoite des jours ? Suis-je séduit par ce que nous pourrions être surpris par des propriétaires avertis de notre intrusion ? Est-ce tout simplement elle et sa ruse ? Elle et sa sulfureuse personnalité ? Elle et ses caresses lascives sur la peau nue cachée par mon T-shirt ? Normalement, ce simple contact aurait dû me faire basculer du mauvais côté. Or, il agite en moi un soubresaut de conscience. Sarah se matérialise sous mes paupières closes. Elle est là, dans mon imagination, qui tient la main d’une petite fille et qui agite sous mon nez notre contrat de mariage et je me prends une gifle sifflante, ronflante. Elle est plus bruyante que les tam-tams du désir et de mes plus bas instincts. Je crois que, si je me comparai un putain de sale type de m’être infidèle – je ne l’étais pas vraiment envers mon épouse – je sus d’emblée que la suite ternirait le blason de mes maigres qualités. Car, une fois n’est pas coutume – à moins qu’elle le soit justement – je me soustrais à ce futur ébat prometteur. Je prends la fuite, lâchement ou, selon mon point de vue, courageusement. Il m’en faut pour ne pas aller au bout de l’entreprise alors qu’une douche froide ne suffirait pas à m’éteindre. Il me faut dépenser une sacré dose d’énergie, une que je n’avais pas en stock.

Sur mes traits se lit désormais de la souffrance et de la frustration, mais elle n’est rien comparé à celle qui se dégage de ma victime. Blessée, abasourdie par ce brusque revirement de la situation, je sais qu’en remontant sa jupe, elle en profite pour ramasser le verre brisé de sa fierté. Et putain que j’ai honte de moi. Je ne le montre pas. Je joue les mecs désabusés qui lui rend la monnaie de sa pièce, mais c’est une véritable torture que de m’engoncer dans ce costume. Je suis ignoble, je le sais. Je le devine d’autant plus que je présume qu’elle n’est pas habituée à ce genre de défaite. Ça m’attriste, sincèrement, parce que sans cette loyauté qui trône au milieu des ruines de celui que j’étais, je n’aurais pas hésité. J’aurais pris le risque de devenir insignifiant à ses yeux. Au moins, y aurais-je gagné en honneur. Mais là, je suis un connard de plus sur le marché. Peut-être même le roi. Dès lors, que lui répondre ? Que c’était une mauvaise blague ? Que ma fugue est entièrement de sa faute ? Qu’à trop jouer, elle a fini par se brûler ? C’est envisageable et non dépourvu de sens. Mais je me l’interdis. Je refuser de balancer sous son nez le fanion de la mauvaise fois. Elle ne le mérite pas. Pas ce soir. Si j’avais souhaité la blesser, je n’aurais pas hésité, mais ce serait me mentir, encore, et je suis fatigué. Je suis fatigué de faire semblant que je n’en pince pas pour elle. Je suis épuisé de me soumettre à la culpabilité et à mon besoin de vengeance sous prétexte qu’elles m’ont sauvée. Je suis las, tout simplement, et si je ne m’étonne pas vraiment que, sous le joug de mon silence, Raelyn prenne ses jambes – qu’elle a fort belle - à son cou, je ne les tire pas mes clichés de mon navire. Je l’observe, elle, furieuse et fragile à la fois, grimper les escaliers qui la conduiront loin de moi.

C’est mieux comme ça. Je ne dois pas bouger. De toute façon, je n’aurais rien à lui dire. Je ne peux pas la rattraper, mais je le fais quand même. Je la suis avant qu’elle ne m’échappe pour de bon, non pour la retenir, mais parce que je n’ai pas envie que les regrets m’assaillent des mois durant. J’en ai bien assez sous le coude et, bien que je sache que je n’ai pas de déclaration digne d’un film à lui déclamer, bien que je sache que c’est vain, je cours derrière elle et je l’interpelle qu’elle ralentisse. D’où je me situe, ça ne me paraît pas efficace, mais je ne me démonte pas. Je galope à présent et, lorsque j’estimai la distance acceptable, je repris : « Je suis désolé. Ça n’aurait pas dû se passer comme ça. » ça n’aurait jamais dû arriver, mais ce serait faux que de le prétendre. « C’est pas comme ça que j’aurais voulu que ça se passe. Je… » Je quoi ? Je m’en veux ? Je te comprends ? Quoi ? « Laisse-moi au moins te ramener. On pourra en parler si tu veux. Je t’expliquerai pourquoi. » Si j’en suis capable… et rien n’est moins sûr. « En tout cas, je ferai un effort. » Me sentant pathétique au possible à la poursuivre, j’accélère et je la saisis par l’épaule, qu’elle s’arrête, qu’elle m’affronte. C’est dans ses cordes, j’en suis convaincu, même elle souffre d’une plaie de l’ego. Alors, je l’y oblige, quitte à écoper d’une nouvelle gifle, une bien physique cette fois. Je l’encaisserai. Je ne l’aurais pas volée. « Sérieusement, tu as vraiment cru que j’allais te laisser marcher jusqu’à chez toi en plein milieu de la nuit ? Boude si tu veux, c’est légitime, mais je te ramène…» C’est non négociable, alors le ton est ferme. « Le reste de ma proposition, tu en feras ce que tu veux. » Même si je dois me faire violence pour la satisfaire, pour l’aider à recoller les morceaux de sa vanité.


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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(Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
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Message(#)(Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 EmptyMer 29 Jan 2020 - 9:27


Jump in the fire
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 873483867

Cet instant je l’ai attendu, préparé et provoqué, depuis six mois je m’efforce de pousser Amos dans ses retranchements dans l’espoir qu’un jour il soit incapable de résister à l’envie de me plaquer contre le mur pour me faire taire et me faire sienne. Pourtant je ne m’y attends pas. Pas maintenant, pas ici. La soirée particulière que nous avons partagée s’y prêtais plus, j’ai même pensé à certains instants qu’il allait m’embrasser ce soir-là. En me réveillant en pleine nuit et en me retrouvant lovée entre ses bras je me suis surprise à espérer qu’au beau milieu de la nuit il vienne couvrir ma nuque de baisers chauds, que la proximité de nos corps fasse sauter ses derniers verrous, ceux qu’il maintient fermement sans que je n’arrive à l’expliquer, mais lorsque je me suis réveillée il était partie, me laissant la désagréable impression d’avoir rêvé mon réveil nocturne, de l’avoir fantasmé, résultat de notre discussion bourrée de sous-entendus comme de la drogue que j’avais ingérée.

Malgré la surprise je ne mets pas longtemps à réagir, d’abord presque mécaniquement, de façon inconsciente en tout cas grâce aux réflexes d’un corps rompu à l’exercice, et je prends conscience à retardement de ce qu’il est en train de se passer. Je l’ai souhaité, voulu, j’ai tout fait pour le provoquer et je ne compte pas rester spectatrice de son passage à l’acte, et je me suis trop languie de cet instant pour qu’il ne provoque pas en moi une infinité de sensations. Une vague de chaleur, qui prend naissance dans mon bas ventre et que je sens me monter jusqu’aux joues, des picotements, ces frissons qu’il m’arrache par chaque contact, chaque baiser, et surtout un besoin irrépressible et presque bestial de sentir son corps plus proche du mien encore.

Je crois que la partie est gagnée, je l’avoue sans honte. Quand ses doigts terminent de parcourir mes cuisses pour se glisser sous l’élastique de mon sous-vêtement, je suis persuadée que j’ai remporté la partie, qu’il a cédé pour mon plus grand plaisir. Son corps réagit à la proximité avec le mien d’une façon qui laisse peu de place au doute quant au désir qu’il ressent lui aussi, qu’il ne simule pas, et sa hâte me prouve qu’il a retardé le moment mais qu’il l’a attendu autant que moi. Je m’abandonne, sans le moindre doute parfois causé par la peur d’être rejetée, sans la moindre retenue aussi, celle que j’aurais dû conserver pour éviter à mon égo les blessures de la suite. Son empressement ne me dérange pas, j’ai attendu six mois mais je me retrouve moi aussi bien incapable d’attendre quelques minutes de plus, de résister un peu plus au besoin irrépressible de le sentir en moi. Mais j’attendrai, de toute évidence, puisqu’il m’échappe, me laissant allongée sur le canapé, la poitrine soulevée par ma respiration saccadée, et surtout la désagréable impression d’avoir été prise pour une conne. Je rassemble mes pensées, je cherche à comprendre ce qu’il a pu se passer, et si j’étais du genre à m’autoriser ce genre de démonstration j’en pleurerais de rage et d’humiliation. Est-ce ça qu’il cherche à faire, m’humilier ? Me pousser jusqu’à supplier genoux à terre de me faire sienne ?

C’est mal me connaître, je ne supplie pas et décide que j’ai assez flatté son égo au détriment du mien qui vient d’être mis à terre, alors sans demander mon reste et sans un dernier regard pour Amos je quitte le voilier. Il ne s’agit pas d’une basse manœuvre pour me rendre plus désirable, pour qu’il me rattrape : je n’ai pas envie qu’il me rattrape, j’ai envie de rentrer chez moi, d’oublier ce qu’il vient de sa passer, et d’appeler un régulier pour palier à ma frustration grandissante. Je l’entends qui crie mon prénom mais je l’ignore, trop occupée à l’insulter de tous les noms dans ma tête. A jurer que jamais plus on ne m’y reprendra et à le maudire dans toutes les langues. « Je suis désolé. Ça n’aurait pas dû se passer comme ça. » J’enfile mes escarpins sans prêter la moindre attention à ses explications qui n’en sont pas. « C’est pas comme ça que j’aurais voulu que ça se passe. Je… » Déjà je m’éloigne, bras croisé sous ma poitrine et sans un regard pour cet enfoiré. « Laisse-moi au moins te ramener. On pourra en parler si tu veux. Je t’expliquerai pourquoi. En tout cas, je ferai un effort. » Je n’ai pas besoin qu’il me ramène, pas envie qu’il m’explique pourquoi il s’est mis en tête de m’humilier de la sorte, ni ce qu’il cherchait en m’amenant ici ce soir. Je suis difficile à faire sortir de mes gonds, et je suis aussi capable de rester calme et impassible dans des situations qui me font pourtant bouillonner, mais je suis bien trop blessée, ma fierté bien trop meurtrie pour que je n’arrive à raisonner convenablement ce soir.

« Sérieusement, tu as vraiment cru que j’allais te laisser marcher jusqu’à chez toi en plein milieu de la nuit ? Boude si tu veux, c’est légitime, mais je te ramène… Le reste de ma proposition, tu en feras ce que tu veux. » La gifle que je lui assène lorsqu’il pose sa main sur mon épaule pour m’intimer à me retourner, m’arrêter et l’écouter n’a pourtant rien de prémédité, mais je ne nierai pas qu’elle me fait un bien fou. Ma paume claque contre sa joue, et mon regard lui communique toute la colère que je ressens en cet instant. Il ne l’a pas volée, mais j’aurais préféré réussir à rester indifférente, j’ai toujours trouvé la froideur plus efficace que les hurlements. Il se permet d’ordonner à présent ? Cela ne lui suffit pas d’avoir joué avec moi et piétiné mon amour propre ? Il est impensable que je monte dans sa voiture, que je le laisse me reconduire calmement jusqu’à chez moi. J’appellerais un taxi s’il le faut, ou n’importe quel homme que j’arriverais à réveiller au beau milieu de la nuit. « Tu plaisantes j’espère ? Je suis assez grande pour m’occuper de moi, j’ai aucun ordre à recevoir et certainement pas de ta part. » Je m’énerve rarement, mais quand je le fais celui qui en fait les frais le fait au nom de toutes les fois où je me suis contenue. Je ris, d’un rire nerveux, d’un rire mauvais aussi. « Je t’en prie explique moi, éclaire moi parce que j’en ai de toute évidence besoin. » De toute évidence, puisque j’ai été assez sotte pour croire que ce soir il avait envie de moi, assez sotte pour m’abandonner à ses baisers, à ses caresses. Je lui demande de s’expliquer, mais ne lui en laisse cependant pas le temps avant de continuer, d’un ton chargé de mépris, parce que la douleur ne fait pas partie des émotions que je m’autorise à montrer. « Tu cherches quoi exactement, à flatter ton égo de mon intérêt ? A pouvoir toi aussi aller te vanter à qui veut bien l’entendre d’avoir glissé tes doigts sous ma jupe ? Te fais pas d’illusion, ça fait pas de toi quelqu’un de spécial. » Le joues rougies par la colère autant que par notre précédente proximité, la poitrine qui se soulève à une allure irrégulière pour les même raisons, je continue, sans la moindre mesure, sans la moindre retenue. « Tu veux quoi pour appuyer ton récit ? Mes sous vêtement ? Haut ou bas, une préférence ? Ça t’aidera à convaincre tout le monde que tu m’as sautée, vu que t’es même pas foutu d’aller jusqu’au bout. » Je suis crue, je ne mâche pas mes mots, je ne m’encombre que rarement de ce genre de préoccupation de toute façon. Joignant le geste à la paroles, mes mains filent dans mon dos, mes doigts s’enroulent autour de la fermeture de mon soutien-gorge en dentelle noire que je dégrafe, et je fais glisser les bretelles sur mes épaules, libérant un bras et puis l’autre. Je réagis trop vivement, je le regretterai certainement lorsque j’aurais retrouvé mes esprits, mais je n’y pense pas alors que je jette mon sous-vêtement dans sa direction et que mes yeux lui lancent des éclairs. Mon ton devient plus froid encore alors que je vrille mon regard dans le sien. « Je suis pas un jouet. Je suis pas un faire-valoir. Alors rends-moi service, oublie-moi. » Je le toise de la tête aux pieds. « Tu me dégoutes. » C’est faux. Si je suis autant hors de moi c’est qu’il n’en est rien, mais il est hors de question que je m’abaisse à faire preuve de mon inclinaison à son égard, encore et encore. J’ai trop de fierté pour autoriser qu’un homme la piétine à ce point, même s’il m’attire diablement, même s’il réveille en moi des choses que je préfèrerais refouler et même si me plait plus que je ne veux l’admettre. Je m’en veux d’ailleurs autant à moi que je lui en veux à lui, de ne pas avoir réussi à me contenir, à réagir de façon mesurée et à m’être couverte de ridicule sans avoir finalement besoin d’autre chose qu’une impulsion de sa part et de quelques sourire, quelques regards envoutants. Mais c’est terminé, et quand je tourne les talons pour me remettre en marche c’est avec la ferme intention de ne plus le laisser m’atteindre à nouveau.







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Message(#)(Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 EmptyMer 29 Jan 2020 - 14:24




JUMP IN THE FIRE
Bien sûr que la laisser partir aurait été une meilleure idée. Une femme à l’ego meurtri est semblable à un animal traqué. Si leur cavale est avortée par un prédateur, ils deviennent l'un l'autre  agressifs, voire dangereux. Il faut viser juste pour s’en sortir, droit au cœur, mais je n’en suis pas capable. Peut-être que si j’avais eu le temps de préparer un joli discours censé la toucher que j’aurais atteint ma cible, mais j’en doute sincèrement. Je ne suis pas devenu un orateur en l’espace d’une heure. Je suis toujours ce même gars handicapé des mots et parasité par sa culpabilité. Je manque de temps pour me préparer à l’affrontement qui s’annonce alors que je l’interpelle, que j’essaie vaillamment de la retenir. Si elle m’écoute, elle ne s’arrête pas. Une tornade de fureur la pousse en avant si bien que je suis forcé d’interrompre sa course d’un geste qu’elle jugea trop familier. La réaction, prévisible à mes yeux, fut sans appel. Sa main claqua contre ma joue avec une violence telle que sa force m’effara. Je ne lui en soupçonnais pas tant, pas plus que la douleur qui vrilla ma pommette, faute à cette énorme bague. Nul doute que j’en garderai des traces. J’ai l’impression de saigner et je vérifiai d’un geste. Rien. Aucune trace de sang. J’en fus instantanément rassuré et je songeai que, celle-là, je l’avais bien méritée, bien plus que la gifle mentale que m’asséna ma conscience et l’image de ma famille décomposée. Ce soufflet n’est que le juste retour des choses, et encore, je n’en suis pas certain. On se remet facilement d’une ecchymose, surtout quand ce n’est pas la première. Mon épouse n’était pas la dernière à me bousculer quand je dépassais les limites de l’acceptable. A l’écoute de ses besoins, je l’étais moins de ses émotions et je la vexais souvent, parce qu’elle m’aimait profondément. A contrario, il faut des jours, voire des semaines ou de longs mois, pour guérir la vanité. Il suffit de laisser s’infiltrer un souvenir pour que le mal se réveille. Aussi, n’ai-je pas réagi. Les mains dans les poches, j’encaisse ses reproches, un peu penaud, mais néanmoins la tête haute. J’affronte mes responsabilités parce que c’est tout ce dont je suis capable et que c’est, à mon sens, ce qu’il convient de faire. Je ne dispose d’aucune autre option, parce que le regard qu’elle me jette est assassin. Elle m’en veut et je me demande dans combien de temps elle avancera un pas sur le chemin du mépris. Ce sentiment-là aussi serait légitime, mais je ne l’espère pas pour autant. Au moins, bien que ça soit terriblement malsain, je me gausse qu’elle me crache son fiel au visage. Toutes ces remarques cinglantes sont la preuve que je la touche plus qu’il ne devrait. Ils sont le témoignage de l’importance que je revêts à ses yeux. Aussi minime soit-elle, elle existe bel et bien. Elle se révèle à travers ses mots, fort bien choisis, mais profondément injustes. Elle est à mille lieues de ma vérité, Raelyn et, si je ne mens pas, si je suis prêt à fournir les efforts nécessaires pour la lui confesser en partie, je me demande si le moment est adéquat. Elle est trop en colère pour en saisir toute la mesure. Elle l’est tellement qu’elle raisonne mal. Dois-je me défendre effrontément ? Je n’en sais strictement rien. Je m’interroge toujours tandis qu’elle se perd dans une diatribe peu flatteuse de la réalité, la sienne, uniquement.

Mû par une sorte de réflexe, je vais jusqu’à récupérer d’entre ses doigts le soutien-gorge qu’elle me tend. Sauf que je n’ai aucune idée de ce que je suis supposé en faire. En d’autres circonstances, le geste m’aurait fondamentalement amusé. Peut-être même l’aurais-je détaillé, l’air justement interloqué. Sauf que, là, tout de suite, j’en reste tout simplement coi. Je n’ose pas le lâcher. Je le laisse où il est, suspendu dans le vide, la bretelle maintenue par mon pouce et mon index. Je songe à lui rendre, à plaisanter, mais spontanément, ce n’est pas ce qui sort de ma bouche. « Tu as collé une étiquette à ton nom ? Si non, il ne me sert à rien. » la raillais-je irrité par le geste, une fois la surprise évanouie. Je crois que, si elle m’avait épargné le couplet à propos de ma vantardise éventuelle, je serais demeuré prostré derrière ma forteresse de silence. Or, il est des accusations que je ne peux subir sans broncher. « Putain, mais tu t’entends parler ? » Je la laisse terminer évidemment, mais elle escalade l’échelle de la violence verbale. Je n’ai jamais supporté l’injustice ficelée d’arguments non-valables. Se rend-elle compte de son incohérence ? Si j’avais réellement tablé sur la rumeur pour lui faire mal, j’aurais été au bout des choses, je ne me serais pas arrêté en si bon chemin dès lors que notre dispute ne gomme en rien mes émois précédents. Et j'en soupire, blasé. Je peux accepter beaucoup de choses, arguant que la colère parle pour elle, mais pas ce portrait-là. L’oublier ? Très bien ! Je m’éclipserai si ça peut lui faire plaisir, ce dont je doute cruellement. Je la dégoûte ? Parfait. A sa place, dans une situation similaire, je ne l’aurais pas insultée différemment. Mais, que je me serve d’elle comme d’un hochet ou d’un faire d’un faire-valoir, c’est ridicule et il est hors de question que je sois victime d’accusations infondées et grotesques. Il m’est tout bonnement inenvisageable que je l’autorise à se convaincre de ces âneries. Pourtant, je ne l’interromps pas, pas encore. Mon réquisitoire, il requiert toute son attention, et je le lui soufflerai quand nous serons dans la voiture et, puisque j’ai bien compris qu’elle ne s’y engouffrerait pas de son plein gré, j’entoure sa taille de mon bras, je la soulève du sol, préparé à l’éventualité où elle se débattrait – c’est couru d’avance – pour l'y conduire moi-même.

Aucun doute qu’elle aura détesté. Elle doit certainement me maudire de lui imposer ma seule volonté. Elle doit mourir d’envie de me cogner maintenant que je l’oblige à s’installer sur la banquette arrière du véhicule, la suivant de près, et fermant derrière moi d’une pression sur la télécommande. Pressentant que, sous le joug de sa colère, elle hurle sans m’écouter, je l’en empêche par précaution, une main pour bâillon et l’autre maintenant fermement sa nuque. Ça non plus, ça ne lui plairait pas des masses, mais m’offre-t-elle une autre alternative ? J’ai besoin d’être entendu moi-aussi. J’ai des révélations à formuler, d’une traite, vu que l’exercice m’est pénible et, pour ce faire, elle se doit de se taire. « Je vais te laisser tranquille. » Je sous-entends que bientôt, elle pourra me beugler sa rage. Rien de plus. Jamais je ne pourrai lui promettre de ne plus l’oppresser. C’était son rôle jusqu’ici, pas le mien. « Mais avant, tu vas m’écouter attentivement. Si j’avais voulu flatter mon ego, je t’aurais sautée sur ce bateau.» J’insistai sur le verbe pour faire écho à son inédite vulgarité. Elle m’avait habitué à plus de classe. « Et je recommencerais sur cette saleté de banquette parce que j’en crève d’envie. » lui confessais-je outrageusement sérieux. Je le revendique de mes pupilles cadenassées à ses yeux revolver. « Alors, oui, c'est dégueulasse d'avoir été jusque là pour ne rien te donner. Je te l'accorde. Mais, ce que tu prétends savoir sur moi, c'est peut-être ce que font tous ces types que tu côtoies, mais je t'interdis de t'imaginer que je suis pareil à eux, que j'ai besoin de toi pour me sentir spécial ou je ne sais quel autre connerie du genre. Tu n’es pas idiote, tu le sais aussi bien que moi. » J’en appelle à sa raison, bien que je devine que, pour le moment, ça ne sert pas à grand-chose. J’espère juste qu’elle saura s’en rappeler lorsqu’elle aura décoléré. « Comme tu sais très bien que si tu étais un jouet, je ne me serais pas gêné. Idem si tu me servais de faire-valoir. Tes explications, tu les auras, mais pas tant que tu seras dans cet état et que tu n’es donc pas capable d’observer la situation avec objectivité. JE suis ton jouet, comme tous les autres, peut-être plus que les autres, parce que tu ne sais rien de moi et pourtant, tu serais prête à te brader juste parce que ça t’amuse. Je vaux mieux que ça, et toi aussi, même si tu as tendance à l’oublier. » Le débit est lent, qu’elle imprime bien. Je me surprends également, parce que je me trouve plutôt clair malgré les circonstances et mon manque crucial d’éloquence habituellement. Serait-ce parce que je sens l’urgence qu’elle distingue le vrai du faux ? Serait-ce la conséquence de ce « tu me dégoûtes », parfaitement compréhensible, mais passablement insultant ? Dans le fond, il ne m’a pas froissé, pas autant que le reste de son monologue tissé habilement, mais qui ne me rend pas justice. « Maintenant que les choses sont claires, je vais enlever ma main, puis je vais passer derrière le volant et te ramener. Nous sommes bien d’accord ? » Un signe de la tête me suffira pour la libérer de moi, jusqu’à la prochaine fois.


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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(Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 EmptyMer 29 Jan 2020 - 16:11


Jump in the fire
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #2) ► Jump in the fire - Page 2 873483867

Si je n’avais pas été aussi hors de moi, à un point que je me reconnais difficilement et deviens incontrôlable, j’aurais explosé de rire devant l’air abasourdi d’Amos, j’aurais fait une blague, une remarque bien sentie, lui aurait proposé de lui expliquer comment s’en servir et agrafer et dégrafer l’ouverture, mais pour l’heure je me retiens déjà de le lui faire avaler. Je vis mal cette rage sourde au fond de moi : j’ai de quoi être énervée, il m’a mise dans une situation parfaitement inédite, le genre que je n’ai jamais eue à gérer et il s’est conduit comme un porc. Le fait que ce soit moi qui le cherche et le provoque depuis tout ce temps ne change rien et il est indéfendable, j’en suis intimement persuadée, et pas du tout encline à me remettre moi en question. Je vis mal cette rage et je m’en veux, mais pour l’instant mon montrer blessante, vulgaire et agressive me libère et me fait du bien, autant que m’en a fait le coup que je lui ai porté. Aurais-je été un homme, une montagne de muscle, que je ne m’en serais pas contentée. Que je l’aurais accompagné d’un autre le poing serré, et j’aurais frappé jusqu’à avoir le sentiment que nous sommes à égalité. J’aurais vengé mon orgueil bafoué par des coups, et je me serais certainement sentie tout autant minable demain, pas d’avoir frappé, mais d’avoir laissé pointer ma vulnérabilité de la sorte. Parce que c’est ce que je fais, je le réalise sans être capable de m’arrêter et de redescendre, et je réaliserai certainement à quel point demain.

Que je sois indifférence et reste de marbre face à tout ça l’aurait certainement bien plus blessé, si c’est bien son égo que mon intérêt nourri. Rester froide l’aurait plus désarçonné que cette explosion et je me déteste pour ces réactions dont il est l’instigateur. Je n’ose tenter de me rappeler quelle est la dernière personne qui faisait naître en moi des réactions si vive, parce que je connais déjà la réponse.
« Tu as collé une étiquette à ton nom ? Si non, il ne me sert à rien. » Son audace elle aussi m’aurait fait rire en temps normal, mais dans ces circonstances il ne récolte qu’un nouveau regard noir et dépourvu du désir et de l’envie qu’il était possible d’y lire il y a quelques minutes à peine. En cet instant je le déteste pour l’humiliation que j’ai à mes yeux subie, autant que je l’ai ardemment désiré tout à l’heure. Que je le désirerais toujours demain, il est évident que je ne peux y mettre fin aussi rapidement, mais je me promets de tout faire pour faire taire cet envie de passer du temps avec lui, de jouer avec lui, de le provoquer de de l’embrasser à nouveau, je me promets qu’à partir de ce soir il aura le droit au traitement du silence pour tout sujet qui dépasse le professionnel. « Putain, mais tu t’entends parler ? » Encore une fois je ne lui réponds pas, je lui tourne même le dos, parce qu’il à dire ne m’intéresse pas tant que ça. Butée et peu ouverte à la discussion je me suis déjà fait mon avis, je me suis persuadée que si j’ai joué pendant tout ce temps, j’ai été doublée et trompée par un bien meilleur joueur, ou en tout cas un avec une meilleure main.

Je n’ai le temps de faire que quelques pas avant de sentir son bras s’enrouler autour de ma taille, sans délicatesse à nouveau mais avec un dessin bien différent que ce qu’il avait en tête la dernière fois qu’il a initié un contact physique de la même trempe. Je me sens tomber mais il me soulève fermement du sol, et j’enrage alors qu’il me transporte jusqu’à la voiture, je me débats, je le frappe et je crois même qu’une fois je le griffe, sans grand résultat. Il me ramène à ma condition, à cet enveloppe physique si peu imposante, et il m’impose sa décision : inutile de dire que cela ne pourrait pas moins me plaire. S’il y avait une chose à faire pour faire monter ma colère d’un cran, c’était bien de couper les ailes et me priver de tout libre arbitre. Tel un homme des cavernes il décide ce qui est mieux pour moi, il décide que je suis en sécurité uniquement si je suis à ses côté, et il veut que je me taise et me laisse faire ? L’action en lui-même dégage une virilité qui me renverserait, encore une fois si j’avais les idées claires, si je n’étais pas aveuglée par ce sentiment qu’il me traite, à nouveau, comme une chose. Une chose fragile et à protéger certes, mais une chose quand même. Quand il me jette dans la voiture avant de s’y engouffrer lui aussi, je me précipite sur la portière, pour la trouver verrouillée, et de frustration je me retourne vers lui. « Ça va pas, mais t’es complètement malade ou quoi ? » Que je crache, prête à lui déclamer à nouveau le fond de ma pensée, puisqu’apparemment je n’ai pas été suffisamment claire à l’instant. Mais sa main vient fermement agripper ma nuque et rapproche mon visage du sien, alors que de l’autre il vient me bâillonner, pressant sa paume sur mes lèvres. La respiration saccadée, la poitrine agitée je n’ai jamais autant eu envie de frapper quelqu’un. « Je vais te laisser tranquille. » Le plus rapidement sera le mieux. « Mais avant, tu vas m’écouter attentivement. Si j’avais voulu flatter mon ego, je t’aurais sautée sur ce bateau. » Pourquoi faire, quand il peut s’épargner la corvée que je représente surement à ses yeux mais faire illusion aux yeux du reste du monde ? « Et je recommencerais sur cette saleté de banquette parce que j’en crève d’envie. » Essaie, qu’on rigole. « Alors, oui, c'est dégueulasse d'avoir été jusque-là pour ne rien te donner. Je te l'accorde. Mais, ce que tu prétends savoir sur moi, c'est peut-être ce que font tous ces types que tu côtoies, mais je t'interdis de t'imaginer que je suis pareil à eux, que j'ai besoin de toi pour me sentir spécial ou je ne sais quelle autre connerie du genre. Tu n’es pas idiote, tu le sais aussi bien que moi. » Il se serait lancé dans le plaidoyer le plus convaincant d’Australie qu’il ne m’aurait pas atteinte. Pas toute de suite, pas alors que j’ai perdu mon calme et que je ne l’ai pas fait qu’à moitié, pas après m’avoir rabaissée à deux reprises : tout à l’heure dans la cabine du voilier et à nouveau à présent, en profitant de sa supériorité physique sans une once de respect. Il croit me connaître au point de se permettre des remarques sur mes fréquentations habituelles ? Qu’il aille se faire foutre. « Comme tu sais très bien que si tu étais un jouet, je ne me serais pas gêné. Idem si tu me servais de faire-valoir. Tes explications, tu les auras, mais pas tant que tu seras dans cet état et que tu n’es donc pas capable d’observer la situation avec objectivité. JE suis ton jouet, comme tous les autres, peut-être plus que les autres, parce que tu ne sais rien de moi et pourtant, tu serais prête à te brader juste parce que ça t’amuse. Je vaux mieux que ça, et toi aussi, même si tu as tendance à l’oublier. » S’il s’y prenait mal jusque-là il aurait eu une chance de faire mouche avec ces mots, ceux qui me renvoient à ma propre responsabilité dans toute cette histoire et dans la tension à couper au couteau entre nous, quelles que soient les circonstances, mais il faudrait qu’il me redise tout ça plus tard, quand je serais moins blessée et profondément vexée. « Maintenant que les choses sont claires, je vais enlever ma main, puis je vais passer derrière le volant et te ramener. Nous sommes bien d’accord ? » Ai-je un autre choix que celui-ci ? Je braque mes yeux dans le siens et lui offre le plus saisissant de mes regards noirs. « Va te faire foutre Amos. » C’est tout ce qu’il aura, ma colère me rends muette, et, non sans lui avoir lancé un dernier regard assassin, je tourne finalement la tête pour l’appuyer contre la fenêtre, lui signifiant que je ne compte pas répondre. Qu’il ne m’a pas atteinte, même si la réalité est tout autre, et que je me fiche bien de ce qu’il peut penser de moi, de mon mode de vie et de cette soirée. Encore une fois je mens en silence, mais je ne suis pas plus capable d’affronter la vérité que de l’énoncer à voix haute.

Il sort de la voiture sans que je ne lui adresse le moindre regard pour en faire le tour et s’installer sur le siège conducteur. J’ai envie de poser mes yeux sur lui, de l’observer en silence pour comprendre ce qu’il se passe dans sa tête, ce qu’il s’est passé dans sa tête sur ce bateau, pour tenter de le percer à jour mais je me l’interdis, je me suis assez bradée comme ça. Au contraire je garde mon regard résolument fixe sur les immeubles qui défilent, tentant de calmer ma rage autant que le rythme de ma respiration. Si je ne tourne pas mes yeux dans sa direction je ne peux m’empêcher de rester attentive à sa respiration pour tenter de deviner l’agitation de son esprit, et le court trajet jusqu’à mon quartier me semble durer des heures. Au pied de mon immeuble il déverrouille finalement les portières, et j’ouvre la mienne, descends de la voiture et la claque derrière moi sans demander mon reste. Je passe les portes vitrées et appelle l’ascenseur en maudissant le brun, et tire finalement mon téléphone de mon sac pour parcourir mes contacts, bien décidée à faire taire ma frustration en me bradant pour un autre que lui.



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