Pour Noah, c'est pour Noah que je fais ça. « Il reste quoi sur la liste? » c'est pour Noah que mon ton est relativement calme, que je fais gaffe à y pointer à peine une note de passif agressif dedans. C'est pour Noah que je tape pas du pied quand clairement Ezra fait exprès de lire ce qui est inscrit sur notre to-do list à la même vitesse qu'une putain de tortue et même la tortue elle le trouverai lent le gars dans sa compréhension d'une liste bien simple. Liste que je lui arrache pas avec violence des mains pour Noah et pour Noah uniquement, parce que Ginny dans l'instant, elle est pas mieux à mes yeux. « Et elle, elle est chez elle à tester des gâteaux, la fourbe. » pendant que nous, on a fait tous les commerces de Logan City ou presque - que 4 en vérité, mais Matt est une dramaqueen et vous le saviez tous, faites pas genre. Il fait chaud, je crève sur place là, mais on a encore des trucs à faire et l'horloge avance et si on est pas à l'heure la surprise est gâchée et en vrai sérieux il est encore en train de lire la liste ou il fait exprès le gars?
Une toux, délicate, presque mélodieuse qui résonne derrière nous, quand on est bloqués devant l'étalage des décorations dans un genre de magasin à grande surface où on aurait dû facilement tout trouver si papi à côté avait pas tenu à mémoriser la liste dans l'ordre et dans le désordre à la place de chercher les items avec moi. « Je peux vous aider? » « Si seulement. » mon soupir est pathétique, mon impatience aussi. Parce qu'en soit, on vient de passer une heure complète ensemble Ezra et moi et pas une fois on en est venus à se cogner dessus. Y'a eu des menaces même pas cachées, y'a eu des roues de panier qui ont écrasé sans faire exprès les orteils de l'un, les talons de l'autre. Y'a eu des regards noirs, y'en a eu énormément, mais mis à part tout ça, on s'en sort vraiment bien moins mal que ce que tous les paris contre notre survie commune ou séparée auraient bien pu prédire.
En plus je sais qu'elle a pensé à son coup Ginny, qu'elle est vile la p'tite. Qu'elle se disait que de nous envoyer tous les deux ensembles finaliser les derniers préparatifs avant de revenir à la maison pour installer le tout avec elle et attendre que Noah revient comme une fleur, tout ça, c'était du pensé, c'était du typique. Une mission en commun, un but ultime, un fêté qu'on aime tous d'un amour infini et qui nous rallierait à sa cause ainsi. Elle a encore espoir qu'on renoue comme avant la pauvre cocotte. Elle y croit de plus en plus parce que depuis l'épisode de Noah et de son bras cassé y'a aucun autre os qu'Ez m'a dégommé, que je lui ai enfoncé. On fait probablement du progrès, je l'aurais souligné si j'avais pas été un gamin, si j'avais pas été un idiot, si j'avais pas été moi tout court. Quand dans un ultime et dernier regard à ma montre, je pose un ultimatum de temps pour qu'on rush les derniers achats avant de filer pour la partie deux du plan. « 15 minutes, pas une de plus pas une de moins. »
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
there's nothing to say now, the feelings are already dead. and i don't believe theres a way now, all that is said has been said. i'm waiting for another day, another way. - @matt mcgrath
Dix ans. Ces années avaient été parsemées d’embuches, de hauts et de bas - surtout de bas, il ajouterait même -, et surtout de beaucoup de surprises. La première, celle qui avait marquée le début de la décennie, ce fut la naissance de son fils. Ezra se souvenait comme si c’était hier du jour où on lui avait annoncé la naissance d’une petite crevette, à peine plus gros qu’un chiot, et en bonne santé à ce moment là. Des souvenirs qui restaient gravés, pourtant biaisés, car vécu à l'autre bout de la planète parce-qu’il n’avait pas été convié à faire parti du voyage. De l’eau avait coulé sous les ponts, désormais, et même si la rancoeur n’était jamais loin, il tentait de tirer que le bon et le meilleur de toutes ces situations. « Il reste quoi sur la liste? » Quand on parle de la rancoeur n’étant jamais bien loin… Si Ezra avait la chance de pouvoir fêter les dix ans de Noah, et surtout les dix ans de vie de Noah, il se devait aussi de supporter toute la famille qui allait avec. Il peinait déjà à mettre toutes les pièces du puzzle en place avec sa simple famille, il fallait ajouter à celle là celle de Ginny. Qu’il aurait nommé plutôt famille de Matt si les événements n’avaient pas tourné de la sorte. Ezra se concentra de nouveau sur la liste, les sourcils froncés, prenant tout son temps car il sentait l’impatience monter au sein de Matt. « Hum, il faut qu’on trouve encore comment faire pour les ball… » Il n’eut même pas le temps de terminer sa phrase que la feuille disparu violemment d’entre ses doigts. Bien sûr que monsieur impatient n’avait pas réussi à attendre qu’il termine de répondre à sa question. Quoi de plus typique dans le comportement de McGrath junior - Ezra garda ce surnom dans un coin de sa tête, il savait qu’il allait faire plaisir comme tout à Matt à peine prononcé, la prochaine fois qu’il voudrait lui mettre les nerfs à vif; comparer Matt à son père, quelle insolence. « Et elle, elle est chez elle à tester des gâteaux, la fourbe. » Le jeune homme soupira. Matt n’avait pas tord, sur ce coup là. Surtout qu’il savait parfaitement que les gâteaux du jour étaient déjà choisi depuis plusieurs semaines, étant donné que Ginny lui avait demandé son avis entre celui au citron et celui au chocolat - Ezra lui avait dit de tout prendre pour être sûrs de faire plaisir fois mille à Noah. « Je peux vous aider? » Ezra eut à peine le temps de tourner la tête, regarder en direction de la personne qui leur parlait, d’ouvrir la bouche pour répondre que Matt lui coupa l’herbe sous le pied. « Si seulement. » Le tout prononcé dans un soupire las et soutenu. Ezra vint diriger son regard, noir, vers Matt avant d’adresser un sourire à la vendeuse qui était venue les sortir de leur cul-de-sac. « Je sais gérer le spécimen, merci à vous de vous en préoccuper. » Son regard glissa de la demoiselle à Matt, sourire demi-satisfait aux coins des lèvres, avant de venir reprendre la liste des mains de l’abruti - pardon, de l’oncle de Noah. « J’allais dire qu’il nous restait plus que les ballons à voir, ceux que Ginny veut faire voler au plafond. Il va nous falloir de l’hélium, avec. » Le regard et les pas d’Ezra étaient déjà à quelques mètres de là lorsque la voix de Matt résonna de nouveau dans son dos - au moins, il n’avait pas à avoir son visage devant lui en même temps qu’il entendait sa voix. « 15 minutes, pas une de plus pas une de moins. » Levant les yeux au ciel, Ezra dut se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas lancer des mots qui n’étaient pas appropriés dans un magasin où des enfants pouvaient avoir les oreilles qui trainaient. Il se contenta d’une petite répartie, avant de choisir deux paquets de ballons vert et marrons, représentant la forêt de ce qu’il y avait écrit sur la liste. « Oui papa Matt, je serais sage. » Quelques années auparavant, toute cette mise en scène les aurait fait rire à s’en mouiller le pantalon. Ils auraient été priés de sortir du magasin avant que quelqu’un ne doive appeler la sécurité. Avec une grande inspiration, Ezra finit par reprendre le chemin de la sortie du magasin, passant devant Matt. « Aller, plus vite, c’est toi qui dit qu’on est pressé. » Abruti était le dernier mot de la phrase, mais qui resta silencieuse dans la gorge d’Ezra, qui affichait un sourire coincé. Les quelques articles furent scannés rapidement à la caisse et bientôt les deux jeunes hommes furent à l’air frais. Ils étaient venus avec la voiture de Matt , encore quelque-chose qui enchantait Ezra au plus haut point mais qui finalement le fit sourire lorsqu’ils arrivèrent à hauteur du véhicule. Il ouvrit la portière, jeta les articles sur le siège avant de refermé le pan de métal et de laisser son regard dévier vers la roue avant gauche du véhicule. Oh, yes, qu’il allait s’amuser. « T’es crevé. »
La beauté de la chose résidait au fait qu'après aujourd'hui j'aurais pas à me préoccuper d'Ezra pour le reste de l'année jusqu'à la prochaine. La beauté du truc, c'était qu'une seule journée par année on était assez cons autant l'un que l'autre pour céder aux demandes de ma soeur d'arrêter de faire les idiots de coqs de merde et de rester dans la même pièce, pendant le même nombre de minutes, sans avoir la moindre intention de s'égorger vif sur la place publique. Pour Noah. « Je sais gérer le spécimen, merci à vous de vous en préoccuper. » « Oh come on. » combien de fois est-ce qu'Ezra avait pu dire ça en pleine soirée quand j'étais encore en train de chercher la bagarre, quand j'avais bu plus que mon poids? Combien de fois c'était lui qui s'était donné même ce rôle, celui de me gérer, parce que soyons honnête ça prenait une patience d'ange et un sens de l'humour aussi nul que le mien pour réussir à le gérer, le spécimen. « J’allais dire qu’il nous restait plus que les ballons à voir, ceux que Ginny veut faire voler au plafond. Il va nous falloir de l’hélium, avec. » et j'aurais pu être nostalgique, je pense, je crois, j'suis pas sûr mais j'en aurai pas l'occasion non, parce qu'il fait chier à ramener la liste et à la connaître mieux que moi. Connard.
« Oui papa Matt, je serais sage. » on a pas de temps à perdre, et pas parce que ma soeur nous attend impatiemment. La connaissant elle doit à peine être prête encore, elle doit être occupée à jouer dans le jardin avec Noah, à avoir oublié ce pourquoi on est tous délégués à faire les esclaves à l'autre bout de la ville quand son monde de licornes continue de vivre en symbiose avec son planning qui est jamais sûr, qu'elle désorganise sans le moindre stress. Hippie qu'elle est. « Aller, plus vite, c’est toi qui dit qu’on est pressé. » je grogne dans ma barbe même si elle a deux jours à peine. « Tu fais exprès ou c'est tout naturel? » je grogne et je lui jette le mauvais oeil, et c'est du pareil au même et c'est enfantin et stupide à souhait mais ça me calme pendant une seconde à peine, ça compte ça. On a pas de temps à perdre parce que chaque minute en est une de moins sur le compteur de la bombe à retardement entre nous deux.
On a fini les courses sans s'entretuer. On a acheté tout ce qu'il fallait, on a les sacs, on a survécu. C'était pas si mal que ça, j'ai juste pensé à le défoncer un nombre raisonnable de fois et pour vrai je mériterais une médaille pour mon self control et en vrai, ça allait bien, je jure que ça allait bien. « T’es crevé. » « J'suis pas crevé du tout. » j'ai même pas regardé le fameux pneu. J'ai juste foutu mes sacs dans le coffre en rageant pour je sais pas quoi, certainement pas parce qu'il a raison. Il sait rien Ezra, il est garagiste ouais mais il sait foutument rien et j'suis pas crevé et sérieux là j'ai ma réponse, il fait exprès ET c'est naturel, un doublé. « Ça? Pfff c'est rien. » t'es con Matt, quand tu donnes un coup de baskets sur le fameux pneu, quand tu le sens bien mou sous l'impact. « R'garde. » quand c'est clair que c'est une crevaison, quand c'est assuré et qu'Ezra raison et que ce que j'aurais envie de crever là, ça serait ses yeux si vous me demandiez.
Et j'anticipe tellement. « Tu te la fermes. » j'anticipe qu'il va rire, j'anticipe qu'il va dire de la merde, j'anticipe qu'il va se moquer, j'anticipe qu'il va respirer aussi et ça juste ça, ça m'énerve. Quand je retourne dans le coffre, que je brusque tous les achats à la recherche du pneu de rechange, quand j'ai l'air d'un gamin de 5 ans furax et encore, le gamin aurait l'air plus mature que moi. « Tu dis rien, tu fous rien, et tout ira bien. » j'ai jamais changé ça un pneu et ça paraît dans tout ce que je fais, dans tout ce que je dis. Il le verra en un coup d'oeil et c'est pour ça que je prends sur moi quand j'attrape les outils, quand je sais même pas comment les prendre mais que je me penche à la hauteur de la roue, les insultes déjà toutes prêtes s'il s'approche du moindre milimètre.
Ezra Beauregard
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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Bien qu’il soit surpris que ces quelques achats se soient soldés sans perdre un dent ou sans gagner un oeil au beurre noir au passage, Ezra ne lâchait pas pour autant le tigre du coin de l’oeil. Ce n’était pas parce-que Matt avait su se montrer presque civilisé et qu’Ezra avait réussi à ne pas autant le maudire que toute l’eau présente avait coulé sous les ponts. A tel point que le Beauregard ne put s’empêcher de sentir une petite joie lorsqu’il vit que l’une des roues de la voiture de Matt avait crevé. Appelez ça des enfantillages si vous voulez, mais le reste de la séance shopping s’annonçait d’autant plus plaisante. Il ne tarda d’ailleurs pas à faire part à Matthew de son observation - et le jeune homme sortit de ses gonds avant même qu’Ezra ait eu le temps de lever le petit doigt. « J'suis pas crevé du tout. » Une demi-seconde au démarrage. Matt n’avait même pas pris la peine de venir jeter un coup d’oeil à l’objet de la curiosité d’Ezra qu’il rétorquait déjà que ce dernier avait tord. Le sourire du jeune homme ne s’en fit que plus grand lorsque les yeux de son acolyte du jour vinrent se poser sur le pneu à plat, et qu’il sentit presque transpirer la panique à travers tous les pores de sa peau. « Ça? Pfff c'est rien. » Le coup de pied de Matt dans la roue ne fit rien d’autre que le tourner davantage en ridicule, et Ezra dut se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas se laisser aller à un fou rire, se contentant de répliquer un petit hm pincé. « R'garde. » Oh, Ezra n’avait jamais autant eu d’yeux pour Matt depuis des années. Toute son attention tourné en direction des gestes qu’il allait prendre, des mots qu’il allait dire. Tourner Matt en ridicule pourrait facilement (re)devenir sa passion première, surtout quand il s’embourbait tout seul comme un grand garçon. Un instant de plus et il finit par se rendre compte que, même s’il ne voulait pas, Ezra avait raison. L’égo de se dernier venait d’enfler d’un cran encore. « Tu te la fermes. » Ezra, rire pendant aux lèvres, vint lever les mains en guise de démonstration de son innocence. Il n’avait même pas eu le temps de prononcer le moindre mot que le McGrath venait poser les limites du jeu, directement. Qu’est-ce qu’il était devenu rabat-joie avec l’âge. Fut un temps, il aurait été le premier à rire de la situation. Les yeux d’Ezra qui suivaient Matt sans en perdre une miette, notant mentalement tous les points sur lesquels il saurait insister plus tard, pour lui rappeler, pour le faire redescendre de son piédestal. Ses mains qui tremblaient à la recherche des outils, et surtout de la roue, pour venir remplacer la vieille qui ne servirait désormais plus. Ses mâchoires qui vinrent se contracter - il était quasiment sûr que Matt se retenait tout autant à l’intérieur d’envoyer valser le pneu et sa tronche. « Tu dis rien, tu fous rien, et tout ira bien. » Alors, parce-qu’il n’était au fond qu’un enfant qui aime se payer une bonne tranche de rire, Ezra vint s’asseoir sur le capot de la voiture - avant même que Matt ait le temps de répliquer quoi que ce soit d’autre. Après tout, il venait de lui demander de ne rien faire pour l’aider, Ezra pouvait tout de même observer non ? Il alla même, quitte à se prendre un revers dans les minutes à suivre en pleine tronche, jusqu’à venir s’allonger sur le capot, la tête retenue par son coude, les yeux rivés sur les gestes de Matt. Dieu, qu’il était gauche à tenter de dévisser les quelques boulons présents. On avait l’impression de voir un puceau lors de sa première nuit - et, intérieurement, Ezra avait pitié pour la gente dame qui avait du subir ça. Mais le McGrath lui avait demandé de rien faire, ne rien dire, alors il se contenta d’avoir un petit rire pour lui-même, bien gras, bien moqueur. Allant jusqu’à pousser le côté détente jusqu’au bout, il vint tirer une clope de son paquet, dans la poche de son jeans. Ezra vint tirer une bonne bouffée de fumée, penchant légèrement son visage vers le bas pour recracher l’air pollué - oh, pardon Matt, t’étais en dessous pour changer le pneu j’avais oublié.
La façon stupide mais logique de gérer le tout aurait été de donner les outils à Ezra, de rien dire, de faire le gamin à qui on a demandé de s'excuser à un adulte envers qui il a été impoli, même gamin qui aurait traîné du pied, qui aurait cogné à la porte, expédié son désolé sans jamais plonger son regard dans l'autre, avant de se tirer penaud, buté. La façon brillante et logique aurait été de prendre son ego en patience et de lui demander, simplement et poliment, s'il pouvait l'aider. Pas juste le faire pour lui non, la totale, le lui montrer, pour que dans une autre vie il arrête de jouer au jeu où il sait tout, qu'il en prenne de la graine aussi.
Mais Matt avait rien de logique, on le sait tous. Et Matt avait rien de brillant non plus, dans l'instant, quand il fait un vacarme impossible à dégainer les objets qu'il prend d'un sens comme de l'autre, qu'il manipule si mal que même le gamin bourru dans son histoire mentionnée plus haut le trouverait pathétique. Ezra manque absolument rien du spectacle parce qu'en vrai, à qui on ment. McGrath dans la situation inverse s'en serait donné à coeur joie de tout voir tout enregistrer, de tout calculer le sourire aux lèvres, à peine masqué par la clope qu'il aurait fini par y glisser. Lui par contre, il aurait jacassé à tous vents, se faire dire de se la fermer l'aurait que plus encourager à bavasser de plus belle. Il aurait été chiant Matt, bien plus qu'il ne l'est en temps normal, il aurait tout fait pour rendre le tout encore plus désagréable, il aurait été immature et dérangeant, il aurait fait le coq de foire pour qui tout n'est qu'un jeu, qu'un putain de joli jeu pour lequel il a toutes les cartes, pour lequel il se déclara gagnant avant même d'avoir jeté les dés. Mais pas Ezra. Apparemment, y'en a un des deux qui a pris en maturité, et sans surprise, c'est pas celui qui pendant des années s'est exilé.
S'en suit d'une cérémonie qui n'a rien, mais absolument rien de glorieux. Entre un type beaucoup trop noyé dans sa volonté de prouver quelque chose qu'il a oublié en cours de route, et un autre qui est haut perché sur le capot de la voiture. Voiture immobilisée pour toutes les raisons obscures qui froncent les sourcils d'un Matt rageur d'un Matt concentré, d'un Matt forcené. Il échappe ses clés au sol, il se trompe dans les pièces, il en prend de plus petites, de trop grosses. La roue de secours qu'il arrive pas à sortir de son papier, papier sur lequel il rage 4 fois pour y retourner une 5e la queue entre les jambes, à deux doigts d'hurler, à deux doigts d'éclater de rire aussi.
« Bon. » il inspire, il est même pas enragé, limite ç'aurait presque dû être alarmant pour qui que ce soit assistant au spectacle de loin, connaissant leur passif. « Soit je continue d'avoir l'air d'un idiot qui sait pas faire 1 + 1 il pointe du menton, du doigt, du marteau (depuis quand t'as besoin d'un marteau pour changer un pneu crevé, Matt?) la scène du crime, pour faire état de juste ça, et pas de tout le reste d'où Ezra pourrait facilement lui en faire une liste recto verso en plusieurs chapitres et annexes soit tu m'aides à comprendre cette connerie et on arrive à temps pour le cinéma en extérieur de minuit. » il aurait pu s'arrêter là, Matt. Il aurait même pu éviter son regard, il aurait même pu faire comme s'il avait rien dit, prétexter devoir pisser, aller se planquer derrière le premier building du coin à fouiller son téléphone pour trouver la marche à suivre. Mais quand il se redresse, quand il pique la clope du Beauregard pour en tirer une longue bouffée, quand il la garde une seconde de plus parce qu'il lui doit bien ça Ezra, au nombre de fois où c'est Matt qui l'a fourni de son propre paquet, ça a des airs de premiers pas. Des airs hen, on se calme. Mais il tente un sourire, il tente un s'te-plaît silencieux, et limite, il est à l'aise avec ça.
Ezra Beauregard
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Bien sûr qu’il vint en rajouter une couche, des caisses - autant que qui regarde la scène en veut. Ce n’était pas spécialement dans son habitude de faire d’un grain une montagne, de venir jouer de trop sur le moindre détail, mais là sous ses yeux, il s’agit d’un Matt désemparé. Ne sachant quoi faire. Complètement perdu. Il était donc facile de traduire tout ça par un simple fait, et c’était qu’Ezra était en train d’exagérément apprécier la scène. Il en aurait pour une minute et moins d’une autre demie pour réussir à faire dix fois mieux que tout ce que le McGrath avait entrepris jusque maintenant pour changer la roue. Il aurait même pu le faire les yeux fermés - mais la première réaction de Matt avait été de lui demander de ne pas piper mot et de le laisser faire. Ezra n’était pas pressé - c’était faux, il était pressé et attendu et que s’ils ne rentraient pas avant l’heure indiquée par Ginny ils étaient tous les deux morts - de prendre la main sur la situation car il adorait voir Matt s’emmêler les pinceaux. Oh, bien sûr qu’il était déjà au courant qu’il serait le sauveur de ses dames - et monsieur - aujourd’hui avec une telle situation. Il savait que les choses pourraient aller plus vite s’il contredisait Matt, qu’il parlait et qu’il prenait le contrôle de la situation. Mais se mettre sur le capot, clope au bec à regarder le marteau - le marteau ? - tomber des mains de Matt pour la douzième fois était quelque-chose de bien plus passionnant. Il comptait même mentalement les minutes jusqu’au moment où le petit gars en dessous de lui allait péter une durite. A la grande surprise d’Ezra, ce moment arriva bien plus tard que prévu - il avait parié avec lui-même qu’il ne tiendrait pas une minute et quinze secondes avant de prendre ses jambes à son cou et laisser la situation bien vaseuse en plan; après tout, c’était un professionnel dans le domaine. Mais voilà que cinq minutes sonnait au chronomètre et qu’Ezra était presque déçu de voir que Matt s’apprêtait juste à abandonner. Tout le côté risible de la situation pouvait s’arrêter là, si la réaction qu’il avait n’était pas celle qu’Ezra avait envisagé… soit partir en courant comme un enfant pour ne pas avoir à admettre qu’il ne saurait jamais changer la roue pour pouvoir rentrer en temps et en heure. Enfin, Matt vint poser la roue, les outils, toutes ces choses qu’il tenait dans les mains à la fois. Le coeur d’Ezra accélère - le spectacle allait-il d’autant plus d’améliorer ? « Bon. » Ezra vit hausser un sourcil, à la fois pressé et inquiet pour la suite. La voix de Matt ne prenait déjà pas le ton qu’il avait envisagé. Etait-ce le calme avant la tempête ? « Soit je continue d'avoir l'air d'un idiot qui sait pas faire 1 + 1… » L’esquisse de sourire aux coins de ses lèvres ne fut être contrôlée par Ezra. Matt qui avouait enfin avoir l’air d’un idiot. Même si c’était à demi-mots et avec des paroles détournées, il le faisait tout de même. La journée d’Ezra était faite, même s’il aurait aimé que la suite prenne une toute autre tournure. « … soit tu m'aides à comprendre cette connerie et on arrive à temps pour le cinéma en extérieur de minuit. » Le silence qui s’en vint à la suite de la part du Beauregard était tout sauf maitrisé, cette fois ci. Jusque maintenant, il n’avait rien dit pour énerver Matt et jouer d’une façon ou d’une autre à son petit jeu stupide. Là, c’était simplement qu’il était sans voix. Et l’autre en profita pour venir lui tirer la clope du bec, se l’approprier et venir l’entamer comme si Ezra n’était même plus dans le champ de vision. Il passa outre l’épisode de la clope, venant en tirer une autre de son paquet presque par automatisme le temps que ses pensées se raccrochent à la réalité. Parce-que là, juste devant ses yeux, Matt venait de demander de l’aide. Non, même mieux - il venait de lui demander de l’aide. Et pas juste les sortir de cette situation pourrie dans laquelle il s’était mise tout seul comme un grand, lui montrer comment faire. Lui donner une leçon. Oh boy, il avait tellement rêve de cette situation. Pendant des années, il aurait payé cher pour en arriver là et pouvoir montrer à Matt qu’il ne pouvait se suffire à lui même. Aujourd’hui, il lui tendait sur un plateau d’argent et Ezra ne savait même pas s’il était prêt à apprécier ce geste à sa juste valeur. Venant se racler la gorge, se relever quelque peu de sa position de super-star de la plage à même le capot de la voiture, il tira une longue bouffée sur sa cigarette, ne lâchant pas Matt du regard. « Tu veux que je t’aide ? » Il ne rageait pas et ça déplaisait à Ezra. Il avait voulu jouer et se retrouvait comme bloqué à son propre jeu. Si au moins il aurait pu voir l’agacement dans le regard de Matt ! Mais même ça semblait aux abonnés absents. Ce que le peinait le plus, cependant, c’était qu’il avait un choix à faire. Soit il aidait Matt, soit il le plantait là sans un regard en arrière et appelait un taxi pour rentrer chez Ginny. Il pourrait - il aurait toutes les raisons du monde. Son coeur lui hurlait à plein poumons de le laisser nager dans son problème, qu’il devrait savoir faire ce genre de manoeuvre simple sans avoir à pleurer à l’aide à la personne que vous considérez surement le moins dans la ville. Mais dans un coin de sa tête, il avait le sourire de Ginny et la fierté dans son regard. Il avait la voix de la jeune femme qui raisonnait, qui lui disait que les efforts étaient remarqués. Et surtout, il imaginait Noah heureux comme un paon de pouvoir enfin faire un foot avec son oncle et son père réunis - comme ils l’auraient fait si rien de tout ça c’était passé. Soupirant alors plutôt deux fois qu’une, il vint descendre du capot, deux pieds venant frapper le plat du bitume. « Range ton marteau, pour commencer, t’en as pas besoin pour un pneu crevé. » Ce n’était pas parce-qu’il acceptait là de venir en aide à Matt qu’il était ravi de la situation. Il avait l’impression d’avoir baleine sous gravillon et il en venait à ne pas profiter de la première fois en de trop nombreuses années où McGrath n’avait pas envie de lui sauter à la gorge. Ou alors, c’était un plan détourné et toute la blague arriverait que bien plus tard. « Et c’est une clef de 14… non, de 12 qui va te falloir. Celle de 8 peut retourner faire la sieste. » Bien sur qu’il donnait ces informations là avec une aisance et un naturel déconcertant. Il ne voulait pas se mettre en avant ou quoi que ce soit - mais pour une fois, ils abordaient ensemble un sujet qu’il maitrisait sur le bout des doigts. « Et faut mettre le cric avant de dévisser complètement la roue, sinon tu vas te la prendre sur les pieds. »
« Tu veux que je t’aide ? » non, du tout, il a juste pilé sur son orgueil en vitesse grand V rien que pour le fun. Mais il se retient Matt, il se mordrait presque l'intérieur de la joue s'il réalisait ce qui se passe, s'il réalisait l'insolence dont il a fait preuve. Parce que dans cette vie et dans les prochaines, y'a aucune chance qu'ils s'allient.
Ou du moins, c'est tout ce que leur entourage - et surtout celui en commun - croit. Parce que les passants eux, ils en ont rien à faire que le silence s'éternise entre les deux gars. Qu'Ezra prenne tout le temps du monde à bouger, que Matt le lâche pas des yeux en prétextant qu'avec une clope au bec ça rend le tout bien plus relax que ça l'est vraiment. « Range ton marteau, pour commencer, t’en as pas besoin pour un pneu crevé. » et il bouge le Beauregard. Matt se dégage, parce que c'est la seule chose utile et censée qu'il peut faire là, parce qu'il a abandonné l'idée de servir à quelque chose par lui-même. Il est épuisé Matt, la vérité c'est ça. Ça lui tire tant d'énergie de rager en permanence, ça lui tire tout ce qu'il a, et s'il relativise il serait probablement même capable d'affirmer que pour une fois dans sa vie, il devrait faire un truc pour sa soeur, pour son neveu, et pas que pour lui. Mais à la place, il se dit que comme ça, ils gagnent du temps. Que sa clope est salvatrice, qu'Ezra a toutes les cartes en main pour que la scène continue d'être sécuritaire. « Et c’est une clef de 14… non, de 12 qui va te falloir. Celle de 8 peut retourner faire la sieste. »
Il l'infantiliserait presque que Matt ne capterait pas, parce qu'il note vraiment mentalement le truc. Il se fait chier là, à pas avoir appris ça plus tôt. Y'auraient des tas de gens qui se moqueraient du fait que c'est un fils à papa qui a fonctionné une grande partie de sa vie à se faire conduire de parts et d'autres, pour finir par emprunter la bagnole familiale qui était toujours additionnée d'un filet de sûreté - dans leur cas, le service automobile qui gérait tous les bris pour eux, tout le temps. Le nombre de soirées où Matt avait rayé la carrosserie et où on lui avait sauvé la tête en recirant le truc était nombreux, trop pour qu'Ezra s'en souvienne pas pour avoir été allié dans ces moments-là. « Et faut mettre le cric avant de dévisser complètement la roue, sinon tu vas te la prendre sur les pieds. »
Bien des humains sur cette planète seraient heureux que McGrath ait fermé sa gueule pendant tout le processus. Qu'il ait pas dit la moindre merde, la moindre blague nulle, rien, niet, nada. Mais quand Ezra finit de changer le pneu il a tout enregistré, et c'est définitivement moins con qu'il jette son mégot et hoche de la tête de la positive. Il grommellera un merci, ça lui prendra tout ce qu'il a, mais il le fait. Pour Ginny. Pour Noah. Pour l'heure avancée. Et p't'être même pour leur amitié.
▲▲▲
« ILS SONT LÀ! » Noah le vigile, qui sprint de l'entrée jusqu'au stationnement quand il la voit la voiture de Matt, quand il a passé les dernières minutes haut perché sur le rebord de la fenêtre de la maison à Logan à compter les minutes. Ginny est encore probablement dans le jardin à finaliser ce qu'elle a à faire, il a pas totalement écouté quand sa soeur lui a téléphoné et qu'ils étaient pris dans les embouteillages, il était trop occupé à repasser en tête les étapes du changement d'un pneu pour plus jamais revivre ça. « Vous avez besoin d'aide? » oh qu'il est poli le petit. Ou juste curieux, à voir comment il se hisse sur la pointe des pieds pour voir si y'a des trucs dans lale coffre arrière qui sont plus visibles que d'autres, qui brouilleront sa surprise. « Ouais, faudrait juste que tu regardes tous tes cadeaux avant que je les emballe et que tu me dises ceux que t'aimes pas comme ça on les oublie et j'passe pour celui qui t'as acheté le meilleur! » Matt qui le soulève de terre direct, le passe comme une poche de patates sur son épaule, le ramenant le plus loin possible de la voiture au passage.
« Tu t'occupes de la terreur le temps que je rentre ce qu'il y a à rentrer? » et là, c'est bizarre à nouveau. Quand il lui tend naturellement, instinctivement la silhouette d'un Noah surexcité, quand Matt le confie à Ezra. Il a pas pensé, il a zéro pensé en fait, à quel point ça fait du sens et ça en fait pas du tout. C'est la première fois, ça aussi, qu'il fait un truc comme ça, qu'il garde pas Noah dans ses bras ou dans son périmètre de protection directe du moment où Ez est dans les parages. Apparemment, aujourd'hui, y'a des trucs qui changent, y'a des pensées qui se mélangent.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
there's nothing to say now, the feelings are already dead. and i don't believe theres a way now, all that is said has been said. i'm waiting for another day, another way. - @matt mcgrath
Il avait pesé le pour, et également le contre. Il avait regardé quels seraient les bénéfices de cette aventure, mais surtout les risques. Et après, il s’était surtout rappelé qu’ils avaient un horaire bien précis à respecter et que ce n’était pas en jouant aux adolescents qu’ils pourraient arriver à l’heure chez Ginny. Ezra n’avait pas envie qu’elle les égorge - qu’elle l’égorge - parce-qu’ils s’étaient encore pris le nez pour une question de pneu crevé. Et puis, Matt avait l’air sincère. L’air, parce-qu’il partait du principe que tout était joué, tout était calculé avec lui désormais. Fut un temps, il aurait mis une demi-seconde à lui changer sa roue, à l’aider à comprendre ce qu’il se passait. Aujourd’hui, il avait du réfléchir au fait que Matt ne se laisserait pas à lui demander de l’aide s’il n’en avait pas vraiment besoin. Sa fierté était bien trop présente, trop importante pour qu’il le fasse juste pour rire. S’il demandait de l’aide, même à demi-mot, c’était qu’elle était nécessaire et attendue. Alors, expliquant chaque étape de l’aventure, Ezra vint changer le pneu de la voiture de Matt. Assez rapidement pour qu’ils ne perdent pas plus de temps que c’était déjà le cas, mais en prenant soin d’être sûr que Matt puisse comprendre toutes les étapes une à une - et c’était là la partie la plus complexe. Mais lorsque ce dernier vint murmurer, du bout des lèvres, tel un dernier supplice un merci, Ezra dut retenir son petit sourire satisfait. Non seulement, il serait celui qui aurait sauvé la journée, mais en plus il aurait réussi à écorcher la fierté de Matt. Les années qu’il avait attendu pour qu’un tel moment se passe s’en voyaient réjouies.
Une heure à peine après l’histoire du pneu crevé, les deux hommes se pointaient de nouveau chez Ginny. L’heure au cadran était avancée, et Ezra espérait qu’ils n’avaient pas gâché toute la journée d’anniversaire de son fils. Il savait qu’ils seraient toujours en avance, étant donné que Ginny leur avait demandé de revenir chez elle deux bonnes heures en avance par rapport à l’arrivée des invités. A croire qu’elle savait qu’un incident se devait d’arriver s’ils étaient tous les deux de sortie au même endroit - en même temps, bien avant leur mésentente, c’était exactement ce qu’il se passait; ils ne savaient pas se rendre quelque-part sans faire en sorte que ça devienne le cinquième Indiana Jones. « ILS SONT LÀ! » La voix de Noah vint se faire entendre alors que la voiture n’avait pas encore été mise à l’arrêt. Il courrait déjà dans leur direction, et instinctivement un sourire vint se glisser sur les lèvres d’Ezra. Il ne saurait se lasser de ce genre d’image, de ces types de moments. Il ne vivait, à dire vrai, que pour ça. Voir Noah heureux, et en vie. Il chassa d’un revers de main les pensées qui semblaient vouloir faire leur chemin jusque lui - ce n’était clairement ni le jour ni le moment. Noah fêtait ses dix ans, et c’était tout ce qu’il y avait à retenir de cette histoire. « Vous avez besoin d’aide? » Oh, qu’il était malin. Bien sûr qu’ils avaient besoin d’aide, mais pas de ce bonhomme là, qui ne devait rien voir à tout ce qu’ils avaient été cherché durant l’après-midi. Ginny n’était pas dans les parages, mais Matt semblait déjà préparé à cette attaque surprise de la part de son neveu et ne perdit pas un instant pour contrer la situation - parfois, il avait un comportement digne d’un bon père, et s’en était troublant pour Ezra. « Ouais, faudrait juste que tu regardes tous tes cadeaux avant que je les emballe et que tu me dises ceux que t'aimes pas comme ça on les oublie et j'passe pour celui qui t'as acheté le meilleur! » S’il se forçait pour retenir le petit sourire qui voulait s’afficher sur ses lèvres, il ne fit rien quand à ses yeux qui vinrent se lever jusqu’au ciel et bien plus encore. La course semblait toujours reprendre plus rapidement que prévu. L’instant d’après, Noah se trouva kidnappé par Matt, le gamin riant déjà au larmes, alors que le jeune homme l’éloignait de la voiture. Et alors qu’il aurait simplement pu rentrer dans la maison, rejoindre le jardin et se contenter de rester avec Noah le temps qu’Ezra se charge de mettre à l’abri du regard du gamin les trouvailles de l’après-midi, Matt s’approcha du Beauregard, et eut un ton presque trop naturel pour la situation lorsqu’il prit la parole. Promis, Ezra eut un frisson. « Tu t'occupes de la terreur le temps que je rentre ce qu'il y a à rentrer? » La phrase de Matt semblait tellement naturelle, tellement adaptée et normale mais en même temps tellement hors du temps qu’Ezra ne put répondre de suite. Un bug dans la matrice, une ligne de code qui avait sauté, et il se trouva à ouvrir la bouche prêt à gober les mouches pendant deux à trois secondes d’affilé. Juste assez pour ne pas paraître idiot, mais de façon notable pour qu’ils sentent tous les deux l’inconfort de la situation. Il rectifia ça en venant se gratter la gorge. « Oui, oui, pas de soucis. » Matt allait-il leur annoncer ce soir lors d’un toast qu’il était mourant ? C’était peut-être la seule explication logique à tout ça. Attrapant Noah, le gardant sur son épaule à l’instar du sac à patates qu’avait improvisé Matt, Ezra se dépêcha de l’emmener loin de la voiture, dans le jardin. Là où Ginny semblait s’affairer comme jamais. Il pouvait sentir la panique dans ses gestes, le stress passer à folle allure dans son regard. Il n’y porta cependant qu’une attention amoindrie, se dirigeant à grands pas vers la cabane au fond du jardin, où il déposa Noah en hauteur. « Promis, si tu restes là-haut pendant trente minutes, tu pourras manger deux parts de gâteau en même temps. » Le gamin prit un instant pour valider la proposition et partit vaquer à ses occupations, restant dans sa cabane comme demandé par son père. Pas qu’Ezra ne désirait pas passer un moment de plus avec lui, mais ils avaient effectivement du pain sur la planche. Alors, quelques pas plus tard et il parvenait au salon, à l’abris du regard de Noah, aux côtés de Ginny et de Matt. La situation avait déjà été plus malaisante que ça, mais ce n’était pas pour autant qu’il s’habituait à ce ressenti. « Il nous reste quoi à faire ? » La question était clairement adressée à Ginny, mais Ezra préférait - et c’était un exploit, mesdames et messieurs - relever son regard vers Matt. Etrangement, c’était avec ce McGrath là qu’il se sentait le plus à l’aise aujourd’hui.
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Dernière édition par Ezra Beauregard le Sam 11 Avr - 16:40, édité 1 fois
« ILS SONT LÀ! » qu'il hurle Noah, qu'il scande comme si sa vie en dépendait, dévalant les escaliers et ouvrant la porte à la volée au point tel où je me demande sincèrement s'il ne va pas l'arracher.
Il a les joues tartinées de confiture pour avoir manger tous les scones de l'univers depuis le réveil, il était posé depuis une minute à peine à accorder son ukulele quand il a décidé le plus sérieusement du monde que d'inventer une chanson thème pour son anniversaire ne l'intéressait plus, qu'à la place il allait tout filmer. Sa caméra est scotchée à sa main gauche quand il les rejoint sur le stationnement, Ezra et Matt, et ce serait mentir de dire que je ne force pas mon regard à rester ancré à la silhouette de mon fils pour ne pas en rester troublée par le spectacle.
On n'a pas été les trois ensemble, véritablement, depuis des années. Bien sûr c'est arrivé, que Matt passe quand Ezra était ici, l'inverse tout autant. Mais qu'on soit à ce point organisés à passer l'après-midi ensemble, qu'on le soit après qu'eux-même aient été à deux pendant de longues heures sans aucune cicatrice ni marque ni blessure apparente relève d'un miracle qui me plaît, quoi que me trouble.
« Promis, si tu restes là-haut pendant trente minutes, tu pourras manger deux parts de gâteau en même temps. » j'entends Ezra qui joue de ruse, j'arrive alors que mon frère lui passe Noah des bras et que, si jadis la scène m'aurait semblé être irréelle, aujourd'hui elle me serre le coeur d'un bien drôle - et assurément positive - de façon. « Reste 45 minutes et demande si tu peux avoir deux parts et demi. » je me penche à l'oreille de Noah, y chuchote doucement sans lâcher les garçons des yeux, la ruse de bac à sable qu'il mettra en place sans que j'en doute une seule seconde.
Matt erre d'un côté, Ezra de l'autre. « Il nous reste quoi à faire ? » hum. Je le vois, qu'Ezra fuit mon regard, je le vois et j'inspire. Partagée entre le fait que d'assister au spectacle où ils se parlent sans y ajouter d'insulte ou de menace me suffit amplement, le coeur qui se serre de sentir que la distance, elle est bel et bien entre moi et eux deux désormais. Mais c'est pour le mieux, et si je dois être celle qu'on ignore, et si je dois être celle qu'on met de côté pour qu'ils retrouvent leur amitié et leur complicité d'antan, alors soit, le sacrifice sera le mien.
« Les ballons. » mon bras se tend, mal à l'aise au possible, le sac de ballons à gonfler que je leur mets en travers, la silhouette malhabile au possible. Ezra et moi on se réapprivoise, on tente fort de retrouver nos marques depuis novembre, on essaie et on titube, mais on essaie encore. Ça vaut pour quelque chose.
Les ballons que Matt se met en tête de gonfler si vite que j'en ai peur pour son visage déjà rouge au bord de l'explosion. « Jill et Bailey devraient arriver d'ici un peu moins d'une heure, les parents et leurs gamins seront là un peu plus tard. » que j'avance, m'assurant de les faire suivre au jardin alors que je finalise d'installer les guirlandes de lumières. Noah refait le monde dans sa cabane, il n'y verra rien. Elle sera étrange, la fête, elle sera remplie d'invités qui ont joué tous les rôles dans la vie de tout le monde ici, et j'ai peine à tenter de trouver un terrain d'entente qui ira à tous quand - « Oh, pardon, je- » et je suis lourde, là, quand je pensais à mille choses à la fois, quand je pensais à tout sauf au plateau de pichets de citronnade que j'avais entre les mains, plateau que je manque d'échapper d'un coup d'un seul, mouvement brusque où je le rattrape au dernier moment avant de noyer les baskets d'un Ezra à qui j'ancre mon regard de panique de suite. C'est aussi étrange pour toi que ça l'est pour moi?
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
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Il attendait qu’on lui dise quoi faire, où se placer, à quoi il pouvait être le plus utile. Il attendait que Ginny leur indique quels étaient leurs posts avant que les invités n’arrivent, et pourtant son attention était à quatre-vingt-dix-neuf pour-cent portée sur Matt. C’était étrange, et pourtant il ne saurait présentement faire autrement Entre le McGrath et lui, la guerre n’était qu’une continuité, une bataille après l’autre, à laquelle il était parfaitement habitué. Etre en froid avec Ginny, sur des sujets qu’il ne pensait pas possibles - c’était là qu’il marchait sur des oeufs. « Les ballons. » A peine les mots étaient sortis de la bouche de la jeune femme, à peine avait-elle amené sous leur yeux le sac contenant les dits-ballons, que Matt s’était rué dessus, comme prêt à prouver qu’il était le meilleur dans ce domaine là - ce qui fit, sans aucune surprise, lever les yeux au ciel à Ezra. « Jill et Bailey devraient arriver d'ici un peu moins d'une heure, les parents et leurs gamins seront là un peu plus tard. » Il vint hocher la tête, et l’idée d’entendre désormais une phrase où le prénom associé à Bailey était Jill et non Ginny lui était toujours autant étrange. Mais il ne s’y attarda pas plus longtemps, ils avaient réellement encore de quoi faire. Les ballons prenaient forme alors que Matt semblait en faire une course contre la montre, les guirlandes s’allumaient une à une lorsque Ginny branchait chaque prise à tour de rôle, la pyramide de gobelets qu’Ezra s’appliquait à monter serait détruite à l’instant où Noah la verrait de près - mais l’idée le fit sourire rapidement, là, un instant. Ce n’était pas fait pour durer, de toutes manières, ces créations artistiques là. Il vint alors se retourner, afin d’aller chercher d’autres verres pour les adultes plus loin, surement dans la cuisine - il chercherait car il ne désirait pas demander à Ginny, mais… « Oh, pardon, je- » Ils devaient avoir eu la même idée en même temps, ou les pensées perdues dans les mêmes contrés au même instant, au choix. Si bien qu’ils avaient failli se rentrer dedans alors qu’ils se retournaient, à tour de rôle, leurs chemins destinés à se croiser. Le plateau que Ginny tenait menaçait de s’effondrer à tout instant, les pichets posés dessus dangereusement menacés d’extinction. Il avait vu, qu’elle rattrapait l’affaire comme elle le pouvait - le regard bien plus insistant que demandé dans ce genre de situation, le sous-entendu qu’il ne peut s’empêcher de deviner -, mais pourtant il vint quand même l’aider à supporter le plateau, le prenant entre ses mains à son tour, évitant d’approcher de trop près la prochaine catastrophe comme ça. Un soupire, trop long pour ne pas être remarqué par la jeune femme pour sûr, s’échappa d’entre ses lèvres. Il jeta un regard rapide, en coin, à Matt qui était toujours occupé à gonfler mille ballons - le jardin en serait bientôt rempli -, avant de revenir poser ses pupilles sur la jeune femme. « Tu prends les verres plutôt et je t’aide à amener ça dehors ? » La question était posé mais le choix lui était imposé. Elle ne pourrait couper court à la proposition du jeune homme, car la suite de la journée ne pourrait pas se passer ainsi. Il avait besoin que ce soit quelque-chose de beau, quelque-chose de simple et la prise ne tête n’avait pas le droit de s’inviter sans prévenir. Pourtant, s’ils continuaient de la sorte à jouer avec un feu dont ils niaient l’existence, c’était la situation qui risquait d’arriver. Déposant le plateau sur la table de jardin, venant se mettre un peu à l’écart - comprendre ici du regard de Noah -, Ezra vint tirer une cigarette de son paquet de clopes. A croire que la traduction dans une langue qu’il ne connaissait guère de cigarette était McGrath - les deux avaient le don de lui faire descendre son paquet plus vite que leur ombre. « J’aime pas ça, là. » Il vint agiter ses mains devant eux, montrant un quelque-chose d'imaginaire et pourtant de presque palpable, entre eux. Comme toujours, le vif du sujet qui ne mit d’une fraction de seconde à arriver. Si Jillian et Bailey étaient réellement sur le point d’arriver, il n’avait plus beaucoup de temps de tranquillité - dès que le Fitzgerald serait sur place, Ezra aurait un nouveau sujet sur lequel ses nerfs seraient concentrés. « Je sais que c’est pas l’idéal pour aujourd’hui… Enfin, non, j’en sais rien en fait. Je sais plus… »
« Tu prends les verres plutôt et je t’aide à amener ça dehors ? » « S'il-te-plaît, oui. Ça serait gentil. »
Mes yeux évitent les siens, ou alors c'est l'inverse. Chaque mot semble si difficile à prononcer quand il a toujours été la personne à qui j'avais le plus de faciliter à exprimer tout ce qui se passait dans ma tête et dans mon coeur sans jamais avoir besoin d'y mettre le moindre filtre de peur de brusquer, de blesser, de tout casser. Ezra avait cette capacité à me calmer, autant dans les pires moments que dans les plus survoltés, et encore aujourd'hui, sa simple présence autant pleine de malaise que la mienne m'encourage à souffler, un temps.
Nos doigts s'emmêlent et les plateaux menacent de s'effondrer, c'est la catastrophe. Noah aurait éclaté de rire s'il nous avait vus, deux véritables empotés. « J’aime pas ça, là. » mes sourcils se froncent, je détaille tout, absolument tout autour. La décoration, le choix des plats, les cadeaux et leurs emballages, Matt, le jardin, la musique, la table, les invitations, les ballons, les - ses gestes, ses gestes qui nous montrent tous les deux, moi et lui, sans vraiment être un nous. « Moi non plus, vraiment pas. » que je souffle, autant soulagée que suppliante. C'est pas nous, ça ne l'est plus, depuis des mois, des années maintenant. De rester sur nos gardes, de marcher sur des oeufs, d'hésiter, de se détester de le faire. Comment tout avait pu être si fluide et simple et parfait entre nous à une époque, pour être réduit en un claquement de doigts. « Je sais que c’est pas l’idéal pour aujourd’hui… Enfin, non, j’en sais rien en fait. Je sais plus… »
J'inspire, ferme une fraction de seconde les yeux, plante mes prunelles dans les siennes à la seconde où mes paupières ont dégagé du chemin. « Pause? » c'est la Ginny de 19 ans qui parle, là. La Ginny de 19 ans qui implorait un temps d'arrêt les maigres fois où on en était venus à se disputer, si quelques grognements et autres soupirs valaient pour de potentielles disputes. On avait à peine quelques minutes volées l'un avec l'autre à l'époque, jamais je n'aurais toléré qu'on les passe à s'obstiner quand on n'avait jamais l'assurance d'un lendemain. Pause, donc. « On prendra le temps, vraiment, de reparler de tout ça. » je lui assure, et si ça sonne comme une promesse, c'est que c'en est définitivement une. Je n'aime pas la difficulté ajoutée entre nous, je n'aime pas le regard qu'il porte sur moi et le trémolo que je reconnais dans ma voix. « J'y tiens Ezra. Je veux que les choses redeviennent comme elles étaient, mais en mieux. » et j'ai confiance, j'ai confiance qu'elles le seront. On s'est aimés bien plus que tout le reste il y a une vie de ça, on s'est aimés et le résultat de tout ça se précipite d'un sens comme de l'autre du jardin, le plus grand et le plus immense sourire possible sur ses lèvres alors qu'une paire de parents vient d'arriver, les enfants avec. Les gens qui sont trop en avance m'effraient. «C'est pas possible de le faire aujourd'hui, et je veux rien brusquer. »
Je m'en excuse, je m'en excuse tellement que tous mes mots, que tous mes coups d'oeil le lui confirment que trop. « Si tu peux, je peux aussi. » si tu veux, je veux aussi.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
there's nothing to say now, the feelings are already dead. and i don't believe theres a way now, all that is said has been said. i'm waiting for another day, another way. - @matt mcgrath
« Moi non plus, vraiment pas. » Les paroles de Ginny qui ne vinrent guère détonner avec ce qu’il ressentait déjà dans son coin, avant même de mettre des mots sur ses maux. La situation était emplie de malaise alors que le but de cette journée était de célébrer l’anniversaire de leur fils, sans que tous les drames qui avaient pu venir ponctuer les dix, les onze dernières années ne refassent surface. Les démons se devaient de rester enterrés et hors de portée pour aujourd’hui. Cependant, avec les derniers événements, Ezra avait du mal à faire de la sorte - et s’il mettait toute la bonne volonté dont il disposait dans son comportement, aujourd’hui semblait être une journée où agir comme tel était plus compliqué. Et marcher sur des oeufs, avec Ginny impliquée dans l’histoire, il avait fait, il avait donné et ce n’était plus ce à quoi il aspirait. « Pause ? » Ses prunelles qui accrochaient les siennes, il vint hocher silencieusement la tête, approuver son idée. Ils avaient besoin, de faire une pause. Ils avaient tout deux des paies à panser et ce n’était pas en jouant la balle à mille à heure qu’ils arriveraient à grand chose. Ils se devaient de prendre un instant pour respirer, pour redistribuer les cartes, pour voir plus clair dans leur jeu. « On prendra le temps, vraiment, de reparler de tout ça. » Il n’en avait jamais douté, de tout ça, Ezra. « J'y tiens Ezra. Je veux que les choses redeviennent comme elles étaient, mais en mieux. » Un second mais, ou toute tournure de phrase s’y apparentant, était sur le point de franchir les lèvres de la demoiselle. Parce-qu’il savait qu’en avançant de telles incertitudes sur un jour comme celui-ci, ce n’était pas la meilleure idée du siècle. Mais il se devait de signaler qu’il était blessé, qu’il n’était pas en mesure de faire de son mieux - et que si c’était également le cas de Ginny, ils réussiraient à avancer davantage dans cette situation périlleuse et épineuse. Parce-que pour Noah, ils arrivaient toujours à trouver l’équilibre parfait sur le fil de la vie. « C'est pas possible de le faire aujourd'hui, et je veux rien brusquer. » Si c’était pour terminer cette discussion avec des personnes trop curieuses autour d’eux, si c’était pour mettre en péril le fait de pouvoir voir Noah enfin souffler sa dixième bougie, si c’était pour ruiner le reste de la journée - il n’était même pas envisageable qu’ils en reparlent sérieusement en cet instant même. Ezra vint tirer sur sa cigarette de nouveau, expirer cet air empoisonné dans un soupire quelque peu las. Sa main qui ne tenait pas le tube blanc vint frotter ses yeux, alors qu’il secouait ses mèches blondies par le soleil un instant de plus. « Je sais. » Et de nouveau, il était le gamin tombé éperdument amoureux des iris qui se portaient sur lui un instant de plus. Et de nouveau, il pliait l’échine parce-qu’il savait, au fond de lui, que l’action à mettre en place était celle-ci. « Je sais mais je pouvais pas passer la journée sans t’ne parler un peu, quand même. » Parce-que si une chose, en revanche, était restée de ces jeunes années à regarder Ginny comme la huitième merveille du monde, c’était l’honnêteté dont il savait faire preuve face à elle. Et s’il avait voulu adopter un comportement parfaitement en corrélation avec tout ça, il l’aurait retenu un instant de plus pour déverser les émotions que contenait son coeur. Tout cela était malheureusement impossible en cet instant, alors que de potentielles oreilles indiscrètes se montraient dans le jardin. Des visages d’enfants aux noms qu’Ezra avait déjà oublié se mirent à courir dans tous les sens, alors que les regards de leurs parents semblaient déjà chercher les hôtes du jour. « Si tu peux, je peux aussi. » Son attention se porta de nouveau un instant sur Ginny, alors qu’il ne retint pas ce troisième soupire bien trop chargé de nicotine et de sous-entendus. Il le pourrait, ce n’était pas là la question - il avait su faire face à ce genre de situations ce qui lui avait fait l’effet de dix vies accolées les unes à la suite des autres. Il le pourrait, il ne doutait pas un instant de ses capacités - cependant, une infime partie de lui ne le voulait pas et tout le problème résidait là. Hochant presque imperceptiblement la tête, il vint écraser la cigarette dans le cendrier qu’il avait réussi à cacher de la curiosité de Noah. « C’est surtout que y’a plus trop d’autre choix. » Et alors ses pas quittèrent l’endroit où il avait amené Ginny en retrait, pour venir se mêler de nouveau au monde qui les entourait. Noah qui vint vers lui pour lui présenter ses copains qu’il ne connaissait pas encore, Matt qui ne put s’empêcher de lui lancer un regard quelque peu de travers - auquel il répondit par un lever d’yeux au ciel qui aurait pu gagner une récompense. « Et on peut pas manger le gâteau avant de faire tout le reste, par hasard ? » Les questions de Noah qui s’enchainèrent un instant, parce-qu’il était surement le gamin le plus malicieux et le plus malin qu’Ezra avait eu la chance de connaître, et qu’il ne perdait jamais le nord - surtout lorsqu’il y avait une sucrerie à la clef. Ezra sourit, Ezra tenta de mettre de côté les soucis d’adultes qui se tramaient en arrière plan pour se concentrer uniquement sur la star du jour. « Non, sinon tu vas encore être malade à courir dans le jardin le ventre plein de sucre. Et puis, tout le monde est pas arrivé et tu mangeras tout le gâteau je sais d’avance. » Bien sûr que la moue de Noah fut boudeuse, et en totale contradiction avec son regard rieur.
Sa cigarette crépite au bout de ses doigts, au bout de ses lèvres. Et il prend tout son temps Ezra, pour ressasser, pour inspirer, mon coeur qui se serre un peu plus de voir à quel point l'effort est demandant. À quel point la pause le brime au point où jamais je ne me le pardonnerai vraiment. « Je sais. » ça sonne comme la pire des sentences, et je déteste qu'on en soit là par ma faute. Je déteste qu'on n'arrive pas à doucement reprendre le rythme, je déteste qu'on soit brouillés à en revenir aux horribles mécanismes d'antan aussi cruels les uns les autres, ceux qui nous poussent éternellement à marcher sur des oeufs. Je l'aimais tant notre bulle, je l'aimais à un point où je nous aimais à nouveau, d'être arrivés à trouver un semblant de centre, une bribe d'équilibre qui n'a fait que s'envoler en éclats à cause de moi. Et par-dessus tout, je lui demande de ravaler ça. « Je sais mais je pouvais pas passer la journée sans t’en parler un peu, quand même. » et je ne lui en voudrai jamais de l'avoir fait, ni un peu, ni énormément. Il pourrait dire tout ce qu'il veut, il devrait tellement, ne pas faire fi de ma demande, assumer d'un coup d'un seul tout ce qu'il garde docilement pour lui. Mais il y a Noah en ligne de compte, il y a Noah et on l'aime tellement, et on ferait tellement tout pour lui que toutes les autres variables ne servent à rien. Il est le centre de nos vies et il le restera envers et contre tout. « C’est surtout que y’a plus trop d’autre choix. »
Il s'esquivait Ezra. Il filait de son côté lorsque ma main s'est logée autour de son poignet de la plus ingrate, de la plus égoïste des façons. Je l'ai gardé une seconde juste une près de moi avant de le laisser filer le plus loin possible si c'est ce qu'il veut, si c'est ce à qui l'aidera à aller mieux. Juste le temps de me hisser à sa joue pour y déposer le plus chaste de tous les baisers qu'on a bien pu échanger durant nos vies entremêlées. Un merci chuchoté à son oreille qui vaut pour tous les merci du monde mais qui probablement ne sera jamais véritablement suffisant.
La seconde suivante, il dérive vers Noah et je file vers Matt, vers les parents aussi. Les deux groupes se mêlent et se défont, les gamins entourent le fêté du jour et c'est à peine si on arrive à s'entendre tant ils parlent tous si fort entre eux. Les BDs pleuvent, Noah est recouvert de ses albums préférés reçus en cadeau de partout et de tout le monde. Il se fait tant violence pour ne pas aller les dévorer les uns après les autres du haut de sa cabane dans l'arbre ; grand nerd presque prêt à s'isoler pour son anniversaire. Les ballons servent d'armes blanches quand Matt décide de les dégonfler rien que pour les remplir avec l'eau glacée du boyau d'arrosage. Et le jardin devient bien vite un champ de bataille quand les rires des visages enfantins gravitant dans la vie de mon fils depuis les dernières années se mélangent aux rires de leurs parents qui contre toutes attentes ont eux aussi décidé de se mêler à la guerre de ballons remplis d'eau.
« Reste. » que je finis par souffler à l'intention d'Ezra, maintenant que le gâteau est servi, que Noah a soufflé toutes les bougies et que tous les appareils photo jetables éparpillés partout sur la terrasse se braquent sur lui et sur son immense sourire de gamin à 10 ans et presque toutes ses dents. « Après. » quand Noah dormira, quand tout le monde sera parti. Reste, après, qu'on puisse en parler pour vrai.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
there's nothing to say now, the feelings are already dead. and i don't believe theres a way now, all that is said has been said. i'm waiting for another day, another way. - @matt mcgrath
Il la sentit parfaitement bien, la main de Ginny, qui vint attraper son poignet au vol. Sa course fut ralentie pendant un instant, ses pas cessèrent leur avancée, leur fuite, alors que les doigts de la jeune femme s’accrochaient fermement autour de sa chair. Le frisson s’en vint à la suite de paire, le long de son échine, alors que ses yeux se fermèrent brièvement et que ses lèvres à elle frôlèrent la peau sur sa joue. C’était fin, et c’était bref, mais ce n’était pas dans le contraire de cela qu’ils s’exprimaient le mieux l’un envers l’autre, Ginny et Ezra. Merci, que Ginny chuchota au creux de son oreille. Merci, tout autant destiné à ce qu’il s’abstenait de faire pour être sûr que la suite des événements du jour puisse avoir lieu, plutôt que de choisir la voie de l’égoïsme en poursuivant leur conversation. Merci, pour surement d’autres choses du passé et à l’avance pour le futur, des choses dont il connaissait l’existence et celle dont cette dernière ne s’était pas encore révélée. L’instant d’après, Ezra s’était dérobé de sa brève étreinte, déjà en train d’échanger des banalités avec les parents arrivés entre temps, déjà en train d’aller voir Noah et de le dissuader de déjà manger di gâteau, déjà en train de faire tout sauf croiser son regard à elle. Ce n’était pas le moment, et il y avait bien d’autres personnes qui méritaient l’attention d’Ezra, aujourd’hui. Après tout, on ne pouvait pas fêter le dixième anniversaire de son fils tous les jours - et Noah pouvait, surtout, fêter son dixième anniversaire. La magie et la particularité de l’événement résidait là, dans des phrases qui pouvaient sonner banalités pour certains, mais ici qui sonnaient comme exceptionnelles. Il n’y avait pas toujours cru, Ezra. Que ce serait possible de fêter une bougie de plus, celle d’après, et celle du cap des dix ans. Il avait de temps à autres perdus l’espoir, perdu de vue qu’un miracle pouvait toujours arriver. Le miracle portait les cheveux blonds, le rire fort et les yeux pétillant, là, à courir dans le jardin alors que la bataille d’eau était lancée. A l’initiative de Matt - quelle surprise -, Ezra finira proie principale de la petite tribu, ballons d’eau et tuyau visés sur lui, dans un coin du jardin. Cela allégea l’ambiance, celle dans sa tête, là où la tempête menaçait de faire rage depuis le début de l’après-midi. Finalement, parfois, être un enfant était vraiment plus simple. « Reste. » Les yeux d’Ezra vinrent se poser sur Ginny, juste à ses côtés, alors qu’il tentait de ne pas mettre de l’eau partout sur la terrasse et dans la maison. Le gâteau avait été un succès, et s’il n’y avait pas eu autant de monde autour d’eux, Ezra aurait pu admettre avoir eu la larme à l’oeil. « Après. » Oh, ces mots. Il les avait entendu dans la bouche de Ginny un million de fois - et il les avait prononcé d’autant plus également. Et si les deux dernières heures avaient réussi à alléger ses pensées, la demoiselle venait de le faire replonger la tête la première. Il soupira, constatant que de toutes manières, ce serait toujours la meilleure des solutions, même si l’idée de se détourner de la vérité et de la réalité était tentante. Il vint simplement hocher la tête en guise de réponse, avant d’aller voir si quelqu’un d’autre était ailleurs. Il tomba alors nez à nez avec Matt - pour une fois, ce dernier tombait presque à pic -, alors qu’il se rendait dans la cuisine pour mettre les restes du gâteau dans le réfrigérateur. Au diable les traces d’eau, il fallait qu’il s’occupe les mains et l’esprit pour ne pas retourner vers Ginny et discuter de suite avec elle. « Tiens, ouvre la porte s’il te plait. » Ses mots étaient exprimés avec un ton cordial, et il avait même mis une formule de politesse à l’intention du McGrath. Le gâteau retrouva, à la seconde d’après, une température qui lui sciait davantage. « T’aurais une clope à me dépanner par hasard ? Mon paquet est mort dans la bataille. » Il ne l’avait pas sorti encore de la poche de son jeans, mais maintenant que c’était chose faite, il avait la confirmation que ce n’était plus beau à voir. Le paquet alla directement rejoindre la poubelle.
Le truc, c'est de pas voir qu'ils se regardent, de faire comme si c'était pas en train de se passer.
Quand je m'occupe à courir à la trace de Noah, quand je l'attrape au vol pour le faire hurler de douleur et d'hilarité tant mes doigts chatouillent ses hanches de la plus fourbe des façons. Et je les vois pas, non, du tout, rien de ça. Ginny qui rôde et Ezra qui erre, les deux qui gravitent l'un autour de l'autre depuis des années au point où ça fait autant mal de les avoir comme ça aujourd'hui qu'à l'époque de les imaginer. Ouais, je tiens dans mes bras le fruit de leur histoire d'amour secrète de merde pour laquelle je ragerai toute ma vie, et ouais, les rires de ce dit gamin du pêché sonnent comme la plus belle mélodie à mes oreilles. Dans quel bordel on s'est tous foutus y'a des années je sais pas, de quel bordel on tente tous de se rescaper, blasés de se pousser pour mieux se repousser les uns les autres, pour ça aussi j'suis paumé.
Noah file bouffer son poids en bonbons qui colorent les dents en bleu et les lèvres en mauve, et moi, je fais les yeux doux aux restes de gâteau. Avant que Beauregard senior décide de filer avec mon dû loin des yeux lors du ventre. Traître. Y'a que du café qui calmera le tout, y'a que la machine à café de ma soeur qu'elle a piquée au DBD pour en peupler sa cuisine de gamine qui compte dans l'instant. Si vous vous demandez, non, j'ai pas fait 1 + 1 en me disant que le dit gâteau dérobé dans les mains d'Ezra, il me nargue et le blond avec, face au frigo qu'il rush d'entrouvrir. « Tiens, ouvre la porte s’il te plait. » il est poli le gars, je suis docile moi, la porte que j'ouvre d'un geste un seul une fois la cafetière enclenchée. « Attends, attends... » mon sourire de merdeux finira bien vite tartiné de glaçage, quand mon gros index impoli se tartine de garniture avant d'être léché goulûment. Immature Matthew, qui va grogner si Gin tente la même manoeuvre, et éclater de rire si c'est Noah qui fait pareil.
« T’aurais une clope à me dépanner par hasard ? Mon paquet est mort dans la bataille. » oh, le goût de déjà vu. La clope piquée y'a une heure ou une vie de ça que je lui rends de mon paquet à moi. Je suis un fumeur social, vous voyez. Et comme c'est chez ma soeur et comme on semble jouer aux gars bien élevés, je lui pointe du menton le porche à l'avant, laissant les gamins, les invités, et la cadette au jardin, derrière. La porte principale claque derrière nous, je m'installe sur la première marche du petit escalier d'entrée, le briquet qui craque pour moi avant qu'il ne file sous les yeux d'Ezra.
« J'avais arrêté de compter à 92. » que je lâche, out of nowhere, après la première inspiration, l'expiration et la fumée qui se faufilent entre mes mots. 92, où le compte de clopes qu'il me devait, ou que je lui devais, on avait juste additionné tout ensemble dans un décompte d'idiots compilé de la plus idiote des façons du temps où on jouait les idiots, aussi. Avant. « J'suis prêt à descendre à 90 si on relance le décompte aujourd'hui. » je sais pas trop elle sort d'où la négociation, je sais même pas s'il en veut, peu importe ce que ça signifie. Mais on dirait que là, ça signifie beaucoup pour moi.