ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
there's nothing to say now, the feelings are already dead. and i don't believe theres a way now, all that is said has been said. i'm waiting for another day, another way. - @matt mcgrath
« Attends, attends… » Et il vint plonger son doigt à même le gâteau, Matt, juste avant qu’Ezra referme la porte du frigo. Il vint faire ce qui avait été interdit toute la journée aux enfants, à l’abris des regards - et surtout de celui de sa soeur. Elle aurait été capable de lui taper sur les doigts à le voir agir de la sorte. A le voir agir, une fois de plus, comme un enfant. Matt était fier de son geste et le Beauregard dut se retenir de ne pas lever les yeux au ciel. Dans un autre monde, il l’aurait fait et aurait même pris une part de gâteau à étaler avec plaisir sur le visage de Matt. Dans une autre dimension, la cuisine de Ginny aurait pris des allures de champ de bataille en l’espace d’une demi-seconde et il n’aurait rien regretté du tout. Mais là, ici, aujourd’hui, tout était différent. Et même si l’idée plaisait grandement à Ezra dans un coin de sa tête, il ne s’aventurerait pas sur ce chemin ardu. Il vint simplement fermer la porte, fermer la possibilité, pour se tourner vers Matt et lui demander de lui dépanner une cigarette. Ils n’étaient toujours pas dans le meilleur des termes, mais Ezra savait qu’il pouvait au moins faire ça - et, après tout, il lui avait volé la sienne de son bec pas plus tard que quelques heures plus tôt, alors qu’il lui réparait le pneu de sa voiture. Une seconde leur échappa, et le McGrath finit par lui indiquer la porte d’entrée du bout du menton, du doigt, du regard. Même s’il ne savait pas exactement à quoi s’attendre quand à la vraie réponse qu’il allait lui donner, au moins Matt ne lui avait pas tout de suite dit d’aller voir ailleurs s’il y était - ou était-ce la signification de son geste ? Non, ça ne pouvait pas s’y apparenter, car Matt le suivit dehors, sans ajouter un mot, sans même broncher. La porte claqua à leur suite, et l’air se fit plus frais d’un coup. Pour la première fois depuis le début de la journée, et depuis bien des années désormais, Ezra se sentit mieux en présence de Matt qu’en présence de Ginny. Il put souffler quelque peu, détendre une poignée de muscle, s’autoriser à respirer sans se demander si tout allait bien aller. Rapidement cependant, et Dieu merci, une clope atterrit entre les doigts d’Ezra suivie de très près par le briquet qui venait de servir à allumer celle de Matt. Une bonne bouffée de nicotine, une seconde - non, une deuxième puis une troisième. Là, il était bien; c’était mal il fallait le dire mais ça lui faisait du bien. « J'avais arrêté de compter à 92. » Ezra vint ouvrir de nouveau les yeux, jeter un regard vers Matt, hausser un sourcil inquisiteur. 92 ? qu’il semblait vouloir dire sans parler, les neurones tentant de faire le lien à travers ses souvenirs. « J'suis prêt à descendre à 90 si on relance le décompte aujourd'hui. » Et là, deux choses vinrent frapper Ezra de plein fouet. Bien sûr, une seconde supplémentaire lui avait permis de comprendre que Matt parlait du nombre de cigarettes qui lui avait dépanné au fil du temps. Même si cela lui semblait énorme en terme de chiffre, une partie de lui se souvenait qu’il n’avait jamais lésiné sur les clopes soit-disant empruntées à Matt. Mais ce ne fut pas la chose qui lui sauta le plus aux yeux, dans tout ça. Ce qui le fit réellement tiquer fut que, pour la seconde fois de la journée, Matt était venu agiter une drapeau blanc sous ses yeux. Sans rien demandé en échange et sans que ça aille dans son sens à lui. Là, il faisait réellement le premier pas vers Ezra. Depuis des années, et après tout. Alors, le Beauregard vint enfin s’autoriser un sourire. Fin, mais bien présent. Réel. « Tu parles du nombre de clopes que tu me dois, c’est ça ? » La malice qui vint parcourir son regard l’espace d’une seconde, alors qu’il vint tirer une fois de plus sur le tube blanc entre ses doigts. « Je suis prêt à descendre à 50 si tu avoues que c’est toi qui m’avait balancé au prof de maths le jour où il m’a retrouvé endormi dans ma voiture à huit heures du matin un vendredi. » Donnant-donnant, un souvenir qui donne le sourire pour un autre souvenir qui en faisant tout autant. Parce-que pour la première fois depuis tant, trop, de temps, Ezra était prêt à agiter timidement le drapeau blanc également.