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 (Amelyn #4) ► The struggle within

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #4) ► The struggle within 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #4) ► The struggle within 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #4) ► The struggle within 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #4) ► The struggle within 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #4) ► The struggle within Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #4) ► The struggle within 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyLun 3 Fév 2020 - 22:38


The struggle within
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #4) ► The struggle within 873483867

Attablée à la terrasse du restaurant, ma cigarette accrochée à mes lèvres, les yeux légèrement dans le vague, je réfléchis. La chaleur oppressante de l’été australien ne m’aide pas à faire du tri dans mes idées, à arriver à penser la tête froide m’est d’autant plus difficile que je croise régulièrement la personne qui me laisse si songeuse. Ce n’est pas mon interlocuteur actuel, non, Alec est un homme bavard, trop pour le milieu dans lequel nous évoluons tous, et surtout je me targue depuis des années de le connaître par cœur et d’être capable d’anticiper ses réactions. Bien sûr, nous ne partageons pas le genre de relation fusionnelle que partagent deux adolescentes, celles qui se disent tout, et si je ne m’intéresse que peu à ce qui tient du domaine du privé pour lui, il a depuis longtemps compris qu’il ne fallait pas me demander de me confier. Je raconter ce que j’ai envie de raconter, c’est-à-dire pas grand-chose. Il s’est habitué à ce que mon jardin secret soit plus fourni que ce que je considère comme de l’ordre public, si bien qu’il ne s’étonne même plus de ne pas toujours recevoir de réponse quand il me pose une question directe. Je ne cherche pas à le renvoyer dans ses buts, je ne lui dis pas que cela ne le regarde pas et que je ne souhaite pas en parler, je reste silencieuse, et il comprend. C’est ce qui nous a permis de conserver notre complicité avec les années, parce que je suis de celle qu’il ne faut pas brusquer. Il connait des pans de mon histoire qu’il est pratiquement le seul à connaître, si on oublie Mitchell, mais a rapidement compris que je n’avais pas besoin ou en tout cas pas envie de m’épancher à ces sujets-là. Même dans la pire des périodes de l’année pour moi, celle qui approche dangereusement, la seule chose dont je sois généralement capable c’est de boire bien plus que de raison afin de passer ce triste anniversaire dans un délicieux coma. C’est ma façon de faire mon deuil, pas forcément la meilleure, ni la plus saine et certainement pas celle qui permet de refermer la plaie d’une quelconque façon, mais Alec a rapidement compris que, comme sur beaucoup d’autres sujets, me pousser à parler n’est jamais la bonne solution.

Alors là, attablé, face à moi, il m’observe, et il ne dit rien. Occupé à terminer sa troisième portion de lasagne, il a de toute façon j’en suis certaine, toute son énergie concentrée sur sa digestion. Je reviens à moi pour poser un regard amusé sur lui, avant d’écraser ma cigarette dans le cendrier. « A quoi tu penses ? » Encore une question qui ne recevra qu’un silence en guise de réponse. Il n’insiste pas d’ailleurs, quand je lisse ma jupe en jean dans laquelle j’ai glissé un débardeur écru, une tenue simple, surtout pour moi, avant de me redresser. « Je descends, j’ai des affaires à gérer. » Il hoche la tête, sans réellement s’enquérir des affaires en question, peut-être là de m’en entendre parler, peut-être plus concentré sur l’état d’esprit de son frère, et je pose une main sur son épaule avant de le contourner. Je ne suis pas tactile, pas du genre à témoigner en public de la moindre marque d’affection mais avec lui j’ai toujours fourni plus d’effort, sans nourrir la moindre ambiguïté cependant. Alec m’a récupéré dans des états bien pathétiques, et il n’y a qu’avec lui que je me sente si peu sur la retenue.

Ce n’est pas lui donc, qui nourrir les tribulations de mon esprit ces derniers temps. C’est celui qui, il y a dix jours, quitta mon appartement en m’adressant un signe de la main, sans prendre la peine de se retourner. Nous nous sommes revus, nous nous sommes parlés et la froideur qui précéda nos ébats n’a plus lieu d’être, mais je suis depuis aux prises à un véritable combat intérieur. Je me découvre une personnalité frileuse, ce que je ne suis pas, comme si la part de moi qui est consciente qu’Amos habite trop mes pensées et mes désirs chercher à m’en garder éloignée, consciente que l’autre soir ne m’a pas laissée aussi indifférente que je l’aurais voulu. Alors je lui parle lorsque nous nous croisons, il a droit à mes sourires et je suis incapable de ne pas le déshabiller du regard la moitié du temps, mais, comme si j’avais peur de me brûler, je n’ai pas cherché à jouer avec le feu.

Et ça me rend dingue. Réellement malade, dans le sens noble du terme, transie de désir et prête à tout pour lui. Non, je me découvre des élans de possessivité que j’ai du mal à accepter lorsque son regard croise celui d’une autre, lorsque je l’observe échanger avec une femme qui n’est pas moi, mais en silence, je ronge mon frein. Je n’ai pas à me sentir comme ça. Amos n’est pas à moi, je ne suis pas à lui et je n’ai pas envie de l’être, mais sans m’en rendre compte, je n’ai ces derniers jours passé qu’une soirée en compagnie d’un autre homme, trop occupée à penser à celui que je me suis refusé de faire mien à nouveau. Ce soir, bien décidée à me sortir de la tête, j’ai tenté d’agir comme je l’ai toujours fait. Ma tenue est simple certes, mais mon décolleté plongeant et particulièrement provocateur, mes lèvres portent une couleur carmin, celle qui allume les hommes, et une fois mes affaires réglées j’ai bien l’intention de me laisser aller à des badineries avec un régulier, un inconnu, ou n’importe quel homme séduisant que je trouverai à me mettre sous la dent. Rien n’a changé, que je me répète à nouveau. Et c’est bien ça le problème. Rien n’a changé, alors que je pensais pouvoir me sortir Amos de la tête et de la peau en le faisant succomber, en m’adonnant aux plaisirs de la chair avec lui, mais il m’a laissée avec une seule obsession : celle d’en vouloir plus. Je me découvre avide de ses regards, de son attention et de ses sourires, je me découvre rêvant et fantasmant sur ses lèvres qui viennent déposer des baisers sur mes cuisses et dans mon cou. Le fait qu’il ne semble lui non plus pas réellement savoir sur quel pied danser n’aide pas, j’aurais pour une fois eu besoin qu’il souffle le froid. J’aurais détesté, mais blessée, j’aurais su m’en éloigner.

Il fallait en plus que, plus tôt dans la soirée en faisant un crochet par le bar avant de me diriger vers le restaurant je le croise, au détour d’un couloir. Il fallait qu’il me provoque et que sa main vienne claquer ma fesse à l’instant où je le dépassais. Il fallait qu’il m’adresse un sourire innocent avant de disparaître, et il fallait que ce geste fasse pulser mon sang dans mes veines comme la plus brûlante des étreintes. Dans ces instants là j’ai l’impression d’être devenue la proie et j’enrage, mais, prisonnière de mon désir, je n’ai aucune envie de mettre fin à tout ça. Je n’ai pas oublié son geste, c’est celui-là même qui m’a laissée pensive pendant une partie du repas et alors que je pénètre dans le bar, je le cherche des yeux. Je le trouve, et sur le chemin jusqu’au comptoir le laisse innocemment trainer ma main, qui glisse sous son t-shirt, dans son dos, de son flanc gauche à son flanc droit. Je lui sers le même regard à la dérobé que celui qu’il me servit tout à l’heure, avant de tourner la tête pour m’appuyer au comptoir et commander un verre de scotch. Oui j’avais des affaires à gérer. Plus tard.







:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 4 Fév 2020 - 10:53, édité 1 fois
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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMar 4 Fév 2020 - 0:18




The struggle within
À qui m’aurait demandé comment j’appréhendai l’après-nuit dans les bras de Raelyn, j’aurais certifié, avec panache, que je n’y pensai pas souvent ou pour en tirer, systématiquement, la même conclusion : nous perdrons en attrait. Peut-être qu’elle ne me regardera plus sans que je ne m’en inquiète outre mesure. Nul ne combat la fatalité. Nos désirs avoués et désormais consumés, il allait de soi que nous ne serions plus l’un pour l’autre que de vieux amants d’une nuit. Nous l’avions réussie. Elle était un cocktail tantôt sucré tantôt acidulé. J’y repensais avec un plaisir non dissimulé, allant parfois jusqu’à revivre les plus intenses moments, à la défaveur de ma quiétude. Je retombais aussitôt dans mes travers d’antan, ceux qui m’empêchaient de réfléchir dès lors qu’elle rôdait dans les parages. C’était éphémère. Il me suffisait de chasser les images pour retrouver mon sang-froid, ce qui était facile finalement. Ça se devait de l’être en tout cas, sauf que rien n’a changé. Nous nous amusons toujours à nous asticoter, à nous taquiner ou à nous chercher des poux avec, pour résultat, un retour fracassant en arrière, en moins tempéré cependant. Je ne me contente pas de balayer les badauds du Club pour l’apercevoir au milieu de cette dernière, je la scrute avec insistance jusqu’à ce que mes pupilles se posent enfin sur elle. Loin de m’en satisfaire, je la dévore alors des yeux, si bien que la décrocher de sa silhouette est plus pénible qu’une soirée en boîte de nuit. Je la trouve superbe, principalement quand elle ignore que je l’observe sans m’approcher, sans essayer de lui souffler à l’oreille que j’ai envie d’elle. Je ne peux pas le lui avouer. En quittant son appartement, je me fis une promesse et j’entends bien à la respecter, à la faveur de notre éclatant souvenir, ce qui s’annonce pourtant compliquer. À nous croiser tous les jours, à nous retrouver seuls, régulièrement, à cause des exigences de Mitchell, je finis par me demander s’il est si grave de renier ses propres serments. J’avais déjà craché sur mon mariage – ou ce qu’il en restait – qu’aurais-je à craindre de sous-entendre moins pour déclamer davantage. Je n’y aurais songé d’emblée je n’aurais pas présumé, à cause de quelques indices irrévocables qu’elle laissa traîner derrière elle. À moins que je ne me les invente, tout simplement ? Que je les crée de toutes pièces parce que c’est plus facile de m’attacher à la réciprocité qu’à l’éventualité que je sois le seul con, dans cette histoire, à rencontrer des difficultés à faire mon deuil de notre intime union ? Ce n’est pas impossible. J’ajouterais même que, si elle s’était montrée moins frileuse, plus proche de ce qu’elle fût quelques mois auparavant, j’aurais rebouté la machine. Je ne me le permets pas, pas les premiers jours. Tant que ma convoitise est gérable, tant que je parviens à maîtriser mes émotions, je ne tente rien ou pas grand-chose. Je la chatouille quelques fois. Je m’emploie à égarer mes mains, à ses endroits stratégiques et plus sensibles que mon exploration m’a révélés. Un soir, je me rappelle m’être fait la réflexion que je n’ai plus souris, mais chat désormais et je ne sais que faire de cette situation inédite. C’est délicat. Je ne suis pas un grand dragueur. Je me bats donc avec mes atouts, souvent maladroits, presque bourrus.

Le dernier en date remonte à moins de vingt minutes. Alors que je déambulais dans les couloirs du Club pour rendre service à John, le chef de file du bar, sur mon lieu de travail, affairé à former la nouvelle proie de Mitchell, je croisai Raelyn dans une tenue mêlant la sobriété et le glamour. Ses lèvres appelèrent les miennes et, frustrés qu’elles me soient proscrites, je frappai sa croupe, sans violence, mais assez fort pour que ça ressemble le moins possible à une caresse. Ça n’en était pas une. C’était une provocation, au même titre que mes épaules qui se haussèrent et mon sourire à mi-chemin entre le faquin et l’innocence. Le geste, malappris, puisa sa motivation dans ce besoin de recueillir son attention, dans l'envie de lui rappeler que je suis loin, quoi qu’elle ne m’ignore pas réellement. Des parenthèses enchantées, suspendues dans le temps, nous en avions partagé d’autres récemment. Ils étaient, à peu de chose près, nourris par la même essence que les mois précédents, mais ils ne débouchaient sur rien de satisfaisant, certainement par ma faute. Peut-être s’amusait-elle à me tester, à me jauger de mes résistances, à évaluer si, le signe que je lui adressai avant de la quitter, avait le goût véritable du « A jamais. » J’aurais pu l’entendre, mais j’estimais, par vanité, que ce n’était plus à mon tour d’ouvrir les portes du barrage qui nous sépare. Je l’avais déjà fait, souvent, quelques fois malgré moi et d’autres, parfaitement lucide sur les enjeux. Il était hors de question que je force à nouveau un quelconque rapprochement. Je gâcherais tout, parce que mon orgueil le vivrait mal. Ainsi j’endigue le flot de ma convoitise pour me préserver, non pas d’un refus, mais de mes propres faiblesses, dans l’expectative d’un revirement intéressant, d’un virage qui ranimerait mon quotidien ou qui l’échaudera un peu. Autant dire que je fus à peine capable de dissimuler mon sourire satisfait lorsque la main de Raelyn glissa sous mon T-shirt. L’acte, en lui-même, était aussi discret que la situation le permettait. Nous n’étions pas seuls. Je me tançai pour ne pas la contempler, ahuri qu’elle ne m’offre que son profil. Certes, elle l’a fort joli, mais j’aurais préféré qu’elle se tourne vers moi et qu’elle m’entraîne de son air aguicheur. Je me sens lésé et ça m’irrite. Ça m’agace autant que ça ne me grise.

Un instant durant, j’envisageai de la secouer gentiment d’une remarque de mon cru ou par ma main sur son épaule. N’importe quoi tant qu’elle le cerne comme une invitation à m’adresser la parole. À défaut, je commande un whisky et je m’emploie à l’ignorer, à me concentrer sur les cartes entre mes mains qui me servent, généralement, d’antistress. « Tu sais y jouer ? » m’interpelle alors la nouvelle arrivée. John, sans doute attiré par l’attraction qui se dégage entre Raelyn et moi, venait à peine de se taire que la demoiselle s’engouffra dans la brèche. Moi, interloqué, embarrassé par la manière dont elle s’adresse à moi. Son ton recelait d’un soupçon de niaiserie propre aux jeunes dragueuses. Elle n’était pas bien vieille d’ailleurs. Ses traits juvéniles trahissaient qu’elle approchait à peine de la trentaine. Autant dire qu’elle était dépourvue des armes utiles à me séduire. Effaré par son audace, je répondis brièvement d’un signe de la tête, m’interrogeant sur le bien-fondé de sa question. Elle n’était pas bien intelligente. Quel intérêt à me balader avec ces petits bouts de carton si je ne sais pas comment les manipuler ? « Oh… Tu sais les mélanger comme on voit dans les films ? » Je fronce un sourcil, me demandant sincèrement qu'elle était son but alors que je confirme. « Oh, tu veux bien m’apprendre ? J’ai toujours rêvé de savoir faire ça. » Elle mima vaguement un tour de passe-passe de mauvais goût et j’arguai dès qu’elle formula cette faveur qu’il n’y avait rien d’authentique en elle, pas même sa paire de seins rebondie qui menace de s’échapper de son décolleté. « ça me ferait tellement plaisir. » minaude-t-elle, la bouche en cœur, m’obligeant à reculer et à lui servir la version de moi la moins agréable. Je déteste les gamines qui jouent les naïves, par intérêt, dans l’espoir de s’encanailler avec le premier type venu, de plus de quarante ans, histoire de vérifier le dicton qui nous prête plus de talents qu’aux jeunes adultes fraîchement dépucelés. Autant dire qu’elle m’a dégoûté. « Je ne suis pas magicien. » lançais-je du tac au tac, sans qu’elle se démonte. Elle ne comprend pas le message visiblement, parce qu’elle insiste. « Tais-toi, tu veux et sers-moi un Whisky, ça, ça me ferait plaisir.» Ça ne demande pas des années d’expérience, ça. C’est légué à la première ânesse venue.



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Quand ma main vient effleurer sa peau chaude, je dois me faire violence pour m’en contenter. Mon geste, aussi discret que possible puisque nous sommes en public et entourés de clients comme de collaborateurs, réveille chez moi une myriade d’envies inavouables et qui doivent reste rester de l’ordre du fantasme pour que j’arrive à conserver ma mesure et mon détachement vis-à-vis du brun. Mon détachement. Est-ce moi-même que je crois tromper avec un tel terme ? Suis-je assez convaincante pour me bercer de l’illusion que je le suis, détachée et indifférente ? Je m’y emploie vaille que vaille, refusant de voir ce que j’ai sous les yeux, ou plutôt ce qu’il se passe dans ma tête. Il m’agite. Sans parler de sentiments ou d’attachement, il n’est pas question de ça, mes pensées se tournent vers Amos bien plus que de raison, il les occupe plus que le font les hommes que je côtoie habituellement. Ceux-là sortent de mon esprit au même moment qu’ils passent la porte de mon appartement, alors que je me surprends à penser au brun même lorsque je ne l’ai pas sous les yeux. Je me surprends à me demander à quoi il pense lorsque je l’observe, lorsqu’il m’observe aussi, et je me surprends à avoir envie de son odeur sur ma peau, à nouveau, parce qu’elle était enivrante.

Ce n’est pas là que le résultat d’ébats particulièrement agréables et réussis, je le sais. Mes expériences en la matière sont forcément variées et inégales, mais il n’est pas le premier à me combler sur le plan physique, loin de là. Je ne suis pas une gamine qui découvre la fusion parfaite de deux corps, celle qui mène à la jouissance, et je ne suis pas en train de m’enticher de lui parce qu’il m’a fait découvrir des horizons nouveaux, pas de ce type de en tout cas. C’est cette attraction, cette foutue attraction, voilà ce que je me répète. Je me répète aussi qu’elle est uniquement physique, que, pour une obscure raison j’ai plus envie de lui que j’ai envie d’un autre, mais que cela s’arrête là. Le transformer en régulier semble donc la solution tout indiquée, mais une part de moi s’y refuse, la part la plus lucide surement, celle qui sait qu’il y a plus à gratter sous la surface et qu’à trop me perdre dans les bras d’Amos, je finirais par me perdre complètement. Mais je n’ai jamais été de celles qui arrivent à maîtriser leurs pulsions, pas celles-ci en tout cas, je n’ai jamais eu à me refuser une aventure parce qu’elle m’inquiétait, et malgré la mesure que je cherche à insuffler dans nos rapports, je n’arrive pas à résister parfois à l’envie de le provoquer. Au besoin égoïste d’éveiller chez lui la frustration que mes propres barrières éveillent chez moi, et c’est ce que je m’emploie à faire, quand ma main froide se pose sur sa peau. Le geste ne dure que deux secondes, trois peut-être, mais je le sens frissonner, et c’est ça qui motive mon sourire en coin alors que déjà je m’éloigne. Arrivée au bar, je commande un whisky et résiste à l’envie de vriller mon regard dans le sien tout de suite. Je me fais languir, je le fais languir, et décidée à ne pas flancher si vite j’échange même quelques mots avec l’interlocuteur le plus proche de moi, un jeune dealeur dont les résultats de la semaine se sont révélés excellents. Je me prête au jeu de la chef de file et le félicite, lui donne des conseils, le tout en m’employant à ignorer royalement ce que peut faire Amos.

Lorsque je n’y tiens plus et que j’envie de le chercher des yeux se fait trop forte, j’abandonne, je rends les armes et mes yeux balayent la foule. Il n’a pas bougé, il n’est pas bien loin, mais c’est la compagnie qu’il a choisi qu’il m’agace. Cela ne devrait pas, mais encore enorgueillie par notre échange silencieux j’ai le sentiment de prendre une douche froide alors que mes yeux se posent sur la serveuse occupée à battre des cils et minauder. Je tente de rester sourde à la colère qui gronde et commence à m’oppresser, à cette jalousie malsaine que je ressens aussi vivement que s’il était en train de s’adonner au plaisir de la chair avec elle sous mes yeux, à faire taire aussi mes instincts qui me crie d’employer l’allumeuse par les cheveux pour la trainer hors du bar. A vrai dire mes yeux ne se posent qu’à peine sur lui, déjà je l’imagine fier d’être l’objet de tant d’attention, ses manière à elle me mettent hors de moi et font pulser mon sang rapidement, et quand elle pose sa main sur la sienne, furtivement mais de façon assez éhontée et évidente que je surprenne le geste, je sens ma main se resserrer autour de mon verre, qui se briserait s’il était fait de cristal. La blonde, j’ai envie qu’elle disparaisse. Lui, je suis prête à l’empoigner par le bras violement pour le tirer de là. Moi, j’ai envie de plonger ma tête dans un seau d’eau froide pour chasser mon irritation que je vis mal, parce qu’elle trahit que déjà il fait l’objet de ma possessivité, alors qu’il n’a froissé mes draps qu’à une reprise et que je tente de m’empêcher de replonger trop vite. La vérité c’est que mes réactions sont dangereuses, parce qu’en cet instant je me fiche de l’impression que je donne, je me fiche que ma fureur soit inscrite sur mon visage, aux yeux et à l’appréciation de tous, alors que j’ai travaillé d’arrache-pied pour consolider auprès de ceux du Club une image de femme froide, impitoyable et détachée. Difficile de berner qui que ce soit, difficile de cacher pour inclination pour Amos à présent qu’il semble clair que je serai prête à me transformer en furie pour une idiote qui pose sa main sur la sienne.

Je n’ai pas envie d’en voir plus et je me retourne, je m’éloigne même et je disparais dans mes quartiers, ceux qui sont toujours épargnés pas l’agitation du bar et de la salle de jeux d’argent, ceux qui généralement ne renferme que le stock de stupéfiant et moi. Seule, je m’applique à prendre de grandes inspiration, à maîtriser mes envies de violence inédites. Je tourne en rond, je fais les cents pas un instant avant de m’asseoir sur ma chaise et d’allumer une cigarette.

Quand je ressorts, plus d’une demie heure mais moins d’une heure plus tard, j’ai recomposé mon masque et j’ai calmé mes nerfs. L’objet de ma fureur n’a cependant pas disparu de mon esprit, et alors que j’aperçois la blonde, retournée derrière le bar en train de préparer une boisson alcoolisée et de ranger les différentes bouteilles, je m’en approche, je m’appuie sur le bar et j’attends qu’elle se retourne pour capter son regard et m’offrir son attention. Je la gagne, et lui fais signe de s’approcher. Je ne laisse pas ma rage teinter mes mots, la froideur de mon ton n’exprime que mon mépris, et je me contente du minimum, consciente que j’outrepasse mes droits. Conscience aussi que personne ici n’osera me le faire remarquer et prendre le risque de s’attirer mes foudres, pas pour le boulot d’une nouvelle. « Récupère tes affaires. Casse toi, tu ne travailles plus ici. » Elle se décompose, elle hésite, elle bégaye une phrase que je ne fais pas l’effort de comprendre, alors que j’ajoute un signe de la main pour l’inviter à déguerpir le plus vite possible. Mon regard croise celui de John, que je viens probablement d’insulter en m’immisçant dans ses affaires et en lui chipant des responsabilités, et je le soutiens. Nous ne sommes pas proches mais je sais que lui, qui d’habitude est si bavard avec tout le monde se tait souvent en ma présence. Je ne sais si je lui fais peur ou si je ne lui inspire simplement aucune sympathique mais cela me convient, les gens comme lui me fatiguent alors qu’il se tienne éloigné de moi m’a toujours arrangés. Il semble hésiter un instant sur la conduite à adopter dans ce cas de figure, mais se heurté à mon regard fermé et froid, et adresse finalement un signe de tête à l’allumeuse, qui avait tourné la tête dans sa direction comme à la recherche de soutien. Elle comprend, c’est déjà ça, et laisse tomber son tablier et lui renvoie un regard déconfit. A partir de là je détache mon attention d’elle, qu’elle parte tête haute ou en pleurnichant n’a pas la moindre importance, et je porter mon verre à mes lèvres. Je me hisse sur l’un des tabouret du bar, attrape et fait tourner mon verre entre mes doigts, et ne l’observe quelques minutes avant de le vider d’un trait, et d’en commander un autre. Je me fiche qu’il s’agisse déjà de mon quatrième de la soirée, je me fiche de déjà sentir les effets de l’alcool agiter mes pensées, j’ai besoin de calmer mes nerfs, et il s’agit là de la façon la plus efficace que je connaisse. J’aperçois du coin de l’œil le gérant du bar s’adresser à un groupe d’homme dont Amos fait partie, je perçois même la première phrase qu’il leur adresse. « C’est Raelyn qui vient de la renvoyer. » Et je m’en désintéresse finalement, bien décidée à chasser cette histoire, et Amos avec de mes pensées.

Pourtant, lorsqu’un quart d’heure plus tard je termine ce quatrième verre, pivote la tête vers la salle et croise son regard, mes yeux accrochent aux siens et sont incapable de s’en détacher, et je me sens à nouveau attirée vers lui comme un aimant.









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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMar 4 Fév 2020 - 17:38




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Lorsqu’elles ont du caractère, les femmes détestent qu’on leur intime de se taire aussi brusquement. Certaines montent sur leurs grands chevaux. Celles-là, elle agite leur bannière estampillé d’un logo féministe et scandent que nul n’a le droit de s’adresser à elle sur ce ton, qu’elles sont des êtres humains à part entière, qu’elles ont le droit de s’exprimer d’autant que c’est prévu par la constitution. D’autres, moins belliqueuses, s’offusquent et offrent en contrepartie un soupir de mépris, suivi d’une insulte sifflante et tournent les talons. Puis, il y a les filles comme cette nouvelle serveuse dont j’ignore le prénom. Elle, elle ricane et elle s’exécute, sans comprendre le message pourtant explicite de mon ordre. Mon whisky, elle me le sert avec, collé au visage, ce sourire niais et enjoué qui englue ses lèvres de guimauve. Moi, abasourdi par ce qu’elle insiste lourdement, je me demande sérieusement si elle fait sciemment exprès d’ignorer ma froideur ou si elle y est simplement hermétique parce qu’elle a l’esprit des idées peu catholiques. Je suis loin d’être un modèle de sympathie à son égard. Je dirais même que mon dégoût pour son attitude est palpable. Alors, sans prétention aucune, parce que je refuse de la sous-estimer, je penche, sans prétention, pour la seconde option. Elle me fait du gringue, ni plus ni moins, et si ce qui n’était au départ qu’une hypothèse se vérifia. Elle ne dépose pas seulement mon verre sous mes yeux. Elle s’arrange pour effleurer mes doigts des siens et, comme je ne réagis pas – ôter ma main brusquement aurait pu sous-entendre que ce contact me surprit autant qu’il me plut – elle s’imagine que mon refus traduit l’envie de me faire désirer. De qui ? De la personnification de l’opportuniste ? Je connais bien les filles comme elle. Durant ma vie de militaire, j’en rencontrai mille des intrigantes qui se perdent dans les bars à proximité des ports en quête d’un marin que le manque d’affection rend moins scrupuleux. Bon nombres de mes compatriotes engagés, qu’ils soient mariés ou non, cédèrent à leur avance quand je veillais à m’en tenir éloigné, soucieux de rester fidèle à Sarah. Ça n’avait rien de malsain pourtant. Elle n’avait pas près de dix ans de moins que mon âge à l’époque. Sans doute n’y aurais-je pas songé si elle m’avait intéressé. Or, outre mon aversion pour son manque d’authenticité – j’aurais préféré qu’elle se dévoile plus naturelle qu’allumeuse – j’en compte au minimum deux bonnes raisons de lui demeurer indifférent.

La première, c’est les âneries qui respirent sous chacune de ses phrases. La seconde, c’est que la peau de mon dos, effleurée plus tôt par Raelyn, me chatouille encore. Sa paume était si froide qu’elle contrasta avec la chaleur de ma peau. Un frisson m’a traversé l’échine et j’y pense encore. J’y pense toujours alors qu’elle a quitté le décor côté jardin et que babille toujours l’aguicheuse. « Je m’appelle Judith. Et toi ? » Je la toise de mes yeux bleus. Je ne prononce pas un mot, car je n’ai rien à lui dire. Trop fier pour la fuir – elle croirait m’intimider – je prie pour qu’elle saisisse ô combien elle m’ennuie. Or, John, monarque absolu des mêle-tout, répond pour moi. « Il s’appelle Amos… » dit-il sans s’inquiéter qu’il m’exaspère. Si sa langue ne bavait pas si souvent de ragots juteux et, d’après moi, fort utiles, j’aurais bondi de mon tabouret pour la lui couper, un pic à glace en guise de couteau. A défaut, je le détaille, je secoue la tête tandis qu’il me défie d’un haussement de sourcils. Dieu que je le déteste. C’est aussi viscéral que mon aversion pour la Judith et mon désir ardent pour Raelyn. Où est-elle passée d’ailleurs ? A quel moment échappa-t-elle à ma surveillance ? Etait-ce au moment où je trempai mes lèvres dans mon verre ou lorsque la nouvelle arrivée s’accouda sur le zinc et se pencha vers moi dans le seul but d’attirer mon attention, ce dont elle parvint sans grand mal. Son parfum emplit mes narines et je tournai la tête dans sa direction d’un air absent. « C’est juif, ça ? » Je ne l’étais pas, si c’était la question, mais je ne relevai pas. « C’est de là que te viennent ces si beaux yeux ? » Une fois encore, je m’abstiens de lui répondre, persuadé que son discernement lui conseillera d’arrêter les frais. Sauf que sa connerie est coriace. Elle est au fond du trou, mais elle creuse encore et, cette fois, je me lève, ne lui accordant pour toute réponse qu’un rire moqueur et insolent, un qui atteint ma cible, enfin, elle se renfrogna.

Combien de temps ? Je ne posai plus mes yeux sur elle qu’à l’heure où elle quitta le Club, avant la fin du service, en désastreuse tragédienne. Ses maigres effets ramassés dans ses bras, elle chemina vers la sortie lentement, en sanglotant, dans l’espoir que quelqu’un se passionne pour son sort et son minois défait. Elle me jeta un regard et j’en déduis qu’elle avait jeté son dévolu sur moi, moi qui lui tourne le dos, moi qui fait mine de me concentrer sur les trois hommes qui me tiennent compagnie. « Elle avait l’air bien cette petite. » déclare le premier à son chef de file. John avait l’air furieux ou contrarié lorsqu’il expliqua, avec une pointe de dédain, que Raelyn est à l’origine de son licenciement. Pourquoi ? Elle ne se mêle pas d’autres affaires que les siennes habituellement. Elle a un petit côté protocolaire qui lui va bien d’ailleurs. Depuis que je suis ici, jamais je ne l’ai vue se substituer à qui que ce soit, Mitchell mis à part, parce qu’il le réclama après le suicide de son épouse ou parce qu’elle sentait la pérennité du Club engagée. « C’est à cause de lui. » Il me pointa de l’index et les visages, comme s’ils n’appartenaient qu’à un seul homme, pivotèrent vers moi. « Il se passe un truc entre ces deux-là. » Je ne cille pas. Mes traits ne s’habillent d’aucun masque en particulier, mais je suis intrigué. D’où l’a tient-il cette information ? Nous n’avions pas besoin d’être discret, ça n’était arrivé qu’une fois. De toute évidence, il bluffe, je le vois venir à des kilomètres, alors je ne sourcille pas. Je ne bouge pas d’un poil. Je souris, énigmatique, mais je ne démens pas, conscient que, malheureusement, j’alimenterais les rumeurs. J’ajoute simplement : « Pas encore, mais je ne désespère pas. » Moins encore que je la soupçonne d’être capable du méfait dont on l’accuse.

J’y songe tandis que mes comparses sont secoués d’un rire gras et m’encourage d’une tape sur l’épaule. « Si ce que dit John est vrai, tu as peut-être tes chances. » Et plus qu’une…songeais-je tandis que mon regard se cadenasse enfin au sien. Je scrutais la salle depuis si longtemps que je perdis le compte des minutes, mais elle était là. D’instinct, et parce qu’une fois peut devenir coutume, j’envisage gravement de traverser la salle d’un pas vif, de la tirer par le bras afin qu’elle quitte son tabouret et de la flatter d’un baiser d’une passion telle que nous aurions pu faire l’amour là, sur le comptoir, au vu et au su de tous les croquants. Cette éventualité est terriblement existante – comme toute celle qui appartienne à l’ordre du fantasme – alors, je chasse cette saugrenue idée de ma tête. Je ne fais pas un pas en sa direction. J’esquisse simplement l’ombre d’un sourire qui lui est entièrement destiné et un hochement de la tête complice. Il semble demander si tout va bien, parce que ça m’intéresse, parce que j’appréhende la possibilité que la Judith l’a irritée et qu’il se pourrait, dès lors, qu’elle m’en veuille par possessivité. Ça ne me dérangeait pas. Au contraire, ça me plaisait assez. De mon point de vue, ça équilibre cette relation à part, sur laquelle nous ne mettons pas de nom et dont on discute jamais. Sans doute ne le ferons-nous jamais d’ailleurs. Est-ce néanmoins une justification valable pour se voiler la face ? Pour continuer à faire semblant que, même à des mètres de moi, elle arrive à bouter en moi le feu du désir ? Pour ne pas lui adresser, d’un air engageant, un nouveau signe de la tête ? Celui-ci, il ressemble à une proposition. Il dit : « suis-moi. ». Il se ponctue d’un sourire qui en dit long sur une fatalité. Si, tandis que je m’éloigne du groupe pour me diriger vers le couloir, alors que je jette un coup d’œil à mon montre pour évaluer ce qu’il me reste en temps avant d’être alpagué par un joueur pressé de se mesurer à moi, elle me fait l’honneur d’accéder à cette muette requête, il n’y aura pour nous que deux issues possibles : la taquinerie ou la dispute. J’en conclus qu’avant toute chose, si elle traverse le couloir jusqu’à ses quartiers – car c’est là que je me rends de mon pas nonchalant, elle n’aura pas le temps d’ouvrir la bouche que je la refermerai d’un baiser, un de plus… n’avais-je pas dit que c’était à elle de jouer pourtant ?  




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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMar 4 Fév 2020 - 21:04


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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #4) ► The struggle within 873483867

Le groupe d’homme avec lequel Amos semble avoir décidé de s’acoquiner pour la soirée ne m’intéresse pas. J’ai capté au vol la première phrase de John, celle qui me pose ouvertement en bourreau de l’allumeuse qu’il embaucha la semaine dernière en tant que nouvelle serveuse, mais je ne pourrais pas plus m’en moquer. La preuve est qu’il a parlé assez fort pour que je l’entende et d’une voix légèrement teintée de rancœur, mais qu’il n’a pas osé m’adresser ses reproches directement. A partir de là je n’ai pas besoin de plus pour statuer que j’ai eu l’ascendant sur lui, mais cela ne me surprends pas, je ne l’ai jamais soupçonné d’être capable de faire preuve de la moindre finesse ou preuve de caractère. C’est son ascendant physique qu’il aime étaler en roulant des mécaniques auprès des jeunes serveuses impressionnables, et c’est bien le seul qu’il possède. Ses reproches pourtant, seraient justifiés. Ma juridiction – si toutefois le terme s’applique au monde du crime – s’arrête lorsqu’un sujet n’a plus trait à la drogue, sa vente, sa synthèse, son transport et son approvisionnement. Les dealeurs sont sous ma responsabilité, les serveuses et escorts ne le sont pas, et le plus clair du temps je n’abuse pas de mon autorité, celle que mon ancienneté et ma relation étroite avec Mitchell me confère automatiquement. John aurait été dans son droit s’il avait décidé de me rentrer dedans et d’ordonner à la demoiselle de ne pas bouger et de continuer son service, mais pressentant qu’il n’aurait pas le cran pour le faire je ne me suis même pas posé la question.

Ce qui me dérange plus c’est que, ce faisant, j’ai avoué à demi-mots mon inclination pour Amos. Bien sûr je peux arguer qu’elle ne me revenait pas, que je n’aimais pas ses manières ou insinuer que je l’avais vue voler dans la caisse, mais je suis trop intègre pour m’encombrer de ce genre de simulacre et surtout je n’ai que peur des répercutions. Certes, les messes basses de me n’enchantent pas mais je m’y suis faite, être une femme au sein d’un gang demande parfois de savoir prendre sur soi. Année après année je me suis habituée à ce que certains sous entendent que j’offrais mes faveurs à Mitchell, que c’était la seule raison valable pour les responsabilités qu’il m’avait confiées, je me suis habituée à être appelée Barbie, princesse ou ma mignonne, suceuse ou bien bonniche, et en les ignorant et ne leur servant que ma froideur je les ai fait taire. Aujourd’hui ce genre de noms d’oiseaux ne m’est plus jeté au visage, même si je ne doute pas qu’il soit parfois murmuré dans mon dos. L’envie des hommes n’a d’égal que leur égo, et je bafoue les deux en leur étant supérieure. Ce qui m’agace plus c’est d’imaginer Amos se prêter à ce genre de jeux, à raconter nos ébats et dresser une liste des zones de mon corps sur lesquelles il a posé ses lèvres ou bien qu’ils puissent tous se tordre de rire en l’écoutant imiter mes soupirs et gémissements. La tape sur l’épaule de l’un de ses compères n’arrange rien, et elle me semble même confirmer mes doutes. C’est aussi la raison pour laquelle, Tobias mis à part, j’ai toujours évité de mélanger affaires et plaisir, les hommes vous ramènent trop souvent à votre qualité de femme lorsqu’ils se rappellent de ce que vous avez entre les jambes. Si je veux me montrer honnête m’en empêcher n’a, Tobias toujours mis à part, jamais été bien compliqué, puisque j’ai du mal à être attiré par le premier rustre de bas étage venu. Notre alchimie et sa façon de me résister veulent que concernant Amos, la question ne se soit jamais posée. Il me le fallait, un point c’est tout. Il te le faut souffle une voix dans ma tête et lorsque nos regards se croisent, je ne peux la démentir.

Même à travers la salle le magnétisme entre nous pousserait presque nos corps à s’attirer tels deux aimants. Il m’adresse un sourire, un geste de la tête, mais, agacée par la vision tenace de cette fille qui posa sa main sur la sienne plus encore que par cette tape dans le dos, j’ai du mal à ne pas avoir envie de hausser le ton, à nouveau. Le fait qu’il semble avoir le pouvoir singulier de me faire sortir de mes gonds, je me dis qu’il faudrait que je m’y habitue, que ce simple fait arrête de soulever une multitude de questionnement parasites chez moi et que je fasse avec. Il se passe encore quelques secondes sans que ni l’un ni l’autre nous arrivions à cesser de nous dévorer des yeux et finalement il se lève, et d’un nouveau signe de la tête m’invite à le suivre.

Mon pied tape un tempo effréné contre le barreau du tabouret et fait trembler ma cuisse alors que j’hésite, que je résiste à cette pulsion furieuse de me lever pour ne pas le lâcher d’une semelle, que j’essaye de me convaincre que non, je ne le suivrai pas, je resterai au contraire sagement vissée sur ma chaise. Sauf que le résultat est évident : je perds mon combat intérieur et, doucement pour éveiller un minimum de soupçon, après avoir vidé d’un trait mon verre, celui de trop peut-être surement, je me redresse et me laisse tomber au sol. J’emprunte le même chemin que lui quelques secondes après et finalement lorsque j’arrive à son niveau il m’attend là, les mains dans les poches et un air insolent sur le visage. Mon sang ne fait qu’un tour et finalement je me prépare à tempêter. « Qu’est-ce que… » Je n’ai pas le temps de monter dans les tours, pas le temps de terminer ma phrase qu’Amos passe une main derrière ma nuque de l’autre, vient appuyer fermement contre mon bassin pour me plaquer contre le mur, et qu’il vient sceller nos lèvres d’un baiser ardant. Un baiser dans lequel je me perds quelques secondes, une minute peut être alors que son corps vient remplacer sa main pour me garder plaquée et entraver mes mouvements et que cette dernière ne remonte contre ma poitrine, et finalement, à contre cœur, j’enroule ma main dans ses mèches longues pour tirer fermement mais sans violence ses cheveux, décrochant nos lèvres. Nos souffles se mélangent et nos regards s’affrontent en un mélange de provocation, de rancœur pour ma part et surtout de désir, nos souffles se mélangent, si bien que je n’ai qu’à murmurer pour m’adresser à lui. C’est mieux que de crier et monter dans les tours, mais je ne dissimule pas la sévérité de mon ton. « Il te félicitait de quoi cet idiot d’une tape dans le dos ? » Il m’a pourtant assuré, et je l’ai cru, que je n’étais pas un faire-valoir, pas une façon de se faire mousser. A-t-il changé d’avis ? Sans réfléchir et sans mesure, j’enchaîne. « Elle t’a plu, la petite serveuse ? » Provocation et ressentiment se mélangent dans ma voix et le cocktail qui en résulte est explosif. Je me fiche qu’en cet instant ma possessivité ne devienne évidente, je la nierai avec toute la mauvaise foi du monde dans quelques minutes. « Je peux lui demander de revenir si tu me le demande gentiment. » Mon regard affronte le sien, ma poitrine se soulève à un vitesse phénoménale et je crois que je me fiche bien que l’on puisse nous surprendre dans ce couloir, même s’il n’est que peu emprunté. Au contraire, l’urgence du moment lui rajoute un aspect irrésistible. Ma main qui tient ses mèches desserre son emprise et vient se perdre à caresser son cuir chevelu, alors que l’autre tient toujours fermement son biceps, sans chercher à repousser son corps pour le séparer du mien toutefois.







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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMar 4 Fév 2020 - 22:55




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Ce gars, mêlé à cette conversation à laquelle je prends part, celui auquel j’évite de m’adresser parce que je ne suis pas certain d’avoir retenu son nom, me gratifie d’une tape encourageante sur l’épaule et je me rappelle pourquoi je fuis la compagnie des mes congénères aussi souvent. Sauf exception, je n’ai jamais été ce modèle d’homme particulièrement tactile. Je respecte la bulle proximale de mes interlocuteurs parce que j’aime qu’ils en fassent autant pour la mienne. Je n’aime pas qu’on me bouscule, qu’on m’oppresse ou qu’on mette le nez dans mes petites affaires, quelles qu’elles soient. Or, sans le vouloir vraiment, aussi bien Raelyn que moi, avions donné le feu vert, à ce type comme à ses comparses, pour fouiner plus allant dans ce qui nous lie et qui transparaît de plus en plus. La tension est tangible entre elle et moi. J’ai parfois l’impression qu’elle est palpable pour tous, qu’il leur suffirait de tendre la main au milieu de champs d’attrait pour s’échauffer sans raison. Dès lors, à tout peser, je regrette doucement d’avoir formulé sans réfléchir de quoi suggérer que la chef de file des dealers du Club me plaisait. Je me demandai s’il ne convenait pas de noyer le poisson en leur réclamant un conseil ne concernant que la serveuse qui chemine toujours vers la sortie. Elle ne l’a pas franchie. Elle est toujours là, à quelques mètres de moi, si bien que je serais crédible si je soumettais l’hypothèse que la rattraper serait une bonne idée. Et pourtant, je m’abstiens. Je me tais parce que je ne suis pas le seul responsable si la curiosité les chatouilles tous. Raelyn contribua à l’éveiller et je jugeai, avec ruse, qu’il nous serait plus facile de les maintenir à l’écart si je jouais de faux-semblants. D’ici quelques jours, ils me questionneront à son sujet, chacun à leur tour, prévoyant une mise en commun des divers aveux obtenus. Moi, je leur confierai mon désarroi d’être repoussé par la seule femme digne d’intérêt sur les lieux, en choisissant mes mots, en accentuant le trait de l’affliction. Certes, de leur point de vue, je serai le minable de service, le seul gars, sur cette planète, qui n’aura su recueillir les faveurs de celle qu’il désigne de sobriquets discourtois. Mais, du mien, mon orgueil jouira du plaisir de les berner, d’être plus malin qu’eux, en soit, exactement là, où l’on ne m’attend pas. Je m’assurai de déposer à leur pieds les premières pièces de ma machination avant de les quitter. Je le fis parce que je sentais leur regard posé sur moi tandis que le mien n’a d’yeux que pour Raelyn.

Assise sur l’un des tabourets du bar, elle se perdait dans la contemplation du whisky dansant au fond de son verre et elle me replongea dans l’une de ses parenthèses enchantées des plus étranges, la première d’une longue série. Je me revis, au milieu de son salon, installé dans son sofa, en train de reproduire un geste identique. Elle, à quelques centimètres de moi, m’assommant de questions pour lever le mystère de ma personnalité, s’échinait à me faire perdre de pied et toucher du doigt son dessein. Je me rappelle qu’à l’époque, je me demandais déjà combien de temps encore je parviendrais à lui résister. Dès lors, cette nuit, j’ose lui prêter des sentiments identiques. La supposition me rassure, elle m’apaise d’autant plus que ma mémoire me conduit ensuite jusqu’à son lit où, sagement allongé à ses côtés, je marchais encore à côté de mes pompes. A cette époque, j’étais persuadé que jamais je ne lui succomberais. Et où en étais-je aujourd’hui ? Emporté par ce désir à peine avoué que mille corps attablés n’arrivent à éteindre, je me remonte le fil de mes souvenirs jusqu’il y a peu, quand m’abandonner à ses caresses me parut inévitable et inestimable, lorsque chacun de ses soupirs me donnait l’impression d’être un autre homme, pas forcément un gars à part, mais un de ceux qui s’acoquine à nouveau avec des sensations humaines jusqu’ici interdite. Elles furent étourdissantes, bien plus que cette possessivité qui m’anima lorsqu’un débauché posa sa main sur sa cuisse au cœur d’un quartier malfamé de Brisbane. Et, aujourd’hui, pour satisfaire ma conscience, il convenait que je joue aux étonnés devant cette recrudescence de concupiscence ? Tout indiquait que, le licenciement de la gosse, était le fruit de sa propre jalousie. Pourquoi me serais-je donc privé d’y trouver une forme de satisfaction devant la réciprocité de cette détestable émotion ? Et, pourquoi devrais-je faire mine que ça ne m’atteint pas ? A quoi bon ? J’aime l’idée que nous devenions, peu à peu, le miroir de l’autre. Après tout, ça ne nous engage à rien. Il ne s’y cacherait aucun noble sentiment ni même la promesse d’un avenir heureux. C’est aussi vide de sens que cette invitation muette que je lui souffle de plusieurs signes de la tête. Ça l’est bien plus que le baiser qui la force au silence dès lors qu’elle franchit le carrefour d’un couloir peu fréquenté.

D’instinct, je la maintiens contre moi d’une main solide contre sa nuque. C’est un peu brusque, je l’admets, mais le sablier du temps s’égraine plus vite qu’à l’habitude quand l’Homme est en état d’alerte d’implosion. J’y étais soumis, parce que je tenais à ce que nous restions discrets, pour le bien de ses affaires et pour ma tranquillité d’esprit, ce qui m’ôtait toute envie d’être tendre et délicat. Je pouvais l’être, elle en avait fait les prêts, mais ce serait pour une autre fois. Sur l’heure, je la presse contre le mur froid, mon corps épousant le sien pour le meilleur. Mes doigts, encouragé par son souffle raccourci par l’effet de surprise, grignote du terrain sous son débardeur. Sa peau est comme de la soie, sa poitrine, ronde et menue, ma destination et sa bouche, un bonbon. Mon avidité est telle que je grogne qu’elle me retienne, ses doigts comme des crochets, accrochés à mes cheveux. « Rappelle-moi d’aller les faire couper. » grognais-je dans un souffle. Le débit est saccadé, au même titre que ma respiration. Je la maudis tant que je suis incapable d’éteindre la défiance que reflètent mes pupilles. Le mécontentement également. Le moment est mal choisi pour un interrogatoire, qu’importe la forme, le fond reste inchangé. Elle attend de moi que je me justifie pour des crimes que je n’ai pas commis et, quoique le premier m’échappe, le second est évident. Elle crève de s’être imaginé qu’une intrigante se pose en rival au milieu de notre relation. J’en aurais bien ri à gorge déployée si je n’avais crains de l’insulter. En général, je ne fuis pas les conflits, à condition qu’ils débouchent sur une réconciliation digne de son nom. Rien n’étant moins sûr, j’exclus, pour l’instant, toute forme de provocation. « Ce n’était pas des félicitations, mais des encouragements. » admis-je en secouant légèrement la tête, qu’elle lâche prise, que je puisse reprendre nos jeux de mains somme toute plus excitants que sa question piège.

Que suis-je supposée répondre lorsqu’une autre femme, bien malgré elle, s’impose à la table d’une telle conversation ? Dois-je me rallier à une évidence presque trop facile du genre : elle était certes jolie, mais bien moins attirante que celle que je garde au creux de mes bras ? Dois-je au contraire miser sur la couleur de l’innocence en prétendant que j’ignore de qui elle parle, au risque qu’elle se sente prise pour une imbécile ? Non ! Mauvaise idée. Le mieux se terre derrière la vérité nue. « Elle aurait pu si elle n’avait pas été une idiote de moins de trente cinq ans. » Sous-entendu, ce qu’elle n’est pas tout à fait, puisque si Raelyn est ma cadette de dix ans, elle se garde d’être bête. « Tu n’as pas envie de trouver un autre moment pour me demander tout ça ? » finis-je par relever, plus irrité que je ne l’’aurais souhaité. C’était bien un truc de gonzesse ça. Au lieu de savourer le bonheur de retrouvailles inespérée – du moins, pour moi – elle se sentait mue d’une volonté soudaine de tout compliquer ou, selon le cas, de tout gâcher. J’en soupirai, plus longuement, non pas à  cause de ce qui s’agite en moi, mais parce que ça me fatigue par avance. « Si tu ne sais pas quoi faire de ta jalousie, je peux montrer plein de manière d’en faire quelque chose de constructif. » A condition qu’elle cesse de m’entraver de sa main sur mon torse. Elle ne me force pas à m’éloigner d’elle. Elle m’empêche simplement d’atteindre ces zones sensibles de son corps qu’il me plairait de redécouvrir puisque mon bras cogne systématiquement contre le sien. Bien sûr, je me dis que rien n’est perdu maintenant que sa main, toujours dans mes cheveux, est plus caresse qu’agression. Mais je ne suis pas satisfait qu’elle ne se radoucisse pas. « Sérieusement, Raelyn, on a quoi ? A peine un quart d’heure ? Tu as vraiment envie de parler d’elle ? Franchement, qu’est-ce que ça peut bien me foutre qu’elle revienne ou non, d’après toi ? » J’aurais pu ajouter qu’elle m’avait mis particulièrement mal à l’aise, mais selon l’humeur de la désirée, ça pourrait créer un malentendu que je n’aurais pas la force de balayer pour le moment.


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMer 5 Fév 2020 - 0:07


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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #4) ► The struggle within 873483867

Ce n’est pas un baiser innocent, un baiser donné du bout des lèvres que nous échangeons. Il est évident qu’il est de ceux qui appellent à plus, de ceux que l’on ne distribue pas pour simplement s’en contenter. Il ne le fait pas d’ailleurs, puisque déjà sa main qu’il utilisa pour m’appuyer contre le mur glisse sous débardeur, le sortant avant hâte de ma jupe pour remonter se poser sous le galbe de mon sein. A partir de là comment ne pas sentir mon sang ne faire qu’un tour ? Comment ne pas être prise d’une envie furieuse de moi aussi glisser mes mains sous ses vêtements et de m’atteler à faire naître tout le désir que je peux faire naître chez lui ? Pour m’aider je ranime ma colère, celle qui me poussa il y a quelques instants à ordonner à celle qui posa ses yeux sur Amos de disposer et de ne plus jamais mettre un pied au Club, celle qui gronda aussi quand j’eu l’impression qu’il était en train de faire étalage de nos ébats sans la moindre pudeur, et que son compère lui glissa une tape sur l’épaule, que j’interprétai alors comme des félicitations.

Pour naitre, son désir ne semble pas avoir eu besoin d’un effort particulier de ma part, d’une impulsion autre que ce baiser passionné et la proximité de nos deux corps. Je le ressens quand je mets fin à notre brève étreinte, et qu’il râle et proteste de plusieurs grognements, ceux qui ne peuvent être causés par un désir avorté. Bon gré mal gré il accepte que je le sépare de moi, et quand nos respirations se mêle je profite un instant de son parfum, de l’odeur de son corps. Je n’ai pas eu le loisir d’en profiter depuis qu’elle resta collée à ma peau plusieurs heures l’autre soir, alors que promettant de filer sous la douche pour m’en débarrasser, je n’en fis rien. Alors qu’il proteste je m’autorise d’ailleurs à fermer les yeux un fugace instant pour respirer l’odeur de la peau de son cou, la laissant m’enivrer complètement. « Rappelle-moi d’aller les faire couper. » « Hors de question. » Parce qu’ils constituent une prise agréable, parce que j’aime pouvoir m’y agripper, dans ce type de situation comme dans d’autres. Son irritation m’évoque celle d’un enfant capricieux que l’on aurait privé de son dû et l’idée me faire sourire. Amos n’est pas au bout de ses peines s’il ne supporte pas l’idée que je m’offre pour mieux m’échapper, pour nourrir le désir autant que parce que mes humeurs sont parfois versatiles et inconsistantes. Pour l’heure je me bats simplement contre une frénésie et un désir semblable au sien. Sauf que je suis à la fois profondément agacée par l’image de la blonde qui posa sa main sur la sienne, et profondément déroutée de ressentir autant de jalousie pour un simple geste. J’ai toujours été possessive, j’ai beau de pas être exclusive, je n’aime pas que l’on touche mes affaires, et je n’aime pas que l’on regarde une autre si je suis là, présente, et que je fais partie des options. Bien décidée à ne pas le laisser se dépêtrer de cette situation aussi facilement, en partie parce que cela m’aide à résister, je campe sur mes positions et demande des explications que pourtant il ne me doit pas, j’en ai conscience. « Ce n’était pas des félicitations, mais des encouragements. » Je penche la tête sur le côté et fronce les sourcils. « Des encouragements ? Et pour quoi faire ? » Parce qu’il avait énoncé à haute voix son projet de me coincer ici dans le couloir pour me voler un baiser ? Parce qu’il avait parié avec un autre qu’il pourrait me faire céder et m’abandonner dans les locaux de l’organisation ? Dans la salle de stocks ou sur un tapis vert de poker ? Je tente de ne pas me laisser gagner par ma colère, parce que je sais que cette tape sur l’école n’est qu’une excuse et que c’est l’attention de l’allumeuse à son égard qui a réveillé mes démons. C’est pour ça que je lance le sujet sur la table, sans prendre des gants ou tourner pendant des heures autour du pot. Je ne suis pas le gens de femme qui prend des pincettes et sous-entends, quand j’ai quelque chose à dire il est rare que je mette des heures à y arriver. « Elle aurait pu si elle n’avait pas été une idiote de moins de trente-cinq ans. » Je laisse échapper un rire semi amusé, mais perplexe je lève un sourcil, alors que ma prise autour de son biceps se resserre. « Tu n’as pas envie de trouver un autre moment pour me demander tout ça ? » Je le regarde, je fronce les sourcils, je me mords la lèvre comme si je réfléchissais profondément. « Quand ça, quand j’aurais atteint trente-cinq ans ? » Deux ans à attendre alors que je le désir de toute mon âme depuis dix jours c’est long. Je rapproche mes lèvres de son cou mais ne fais que l’effleurer pour finalement l’approcher de son oreille et chuchoter. « C’est là et seulement là que je t’attirerai ? » Autrement dit « n’es-tu pas certain que c’est plutôt tout de suite que tu as envie de moi ? » Il ne peut pas mentir, son torse qui se soulève aussi vite que ma poitrine ne ment pas, pas plus que la fébrilité dont il fit preuve alors que sa main glissait sous mon débardeur pour venir presser mon sein. J’ai envie de toi. Je crois que j’aimerais qu’il le dise, je n’ai jamais trouvé rien de plus excitant que ces quelques mots glissés à l’oreille.

« Si tu ne sais pas quoi faire de ta jalousie, je peux montrer plein de manière d’en faire quelque chose de constructif. » Je n’aime pas qu’il pointe cette dernière du doigt, parce qu’elle sous entends des choses que je ne suis pas prête à avouer. Mon obsession, mon attirance, et mon mépris de toute autre femme lui tournant autour. Est-ce parce que je me refusais à partager à nouveau son intimité que ma possessivité a grandi, se nourrissant de ma frustration ? « Sérieusement, Raelyn, on a quoi ? A peine un quart d’heure ? Tu as vraiment envie de parler d’elle ? Franchement, qu’est-ce que ça peut bien me foutre qu’elle revienne ou non, d’après toi ? » Ma tête recule pour s’appuyer contre le mur et finalement mes lèvres s’étirent en un sourire. « A peine un quart d’heure ? Qu’est-ce que tu crois qu’il va se passer exactement là ? Que je vais relever ma jupe et déboutonner ton jean pour un rapide intermède au milieu du couloir ? » Je ne suis pas du genre à rougir de tenir des propos cru, l’évocation du sexe ne fait pas rougir mes joues, pas plus que cette d’un rapide coït. Il faudra qu’il s’y habitue. Je ne mâche pas mes mots et Amos, non content de ne pas être réellement doué pour parler aux femmes ou les amadouer est en plus tombé sur moi, qui ne suit pas la plus facile à appréhender ou comprendre. « Comme ça ou alors je me retourne et pose mes mains contre le mur ? » Je lâche finalement son bras, pour passer le mien derrière son cou et venir à nouveau susurrer à son oreille. « Si tu me veux, il faudra m’accorder plus de quinze minutes. Mieux qu’un milieu de couloir. » Je ne suis pas de celles qui jouent les difficiles à avoir, mais je n’aime pas l’idée de me brader et de réduire ça à une union bestiale et passablement inconfortable. Dis le moi que tu me veux.

Ma main quitte ses cheveux et mon second bras vient se lover aux côtés du premier derrière sa nuque et, lorsque je l’attire à nouveau à moi, c’est avec plus de maîtrise, plus de douceur. Pourtant je sens mon désir me dévorer, j’entends ces voix qui vocifèrent de ne pas faire la difficile, de le laisser s’approprier mon corps ici et maintenant, parce que c’est mieux que plus jamais, mais je lutte pour garder le contrôler, pour rester mesurer. Plutôt qu’un nouveau baiser frénétique je choisis de venir délicatement sceller nos lèvres avec douceur, mais sans perdre en profondeur. Je n’ai pas envie de calmer le jeu mais j’en ai besoin, pour qu’il me respecte autant que pour me donner l’impression qu’avec lui je suis capable d’agir avec modération. Je sais qu’il s’agit que d’une illusion, qu’elle sera bientôt balayée au profit de quelque chose de l’ordre de l’emportement mais, pour une fois dans ma vie, je n’ai pas envie qu’un homme ne voit mon corps uniquement comme un exutoire.








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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMer 5 Fév 2020 - 14:18




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Je suis dans la peau du tentateur aujourd’hui. Je pars avec un avantage puisqu’elle me rend mes baisers sans se faire prier, mais face à sa résistance, je prends soudainement conscience qu’à la genèse de cette inclassable relation, ma place de proie était plus enviable. Je me crispe aussitôt qu’elle m’oppose une résistance. Elle est faible, sans doute fragile, je peux le deviner à la manière dont son corps gracile épouse le mien, mais cette compensation est bien maigre. Qu’importe qu’elle ne refuse pas réellement, elle se dérobe tout de même, sans se soustraire et sans sous-entendre une volonté de faire grimper la température. Je n’en ai pas vraiment besoin, je fonds déjà comme neige au soleil, mais ça aurait, au minimum, le mérite d’aiguiser mes sens, d’en appeler à mon inventivité quand ma trivialité est prompte à prendre le pas sur la délicatesse. Je ne renâcle jamais à l’idée de m’épancher en délicatesse. Je peux même m’y fier sur la longueur si la situation le réclame à cor et à cri. Or, dans ce couloir, alors que n’importe quel curieux pourrait nous surprendre et suspendre les prémices d’un ébat intime, je n’ambitionne pas vraiment l’entourer d’ouates. Aucun autre ne la malmena, sans attendre son consentement, quelques heures auparavant et quand bien même, je me sens pressé par le temps, oppressé par un désir ardent, je ne suis pas persuadé que je pourrais en offrir autant. Je suis juste bon à lui sourire, fébrilement, faute à son sens de la répartie. « Je m’en souviendrai tout seul. » soufflais-je proche de cette bouche qui m’est désormais inaccessible. Elle n’en a pas fini avec moi. J’ajouterais même qu’elle vient à peine de commencer ce qui ressemble à un interrogatoire auquel je ne m’étais pas préparé. Que te voulait ce type ? Est-ce la femme-enfant t’a plu ? Est-ce que tu veux qu’elle revienne ? Je tentai de lui répondre malgré que mon cerveau soit sur pause depuis plusieurs minutes, mais rien ne semblait en mesure d’éteindre la curiosité et la possessivité de Raelyn. Quant à moi, en plus de l’avoir envisagée à moi, dans ce couloir, j’ai envie de lui hurler de se taire, de mettre un terme à ce manège qui ne fait que ralentir l’heure de la délivrance, d’en venir aux faits, aussi vite que possible, mais je ne pipe mot. Je garde chacune de ses remarques sous clés, quelque part dans ma tête. Je ne suis pas un génie, mais je sais éviter les pièges tendus au préalable.

Pour ne pas sauter à pieds joints sur la trappe à souris, je lui donne ce qu’elle veut en m’efforçant d’être limpide. C’est inutile. Son désir est le rempart de sa colère, à moins que ça ne soit l’inverse. Je spécule, mais je n’en sais rien, si ce n’est qu’elle est contrariée par un quelque chose qui m’échappe. J’ai récolté une tape dans le dos par un type qui est pour moi à peine plus qu’une connaissance. OK. Où est le problème ? Quelle inquiétude espère-t-elle pallier en s’attardant sur cette bagatelle ? ça m’échappe, si bien que j’hésitai entre lui répondre d’un haussement de l’épaule, d’une nouvelle approche vers ses lèvres et la vérité nue. « Parce que maintenant que tu as viré la gosse, ils s’imaginent qu’on couche ensemble et j’ai noyé le poisson dans son bocal. Je ne sais même pas si c’était des encouragements ou de la pitié en fait. » Je fronce les sourcils, pensif, avant de me rappeler que, dans le fond, je m’en tape comme de ma première chemise. « Où est-ce que tu veux en venir, en fait ? » m’enquis-je préoccupé, m’inquiétant du nom de la mouche qui l’a piquée. Et, tout à coup, c’est la révélation. S’il est évident qu’elle vira la gosse par possessivité, Raelyn semblait l’avoir mûrement réfléchi. Il ne s’agissait pas d’une décision prise sur un coup de tête, la tête dans le guidon. Au contraire, elle l’aurait dégagée devant témoin à l’instant même où sa main glissa sur moi. Elle l’avait gambergée, réfutant certainement, dans un premier temps, sa possessivité. Certes, peut-être suis-je dans l’erreur, mais mon analyse des faits, basée sur ma propre expérience, me paraît de moins en moins idiote. Elle s’insinue dans chacune de ses phrases. Elle me chuchote quelques mots à l’oreille, lascive, dans un souffle, et Judith est toujours là, au cœur de cette discussion sans queue ni tête et inutile. « Non ! C’est les idiotes qui doivent atteindre trente-cinq ans pour m’attirer. » répliquais-je plus sèchement. Ça ne m’amuse plus, même si son rire ravit mes tympans, je trépigne d’impatience, d’agacement et je prie je ne sais qui afin qu’elle accède à ma requête sans autre forme de cérémonie. Et qu’ai-je dit là ? Elle sourit, encore, mais je suis irrévérencieux et elle le souligne d’un propos qui anéantit tous mes espoirs.

Peu versé dans l’art de l’argumentation, j’accumule les conneries, un peu malgré moi, incapable de penser avec mon cerveau. « Pas forcément dans cet ordre-là, mais c’était l’idée. Du reste, comme tu préfères. » Je la charge mentalement d’agir comme une emmerdeuse, je ne brille pas d’être différent des autres hommes ce soir. Je suis, sans conteste, le roi des mâles idiots, celui qui pense avec ce qu’il a dans le boxer plutôt qu’avec sa tête. Bien sûr, je ne le réalise pas tout de suite. La proposition est si séduisante qu’elle nourrit mes fantasmes. Mes mains sont déterminées à effleurer, toucher ou titiller selon le cas, si bien que j’interprète son geste – elle me lâche le bras – comme un accord tacite. Ma paume retrouve déjà sa cuisse, mais elle n’avance pas. Je l’arrête parce que Raelyn me ramène et ancre mes deux pieds sur terre. Elle a raison. Elle mérite mieux qu’un petit coup vite fait au cœur d’un couloir et pas tant qu’elle soit spéciale – si elle l’est, je ne veux l’entendre - mais parce que ça fait dix jours que mon corps retrouve le sien, par la pensée, malgré mes promesses de ne jamais plus recommencer. La faire mienne, trop brusquement, ce serait craché sur mon désaveu, gaspillé cette chance qui se doit d’être la dernière. Ainsi, je n’essaie plus de l’ébranler. Je m’abandonne à ce que m’inspire en bienveillance ces bras enroulés autour de mon cou et le velours de ses lèvres contre les miennes. Evidemment, je lutte pour ne pas glisser mes mains sous sa jupe, histoire de la débarrasser de sa dentelle et je me fais violence pour décrocher les siennes de ma nuque. Ça l’est parce que les maintenir bien haut, sur le mur derrière elle, pour cacher mon visage dans son cou et respirer à pleins poumons l’odeur de son shaampoing, c’est périlleux. C’est prendre le risque de les reconnaître partout, même quand elle n’est pas là. C’est tourner le visage vers une autre utilisant les mêmes produits et de me sentir déçu que cette étrangère ne soit pas elle. C’était réduire tous mes efforts, alors qu’un soir, je lui chuchotais combien elle sentait bon, au néant. J’avais su me prémunir de ce genre de conséquences presque inévitables, celles qui tendent à la confusion entre intérêt malsain et noble attrait. Je peux vivre avec le premier, pas avec le second, et pourtant, je ne fuis pas. Je pourrais. Je tenais l’excuse la plus facile du monde en jouant les gars offensés et rejeté, mais ça pue la bassesse et, quand bien même, je ne suis pas certain d’être conquis par cette idée. « Tu me les brises, tu sais ça ? » lui murmurais-je au creux de l’oreille, non sans avoir au préalable soufflé dans son cou et relâché ses mains. J’ai besoin des miennes pour tenter de la dissuader de me compliquer la vie finalement. Je ne peux pas m'encombrer du souvenir de son parfum si elle ne me succombe pas. Elles s’aventurent donc sous sa jupe, déjà, et l’aident à embarquer dans le train du plaisir, mes pupilles  cadenassées aux siennes. Je ne veux rien perdre du désir qui allumera cette lueur au fond de ses yeux. Je veux l’entendre appeler mon nom, voir sa tête basculé en arrière ou contre mon épaule. Je veux qu’elle regrette son manque d’abnégation et qu’elle accepte la mienne, parce que je n’attendrai rien d’elle en retour. Si je n’avais pas été interrompu par des bruits de pas dans notre direction – étonnant que je les aie entendus étant donné le tapage de mon cœur – c’est elle qui aurait fini par déboutonner mon jeans. « En compensation, tu peux m’offrir ta petite culotte si tu veux. Elle rejoindra ton soutif, il se sent seul. » lui chuchotais-je à l’oreille pour nous séparer avant d’être surpris. « Tu sais me trouver au besoin. » Elle a les joues rouges, mais l’intrus ne la regarde pas vraiment. Paraît-il qu’un revanchard me réclame, ce qui tombait plutôt bien. Rien ne m’éteint plus vite que la concentration réclamée par une partie de poker. Le souci, avec Raelyn, c'est qu'elle me rallume d'un rien.


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMer 5 Fév 2020 - 16:17


The struggle within
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #4) ► The struggle within 873483867

« Je m’en souviendrai tout seul. » Un sourire espiègle qui étire mes lèvres, je profite un instant du délicieux sentiment de contrôle et de supériorité que m’offrent mes doigts qui agrippent ses cheveux. Il n’est qu’illusion, j’en suis consciente, je n’ai pas le gabarit nécessaire pour le repousser réellement, mais je crois encore au fait qu’il lui reste un brin de mesure et de respect, celui suffisant pour ne pas s’imposer à moi, pour ne pas forcer alors que mon langage corporel ne le repousse pas, mais je l’invite pas à plus, lui interdit même pour l’instant de s’aventurer à tenter de faire monter la température.

Bien sûr qu’en agissant de la sorte je me fais violence. Bien sûr que je me punis autant que je punis Amos d’avoir fait quoi, échangé quelques phrases avec la serveuse ? Mon attitude me fait aussi peur qu’elle me choque, parce que je ne me reconnais pas. J’ai toujours été possessive mais jamais à ce point, et jamais pour un homme avec lequel je n’ai au final passé qu’une seule nuit. Rien ne garantit encore que nous deviendrons des amants réguliers et s’il me disait qu’il compte bien la rattraper pour froisser ses draps à la serveuse, j’aurais bien du mal à justifier la rage qui naitrait au creux de mon estomac. Je ne me l’explique déjà pas à moi, et s’il choisissait de visser son regard au mien et de me provoquer d’un « oui elle m’a plu et alors ? » que pourrais-je répondre ? Que je n’aime pas qu’il s’intéresse à une autre femme alors que je ne suis qu’à dix mètres ? Que je n’aime pas l’idée qu’il pose ses mains sur une autre femme tout court ? Que je voudrais être la seule à qui il accorde de l’attention ? La seule qu’il embrasse avec cette ardeur dont il m’embrasse ? Pour ça il faudrait déjà que j’accepte de le reconnaître, puis que j’outrepasse ma fierté. Autant de choses qui n’arriveront pas, pas ce soir. « Parce que maintenant que tu as viré la gosse, ils s’imaginent qu’on couche ensemble et j’ai noyé le poisson dans son bocal. Je ne sais même pas si c’était des encouragements ou de la pitié en fait. » Rassemblant ma mauvaise foi, faisant fi de ces doutes qui tapissent mon esprit, je hausse les épaules, sans détourner le regard, sans baisser les yeux. « Elle était lente, inefficace et désagréable avec les clients, il fallait bien que quelqu’un se décide à faire quelque chose. » Je ne l’ai pas fait pour toi. Je ne l’ai pas fait parce que je suis jalouse. Je suis une bonne menteuse, mais dans ce cas de figure je suis trop indéfendable pour que ma défense tienne. « Où est-ce que tu veux en venir, en fait ? » Je tente de calmer ma respiration, ferme les yeux, bascule la tête et finalement les plonge à nouveau dans les siens, quand je me sens prête à me montrer détachée. « Nulle part. T’as répondu à ma question. » Et une partie de moi est effectivement rassurée. Je le crois quand il avance qu’il a cherché à faire taire les langues trop pendues de ses convives, qu’il ne s’est pas répandu en détails croustillants pour raconter nos ébats. Je le crois parce qu’en plongeant mes iris dans les siens, j’ai l’impression de n’y voir qu’intégrité. « Non ! C’est les idiotes qui doivent atteindre trente-cinq ans pour m’attirer. » Il me flatte d’un compliment, même si ce n’est pas le plus fin, même s’il s’agit là d’une pirouette après des paroles maladroites, je l’accueille avec un sourire. Amos m’endort en étant si franc du collier, si peu versé dans l’art des beaux discours parce qu’il a l’art et la manière de me pousser à croire tout ce qui sort de sa bouche. De mon pousser à le croire sincère maintenant qu’il me dévisage de son regard bleu.

Mais il brûle d’impatience et je réalise que finalement je l’ai trop poussé à bout durant ces six derniers moi. Qu’à force de batailles et de provocations il m’a cédé, et que maintenant que c’est chose faite il semble insatiable, avide de poser glisser ses doigts sur mon corps, avide d’intimité, comme si j’avais mis le doigt dans un engrenage impossible à arrêter. Que ce soit moi qui freine des quatres fers à présent est surprenant, je ne suis habituellement pas ce genre de femme, mais c’est mon instinct qui me souffle qu’à trop m’approcher d’Amos je deviendrais à mon tour incapable de m’empêcher de résister à l’appel de son corps. Alors je lutte, je me bats corps et âme pour garder le contrôle. Je ne peux cependant pas m’empêcher de le provoquer, en paroles autant qu’en regards brûlants. Je crois que s’il me répondait « Oui, tourne toi et soulève ta jupe » je resterais idiote. « Pas forcément dans cet ordre-là, mais c’était l’idée. Du reste, comme tu préfères. » Je laisse échapper un soupir et le dévisage d’un air exaspéré. Je ne lui donne pas ce qu’il désire mais je ne me braque pas. Je choisis au contraire de tempérer ses ardeurs venant à nouveau sceller nos lèvres, presque tendrement. Il se laisse faire, il se laisse faire mais je sens les battements de son cœur, je devine que se contenir lui demande d’aller rencontrer les limites de sa volonté, et lorsqu’il referme ses mains autour de mes poignets je note la fébrilité de ses gestes. Les miennes, il les plaque contre le mur au-dessus de ma tête, et à nouveau je ressens l’envie furieuse d’arrêter d’être celle qui ralenti la cadence. Est-ce là la seconde manche de notre partie commencée il y a six moi ? Avec de nouveaux rôles et des cartes redistribuées ? Moi qui cherche mesure et tendresse en luttant contre mes plus bas instincts et lui qui fonce tête baissées dans les barrières que je dresse, presque violemment ? Alors que nos lèvres se séparent, que les siennes viennent doucement se poser sur la peau de mon coup, son souffle me fait frissonner. Je garde les yeux fermés un instant, profitant de la puissance de mes sensations. « Tu me les brises, tu sais ça ? » « Oui. » Je lui adresse un sourire et rouvre mes yeux, et quand ses mains lâche mes poignets les miennes retombent finalement pour se poser sur ses épaules. J’ouvre la bouche pour articuler quelques mots formant une réplique piquante et bien senti, mais ils restent coincés dans ma gorge alors qu’Amos me montre qu’il n’a pas l’intention de se laisser faire, de me laisser avoir le dernier moi. Je veux me battre, je veux lui répéter qu’il n’aura pas ce qu’il veut aussi facilement, pas ici, pas alors que j’ai décidé le contraire, mais quand ses doigts filent sous ma jupe, quand ils remontent jusqu’à mon sous vêtement et s’y égarent, qu’ils s’appliquent d’une danse lascive à me rendre folle, je n’arrive qu’à cadenasser mes yeux dans les siens, qu’à me focaliser sur ma respiration, qu’à me concentrer pour ne pas laisser un soupir ou un gémissement passer la barrière de mes lèvres. Je tente de me rappeler pourquoi je résiste à la tentation, à l’envie dévorante de m’offrir à lui sans cérémonial, mais à présent que ses doigts caressent mon intimité ne n’y parviens plus. Je ferme les yeux et enfonce ma tête dans son cou afin de le priver sur loisir de lire mon désir et l’ébauche de première vagues de plaisir sur mon visage. Mes mains posées sur ses épaules, je referme mes doigts, m’accroche à lui pour tenter de m’ancrer dans la réalité.

Je n’entends pas les pas qui s’approchent de nous, mais je maudis la déception qui s’empare de moi alors que les doigts du brun abandonnent leur œuvre. Elle n’a pas lieu d’être, je devrais être soulagée au contraire qu’une interruption nous ramène à la raison. « En compensation, tu peux m’offrir ta petite culotte si tu veux. Elle rejoindra ton soutif, il se sent seul. » Il me provoque, puis notre corps se séparent. Le mien, bien incapable de se passer de l’appui qu’il lui offre, ne se détache pas du mur. Aucune remarque provocatrice ne franchit la barrière de mes lèvres, je suis bien trop occupée à contenir ma frustration. « Tu sais me trouver au besoin. » Il s’éloigne sans un dernier regard, alors que l’intrus l’appelle pour une partie de poker. Je reste là, pantoise et comme une idiote, appuyée contre le mur. Que faire ? Le suivre et l’attraper par la main pour qu’il s’échappe et se soustraie à ses responsabilités ? Je n’ai pas envie d’être finalement celle qui ne peut pas résister. Le rattraper dans le couloir et lui accepter de m’offrir à lui rapidement, en quelques minutes, avant qu’il ne m’échappe ? Je m’y refuse, l’acte est trop dégradant. Je lisse alors ma jupe et remonte à mon tour de couloir, avant de balayer la salle de jeux d’argent du regard. Il est là, attablé avec deux autres hommes, et visiblement la partie n’a pas commencé. Sans réfléchir je me dirige dans leur direction et me glisse à ses côté, prenant place sur une chaise, toute ma confiance et contenance retrouvée. « Vous acceptez les femmes à votre table j’espère. » Le sourire dont je gratifie Amos est légèrement plus appuyée que celui que celui que j’offre aux deux autres hommes, que je regarde à peine, mais c’est imperceptible pour qui ne connait rien du lien étrange qui nous unit. Une lueur de défi dans le fond de l’œil, je pousse le vice jusqu’à soutenir son regard un instant, le challengeant de trouver une raison valable de refuser ma présence à sa table. Il ne le fait pas, et les deux autres acceptent que je me joigne à eux, sans surprise et après un coup d’œil rapide à mon décolleté. Je badine, je multiplie les regards aguicheurs et je me risque même à minauder de façon éhontée. « Je vous promets que je ne serai pas un poids mort messieurs. » Je tourne mon visage vers celui d’Amos, et échange avec lui un regard équivoque. « Je connais les règles et surtout je suis rompue à l’art des faux semblants. » Je ne suis pas une joueuse de talent à vrai dire, je préfère observer une partie qu’y prendre part, mais je me fais la promesse que celle-ci, Amos aura du mal à la jouer sans se déconcentrer alors que mon pied glisse hors de mon escarpin pour effleurer sa jambe.







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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMer 5 Fév 2020 - 19:38




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Certes, si près de son corps, je suis un peu remuant comme un adolescent et, si je déteste que la situation me ramène à cet âge ingrat, je déculpabilise face à la mauvaise foi de Raelyn. Elle était compétente, Judith. Je l’observai peu, par manque d’intérêt, mais John ne tarissait pas d’éloge pour cette petite. Il osa la comparer à Lubya qui, de par ce talent bien inutile, gagnait le droit de la rabrouer en public. Il ne fait dès lors aucun doute, à mes yeux, que seule la possessivité de la blonde qui se débat gentiment contre mon désir motiva le licenciement de la gamine. Est-ce que ça flattait mon ego pour autant ? Sans mentir, j’affirme que non. Ce qui me plait dans cette éventualité, c’est qu’elle me servir une excuse parfaite pour ne plus combattre ce qui m’agite. Je peux décemment capituler à mes caprices, puisque cette décision arbitraire, agit sur moi comme un moteur. Bien sûr, sa mauvaise foi me fait sourire. Je l’appuie également d’un hochement de la tête et d’un « bien sûr » qui pue l’ironie. Sauf que ma réaction ne me rassure pas le moins du monde. Je déteste quand Raelyn essaie de me duper par fierté quand moi je cesse de réfléchir pour me fier à la franchise. Je pourrais en devenir mauvais. Je l’aurais été si ses grands yeux, plongés dans les miens, ne traduisait pas qu’elle l’a rêvé ce moment où mon corps la réclamerait sans qu’elle n’y soit pour grand-chose. Alors, pourquoi ne s’en flatte-t-elle pas une bonne fois pour toute ? Qu’est-ce qu’elle attend de plus exactement ? Que je tombe à ses genoux pour la supplier ? Que je lui souffle à l’oreille que je n’en peux plus de l’entendre babiller et de la désirer ? Que j’ai pensé à elle, souvent ? Que si je lui ordonnai de ne pas se doucher, je ne l’avais pas fait non plus pour la garder auprès de moi plus longtemps ? Que ne pas poser les mains sur elle autrement que pour l’entraîner dans ma folie a épuisé toute ma volonté ? Hors de question, pas tant par fierté que pour nous préserver de mes regrets. Avec le recul, je m’en voudrais d’avoir étalé sous son nez les preuves de mon inclination. Si elle ne s’employait pas à me résister, j’aurais pu l’envisager, mais sur l’heure, elle semble tenir sur la longueur malgré la profondeur de ses baisers.

Ils me déstabilisent d’ailleurs. Comment fait-elle pour en suggérer tant sans s’abandonner pleinement ? J’aurais préféré qu’elle se braque, qu’elle me repousse violemment, qu’elle me gifle pour me rappeler qu’elle n’est pas un objet, qu’elle s’indigne que je l’astreigne à garder ses mains contre le mur pour m’enivrer du parfum de sa peau. Au contraire, les choses auraient été plus claires. Je n’aurais à souffrir d’aucune frustration. Je m’en froisserais évidemment, mais je remballerais mes mauvaises intentions sans rechigner. Elle y gagnerait une paix royale d’ailleurs et elle sait. Je suis persuadé qu’elle joue avec moi, encore, et ce statut de hochet réveille ma malice. C’est à cause d’elle si je glissai mes mains sur la peau de ses cuisses. C’est encore de sa faute si je grappille du terrain jusqu’à son sous-vêtement et c’est également par sa faute si je la réduis au silence de quelques caresses savamment dosées au-delà de la barrière de ses dentelles. Que dis-je, ce sont elles les responsables : Raelyn et ma sournoiserie.

Et, fourbe, ça l’est bel et bien. Je le sais d’autant plus que cette attention licencieuse n’est pas gratuite. Elle dépend de ce besoin de me défaire du trouble qu’elle fait naître en moi. Elle découle de l’espoir que, tôt ou tard, elle cessera de se dérober pour s’écouter davantage. Sérieusement, d’où lui vient-elle cette soudaine mesure ? A quelle exigence répond-t-elle en s’imposant cette sobriété ? Suis-je supposé m’y ranger moi aussi ? Pourquoi ? Pour ne pas être qualifié de rustre, de malotru ou d’intrusif ? Qu’importe, je l’assumerai, parce qu’à la voir réagir, à la trouver magnifique alors qu’elle me lègue en cadeau le murmure significatif de sa respiration saccadée, j’en suis galvanisé. J’en viens même à m’enorgueillir de l’efficacité de mon insolence puisqu’elle déserta la bataille. Que cherche-t-elle à cacher dans mon épaule si ce n’est son plaisir ? D’instinct, j’essaie tant bien que mal de soulever son menton pour qu’elle me regarde à nouveau, que ses yeux retrouvent leur place au fond des miens, mais elle rend l’exercice impossible. Insister, c’est lui manquer de respect et je m’abstiens, me contentant de ces mains qui se resserrent sur mon épaule. Je ne lui donne pas trois minutes pour déboutonner mon jeans et se servir désormais. Sauf qu’un intrus chemine vers nous. Je perçois le bruit de ses pas qui résonne dans le couloir vide et au plafond haut. Déçu, je la provoque encore un peu, parce que je ne désire rien moins que de la retrouver les pommettes rosies et la respiration haletante par anticipation, à cause de ce souvenir. Je me jure que, lorsque le moment sera venu, je lui renverrai l’ascenseur en m’amusant de son appétit, en le cultivant, en offrant pour mieux reprendre. Je me le promets dès lors que je m’assois à la table où m’attendent deux impatients.

Ils m’accueillent d’un sourire et, étonnamment, électrisé par les préliminaires pleins de promesse, le mien se veut plus large qu’à l’accoutumée. « Alors ? Quelle sera la mise de départ ? » Je me force à poser la question, parce que c’est mon rôle, mais en réalité, je m’en fous. Je guette la porte de la salle de jeu dans l’espoir de la voir apparaître, pimpante, éclatante, peut-être un peu secoué, mais je serai le seul à savoir et cette impression de partager avec la belle ce secret est entraînante. Elle le reste tandis qu’elle nous rejoint et s’invite à la table pour me narguer. Elle est la spécialiste des faux-semblants. Je lui accorde volontiers, pas sur l’heure, sa remarque me déplaît. Est-ce un message à ma faveur ? Me rappelle-t-elle que la scène qui se joua révéla ses talents d’actrice et non sa passion dévorante ? Je hausse un sourcil et je me rembrunis. Que veut-elle ? Me démontrer qu’elle gagne toujours ? Grand bien lui fasse. Je peux la laisser gagner si sa victoire m’ouvre les portes qu’elle maintient verrouillée. Qu’elle essaie, seulement. C’est de bonne guerre et plutôt flatteur pour moi. En l’abandonnant aux portes du plaisir, j’ai suscité en elle le besoin de garder un œil sur moi. Il ne faudrait surtout pas que je lui échappe maintenant alors qu’elle fomente des plans d’aguicheuse pour me rendre la monnaie de ma pièce. Moi, ça me va.

Sur de moi, je sais que rien, sur cette Terre, ne m’a jamais plus attiré qu’un paquet de cartes et une partie de poker. Beaucoup prétendrait qu’elles ne sont que des petits bouts de papiers, mais moi, je les qualifie d’amie. Elles furent mes compagnes ces longs soirs de solitude alors que la frégate engouffrait les kilomètres, m’éloignant de ma famille. En outre, pour qui sait les dompter, elles sont malléables à souhait. Elle se plie selon mon bon vouloir entre mes mains. Elles respectent ma volonté sans jamais exprimer la moindre réticente, à moins qu’elles ne soient fatiguées. Aussi, je songe, tandis que s’assoit Raelyn à mes côtés, que ces efforts seront vains, fatalement. Son pied, qui s’insinue sous l’ourlet de mon jeans et qui glisse le long de ma cheville, il n’est pas assez audacieux pour me faire perdre en maîtrise. Mon visage est froid, impassible. J’ai enfilé mon masque du bluffeur et je suis infaillible à ce jeu, même s’il m’arrive de jeter quelques regards en direction de l’audacieuse. J’essaie de m’en empêcher, mais c’est compliqué : j’ai toujours sur les lèvres le goût des siennes, dans mon cœur de la frustration et dans mon bas ventre, un peu de fièvre et, tandis que, lassée par ma fausse indifférence, elle s’enhardit, je suis envahi par cette désagréable sensation que rien ne pourrait l’éteindre, jamais, ni aujourd’hui ni demain, sous prétexte qu’elle accepte que je croque le fruit défendu. Comment pourrait-il en être autrement ? Elle déplace sa chaise et son pied, non content de me chatouiller depuis un peu moins de deux manches, remonte encore et encore, jusqu’à atteindre ma chaise et mon entrejambe. Sans le vouloir, j’écarquille de grands yeux, si bien que mes adversaires présumèrent que j’avais une bonne main. Ils se couchèrent aussitôt. « Pour te faire réagir, tu avais au moins une paire d’as. » J’avais que dalle surtout. Enfin, je crois. Je ne suis plus certain d’avoir imprimé l’information en découvrant mes cartes. Peut-être même que, tout occupé à détailler Raelyn, je n’y jetai pas le moindre coup d’œil.

A quoi elle joue exactement ? Il est évident que je ne lui opposerai la moindre résistance. Je suis tout acquis à sa cause puisque, dans ce couloir, elle était la mienne. Elle me perd entre méfiance et appétence alors que je sens poindre la malice d’un piège qui ne m’amusera pas du tout ou pas tout de suite. Je me penche donc sur elle, pour rabaisser ses cartes, histoire de gagner un bref moment de répit également. « Je vois clair dans ton jeu. » lui soufflais-je sous l’œil de nos partenaires qui s’insurgent, parce qu'ils n'entendent rien à la deuxième lecture. « Il faut remâcher » dit l’un. « Tu as un avantage sur nous tous depuis le début. » S’il savait ô combien je suis aveugle aux cartes que j’ai entre les mains. Je n’ai rien gagné d’ailleurs et je tends à le souligner, accusant tacitement ma voisine d’un regard à mi chemin entre la supplication et l’irritation. Je ne sais plus trop ce que je ressens pour être honnête. « Ouais. » grogne le barbu aux allures de clochard. « On peux continuer. » Il distribue les cartes et, dans l’espoir de retrouver mon calme, je me sers un verre, je le bois d’une traite et je tire deux cigarettes de mon paquet. J’en cale une au bord de mes lèvres et, l’autre, je la tends à la jeune femme à mes côtés. « Tu permets que je t’allume ? » sous-entendais-je en lui souriant. J’ai déjà eu envie de me lever de ma chaise mille fois. Je ressemble à un zébulon d’ailleurs, ce qui n’échappe pas à mes partenaires, mais je refuse, vraiment, de lui faire le plaisir de la fusiller du regard d’entacher ma réputation. Dans le pire des cas, si vraiment c’est intenable, je manquerai d’adresse, renverserai mon verre sur mon pantalon et m’éclipserai aux toilettes, histoire de me glacer d’un peu d’eau gelée.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #4) ► The struggle within 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMer 5 Fév 2020 - 21:44


The struggle within
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #4) ► The struggle within 873483867

« Bien sûr. » Il n’est pas dupe, et moi je n’avais de toute façon pas l’espoir qu’il le soit. Amos est beaucoup de chose et il n’est peut-être pas l’homme le plus doué qu’il m’ait été donné de rencontrer pour parler aux femmes et surtout pour saisir les nuances de leurs personnalités compliquées, mais il n’est pas idiot. Et mauvaise foi alors que je clamai que j’avais licencié la blonde à cause de ses performances et parce qu’elle n’avait pas l’étoffe d’une serveuse du Club ne tenait pas la route pour tout un tas de raison. Pour la première, je dirais que je ne suis pas particulièrement connue pour l’attention que je leur porte aux serveuses. Je n’ai pas l’habitude d’être une femme désagréable dans l’enceinte du Club, mais je reste généralement froide et fermée si bien que je ne connais pas le prénom de la moitié d’entre elles. Elles ne m’intéressent pas, n’ont pas la saveur nécessaire à ce que je prenne du plaisir à entretenir la moindre conversation avec elles, et elles ne sont de toute façon pas vouées à rester très longtemps. Dans un univers comme les notre les hommes qui fréquentent les lieux sont machos, rustres et n’hésitent pas à leur rentrer dedans sans détour, à parfois même avoir la main baladeuse et si certaines choisissent d’en profiter pour en faire un gagne-pain, la plupart prennent leurs jambes à leur coup au bout de quelques mois, éreintées d’avoir à repousser des grossières avances. Cela démontre à mes yeux qu’elles sont insipides et inconsistante, et celles-ci je ne m’attarde jamais sur elles. Mais même si j’avais assez observé la serveuse pour être capable d’évaluer ses compétences, la colère et la jalousie se lisaient sur mon visage, et je me déteste de faire ce constat, mais je ne compte pas me voiler la face plus longtemps : il devient urgent que j’agisse pour que mes pulsions, celles qui concernent Amos cessent de gagner autant de terrain. Je ne sais si la meilleure solution reste de céder et de m’adonner aux plaisirs de la chair avec lui dès que l’envie m’en prend ou de m’éloigner, mais il faut que je le découvre.

Ses baisers, ses caresses, elles m’incitent à explorer d’abord la première solution. Je ne me sens pas la force de m’éloigner de lui alors que ses mains retiennent fermement mes poignets et que le sentiment d’être prisonnière tord mon ventre de désir, et je ne me sens pas plus la force de le faire quand il décide d’être l’instigateur de brûlants préliminaires. Je n’aime pas me retrouver tentée et sur le point de faiblir de la sorte au sein du Club, j’ai trop bataillé pour grimper l’échelle barreau après barreau et pour gagner respect ou crainte, et je n’ai pas envie de dégringoler parce que telle une adolescente je n’aurais pas su me retenir. Je tente d’ériger à nouveau mes cloisons, celles qui régissent ma vie : d’un côté il y a le Club, la femme d’affaire impitoyable que je suis, froide, mesurée et surtout efficace et de l’autre côté il y a la femme, celle que je m’autorise à être dans l’enceinte de mon loft avec des hommes étrangers à mon univers et qui n’ont aucune conscience de la façon dont je gagne ma vie. C’est rassurant, c’est habituel, et si je cloisonne les choses comme ça c’est pour une bonne raison. C’est pour m’éviter ce genre de déconvenue sur un lieu sur lequel je ne suis censée qu’inspirer le respect, pas l’envie de venir glisser ses doigts au plus près de mon intimité, ni celle de me coincer contre un mur pour me voler des baisers.

Pourtant, je ne cherche pas à m’en plaindre, il serait hypocrite de prétendre le contraire. Mon visage qui vient se nicher dans son cou, mes doigts qui serrent ses épaules de toutes les forces qu’il me reste, et surtout mon désarroi lorsqu’il est obligé d’arrêter : j’ai l’impression d’être un livre ouvert, et l’idée me déplait. C’est pour cette raison que j’hésite, ou me mens à moi-même en prétendant hésiter avant de le suivre, avant de finalement céder face à mon avidité. Je ne suis pas rassasiée, j’ai faim de plus, et après tout j’ai bien dis que j’explorais la première option non ? Celle qui consister à me laisser entièrement happer parce que je réalise que me refuser à lui ne fait qu’attiser ma jalousie. Peut-être que le faire mien, entièrement mien et à chaque fois que je le désire, peut-être que ça cela parviendra à me satisfaire pleinement. Peut-être qu’ensuite je pourrais arrêter de penser à lui en dehors des moments que nous partageons sous la couette, pour me concentrer sur mon travail et d’autres aventures lorsque ce n’est pas lui qui froisse mes doigts. L’idée parait aussi bonne que mauvaise, mais choisi d’être aveugle aux dangers, pour l’instant en tout cas.

Alors je le suis, et quand je m’installe à côté de lui la partie n’a même pas commencé, c’est à ce point que je n’ai pas su me contenir bien longtemps.

Deux parties différentes commencent dès lors : la première, celle conventionnelle des jeux de cartes, pour laquelle j’ai bien du mal à me passionner alors qu’il est là, et qu’il vibre d’un magnétisme auquel je n’arrive pas à résister. Mes cartes ne m’intéressent pas réellement, miser pour perdre je m’en fiche, je n’ai pas de soucis d’argent j’en ai trop pour savoir comment l’utiliser. Elle ne me passionne pas parce qu’elle n’est qu’un prétexte, et que j’aurais saisi le premier me permettant de rester près d’Amos. Parce qu’elle est là la seconde partie, celle qui requiert toute me attention. Le but du jeu est assez simplement finalement : le rendre malade de désir. Pourquoi ? Je n’ai pas l’intention de m’offrir à lui pour une baise rapidement dans les toilettes ou dans un bureau fermé à clé, là-dessus je ne faiblira pas puisque je veux mener la danse, je veux le dominer assez pour le forcer à attendre, pour ne m’offrir à lui que là où je l’aurais décidé. Mais je m’y attèle en tout cas, commençant simplement par caresser sa jambe, passant mon pied nu sous l’ourlet de son jean. Devant son manque de réaction apparent je me sens animée d’une passion nouvelle. Dans un contexte comme celui-là, j’aime que les choses ne soient pas faciles. Mon pied, je le laisse reposer là pendant deux manches, sage, juste pour qu’il s’y habitue, qu’il pense avoir réussi le tour de force de contrôler la situation. Mais finalement à la troisième donne je décale légèrement ma chaise, juste pour me permettre de pousser l’exploration un peu plus loin. Fixant son visage pour profiter des émotions fugaces qui le traversent plutôt que mes cartes, je remonte doucement mon pied. Je sens que j’ai son attention lorsque je dépasse son genou, je sens la tension dans ses muscles. Non contente d’avoir si provoquer une première réaction, je ne m’arrête pas là, je remonte, j’attends le rebord de la chaise et avec elle son entrejambe. Cette fois ci l’effet est immédiat, je n’ai pas besoin de scruter ses yeux attentions pour le contempler puisque sa surprise est remarquée me laisser aller à un léger rire, que j’étouffe alors qu’il se penche dangereusement vers moi, surprise de voir jusqu’où il ira. Ses mains rabattent finalement mes cartes, et moi je ne suis que trop contente de le voir commencer à me provoquer. « Je vois clair dans ton jeu. » Lequel du coup ? Nos compères ne sont pas capables d’appréhender le double sens de cette phrase mais moi je vois très bien où il veut en venir. Je comprends aussi qu’il décide de rentrer dans la course, et l’idée m’enivre, elle a quelque chose de profondément excitant. Pas ici, voilà ce que je me répète, je ne peux batifoler ici aux yeux de tous. « Il faut remâcher. » Que l’un des joueurs croit utile de préciser, incapable de déchiffrer ce que le brun sous entendait réellement. « Tu as un avantage sur nous tous depuis le début. » Un dernier regard brûlant à mon partenaire, et je tourne la tête vers eux, déposant mes cartes devant moi face cachée. « De toute façon je me couche également. » A niveau je tourne la tête pour vriller mon regard dans celui d’Amos. « Pour te faire réagir, je suis aussi certaine que tu avais une paire d’As. » Non, il n’en est rien, et pourtant je joue l’innocente, alors que mon pied continue de s’égarer à la jointure entre sa cuisse et son bassin. Ainsi, il ne peut bluffer, il ne peut mentir quant au désir que je réveille chez lui et moi, je sens que j’arrive à mes fins, je sens que bientôt il ne pourra plus tenir. Je l’observe sortir deux cigarettes et m’en tendre une. Je l’attrape en prenant soin de frôler sa peau d’une façon discrète, avant de la coincer entre mes lèvres. « Tu permets que je t’allume ? » Il est doué à ce jeu, et je suis contente qu’après des mois à hésiter, il semble décider à se lancer corps et âme dans la partie. « Fais-donc, avec plaisir. » Mais c’est déjà le cas. Je penche mon buste vers lui alors qu’il m’offre une flamme, et je ne me recule pour lorsque vient le moment d’expirer la fumée de mes poumons, pour ne pas la lui cracher au visage. Le pied toujours confortablement installé dans son nouveau lieu de prédilection, je braque mon regard au sien en m’appuyant contre le dossier de ma chaise.

Il est fort, vraiment fort. Si je n’avais pas le moyen de constater de la façon la plus évidente l’effet que je lui fais, il réussirait presque à me convaincre qu’il est insensible à tout ça. Je sais qu’il ne l’est pas, et je jette à peine un œil aux nouvelles cartes qui me sont distribuées, concentrées sur ma cigarette qui se consume en même temps que la volonté d’Amos. C’est l’alcool, j’en suis persuadée, qui a eu raison de la mienne en même temps qu’il a réveillé mon audace. Je me couche avant même que la quatrième carte de soit retournée, parce que je m’intéresse à la seconde partie, celle beaucoup moins triviale qui se joue en ce moment entre le brun et moi. « C’était la dernière pour moi. Je ne suis pas en veine pour ce soir, il faut croire. » J’échange un regard avec Amos et finalement mon pied quitte sa chaise pour venir sagement reprendre sa place dans mon escarpin. J’expire une dernière fois avant d’écraser ma cigarette dans le cendrier et de me lever. « Messieurs, c’était un plaisir de jouer avec vous. Mais je vais être sage ce soir et prendre le chemin de mon appartement. » Je les gratifie d’un sourire, avant d’accrocher mes yeux dans ceux de l’objet de mon désir. « Amos. » Un dernière sourire et je me retourne pour prendre la direction de la porte, regagner la salle principale puis la quitter elle aussi pour retrouver l’air chaud de la nuit. Amos. Un au revoir qui peut autant signifier adieu, à demain, à tout à l’heure ou encore On parie ? Je ne suis plus maîtresse de l’interprétation qu’il en fera.  








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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyMer 5 Fév 2020 - 23:28




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Bien sûr, une part de moi n’envisageait pas de l’abandonner derrière moi, supposément pantelante et étourdie, après son escapade sur les rives du plaisir. Ce fut également compliqué, pour moi, de ne pas me retourner pour lui accorder un dernier regard. Et pourtant, malgré ma frustration – j’approchais dangereusement de mon objectif -  je n’en fis rien. Je me rangeai même du côté du « c’est mieux comme ça ». Qu’auraient-ils avoué contre mon gré, mes yeux bleus ? Auraient-ils trahi ma déception d’avoir à la fuir parce que mon devoir m’appelle ? En toute franchise, aurais-je été en position de force en ces lieux que j’aurais envoyé paître l’intrus vers d’autres pâturages. Je l’aurais chassé sans grande sympathie et, jamais, ô grand jamais, je n’aurais honoré mes adversaires de ma présence. Autant dire qu’en croisant leur regard, je fus tenté de les envelopper d’un soupçon de dédain. Ils ne sont rien d’autres que des petits poissons. A une époque, qu’ils aient triché ou non, ils auraient quitté le saloon engoudronnés et couverts de plumes. M’asseoir me réclama plus de volonté que je n’en disposais réellement, mais à peine avais-je touché les cartes, que je renouai avec une autre forme de désir : celle de gagner cette partie de poker, puisque je ne perds jamais, à moins de l’avoir décidé. Serait-ce plus difficile maintenant que Raelyn nous rejoignait ? J’aurais mis ma main à couper que je tiendrais la mesure, et cette fois - quoique ça n’était pas encore arrivé - sans la sous-estimer.  J’aurais pu prévoir qu’elle oserait glisser son pied de ma cheville à mon entrejambe. J’aurais pu deviner que ça réchaufferait mes entrailles. Je m’en serais ainsi prémuni, mais là encore, j’ai failli. J’ai loupé le coche parce que ce petit jeu est tout bonnement jouissif. Il est plus efficace qu’une caresse dans mon dos, bien plus que ces baisers consentis que l’on partagerait avec son partenaire par habitude et bien plus que ceux qu’on échange à la hâte au milieu d’un couloir. L’attrait de l’interdit, la crainte d’être surpris par un employé du Club qui ferait les choux gras de John, contempler l’ignorance sur les visages concentrés des gars attablés, ça n’a pas de prix finalement. C’est même la panacée pour moi qui, jusqu’il y a peu, ne percevait plus que faiblement les battements de mon cœur. Ils ne s’emballaient plus que rarement, pour Sofia, lorsque son absence m’est si pénible que je dois me gifler pour sortir de mon lit et, ensuite, fonctionner. Quant au reste de mon corps, en particulier celle qu’elle titille du bout de l’orteil, il n’avait plus réagi aussi vite, ni pour si peu, et ce depuis une éternité. Sarah, pour bien me connaître, et à condition qu’elle soit disposée à boire à l’espresso de nos vieilles habitudes charnelles, savait y faire évidemment, mais ça n’avait pas la même saveur.

Déterminé à ne pas perdre la face, je donnai mon maximum pour ne pas bondir de ma chaise, sursauter ou permettre à ma respiration d’accélérer. L’énergie réclamée par l’effort m’empêche de me concentrer sur mes cartes. C’est à peine si je parviens à les mélanger avec cette dextérité que chacun me reconnaît  - ça relevait de l’art – que je sois ivre ou sobre en partie. Histoire de tenir la distance, je me penche vers elle et je lui glisse un conseil teinté de subtilité. Il fut le premier d’une longue série et, chacun de ses sourires, chacune de ses grimaces entendues et complices et chacune de ses provocations font chavirer ma barque. Il lui suffit de souffler sa fumée de cigarette dans mon visage pour alimenter les braises de mon foyer de convoitise et je me sens bête. Je me sens con d’avoir rapproché mon visage un peu plus près du sien, sans réfléchir et d’avoir posé, presque indiscrètement, ma main sur son avant-bras. Je me repris à temps ou au bon moment. Je n’avais pas envie de vexer des habitués – aussi nuls soient-ils – en quête de revanche et d’intérêt. Par chance, mon geste inconsidéré passa inaperçu, pour eux, pas pour la femme qui m’embrase aussi rapidement que j’allumai la Marlboro. Est-ce ma faute si je la trouve délicieuse à observer ? Délicieuse tout court d’ailleurs ? Est-ce de ma responsabilité si je ne me sens jamais rassasié du velours de ses lèvres charnues ? N’est-ce pas réducteur que d’ignorer sciemment que cette fois, c’est certain, je ne suis qu’une distraction ? Si je dois m’en sentir lésé, je laisse ça à demain. Sur l’heure, je cherche mille moyens d'interrompre cette partie de cartes avant de la perdre pour en remporter une autre. Je pense toilettes, eau froide, beaucoup d’alcool et peut-être même un joint ou un rail de coke pour me rasséréner. Sauf que je n’ai pas le temps de trancher en faveur de l’une ou l’autre de ces solutions. Raelyn annonce la couleur : elle se couche, s’en va et j’en reste pantois, la bouche ouverte, abasourdi qu’elle m’abandonne à mon triste sort après s’être donné tant de mal pour se venger de ma petite expérience dans ce couloir. J’aurais avalé une mouche si elle ne m’avait pas salué personnellement, ce qui m’obligea à lui répondre. Le ton n’est pas sec, il est teinté d’une pointe d’effarement et d’une énorme dose de self-control. Qu’attend-t-elle ? Que je quitte la table, sans égard pour la clientèle, le cœur transi de laissé passer ma chance ? S’imagine-t-elle que je vais lui courir après pour la rattraper au milieu de la salle bondée, au nez et à la barbe de John ? Il m’apporta ma bouteille de whisky – il connaît mes rituels – lui-même ce qui n’était jamais arrivé d’antan. Ses antennes s’activaient à pêcher toutes informations utiles à cultiver son amour du ragot. Aurais-je souhaité ne pas la décevoir que j’en aurais été empêché et, à nouveau, je songe que c’est mieux comme ça, que je n’irai pas, que je ne frapperai pas à la porte de son appartement la tête pleine d’images salaces. Je lui avais ouvert une, elle s’était retranchée derrière je ne sais quelle émotion. Tant pis pour elle. Tant que j’ai des cartes et, qu’à présent, je suis libre de penser, qu’importe que la partie dure toute la nuit, je ne dégagerai de l’antre du crime que pour rejoindre mon studio miteux.

***

Deux heures trente. C’est le temps qu’il m’a fallu pour remporter cette maudite partie. J’avais peiné à me concentrer et, tout juste affecté par leur défaite, mes opposants s’enorgueillissent d’avoir progressé. Ils ajoutent que, la prochaine fois, ils me rafleront l’entièreté de mon pot sans que je ne les voie venir. Pauvres cons. Je les aurais bien rossés. S’ils n’avaient pas été aussi aveugles, ils auraient compris que leur talent inexistant n’était pas de taille. Sans l’intervention de Raelyn, j’aurais plié l’affaire en moins de trente minutes. C’est sa faute si je savoure si peu ma victoire, si elle n'a pas été écrasante. J’en suis incapable parce que je me sens dans la peau du perdant. Elle n’est pas là. Elle m’a fui en me laissant seul maître de la suite. Ce n’était pas dérangeant fondamentalement. Ce qui l’était, c’était l’implicite à comprendre derrière son au-revoir. Que disait-il exactement ? Depêche-toi, je t’attends ou c’est trop tard, maintenant ? M’attendait-elle dans son appartement, raison pour laquelle elle précisa qu’elle n’aspirait qu’à rentrer chez elle ? Quelle heure  est-il à d'ailleurs ? Dort-elle ? Ai-je le droit de vérifier mon hypothèse ? En mon for intérieur, une petite voix – celle de l’intrépidité - me souffle que j’aurais tout à gagner à ne pas grimper dans ma voiture pour la rejoindre. Me refuser à elle, c’était réveiller ses instincts les plus primaires, c’était rallumé, non pas son désir, mais son amour du jeu puisque de l'un, l’autre découle. Son orgueil mis à part, ce n’était peut-être pas aussi risqué que le claironne la ritournelle de la curiosité. Un pan entier de mon cerveau a envie de découvrir si elle bluffait ou si elle m’invitait. Elle me concède d’ailleurs que sa vanité est l’objet d’une mécanique bien rôdée qui aurait tôt fait de me garder loin d’elle et je ne suis pas certain que je ne le regretterai pas. Dès lors, n’écoutant que ma bêtise – comment justifier ma hâte autrement – j’affronte la chaleur de l’été, je respire un grand coup et je guide mon véhicule jusqu’à son immeuble.

Bien heureux qu’un noceur quitte son enceinte, j’en profite pour m’engouffrer dans le hall sans avoir à m’annoncer. Appuyer sur le bouton de l’interphone aurait mis à mal ma fierté. Elle se rappelle à moi d’ailleurs. Contrairement à mes plus basses pulsions, elle n’est pas ravie que j’entreprenne cette quête sans me fier à son opinion. Toutefois, dans l’ascenseur, je ne me laisse pas intimider par la force de son discours. Je ne m’encourage pas non plus, je n’en ai pas vraiment besoin. En revanche, je me conditionne pour ne surtout pas flancher. Qu’importe ce qu’elle porte sur le dos, qu’elle soit nue ou dans un déshabillé affriolant, je ne la toucherai pas. Peut-être même que je n’entrerai pas, mais je ne peux jurer de rien. Au contraire, à peine apparaît-elle dans l’embrasure de la porte que je la gratifie d’un sourire satisfait, loin du fruit de ma superbe. Je suis, sans me l’avouer, soulager de ne pas être confronté à une porte de bois. Aussi, je la contourne pour investir les lieux. Je n’attends pas d’invitation, elle aurait été inutile. Si elle a posé sur sa table basse deux verres, un vide et un plein, c’est que le second m’est destiné. En proie à mes mauvaises habitudes, je le ramasse, mais avant de l’avaler cul sec, je le lève à l’image de ceux qui portent un toast. Je n’en fais rien, je la remercie, conscient que sans lui, je n’aurais pas tenu trente secondes. Son corps m’appelle encore et je suis déçu de ne plus être qu’un pantin. Dès lors, ne lui opposant qu’un sourire et un regard que je m’efforce d’éteindre, j’ajoute : « Et si je n’étais pas venu ? Si j’en avais rejoint une autre ? » Sarah peut-être. Ses refus ne sont jamais figés dans le temps, mais m’intéressait-elle encore finalement ?


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyJeu 6 Fév 2020 - 10:41


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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #4) ► The struggle within 873483867

Assise sur mon canapé à contempler le fond de mon verre, qui s’est ajouté à ceux que j’avais déjà bu au bar alors que je n’en avais pas besoin, je tente de mettre de l’ordre dans mes pensées. Qu’est-ce que je veux, qu’est-ce que j’espère ? Qu’est-ce que j’attends de la part d’Amos ? Il y a plus de deux heures en quittant le Club, je pensais avoir tranché concernant ce point, répondu avec ces questions, mais les minutes qui passent sont venues ébranler mes certitudes. En quittant les lieux je n’ai pas réussi à résister à l’envie de me retourner, plusieurs fois en attendant mon taxi. J’espérais silencieusement bien sûr qu’il réponde sans plus attendre à mon invitation. Qu’il passe la porte de l’établissement et s’approche de moi sans un mot, parce que je l’aurais rendu fou de désir et qu’il n’y tenait plus. Il ne l’a pas fait, et j’ai chassé ma déception en montant dans le véhicule. Attendre après un homme, ce n’est pas moi. J’ai besoin de calmer mes esprits, échauffés par notre jeu de séduction qui dura des heures, du moment où il tapa ma fesse de sa paume jusqu’à celui où je retirai lentement mon pied de la chaise. Le désir ce n’est pas que chez lui que je l’ai fait naître, je me suis perdue à mon propre jeu, quand il a posé sa main sur mon avant-bras ou bien lorsqu’il est venu murmurer à mon oreille à plusieurs reprises, sous couvert de m’aider à maîtriser les subtilités du jeu. Dans la voiture je chassai alors de mon esprit la réflexion que cette soirée était peut-être l’une des plus excitantes que j’ai passée depuis bien longtemps, et me persuadai par la même occasion que s’il ne venait pas je parviendrais à me contenter d’une nuit de plaisirs solitaires, ou de la peau et du corps d’un autre. La consolation serait bien maigre, mais je ne peux accepter de devenir à ce point dépendant de son bon vouloir.

Arrivée à mon appartement, j’avais servi deux verres. Le premier pour moi, que je remplis à plusieurs reprise pendant ces deux heures, et le second pour lui, parce qu’il viendrait, j’en étais à ce moment encore persuadée. Trop sure de moi, trop confiante en ce qui concerne l’effet que je lui fais. S’il ne s’était pas levé immédiatement pour s’engouffrer avec moi dans le taxi et s’adonner à de brûlants préliminaires avant même d’avoir quitté la voiture c’était autant pour ne pas attirer l’attention sur nous que pour se rendre désirable, pour me faire passer le message qu’il n’était pas à ma disposition et que je ne le contrôlais pas. Mais je jure qu’il passera la porte dans moins d’une demi-heure, quand il aura réussi à s’extirper de cette partie de jeu qui ne peut pas le passionner plus que l’éventualité d’instant dans mes bras. Non, alors que je sers ce verre, la possibilité qu’il ne me rejoigne pas ne m’effleure même pas l’esprit.

Mais maintenant, deux heures après, je ne tiens plus. Je me suis assez languie, j’ai assez bu de verre de scotch pour que mes pensées aient perdu toute cohérence, et j’ai fumé cigarette sur cigarette, appuyée contre l’encadrement de ma baie vitrée, pour calmer mes nerfs. Dans mon état d’ébriété et faisant le constat de ma déception et de ma colère qu’il ne soit pas venu, je me déteste. Je me déteste d’avoir fait de la venue d’un seul homme une obsession, et de sa venue la seule chose que je désire ce soir. Je me déteste de m’être laissée gagner par le désir au Club, prenant le risque de passer pour une idiote si nous venions à être surpris. Je me déteste de n’arriver à penser qu’à lui en cet instant, et d’être incapable de faire glisser mes doigts sur mon téléphone pour en appeler un autre pour assouvir mes pulsions et besoins primaires. Je me déteste pour ce que ça dit sur moi, et surtout sur l’ascendant qu’il a acquis. Encore une fois je tente de me répéter que c’est parce que je me le suis refusé que mon esprit a décidé de tant le désirer, par esprit de contradiction. Que s’il était venu ce soir, j’aurais cédé, je me serais complètement abandonnée à lui et à mon plaisir, mais que j’aurais ainsi mis fin à tout ça. C’est simple sur le papier : si je lui cède à chaque fois que je le veux, alors je n’aurais plus le loisir de ressentir de manque. Je n’aurais plus le loisir de le vouloir à un point que je ne peux ni nommer, ni admettre. Mais en ne venant pas il me condamne à me repasser les images de notre nuit dès que mes yeux se ferment, à le rêver à mes côté en cet instant. Et pour ça, je le déteste lui aussi.

Mais qu’il frappe à la porte, je fais fi de tout ça. Je vide d’un trait ce qu’il reste de mon verre et me redresse. Trop vite d’ailleurs, puisque je sens le monde tourner sous mes pieds, et je dois me raccrocher au dossier du canapé pour garder mon équilibre. Je me dirige vers la porte d’un pas qu’à moitié assuré, et mon cœur ne fait qu’un bon quand c’est bien lui qui se dessine dans l’encadrement de la porte. Je pourrais refuser de le laisser entrer, je pourrais jouer la difficile, mais je suis bien trop éméchée pour ça, incapable de renier mes besoins, et il n’attend de toute façon pas mon autorisation pour entrer, ni que je le rejoigne pour vider son verre – évidement que c’était son verre - d’un trait et se poser nonchalamment sur le canapé. Je referme la porte doucement pour masquer ma fébrilité et je me retourne vers lui, m’approchant du salon. « Et si je n’étais pas venu ? Si j’en avais rejoint une autre ? » Je lève un sourcil, et secoue la tête, je crois même que je ferme les yeux un instant avant de les accrocher à nouveaux aux siens. Les vapeurs d’alcools me soufflent de ne pas jouer, que j’en ai marre de jouer, alors je m’approche, remplis à nouveau mon verre et l’attrape entre mes doigts, et sans réfléchir, sans calculs, je m’installe tranquillement à califourchon sur les genoux d’Amos, cadenasse mes yeux aux siens et sirote mon verre d’un air innocent. « Qui te dit qu’il était pour toi ce verre ? » Le mien, il se balance dangereusement dans ma main. Mon ton amusé lui trahit mon état d’ébriété. Je n’ai que peu de barrières en temps normal mais l’alcool dans mon sang a achevé de faire sauter les dernières. « J’aurais appelé quelqu’un d’autre. Ou bien je l’aurais bu, comme tu vois je me suis occupée en t’attendant. » Référence au sourire un peu trop joyeux sur mon visage, à mon audace et mon manque de retenue, à mon haleine qui porte probablement les vapeurs du whisky hors de prix que j’ai siroté en l’attendant. « Tu as pris ton temps. » Un simple constat ou un reproche ? Je laisse planer le doute, mais le regard brûlant que je lui lance ne laisse que peu de place au doute : je me suis languie. « Tu as eu envie, d’en rejoindre une autre ? » Tu as réussi à me sortir de ton esprit après la soirée que nous avons passée ? Mes lèvres s’approchent des siennes, prêtes à lui faire gouter aux arômes de scotch, mais glissent finalement dans son cou, sans lui laisser l’occasion de les saisir. J’y dépose quelques baisers, j’alterne avec sa clavicule à l’occasion, avec appétit et sans réussir à fixer mon attention. Je me détache finalement de lui pour porter à nouveau mon verre à mes lèvres et je bloque à nouveau ses iris dans les miens, à la recherche du désir que j’espère y avoir fait naître. « Une plus alléchante que moi ? » Mon regard le met au défi, celui de se contenir, de prétendre que je n’ai pas été au cœur de ses pensées toutes la soirée, d’arriver à le faire alors que nos corps sont à présents si proches.








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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyJeu 6 Fév 2020 - 15:11




The struggle within
C’est un livre fermé, Raelyn. Je crois que je passe autant de temps à la regarder dans les yeux pour tenter de la déchiffrer que pour la provoquer et, plus récemment, la pousser dans ses retranchements. Mais, cette nuit, tandis qu’elle ouvre la porte en grand sur moi, je peux distinguer sans me tromper, au fond de ses prunelles claires, un mélange de soulagement, de satisfaction et peut-être même un relent d’excitation. Il fait écho au mien évidemment. De mémoire d’homme, je ne me souviens pas avoir passé une soirée aussi troublante et intense que celle-ci. Si je m’étais écouté, je l’aurais embrassée avec force, repoussée à l’intérieur de son appartement, refermé la porte à l’aide de mon pied et allongée sur le sol sans préambule, histoire de m’enivrer de son parfum et du goût de sa peau. Je l’aurais consommée jusqu’à la lie, mais je m’en empêche à la faveur de mon esprit de contradiction et du mépris que je nourris à mon égard. Elle a l’ascendant sur moi, Raelyn. Elle me siffle et j’accours tel un chien. Je ne peux feindre indéfiniment que je contrôle parfaitement la situation et je me déteste pour ça. Je m’en veux également, parce que ce n’est pas comme ça que ça devait se passer. Normalement, je devrais la maudire, la juger coupable sans lui chercher de circonstances atténuantes. Or, je fais précisément le contraire. Pour avoir gardé un œil malveillant sur ses activités au Club, je suis au clair avec l’idée qu’elle ne se mêle pas des affaires de prostitution. Elle n’y prend jamais part et observe la situation avec le recul nécessaire pour ne jamais les plaindre ou s’appesantir sur leur sort peu enviable. D’instinct, je prétendrais qu’elle n’en a rien à foutre, mais est-ce un crime finalement ? La rumeur raconte qu’elle s’est hissée au sommet par ses propres moyens, en n’étant partie de rien ou de pas grand-chose. J’imagine donc assez aisément qu’elle considère que la réussite est accessible à chacun d’entre nous, qu’avec un peu de volonté, tout le monde peut se creuser une place au soleil. N’en devient-elle pas acquittable ? N’est-ce pas la plus édifiante justification pour expliquer ses comportements et rendre plus saine cette tocade purement et simplement sexuelle ? Je m’efforce de m’en convaincre et c’est plus efficace, bien plus que toutes mes tentatives pour demeurer le plus loin possible de son corps et de ses mains. Il me faudra bien ce verre de plus, qui n’attend que moi, pour m’insuffler force et courage quand je l’envisage déjà, non plus par terre, mais dans son divan, contre le mur du salon, sur le buffet de la salle à manger, la table, le plan de travail de la cuisine et, plus sagement, son lit, si nos pieds nous portent jusque là.

Machinalement, alors que je m’assois dans son sofa, je fais glisser mes mains contre mon visage, comme si ce geste banal extirperait de mon esprit toutes ces images salaces. Sauf que ça n’a rien d’efficace. Ça ne peut l’être puisqu’elle me rejoint pour s’asseoir à califourchon sur mes cuisses. « Et pour qui d’autre ? » chuchotais-je presque péniblement. Je n’ai pas envie de parler. J’ai envie d’elle, tout simplement. Or, je veille pourtant à garder mes bras le long de mon corps. Je concentre toute mon agitation sur mes doigts qui serrent mon verre un peu plus fort. Elle est ivre, mais ça ne me freine pas, je n’ai plus vraiment besoin de son consentement pour m’adonner avec elle au plaisir de la chair, elle me l’a déjà soufflé, plus tôt, d’un simple regard. Elle est ivre, oui, et ça ne fait qu’ajouter de l’eau au moulin de mon désir puisqu’elle ne joue plus tout à fait. Durant ces deux heures, elle s’est languie de moi. Elle a guetté fébrilement et sagement – aucun autre ne s’est substitué à moi, mais l’hypothèse n’en est pas folle pour autant - le bruit sourd d’un coup contre une porte ou celui plus strident de la sonnerie de son interphone. Elle s’est saoulée pour museler son inquiétude, pour se garder des affres de sa déception. Peut-être même qu’au cœur de ses minutes impatientes, fatiguée de mes caprices, épuisée par son état d’alerte permanent, elle a perdu espoir et m’a maudit. Sa constatation résonne en moi comme un reproche et ça m’oblige à lui sourire. Je n’ai jamais apprécié la manie de mon épouse d’éplucher mon emploi du temps. Lorsque Sarah m’interrogeait sur ce qui m’occupa durant la journée ou dans la soirée, je me retranchais derrière des silences rageurs d’être traité comme un gosse incapable de penser par lui-même. Elle ne m’amusait pas, Sarah. Elle me fliquait, contrairement à la jeune femme assise sur mes genoux, celle trop ronde pour dissimuler combien elle est ravie que je sois finalement venu et trop maligne pour me réclamer des comptes. Alors, je fais honneur à sa remarque, flatteuse, en autorisant mes mains à encadrer son visage. Je la détaille et, à nouveau, je suis mû de l’envie – ou du besoin ? – de lui chuchoter combien je la trouve belle. À défaut, parce que ce serait redondant, je réponds à sa question d’un « Non ! » sec et tranchant. « Mais j’ai failli ne pas venir. » Ma franchise est devenue coutume entre nous, puisque me cacher derrière des mensonges ne m’intéresse plus. Pas plus que je ne suis tenté de lui demander pourquoi elle n’avait pas appelé un autre homme pour jouer les pompiers. Je connaissais la réponse. Si elle a douté, une part d’elle demeurait sûre que ma place n’était pas ailleurs. « Et, tu n’es pas alléchante, Rae. Tu es… » Ce qui l’est, c’est une douceur dans la vitrine d’un pâtissier, c’est un morceau de viande derrière celle d’un boucher, c’est l’odeur de la barbe à papa au cirque ou du pop-corn au cinéma. En plus d’être réducteur, elle est bien plus que ça, mais je n’ai pas les mots pour le dire. Ils oscillent entre affriolante, séduisante et attirante. Incapable de statuer, je ne termine pas ma phrase. Je secoue vigoureusement la tête en inspirant. Les gestes en disent souvent plus long qu’un adjectif jeté au hasard.

J’aurais pu faire un effort pour en choisir un. Je doute sincèrement que, dans son état ou sobre, elle se contente d’un non-dit, mais j’ai toujours sur ma peau la brûlure de ses lèvres posées plus tôt dans mon cou et sur ma clavicule. C’est une torture que de ne pas la toucher tandis qu’elle est si près, qu’elle me cherche en évitant soigneusement mes lèvres. C’est un véritable supplice. Alors, je saisis son verre qui menace de se renverser, je le dépose sur l’accoudoir et je l’agrippe par les hanches pour la ramener contre moi, plus près qu’elle ne l’est déjà. Je lève la tête, vers elle, qui me domine de toute sa hauteur dans sa position. Je la couve d’un regard brillant, voire suppliant. Il lui hurle d’être plus entreprenante parce que je l’ai trop fait et que j’ai besoin, malgré la honte que je m’inspire, qu’elle me confirme que je ne force pas les choses. J’ai besoin d’être certain qu’elle ne me résiste plus, qu’elle est prête, à mon image, à céder à toutes les pulsions de son corps. Pour en tirer quoi ? Je ne sais pas encore et ça ne me tracasse pas. Que je sois influencé par mon ego ou quelque chose de plus insidieux qui se prépare lentement, en cachette et qui menace d’être, plus tard, douloureux ne change pas grand-chose finalement. Je bouillonne. Je siffle comme une théière sur le feu quand l’eau devient trop chaude, et quand je n’en peux plus, lorsqu'attendre qu’elle se décide use ma patience, je remonte mes mains le long de ses flancs sous son débardeur. Je ne l’enlève pas, bien que son parquet se sent tout prêt à l’accueillir. Je le soulève uniquement pour me frayer un passage jusqu’à son décolleté que je louange de baisers, que je mordille alors que mes doigts courent le long de son échine pour dégrafer son soutien-gorge. Il me résiste un peu, parce que j’ai trop bu moi aussi, mais pour d’autres raisons que celles qui m’animent habituelle. Je n’ai pas noyé dans mon verre toute ma peine j’ai espéré m’assommer pour ne pas être là, dans cette position, à la dévorer sans me respecter. Sombre con, pensais-je aussitôt, ce qui me fit l’effet d’une putain de gifle en plein visage. « Tu crevais de jalousie tout à l’heure.» soufflais-je après m’être interrompu, espérant que son ébriété la nantisse de susceptibilité, mes yeux retrouvant enfin les siens. C’est lâche, mais c’est plus facile également. Plus facile que de me laisser bercer par les battements de son cœur, qui m’entraînerait aisément sur la piste pour une danse indécente. « Avoue que c’est pour ça que tu l’as dégagée » La pauvre fille aussi face qu’un bonbon à la neige.



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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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AVATAR : Lady Gaga
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Message(#)(Amelyn #4) ► The struggle within EmptyJeu 6 Fév 2020 - 17:05


The struggle within
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #4) ► The struggle within 873483867

Bien sûr qu’une partie de moi est déçue qu’il résiste à l’envie de me plaquer violement contre le mur et de dévorer mon corps de baisers lorsque je lui ouvre la porte. Ou peut-être qu’elle ne l’effleure pas mais alors que je repense à ces caresses qu’il me dispensa plus tôt, je penche pour la première option. Il joue, il s’amuse ou il se fait violence pour me résister je ne sais pas, je ne sais pas pourquoi non plus, mais il a envie de moi autant que j’ai envie de lui, je serais prête à y mettre une main au feu. J’ai eu envie de jouer, j’ai eu envie de lui résister aussi, pas dans le simple but d’attiser sa convoitise, mais pour me protéger moi de cette attirance que je ressens au plus profond de mes tripes et qui me terrorise. Mais à présent je ne me souviens pas. Les vapeurs d’alcools m’étourdissent, et les effets m’empêchent de réfléchir correctement. Ils viennent mettre des cadenas sur toutes ces considérations dont je m’encombrais il y a quelques heures encore, et si je les aperçois encore, je suis incapable de les ouvrir. Oui je sais que je me refusais à céder il y a à peine plus de deux heures. Pourquoi ? Je ne me souviens plus, et l’idée de lui céder, l’idée l’attirer contre moi et de ne plus le laisser décoller sa peau de la mienne me parait être la seule valable, la seule séduisante. Mais il me contourne et je réfrène une moue boudeuse, et un soupir de déception grâce à quelques vestiges de ma fierté. Alors j’entreprends de le dévorer du regard, je ranime mes souvenirs de l’autre jour pour dessiner ses muscles sous son t-shirt et les sensations que j’ai ressentie alors qu’il me faisait sienne. L’effet escompté est de me permette d’attendre, de m’accrocher au peu de patience qu’il me reste mais il n’est pas celui que j’obtiens et, mue par un désir que je n’arrive plus à dissimuler, je le rejoins pour m’installer sur ses genoux.

J’y suis bien, j’y suis confortablement installée et la position me donne une emprise sur lui qui me grise. Il m’est rarement donné de l’observer de haut alors je ne m’en prive pas, je savoure au contraire l’émoi que je devine alors que me lèvres se posent sur sa peau, doucement, avec une lenteur et une retenue que je ne pensais pas ou plutôt plus avoir la force d’invoquer, prouvant ainsi que le faire languir est devenue une sorte de seconde nature chez moi. « Et pour qui d’autre ? » Je penche la tête sur le côté et l’observe, un air d’espiègle, un air d’adolescente ivre accroché sur le visage. C’est ce que l’alcool a fait de moi ce soir, une adolescente ivre et particulièrement libérée, une qui ne s’encombre plus de filtres ou de faux semblants. Prétendre qu’il ne m’attire pas diablement est fatiguant, en cet instant je trouve la tâche insurmontable et j’y renonce. Je lève les yeux vers le ciel, faisant mine de réfléchir. « Hum.. Je ne sais pas. Ma liste de prétendants est longue tu sais, j’ai le choix. » Mais je ne voulais que toi. « Tu as de la chance, j’étais à deux doigts de tirer au sort l’heureux gagnant. » Je t’aurais attendu toute la nuit.

Mes lèvres s’agitent, je joue à la plus maligne, mais mon regard ne trompe personne, mon cœur qui s’agite dans ma poitrine ne trompe personne et ma lèvre que je mordille légèrement non plus. Je me sens fondre entre ses mains, lorsqu’il les pose de part et d’autre de mon visage, et le contact de ses doigts sur ma peau me ramène à la réalité. Jusque-là j’avais du mal à fixer mon attention, mon regard papillonnaient, mes yeux balayaient l’appartement incapables de son poser sur un point plus de quelques secondes, à l’image de mes baisers qui s’égarèrent dans son cou. Mon attention il la réclame, et je suis bien obligée d’admettre qu’il l’obtient sans avoir à s’y reprendre à deux fois. « Non ! Mais j’ai failli ne pas venir. » Je fais la moue, et enroule les doigts de ma main libre autour de son poignets, sans chercher à détacher sa main de mon visage. « Pourquoi, tu avais mieux à faire ? » Cela me vexerait terriblement. En temps normal je serais capable de faire semblant que cela ne m’atteint pas, mais à présent les effets de m’alcool m’en empêcheraient. « Et, tu n’es pas alléchante, Rae. Tu es… » Mon surnom dans sa bouche une saveur bien différente qu’à l’habitude. Il crie notre intimité, il me donne envie de venir lui susurrer la première chose qui me traversera l’esprit pour le simple plaisir de parler la bouche collée à son oreille, mes lèvres effleurant sa peau. Je dégage finalement mon visage de son étreinte pour porter à nouveau le verre de scotch à mes lèvres, et encore une fois viens me pencher contre lui pour déposer quelques baisers distraits sur son épaule et dans son cou. Lorsqu’un côté me semble plus gâté que l’autre j’en change, mais sans jamais lui faire le plaisir d’approcher mes lèvres de sa bouche. Ses doigts agrippent mon verre et j’essaye de l’empêcher de me le prendre mais, mes réflexes clairement entamés, j’en suis incapable. Au lieu de m’en vexer je ris à gorge déployée, la faute à l’inconsistance de mes pensées. Je me tais cependant dès lors que ses paumes se posent fermement sur mes hanches, que ses doigts agrippent ma peau et qu’il m’attire contre lui fermement. Il colle mon bassin au sien, et je sens une vague de chaleur monter dans ma poitrine. Adolescente joueuse et distraite je deviens attentive et silencieuse quand il plonge un regard suppliant dans le miens. Il me veut, c’est ce que ses yeux me disent, mais je voudrais qu’il l’articule. Je n’en ai plus besoin pour accepter de m’offrir entièrement à lui, mon état d’ébriété m’interdit de m’encombrer de ce genre d’exigences, mais j’aimerais qu’il le fasse. Il ne dit rien, et moi je viens doucement poser mon front contre le sien. Nos souffles se mélangent, et l’espace d’un instant un sentiment plus négatif vient se nicher dans mon estomac. De la peur ? De l’appréhension ? C’est ridicule, si mon ébriété me donne des airs de jeune femme innocente, il y a longtemps que j’ai cessé de l’être. Je maintiens mon bassin appuyé contre le sien mais je ne bouge pas, je tente au contraire de chasser l’envie d’inviter quelques mouvements lascif dans la danse dans le simple but de le rendre fou. J’attends qu’il n’y tienne plus. J’attends que mon souffle chaud contre son visage le rende fou, et j’espère qu’il le fera avant que le sien ne me fasse perdre l’esprit. Quand ses doigts viennent remonter contre mes flancs je laisse échapper un sourire, et je passe mes bras autour de ses épaules, j’y dépose mes coudes et j’attrape ses cheveux pour les enrouler autour de mes doigts. Je dépose un baiser sur son front avant d’accueillir de quelques soupirs qui se muent en sons qui viennent de la gorge alors que ses lèvres puis ses doigts s’approprient ma poitrine. Ces dernière filent d’ailleurs rapidement dans mon dos, il se bat un temps avec les agrafes de mon soutien-gorge – il y en a quatre sur le bustier que j’ai enfilé, je ne lui ai pas facilité la tâche, mais dès lors qu’il vient à bout de la dernière l’absence de bretelle lui offre un accès total à ma poitrine, le sous-vêtement tombe sans demander son reste. Quand il s’arrête, je desserre la prise de mes doigts dans ses cheveux, et à nouveau je dépose mon front contre le sien, et vrille mon regard dans celui d’Amos. Ses mains, posées de part et d’autre de mes flancs tatoués, ne m’abandonnent pas, mais il met avorte trop rapidement à mon goût les festivités.

Pourquoi ? Un remake de notre rapprochement sur le bateau ? « Tu crevais de jalousie tout à l’heure. » Je recule doucement mon front et l’observe, un air insolent sur le visage, lèvres pincées et un sourcil levé. « Avoue que c’est pour ça que tu l’as dégagée. » Je viens glisse mon visage dans son cou, je dépose ma tête qui me parait bien lourde. « Pourquoi ? » Je souffle, je renâcle pour tenter de masquer ma frustration et finalement je redresse la tête pour emprisonner à nouveau son regard. « Qu’est-ce que ça changerait ? » Je ranime ma mine boudeuse. « Non. Je n’étais pas jalouse. » Je mourrais simplement d’envie de la trainer par les cheveux pour la foutre à la porte. « Je te l’ai dit, elle manquait d’efficacité. » Je m’entête dans mon mensonge alors que nous savons tous les deux qu’il ne repose sur aucune base solide. « Je n’étais pas jalouse. » Je répète, pour l’en convaincre autant que pour m’en convaincre moi. Mes bras qui reposaient jusque-là sagement derrière sa nuque l’enserrent à présent. « Tu as vraiment envie de parler d’elle, franchement ? » Je reprends ses mots, je pousse même le vice de la provocation jusqu’à imiter le ton qu’il employa. Mon bassin se rapproche encore, si une telle chose est seulement possible, mes cuisses l’enserrent un peu plus. « Je suis quoi ? » Il n'a pas fini sa phrase tout à l'heure, et je brûle d'envie de le pousser dans ses retranchement. Je n’y tiens plus, je viens lui dérober un baiser fougueux. Je sens ma peau qui s’enflamme, mes pensées qui s’activent et s’agitent et j’appuie mon corps encore un peu plus contre le sien.










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