(JO) it's a me, myself kinda attitude

Dernière édition par Jo Carter le Jeu 27 Jan 2022 - 17:42, édité 9 fois

Josephine "Jo" Ophelia Carter

that girl is a-twistin' and a-groovin' a-shakin' and a-movin'

Pièce d'identité

NOM ≈ Carter. PRÉNOM(S) ≈ Josephine Ophelia. Sache qu'elle ne prend pas la peine de répondre à son prénom en entier et d'ailleurs, c'est plutôt déconseillé de tenter l'expérience de l'utiliser. La seule qui a ce privilège, c'est sa grand-mère, Ava, Nana, Carter. En ce qui te concerne, rien ne l'empêche de s'en prendre physiquement à toi. Conseil d'amie, méfie-toi. ÂGE ≈ 27 ans. Elle est née le 3 novembre 1993, petite dernière et seule fille d'une fratrie déjà composée de cinq grands bonhommes avec qui elle partage la majorité de ses caractéristiques physiques. D'après les astres, sa date de naissance fait d'elle un scorpion – un de la pire espèce. Une excuse supplémentaire pour justifier le caractère vif et piquant derrière lequel elle se barricade en permanence… sans trop avoir à se forcer, cependant. LIEU DE NAISSANCE ≈ Dalby, Queensland, à 208 kilomètres de Brisbane, là où elle a migré depuis près de trois ans maintenant. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire, et c'est pas la peine d'espérer, t'es pas assez bien pour elle. MÉTIER ≈ Fût un temps, elle aurait répondu chanteuse. Elle l'a été, longtemps, passionnée par la musique, assez talentueuse et culottée pour vouloir percer. Le temps d'un télé-crochet, elle a touché du bout du doigt ce qui la faisait tant vibrer. Pas sortie gagnante, mais débordant tellement de reconnaissance qu'elle y a cru, aux promesses de décollage imminent, de contrats mirobolants, et d'opportunités de montrer qui elle est vraiment… et puis la déchéance faisant son entrée fracassante, les galères s'amenant en même temps que les désillusions et l'anonymat, elle ne sait plus trop quoi répondre lorsqu'on lui demande ce qu'elle fait dans la vie. Pourtant, c'est simple : elle récure, elle range, elle sert, elle place, elle classe parfois… en fait, elle fait tout ce qui lui permet de remplir le frigo de sa grand-mère et de se glisser sous ses draps, tellement épuisée, qu'elle n'a même pas le temps de ressasser ses rêves brisés, et de faire comme si sa vie lui plaisait. Depuis six mois, elle a rejoint les rangs de l'Electric Playground en tant que serveuse. C'est un bon compromis, malgré le sacrifice ; elle refuse de laisser Nana livrée à elle-même pendant la journée. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Elle ne croit pas en l'hétérosexualité à 100%. Même si jusqu'à présent, son choix s'est souvent porté sur les hommes (une honte, elle le sait), elle reste convaincue que si Halle Berry venait gratter à sa porte, elle ne lui dirait pas non. En attendant ce jour béni, elle se contente de ce qu'elle a, se basant sur certains critères qui ne s'arrêtent pas à l'idée simplette de soulever le premier péquenaud qui croise sa route sous le prétexte que c'est humain et que ça donne bonne mine. Pas d'étiquette, peut-être, en attendant elle a des standards, et t'en fais pas partie. GROUPE ≈ 30 ans, sinon rien. AVATAR CHOISI ≈ Alexa Demie.

LES INFORMATIONS EN VRAC

(1) Il ne vaut mieux pas se fier à son joli minois, Jo est une tête de mule assumée qui couve un penchant non-négligeable pour les insultes, voire pour les petites tapes à l'arrière du crâne. Si ça te chante de croire que c'est affectueux, libre à toi, mais elle s'en défendra et pas de la façon la plus délicate qui soit. Une diva, c'est comme ça qu'on dit. (2) Elle a une mémoire incroyable lorsqu'il s'agit de paroles et de partitions. En revanche, elle a un véritable souci avec les prénoms. Si elle se souvient du tien, prends-le comme un compliment. Tu échappes à l'utilisation du sobriquet le plus stupide (comprendre humiliant) qu'elle puisse trouver pour te désigner. (3) Elle a un problème d'ego, la faute à la façon dont elle a été traitée lorsqu'elle était plus jeune ; comme un joyau rare, rien de moins. Elle a beau savoir qu'elle ne peut plus trop se permettre de jouer les fines bouches, prétendre qu'elle mérite toujours mieux que tout et tout le monde, c'est son mantra. Elle le revendique et elle te jugera si tu penses le contraire. Elle te juge déjà, de toute façon. (4) C'est une pingre qui n'a évidemment jamais son portefeuille sur elle. Si tu l'invites à sortir, tu seras forcément celui qui raquera et ne t'attends pas à ce qu'elle te rende la pareille. (5) Cynique, elle a une affection toute particulière pour le sarcasme qu'elle manie plutôt bien. Elle s'en est fait un rempart solide pour supporter la déception inévitable induite par la vie et ses épreuves. (6) Bien loin du stéréotype qu'on a voulu lui imposer lors de sa participation à la version australienne de The X Factor, elle a un attrait évident pour le style de la grande-époque. C'est-à-dire celui de ses idoles absolues qui comptent Billie Holiday, Nina Simone, Eartha Kitt et Ella Fitzgerald. Elle s'en est toujours inspirée pour créer sa propre identité, une identité qu'on a toujours souhaité étouffer en lui imposant de porter des trousseaux plus contemporains, à mille lieues de ses racines profondes qui font d'elle l'artiste douée qu'elle est. (7) Elle porte rarement des pantalons et ne sortira jamais sans des sourcils impeccables ; ils sont pour elle un indicateur fiable de la personnalité d'un individu. Et le rouge à lèvres ? La meilleure arme de la femme. Ça déstabilise, ça intrigue… elle l'a compris dès son premier tube solennellement offert par sa mère, Michelle. (8) Elle aime la Soul, elle aime le Rhythm'n'Blues et jamais elle ne reniera son éducation musicale Motown. Pour autant, ce qu'elle préfère par-dessus tout, c'est le Jazz qu'elle a clairement dans la voix. Elle aime les classiques, mais elle accorde volontiers son précieux assentiment à des artistes de la nouvelle génération telle que feu Amy Winehouse, Norah Jones ou encore Joss Stone. (9) Sa grand-mère – qu'elle surnomme Nana depuis qu'elle est en âge de s'exprimer – c'est l'amour de sa vie. Non seulement parce qu'elle l'a toujours encouragée à ne jamais se laisser dicter actes et pensées par qui que ce soit, mais surtout parce qu'elle recèle d'anecdotes savoureuses sur le monde du spectacle qui l'ont toujours fait rêver. Exilée aux Etats-Unis pendant une partie de sa carrière avant de retrouver son pays natal pour jouir de sa retraite bien méritée, Nana en connaît un rayon sur les petits secrets honteux des anciennes vedettes de musical. L'idée qu'elle les perde peu à peu, diagnostiquée Alzheimer au milieu de l'année 2017, c'est insupportable pour sa petite-fille qui tente de la stimuler par tous les moyens, l'ancrant dans la réalité du moment et faisant de son mieux pour faire ce que les autres membres de sa famille ont rechigné à faire à l'annonce du diagnostic : prendre soin d'elle et lui rappeler à quel point elle est importante à ses yeux, à quel point elle est importante tout court. (10)Très petite, le mètre 60 péniblement atteint, elle a tout de même conscience de ne pas être vilaine à regarder, elle en joue parfois (souvent). (11) L'entente avec ses frères (Remy, Marlon, Wayne, Calvin et Leroy) est bonne, sans plus. Ils ont partagé beaucoup de choses lorsqu'ils étaient plus jeunes, faisant tous les six parties du même groupe managé par leur père, Isaiah, et baptisé Six Times Motown mais ils ont eu un besoin presque vital de prendre un peu de distance au fil du temps. Ils s'appellent quelques fois, mais ne se voient pas très souvent. Tout le monde y trouve son compte… et les réunions de famille sont chaleureuses, sans trop l'être. Le sentimentalisme n'est pas une valeur charnière dans l'éducation des Carter. Ça leur vient de leur père, un homme bon, mais assez bourru dans sa façon d'envisager sa relation avec ses enfants ; au grand désespoir de son épouse qui souffre un peu plus que tout le monde de la séparation de sa famille aux quatre coins du globe, entre les Etats-Unis, l'Europe, les Caraïbes et l'Australie. (12) Vivre avec une personne âgée, c'est plonger dans un monde à part fait de bingo, de parties de bridge, de longues soirées tricot et rétrospectives cinématographiques en noir et blanc. Étonnamment, ça ne lui déplaît pas, et quand bien même Nana encourage sa petite-fille à vivre sa jeunesse, cette dernière trouve une certaine sérénité à s'entourer des petits vieux qui font partie de son cercle de connaissances. En vérité, elle en est un peu la mascotte ; elle prend plus de plaisir à venir essuyer la bave sur le menton de Richard, le petit amoureux de Nana, que d'envoyer bouler les clients pervers de l'Electric Playground qui lui proposent une fois par soirée de la raccompagner chez elle pour lui apprendre à danser ; ce qu'elle sait très bien faire, elle n'a besoin de personne pour ça. (13) Ses frères l'appellent Little Miss Sunshine, un surnom on ne peut plus ironique quand on pense qu'elle n'est pas la plus généreuse avec ses sourires. Les seules fois où elle semble se départir de l'expression blasée qui fait sa réputation, c'est quand elle est sur scène, acclamée par la foule. Certains diront alors qu'elle est encore plus jolie, ce à quoi elle répond souvent par un regard encore plus noir que d'habitude. (14) Quatre ans après le dénouement de l'émission à laquelle elle a participé, et trois ans après la chute monumentale qui l'a menée à revoir son plan de carrière, elle ne chante plus. Elle joue encore beaucoup du piano néanmoins, craignant secrètement de perdre son doigté si elle en vient à totalement abandonner cette pratique qu'elle a commencé avant même de savoir parler correctement. Chanter, elle ne le fait que lorsque Nana le lui demande, les longues nuits chaudes où elle a besoin de se souvenir de qui elle est. D'une certaine façon, ça permet également à Jo de faire une mise à jour de sa propre identité, elle qui a tendance à considérer que la carapace impénétrable qu'elle s'est forgée fait partie intégrante de la femme qu'elle est devenue.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle officiellement ssoveia, officieusement Cutie, mais appelez-moi Sophie. J'ai 29 ans, ça ne s'arrête jamais (JO) it's a me, myself kinda attitude 1484806105

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, et je viens du pays des pâtes, de la pizza, et de la mafia (choisis ton cliché préféré) mais je vis dans celui du camembert, des grèves, et du puuuutaaaain (choisis ton cliché préféré) depuis longtemps maintenant. J'ai découvert 30YSY grâce à hum hum, et j'ai cédé à m'inscrire parce que c'est bientôt mes deux ans ici, et qu'au lieu de pondre un pavé digne d'un speech des Oscars comme j'ai fait l'année dernière, j'ai préféré me faire un cadeau (supervisé par les staffettes) à moi-même pour marquer le coup (JO) it's a me, myself kinda attitude 763064237

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Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présente tous les jours, on va arrêter de faire semblant d'avoir une vie hein. Mon personnage est un inventé, baby. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et (JO) it's a me, myself kinda attitude 1949770018

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i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.

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Dernière édition par Jo Carter le Jeu 27 Jan 2022 - 17:43, édité 6 fois

Il était une fois, mon histoire

that girl is a-twistin' and a-groovin' a-shakin' and a-movin'

Une jolie enfance, c'est de cette façon que l'on peut décrire la première partie de la vie de Josephine Ophelia Carter. Née la dernière, elle a d'abord brisé les espoirs de son père, Isaiah, de monter sa propre version des Jackson Five quand son épouse, Michelle, lui a imposé de ne jamais mettre leur seule fille de côté. C'est qu'elle partait avec un gros désavantage pourtant, Jo, celui de devoir grandir dans l'ombre de cinq grands gaillards aux caractères divers et variés, tous jouissants de l'honneur de la virilité et d'un champ infini de possibilités. Au lieu de la déstabiliser, ça l'a forgée, de devoir sans arrêt démontrer qu'elle était aussi capable que ses aînés tandis qu'elle se reposait sur les modèles de femmes fortes qui gravitaient dans son entourage, sa grand-mère paternelle, Ava, remportant rapidement la palme du modèle tout trouvé. Ses frères, Remy, Marlon, Wayne, Calvin et Leroy n'ont jamais été ceux qui l'ont protégée, c'était plutôt l'inverse, les raclées qu'elle leur collait en conséquence lorsqu'ils osaient la traiter comme une petite chose fragile les dissuadant tout net de venir la contaminer avec de quelconques démonstrations de masculinité toxique. Ils l'ont toujours respectée, assez bien élevés pour avoir très tôt pris conscience que celles qui dirigeaient le monde, c'étaient les femmes, et personne d'autre.
Et chez eux, les femmes ont de la voix, au sens propre comme au sens figuré. Jo n'a pas dérogé à cette tradition familiale, s'inscrivant dans la lignée des Carter – rien à avoir avec Jay-Z au demeurant, même si prétendre en secret que Beyoncé fait partie de sa famille est un petit mensonge qu'elle s'autorise pour booster son ego qui n'a pourtant pas besoin d'être regonflé – qui chantent bien et qui aiment ça. La musique, ça fait partie d'eux, de ce patrimoine qu'ils revendiquent à la force de leurs poumons… et il semblerait qu'elle le fasse mieux que les autres. Elle n'a pas été la seule à s'apercevoir de son talent pour la chanson, répondant à l'espoir de son père d'avoir elle aussi été touché par la grâce pour faire son entrée dans la cour des grands, à savoir dans le groupe hommage à la grande époque de la Motown baptisé Six Times Motown qu'il a créée dans ses jeunes années, et qui ne mérite définitivement pas son statut d'amateur.

Reprendre le flambeau, un peu comme une devise, cet état d'esprit a toujours fait partie de l'éducation des enfants Carter. Alors qu'Isaiah avait toujours espéré que ce serait l'un de ses fils qui l'honore, au plus les années passaient, au plus il prenait conscience que c'était davantage sur sa petite Josephine qu'il devait miser pour vivre son rêve par procuration. Dans un sens, c'est plutôt bien tomber, puisque du plus loin qu'elle est en mesure de se souvenir, elle ne s'est jamais rien imaginée faire d'autre que se tenir debout derrière un micro, à entonner ces titres indémodables qui ont bercé sa vie entière, le corps s'agitant au rythme saccadé des cuivres. Devenir chanteuse, ça s'est imposé à elle comme une vocation qu'elle s'est échinée à suivre sans ciller, pleine d'une confiance en elle si marquée – voire exacerbée, l'attention qu'on lui a très vite accordée faisant des miracles sur sa propre estime – que laisser le Destin décider à sa place n'a jamais été une option à envisager, et que toute fière qu'elle était, elle a tout fait pour le dissuader, lui aussi, de jamais la sous-estimer. Elle n'avait pas encore conscience que, à défaut de laisser les étoiles décider, c'était son père qui s'évertuait à la faire rentrer dans la case qu'il avait choisi pour elle, lui murmurant à l'oreille si subtilement qu'il lui a fallu grandir pour comprendre qu'elle était bêtement tombée sous son emprise.
A l'adolescence, prenant de plus en plus des airs de grand projet sur le long terme aux yeux de son père qui libère ses deux premiers fils qui filèrent étudier et vivre leur vie de leur côté, elle commence à mettre toutes les chances de son côté et se forge ses propres envies. Elle découvre la grande époque du Jazz et des musicals. Dans son imagination se dessine une carrière atypique, portée par ses inspirations immédiates, Billie Holiday et Nina Simone en tête de liste, mais surtout par les récits détaillés de Nana, costumière de cinéma exilée aux Etats-Unis, avec qui elle crée un lien à distance – puis un lien bien réel dès qu'elle rentre au pays. Plus elle grandit, plus ça fait naître chez Jo l'envie de rendre hommage à ces femmes exceptionnelles dont elle se sent proches et à qui, quelque part, elle ressemble un peu.
Rejoignant la chorale de l’école pour peaufiner sa technique vocale, elle se révèle être la leader toute désignée des compétitions qui en découlent ; ce n'est pas une option de toute façon, c'est elle qui décide. En plus des répétitions quotidiennes pour préparer les weekends passés sur les routes pour animer les grands événements de la vie des clients qui font appel au Six Times Motown, elle continue les leçons de piano qu'elle a commencé dès l'âge de trois ans, affinant de fait sa perception des notes au point d'atteindre une certaine forme de perfection, et décide de s'accompagner de son instrument fétiche qui subliment les revisites de ses chansons favorites. C'est à partir de ce moment que le bât blesse, à la seconde même où grâce au caractère bien trempé qu'elle a su mettre à profit de son évolution, elle partage avec le reste de sa famille son envie de sortir du carcan imposé par les prestations amateures du groupe qu'elle continue de former avec Wayne, Calvin et Leroy.

Parce qu'elle rêve en grand, Jo, et que la jouer en équipe, étant donné son talent, étant donné son charisme, trop peu pour elle. Le conflit qui naît entre elle et son père à cette époque fait trembler les murs de la maison familiale et la conforte dans l'idée qu'elle n'a pas besoin qu'on la pousse pour devenir qui elle a envie d'être : une artiste dont on se souvient, et pas le faire-valoir de quelqu'un qui n'a pas su percer autrement qu'en se servant du talent des autres.
Se faire un nom, plus qu'une envie, une obsession qui lui fait quitter la bourgade qui l'a vue naître en même temps que les chaînes scellées par son père, et partir explorer la ville de toutes les possibilités : Sydney. Elle y déniche des contrats dans des piano-bars dans lesquels elle se fond à la perfection, son répertoire Jazz et son image désuète, pareille à celles de ses idoles, font les choux gras des patrons qui la vendent comme un atout majeur de leur établissement. Malgré son impression d'être née pour être sur le devant de la scène, elle joue parfois les choristes au pied levé pour mieux étoffer son carnet d'adresses et se jeter sur les opportunités qu'elle ne laisse le temps à personne de tenter, vivant de ce qu'elle gagne modestement, soucieuse de ne demander de l'aide à personne. Cependant, Ava lui verse un petit complément, lui rappelant sans cesse qu'elle n'a que quelques heures de voiture à faire si elle a besoin de quoi que ce soit. Mais Jo à d'autres idées en tête, plus importantes que d'avoir quelque chose à picorer dans son assiette : elle travaille en secret sur ce qui, pense-t-elle, déterminera le reste de sa vie ; une audition pour un télé-crochet, une marque forte qui a fait le tour de la planète et qui représente son plus bel espoir… un espoir qu'elle nourrit avec gloutonnerie malgré les fins de mois difficile, pour enfin démontrer de quel bois elle se chauffe.

L'ultime saison de The X Factor, c'est le début de la fin en vérité, la preuve qu'on ne peut compter que sur soi-même pour parvenir à ses fins, et espérer faire de son art un métier à parti entière. Elle se démarque immanquablement dès qu'elle apparaît devant les jurés, non seulement par son talent brut et par sa beauté, mais par son aura old-school qui lui font atteindre le premier palier de la déchéance. Son originalité, elle est bonne un temps, et au plus qu'elle se fait une place dans le programme, au plus on tente de la faire rentrer dans une nouvelle case, lui imposant des tours de chant bien différents de tout ce qu'elle espérait pouvoir exploiter en prenant son Destin en main. Putain d'Ariana Grande, ce sera ce qu'elle se dira chaque fois qu'on essaiera de la faire rentrer de force dans un mini-short pailleté, une queue de cheval haute vissée sur le crâne à lui en décoller le cerveau, l'eye-liner aussi épais que la bile qu'elle ravale… parce qu'elle est fière, Jo. Assez pour considérer son échec en demi-finale comme les premières mesures d'une jolie chanson.
Une erreur dont elle s'en voudra toute sa vie, c'est certain. Dans les médias, on ne supporte par ses tentatives de se démarquer de ce qu'on lui avait imposé d'être lors de l'émission. Les apparitions qu'elle fait à droite à gauche pour réhabiliter sa vraie identité déplaisent tellement qu'elle termine dans les oubliettes aussitôt son premier EP mis en ligne sur toutes les plateformes de streaming. Un revers qu'elle prend comme un véritable affront que son père se fait un plaisir de rendre plus douloureux encore quand il lui crache à la figure que c'est son égoïsme qui est sévèrement puni, elle qui a préféré prendre son envol et quitter le nid douillet qu'il s'était évertué à leur construire, à elle et ses frères. D'ailleurs, il lui en refuse l'accès par esprit de vengeance mal placé, l'obligeant à revoir toutes ses options à se raccrocher au drame qui touche Nana.

Diagnostiquée Alzheimer, des décisions menacent d'être prises, et c'en est trop pour Jo. Alors que la majorité des membres de sa famille souhaite parquer Nana dans une maison de retraite, elle fait ce qu'elle fait de mieux : entendre sa voix pour sauver la dignité de celle qu'elle aime encore plus qu'elle ne s'aime elle-même, et c'est peu dire. Elle laisse de côté ses rêves, y laisse une partie de son ego, empaquetant l'autre moitié dans son baluchon, et lunettes vintage sur le nez, elle déboule à Brisbane dans l'idée de ne laisser personne lui marcher sur les pieds, encore moins tenter de la faire rentrer dans des cases qui ne lui correspondent pas. Son seuil de tolérance dans ce domaine n'a jamais été très élevé, mais poussée par la rancœur qu'elle éprouve au sujet de sa propre naïveté, s'étant laissée berner par tous ceux qui disaient avoir foi en elle et en son talent, elle prend la décision de définitivement faire cavalier seul, et de se laisser le temps de repolir l'éclat qu'elle a perdu.
Dans le fond de son petit cœur rustre, elle sait que mettre sa carrière en stand-by est à double-tranchant, et qu'au plus elle attendra de se remettre en selle, au plus elle prend le risque d'enterrer ses chances de devenir un jour l'immense vedette de la chanson qu'elle souhaite tant devenir. La frustration est bien présente, elle ne tente même pas de la refouler ; putain d'Ariana Grande, lâche-t-elle encore de temps à autres quand elle slalome entre les tables de L'Electric Playground, un plateau en équilibre au bout du bras, les basses électro diffusant des remixes pour faire remuer en cadence les clients survoltés par la mauvaise musique. Cette frustration, elle sert le sarcasme qu'elle manie comme d'autres manient l'épée – avec agilité, prête à dégainer pour parer les coups de traître qu'on voudrait lui porter. Rester sur ses gardes, c'est le choix qu'elle a fait, sa seule et unique préoccupation depuis trois ans maintenant résidant dans l'énergie qu'elle épuise à s'occuper de Nana et à s'abreuver des histoires qu'elle lui raconte encore avec une fluidité qu'elle perdra bientôt.

i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.

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(re)bienvenue chez toi (JO) it's a me, myself kinda attitude 674657830

& bon courage pour l'histoire :l:

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Ooooooooooooh mais c'est de nouveau toi. (JO) it's a me, myself kinda attitude 199959295

J'aime tellement cette petite nouvelle elle est géniale ! (JO) it's a me, myself kinda attitude 1949770018

J'ai tellement rigolé rien qu'en lisant son profil ! La description de son métier et celle de son statut amoureux sont extra je suis fan. (JO) it's a me, myself kinda attitude 3217047551

(JO) it's a me, myself kinda attitude 3217047551

Et je trouve ça super touchant que derrière la diva il y ait la petite fille soucieuse de l'état de santé de sa mamie. (JO) it's a me, myself kinda attitude 674657830

J'ai vraiment adoré lire ce début de fiche. (JO) it's a me, myself kinda attitude 1949770018

Et j'ai hâte de pouvoir lire l'histoire de Josephine. (JO) it's a me, myself kinda attitude 674657830

(OUI J'AI OSÉ)

Rebienvenue parmi nous avec ce super cadeau de toi à toi. (JO) it's a me, myself kinda attitude 674657830

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mon dieu un nouveau compte *fait semblant d'être surpris trente secondes*

encore un perso qui envoie du lourd,
bon tu connais la chanson maintenant: des coeurs partout (JO) it's a me, myself kinda attitude 206649278

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, un lien, ton premier ~~enfant~~ rp (JO) it's a me, myself kinda attitude 3217047551

bref rebienvenue (JO) it's a me, myself kinda attitude 674657830

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PS: j'avais ça dans mes drafts, fais-en bon usage (JO) it's a me, myself kinda attitude 4222248358

Spoiler:

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Je ne commente pas la perfection du choix d'avatar hein (JO) it's a me, myself kinda attitude 3258319053

Welcome back again ! (JO) it's a me, myself kinda attitude 199959295

hâte de découvrir ce nouveau personnage (JO) it's a me, myself kinda attitude 674657830

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Ooooh rebienvenue ici avec ce super perso (JO) it's a me, myself kinda attitude 206649278

Bonne chance pour la suite de ta fiche :l:

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Rebienvenue :l:

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(Re) bienvenue chez toi. :l:

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Rebienvenue à la maison. :l:

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j'irai surement en enfer pour ça, mais j'ai lu ton titre en "it's a-me, mario"

bouuuuh, mais comme ça promet déjà tout ça (JO) it's a me, myself kinda attitude 3956312242

ce début envoie du lourd, trop, trop hâte de lire son histoire et de voir ce que son développement va donner ! (JO) it's a me, myself kinda attitude 2891754501

rebienvenue chez toi (JO) it's a me, myself kinda attitude 1949770018

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Wow j'adore ta plume :shocked:

La Jo elle a l'air coriace, mais super mims avec les petits vieux, j'adhèèèère grave ! :maah:

J'ai hâte d'en savoir plus sur cette diva ! (JO) it's a me, myself kinda attitude 4052937387

Rebienvenue par ici (JO) it's a me, myself kinda attitude 2523491165

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Elle est tellement jolie (JO) it's a me, myself kinda attitude 2954228499

Et que dire de ce début de fiche (JO) it's a me, myself kinda attitude 674657830

J'ai hâte de lire la suite, elle est haute en couleur, Jo (JO) it's a me, myself kinda attitude 763064237

Re bienvenue et j'espère que tu t'amuseras autant qu'avec les deux autres, même si je me fais pas trop de soucis pour ça (JO) it's a me, myself kinda attitude 1949770018

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Re bienvenue à toi :l:

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Ha bah ça promet :creepy:

Re-bienvenue Mzelle !

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