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 Heaven is a place on earth with you - Calex 15

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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyVen 13 Mar 2020 - 5:55



“IT'S YOU, IT'S YOU, IT'S ALL FOR YOU.
EVERYTHING I DO, I TELL YOU ALL THE TIME, HEAVEN IS A PLACE ON EARTH WITH YOU”

Peut-être que je n'avais finalement besoin que de ça ? Lui et moi ? Sans alcool pour venir embrouiller mon esprit ? Sans ces pensées parasites pour me pousser à penser au pire tout le temps ? Juste un peu de sérénité et de calme, pour profiter de ce qu'il a à m'offrir ? Peut-être que c'est ça dont j'ai besoin depuis toujours finalement. Une vie simple, calme, avec lui au centre de cette vie pour m'apaiser et me donner confiance ? J'ai été heureuse avec lui, avant tout ça. Avant que je fiche tout en l'air. Avant que je panique, que je craque complètement et que je me détruise à petit feu. J'ai été heureuse et amoureuse de lui et je veux juste retrouver tout ça. Ou du moins un peu de ça. De ce que je ressentais avec lui, de nos sourires, de nos baisers. Ces émotions qui m'envahissaient quand j'étais avec lui. Son rire dès que je faisais preuve d'un peu trop de folie. De nos expériences ensembles. Je veux retrouver tout ça, je veux me retrouver auprès de lui et j'ai presque l'impression d'y arriver. Mes sourires sont sincères, les siens aussi, enfin je crois et on partage nos souvenirs de ce moment qui nous a marqué à tout jamais. Notre rencontre, ce premier baiser, cette première soirée, et le tout en profitant de ces petits moments du quotidien que je redécouvre, sobre et moins anxieuse et que j'apprends à apprécier avec lui à mes côtés. Sortir de la maison ne m'a pas paru être une étape difficile et le choix du meuble n'a pas semblé non plus être une étape compliquée. Même la partie montage du meuble n'a pas amené de tension, aucune. Et c'est finalement avec le sourire que je m'apprête à fêter cette saint-valentin avec lui. Sans alcool. Une première soirée hors du centre, ma première soirée depuis que je suis sobre, et je n'appréhende même pas. Parce que je ne pense pas à tout ça, je ne pense qu'à lui. A la façon dont il me regarde, et je me sens si chanceuse d'avoir un homme comme lui qui me fait me sentir aimer et désirer. Et si lui émet un doute sur le fait qu'il soit un homme parfait, moi je n'en doute absolument pas. Une personne parfaite ça n'existe sans doute pas, et pourtant Caleb est sans doute la version la plus proche de ce que l'on peut imaginer en parlant de personne parfaite. Et je le pense sincèrement. « Moi je le sais, et je te le dis. Ne m'oblige pas à lister toutes tes qualités, déjà parce que je sais que tu n'aimes pas ça et ensuite parce qu'on prendrait du retard sur notre programme. » Et notre soirée de Saint-Valentin s'annonce assez mémorable pour que nous ne restions pas trop longtemps dans cet appartement à bavarder. Alors après avoir utilisé l'un des pires surnoms que j'avais en stock, pour le taquiner, je lui tape sur les fesses. « Vas-y te gêne pas, je te dirais rien. » « Tu es à moi je te rappel, alors je vais continuer à ne pas me gêner, surtout que ce pantalon met ton cul en valeur chéri. » Une dernière pour la route avant de rejoindre sa voiture et de faire un arrêt exprès aux sushis avant d'arriver au dernier arrêt de notre soirée. La plage. Une couverture déposée sur le sable, et nous nous embrassons, comme si nous étions de retour dix ans plus tôt. D'ailleurs, il fait référence à ces dix ans et je lui avoues que sur cette même plage, dix ans plus tôt, je n'étais plus en mesure de penser à grand chose. Il avait détruit mes défenses habituelles, et moi j'étais en train de tomber amoureuse de lui, à cet endroit précis. Alors que je testais le pouvoir qu'un simple baiser de sa part pouvait avoir sur moi. Dix ans déjà. Dix ans et j'ai l'impression de ressentir encore les même émotions, ce petit frisson quand ma peau frôle la sienne, ce moment ou le sens des choses ne comptent plus. Seul compte les émotions. « J’avoue que j’étais incapable de réfléchir ce jour-là, et les jours d’après non plus. » Les jours d'après, et je souris comme une idiote à tout ces souvenirs. « Les heures d'après tu veux dire. » Je ne devrais pas être fière de moi, je ne devrais même pas évoquer ce souvenir, cette soirée d'anniversaire ou clairement il a arrêté de réfléchir et ou je n'étais pas non plus la voix de la raison. Mais je souris quand même. « Si on avait été en mesure de réfléchir, jamais on aurait fait tout ce que l'on a fait. » Les meilleures choses me sont arrivées quand j'ai arrêté de réfléchir, mais les pires aussi. Sauf que je ne veux garder que le meilleur ce soir. Je ne veux penser qu'à nos bons souvenirs, et pouvoir en écrire d'autres. Je me lève, et je l'invite à danser. Je vois à son regard qu'il ne semble pas franchement emballé par cette idée mais il finit par attraper ma main et il se lève pour me rejoindre pieds nues dans le sable. « Si on ne danse pas souvent c’est sûrement parce que j’ai l’air d’un idiot en dansant. » Et voilà qu'il se dénigre encore. Il ne sait pas danser, mais je ne suis pas beaucoup plus douée que lui mais ce qui compte c'est juste ce moment partagé. « Tu n'as pas l'air d'un idiot, tu as l'air un peu coincé peut-être mais pas idiot. » Et je ne peux pas m'empêcher de le taquiner mais pour me racheter je dépose un baiser sur sa joue avant de sentir qu'il m'attire contre lui. Je sens ses mains sur mes hanches alors que je pose ma tête contre son épaule et que mes mains passent dans ses cheveux. Avec mon accord, ses mains descendent sur le bas de reins, quelques secondes pas plus avant de reprendre leur place initiale sur mes hanches. « Je suis bien placée pour savoir que parfois le romantisme et la classe c'est le dernier de tes soucis. » Je suis bien placée et d'ailleurs peut-être que je suis la seule à connaître Caleb ainsi. Celui que tout le monde voit comme quelqu'un de doux, de tendre, d'attentionné, de romantique, ce qu'il est largement d'ailleurs. Mais je le connais aussi autrement et une partie de moi espère réellement être la seule à connaître cette autre facette de lui. Il me regarde dans les yeux alors que nos corps se déplacent au rythme de la musique. « Tu es canon dans cette chemise. Tu as fais du sport ou la chemise a rétrécie au lavage ? » Je lui souris tout en ouvrant les deux premiers boutons de sa chemise pour glisser ma main sur son torse et la laissait remonter jusqu'à son épaule gauche tout en continuant de bouger avec lui, mon corps collé au sien. « Je t’aime. Tu peux même pas t’imaginer à quel point. » Je crois que j'ai une petite idée de ce qu'il est en train de dire, et si j'en doute encore, la façon dont il m'embrasse semble assez explicite. Et dire que j'ai été assez conne pour me passer de lui pendant huit ans. Dire aussi que j'ai failli tout gâcher une deuxième fois à cause de l'alcool. Il est tout ce que je veux, tout ce dont j'ai besoin et j'ai failli le perdre, deux fois. Je suis conne parfois mais je laisse le passé derrière moi, je ne le laisse pas venir une nouvelle fois tout gâcher. Je pose ma tête dans le creux de son épaule, les yeux fermés, je me concentre sur ce moment, sur ses mains sur mes hanches, sur ma tête contre lui. « Cette chanson est parfaite pour nous. » Et j'écoute cette musique que je connais pourtant par cœur, et j'ai l'impression de redécouvrir les paroles, là contre lui. « I see my future in your eyes » Je lui murmure ces paroles, celles ci précisément alors que la musique continue d'avancer. Je n'ai jamais été très à l'aise avec l'engagement, j'ai même souvent paniqué à l'idée de penser au futur avec quelqu'un. La preuve j'ai fuis il y a huit ans. Mais là, sur notre plage, je lui dis ces mots et je les pense sincèrement. Je ne panique pas, je ne m'enfuis pas, je reste là contre lui attendant la fin de la musique. Dire que je n'ai plus du tout peur, serait faux, mais je pense sincèrement que mon futur s'écrit avec lui, et désormais, je suis conscience que ce dont j'ai le plus peur, c'est qu'il finisse par me quitter. La musique se termine et une autre se lance, mais je n'y prête plus attention. « Promets moi de toujours me ramener vers toi si je m'égare. » Si je fais des conneries, si je me perds en chemin, si je déconne encore. J'ai besoin de savoir qu'il sera là pour m'arrêter, qu'il sera là pour me rattraper et me ramener là ou je me sens le mieux, auprès de lui. Qu'il sera toujours là, quoiqu'il se passe, parce que si je fais tout ça, c'est pour lui. Pour nous. J'ai besoin de savoir qu'il sera là avec moi, pour les bons et les mauvais moments. Aujourd'hui, c'est un bon moment, un très bon même mais je veux tout partager avec lui. Pas que ces moments parfaits, je veux partager avec lui aussi le reste, les autres parts de moi que je ne partageais pas toujours avant. Et je veux qu'il me promette de toujours être là et de m'empêcher de me perdre à nouveau. « Ne me laisse plus déconner s'il te plaît. Je ne veux plus de tout ça. Je veux vraiment ce futur avec toi. » Je veux vraiment construire quelque chose avec lui, je ne sais pas encore quoi, ni quand, ni comment, je sais juste que je veux être avec lui et c'est finalement la seule chose qui compte à ce moment précis. Je l'embrasse et comme dix ans plus tôt je l'avais fais, je lui saute dessus, avec peut-être un peu trop d'énergie puisque nous finissons au sol tout les deux et je rigole tout en l'embrassant. La nouveauté aussi, c'est que j'arrive à évoquer des sujets sérieux sans perdre mes moyens, sans me laisser griser par la discussion. Je ne panique pas, je ne me laisse pas envahir par mes émotions, je gère tout ça et j'espère juste être capable de tenir ainsi les jours et les mois à venir. Et pour ça j'ai besoin de journée comme ça avec lui.


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyVen 13 Mar 2020 - 19:18

Alex & Caleb
“It's you, it's you, it's all for you. Everything I do, I tell you all the time, heaven is a place on earth with you”
En me disant que je n’aime pas quand on dresse une liste de mes qualités, elle a raison. Je déteste ça, ça me met mal-à-l’aise et je n’ai pas vraiment l’impression de mériter tous ces compliments alors je n’insiste pas, je ne dis plus rien parce que je n’ai pas envie de la voir s’attarder sur mes qualités. Et de toute façon je n’ai en aucun cas envie de retarder notre soirée romantique en tête à tête. Il y a deux semaines c’était la Saint-Valentin et à défaut de ne pas avoir pu la passer avec Alex, j’étais avec Lonnie toute la soirée. Il est très gentil je vous assure, je l’aime beaucoup. Mais j’aurais préféré avoir Alex à mes côtés pour fêter cette soirée spéciale parce que si pour beaucoup la Saint-Valentin ne représente qu’une fête commerciale, pour moi c’est bien plus que ça. C’est le meilleur moment de faire des belles déclarations d’amour à sa petite-amie et c’est ce que j’aurais aimé faire. Alors je compte bien me rattraper et le faire ce soir pour lui montrer à quel point je l’aime. « Tu es à moi je te rappel, alors je vais continuer à ne pas me gêner, surtout que ce pantalon met ton cul en valeur chéri. » Sa réflexion m’arrache un rire et alors que nous nous apprêtons à partir je me retourne pour me regarder dans le miroir de l’entrée. « Sérieusement ? » Je lui demande tout en sortant de son appartement. Elle aussi sa robe met bien ses formes en valeur. Elle est terriblement sexy et la différence entre elle et moi c’est qu’elle, elle le sait et elle sait à quel point je suis presque hypnotisé par sa beauté et elle ne se gêne pas pour jouer un peu là-dessus. Moi je ne me trouve rien de spécial, pas moche mais pas beau non plus. Ce qui est sûr c’est qu’elle pourrait avoir un mec bien plus canon que moi dans son lit et je continue même à penser qu’elle le mériterait d’ailleurs mais pour un certain nombre de raisons c’est tout de même moi qu’elle a choisi. C’est d’ailleurs l’une des premières choses à laquelle je n’arrêtais pas de penser quand notre histoire a commencé il y a dix ans sur cette plage. Je me disais que cette fille était beaucoup trop belle pour moi, que je ne la méritais pas et que de toute façon elle ne s’intéressait sûrement pas vraiment à moi. Jusqu’à ce qu’elle fasse le premier pas, jusqu’à ce qu’elle m’embrasse et là, elle m’a complètement désarmé. « Les heures d'après tu veux dire. » Oui parce que nous deux, on a été très vite. Peut-être trop vite ? Quelques heures après notre rencontre on était en train de s’embrasser pendant de heures et des heures et le lendemain nous avions déjà couché ensemble. « Tu crois qu’on a été trop vite ? Que les choses auraient pu être différentes entre nous si on avait pris plus notre temps ? » Ma question va sûrement la surprendre et elle me surprend moi-même parce que je pense avoir déjà la réponse. Non rien n’aurait changé entre nous si nous avions attendu le troisième rendez-vous pour nous embrasser, ni même si nous avions attendu un mois pour aller plus loin tous les deux. Au contraire je pense que la rapidité avec laquelle les événements se sont déroulés nous montrent à quoi notre couple allait ressembler. « Si on avait été en mesure de réfléchir, jamais on aurait fait tout ce que l'on a fait. » C’est vrai. Si j’avais réfléchis je ne l’aurais pas suivi dans l’eau ce soir-là, je ne me serais pas mis en sous-vêtements, elle ne m’aurait pas embrassé et ne m’aurait donc certainement pas invité à sa soirée d’anniversaire. Peut-être que nous ne serions même pas sortis ensemble et là, toute ma vie aurait certainement changé. Je n’aurais pas eu l’envie ou le besoin de quitter Brisbane, je ne serais donc jamais parti en Europe, je n’aurais pas rencontré LV, elle serait encore en vie, je n’aurais pas réalisé mon rêve en ouvrant mon restaurant. Mais je ne pense pas à tout ça, je préfère penser à autre chose, raison pour laquelle j’accepte son invitation et danse avec elle, même si je déteste ça. « Tu n'as pas l'air d'un idiot, tu as l'air un peu coincé peut-être mais pas idiot. » Je la pousse doucement tout en râlant mais c’est tout ce que je peux faire parce qu’elle a complètement raison. Mes mains ses posent sur ses hanches alors que nous commençons à danser doucement au rythme de la musique. « Je suis bien placée pour savoir que parfois le romantisme et la classe c'est le dernier de tes soucis. » Je rigole à sa remarque et recule un peu mon visage pour pouvoir la regarder. « Tu vas t’en plaindre maintenant ? » Je lui demande, un petit sourire aux lèvres et même dans un moment qui est censé être tendre et romantique on arrive tout de même à faire tout un tas d’allusions bien à nous. Parce qu’on est comme ça et que je pense qu’on ne changera jamais. On danse, doucement et je ne la quitte pas des yeux. Elle est belle. Elle est tellement belle et j’espère que maintenant les choses seront plus simples pour nous. Parce que je ne veux plus de complication, je ne veux plus de disputes constantes toujours basées sur le même sujet. Je suis fatigué de tout ça et j’ai juste besoin d’un peu de répit et de moments de bonheur avec la femme que j’aime. Faire comme il y a dix ans, arrêter de réfléchir en se demandant si cette magnifique histoire a un futur.   « Tu es canon dans cette chemise. Tu as fais du sport ou la chemise a rétrécie au lavage ? » Quoi ? Je fronce légèrement les sourcils et baisse le regard pour la voir ouvrir les premiers boutons de ma chemise et glisser sa main sur mon torse. J’entoure sa taille de ses bras et hausse les épaules. « J’ai essayé de faire un peu de sport mais le résultat n’est pas franchement très concluant. » Elle le sait que j’essaie de me mettre au sport en partie pour elle, pour lui plaire encore plus. Elle passe son temps à parler à la radio de tous ces sportifs ultra musclés et je reste persuadé qu’au fond elle aimerait que je sois un peu plus comme eux. Alors j’essaie de faire un peu de sport, de me muscler mais je n’ai pas réellement l’impression que ça se voit. « I see my future in your eyes » Sur toutes les paroles de cette chanson, c’est celles-ci qu’elle a choisi. Elle voit son futur dans mes yeux, vraiment ? Ou bien c’est une façon de parler. Oui c’est sûrement ça, juste une simple façon de parler et rien de plus. Un futur juste elle et moi et rien ni personne d’autre, c’est sûrement à ça qu’elle pense mais moi ça ne me suffit pas je veux des enfants et elle n’en voudra certainement jamais. Mais je ne peux pas penser à ça, pas maintenant. Mes mains glissent à nouveau sur ses fesses, au diable la classe et le romantisme et puis comme elle l’a si bien dit, parfois ça peut être le dernier de mes soucis. « Promets moi de toujours me ramener vers toi si je m'égare. » Je la regarde étonné de cette prise de parole et je suis sûr qu’elle peut le voir, les sourcils légèrement froncés je la regarde ne sachant pas vraiment quoi lui répondre. « Ne me laisse plus déconner s'il te plaît. Je ne veux plus de tout ça. Je veux vraiment ce futur avec toi. » Qu’est-ce qu’elle entend par « tout ça » ? Et surtout en parlant de ce futur, qu’est-ce qu’elle attend ? Je ne peux pas lui poser cette question parce que nous avons déjà eu cette conversation il y a un mois. « Je te le promets bébé. » Une promesse que je ne vais sûrement pas réussir à tenir puisque déjà avant son entrée en cure j’ai essayé de l’empêcher de s’égarer, j’ai essayé de la retenir mais j’ai lamentablement échoué. J’ai essayé de la rendre heureuse mais là-dessus aussi j’ai échoué mais pourtant je lui promets d’essayer à nouveau même si, je ne sais réellement pas comment m’y prendre. Elle m’embrasse, comme il y a dix ans en me sautant dessus, nous tombons tous les deux sur le sable – je vais sûrement avoir un mal fou à enlever tous ces grains de sable de mes cheveux ce soir – elle se retrouve au-dessus de moi on rit tous les deux et mes lèvres ne quittent pas les siennes, mes mains caressent son dos, ses fesses mais je finis tout de même par me redresser pour passer une main dans mes cheveux, essayant d’enlever le maximum de sable possible. Je retourne m’asseoir sur la couverture et lui prend la main pour l’inviter à m’accompagner. « En tout cas s’il y a une chose qui n’a pas changée en dix ans c’est que tu me sautes toujours dessus. » Je lui dis d’un air amusé et je dépose un rapide baiser au coin de ses lèvres pour par la suite commencer à sortir deux gobelets et une bouteille de jus de fruits. Si d’ordinaire j’aurais acheté du bon champagne et une bonne bouteille de vin pour accompagner cette soirée, aujourd’hui c’est donc du jus de fruits que nous allons boire. Je lui donne son verre rempli et garde le mien. « À nous. » Je trinque avec elle, même si ce n’est pas de l’alcool ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas le faire, non ? Je bois une première gorgée et un silence commence à s’installer entre nous. Mon regard se perd vers l’eau et je repense à ce qu’elle m’a dit tout à l’heure, à ce fameux futur qu’elle voudrait avec moi. J’ai envie de la questionner là-dessus mais j’ai bien trop peur de sa réponse. Je la regarde un instant et puis je regarde à nouveau l’eau. Je suis un peu hésitant et je suis sûr qu’elle doit le ressentir. « T’es heureuse ici, avec moi ? » La vraie question serait plutôt de lui demander si elle pense pouvoir être heureuse avec moi, sans alcool. Puisqu’elle ne l’était déjà pas avec alcool alors maintenant j’ai de gros doutes sur ma capacité à la rendre heureuse.
© nightgaunt


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptySam 14 Mar 2020 - 22:17



“IT'S YOU, IT'S YOU, IT'S ALL FOR YOU.
EVERYTHING I DO, I TELL YOU ALL THE TIME, HEAVEN IS A PLACE ON EARTH WITH YOU”

Sur notre plage tout les deux, nous repensons à cette première fois ou nous avons été ensemble ici. A cette première soirée et aux autres. A notre comportement l'un envers l'autre, alors que nous n'étions encore que des inconnus, attirés l'un par l'autre. « Tu crois qu’on a été trop vite ? Que les choses auraient pu être différentes entre nous si on avait pris plus notre temps ? »  Je le regarde, légèrement surprise par sa question. Oui on a été vite. Tout a été trop vite pour nous de toute façon. Notre rencontre, notre premier baiser, notre première fois (beaucoup trop vite celle là), cet enfant qui est arrivé lui aussi beaucoup trop vite et cette rupture. Notre histoire a été rythmée par des événements qui sont arrivés trop vite, trop tôt, mais j'ai vécu tout cela intensément et je n'aurais pas imaginé vivre les choses différemment, du moins jusqu'à cette fin qui elle me laisse tellement de regrets. Mais hors de questions de laisser le passé venir perturber cette soirée. « Je crois pas, enfin peut-être, je sais pas, mais je suis tombée amoureuse de toi dès le premier soir, alors après ça, tout le reste semblait finalement normal. C'était intense, ça c'est sur, peut-être qu'on aurait pu prendre notre temps, mais même si on avait voulu, je ne sais pas si j'aurais pu prendre mon temps avec toi, parce que je t'assure que dès le premier soir, j'ai du lutter pour ne pas aller encore plus vite avec toi. » Et comme je viens de lui dire, je suis tombée amoureuse de lui au premier soir, au premier rendez-vous. J'ai aimé son sourire à la minute ou j'ai quitté ma voiture. J'ai aimé passer mes mains dans ses cheveux très vite, j'ai aimé le taquiner avant même que l'on quitte le bar. J'ai aimé la manière avec laquelle il me regardait, sa gêne, son incapacité à savoir comment gérer ce rendez-vous. J'ai aimé la façon avec laquelle il me faisait sourire, puis rougir par ses compliments. Et puis j'ai aimé sa présence, j'ai aimé ses lèvres, j'ai aimé ses mains sur moi. J'ai aimé tout ça avant même que l'on ne se quitte ce soir là. Et si tomber amoureuse en une soirée c'était acceptable, le reste l'était forcément. On peut embrasser un homme pour qui on ressent de l'affection non ? On peut coucher avec un homme que l'on désire non ? On peut passer son temps auprès d'un homme qui nous fait sourire, tout ça c'est acceptable, tout ça c'est même logique. Et c'était ce que l'on avait fait, du moins ce que j'avais fais. Écouter mes désirs, mes envies, en oubliant de réfléchir au sens de tout ça. Parce qu'il n'y avait pas de sens, parce qu'il n'y avait aucune explication logique pour expliquer l'intensité de mes sentiments envers cet homme qui venait de bouleverser mon quotidien, ma vie. J'ai juste arrêté de réfléchir, et pendant un an et demi, j'ai vécu une histoire à laquelle je n'aurai jamais pu croire si ce n'était pas moi qui l'avait vécu. S'il y a bien une seule chose dans ma vie que je ne pourrais jamais regretter, c'est d'avoir oublier de réfléchir ce soir là. C'est d'avoir laissé mes doutes de côté pour l'embrasser sur cette plage, je ne pourrais jamais regretter ce moment. Et c'est en repensant à tout ça, que je l'invite à danser sur cette même plage, une chose que nous n'avions encore pas fait ici. Je le taquine, il râle mais il accepte de se prêter au jeu, de toute façon, il accepte presque tout pour moi et si j'ai tendance à en abuser, je mesure la chance que j'ai. Ses mains sur mes hanches, la musique qui accompagne notre danse, ce moment avait tout pour être romantique, jusqu'à ce que je lui donne l'autorisation de profiter de la proximité de nos deux corps. Et forcément cette remarque suffit pour donner à ce moment romantique, quelque chose d'un peu plus sensuel.  « Tu vas t’en plaindre maintenant ? » Est-ce que je vais me plaindre que parfois il laisse le romantisme de côté pour devenir un amant un peu plus fougueux ? Absolument pas et il le sait. « Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dire Anderson. Tu sais bien que j'aime autant ta tendresse que ta fougue. » Je lui souris, et je ne lui dis pas mais ce genre de discussion, de petit moment entre nous m'ont manqué. Vraiment. Je l'observe, et je profite de son corps contre le mien pour laisser mes doigts se balader sur son corps. Ses épaules, ses omoplates, son dos, sa nuque, je lui ai dis plus tôt, il est tout à moi et je ne compte pas me priver. Et après une remarque sur sa chemise et son corps, je profite encore un peu plus de son corps en déboutonnant le haut de sa chemise. « J’ai essayé de faire un peu de sport mais le résultat n’est pas franchement très concluant. » Je le regarde, alors que ses bras entourent ma taille, et si habituellement j'aurai sans doute fait une vieille blague pour me moquer de lui, ce soir, je réalise vraiment tout les efforts qu'il fait pour moi, et pour me faire plaisir. Il croit vraiment que je veux qu'il fasse du sport, qu'il soit musclé, je sais qu'il le croit mais c'est lui et lui seul qui s'est mit en tête une telle chose. Je suis tombée amoureuse de ce type, pas sportif, pas musclé, allergique à toutes références sportives, et j'ai pas envie qu'il change. « Arrête de croire que tu dois faire du sport pour moi ou pour avoir un résultat concluant ou je sais quelle connerie. J'aimerai que tu fasses du sport avec moi, oui, ou que tu regardes du sport en comprenant quelque chose, c'est vrai, mais arrête de croire que j'aimerais que tu sois différent physiquement. » C'est lui que j'aime, c'est pour lui que j'éprouve ce désir, c'est avec lui que je veux passer mes soirées, mes nuits et pas un autre. C'est avec lui que je veux être, et alors que nous dansons encore l'un contre l'autre, je reprends les paroles de la chanson, une phrase précise que je lui murmure. Une phrase pleine de sens et je ne chante aucune autre parole, me laissant bercer par la voix du chanteur et de la musique qui est parfois presque recouverte par le bruit des vagues. Je suis bien là avec lui et je sens ses mains qui s'aventurent à nouveau sur mon corps, et je souris. Pendant quelques minutes, il n'y a rien qui compte, rien qui puisse venir me perturber, je suis exactement là ou je dois être, sur cette plage et dans ses bras. C'est ici que je veux être, aujourd'hui et les jours suivants. Avec lui et c'est en réalisant ça, que sans réfléchir, je lui fais cette demande étrange. Enfin elle m'avait pas l'air étrange jusqu'à ce que je vois le regard étonné de Caleb. Mais j'ai besoin de l'entendre me promettre de ne plus me laisser déconner. J'ai besoin de savoir qu'il ne me laissera plus me perdre, parce que parfois je peux être la personne la plus dangereuse pour moi même, pour mon bonheur. Et j'ai besoin de savoir qu'il sera là, parce que je veux être avec lui et je lui dis tout ça. « Je te le promets bébé. » Je n'ai pas besoin de plus, s'il y a bien une chose qui compte, c'est une promesse de Caleb. Et sur ces mots, rassurée, je reprends le cour de notre soirée. Finie la danse, et je l'embrasse tout en lui sautant un peu dessus, provoquant notre chute à tout les deux. Et je rigole, lui aussi tout en profitant de cette proximité. J'ai trente ans et à ce moment, j'ai pourtant l'impression d'être toujours cette fille de vingt ans qui découvrait la vie et l'amour.  « En tout cas s’il y a une chose qui n’a pas changée en dix ans c’est que tu me sautes toujours dessus. » Désormais assisse à ses côtés sur la couverture, je rigole à sa remarque. Ça n'a pas changé ça, il y a des choses qui restent, qui ne sont pas altérées par le temps ou qui ne sont pas changées et j'espère juste que ce n'est pas la seule chose qui ne va jamais changer. Ce qui change en revanche, c'est le jus de fruit qu'il est en train de nous servir, et je me sens coupable de le priver d'un verre de vin. Je me sens coupable d'être celle qui gâche ce moment, parce que ce n'est pas avec du jus de fruit que l'on devrait être en train de trinquer, c'est pas avec du jus de fruit que je veux fêter ce moment. Mais je suis une alcoolique, sobre mais je dois me résoudre à trinquer avec du jus de fruit à l'avenir, je suis juste désolée que Caleb doive lui aussi se priver à cause de moi. « À nous. »  Je trinque avec lui, tout en lui faisant un sourire, laissant passer cette pensée qu'avec du vin ce serait bien mieux. Ou du rhum dans ce jus de fruit. Je dois m'y faire de toute façon, ce moment me donne envie de boire, pas parce que j'en ai besoin, mais parce que c'est ainsi que ça fonctionne normalement. Je regarde mon verre, et je le bois. On a trinqué, au jus de fruit certes, mais on a trinqué à nous surtout et c'est ça le plus important finalement. Je repose mon verre et sans même m'en rendre compte, je remarque le silence entre nous. Est-ce que j'ai raté quelque chose ? Il semble perdu le regard tourné vers l'eau, alors je fais comme lui, fixant l'horizon tout en écoutant le bruit des vagues, ne cherchant pas réellement à comprendre son attitude, ne cherchant pas à le questionner sur ce silence soudain ou sur cette impression qu'il semble perdu quelque part. Je fais le tri dans mes pensées, essayant de faire abstraction des pensées que je viens d'avoir à propos de l'alcool. C'est le premier jour et je sais qu'il y en aura d'autres des pensées, des envies de rechutes, des mauvais moments, mais aujourd'hui, n'en sera pas un, ça c'est sur. « T’es heureuse ici, avec moi ? »  Je tourne la tête vers lui, étonnée de sa question et surtout du sérieux avec laquelle il la pose. Je sens que cette question n'est pas anodine pour lui, et qu'il se pose réellement la question. Il ne me demande pas si je suis heureuse, mais si je suis heureuse avec lui. Il semble réellement douter et je sais pourquoi il doute, je le sais mais je veux qu'il s'enlève cette pensée de la tête. Je veux qu'il oublie mes mots dits sous le coups de l'émotion et avec une maladresse que je regrette aujourd'hui. « Je suis heureuse avec toi. » Je lui dis ses mots en l'obligeant à me regarder, une main sur sa joue pour attirer son attention. Je sais que ça ne va pas suffire mais j'ai besoin de lui dire et qu'il le croit surtout. « Écoute moi Caleb. Je sais que tu crois que c'était ta faute si je n'étais pas bien, mais c'est faux. Tu n'es pas responsable, c'était moi et moi seule. J'étais alcoolique, et j'ai passé des années à me faire du mal, tu ne pouvais rien faire de plus que ce que tu as fais. » Avec sa question il me force à repenser à ces derniers mois, à ce que j'ai vécu, à ce que j'ai fais. Et c'est pas forcément évident mais je le gère avec calme. « C'était moi qui m'interdisait d'être heureuse, enfin j'y croyais plus enfaîte, et pourtant tu as réussi à me faire sourire. Même quand j'étais totalement submergée par mes émotions, tu réussissais à m'apaiser. Tu me faisais sourire, tu me faisais vibrer sincèrement, j'ai été heureuse malgré tout grâce à toi. Même quand je faisais tout pour me faire du mal, j'y arrivais pas quand tu étais avec moi parce que tu me faisais du bien. » J'essaye de lui expliquer, j'essaye de mettre des mots simples sur des émotions compliquées. J'essaye vraiment de lui donner des explications pour qu'il puisse comprendre que rien de tout ce que j'ai pu faire n'est de sa faute. Mais ça remue pas mal et même si j'ai appris durant ce mois, à gérer un peu mieux mes émotions, à les comprendre et à les accepter, ça reste un moment pas très agréable dont je me serais bien passée. Mais je veux lui montrer que je peux faire face à ça, que je peux accepter la discussion, que je peux évoquer tout ça sans m'écrouler. Je dois lui montrer et je veux me le prouver aussi, que je peux être forte. « Je sais pas comment j'aurais tenu sans m'écrouler sans toi. Après t'avoir tout annoncé, quand je suis sortie de chez toi ce soir là, j'ai cru que je venais de tout perdre parce que je t'avais perdu toi. Et tu sais ce que j'ai fais ? Je me suis rendue dans une salle de boxe pour participer à des combats de boxe illégale, juste pour me faire du mal. Je te dis tout ça pour que tu comprennes que tu n'aurais rien pu faire de plus que ce que tu as fais Caleb. Parce que c'était ma façon de vivre qui était comme ça. Et après au café, quand tu m'as dis de prendre soin de moi, j'ai arrêté les combats, juste parce que tu venais de me faire croire qu'il y avait encore un espoir. Alors même si cette année a été compliquée, et que je n'ai pas pu être à la hauteur, dis toi que rien de ce que j'ai pu faire de mal n'est de ta faute. Parce que sans toi, je pense que je me serais écroulée. Tu m'as donné un peu d'espoir alors que j'en avais plus aucun. Tu m'as donné envie de me battre aussi. » Je respire quelques secondes, je fais une pause bien méritée au milieu de ce monologue encore beaucoup trop long mais que je me devais de faire. Parce que même si tout ce que je dis est moche, triste et honteux, c'est une vérité. C'est ma vie, mon année, et il en a été témoin bien malgré lui. Je ne veux pas réellement songé à ce qu'aurais pu être ma vie s'il n'avait jamais accepté de me pardonner, si notre dernière discussion avait été ce soir là chez lui. Ce soir ou il m'avait dit que je n'avais plus rien puisque je l'avais perdu lui aussi. Je ne veux pas avoir à penser à une telle option, parce que je crains de savoir comment j'aurais fini et ça n'est pas une pensée que je veux avoir à ce moment précis. Je prends sa main dans la mienne. « Enfin de tout ça, la seule chose que je veux que tu retiennes, c'est que je t'aime et que je veux être avec toi. Et même dans les pires moments, c'était la seule chose qui ne changeait pas. Je t'aime Caleb. Il faut que tu me crois. C'est pour ça que j'ai fais tout ça, pour nous. Parce que je veux être avec toi, et vivre des moments comme celui là. Je suis heureuse avec toi et je ne voudrais être nul part ailleurs. S'il te plaît crois moi et ne parlons plus du passé. » Je dépose ma tête sur ses cuisses, j'ai besoin de quelques minutes, j'ai besoin de digérer tout ça et je pense que lui aussi. Mais j'ai besoin qu'il accepte que les choses n'ont pas été tops mais que ce n'était en rien de sa faute. « J'ai envie d'être heureuse parce que tu fais partie de ma vie, et parce que tu me rends heureuse. Et plus que ça, j'ai envie qu'on soit heureux ensemble. Alors vas-tu être heureux avec moi ? » Je n'ai pas su le rendre heureux, je n'ai pas su être à la hauteur ces derniers mois, lui infligeant beaucoup trop de douleurs tout le temps. Et si je ne doute pas de sa capacité à pouvoir me rendre heureuse, je doute en revanche de la mienne à pouvoir le rendre heureux lui.    


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyDim 15 Mar 2020 - 16:40

Alex & Caleb
“It's you, it's you, it's all for you. Everything I do, I tell you all the time, heaven is a place on earth with you”
J’ai presque l’impression que le temps vient de s’arrêter et que nous sommes que tous les deux. J’oublie tout, j’oublie nos problèmes passés j’oublie nos différences qui pourraient nous porter préjudice pour l’avenir et je ne pense qu’à nous. Aux sentiments si forts que j’ai pour elle et je me dis que je suis très chanceux de l’avoir retrouvé. Certes tout n’a pas été facile depuis nos retrouvailles, mais j’ai envie de ne retenir que le positif. Je veux retenir que j’aime cette femme et qu’elle m’aime elle aussi. Et pour l’instant c’est tout ce dont j’ai besoin. Pour l’instant. Parce que je sais que ça ne sera pas toujours le cas, je sais qu’à un moment je vais avoir besoin de plus mais je n’ai pas envie d’y penser, pas aujourd’hui pas ce soir. Aujourd’hui c’est notre Saint-Valentin et j’ai simplement envie de me remémorer les bons moments, comme nos débuts. « Je crois pas, enfin peut-être, je sais pas, mais je suis tombée amoureuse de toi dès le premier soir, alors après ça, tout le reste semblait finalement normal. C'était intense, ça c'est sur, peut-être qu'on aurait pu prendre notre temps, mais même si on avait voulu, je ne sais pas si j'aurais pu prendre mon temps avec toi, parce que je t'assure que dès le premier soir, j'ai du lutter pour ne pas aller encore plus vite avec toi. » Cette petite révélation me fait rire parce qu’elle ne peut pas s’imaginer à quel point c’est réciproque. À quel point moi aussi j’ai eu beaucoup de mal à ne pas aller plus loin avec elle dès le premier soir. Et savoir qu’elle est, elle aussi tombée amoureuse dès que premier soir me fait sourire parce que c’était aussi mon cas. « Si tu savais à quel point j’ai dû lutter contre mon envie de rentrer chez toi en te raccompagnant. » Je me suis contenté de l’embrasser et de la laisser refermer la porte alors que je mourais d’envie de rentrer et de passer la nuit avec elle. Parce que ces quelques heures à la plage ont été intenses, peut-être même un peu trop pour un premier rendez-vous mais pourtant on a tous les deux réussi à ne pas céder à nos envies. Comme quoi quand on le veut on peut avoir un peu de retenu et on est capable de se résister un peu. Et puis, moi aussi je suis clairement tombé amoureux dès le premier rendez-vous. Ses yeux m’ont tout de suite déstabilisé, son rire et son sourire m’ont tout de suite fait craquer. C’est pour toutes ces raisons que je lui ai demandé d’aller boire un verre avec moi le soir-même de notre accrochage. Je ne sais pas par quel miracle j’ai trouvé le courage de l’inviter, mais je suis plus qu’heureux d’avoir pris des devants et de l’avoir fait. En tout cas ce soir, c’est elle qui prend l’initiative de nous faire danser et c’est ce genre de petit moment simple qui m’aide à me rappeler à quel point je l’aime. « Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dire Anderson. Tu sais bien que j'aime autant ta tendresse que ta fougue. » Je souris, amusé par cette réflexion qui est assez typique de nous. Ça nous ressemble, c’est sans prise de tête entre nous on peut parler de tout sans tabou et c’est sûrement l’une des choses que j’aime le plus dans notre couple. On danse toujours alors que je laisse mes mains glisser dans le bas de son dos – comme elle me l’a clairement suggéré – les siennes parcourent mon dos mes épaules et mon torse après avoir déboutonné les premiers boutons de ma chemise. « Arrête de croire que tu dois faire du sport pour moi ou pour avoir un résultat concluant ou je sais quelle connerie. J'aimerai que tu fasses du sport avec moi, oui, ou que tu regardes du sport en comprenant quelque chose, c'est vrai, mais arrête de croire que j'aimerais que tu sois différent physiquement. » Donc elle ne veut vraiment pas que je sois différent physiquement, elle me le dit, elle me le répète mais moi je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’elle aimerait que je sois un peu plus musclé. Pourtant elle m’a déjà dit plusieurs fois que ce n’était pas forcément le cas mais je suis sûr qu’elle ne serait pas contre un mec avec de vrais abdos. « Je peux faire du sport avec toi. » Je lève doucement les épaules en gardant pour moi la réflexion comme quoi on fit déjà beaucoup de sport tous les deux. Ce qui n’est pas faux en soi mais je sais très bien qu’elle ne parle pas de ce genre d’activité sportive. Nous n’arrêterons pas de danser avant que cette chanson ne s’arrête et c’est ce qu’il se passe. Nos corps collés l’un à l’autre, nos mains qui parcourent le corps de l’autre, nous continuons de danser jusqu’à ce qu’elle ne me demande de ne plus la laisser sombrer, alors je lui fais cette promesse bien que je ne sache pas vraiment comment la tenir. C’est sur ces mots que je décide de commencer le pique-nique je nous sers à tous les deux un verre de jus de fruits, à défaut de ne plus pouvoir boire du champagne ou du vin comme je l’aurais habituellement fait. Et c’est donc au jus de fruits que nous trinquons. Le plus important ce n’est pas avec quoi nous trinquons mais surtout pourquoi on trinque. C’est pour nous, notre couple, la nouvelle Alex sortie il n’y a que quelques heures de désintoxication, sobre et qui semble plus apaisée. Il suffit d’un bref moment de silence entre nous pour que je remémore à nouveau cette matinée qui nous a poussé à parler de ses problèmes d’addiction. Elle ne se sentait pas bien, elle me disait ne pas se sentir heureuse et moi dans tout ça ? Je devais me débrouiller pour gérer et pour enregistrer cette information sans trop savoir quoi en faire alors je lui demande, simplement, et peut-être un peu bêtement, je lui demande si elle se sent heureuse avec moi. Je sens que ma question l’étonne – et c’est légitime. – « Je suis heureuse avec toi. » Elle est heureuse avec moi. Contrairement à ce qu’elle a pu dire précédemment ou ce que j’ai pu comprendre, elle dément ses propos en me disant que oui, elle se sent heureuse avec moi. Je la regarde, je l’écoute parler sans la couper. « Écoute moi Caleb. Je sais que tu crois que c'était ta faute si je n'étais pas bien, mais c'est faux. Tu n'es pas responsable, c'était moi et moi seule. J'étais alcoolique, et j'ai passé des années à me faire du mal, tu ne pouvais rien faire de plus que ce que tu as fais. » Je reste persuadé que j’aurais pu faire quelque chose pour elle, ou bien j’aurais peut-être dû faire quelque chose. Mais quoi ? Elle me dit que je n’aurais pas pu faire plus que ce que j’ai déjà fait mais je ne suis pas forcément d’accord avec elle, je suis persuadé que j’aurais pu faire plus. Encore une fois elle parle peut-être un peu trop mais je ne la coupe pas dans son élan. Quand elle me parle des combats de boxe illégaux, je ferme les yeux et je souffle doucement, l’imaginer dans ce genre d’endroit me fait tellement mal. Je lui aurais redonné un peu d’espoir, au moins j’aurais réussi à faire quelque chose de bien. Quand elle me dit qu’elle m’aime je la crois sans aucun problème, elle ne veut plus qu’on parle du passé et bien c’est tant mieux puisque je n’avais pas envie d’aborder le sujet de cette autre conversation sur le futur que nous avons eu. Je serre sa main dans la mienne alors qu’elle pose sa tête sur mes cuisses. « J'ai envie d'être heureuse parce que tu fais partie de ma vie, et parce que tu me rends heureuse. Et plus que ça, j'ai envie qu'on soit heureux ensemble. Alors vas-tu être heureux avec moi ? » Un bref sourire se dessine sur mon visage à la fin de sa phrase. J’hoche doucement la tête. « Tant que tu es avec moi je serai forcément heureux. » Plus ou moins vrai. Le mois dernier elle était à mes côtés te pourtant je n’étais pas forcément le plus heureux des hommes, mais c’est certainement parce que je ne fais que ressasser cette fameuse matinée où elle m’a avoué regretter avoir abandonner Nathan, et cette discussion durant laquelle j’en ai tiré comme conclusion qu’elle ne sera certainement jamais prête à avoir un enfant. « Moi j’ai juste besoin de toi. » Malgré le fait qu’elle m’a fait souffrir presque autant qu’elle sait me rendre heureux, malgré le fait que je ne sois même pas sûr que nous ayons les mêmes envies pour le futur. Pour l’instant elle est la seule personne que je veux à mes côtés.
© nightgaunt


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyDim 15 Mar 2020 - 21:32



“IT'S YOU, IT'S YOU, IT'S ALL FOR YOU.
EVERYTHING I DO, I TELL YOU ALL THE TIME, HEAVEN IS A PLACE ON EARTH WITH YOU”

Sur cette plage tout les deux, nous parlons de cette première soirée que nous avons passés ici ensemble. La première soirée tout les deux, et déjà entre nous les choses avaient été vite. Un baiser volé, avant plusieurs autres intenses et partagés. Je souris en repensant à tout ça, et en lui avouant que j'avais du sérieusement lutter pour ne pas lui sauter dessus ici même sur cette plage avec lui. « Si tu savais à quel point j’ai dû lutter contre mon envie de rentrer chez toi en te raccompagnant. » Je souris et je le regarde amusée par ces quelques mots. « Je suis restée derrière la porte longtemps après en espérant que tu frappes. » Je me mords la lèvre en lui admettant ce fait pour la première fois. Derrière la porte comme une adolescente qui venait de rentrer de son premier rendez-vous, sourire aux lèvres en repensant à tout ça, j'ai longtemps attendu qu'il revienne en tentant de comprendre le sens de mes pensées. Mais il n'était pas revenu, pas à ce moment du moins, mais je n'avais pas eu à attendre longtemps avant de le revoir et la suite ça n'appartient qu'à nous. C'était il y a dix ans, un peu plus même maintenant, mais pourtant ici même, j'ai l'impression d'être de nouveau cette jeune femme, qui découvre l'amour avec lui. Et je profite de cette légèreté, en l'invitant à danser ici sur le sable. Je veux être dans ses bras, je veux être auprès de lui, après quatre semaines privé de sa présence, je veux juste profiter de lui. Collée contre lui, j'aime cette proximité retrouvée et j'en profite pour laisser mes mains se balader sur son corps alors que je sens les siennes en faire autant. Et l'un contre l'autre, au rythme de cette musique romantique, nous discutons ensemble simplement. « Je sais que tu peux, mais le sport en chambre ne compte pas. » Je lui glisse ces quelques mots à l'oreille tout en déposant un baiser sur ses lèvres, avant de l’entraîner au sol à la fin de la musique. Et une fois avec lui sur le sol, alors que je suis réellement bien, je lui demande de ne plus me laisser sombrer. De ne plus jamais me laisser gâcher notre vie à tout les deux. Et il me le promet avant de sortir le jus de fruits, et de trinquer à nous. A notre soirée, à nos retrouvailles, à notre vie à deux. Et même si trinquer avec du jus de fruits, me donne à ce moment une étrange impression, je trinque avec lui au jus de fruits, parce que l'alcool c'est fini pour moi. Et après ce moment, sans que je ne sache réellement pourquoi, il semble perdu dans ses pensées, alors que je fais face aux miennes. Et après quelques minutes de silences, il me demande si je suis heureuse avec lui. D'abord surprise, je profite tout de même de sa question pour faire le point sur certaine chose, j'ai été dur avec lui plusieurs fois, et il a fini par croire que si je n'étais pas heureuse c'était à cause de lui. Et il est hors de question qu'il garde à l'esprit qu'il ne me rendait pas heureux. Parce que c'était le seul à me donner un peu d'espoir, à me sortir du trou dans lequel je m’efforçais de plonger toujours un peu plus. Alors je lui parle, peut-être un peu trop, mais il en a l'habitude. Je lui dis ce que je n'ai pas toujours su ou pu lui dire. Je lui avoue des choses qu'il ne savait pas pour lui prouver qu'il n'aurait rien pu faire de plus pour moi. Lui avouer tout ça, ce que j'ai fais, jusqu’où je me suis laissée tomber, lui avouer pour la boxe, lui montrer qu'il n'aurait rien pu faire contre moi même, ce n'est pas simple mais j'y arrive. Je peux lui dire tout ça sans m'effondrer, ni même avoir besoin de boire, je peux me tenir devant lui, le regarder et réussir à parler de ce passé pas si lointain. Je vois que ça lui fait du mal d'apprendre certaines choses, je le vois à son visage que je fixe mais j'ai besoin qu'il comprenne une bonne fois, qu'il aurait rien pu faire de plus pour moi que ce qu'il a fait. Il a été là, à mes côtés, même quand je ne le méritais pas. Il m'a réconforté quand je n'allais pas bien, me rassurant alors que moi je n'ai pas su être là pour lui. Je n'ai pas été à la hauteur, là ou il s'est investi pour nous, j'ai pas été capable d'en faire autant. Rendant les choses toujours compliquées entre nous, que ce soit le jour ou j'ai été jalouse de son ex morte, ou ce jour ou j'ai paniqué à l'idée d'être enceinte et ou j'ai été horrible avec lui. Je n'ai jamais réussi à me montrer à la hauteur de son implication, je n'ai même jamais été capable d'écouter ses besoins ou ses envies, trop prises par mes propres peurs. Mais je ne veux plus être cette personne. Je veux que l'on soit heureux ensemble. Je veux être heureuse mais je veux aussi qu'il soit heureux et je veux être celle qui a le pouvoir le rendre heureux. « Tant que tu es avec moi je serai forcément heureux. Moi j’ai juste besoin de toi. » Allongée sur ses cuisses, je le regarde en souriant. Je sais que ce n'est pas totalement vrai et qu'il dit ça pour me rassurer. Je le sais puisque même si nous avons été éloignés pendant un mois l'un de l'autre, si nous n'avons jamais reparlé de cette fameuse matinée, je n'ai rien oublié. De ma panique sur le moment, de cette discussion qui nous a fait du mal et qui nous a tant éloigné. J'ai eu beaucoup de temps pour réfléchir, que ce soit seule ou en thérapie. J'ai beaucoup parlé de Nathan avec le psy, j'ai aussi beaucoup parlé de ma relation avec Caleb. J'ai eu énormément de temps pour repenser à tout ça, et alors que tout est parfait ce soir entre nous, je ne sais pas pourquoi, je ressens le besoin de lui parler de tout ça. Parce que, je ne veux plus de secrets, plus de non-dits entre nous, je veux pouvoir tout lui dire, tout partager avec lui sans craintes. « Tu sais comme l’idée de l’engagement m’a toujours fait peur, mais aujourd’hui ce dont j’ai peur c’est de devoir vivre sans toi. Quand je te dis que je veux être heureuse avec toi, que je veux un avenir avec toi je le pense vraiment. » Je m'engage auprès de lui, tout en le regardant, sa main dans la mienne. Je lui souris, calme et apaisée. Du moins j'essaye, parce qu'au fond, ce que j'ose aborder là maintenant, c'est loin d'être évident. Surtout après notre dernière discussion sur le sujet. Surtout au vu de notre histoire. Je suis heureuse d'être là avec lui, sur cette plage ou tout a commencé et ou tout recommence ce soir, et je veux repartir sur de bonnes bases avec lui. Lui prouver que je m'implique aussi à ses côtés. « Je sais ce que tu veux pour nous. On en a pas reparlé, mais j'ai pas oublié. Je ne peux pas te dire que je suis prête là maintenant tout de suite, mais je le sais Caleb, j’en ai conscience et je ne veux surtout pas que tu renonces à tes envies. Je veux que tu continues à faire des projets pour nous. Je veux que tu continues à croire en nous. Je ne peux pas te promettre tout ce dont tu rêves immédiatement mais je veux qu’on puisse construire un avenir ensemble. Doucement, à notre rythme, mais ensemble.» Doucement et à notre rythme c’est presque étrange d’associer ces deux idées tant elles ne vont pas ensembles. Entre nous tout a toujours été intense, rapide parfois trop rapide. Et cette discussion ce soir, alors que ça ne fait que quelques heures que j’ai quitté le centre, et elle aussi sans doute un peu rapide. Mais même s’il me dit qu’il n’a besoin que de moi, même si je sais qu’il le dit pour me rassurer, j’ai conscience que ce n’est pas tout à fait vrai. Et je profite de ce moment où je me dévoile à lui avec un calme nouveau, pour reparler un peu de cette discussion laissée en suspens ce fameux matin ou tout est parti de travers. Je veux lui prouver que si j'ai fais tout ça pendant un mois, ce n'est que parce que je savais qu'il était là à m'attendre. J'ai fais tout ça, pour pouvoir être là avec lui, ici et maintenant. « On est pas obligé d'en parler maintenant, je voulais juste que tu saches que j'ai entendu tout ça Caleb et que j'y travaille pour nous. » Oui voilà c'est le mot, j'y travaille pour nous. Je peux pas lui dire que je suis prête à lui donner la vie qu'il veut, je ne peux pas lui promettre ça, je peux juste lui dire que j'ai entendu ses envies et que je suis prête à y réfléchir. Pas prête à être mère, mais prête à en parler comme un projet futur entre nous, parce que je veux penser à l'avenir désormais. Mais là maintenant, j'ai faim. « Je meurs de faim. » Je me relève, libère ses cuisses et sa main et je me concentre sur les sushis que l'on a commandé avant de venir ici. « On mange et après on fait la course jusqu'à l'eau, ça te va tu es prévenu assez tôt, tu vas pas dire que je triche cette fois ? » Je lui souris, prenant un sushis tout en lui en proposant un à son tour. « Et j'enlèverai la robe. » Un sourire au coin des lèvres, je ne veux surtout pas que l'ambiance de ce rendez-vous soit gâchée par ces dernières minutes, par ces dernières discussions. « Je te rappel que je suis ton cadeau de Saint-Valentin. » Je suis son cadeau et je ne compte pas passer à côté du programme que j'ai déjà envisagé pour nous. Ça doit être notre soirée, nos retrouvailles, le début de notre nouvelle histoire. Parce que je suis sobre désormais, complètement sobre et totalement amoureuse de lui.


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyDim 15 Mar 2020 - 22:15

Alex & Caleb
“It's you, it's you, it's all for you. Everything I do, I tell you all the time, heaven is a place on earth with you”
C’est presque comme un retour en arrière et c’est assez agréable. Parce qu’avant tout était plus simple, moins prise de tête. Pas de cœur brisé, pas de deuil compliqué à faire, pas de culpabilité, aucune rancœur entre nous. On était juste un jeune couple qui découvrait l’amour et qui était incapable de se séparer plus de deux jours consécutifs. Alex m’a appris ce que c’était l’amour, tous les bienfaits de ce sentiment mais à quel point l’amour pouvait briser un cœur. Mais ce soir je veux penser au positif et seulement à ça. « Je suis restée derrière la porte longtemps après en espérant que tu frappes. » Je souris, réellement amusé par cette révélation que j’entends pour la première fois. Comme quoi même au bout de dix ans on continue à apprendre beaucoup de choses sur l’autre et sur ce fameux rendez-vous. Ce soir-là on était tous les deux loin d’imaginer qu’une magnifique histoire était en train de voir le jour. « C’est trop mignon… » Je lui dis sans que mon sourire ne quitte pas mes lèvres, et mes yeux toujours plongés dans les siens alors que nous continuons cette danse initiée par ses soins quelques minutes plus tôt. Au final peut-être que j’aurais dû rentrer chez elle ce soir-là, on était clairement plus à ça prêt et puis on en avait tous les deux envie. Coucher le premier soir, ce n’est pas très classe et encore moins conventionnel mais de toute façon nous n’avons pas résistés très longtemps pour ça. Mais je ne le regrette pas, ça fait partie de nous et de notre histoire. On a été un peu trop vite mais au final on peut peut-être dire que ça nous a réussi puisque dix ans plus tard on est toujours ensemble. Avec certes  huit ans de séparation mais on a fini par se retrouver. Peut-être que ça veut dire qu’au final quoiqu’il aurait pu se passer on aurait toujours fini par se retrouver ? Je pense qu’on est fait l’un pour l’autre et que quoiqu’il arrive elle et moi c’est inévitable. On dit qu’on oublie jamais son premier amour, peut-être que c’est vrai au final. « Je sais que tu peux, mais le sport en chambre ne compte pas. » Je souris contre ses lèvres et je lâche un petit rire. Pour le coup j’étais sérieux et je parlais d’un vrai sport. Enfin plutôt d’aller à la salle ou de courir avec elle de temps en temps, mais c’est elle qui parle du sport de chambre. Pour moi ça devrait compter, d’ailleurs mais je veux lui montrer que je suis sérieux. « Je parlais même pas de ça, t’es vraiment une perverse. » Mais oui j’y ai pensé. Juste après la conversation prend une tournure bien plus sérieuse alors qu’elle me demande de lui promettre de ne plus jamais la laisser sombrer. C’est délicat, mais j’accepte, même si je ne sais vraiment pas comment je pourrais l’aider puisqu’apparemment je ne semble pas être très doué pour ça. Pour l’instant j’ai besoin d’elle et seulement d’elle. Est-ce que j’aimerais que notre relation aille à l’étape supérieure ? Oui. Est-ce que j’aimerais lui demander de vivre avec moi ? Oui. Est-ce que j’ai déjà pensé à avoir des enfants avec elle ? Oui, encore une fois. Mais je sais qu’elle n’est pas prête pour tout ça et je ne pense même qu’elle ne le voudra certainement jamais. Alors pour l’instant l’avoir à mes côtés me suffit même si je sais que je me voile la face et que cette relation ne mène peut-être nulle part surtout si nous n’avons pas la même vision pour le futur. Ce mot ‘futur’ pourrait suffire à la faire fuir alors je garde tout ça pour moi parce que je refuse de la regarder partir une deuxième fois. Elle est allongée, la tête sur mes cuisses, sa main dans la mienne et prend la parole. « Tu sais comme l’idée de l’engagement m’a toujours fait peur, mais aujourd’hui ce dont j’ai peur c’est de devoir vivre sans toi. Quand je te dis que je veux être heureuse avec toi, que je veux un avenir avec toi je le pense vraiment. » Je la regarde ne sachant pas trop comment réagir en entendant ses mots et surtout je ne suis pas sûr de bien comprendre où elle veut en venir. Elle me dit qu’elle veut un avenir avec moi. Alex qui me parle d’un avenir. C’est la première fois qu’elle fait ça parce que comme elle l’a dit, l’engagement l’a toujours fait fuir. Je ne sais pas tout de suite quoi lui dire parce que je ne suis pas sûr de bien comprendre om elle veut en venir. « Je sais ce que tu veux pour nous. On en a pas reparlé, mais j'ai pas oublié. Je ne peux pas te dire que je suis prête là maintenant tout de suite, mais je le sais Caleb, j’en ai conscience et je ne veux surtout pas que tu renonces à tes envies. Je veux que tu continues à faire des projets pour nous. Je veux que tu continues à croire en nous. Je ne peux pas te promettre tout ce dont tu rêves immédiatement mais je veux qu’on puisse construire un avenir ensemble. Doucement, à notre rythme, mais ensemble. » Cette fois elle est bien plus claire mais je ne sais toujours pas quoi lui répondre parce que pour le coup, elle m’étonne vraiment beaucoup. Elle est vraiment en train de me dire qu’elle envisage l’option bébé pour le futur ? Je suis étonné, vraiment et ça doit se voir sur mon visage. Je ne la quitte pas des yeux, elle a réussi à me laisser sans-voix – pas que ce soit très compliqué avec moi. – « C’est vrai ? » Je lui demande, réellement étonné voulant être sûr d’avoir bien compris tout ça avant de me faire de faux espoirs. « Alex, je ne veux pas que tu me dises tout ça juste à cause de l’autre fois. » Même si cette discussion nous a fait mal à tous les deux et même si elle nous a forcé à ouvrir les yeux sur toutes ces choses que l’on préférait garder sous silence pour le bien-être de notre couple. « On est pas obligé d'en parler maintenant, je voulais juste que tu saches que j'ai entendu tout ça Caleb et que j'y travaille pour nous. » Elle y travaille pour nous. Elle y réfléchit, elle se projette et elle me dit tout ça avec calme ce qui est plus qu’étonnant quand on connait Alex. Elle ne panique pas, elle est sereine. « Je ne m’attendais pas du tout à ça. » Je lui avoue, toujours un peu surpris et déstabilisé par tout ce qu’elle vient de me dire. Je la regarde et un petit sourire se dessine sur mes lèvres et ma main libre vient accompagner une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle finit par se redresser pour commencer à s’intéresser aux sushis. Avec tout ce qu’elle vient de me dire j’étais presque prêt à oublier qu’on est venu ici pour manger. « On mange et après on fait la course jusqu'à l'eau, ça te va tu es prévenu assez tôt, tu vas pas dire que je triche cette fois ? » Je ris sincèrement à cette petite référence tout en prenant le sushis qu’elle me tend. « Le premier à l’eau gagne quoi ? » Je lui demande un sourire aux lèvres, parce que cette fois je ne compte pas perdre. « Et puis j’ai fait exprès de te laisser gagner la dernière fois. » C’est faux. C’est tellement faux et elle ne va pas y croire une seule seconde je le sais. « Et j'enlèverai la robe. Je te rappel que je suis ton cadeau de Saint-Valentin. » Je la regarde tout en me mordant la lèvre. Oh oui, je veux qu’elle enlève cette robe. « J’ai hâte de voir cet ensemble sur toi. » Je lui murmure à l’oreille tout en posant une main sur ses cuisses, la laissant remonter tout doucement sous sa robe et je l’embrasse avec la même passion qu’il n’y a dix ans sur cette même plage. Le baiser à peine terminé, je déboutonne entièrement ma chemise pour l’enlever. « Tu m’en voudras pas si je prends un peu d’avance. » Parce qu’elle court certainement plus vite que moi alors il saut bien essayer de rendre ça un minimum équitable.
© nightgaunt


@Alex Clarke  Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 873483867  Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 873483867  Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 873483867   
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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyMar 17 Mar 2020 - 0:03



“IT'S YOU, IT'S YOU, IT'S ALL FOR YOU.
EVERYTHING I DO, I TELL YOU ALL THE TIME, HEAVEN IS A PLACE ON EARTH WITH YOU”

Ces moments là, simples, légers, ou nous échangeons nos souvenirs me font du bien. Je me rappelle de ce moment ou je suis tombée amoureuse de cet homme. Je me rappelle aussi pourquoi je suis sobre désormais. Pourquoi je viens de passer un mois dans un centre, pour lui, pour nous. Parce que je suis bien à ses côtés et que je veux pouvoir l'être encore. Dix ans que je l'ai rencontré, dix ans qu'il a changé ma vie. Je n'avais pas confiance à l'époque, ni en moi, ni en rien d'ailleurs. Et je ne croyais pas en l'amour, vraiment pas. Sauf que lui il a tout changé. En une soirée, il a bouleversé mes croyances, et j'ai du réellement lutter contre mes envies pour pas lui sauter dessus, enfin non ça je l'ai fais. Je l'ai embrassé, je lui ai sauté dessus, mais malgré mon envie, je n'ai pas été plus loin avec lui pas de soir là. Mais si nous n'avons pas couché ensemble au premier soir, j'étais déjà sûre que cet homme n'était pas comme les autres, qu'il avait réussi, là ou aucun autre homme n'avait réussi avant lui. J'étais sous le charme prête à lui offrir une place dans ma vie. Et dix ans après, cette place, il l'avait encore. Même après huit ans de séparation, huit ans à tenter de l'oublier, il est resté le seul homme que j'ai été en mesure d'aimer et que j'aime encore aujourd'hui. Et alors que la voix du chanteur accompagne notre danse, je me sens réellement bien dans ses bras. Sereine, apaisée et heureuse de pouvoir être ici avec lui. Soulagée aussi de voir qu'entre nous, les choses reprennent peu à peu leurs habitudes, et que c'est toujours aussi naturelle pour nous de nous taquiner. « Je parlais même pas de ça, t’es vraiment une perverse. » Je l'entends rire et je ris avec lui, tout en frappant doucement son torse. Mais je ne peux pas réellement le contredire, avec lui je peux parfois être un peu intenable, mais c'est sûrement pas lui qui va s'en plaindre. Je suis parfois excessive par moment, dans les bonnes comme les mauvaises choses. Et j'ai pu lui en faire voir des choses ces derniers mois, des choses dont je ne suis clairement pas fière et je lui en parle. J'évoque tout ça. D'abord en lui demandant de ne plus me laisser sombrer, de ne plus me laisser seule puis en osant lui évoquer mes erreurs des derniers mois, pour lui montrer qu'il n'aurait rien pu faire pour moi, rien de plus que ce qu'il n'a fait. Je suis heureuse avec lui, je lui dis et je veux qu'il le soit aussi. Je veux qu'il puisse enfin être heureux avec moi et grâce à moi. Que je ne sois plus un soucis pour lui. Je veux qu'il soit serein lui aussi, parce que je sais que ces derniers temps il ne pouvait pas l'être, pas totalement du moins. Parce que j'étais bien trop instable pour ça, incapable d'avoir des réactions normales, l'obligeant à être sur la retenue avec moi. Je le sais, j'en ai conscience désormais et c'est peut-être pour ça que je lui parle avec calme de tout ça. Que je parle d'engagement avec lui, chose que je n'aurais pas été capable de faire il y a un mois. Je veux que cette soirée soit le début de notre nouvelle relation, je veux que l'on construise sur des bases solides et si je dois avoir cette discussion avec lui, alors je suis prête. Je vois bien que mes mots l'étonne, mais ça c'est pas étonnant, parce que je n'ai jamais fait preuve d'autant de calme alors que je parle d'avenir et même de projets pour nous, sous-entendant même l'idée d'un enfant pour le futur. « C’est vrai ? Alex, je ne veux pas que tu me dises tout ça juste à cause de l’autre fois. »  Je lui souris, toujours allongée sur lui. « Je te dis pas tout ça à cause de l'autre fois. Ou si peut-être un peu. Mais ne pas parler nous a pas réussi alors je veux juste que tu vois que je suis capable de parler avec toi. Et que je veux m'investir dans cette relation, tu n'es plus tout seul désormais. » Je suis là avec lui et je ne compte pas le lâcher. Je veux qu'il comprenne que j'envisage plus ma vie sans lui et que je veux me battre pour nous. Je finis par lui dire qu'on est pas obligé d'en parler maintenant. On aura tout le temps pour le faire plus tard, surtout que désormais il voit bien que je suis capable de gérer ce genre de discussion. « Je ne m’attendais pas du tout à ça. » Un nouveau sourire se dessine sur mon visage alors que je le vois surpris. « Je suis pleine de surprise mon chou, tu le sais pourtant. » Ça n'a pas toujours était une bonne chose d'ailleurs, mais fini les mauvaises surprises. Je me relève et je décide qu'il est temps pour nous de manger un peu avant de poursuivre ce rendez-vous de Saint-Valentin, bien décidée à ne rien laisser venir gâcher ce moment. « Le premier à l’eau gagne quoi ? » C'est une très bonne question qu'il me pose là. J'hausse les épaules en souriant. « Tu crois vraiment gagner et me battre, c'est mignon. Mais si tu veux mettre quelque chose en jeu, je ne suis pas contre. » Il le sait j'ai pas vraiment la victoire modeste, et je ne recule pas devant des défis, surtout avec lui. « Et puis j’ai fait exprès de te laisser gagner la dernière fois. » Foutaise. « Mais genre, c'est pas bien de mentir Anderson ! » Je prends un autre sushi en lui laissant les deux derniers. Le repas n'aura pas duré bien longtemps, et je lui rappelle assez rapidement le programme qu'on avait tout les deux. Je vois à sa réaction qu'il n'a pas oublié et qu'il est toujours aussi réceptif. « J’ai hâte de voir cet ensemble sur toi. » Il se mord la lèvre tout en réduisant la distance entre nous de façon assez radicale. Sa main se pose sur ma cuisse et je souris alors que je sens qu'elle remonte doucement sous ma robe me faisant légèrement frisonner surprise par sa prise d'initiative. Ses lèvres viennent se déposer sur les miennes et il m'embrasse, un baiser que je lui rends avec la même passion, tout en me laissant basculer sur la couette alors que je sens mon corps qui chauffe légèrement et je profite de ce moment avec lui. Se sent sa main qui romps le contact avec mon corps, et ses lèvres qui se séparent des miennes, je le regarde un sourcil levé, toujours allongée sur la couverture sur le sable. Il vient vraiment de me chauffer pour s'éloigner déjà ? Je souris en le voyant enlever sa chemise. J'aime ça. « Tu m’en voudras pas si je prends un peu d’avance. » Hein ? Un peu d'avance sur quoi ? Enlever sa chemise je peux le faire, il a pas besoin de prendre de l'avance. Et je réalise après quelques secondes qu'il pense pas à la même chose que moi. « Tu es sérieusement en train de penser à notre course la maintenant ? » Je rigole sincèrement alors que je me redresse et met de l'ordre dans mes pensées. « Tu enlèves ta chemise, je vais devoir enlever ma robe, moi qui croyais que tu aurais voulu le faire toi même. » Je m'approche de lui, les deux mains sur son torse nu et je le pousse doucement, l'obligeant à s’allonger, et je l'embrasse comme il vient de le faire. Déboutonnant son pantalon pour le provoquer un peu, il a voulu me déstabiliser, à mon tour de jouer avec lui. « Tu es sur que tu veux toujours faire cette course là maintenant ? » Allongée sur lui, je le regarde en mordillant sa lèvre. Je m'amuse avec lui, les mains sur son torse. Je me redresse, désormais à califourchon sur lui tout en le regardant sourire aux lèvres. Je m'écarte légèrement de lui pour le laisser respirer et je me lève. Encore habillée, je me mets à courir vers l'eau, pas très fair-play, je n'ai pas attendu qu'il soit prêt et c'est toute habillée que j'arrive à l'eau bien avant lui. « Je crois que tu as encore perdu. » Je le regarde, debout dans l'eau, un sourire en coin, la robe totalement mouillée qui me colle encore un peu plus. Je sais que la course ne s'est pas déroulée dans des conditions de fair-play total, mais on avait pas mit de règles. Alors je considère que j'ai encore gagné et je ne vais pas me priver pour le charrier. « Qu'est-ce que j'ai gagné ? » J'ai vraiment pas le triomphe modeste, mais pour m'excuser je m'approche de lui et je l'embrasse sur la joue tout en lui glissant quelques mots en souriant. « Je crois que je ne vais pas pouvoir enlever ma robe toute seule, tu m'aides ? » Je compte sur l'ensemble sexy pour lui faire oublier que je n'ai pas forcément été des plus fair-play avec lui.


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyMar 17 Mar 2020 - 23:18

Alex & Caleb
“It's you, it's you, it's all for you. Everything I do, I tell you all the time, heaven is a place on earth with you”
Alex a toujours réussi à me faire faire des choses improbables. Comme par exemple danser. Pas que ça soit si incroyable, mais je déteste ça et je trouve que j’ai l’air d’un véritable idiot en dansant. Alors je ne le fais jamais. Mais ce soir il a simplement fallu qu’elle me le demande en souriant pour que je le fasse. Parce que je veux lui faire plaisir alors si en lui accordant cette danse je peux lui donner le sourire ne serait-ce que pour trois minutes, je le fais sans hésitation et je le ferais encore plusieurs fois si elle en a besoin. Parce que son bonheur et son bien-être est de loin la chose la plus importante à mes yeux. Je veux qu’elle soit bien, je veux la voir sourire, rire, la rendre heureuse tout simplement. Et elle m’assure qu’elle l’est d’ailleurs. Je pense que ça me rassure un peu. Et elle n’a pas fini de me surprendre puisqu’elle me fait aussi comprendre qu’elle a pensé au futur – oui oui je vous assure – et que peut-être un jour elle accepterait d’avoir un enfant avec moi. C’est cette dernière information qui me déstabilise le plus même si elle ne prononce pas le mot bébé ou enfant, elle me parle de ce que je veux et c’est exactement ça dont j’ai envie. Pas nécessairement tout de suite ou dans les semaines ou mois à venir mais je veux avoir des enfants avec elle ce n’est pas nouveau et je suis sûr qu’elle le savait déjà quand on était ensemble il y a dix ans. Mais elle me dit ça sans paniquer – ce qui est un miracle venant d’elle je vous assure. – Elle accepte à la possibilité d’avoir des enfants et ça, je peux vous assurer que c’est suffisant pour me faire sourire bien que je sois réellement étonné par cette révélation je ne vais pas m’en plaindre. J’espère juste qu’elle le pense vraiment et qu’elle ne me dit pas ça simplement parce qu’elle a peur de me perdre maintenant qu’elle a la confirmation de mon envie de passer à l’étape supérieure avec elle. « Je te dis pas tout ça à cause de l'autre fois. Ou si peut-être un peu. Mais ne pas parler nous a pas réussi alors je veux juste que tu vois que je suis capable de parler avec toi. Et que je veux m'investir dans cette relation, tu n'es plus tout seul désormais. » Elle a raison. Notre manque de communication a bien failli nous séparer une deuxième fois et l’imaginer loin de moi ce n’est pas du tout agréable pour moi. Je l’aime et je la veux à mes côtés pour le reste de ma vie. Je la regarde dans les yeux et elle m’impressionne tellement que je ne sais même pas quoi lui répondre. Alors je suis là, à la regarder comme un con mais un petit sourire se dessine tout de même sur mon visage. Parce que l’entendre me dire qu’elle va vraiment s’investir dans cette relation me fait du bien et je pense même pouvoir dire que ça m’enlève un poids des épaules. « J’ai plus envie de te perdre. » Ça me fait encore peur. Rentrer un jour et voir qu’elle est partie. Ou bien tout simplement qu’un jour elle se lasse de moi et qu’elle finisse par me quitter. Ça me terrifie parce qu’elle me dit sans cesse avoir besoin de moi mais je ne sais pas si elle réalise à quel point j’ai moi aussi besoin d’elle à mes côtés. J’ai besoin d’elle bien plus qu’elle ne le pense. « Je suis pleine de surprise mon chou, tu le sais pourtant. » Je souris. Pour elle j’accepte d’être son chou ou même son lapin bien que je n’aime pas forcément ces surnoms. Quoique mon chou ça ne me dérange pas forcément. Je l’embrasse doucement sur la joue et nous laissons ce sujet de conversation aussi étonnant que sérieux pour commencer à parler d’un nouveau défi. Une course pour arriver jusqu’à l’eau comme la première fois que nous étions sur cette plage il y a dix ans. « Tu crois vraiment gagner et me battre, c'est mignon. Mais si tu veux mettre quelque chose en jeu, je ne suis pas contre. » Je lève les yeux au ciel. Je pourrais vraiment être vexé de voir qu’elle ne pense vraiment pas que je puisse gagner. Et je le suis un peu d’ailleurs. J’aimerais qu’elle puisse penser que je suis capable de gagner contre elle de temps en temps. Je ne réponds pas, je me contente d’hausser les épaules et je lui dis que la première fois que j’avais laissé gagner. Pas réellement vrai, mais elle m’avait pris par surprise avec son envie de course. « Mais genre, c'est pas bien de mentir Anderson ! » Je sais. Mais pour le coup je le fais quand même histoire d’essayer de sauver un peu ma fierté. « Non mais c’est vrai je ne mens pas. » Elle ne me croit pas de toute façon alors je ne sais même pas pourquoi j’essaie. Mais pourtant je continue, je persiste même si au fond je sais qu’elle a raison et que je n’ai aucune chance contre elle. Je suis carrément nul. Je préfère largement laisser cette conversation de côté surtout quand elle me rappelle être mon cadeau de Saint-Valentin. Je lui murmure quelques mots à l’oreille tout en caressant sa cuisse sous sa robe et je l’embrasse avec passion et peut-être même avec envie. Elle s’allonge sur la couverture et je la suis dans son mouvement, mon corps au-dessus du sien mes lèvres toujours sur les siennes, ma main sur sa peau. C’est tellement agréable et je me rends envie plus compte qu’elle m’a terriblement manquée. Je finis tout de même par rompre ce contact pour nous permettre de respirer un peu, restant tout de même au-dessus d’elle. J’enlève ma chemise tout en lui faisant une réflexion sur cette fameuse course. « Tu es sérieusement en train de penser à notre course la maintenant ? » Bah oui pourquoi pas ? J’hoche la tête les sourcils légèrement froncés en l’entendant rire ? Elle se redresse, je quitte donc ma position actuelle pour m’asseoir à côté d’elle. Je prends un sushis alors qu’elle reprend la parole. « Tu enlèves ta chemise, je vais devoir enlever ma robe, moi qui croyais que tu aurais voulu le faire toi même. » J’étais prêt à lui répondre mais elle s’approche de moi et je vois bien à son regard qu’elle a quelque chose en tête et elle me le confirme vite en posant ses mains sur mon torse pour me pousser à m’allonger elle se place au-dessus de moi, elle m’embrasse et je sens ses mains descendre dangereusement jusqu’à mon pantalon. Elle le déboutonne, je lui rends son baiser en posant mes mains sur ses fesses. « Tu es sur que tu veux toujours faire cette course là maintenant ? » Mais moi je n’ai jamais eu envie de faire cette course c’était son idée depuis le début. Elle me mord la lèvre et ma respiration commence à se faire courte et je commence également à avoir chaud. Très chaud. Elle se met à califourchon sur moi et je la regarde avec envie en me mordant la lèvre. Et encore une fois, alors que je m’apprête à lui répondre elle m’en empêche en se levant pour partir courir dans l’eau. Maintenant. Tout de suite. Alors qu’elle est entièrement habillée. Je soupire en réalisant que je viens de me faire avoir comme un con. Je ne cours même pas, je prends mon temps. Je me lève doucement et j’enlève mon pantalon qu’elle avait commencé à déboutonner. « Tu me fais chier Clarke. » Je lui dis assez fort pour qu’elle puisse m’entendre. Et je m’approche d’elle en marchant, à quoi bon aller plus vite de toute façon là pour le temps elle a clairement trichée. « Qu'est-ce que j'ai gagné ? » Elle est vraiment en train de réclamer une récompense ? Non là elle va trop loin. « Rien du tout, pour le coup t’as vraiment triché là et tu ne peux pas le nier. » Elle aura beau me faire son plus beau sourire et m’embrasser sur la joue autant de fois qu’elle le veut ça ne changera rien. « Je crois que je ne vais pas pouvoir enlever ma robe toute seule, tu m'aides ? » J’ai envie de l’envoyer gentiment chier parce qu’elle a triché et ça me blase un peu mais j’en suis incapable mais par contre je maintiens ce que je lui ai dit tout à l’heure, elle ne gagnera rien du tout. Je me mets derrière elle pour enlever sa fermeture éclair derrière la robe et j’en profites pour caresser du bout des doigts ses épaules, ses bras et déposant par la suite quelques baisers dans son cou jusqu’à ses épaules. « Tu veux pas qu’on emménage ensemble ? » Quoi? Je me surprends moi-même par cette proposition. Est-ce que je viens vraiment de lui demander que l’on emménage ensemble ? J’en ai bien peur. Je ne bouge pas pendant quelques secondes parce que j’ai vraiment peur de tout gâcher entre nous, qu’elle ait peur et qu’elle prenne la fuite. Je me pince les lèvres et prends une grande inspiration avant de me remettre face à elle. « Enfin ça ne changerait pas grand-chose en soit, on est toujours chez l’un ou l’autre mais ça rendrait la chose plus officielle ? » Je peur de sa réaction, peur de sa réponse, je la regarde et j’attends. « Enfin…je sais pas si c’est trop rapide pour toi, c’est pas grave. On peut attendre. Laisse tomber. » Parce que j’ai vraiment peur d’aller trop vite pour elle et de la faire fuir et je ne veux pas qu’elle se sente obligée d’accepter.
© nightgaunt


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyMer 18 Mar 2020 - 1:21



“IT'S YOU, IT'S YOU, IT'S ALL FOR YOU.
EVERYTHING I DO, I TELL YOU ALL THE TIME, HEAVEN IS A PLACE ON EARTH WITH YOU”

Cette soirée nous réserve des surprises à tout les deux, et si lui, il est fidèle à lui même, tentant de me faire plaisir, acceptant de danser avec moi sur cette plage, acceptant aussi de m'accompagner au jus de fruit pour trinquer à nous. Je lui fais des déclarations qu'il ne semblait pas forcément prêt à entendre et qui semble le déstabiliser ou du moins le laisser bouche bée. Et si au fond, ce n'est pas difficile de faire taire Caleb, je sens dans son regard qu'il est touché par les mots que je lui dis et par cette révélation que je lui fais. Je sais qu'il veut des enfants, je l'ai toujours su, même s'il a fallu que je lui demande concrètement pour l'accepter réellement. Je sais ce qu'il veut et ce qu'il a toujours voulu finalement et sans même qu'il ne se risque à me le demander, je lui en ai parlé. De moi même, prenant l'initiative d'aborder un sujet qui a toujours été compliquée entre nous, au vue de notre passé commun. Je ne lui dis pas que je suis prête à lui offrir tout ce qu'il désire, mais que je suis prête à y réfléchir, à en parler avec lui, avec calme, et surtout que je veux m'investir autant que lui dans notre relation. Il a été un soutien pour moi durant ces derniers mois, un soutien sur lequel je me suis appuyée peut-être un peu trop parfois, oubliant d'être là pour lui. Et si je lui dis tout ça, ce soir, alors que tout semblait propice à une soirée légère entre nous, c'est parce que j'ai besoin qu'il soit rassuré. Et je continuerai de le rassurer encore et encore s'il le faut. « J’ai plus envie de te perdre. » S'il savait comme ses mots me font à la fois beaucoup de bien et aussi beaucoup de mal parce que je sens qu'il y a encore une partie de lui qui pense qu'il peut encore me perdre, parce que notre histoire a laissé des traces, beaucoup de traces et qu'il va falloir du temps pour réparer totalement les dégâts que j'ai causé. « Tu vas pas me perdre, jamais. » Je suis en mesure de lui dire ses mots, en les pensant sincèrement. Je ne sais pas ce que la vie nous réserve mais il ne me perdra pas, du moins pas tant que je suis vivante. Je garde cette réflexion pour moi, sachant pertinemment que ce n'est sans doute pas une chose à lui dire. « Je ne vais nul part, je te le promet. » Je lui souris tout en serrant sa main dans la mienne. Je reste là avec lui, je reste à ses côtés et je ne compte plus fuir, jamais et si je dois passer ma vie à lui promettre de ne jamais partir, je suis prête à le faire, parce que désormais je sais ce que je veux et c'est lui que je veux. Et après cette discussion bien trop sérieuse je décide qu'il est temps pour nous de manger et de laisser la partie discussion sur notre avenir pour plus tard. Et tout en mangeant, nous programmons un nouveau défi, une nouvelle course vers l'eau, comme il y a quelques années sur cette plage. Il essaye d'ailleurs, de me faire croire qu'il m'a laissé gagner volontairement, mais je n'y crois pas. Il n'a juste pas été assez réactif la première fois et je ne compte pas le laisser gagner la seconde course, même si je le préviens bien plus tôt pour qu'il puisse se préparer. Mais alors que j'avais en tête cette course et ce défi que je me devais de gagner, il arrive à me détourner de mon objectif, assez facilement. Faut dire qu'il sait s'y prendre et après un mois loin de lui, ce genre de petits gestes ont tendance à ne pas me laisser indifférente. Il pourrait presque faire de moi ce qu'il veut à ce moment précis, mais pourtant il se relève me laissant allongée sur le sol, enlevant sa chemise, non pas pour ce que j'avais en tête, mais dans l'unique but de prendre de l'avance pour la course. Et moi je rigole de le voir même pas capable de comprendre ce que j'avais en tête à ce moment précis, alors que lui pensait encore à cette course, que je maudis quelques secondes. Reprenant le fil de mes pensées, c'est à mon tour de le provoquer un peu, avec en tête une idée déjà bien ancrée sur laquelle je me concentre pour ne pas me laisser distraire par ses mains que je sens sur mes fesses. Je joue avec lui, je le provoque, clairement on peut dire que je suis en train de l'allumer et je crois que ça fonctionne. J'ai pris l'ascendant sur lui, et c'est au moment ou il me regarde en se mordant la lèvre et avec un regard qui ne laisse place à aucun doute sur son envie, que je me lève et me met à courir vers l'eau toute habillée avec l'unique objectif, celui de gagner ce défi entre nous. « Tu me fais chier Clarke. » Je souris en le regardant me rejoindre, à son rythme. « Moi aussi je t'aime Anderson. Mais dis, t'es frustré parce que j'ai gagné ou parce que tu t'es fais avoir ? » Peut-être que c'est pas une très bonne idée de le chambrer encore un peu surtout qu'il ne semble pas vouloir accepter ma victoire, prétextant une tricherie de ma part. « Je savais pas qu'on avait des règles. » Je joue l'innocente, levant les épaules, lui faisant mon plus beau sourire tout en déposant plusieurs baisers sur ses joues et voyant qu'il ne semble pas réellement prêt à s'avouer vaincu, j'utilise mon dernier atout. Ma robe, l'ensemble sexy qui se cache sous la robe et mon corps et je sollicite son aide pour la retirer, maintenant qu'elle est bien mouillée. Et il s’exécute, je sens la fermeture de la robe qui s'ouvre et ses doigts qui s'aventurent sur mes épaules. Je savoure ce contact et la délicatesse de ses gestes alors que je retrouve les sensations si particulières que je ressens à chacun de ses baisers sur mon corps. « Tu veux pas qu’on emménage ensemble ? » Il ne peut pas le voir mais j’écarquille les yeux de surprise alors que je lâche un soupir non maîtrisé. Y’a quelques secondes il était en train de m’embrasser de façon plutôt très agréable, je sentais ses mains et sa bouche sur mes épaules et mon cou, la fermeture de la robe ouverte, prête à dévoiler cet ensemble qu'il réclame. Et là il me demande d’emménager avec lui, de manière anodine, presque naturelle finalement. Tout ça sans même me regarder. Sauf que je n’étais pas vraiment préparée à ça. Et visiblement lui non plus. Il semble presque surpris par sa propre demande, comme si rien de tout ça n’était réellement calculé. Comme s’il s’était laissé avoir par le moment entre nous pour me demander de vivre avec lui. Du moins c'est l'impression que j'ai. Il finit par se remettre face à moi et il développe sa pensée sans qu’il ne me laisse réellement le temps de lui répondre. Ou même de réfléchir à une réponse. « Enfin ça ne changerait pas grand-chose en soit, on est toujours chez l’un ou l’autre mais ça rendrait la chose plus officielle ? » Il me regarde, s’arrête de parler et me fixe, attendant sans doute une réponse de ma part. Sauf que je suis incapable de lui répondre, je le regarde cherchant à savoir s’il pense réellement ce qu’il dit ou s’il cherche à se rattraper d’une demande faite sans réflexion. Je cherche à voir ses intentions sans réellement penser à ce que moi je veux. Je viens de lui dire que j'étais investie avec lui dans cette relation, et je le suis vraiment. Il vient de monter son propre meuble chez moi, c'était quand même déjà un signe de mon engagement auprès de lui non ? Mais emménager ensemble, c'est aussi renoncer à garder une certaine indépendance, une solution de repli en cas de problème. Mais pourquoi je pense à un problème moi ? Je ne veux pas de problème, j'ai pensé à nous durant ce long mois, à cette vie sans alcool avec lui. C'est ce que je veux, je le sais. « Enfin…je sais pas si c’est trop rapide pour toi, c’est pas grave. On peut attendre. Laisse tomber. » Je le regarde toujours, un sourcil levé, toujours silencieuse. Je me demande s'il regrette de m'avoir demandé ça ? Il me dit de laisser tomber, avant même que je n'ai eu le temps de lui donner une réponse. Il regrette ? Ou il me croit pas prête ? « Non, non. » Je le regarde toujours en le fixant, réalisant que je viens de lui dire non et comprenant mon erreur. « Non, non, regarde moi, je voulais dire non je veux pas attendre. Oui, je veux qu'on vive ensemble, et non c'est pas trop rapide. » Je m'embrouille, essayant de rattraper mon erreur sans vraiment réussir. Je souffle un coup et je reprends plus calmement, tout en attrapant sa main pour la serrer. « Oui, je veux qu'on vive ensemble Caleb. Pas demain, ni dans une semaine, mais je pense qu'on peut réfléchir ensemble à un appartement à nous. » Il ne vivra pas chez moi, je sais que c'est trop loin de son travail et je ne vivrai pas chez lui, il le sait, je n'ai sûrement pas besoin de lui expliquer pourquoi. Alors réfléchir à ce lieu dans lequel on pourrait vivre ensemble, s'installer officiellement, et construire notre vie à deux, l'idée me semble même pas réellement inquiétante finalement. Plutôt logique enfaîte, une fois la surprise de sa demande passée, l'idée de l'avoir à mes côtés tout les jours, me plaît. « Tu sais que tu es déjà un peu chez toi dans mon appartement ? » Comme pour minimiser l'engagement que je viens de prendre envers lui, je lui rappelle cet élément. Il a ma clé depuis longtemps déjà, deux tiroirs et un meuble désormais et la cuisine qui est rangée à sa convenance. Il vivait déjà presque avec moi de toute façon, et pour Dobby ça sera bien plus simple. « Ça sera plus simple pour Dobby. Mais pour ta sœur tu vas faire quoi ? » Je fais une légère grimace alors que je l'interroge sur sa sœur. Oui je me préoccupe de Primrose, mais ce n'est pas pour autant que j'accepterai de faire d'elle ma futur colocataire. Et au lieu de réellement me réjouir et de profiter de cette nouvelle étape franchie avec calme, je pense à sa petite sœur qui vit actuellement avec lui. Pourquoi je m'inquiète pour elle d'ailleurs ? « Laisse tomber ça me regarde pas. » C'est vrai ça ne me regarde pas. Je n'ai pas envie d'être celle qui ramène les problèmes, celle qui vient gâcher les choses, je veux juste profiter ce soir. J'en ai le droit, enfin je crois. Et lui aussi il a le droit. Enlevant Primrose de ma tête, et ayant bien envie de lui mettre autre chose en tête, je me jette sur lui, comme je l'avais fais 10 ans plutôt, nous envoyant tout les deux sous l'eau alors que mes lèvres cherchent les siennes pour retrouver l'esprit romantique et sensuel de notre rendez-vous et pour sceller aussi cet accord. Oui je veux vivre avec lui, je le veux avec moi tout les jours, je le veux à mes côtés au couché, au réveil. Je ne sais pas si c'est trop rapide, mais au fond je crois que je m'en fous. Caleb veut que l'on vive ensemble, officiellement et je crois que c'est ce que je veux aussi, chez moi ou ailleurs, ça n'a finalement que peu d'importance, tant que je suis avec lui.


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyMer 18 Mar 2020 - 12:07

Alex & Caleb
“It's you, it's you, it's all for you. Everything I do, I tell you all the time, heaven is a place on earth with you”
Elle m’a peut-être plusieurs fois dit qu’elle ne comptait pas partir je pense qu’il y a encore une petite partie de moi qui a peur de la voir s’enfuir comme elle a pu le faire la première fois. Rentrer une soir et ne plus voir aucune de ses affaires, tomber instantanément sur sa messagerie à chaque fois que j’essaie de l’appeler. J’ai juste peur de voir l’histoire se répéter en fait parce que la dernière fois au début elle n’avait pas forcément envie de partir mais pourtant elle l’a fait. Alors même si elle m’a déjà dit plusieurs fois ne pas vouloir me quitter une nouvelle fois, j’ai peur qu’elle le fasse quand même. « Tu vas pas me perdre, jamais. » Je la fixe quand elle me dit ça, cherchant certainement une part de sincérité dans son regard et elle a bien l’air sincère oui, elle ne semble pas avoir envie de partir. « Je ne vais nul part, je te le promet. » Je lui souris doucement sans la quitter des yeux. Elle me promet de partir nulle part, elle va rester ici avec moi et c’est tout ce que je veux savoir, tout ce dont j’ai besoin. Je m’approche d’elle pour l’embrasser tendrement, laissant ma main remonter sur sa joue et je finis par rompre le contact de nos lèvres tout en gardant ma main sur sa joue et mon regard dans le sien. « Moi aussi j’ai besoin de toi tu sais. » Parce que je ne sais pas si elle le sait, je ne sais pas si je lui ai déjà dit mais ça me semble pourtant très important. Je l’aime et j’ai besoin d’elle. Sa présence me fait du bien et m’apaise énormément. Je sais déjà ce que ça fait d’avoir le cœur brisé en la perdant et je ne compte pas revivre à nouveau cette expérience. Je sais pourtant que nous avons déjà eu cette conversation et que je devrais être en mesure de la croire quand elle me dit qu’elle ne veut pas partir et dans un certain sens oui, je la crois. Je pense qu’elle n’a pas envie de partir mais la première fois elle n’en avait pas réellement envie non plus, non ? Du moins c‘est ce que j’en ai compris. Ce n’est donc pas la première fois qu’elle doit me rassurer à ce sujet, elle doit sûrement en avoir marre donc je décide de manger sans en dire plus. Elle lance cette idée de défi à savoir qui arrivera en premier dans l’eau, comme on avait déjà fait la dernière fois et forcément moi, ça me fait sourire même si je sais qu’elle risque de gagner et elle n’a pas du tout la victoire modeste – ce qui peut parfois m’agacer un peu d’ailleurs. – Mais j’accepte plus ou moins en grande partie pour lui faire plaisir parce que moi en soit, faire une course je m’en passerais bien. La voir gagner et se foutre de ma gueule pendant tout le reste de la soirée ne me tente pas plus que ça. Et puis c’est exactement ce qu’il se passe, elle utilise des méthodes pas franchement cool pour arriver à ses fins et elle y parvient plutôt bien. Ça me blase et pour le coup je n’essaie même pas de le cacher. « Moi aussi je t'aime Anderson. Mais dis, t'es frustré parce que j'ai gagné ou parce que tu t'es fais avoir ? » Je n’aurais pas dû accepter, je le savais et je le regrette énormément. « Si j’avais fait la même chose que toi tu ferais beaucoup moins la maligne. » Sauf que moi je suis bon joueur et je préfère faire les choses dans les règles, encore une fois je suis trop bon et je me fais avoir. Elle essaie de m’amadouer avec son sourire et ses baisers mais elle ne va pas s’en tirer comme ça. Je fronce les sourcils en râlant avant de poser ma main sur sa bouche pour l’empêcher de m’embrasser à nouveau. Perdre face à elle encore une fois ne m’aide clairement pas avec mon petit complexe d’infériorité que je ressens tout le temps. Elle me demande après de l’aider pour enlever sa robe j’accepte quand même, je m’exécute en ouvrant doucement la fermeture tout en ayant des petits gestes tendres envers elle et sans que je n’y pense un peu avant, je lui demander d’emménager avec moi. Je me surprends moi-même avec cette demande et je le sens elle aussi étonnée puisqu’elle ne répond pas. Je lui explique un peu d’où me vient cette idée en lui disant que ça ne changerait finalement rien pour nous puisque nous passons toutes nos nuits ensemble que ce soit chez elle ou chez moi. J’attends une réponse de sa part mais toujours rien, elle ne me répond pas et je m’attends carrément à un refus de sa part. Elle ne va certainement pas accepter sinon elle l’aurait déjà fait. Une nouvelle fois, j’ai voulu aller trop vite et je m’en veux énormément. Je suis con. Vraiment très con. Face à son absence de réponse ou même de réaction je lui demande d’oublier mon idée. J’ai tout gâché.   « Non, non. » Oh. Bah voilà, ça c’est fait. Je baisse les yeux et j’ai vraiment envie de sortir de l’eau et quitter cette plage pour rentrer chez moi et essayer d’encaisser ce refus. « Non, non, regarde moi, je voulais dire non je veux pas attendre. Oui, je veux qu'on vive ensemble, et non c'est pas trop rapide. » Je la regarde en fronçant légèrement les sourcils ne sachant pas trop comment réagir. Elle me dit non et après elle me dit oui, je ne comprends pas du tout et je n’arrive pas à la suivre. « Oui, je veux qu'on vive ensemble Caleb. Pas demain, ni dans une semaine, mais je pense qu'on peut réfléchir ensemble à un appartement à nous. » Pas demain ni dans une semaine, mais moi je n’ai pas envie d’attendre encore des mois et des mois pour pouvoir vivre avec elle. Alors oui, pas demain ni dans une semaine mais pas dans deux ou trois mois non plus. « T’es sûre que t’en as vraiment envie ? » Parce que sa première réaction a quand même été de me donner une réponse négative et je ne pense pas que ce lapsus soit anodin. « Tu sais que tu es déjà un peu chez toi dans mon appartement ? » C’est vrai, et c’est pour ça que je lui ai dit que ça ne changerait pas grand-chose entre nous. « Mais c’est pas pareil aussi, je suis chez toi. » Elle n’a pas réellement eu la réaction que j’attendais, je pensais qu’elle serait réellement heureuse par cette proposition mais je pense que j’ai voulu aller beaucoup trop vite encore une fois. « Ça sera plus simple pour Dobby. Mais pour ta sœur tu vas faire quoi ? » Merde. Je grimace légèrement en l’entendant me parler de ma sœur et je me rends compte que je n’ai pas de réponse à lui apporter. Ce que je compte faire pour Prim ? Je n’en ai aucune idée. J’hausse les épaules et passe une main dans mes cheveux. « J’en sais rien. J’y ai pas encore vraiment réfléchis. » Je ne dis rien de plus que ce soit au sujet de ma sœur ou au sujet de cet emménagement. Je n’y avais jamais pensé avant aujourd’hui et je ne sais pas pourquoi mais je suis un peu déçu de sa réaction. Je ne sais pas à quoi je m’attendais mais pas à ça. Et sans trop savoir pourquoi je me retrouve presque à me sentir un peu gêné par la situation. Mais quand elle m’embrasse je lui rends tout de même son baiser sans réellement savoir où cette petite conversation allait nous mener. Au final elle m’a dit qu’elle voulait vivre avec moi mais pas tout de suite. Pas dans les jours ou les semaines à venir mais elle accepte de réfléchir à un emménagement dans les mois à venir.  
© nightgaunt


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Message(#)Heaven is a place on earth with you - Calex 15 - Page 2 EmptyMer 18 Mar 2020 - 21:04



“IT'S YOU, IT'S YOU, IT'S ALL FOR YOU.
EVERYTHING I DO, I TELL YOU ALL THE TIME, HEAVEN IS A PLACE ON EARTH WITH YOU”

« Moi aussi j’ai besoin de toi tu sais. » Je ne crois pas qu'il me l'ait déjà dit. Il me dit souvent qu'il m'aime, qu'il ne veut pas me perdre, mais qu'il a besoin de moi, c'est bien plus rare. J'ai besoin de lui, je lui dis souvent mais je pense que je n'avais jamais réellement réfléchis au fait que lui aussi avait peut-être besoin de moi. Je ne sais pas quoi lui répondre. Je lui ai promis qu'il ne me perdrait pas, que je n'irais nul part, et j'aimerais réellement être en mesure de pouvoir le rassurer totalement, pouvoir faire disparaître chacune des blessures que je lui ai causé et les autres, dont je ne suis pas la responsable. J'aimerais qu'il puisse me refaire confiance pleinement à cent pour cent, sans craintes mais je ne peux pas lui demander ça. C'est à moi de regagner sa confiance, à moi pour une fois de le rassurer, de lui prouver encore et encore que je suis là avec lui et que je n'ai aucune envie d'être ailleurs. Alors à défaut de pouvoir soigner toutes ses blessures en une soirée, je me contente de faire ce que je peux pour que ce rendez-vous soit à la hauteur. Parce qu'on a passé quatre semaines loin l'un de l'autre, et qu'une journée de visite en 30 jours, c'est beaucoup trop peu et je veux fêter ma sortie du centre avec lui ce soir. Retrouver ce qui faisait notre force, notre bonheur aussi avant tout ça. Retrouver la complicité qui était la notre et après avoir mangé, après avoir évoquer l'idée d'un avenir ensemble (une conversation que l'on aurait jamais pu avoir avant, quand j'étais bien trop occupée à chercher un moyen de me détruire) on se rappelle à notre premier rendez-vous qui avait eu lieu ici même sur cette plage dix ans plus tôt. Et je pense à cette course qui nous a mené dans l'eau, à nos vêtements qui avaient vite volé et à nous qui nous nous étions retrouvés en sous-vêtements dans l'eau à s'embrasser. Je repense à ce défi que je veux gagner, et je fais preuve d'une technique plus ou moins loyale pour le battre. Et j'y arrive. Je gagne, chose dont je me vante, un peu trop à ses yeux. « Si j’avais fait la même chose que toi tu ferais beaucoup moins la maligne. » Il a sans doute raison, j'aurais boudé un peu, je l'aurais sans doute pousser dans l'eau, ou j'aurais même pu remettre en question sa victoire. Mais même s'il n'aime pas perdre, il n'est pas si mauvais joueur que moi, du moins pas aujourd'hui. Sauf qu'il me surprends en plaçant sa main sur ma bouche pour me repousser alors que je cherche à l'amadouer pour me faire pardonner. Et s'il refuse mes baisers, il accepte néanmoins de m'aider à enlever la fermeture de ma robe et j'ai même droit à un peu de tendresse de sa part. Visiblement il a digéré ma victoire dans les conditions peu loyales et je profite de ses mains qui caressent mes épaules tout en pensant à la suite de notre soirée. Sauf qu'il me pose une question face à laquelle je ne réagis pas tout de suite ou pas comme il le faut. Je vois que j'ai encore tout gâché, je le vois quand je lui réponds 'non' et qu'il baisse les yeux. Je le sais à ce moment que j'ai pas eu la réaction qu'il attendait. J'ai répondu non et il semble penser que je dis non à sa proposition de vivre ensemble, sauf que pas du tout. J'essaye de me reprendre, de me rattraper, d'expliquer les choses sauf que je l'embrouille encore un peu plus. Je le vois alors qu'il fronce les sourcils et qu'il me regarde sans réagir. Je suis conne parfois, vraiment. Et j'essaye calmement de lui dire que je veux que l'on vive ensemble, que je veux qu'on réfléchisse à tout ça ensemble. J'essaye de le rassurer mais il ne semble pas convaincu puisqu'il me demande si je suis sûre d'en avoir vraiment envie et cette fois, la surprise passée, je n'hésite pas. Je ne me trompe pas. « Oui j'en ai envie. Je veux vivre avec toi. » Et si c'est presque déjà le cas comme je lui rappelle en lui disant qu'il est déjà chez lui dans mon appartement. Il semble pas totalement d'accord et il ajoute une nuance importante. « Mais c’est pas pareil aussi, je suis chez toi. » Je comprends ce qu'il veut dire, je comprends et je le sens déçu et ça m'énerve d'avoir réussi à le décevoir après à peine une soirée. « Je veux que l'on prenne le temps de trouver notre chez nous. » Et j'insiste énormément sur le 'chez nous'. « C'est pour ça que je veux qu'on réfléchisse à tout ça. Que l'on trouve la maison qui nous plaira à tout les deux, mais je veux chercher avec toi. J'en ai envie Caleb, je te promets que je veux vivre avec toi. » Je lui souris pour essayer de le rassurer, je veux vivre avec lui et si la surprise m'a fait légèrement douter, je n'ai pas envie de douter sur des choses aussi simples que ça. Parce que lui et moi, vivant ensemble ça me semble finalement simple et logique. C'est ce que je veux, je n'étais juste pas préparée à sa question, à ce moment précis parce qu'il n'y avait rien qui me laissait penser qu'il allait me proposer une telle chose. Et visiblement, ce n'était pas forcément réfléchis de sa part, puisqu'il semble sans réponse quand j'évoque la situation de sa sœur qui partage son appartement. « J’en sais rien. J’y ai pas encore vraiment réfléchis. » Et si je me suis promis de ne plus jamais m'occuper de la situation de sa sœur, je pense à elle malgré tout. Alors que Caleb me propose de vivre avec lui, et qu'il est hors de question pour moi de voir sa petite sœur qui me déteste emménager avec nous. Et pourtant, si je pense à elle, c'est aussi parce qu'au fond, je ne veux pas non plus qu'elle se retrouve à la rue si Caleb et moi on emménage ensemble, pas par ma faute en tout cas. Alors que je pense à tout ça, à sa sœur, à lui et moi, emménageant ensemble, j'ai l'impression d'avoir perdu son attention. J'ai l'impression qu'il n'est plus là, et je ne sais pas si c'est à cause de ma réaction, ou de la situation de sa sœur, mais je ne veux pas que ce premier rendez-vous ne tourne court. Je veux profiter de sa présence, je veux profiter de lui et je veux lui donner ce que je lui ai promis. Alors je lui saute dessus, agrippant son cou avec une énergie qui nous fait basculer tout les deux dans l'eau alors que je l'embrasse et qu'il me rends mon baiser. Je reste comme ça accrochée à lui dans l'eau remettant un peu d'ordre dans ses cheveux mouillés. « Je veux un bureau, une terrasse. » Toujours fixée à lui, et une main dans ses cheveux qui joue avec ses bouclettes, je lui parle de ce projet qu'il a évoqué quelques minutes plus tôt. Peut-être que lui parler de ce projet concrètement pourrait réussir à le rassurer, j'espère en tout cas. « Un grand jardin pour Dobby, au moins deux chambres, une grande cuisine. Et un dressing ! Obligatoire le dressing Caleb. Et le tout à quelques minutes de l'Interlude pour que tu passes plus de temps avec moi au lit le matin. » Tout en souriant, de ma main libre, je prends l'une de ses mains que je viens déposer sur ma cuisse. Je m'agrippe à sa taille avec mes jambes et mes mains libres cherchent à retirer la robe beaucoup trop mouillée et qui me colle à la peau. Je rigole alors que je galère et que j'aurais bien besoin qu'il m'aide plus qu'en ouvrant seulement la fermeture. « Je veux tout ça avec toi, je veux l'endroit parfait pour nous, notre endroit. Je te promets que c'est ce que je veux et tu mérites qu'on prenne le temps pour trouver la maison parfaite. » C'est ce que j'aurais du lui dire dès le début, c'est ainsi que j'aurais du réagir. Lui sauter au cou et lui dire juste 'oui' et parler de cette maison encore hypothétique dans laquelle il veut que l'on s'installe ensemble. J'ai tout gâché, mais je ne compte pas gâcher la fin de cette soirée. Je ne compte pas le décevoir encore alors que toute la journée, j'ai pensé à ce moment précis. Et si on a pas encore la maison parfaite, cette plage est notre lieu et il a encore une chose que l'on a pas expérimenté ici. « Mais là maintenant, j'ai vraiment d'autres plans en tête pour nous. » Je lâche sa taille, me retrouvant debout face à lui, l'eau arrivant à hauteur de nombril. Je l'embrasse, d'abord dans le cou, puis je remonte jusqu'à ses lèvres alors que ma main glisse doucement sur son torse, parcourant son corps jusqu'à disparaître sous l'eau alors que je sens l’élastique de son caleçon. « Je t'aime Caleb, je suis heureuse d'être ici avec toi. » Et je compte bien lui prouver, je compte bien lui montrer tout l'amour et le désir que j'ai pour lui au travers de mes actes. « Bonne saint-valentin. » Je lui glisse ses quelques mots à l'oreille tout en couvrant le haut de son corps de baisers alors que ma main a franchi la dernière barrière de vêtements qu'il porte encore. Je compte bien tout lui faire oublier au moins pour les prochaines minutes.


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