| It's just a misunderstanding (ft Connor Barrett) (-18) |
| | (#)Lun 9 Mar 2020 - 16:47 | |
| Elizabeth était partie plus tôt du travail aujourd’hui, en ce vendredi. Au programme ce soir : un enterrement de vie de jeune fille d’une amie. Elle avait été pourtant surprise d’être invitée. Anna et Elizabeth n’étaient pas particulièrement proches. Elles ne s’étaient pas parlé depuis un bon moment. Elles avaient partagé quelques cours ensemble à l’université. Elizabeth n’avait pas beaucoup d’amis proches, surtout s’ils étaient en couple sérieusement. Cela la ramenait trop à sa propre réalité et elle ne voulait pas s’y confronter.
D’ailleurs, au début, elle ne comptait pas se rendre à cette soirée. Mais au final, elle n’avait rien de prévu et elle n’avait pas envie de rester chez elle à fixer le plafond et rentrer dans quelconque réflexion profonde. Une fête serait la bienvenue pour pouvoir oublier…Elle n’aurait pas à disposition ses deux occupations préférées car il n’y avait pas d’homme de prévu mais l’alcool, lui, serait de la partie. Elizabeth n’était pas du genre à boire jusqu’à n’en plus pouvoir. Elle détestait perdre le contrôle de ce qu’elle faisait. Mais par contre, elle aimait que l’alcool la détende un peu, elle qui était habituellement tellement stressée par son travail. Le travail représentait la majeure partie de sa vie. Elizabeth était un vrai bourreau de travail. Cela lui permettait de délaisser sa vie personnelle en ayant une bonne excuse… La fête battait son plein. Elizabeth n’avait pas pu partager de moment avec Anna et tant mieux car elle n’avait pas très envie de lui faire la conversation. De toute façon, vu son état, Anna n’était clairement pas d’humeur à discuter…Elle avait bu plusieurs coups de trop et était devenue intenable. La fête était organisée dans une maison louée pour l’occasion. Une belle maison avec une grande piscine et un magnifique jardin. Ici, l’espace ce n’est pas ce qui manquait. Anna avait du inviter tout son répertoire pour la remplir, d’où probablement l’invitation à Elizabeth. La musique retentissait dans les murs. Elizabeth avait pris quelques verres, assez pour se lâcher mais pas trop pour ne pas savoir ce qu’elle faisait, comme à son habitude. Elle se déhanchait sur la musique. A cette fête, elle pouvait se lâcher plus que d’habitude car elle ne connaissait personne. Des rires résonnaient dans la pièce. Le niveau sonore était élevé…beaucoup trop élevé. Mais ici tout le monde s’en fichait. Il y avait des jeux d’alcool un peu partout, des personnes qui sautaient dans la piscine, des batailles de pistolet à eau…On se serait cru quelques années en arrière, dans une fête de fraternité. Elizabeth eut une soudaine envie de manger quelque chose. Elle se dirigeait vers la cuisine. Et en passant devant, elle écarquilla les yeux. Quelqu’un venait-il de sonner ou est-ce qu’elle délirait ? Non, elle n’avait pas assez bu pour ça. Elle ouvrit la porte et y découvrit derrière un homme. Il lui sourit et lui expliqua qu’il y avait trop de bruit en sortant un badge de police. Elle n’écouta qu’un mot sur deux, distraite par l’allure attrayante de cet homme. Elizabeth en déduit qu’il s’agissait du strip-teaseur qu’avait mentionné Ashley tout à l’heure. Il lui montra son badge de policier. « Sympa le badge, on dirait un vrai ». Elle sourit, l’homme n’était vraiment pas du tout désagréable à regarder…Et soudain, Elizabeth eut envie de son autre occupation préférée, les hommes. Elle souffla, se rappelant qu’il était là pour Anna « Dommage que ça ne soit pas moi la future mariée ». L’homme eut l’air un peu surpris mais Elizabeth n’y prêta pas attention. Elle se mordit la lèvre et le prit par le bras sans lui laisser le temps de répliquer. Ils se retrouvèrent à l’intérieur de la maison. Elizabeth aperçut Anna au loin « Je ne suis pas sûre qu’elle soit en état de recevoir votre strip-tease mais s’il le faut, je suis prête à me sacrifier et à me porter volontaire Monsieur l’officier ». Elle le regarda de la tête aux pieds.
Dernière édition par Elizabeth Warren le Sam 27 Fév 2021 - 0:36, édité 3 fois |
| | | | (#)Lun 9 Mar 2020 - 22:22 | |
| @Elizabeth Warren La plupart du temps, je passe ma soirée du vendredi au poste, à mettre de l'ordre dans mes dossiers avant de partir en weekend. Et parfois, il arrivait que je reste la nuit entière. C'est le problème quand on a une conscience professionnelle aussi développée. On a parfois du mal à s'arrêter, et c'était bien là mon problème. Mais heureusement, aujourd'hui c'est différent. Et même si l'invitation ne m'emballait pas vraiment, c'était l'occasion de sortir un peu du boulot. Un peu seulement, car mon hôte est ni plus ni moins que le directeur d'une banque qui s'est faite braquer il y a quelques semaines. Mes hommes et moi même sommes intervenus pour appréhender les braqueurs et libérer les otages. Comme j'étais en première ligne lors de l'assaut, le directeur a tenu à me remercier en me proposant de diner chez lui. Et même en ayant refusé en premier lieu, il s'est montré tellement insistant que je n'ai eu d'autres choix que d'accepter. Et bien évidemment, où habite cet homme ? Bayside... L'endoit que je hais le plus en Australie. Tout est surfait là bas, et en garant ma voiture devant cette immense maison, j'en eus la confirmation immédiatement. Après m'avoir salué chaleureusement et présenté sa femme et ses enfants, ce fut le moment de prendre un petit apéritif.
Quelques heures plus tard, vers la fin du diner, un bruit se faisait de plus en plus insistant. En sortant dehors, je constate que ce bruit sourd est en réalité de la musique et qu'elle provient de la maison à côté. Il n'est pas encore tard, donc légalement ces gens ont le droit de faire du bruit. J'explique donc cela à mon hôte, et le diner peut continuer. De très longues minutes plus tard, la situation n'avait pas évolué, et pire encore, elle s'était même dégradé. A cette musique on pouvait entendre également parfois des cris, des insultes... On se croyait vraiment juste à côté d'une fête d'étudiants. Après avoir questionné le directeur de la banque, je comprends que cette maison est en location et sert la plupart du temps à des gens qui souhaitent y organiser des évènements. C'est maigre comme information. Devant le regard légèrement agacé de mes hôtes, je me devais d'intervenir. Heureusement que je ne sors jamais sans ma plaque de police. Mon Saint Graal rien qu'à moi.
Plus j'approche de la maison, plus je parviens à distinguer la musique. C'est plutôt sympa, j'aime bien. Sur le chemin, je repense à cette soirée, me disant que quand même, la gentillesse et l'argent ne font pas tout, et clairement je ne passe pas un franc moment de rigolade. Je sais déjà comment tout cela va finir. Je vais leur demander de se taire, puis je retourne dans la maison, je termine poliment mon café et j'explique que je suis bien trop fatigué pour rester plus longtemps mais que c'était un plaisir d'être invité. En espérant ne plus l'être. Je vois beaucoup de voitures garées autour de cette maison, et après un compte rapide, je me dis qu'il doit y avoir facilement une quarantaine de personnes à l'intérieur. Bon, ça ne va peut-être pas être si facile que cela de leur demander un peu plus de calme. A hauteur de la porte, je sonne une première fois, mais personne ne vient ouvrir. Je soupire, entre l'agacement et l'impatience. Je sonne une seconde fois, et quelques secondes après, une personne m'ouvre la porte. Une femme brune, visiblement alcoolisée, mais très élégante. Avec la porte ouverte, la musique était encore plus forte, aussi il fallait presque que je crie pour me faire entendre. En plus de mes sommations, je montrais ma plaque de police. J'adore ce moment, c'est toujours un plaisir de la montrer. La plaque hein.
- Bonsoir Madame, Lieutenant Connor Barrett. Les voisins se sont plaints du bruit, serait-il possible de baisser le volume de la musique et d'arrêter de crier lorsque vous êtes dehors ?
Et alors que la réponse attendue était quelque chose du genre "oui d'accord, on va faire moins de bruit, pardon", j'ai eu le droit à un "votre badge on dirait un vrai". Donc c'est ça les dangers de l'alcool ? Et puis quel âge a cette femme pour se mettre dans un tel état ? Ses propos sont très clairs et très audibles, mais complètement à côté de la plaque. Vous l'avez ? Non ? Tant pis. Puis je sens ses deux bras aggriper le mien, et me voilà trainé de force dans une sorte de salon, au beau milieu d'une foule composé exclusivement de filles qui se mettent à crier. Non mais dans quel piège je viens de tomber ? La musique rendant difficile toute conversation, je ne perçois que quelques mots, mais la situation devenait vraiment étrange. A cet instant, je crois comprendre que l'on attend quelque chose de moi, et les propos de la femme qui m'a ouvert la porte allait confirmer mon hypothèse. Elles veulent un strip tease ! Mais c'est quoi ce délire ? Elles sont vraiment en train de croire que je suis un strip teaseur ? Alors c'est vrai que c'est flatteur, mais terriblement gênant... A mon tour de l'attraper par le bras pour l'emmener dans un endroit un peu plus calme. Je trouve une sorte de petit bureau dans lequel je rentre, suivi de cette élégante femme. Ses yeux semblent brûler d'un feu véhément, alors que son sourire n'a toujours pas lâché son visage. Elle me trouble, et je ne m'attendais absolument pas à cela. Par chance, cette pièce était plutôt bien insonorisée, ce qui rendait la conversation beaucoup plus simple.
- Ecoutez, je ne suis pas du tout un strip teaseur. Je suis vraiment lieutenant de police, je dinais chez des amis qui habitent la maison de juste à côté, et nous étions gênés par le bruit que vous faites.
Et là, quelque chose vrille dans mon esprit. J'aurais pu m'en tenir là et quitter la maison. J'aurais du. Mais pour une raison que je ne parviens pas à identifier dans l'immédiat, mais également car mon interlocutrice était d'une beauté et d'une grâce sans précédent, je décide de balancer une petite blague, comme ça, de derrière les fagots, pour dédramatiser la situation. Après tout, même si c'est mon rôle en tant que policier, je ne vais pas leur gâcher leur fête. Et puis je ne suis pas vraiment en service ce soir.
- Quel dommage, j'ai oublié mes menottes au poste. Comment va-t-on faire pour procéder à votre interpellation ? |
| | | | (#)Mar 10 Mar 2020 - 21:55 | |
| Elizabeth sentit la main délicate du beau strip-teaseur se poser sur son bras. Il l’agrippa et l’entraina dans le bureau à côté de l’entrée. Elle ne comprenait rien. Avait-il donc envie d’une petite entrevue privée pour se mettre dans l’ambiance en faisant une petite répétition ? S’échauffer ? Ma foi, pourquoi pas…Elizabeth n’était pas du tout contre motiver ce bel homme. Il ne semblait pas très jeune pourtant, il avait bien la trentaine. C’était donc surprenant qu’un strip-teaseur d’une trentaine d’années soit stressé. Mais bon, tout le monde n’avait pas les capacités de la belle brune pour garder son sang froid. Ce qu’elle fit également dans cette situation. Elle sourit, être dans un endroit calme faisait du bien finalement et en si bonne compagnie, il n’y avait certainement pas de quoi se plaindre. Et puis se retrouver ainsi dans ce bureau sans savoir ce qui allait se passer, car elle n’avait toujours aucune idée des intentions de l’homme, il y avait quelque chose d’excitant…L’homme la fixa, il semblait perturbé. Elizabeth en profita pour pouvoir l’observer de plus près. Il se tenait debout, fermement. Sa posture transpirait de masculinité, ou peut-être Elizabeth était plus sensible à la testostérone avec le peu de verres qu’elle avait bu. Il avait un visage très expressif. Il était préoccupé, ses sourcils étaient froncés. « Ecoutez, je ne suis pas du tout un strip-teaseur. Je suis vraiment lieutenant de police, je dinais chez des amis qui habitent la maison de juste à côté, et nous étions gênés par le bruit que vous faites. »Elizabeth écarquilla ses yeux. Qu’avait-il dit ? Qu’il était un vrai flic…Quoi ? Non, ce n’était pas possible. Elle prit quelques secondes pour digérer l’information. Elle ne savait pas vraiment comment réagir à cette surprise, qui n’était pas très bonne soit dit en passant… « Quel dommage, j'ai oublié mes menottes au poste. Comment va-t-on faire pour procéder à votre interpellation ? »Est-ce que c’était une blague ? A quoi jouait-il ? Ceci dit, Elizabeth n’était jamais contre un petit jeu, surtout avec un homme dont elle avait envie d’arracher les vêtements pour explorer chaque partie de la peau qui s’y trouvait en dessous. Elle le regarda intensément en sortant son plus beau sourire de séductrice. Elle l’observa de la tête aux pieds de là où elle était, ce qui était encore trop éloigné à son goût. « Je ne pense pas qu’un homme de votre carrure aura quelconque difficulté à me neutraliser. Et très franchement, je ne pense pas que j’émettrais de la résistance. »Elizabeth s’approcha de lui lentement. Sa démarche était assurée et droite. Il fallait bien indiquer à ce lieutenant qu’elle était parfaitement en état de se rappeler de ce qu’elle faisait parce qu’il avait du probablement se demander quel était le degré d’alcoolémie de la belle brune. Elle se posa tranquillement juste devant lui, debout, en le fixant dans les yeux. Elle avait sorti son regard de lionne en face d'une proie, prête à bondir dessus. Elle lui indiquait clairement que son badge ne l’impressionnait pas. « Mais dites moi, si on y réfléchit bien, je n’ai rien fait d’illégal. Je ne suis pas propriétaire de la maison et je ne la loue pas non plus…Cependant, si vous y tenez, on peut s’arranger pour trouver une bonne raison de m’arrêter. »@Connor Barrett
Dernière édition par Elizabeth Warren le Lun 16 Mar 2020 - 13:18, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 10 Mar 2020 - 22:52 | |
| @Elizabeth Warren Cette tension sensuelle entre cette femme et moi grandissait de façon incroyable au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. J'ai vu dans ses yeux cet ascenseur émotionnel, passant de la surprise à l'interrogation puis à la fascination. A la fois gênant mais terriblement intriguant, voire excitant. Et alors qu'elle m'explique que je n'aurais aucun mal à la neutraliser, je la vois se rapprocher de moi, lentement, avec beaucoup de calme. D'un calme, d'une douceur et d'une grâce hallucinantes. La femme chic, élégante et distinguée que j'ai vu il y a quelques minutes est en train de se transformer en prédatrice, et tout porte à croire que sa cible, c'est moi. Alors que je suis appuyé sur le bureau, mes fesses à moitié posées dessus, je n'ai pas vraiment de solutions pour fuir. Ces quelques secondes d'innatention ont été utilisées à la perfection par ma prédatrice qui se tient maintenant face à moi, bien droite, et, comme un premier coup de griffe, elle me rappelle que contrairement à ce que je pourrais penser, elle n'a rien commis d'illégal, mais que l'on pourrait s'arranger pour que je lui passe les menottes. Au moins, je sais que si je dois verbaliser quelqu'un, ce ne sera pas elle.
- Dans l'hypothèse où je doive effectivement vous passer les menottes, pourriez-vous décliner votre identité s'il vous plait ?
Nous sommes clairement en présence d'une déformation professionnelle. Je passe tellement de temps au bureau que je répète inlassablement ces mêmes phrases toutes faites. Même si là, le but de la manoeuvre était surtout d'obtenir le nom de cette divine inconnue. Je n'avais aucun doute sur le fait qu'elle s'exécute. Ce jeu de séduction qui s'est installé entre elle et moi la place dans une position un coup dominante, un coup dominée. Et je ne sais pas vraiment pourquoi, mais mon instinct me fait dire qu'être dominée est quelque chose qui ne lui déplait pas. Il suffit de voir les sous entendus qu'elle me fait depuis quelques minutes pour que je la neutralise, que je lui passe les menottes... Mais que dois-je faire ? Eteindre mon cerveau, tout envoyer valser sur le bureau et laisser mes désirs les plus primitifs prendre le contrôle ? Non, je ne peux pas. Je ne dois pas. Et puis, je suis quand même attendu par mes véritables hôtes de la soirée. Pour l'instant j'ai tout faux. Non seulement la musique est toujours aussi forte, mais en plus je suis à deux doigts d'être retenu prisonnier par une femme aussi élégante que charmante.
J'arrive à tout contrôler. Cette petite voix qui me chuchote de lui arracher son petit chemisier n'est pas assez forte pour me convaincre. Je suis le seul capitaine à bord, et je prendrais mes décisions de façon objective et réfléchie. Et c'est exactement pour cela qu'afin de lui rappeler qui je suis, un lieutenant de police, que je lui montre à nouveau ma plaque, mais pas que. Je garde également avec moi mon arme de service, légèrement cachée sous ma chemise, accrochée à mon ceinturon. Il m'est déjà arrivé de l'utiliser en dehors du travail, et cela m'a probablement sauvé la vie. Comme une sorte de porte bonheur finalement. Après avoir exhibé mon gros calibre, je le pose sur le bureau juste derrière moi. Ce qui n'est pas très professionnel, mais peu importe. De toute façon, elle ne devrait pas me tirer dessus, pas vrai ?
- Voilà, je vous ai remontré ma plaque avec mon nom et prénom, mon arme de service, vous savez tout de moi désormais. Dites moi, si vous n'êtes pas l'organisatrice de la soirée, qui est-ce alors ? Non pas que je souhaite la verbaliser maintenant, mais que je sache qui sera l'élue qui sera conduite au poste dans ma voiture personnelle...
La chaleur devient tellement étouffante que je ne résiste pas à la tentation d'enlever les deux premiers boutons de ma chemise. Deux boutons, c'est pas grand chose hein ? |
| | | | (#)Mer 11 Mar 2020 - 9:12 | |
| « Dans l'hypothèse où je doive effectivement vous passer les menottes, pourriez-vous décliner votre identité s'il vous plait ? »Elizabeth sourit. « Et prendre le risque d’avoir un dossier à mon nom au poste de police ? Il va peut-être falloir me fouiller ou me cuisiner pour découvrir mon identité. Mais je suis sûre qu’un lieutenant avisé tel que vous sera capable d’obtenir ce qu’il souhaite »Le lieutenant ouvrit deux boutons de sa chemise. C’était comme si Elizabeth recevait une décharge. Elle ressentit cette pulsion de lui arracher entièrement cette satanée chemise qui cachait encore beaucoup trop ce torse sculpté. Le lieutenant laissait donc apparaître une partie de sa peau chocolat dont Elizabeth aurait volontiers dégusté une partie, voire l’intégralité, avec sa bouche. Elle se mordit la lèvre, comme pour indiquer à son interlocuteur l’effet qu’il provoquait en elle, dans le cas où il n’aurait pas encore compris…Mais ce geste de retirer deux simples boutons n’était pas anodin de sa part, il avait envie lui aussi de profiter de la situation. « Voilà, je vous ai remontré ma plaque avec mon nom et prénom, mon arme de service, vous savez tout de moi désormais. Dites moi, si vous n'êtes pas l'organisatrice de la soirée, qui est-ce alors ? Non pas que je souhaite la verbaliser maintenant, mais que je sache qui sera l'élue qui sera conduite au poste dans ma voiture personnelle... »Cette dernière réplique ne faisait que confirmer qu’il n’avait pas prévu de s’arrêter là. Elizabeth fut amusée par la répartie de Connor. Et elle ne tarda pas à rendre la pareille. Elizabeth était très douée pour les joutes verbales. « Il va falloir me travailler au corps pour que je donne le nom de cette personne. Vous vous doutez bien que si je suis là c’est que je partage un lien avec la dite personne lieutenant Barrett. »Non, pas du tout, mais ce n’était pas grave, la seule chose qui comptait à ce moment était le jeu auquel nos deux protagonistes participaient dangereusement. Elizabeth se décala en tournant le dos au lieutenant. Elle se déplaça lentement vers le second bureau de la pièce qui était maintenant devant elle. Cette maison était très grande, il n’était pas surprenant que plusieurs personnes possèdent un bureau dans cette pièce, qui aurait franchement pu être un salon vu sa taille. Elle prit bien entendu le soin de laisser ses formes voluptueuses suivre le mouvement du reste de son corps athlétique. Elle plaça sa main sur le bureau qui était d’un style ancien. Puis elle le caressa tout doucement sur la longueur. Elle savait qu’il regardait attentivement chacun de ses gestes. Lorsqu’elle en eut terminée avec la belle longueur de ce bureau, elle prit la peine de s’asseoir sur le siège de l'autre côté. Elle regarda quelques instants le beau lieutenant puis elle se baissa pour découvrir le contenu des tiroirs. En se penchant, son regard aguerri de détective pouvait très certainement apercevoir à travers son petit chemisier un bout de dentelle timide qui ne demandait qu’à sortir. Elizabeth ouvrit deux tiroirs puis un dernier. « Bingo »Elle sortit une bouteille de whisky qui était planquée avec un verre. Elle la prit en souriant. Le whisky était sa boisson préférée, cela ne rendait le moment que meilleur. Elle se dirigea à nouveau vers le lieutenant, qui ne perdait pas une seconde de ce qu’elle faisait. Lorsqu’elle fut de nouveau à côté de lui, il était toujours les fesses contre le bureau d’en face. Celui-ci était vide sur le dessus et était plus petit en taille, comme s’il avait été utilisé pour déposer des feuilles ou trier des dossiers et non pour travailler. Elizabeth posa sa main contre la cuisse du lieutenant pour le décaler vers la droite. Ce premier contact, bien qu’inoffensif, dégageait une telle chaleur. La tension était à son comble. C’était comme si la rencontre de sa main avec sa cuisse musclée embrasait la flamme qui était déjà présente entre eux. Dommage que le lieutenant n’était pas en réalité un pompier car il aurait fallu de sacrées compétences pour éteindre ce qui était en train de se propager. « Il n’y a qu’un seul verre, nous devrons donc le partager »
Elle savait déjà très bien que le lieutenant se laisserait tenter par ce bon whisky. Et peut-être pas que par le whisky...Elle servit cet alcool dans ce fameux verre sans s’en saisir pour autant. Elle aperçut l’arme que le lieutenant avait posée. Elle la prit. Il n’y avait aucun risque car Elizabeth faisait régulièrement du tir, elle savait donc très bien la prendre en main. Elle l’observa. « Entrée par effraction dans le bureau, fouille d’affaires personnelles, détention d’alcool, vol d’une arme de lieutenant…dois-je en rajouter sur la liste pour que mes offenses soient plus importantes que le niveau sonore de cette fête ? Je suis désolée si je vous prive d’une bonne soirée en compagnie de vos amis…Je ne sais pas pourquoi, ça ne me ressemble pas habituellement, mais j’ai comme une envie d’être une hors la loi ce soir lieutenant Barrett.»@Connor Barrett
Dernière édition par Elizabeth Warren le Lun 16 Mar 2020 - 13:18, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 11 Mar 2020 - 21:58 | |
| @Elizabeth Warren La fouiller, la travailler au corps.... Cette divine inconnue ne croyait pas si bien dire. Si dans la seconde suivante je cédais à mes désirs, il y a fort à parier que la demoiselle ne serait plus que très peu vêtue. Mais je lutte, je résiste. Par conviction, mais aussi par plaisir. Cela faisait une éternité que je n'avais pas joué au jeu de la séduction. Et ce qui est certain, c'est que cela me fait un bien fou. D'autant plus que ma partenaire de jeu est absolument sublime. Plus je la regarde, plus je suis tenté. Tenté de m'approcher d'elle jusqu'à ce que mon corps soit fusionné avec le sien, parcourir sa silhouette avec le bout de mes doigts, sentir le parfum de ses cheveux.... Et probablement d'autres choses pas très catholiques que je ne peux pas détailler ici au risque de troubler ma partenaire, héhé. Toujours est-il que malgré cette tentative d'obtenir le patronyme de cette femme, la mission était un échec terrible. Habile oratrice, elle parvenait à détourner chacune de mes phrases pour prenre le contrôle de la conversation. Manoeuvre très intelligente de sa part. Cette partie de tennis intellectuel que nous jouions ne faisait que commencer. Les premiers échanges étaient déjà intenses, comment seront les suivants ? Réponse un peu plus tard. En attendant, cette créature envoutante prend ses aises dans ce bureau, et part s'asseoir sur le bureau le plus grand. Je me languis du spectacle proposé, et ce petit déplacement me permet de la voir d'un peu plus loin, encore plus en détails. C'est moi ou il est de plus en plus serré ce pantalon ? Les lignes de son corps si parfait étaient parfaitement soulignées par la tenue qu'elle portait. Après s'être assise, il ne lui faut que quelques secondes pour faire une jolie découverte. Une bouteille de whisky. Un verre. C'est tout. Elle revient vers moi, bouteille dans une main, verre dans l'autre. Pleine d'assurance, elle me fait comprendre que ce verre, nous allons le partager, que je le veuille ou non. Très bien, j'accepte l'invitation. Je veux juste profiter encore un peu de cet instant, après je pars. Oui, je retourne chez mes hôtes. Mais suis-je vraiment obligé de le faire ? Ne pourrais-je pas tout simplement m'en moquer et rester là, en si bonne compagnie, et voir où le destin a envie de m'emmener ? C'est la paume de sa main qui me donne la réponse. Un contact, simple, basique. Anodin et innocent au possible. Je la sens se poser sur ma cuisse pour la décaler sur le côté. Là c'est sûr et certain, ce pantalon est beaucoup trop serré. La suite est encore plus difficile à supporter, et malheureusement, pas de façon positive. Ma tentatrice, juste à côté de moi, presque collée à moi, se saisit de mon arme pour la manipuler. Elle tient désormais entre ses doigts une arme de service chargée du commissariat de police de Brisbane. Si elle tire, même pour plaisanter, je pourrais avoir de sérieux problèmes. Et là, je suis tiraillé entre tout stopper, reprendre mon arme et partir, ou alors me dire que rien de grave ne va arriver. Elle ne le voit peut-être pas, mais je sens la pointe de mon pied s'agiter, comme un signe d'impatience. Je sens que mes dents commencent à attaquer ma lèvre inférieure. La douleur m'aide à garder le contrôle et à ne pas littéralement péter un plomb. Non, c'est trop, elle peut vouloir être une hors la loi, mais il est hors de question qu'elle tienne mon arme une seconde de plus. Alors, d'un geste un peu brusque, je parviens à la désarmer facilement, tandis que je la neutralise avec une sorte de clé de bras, sa tête étant plaqué sur le bureau. Et alors que je m'apprête à dire quelque chose, je me rends compte que dans la précipitation, ses petites fesses bombées sont complètement appuyées sur ma zone corporelle la plus intime. Là c'est certain, elle est au courant qu'elle me fait un effet de dingue. Cela eut pour effet de la lâcher instantanément, n'assumant que très peu la position délicate dans laquelle je m'étais mise. Troublé, je ne savais pas vraiment quoi faire. M'excuser ? Enlever encore un bouton de ma chemise ? Lui arracher ses vêtements ? Rien de tout cela. Versons plutôt ce whisky dans ce verre commun. Je suis le premier à gouter le nectar, plutôt pas mal. Je repose le verre juste à côté de cette femme, avant de déboutonner les deux boutons suivants de ma chemise. - A ton tour. De boire une gorgée de whisky hein, pour les vêtements, tu fais ce que tu veux.Mais si tu veux te mettre à l'aise, surtout ne te prive pas. |
| | | | (#)Jeu 12 Mar 2020 - 2:11 | |
| Elizabeth tenait l’arme du lieutenant entre les mains. Cela n’avait pas l’air de lui plaire. Il devait probablement avoir peur qu’elle ne sache pas s’en servir. Encore un cliché d’homme, comme si une femme ne pouvait avoir ce genre de compétence. Mais Elizabeth n’avait pas envie de le mettre dans une position inconfortable, ou du moins pas celle-ci…Elle s’apprêta à poser l’arme quand Connor la désarma d’un geste brusque. Il la manipula avec une facilité déconcertante. Elizabeth était surprise par sa réaction, légèrement agacée qu’il ait considéré nécessaire de la neutraliser mais en même temps, cette démonstration de force était excitante. Que pouvait-il faire s’il utilisait ses talents pour autre chose que pour la mettre hors d’état de nuire ? Elizabeth comprit que l’idée l’effleurait probablement lui aussi lorsqu’elle sentit cette forme aguicheuse aborder ses fesses. Elle sourit. « Vous me semblez tendu lieutenant Barrett »Qu’entendait-elle par là ? Tendu psychiquement ? Tendu physiquement ? Probablement les deux…Le lieutenant la relâcha de suite. Il n’était pas très à l’aise, probablement embêté de la découverte de la belle brune. Après tout c’était un lieutenant, il devait sûrement détester perdre le contrôle. Il déboutonna à nouveau deux boutons de sa chemise. Il n’en restait que deux. Un frisson sauvage de désir parcourut Elizabeth. Le défi sexuel devait certainement se lire dans le regard vorace de la belle brune. C’était tellement tentant de les faire sauter ces derniers boutons, de le dévêtir sans retenue, de laisser sa part primitive s’exprimer...Mais c’était aussi moins satisfaisant. Elizabeth le savait. Connor était visiblement décontenancé. Elle croisa son regard et y lut une promesse érotique qui lui coupa le souffle. Cet homme était tiraillé, il ne s’attendait probablement pas à rencontre une telle femme. Il tenta de reprendre le contrôle de la situation en buvant une gorgée de whisky. - A ton tour. De boire une gorgée de whisky hein, pour les vêtements, tu fais ce que tu veux.Il la tutoyait, il perdait définitivement le contrôle. Mais elle n’en dit rien pour ne pas le décontenancer d’avantage. C’était bien plus amusant d’avoir quelqu’un avec du répondant. Elizabeth obéit et prit une gorgée du whisky. Un délice…il venait troubler le confort de sa bouche tout en venant titiller ses papilles, qui réclamaient à nouveau de ce subtil liquide doux et brut à la fois. Pendant qu’elle savoura cette gorgée, elle repensa à la phrase de Connor. La mention aux vêtements indiquait clairement que l’image de la belle brune retirant son chemisier l’avait effleuré. Il avait probablement la curiosité de découvrir les beautés cachées alléchantes qui s’y trouvaient en dessous. Elle se replaça face à lui. « C’est vrai qu’il fait un peu chaud ici »Puis elle enleva très lentement deux boutons de son chemisier. Elle s’arrêta. Il ne fallait pas ouvrir la porte des délices trop vite. Elle eut alors l’idée d’explorer la pièce pour y découvrir ce que le destin avait réservé pour eux. Bingo. Depuis son arrivée, elle avait été obnubilée par le désir qui l’avait envahie pour cet homme qui semblait avoir le corps sportif équivalent d’un Dieu grec. Evidemment qu’une telle vue perturbait…Elle avait été tellement éblouie par ses envies déplacées envers cet homme de loi qu’elle n’avait pas remarqué ce billard au fond de la pièce. Lorsqu’elle l’aperçut, ses yeux s’illuminèrent. Elle eut une idée. « Tu aimes jouer au billard ? »Elle s’en approcha. C’était un billard américain. Elizabeth aimait beaucoup jouer au billard. Elle espérait bien que Connor accepterait de jouer avec elle car elle avait une idée bien spécifique en tête, une idée qui viendrait pimenter un peu la situation… @Connor Barrett
Dernière édition par Elizabeth Warren le Lun 16 Mar 2020 - 13:18, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 12 Mar 2020 - 13:21 | |
| @Elizabeth Warren C'était officiel. Clair comme de l'eau de roche. Clairement, franchement, sincèrement. Il y a des phrases qui ne trompent pas, prononcées dans des moments qui ne laisse guère place au doute. Je ne suis pas des plus doués en sémantique, ce qui par contre ne semblait pas être le cas de mon interlocutrice. Etre tendu, que voulait-elle dire par là ? Fait-elle allusion à cette spontanéité professionnelle qui a pris le dessus lorsqu'elle se pavanait avec mon arme de service ? Ou bien le fait d'avoir senti que la partie la plus intime de mon corps était là, bien présente, bien réveillée, semblant apprécier chaque instant de ce moment que l'on est en train de vivre ? Difficile de choisir l'une ou l'autre solution. Mais ce qui allait suivre pouvait m'apporter un élément de réponse. C'est à son tour de boire dans le verre. Elle le fait avec une telle sensualité que ça en est presque indécent. Depuis quand je n'avais pas assisté à un tel spectacle ? Depuis quand je n'avais pas vécu un moment aussi intense avec une femme ? Probablement des mois et des mois. Je reçois une flèche en plein coeur lorsqu'après avoir précisé qu'effectivement, il fait beaucoup trop chaud dans ce bureau, la féline prend tout le loisir d'enlever les premiers boutons de son chemisier, laissant apparaitre un sous vêtement orné d'une fine dentelle dans lequel je pouvais apercevoir la naissance de deux très jolies silhouettes. Non, là, clairement, ce pantalon est beaucoup trop serré. J'ai peut-être un peu grossi ces derniers temps, il va falloir se remettre au sport... Et alors que mes yeux ne peuvent se détacher d'elle, je la vois se balader dans la pièce, faire une sorte de petit état des lieux. Je ne sais pas ce qu'elle cherchait, mais deux options me vienne en tête. Soit elle veut vraiment prendre le temps d'explorer cette pièce, soit elle essaye de gagner quelques minutes, quelques secondes, afin de me faire languir. Que je ne puisse plus patienter, plus résister à cette envie folle de me jeter sur elle. Je comprends, elle sait alterner entre être le chasseur, et être le chassé. Et à cet instant, elle me chasse, elle me teste, elle veut voir comment je réagis à ces provocations. C'est sa voix qui me ramène à la raison. Elle venait d'arrêter le film que mon esprit projetait ou je la voyais nue, allongée sur le canapé présent derrière ce grand bureau. Un film magnifique qui me tarde de vivre. Par pas pour l'instant. La créature venait de faire une drôle de découverte. Un billard. Là, dans un recoin du bureau. Ce n'est pas banal tiens. Elle me propose de faire une partie, ce que j'accepte volontiers. Ce qu'elle ne pouvait pas savoir en revanche, c'est que dès qu'il y a un semblant de compétition, j'oublie tout pour me concentrer sur la victoire. Sans vraiment m'en apercevoir, ma tête ne me disait plus de céder à mes désirs, mais plutôt de bien faire attention au mouvement de l'avant bras lorsque j'allais frapper la boule blanche. - Avec plaisir. Attention à toi, je commence.L'opportunité était parfaite. En me dirigeant vers le billard, je passe à quelques centimètres d'elle. C'est à cet instant précis que d'un geste parfaitement contrôlé, je laisse glisser ma main sur le bas de son dos, à l'extrême limite de ses fesses. Une vraie carresse tendre, remplie de douceur et de provocation. En me retournant vers elle, je l'achève avec ma botte secrète. Un clin d'oeil, parfaitement exécuté, auquel je rajoute mon plus beau sourire. Alors, la chasseuse, on est devenu la chassée ? J'exécute le premier tir de la partie. Rien ne rentre. Merde, d'habitude c'est ma spécialité de faire rentrer une boule ou deux dès la casse. Je suis peut-être encore distrait de tout ce qui vient de se passer. Va savoir. Et là, je vais installer un jeu que je qualifierai de pas si bête que ça. A chaque fois que la demoiselle se placera à un endroit de la table, je me mettrai à l'opposé. Tu veux jouer ? Tu veux me chasser ? Alors attrape moi si tu peux. |
| | | | (#)Jeu 12 Mar 2020 - 15:04 | |
| Le lieutenant accepta la proposition de la belle. Il semblait emballé par l’idée puisqu’il n’attendit pas pour se plonger à corps perdu dedans. Et bien…quel enthousiasme ! Etait-il tout autant passionné lors d’autres types d’activités ? En tous cas, il n’avait pas l’intention de jouer juste pour le plaisir car la volonté de victoire avait pris place dans son regard. Ainsi donc il aimait gagner. Il allait avoir du fil à retordre avec Elizabeth, car la belle ne laissait pas la place à la défaite dans sa vie. Connor prit sa queue…de billard, et en profita pour placer sa main dans le dos d’Elizabeth au passage. Cette main…ce contact…il lui caressa tout le long de son dos en prenant la peine de s’arrêter jusqu’au dessus de ses deux petites fesses rebondies. C’était comme si il déposait des braises à son passage, prêtes à s’enflammer de nouveau et à exploser. Il reprenait le dessus, il devenait le chasseur en quête de la féline. Elizabeth reçut une décharge électrique et ce fut une grande frustration lorsqu’il arrêta son geste de façon très calme et retira délicatement sa main. C’était tout simplement de la pure provocation. Il lui fit un clin d’œil et elle sentit son cœur s’emballer. Il transpirait la confiance, il avait définitivement tourné la page sur la scène d’avant. Il s’était passé quelque chose à l’intérieur de lui…avait-il décidé d’arrêter de se tourmenter sur la position à prendre dans cette situation et à cueillir l’instant présent ? Car se lancer dans la partie de billard indiquait clairement qu’il ne comptait pas partir sur le champ. Son jean laissait encore apparaître une forme d’un cylindre allongé mais il ne semblait pas plus préoccupé par cela. C’était comme si désormais il n’y avait que la victoire qui comptait. Mais que comptait-il gagner ? Telle était la question… Elizabeth, elle, par contre, n’arrivait pas à se détacher de l’image de son jean déformé. C’était comme si cette partie de lui l’appelait. C’était le genre d’appel où il valait mieux envoyer le portable quelque part au fin fond du Sahara pour ne pas céder à la tentation d’y répondre…Mais elle avait très envie de découvrir les caractéristiques de cet appel : appel de courte ou longue distance ? Appel de courte ou de longue durée ? Appel sans interférences direct ou appel avec quelques grésillements qui viendraient troubler la conversation ? Elizabeth fut ramenée à la réalité de l’instant par le tir de Connor. Elle avait été tellement distraite par ce détail de jean qu’elle n’avait pas eu le temps d’exposer son idée. Elle s’exécuta. « Et si on pimentait un peu la partie ? On pourrait dire que les boules de billard contiennent des particules de chaleur et que lorsque l’un d’entre nous en évince une du tapis en la plaçant dans le trou, les particules de la boule en question se dirigent vers l’autre qui aura alors un coup de chaleur et devra à tout prix tenter de retrouver une température plus ambiante en retirant un élément de sa tenue »Elizabeth fit un beau sourire, mais ce n’était pas un sourire innocent, c’était un sourire qui signifiait « tu veux jouer ? On va jouer. Viens, je t’attends ». @Connor Barrett
Dernière édition par Elizabeth Warren le Lun 16 Mar 2020 - 13:19, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 12 Mar 2020 - 17:21 | |
| @Elizabeth Warren Pfiou. C'est une idée pas banale tiens. Mais qui avait au moins le mérite de mettre les choses au clair au cas où il subsistait une part d'ombre. Donc cette partie de billard prend une tournure assez inattendue. Je ne suis pas surpris de cette proposition. Cela doit faire presque vingt minutes que nous sommes dans cette pièce, et cette tension quasi érotique entre elle et moi ne demande qu'à atteindre le prime, le paroxysme. Et s'il faut faire une sorte de strip billard pour ça, pourquoi pas. En tout cas, le petit background de ce jeu avec les particules de chaleur qui nous donnent chaud était une parfaite métaphore de ce que l'on était en train de vivre. Et s'il y avait là une nouvelle opportunité à saisir ? Une nouvelle carte à jouer ? Le jeu a semble-t-il déjà commencé si on se fie à nos acoutrements respectifs. Des boutons de vêtements déjà retirés, quelques gouttes de transpiration déjà coulées. Je n'ai aucune idée de la température qu'il fera dans ce bureau à la fin de la partie, mais si il y a une chose de sûre et certaine, c'est qu'elle sera encore plus élevée qu'actuellement. C'est donc à la reine de la dentelle de jouer. Son tir est de bonne qualité. Elle sait donc jouer pour de vrai au billard. Ce n'est pas juste une excuse. Finalement, la compétition aura bien lieue. Aucune boule ne rentre, dommage. Ou plutôt tant mieux, c'est une question de point de vue. C'est donc à mon tour. J'applique à la lettre cette consigne que je me suis fixé précédemment. Tourner autour de la table, peu importe d'être le prédateur ou la cible, l'important étant de marquer une distance assez grande pour faire naitre chez elle un sentiment de frustration, voire créer un besoin de rapprochement, de contact. Un petit pas à gauche de sa part, je fais le même. Un petit pas à droite, je fais le même. Ne te rapproche pas, tu pourrais tomber dans un terrible traquenard. Surtout avec ce chemisier légèrement déboutonné qui ne demande qu'à être retiré. Je regarde alors la table avec attention. Il n'y a pas vraiment de coup facile, il sera très compliqué de rentrer une boule. Je ne veux pas non plus la mettre en position confortable lui permettant de prendre une avance sur la partie et sur le nombre de vêtements restant à porter. Alors il me vient une idée. Je me concentre, je tire, et là, ce que je souhaitais arrive. La boule blanche rentre dans un trou. Ma partenaire de jeu semble étonnée, et elle va l'être encore plus dans quelques secondes, alors que j'affiche un large sourire satisfait. - Oh mince, j'ai rentré la boule blanche... Mais attends, j'ai rentré une boule non ? Pas de chance, pas la bonne... Je crois que je vais devoir enlever les deux derniers boutons de ma chemise.Et je ne comptais pas m'arrêter en si bon chemin. J'exécute le retrait de mes deux derniers boutons par des gestes lents, très lents. Mon regard fuit le sien, et c'est complètement volontaire. Je ne veux pas voir sa réaction. Juste garder la tête haute, scruter la pièce tandis que mes doigts s'occupent de faire le travail. Ce n'est qu'une fois ma chemise ouverte que je plonge mes iris dans les siens, faisant le tour de la table, jusqu'à arriver à son niveau. Nos corps n'étaient séparés que de quelques centimètres. Nous n'avions jamais été aussi proches. Proches physiquement. Proche de passer à la vitesse supérieur. Proche de ne jamais finir cette partie pour en commencer une autre. Je réajuste le haut de ma chemise, puis je lève légèrement les bras, jusqu'à ce que ces derniers se retrouvent parallèle au sol. Mon torse bombé fait ressortir ma musculature, je m'offrais à elle, étant complètement à sa merci. - Cela te tente de m'aider à retirer cette chemise ? J'ai beaucoup trop chaud pour y arriver seul.Pour plus de suspense, je ferme les yeux, attendant avec hâte de savoir ce qu'elle va faire de moi. |
| | | | (#)Ven 13 Mar 2020 - 9:29 | |
| C’était au tour d’Elizabeth de jouer. Elle se concentra, il fallait que cette chemise tombe. Elle voulait en voir plus, elle en mourrait d’envie…Malheureusement l’image de cette chemise au sol et de la découverte du trésor enfoui derrière la perturba assez pour qu’elle rate son tir. Mince, elle qui ne ratait que rarement son premier tir. Effectivement comme c’était celui qui donnait le ton de la partie, elle avait l’habitude de redoubler d’effort pour montrer de quel métal elle était faite. Pour le coup c’était raté. Elizabeth ravala sa fierté et laissa place au lieutenant. Elle tenta de se rapprocher de lui mais fut surprise de constater qu’à chaque fois lui s’éloignait. Petit pas à gauche, il allait sur la gauche. Petit pas sur la droite, il allait sur sa droite aussi. Ce n’était pas une coïncidence, il avait mis en place son propre jeu. La question était de savoir si c’était parce qu’il avait peur de ce qu’il pourrait faire s’il était trop proche d’elle ou si c’était pour faire languir Elizabeth ? C’était peut-être un peu des deux…Ceci dit, si c’était pour la seconde raison, cela fonctionnait parfaitement. Elizabeth avait envie de le sentir proche d’elle, de pouvoir observer chaque partie de son corps pendant qu’il était occupé à ses mouvements. D’où elle était elle voyait mais ce n’était pas suffisant…Elle voulait plus. Elle était avide de découverte de cette sculpture de force et masculinité, tel le David de la ville de Florence. Elizabeth fut ramenée à Brisbane par le bruit de la boule qui rentrait. Mais…n’était-ce pas la blanche ? Avait-elle halluciné, trop préoccupée par ses pensées déplacées ? - Oh mince, j'ai rentré la boule blanche... Mais attends, j'ai rentré une boule non ? Pas de chance, pas la bonne... Je crois que je vais devoir enlever les deux derniers boutons de ma chemise.Que faisait-il ? Souhaitait-il l’achever sur place avec cette provocation ? Il regarda sa chemise pour retirer les boutons et ne croisa pas le regard dévorant d’Elizabeth. Il valait peut-être mieux car elle n’était pas sûre de vouloir qu’il y croise la faiblesse qui commençait à s’installer. Une fois sa chemise ouverte, il se rapprocha de la belle. Un peu trop d’ailleurs car ils étaient désormais dangereusement proches. Il la regardait ou plutôt la dévorait des yeux comme elle elle le faisait. Il n’y avait aucun doute sur le désir qu’ils partageaient l’un pour l’autre. Elizabeth fut rassurée de constater qu’elle n’était pas la seule à faiblir car elle voyait très clairement dans le regard de Connor qu’il n’était pas loin du précipice lui aussi et qu’il avait envie de s’y abandonner. Ce qu’il dit confirma cette réflexion. - Cela te tente de m'aider à retirer cette chemise ? J'ai beaucoup trop chaud pour y arriver seul.Il ferma les yeux, abandonnant son corps au délicat toucher d’Elizabeth. Elizabeth ne dit rien. Elle approcha ses doigts de velours à sa nuque, comme si elle allait l’embrasser. Et peut-être que cette idée l’avait effleuré mais elle n’en fit rien. Son ego était encore trop gros pour céder. Elle fit descendre avec toute la douceur dont elle pouvait faire preuve ses doigts. Ils suivaient la délicieuse courbe de son cou. Cette caresse était tout simplement sublime. Elle avala sa salive au moment de faire passer ses doigts au dessus de la chemise pour pouvoir la retirer en poursuivant sa caresse par-dessus. Elle tentait de calmer sa respiration, qui comme ses mains, avait envie de s’emballer. La chemise tomba au sol. Le bruit des boutons touchant le sol faisait l’effet d’un fracas qui les tira de leur bulle. C’est ce son violent qui poussa Elizabeth à reprendre le dessus. « Il me semble que c’est à mon tour ».Elle s’exécuta. Elle avait envie de se venger de l’affront que le lieutenant venait de lui faire. Aussi, elle se positionna juste devant Connor et en se penchant, son fessier vint aborder la puissante bosse du jean. Parfait, il y avait une boule facile en face d’elle. Elle lança la queue de billard et...manqua son tir. Mais au fond d’elle, même si elle ne voulait pas se l’admettre, elle savait qu’elle avait volontairement raté son tir. C’était un tir de débutant, n’importe qui aurait pu y arriver. Que lui arrivait-il ? Pourquoi Connor avait-il cet effet sur elle ? Il était pourtant hors de question de perdre mais c’était comme si la victoire commençait à ne plus avoir autant d’importance. Elle prit du temps pour se relever, perturbée par son geste et les mille questions qui le suivirent dans sa tête. Elle décida que ce n’était pas le moment de s’inonder de questions auxquelles elle ne voulait pas connaitre les réponses. C'était de toute façon trop tard. Elle se releva, faisant face à Connor. « A toi de choisir ce que je dois enlever »
Elle avait envie de le laisser reprendre le dessus. @Connor Barrett |
| | | | (#)Sam 14 Mar 2020 - 20:37 | |
| @Elizabeth Warren Quelle délicieuse sensation. Celle de ses doigts de fée, se promenant librement sur mon corps. Visiblement, elle sait s'y prendre avec les hommes. Ou du moins avec moi. Quelques secondes plus tard, j'étais torse nu, chemise lâchée sur le sol. Face à moi, la plus sexy des hôtes avait pris en main la queue de billard, prête à continuer la partie. Et c'est très rapidement que je comprends pourquoi elle avait tellement hâte de continuer. Je viens de la provoquer, de tenter d'augmenter sa chaleur corporelle, de planter mon regard dans le sien afin de consumer son âme. Elle voulait se venger, tout simplement. Et quoi de mieux pour cela que de poser son délicat bassin sur le mien ? La situation était tellement excitante. Tellement intense. Ce petit postérieur si rebondi, collé contre mon anatomie qui ne demandait qu'à faire plus ample connaissance... Chacune de ses actions, chacun de ses gestes m'amenait toujours un peu plus vers la limite de mes principes. Je suis tout de même entré ici à la base pour faire exécuter mon autorité et mes ordres. Donc à fin professionnelle. Là, depuis plus d'une trentaine de minutes, je suis tout, sauf un lieutenant de police. Et même si j'essaye de m'accrocher à l'idée que je peux partir d'ici à tout moment et que tout est une question de volonté, la fatale vérité est que pour rien au monde je veux quitter ce bureau. Son tir n'était pas très brillant. A nouveau un échec. Tout portait à croire qu'elle était tout aussi troublée que moi. Des pensées beaucoup plus intimes tournaient en boucle dans ma tête. Cette partie de billard risquait de durer très longtemps, voire de ne jamais se finir. Et en plus de cela, il semblerait que la divine ait oublié un tantinet les propres règles qu'elle avait fixé. Ce qui me fait d'abord sourire. Car en agissant de la sorte, elle se trahit sur ses véritables intentions. Vraiment, elle veut que je décide quoi lui retirer ? Ne bouge pas, je vais m'en occuper moi-même. - Rien n'est rentré, donc pas de particules de chaleur projetées. Mais si tu insistes...D'un pas lent, très lent, presque trop lent, je me rapproche d'elle. Je veux que cet instant dure trente secondes, durant lesquelles elle va voir mon corps sculpté à la quasi perfection se rapprocher d'elle, encore et encore. Arrivé à sa hauteur, je pose mes mains sur ses hanches, et d'un mouvement de force, je la soulève par le bassin pour l'assoir sur le rebord du billard. Puis je m'approche d'elle, et, avec la pointe de mon pied, je parviens à écarter l'angle que forme ses jambes afin de créer une zone dans laquelle je peux me glisser. Nous sommes très proches, et elle comme moi n'allons pas pouvoir lutter encore longtemps contre nos pulsions, contre nos envies. Et, dans un premier pas vers cette direction, ce sont mes mains qui aggripent son chemisier, et qui l'arrache brusquement. Le sous-vêtement en dentelle qu'elle porte en dessous et que j'ai aperçu à plusieurs reprises déjà tient toutes ses promesses. Il renferme une jolie poitrine, bien ronde, de taille parfaitement proportionné. Mes lèvres sont attirées par la rondeur de ces deux petits collines, mais avant, j'en termine avec le chemisier. Elle ne le portera plus jamais, c'est une certitude. En guise d'ultime provocation, et vu que mes lèvres sont attirées par la silhouette envoutante de ma tentatrice, voilà que je me dirige vers le côté de son cou pour y déposer un baiser délicat. Quelque chose de tendre, de doux, mais placé suffisament au bon endroit pour provoquer chez elle chaleur et tremblements. Puis je m'écarte d'elle, récupérant l'outil de jeu, afin de jouer à mon tour. - Regarde bien comment on fait. Tu vas voir qui est le meilleur à ce jeu.Je me concentre, vraiment, beaucoup, intensément. Puis je tape la balle blanche, qui ricoche dans une boule rayée qui elle même finit sa course dans le trou. Bingo. Envoi des particules de chaleur activé. - On dirait que l'un de nous va finir très vite dénudé... |
| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 1:48 | |
| - Rien n'est rentré, donc pas de particules de chaleur projetées. Mais si tu insistes...Elizabeth fut légèrement agacée par la réflexion..Le lieutenant était dans le juste, elle avait mis de côté les règles de son propre jeu, trop envahie par son envie de le sentir davantage près d’elle, de le sentir explorer la partie de son corps qu’il allait déshabiller. Elle n’acceptait pas la véracité de ce commentaire, qu’elle ne prêtait plus attention, qu’elle se détachait de la réalité, qu’elle se laissait influencer par la proche explosion de ses hormones, tels des lions en cage qui ne demandaient qu’à sortir. « Je pense qu’à ce stade on peut dire qu’il n’y a pas vraiment besoin que les boules rentrent pour que la température augmente »Son agacement redescendit rapidement lorsqu’elle vit Connor approcher lentement d’elle. Il prit tout son temps. Il était terriblement beau. Elizabeth retint sa respiration inconsciemment, elle était dans l’expectative de sentir de nouveau un contact avec lui. Ce fut le cas lorsqu’il déposa ses mains sur ses hanches pour la soulever avec une facilité déconcertante et l’asseoir au bord du billard. Il lui écarta les jambes et se glissa dans l’espace qu’il avait crée. Il pénétra dans le cercle intime de la belle, lui offrant la proximité de son désir palpitant et de sa puissance masculine. Ils étaient proches, si proches…Lorsqu’il arracha le chemisier, elle ne put se retenir et elle gémit. Une excitation sauvage la consumait. La pression ne pouvait que ressortir avec ce mouvement brut, primitif. Elle n’en pouvait plus, elle voulait qu’il la prenne tout de suite, que leurs corps ne fassent qu’un sur cette table de billard. La provocation monta crescendo car là, elle sentit les lèvres délicates de Connor se déposer dans son cou. Le contact de sa bouche la fit trembler. Elle voulait le toucher, sentir sa chaleur, découvrir sous ses doigts son magnifique torse musclé à la perfection. Puis, il recula. Quoi ? Que faisait-il ? Comment y était-il arrivé ? Il avait réussi à la torturer, à l’amener à toucher ses propres limites. Elle aurait pu se donner à lui de suite. Et ça, elle ne l’accepta pas. La belle se vexa de se faire prendre à son propre jeu. Et la phrase qu’il dit ne vint en rien arranger sa frustration et son agacement. - Regarde bien comment on fait. Tu vas voir qui est le meilleur à ce jeu.Il menait trop le jeu, ça n’allait pas. Et d’entendre cette phrase prétentieuse, cela réveilla quelque chose en Elizabeth. C’est cette phrase précise qui lui permit de calmer son feu interne pour le rediriger vers la forêt en face d’elle, qu’elle était désormais prête à embraser. Car Connor réussit son tir mais il n’avait aucune idée de ce qui l’attendait. Il avait réveillé le démon de la belle, il avait touché son ego. - On dirait que l'un de nous va finir très vite dénudé...Elizabeth sourit. Elle s’approcha de lui, c’était à son tour de ressentir cette douce torture. Elle se mit dos à lui. Elle prit grande fermeture éclair et la descendit. Ils pouvaient tous les deux entendre le bruit de cette descente. Puis elle fit un demi-tour à 90°. Elle mit ses mains au niveau de son ventre et descendit délicatement sa jupe noire cintrée. Elle la fit tomber au sol brusquement, d’un mouvement sec. Elle remua ses cheveux pour se repositionner. Elle savait qu'il pouvait sentir les effluves de son parfum. Elle était désormais face à lui, dans son beau body qui mettait parfaitement en avant son corps athlétique et sa poitrine aguicheuse derrière cette dentelle noire, prête à s’offrir aux mains du lieutenant. Elle se remit face à lui, reprit la queue de billard et se tourna. Elle ne disait rien. Elle s’installa, prit quelques secondes pour respirer et tira. Le résultat fut incontestable. Deux boules tombèrent et elles n’étaient ni blanche, ni noire mais bel et bien de couleurs. « Tout à fait mais je ne sais pas si ça sera moi »Connor fut surpris, il ne s'attendait visiblement pas à ce qu'elle réussisse un aussi beau coup de maître. Elle le regarda avec son sourire défiant et provocateur et en faisant promener son regard de haut en bas du corps du lieutenant. Il allait voir qui serait le meilleur à ce petit jeu...Elizabeth avait plus d’un tour dans son sac, elle ne comptait pas se laisser faire. Elle attendit avec impatience de découvrir les nouvelles contrées qu'elle allait visiter de ce corps de Dieu grec. @Connor Barrett |
| | | | (#)Mer 18 Mar 2020 - 17:05 | |
| @Elizabeth Warren Oups. Je crois que j'ai fait une connerie. Il y a des regards, des attitudes qui ne trompent pas. Le corps de ment jamais. Quand j'ai déposé ce baiser sur son cou, j'ai pu sentir ce frisson parcourir sa silhouette. Ce n'est pas ses lèvres qui me parlent, c'est son corps. Ce corps si magnifique à regarder. Si agréable à toucher. Si incroyable à humer. Il brûle d'un feu de passion. Je peux le palper. Le sentir. Tout bascule dans ma tête. Au diable les invités. Au diable les autres gens présents à cette soirée. Au diable cette arme et cette insigne, ce statut de lieutenant. Pour elle, je veux être un homme. Seulement un homme. Avec ses rêves, ses désirs. Ce rapprochement que l'on venait d'avoir il y a tout juste quelques secondes venait de faire passer cette supposée intervention policière en un véritable coup de foudre. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, dans mon esprit, dans mon coeur, dans mon âme. La seule chose que je ressens, c'est cette envie d'elle. L'envie de mieux la connaitre. L'envie de la découvrir dans son plus simple appareil. Et ce dernier souhait était en passe de se réaliser. La femme chassée disparaissait à nouveau pour laisser place à la prédatrice. Ses yeux ne mentent pas. Elle est agacée. Elle est énervée. Elle a envie de me prouver que je ne mène pas la danse. Et visiblement, la danse, ça lui parle. Le spectacle était d'une beauté absolue. La voir enlever sa robe si délicatement. Entendre le bruit du métal frapper le sol. Relever les yeux et contempler ce body incroyable de sensualité. Je n'arrive plus à détacher mon regard d'elle. Je suis comme envouté, paralysé. Ai-je déjà eu, dans ma vie, l'opportunité de voir une femme aussi belle qu'elle ? Dégageant un charisme fou, une aura déconcertante, une sensualité hors norme ? Probablement que non. Et ce qui me ramène à la raison, ce sont les boules qui s'entrechoquent. En jettant mes yeux en direction du billard, je vois que deux boules rentrent. Sacré coup. Ou sacrée chance. Toujours est-il que me voilà confronté à des dizaines de particules de chaleur qui m'envahissent, projetées avec force et puissance. Je voyais ma tentatrice sourire. Ce genre de sourire qui me sommait de ne pas la sous estimer, et que la partie, bien que déjà entamée, était loin, très loin d'être terminée. Je dois m'adapter. Me mettre volontairement dans la peau du chassé afin de la destabiliser. A en voir nos tenues respectives, elle avait une avance certaine sur moi, n'étant habillée qu'avec son body et sa paire de chaussures. Je me devais de rééquilibrer la balance, et tant pis si je déroge aux règles de ce jeu. - Très beau coup, bien joué. Tu es une femme pleine de surprises, alors tu as bien mérité un petit extra.Par extra, je veux dire "un vêtement supplémentaire". C'est ainsi que, un peu éloigné d'elle, je retire d'abord mes chaussures. Mais ce n'était pas assez. Alors, les chaussettes vivent le même destin. Il ne me reste plus que mon pantalon et mon sous-vêtement. Alors, pour résister à la chaleur de ces particules, il fallait que je me mette à l'aise. Je déboutonne mon pantalon, le torse bombé, sourire provocateur. Je ne pouvais pas le faire. Je ne devais pas le faire. Ce ne sont pas les règles fixées. Et j'ai toujours respecté les règles. Mais ce soir, c'est différent. Les seules règles qui comptent, ce sont celles que l'on ose défier. C'est comme ça que je me retrouve en boxer devant elle. L'un de mes préférés en plus. Entièrement blanc, avec la bande élastique noire. Nous sommes maintenant à égalité. Mais, avant de jouer à nouveau, je veux tenter quelque chose. Alors je me rapproche de la divine, j'attrape ses mains avec les miennes avant de les poser délicatement sur mon postérieur. - Je te laisse dix secondes pour faire balader tes mains où tu veux. Profites en bien. Top chrono.Ces caresses me faisaient frisonner. Bien que le moment était de courte durée, ce fut un excellent teaser de ce qui pouvait se passer un peu plus tard. Totalement troublé par ce moment de proximité, je reprends la queue pour pouvoir jouer. Il est de plus en plus compliqué de se concentrer. La partie, ou son corps ? La partie, ou son corps ? Allez, d'abord la partie. Mais vu le nombre de boules restantes et le peu de vêtements présents sur nos corps respectifs, ça risque d'être très compliqué... Après avoir pris une grande inspiration, je tire et... échec. Lamentable échec. Je ne touche aucune boule... - Fais chier.Un sentiment de colère et de frustration m'envahit. J'en ai marre de jouer, je veux autre chose. Je la veux elle. Je balance la canne au sol. Mon corps reste figé quelques instants, essayant de lutter encore quelques minutes face à mes pulsions. Mais ça en est trop. Je craque. Je n'en peux plus. Alors, d'un pas très rapide, je me dirige vers ma beauté, et, dans un mouvement très rapide, je la soulève du sol alors que ses jambes et ses bras, probablement dans la panique, se nouent autour de mon corps. Nos visages sont si proches. J'ai envie de la dévorer maintenant... |
| | | | (#)Mer 18 Mar 2020 - 18:04 | |
| - Très beau coup, bien joué. Tu es une femme pleine de surprises, alors tu as bien mérité un petit extra.Elizabeth sourit fièrement, le compliment était juste et bien placé. Elle était dans un tel état de transe que tous les mots de Connor étaient l’équivalent de douces caresses. Elle voulait cet homme plus que tout en cet instant. Il était hors de question qu’il reparte sans garder un souvenir très précis de la belle. « Tu n’imagines même pas les surprises que je te réserve »La phrase était sortie toute seule…La provocation était à son comble. Le lieutenant émit un sourire coquin, il avait une idée en tête et Elizabeth mourrait d’envie de la connaître. Elle visionnait déjà plusieurs scènes possibles dans sa tête. Qu’allait-il faire ? Elle s’humecta les lèvres en laissant son imagination prendre place à l’intérieur d’elle. Connor retirait ses chaussures puis il ôta son pantalon. Les boutons ne descendaient pas assez rapidement. Elizabeth utilisa toute ses forces pour ne pas se jeter sur lui. Elle mit métaphoriquement de l’extra glue sous ses escarpins. Mais Connor, lui, avait décidé de ne pas la laisser trop loin…Il s’approcha dangereusement. Puis, elle sentit ses mains prendre les siennes et les déposer délicatement sur son fessier tout en muscles. Elle avala sa salive. Son cœur s’emballait. - Je te laisse dix secondes pour faire balader tes mains où tu veux. Profites en bien. Top chrono.Dix secondes c’était trop court mais en même temps tellement jouissif. Elizabeth n’hésita pas une seule seconde à faire promener ses mains en caresses délicates. Elle tentait de maîtriser ces gestes pour ne pas qu’ils se transforment en mouvements brusques, elle voulait lui offrir le maximum de sensations. Elle effleura le magnifique sceptre qui trônait au milieu de ce boxer blanc qui lui allait à ravir. Ce blanc contrastait avec sa belle peau chocolat et mettait le diablotin qui résidait là plus en avant que jamais. Une fois ces quelques secondes terminées, le cœur d’Elizabeth ne redescendit pas. C’était un supplice de devoir le quitter…Elle voulait le sentir près d’elle, le découvrir davantage. Il s’était à peine éloigné qu’il lui manquait déjà. C’était la même sensation que de goûter à une drogue qui nous amenait au 7ème ciel et dont on ne pouvait déjà plus se passer. « C’est à toi il me semble »Cela ne servait à rien de le dire, il le savait mais la belle voulait qu’il sache qu’elle était là, qu’elle n’était pas loin. Connor reprit la queue et joua. Il rata son tir. - Fais chier.Elizabeth ne savait pas si elle était heureuse ou non de son échec. Elle était confuse. Connor partageait également cet air-là. Il était probablement lui aussi divisé entre la voix de l’ange et celle du diable. Quelques secondes qui semblaient une éternité s’écoulèrent. Elizabeth n’osait pas bouger alors que c’était son tour. Le charisme fulgurant de cet homme la figeait sur place. Connor balança la canne au sol. Ce bruit retentissant fit sursauter Elizabeth, noyée dans son propre désir pour cet homme. Il se dirigea vers elle et la souleva. Elizabeth ne put résister à l’envie de s’accrocher à lui. C’était son corps qui parlait et non sa raison. Sa raison à elle lui aurait ordonnée de garder le contrôle, de ne pas le laisser l’envahir. Mais leurs visages étaient proches, trop proches, et ce fut la proximité de trop. Elizabeth approcha ses lèvres et aspira le désir de Connor en un baiser dévorant. Ses lèvres étaient chaudes, son baiser passionné. Elle ne comprenait pas ce qui se passait en elle. Pourquoi avait-elle cédé ? Pourquoi l’avait-elle embrassé ? Qu’est-ce que cet homme était en train de provoquer en elle ? Ce n’était pas qu’un simple désir, c’était bien plus. La belle refusa d’accepter cette évidence mais le lieutenant était en train de la toucher ailleurs que sur son corps, il touchait son cœur. Elle avait envie qu’il la fasse vibrer. Qu’il la fasse rêver. Plus rien n’avait d’importance à cet instant. Seulement lui. Seulement eux. La relation qu’ils étaient en train de construire. Jamais elle n’aurait cru rencontrer un homme comme lui. Il la touchait au fin fond d’elle-même là où tellement d’autres avaient échoué. Elle avait tellement hâte d’en découvrir plus sur lui. Leur corps étaient prêts à se compléter et à ne faire qu’un. Oui, plus rien n’avait d’importance à cet instant. @Connor Barrett |
| | | | | | | | It's just a misunderstanding (ft Connor Barrett) (-18) |
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