| (carmi) j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait... |
| | (#)Sam 21 Mar 2020 - 18:18 | |
| « j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait » mimi faure & carter rollins
L’orage qui fait face sur Brisbane, alors que le brun attend patiemment des clients. Le regard qui accroche à chaque passage, ses fesses appuyées contre le muret, qui donne directement sur la rue. Légèrement en hauteur, il constate sans surprise l’afflux des gens qui viennent récupérer quelques sachets, ci et là. Ce besoin irrémédiable de jouer avec le feu, alors qu’il surveille de près les allées/venues des villas en face de la rue où il est positionné depuis presque deux heures maintenant. Il s’attend à voir défiler les flics – et c’est d’ailleurs là, toute la question qu’il se pose : combien de temps mettra t’il à se faire déguerpir de ce quartier normalement bien situé. Les gens comme lui, n’ont rien à faire ici, et ce n’est pas les regards de certains qui lui font penser le contraire, quand on le dévisage avec un acharnement, qui ne l’a pourtant jamais effrayé. C’est bref, court, il échange quelques mots avant de s’exécuter, récupérant alors la monnaie. Que du cash. Il n’y a pas de regard compatissant pour ses personnes devenues par sa faute, et la faute de ses compagnons d’infortune, des addict de la poudre. L’effet que cette poudre sur le corps est différente d’individu à un autre, et Rollins en est devenu lui-même autant la victime que le bourreau. Il la vend au plus offrant, en bon soldat qui puisse être. Sans réellement attacher une valeur particulière aux habitués, si ce n’est un salut probablement plus prononcé ou une tirade plus ou moins amicale, pour un homme de son envergure. Carter n’a pas appris les mots doux. Encore moins de s’étendre sur le sujet, et il est inutile d’attendre plus de sa part, on a besoin de lui à cet endroit, il s’exécute et finira par faire demi-tour, le travail clos. Une bouteille à la main, le goulot à ses lèvres, entre deux clients, et quand il file l’un des derniers paquets destinés à ses derniers, il tourne légèrement la tête face à des sifflements venus de d’autres hommes, aussi peu fréquentables que lui. « C’est pas vrai… » Il marmonne dans sa barbe, levant les yeux au ciel en observant la silhouette de la danseuse, qui semble apeurée en voyant autant d’individu tourner autour d’elle. Il voudrait ne pas la voir, il voudrait faire comme si elle n’existait pas, comme si elle n’avait aucune importance. Mais il y a des choses qui le dépassent à Carter, et il tend d’un geste anodin le paquet à l’homme qui le saisit rapidement alors que Mimi se fait pousser si violemment, qu’elle tombe à terre. Elle est tremblante, son regard qu’elle lance, forme une détresse inavouée, alors qu’il rompt cette distance entre eux. Plantant son dernier client, qui repart néanmoins avec son sachet, l’air de rien comme si il venait d’acheter une baguette de pain, ou un paquet de pâtes au supermarché. « Dégage ! » Ce simple mot qui sort de sa bouche, et qui ne lui donne pas envie d’en préciser davantage. Ne manque pas d’étirer un large sourire sur leurs lèvres avant qu’un, daigne le chercher un peu trop… « Je savais pas que tu jouais à la petite poupée Rollins. » Qu’il railla, piqué au vif Carter ne parvient pas à se contrôler, et la droite habile qui lance dans la tronche de son interlocuteur saisit les rares personnes encore présentes, qui préfèrent partir. Si Carter avait besoin de se servir de son arme pour régler ses comptes, il le ferait, et ici rare sont ceux qui l’ignorent. « Va peut-être falloir que tu saches te débrouiller toute seule non ? » Qu’il avoue avant de récupérer sa bouteille posée à même le sol sans l’aider à se relever, quand ils se retrouvent finalement tous les deux, seuls au monde. Il se contrefiche qu’elle l’a vu filer des sachets à des inconnus. Il se contrefiche qu’elle le juge de misérable, c’est ce qu’il est, l’argent facile l’a toujours hanté de bien des façons.
@mimi faure |
| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 18:43 | |
| Je sens des boums et des bangs Agiter mon cœur blessé L'amour comme un boomerang Me revient des jours passés A pleurer les larmes dingues D'un corps que je t'avais donné Il va pleuvoir. Il fait froid sur Brisbane, des nuages épais qui s'amoncellent dans le ciel et le tonnerre qui gronde. Mimi presse le pas parce qu'elle voudrait rentrer avant qu'ils ne pleuvent, avant qu'elle ne soit trempée jusqu'à l'os. Il va falloir qu'elle songe à partir de cet hôtel maintenant qu'Alexander sait qu'elle est là, elle envisage d'accepter la proposition de Connor en attendant de pouvoir louer quelque chose. Un regard sur la rue bondée de monde et elle aperçoit une silhouette qu'elle commence à bien connaitre s'y engouffrer. Carter. Elle n'a pas eu l'occasion de le remercier pour la dernière fois. Pour l'avoir caché d'Alexander et... pour une nuit qui la hante encore. Mimi y pense, souvent, quand elle ferme les yeux et que des flashs lui reviennent. Il lui a fait vivre l'inconnu et rien que pour ça elle voudrait lui dire merci. Alors Mimi le suit, ne faisant pas vraimznr attention aux hommes présents dans la ruelle. Elle ne pense pas à mal, elle ne pense jamais à mal et c'est bien ça le problème finalement. Mimi se fait intercepter par un groupe d'hommes. Elle ne comprend pas ce qui est entrain de se passer. Ils la siffle, la bouscule et la pousse finalement à terre. Instinctivement elle se protège la figure de ses bras au cas où il leur viendrait à l'idée de la cogner. Elle n'est pas idiote elle a compris ce qui était entrain de se passer dans cette ruelle. Alors c'est ça qu'il fait ? Elle s'en doutait un peu. Il lui avait dit qu'il n'était pas recommandable de toutes façons mais Mimi se fiche bien de ce qu'il fait de sa vie, ça n'enlève aucune de ses qualités à ses yeux. Elle est peut-être trop gentille. Ou naïve. Difficile à savoir. Il intercepte ses agresseurs et Mimi voit le coup partir, ce qui suffit à faire décamper tout le reste. Elle n'ose pas se lever encore tremblante de ce qu'il vient de se passer.«C'est vrai que ça doit être pénible de toujours voler à ma rescousse. Mimi esquisse un rire nerveux, encore sous le choc de ce qu'il vient de se passer. Apres quelques secondes elle finit par se reprendre un peu et se lève, croisant ses bras autour d'elle, comme pour se protéger de l'extérieur. «Je t'ai vu au loin et je voulais juste te remercier... Pourquoi déjà ? Elle ne sait plus, encore bouleversée. La pluie tombe. Ça y'est et Mimi se sent idiote, complètement stupide quand elle sent des larmes couler sur ses joues. Heureusement, elles se confondent avec la pluie.
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| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 22:08 | |
| « j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait » mimi faure & carter rollins
Il y avait des tas de possibilités dans la vie du dealer, des tas et pas une seule ne se liait à Mimi la danseuse. Elle n’était dans aucun de ses plans, aucune de ses pensées mais il se convainc à chaque fois de vouloir la protéger de ce qui pourrait lui arriver de bien pire. Bien pire que leur rencontre, bien pire de ce qui pourrait lui arriver le jour où elle prendrait une place importante dans son univers. C’était inconcevable à ses yeux, impensable, et il n’avait pas besoin de longtemps se convaincre du contraire. Carter a toujours été un homme sombre, solitaire, ne prêtant guère attention à ceux qui l’entourent. Carter n’a jamais été cet homme sur lequel, on pouvait reposer confiance et espoir, et il n’a jamais prétendu l’inverse. Mais il ne réfléchit pas, en tout cas pas assez, et vole à son secours sans même réfléchir. Il serait bien le genre à se mettre n’importe qui à dos pour protéger une brebis égarée sans néanmoins l’accepter. Alors il se montre froid, peu bavard presque caractériel mais le fait est que les autres repartent lui arrache un sourire prétentieux. D’une arrogance flagrante il baisse ses yeux en sa direction, alors que ses mains sont sur le goudron froid de la rue. Elle tente de reprendre contenance, mais il le voit bien, elle est paumée. Littéralement paumée, une pauvre fille que personne ne souhaiterait. Personne et surtout en sachant la direction qu'elle prend plaisir à suivre, quand elle se retrouve dans une énième rue sombre, face à lui. Elle se redresse à peine, levant bien haut la tête vers Carter, pas même un sourire sur ce visage sombre. « C'est vrai que ça doit être pénible de toujours voler à ma rescousse. » Qu’elle répond, en repoussant une mèche de cheveux en arrière pour le détailler, pour le dévisager. Elle sourit à peine devant un Rollins impassible. La rue n’est pas un jeu pour lui, et bien qu’il fasse partie de ses hommes de rue. Il trouve ça idiot de sa part qu’elle prenne le risque. Mais après tout, elle n’est personne pour qu’il s’en inquiète, n’est-ce pas ? « C’est un job à temps plein… Faut croire… » Qu’il lâche, en la dévisageant un instant, une clope au bec alors qu’elle se relève péniblement. Elle a froid Mimi, elle croise ses bras autour d’elle, mais ce signe il ne le comprend pas, et n’y fais même pas attention. Il allait faire demi-tour, partir, loin d’elle quand elle reprend, hésitante. « Je t'ai vu au loin et je voulais juste te remercier... » Ses mots qui le stoppent net, et il pivote sur lui-même pour l’affronter. Il avance d’un pas alors qu’il devrait fuir. Il lui répond alors qu’il devrait l’ignorer. Sa tête lui demande de résister, quand son corps l’appelle. « J’sais pas ce que t’attends de moi… » Qu’il lâche avec froideur. Pourquoi devrait-elle le remercier ? Il n’est qu’un poison qui se répand dans les veines des autres. « Je ne t’ai rien apporté de bon… » Et qu’elle prétende pas le contraire, ce serait faux et complètement idiot de se penser unique dans le cœur de Carter. Que de penser qu’il saurait accepter une main tendue vers lui, alors qu’il est né pour détruire ce qui l’entoure. Il tire une latte sur sa cigarette, avant de finalement s’appuyer contre le mur. Il se demandait bien ce qu’elle attendait de lui et de ce devoir de le suivre même jusqu’en enfer… |
| | | | (#)Dim 22 Mar 2020 - 11:54 | |
| Je sens des boums et des bangs Agiter mon cœur blessé L'amour comme un boomerang Me revient des jours passés A pleurer les larmes dingues D'un corps que je t'avais donné Mimi ne cherche pourtant pas à se faire une place dans le quotidien du brun, elle ne lui court pas aprés et n'aspire pas non plus à lui parler de romance ou de poésie, mais il faut croire que leur chemin se rencontre toujours inexorablement. Elle l'a vu au loin, et elle a simplement voulu le remercier. Elle accorde peut être trop d'importance à tout ça Mimi, elle n'en sait rien, mais elle n'a pas pensé que la situation tournerait encore à son désavantage. Comme souvent finalement. Et ça lui soulève un peu le coeur à la blonde, parce que c'est le bitume froid qu'elle rencontre sous ses mains et c'est au regard froid de Carter qu'elle se heurte. Elle est fatiguée de devoir toujours courir. Fatiguée que quoiqu'elle fasse ça finisse par lui tomber dessus d'une façon ou d'une autre, à ce stade là c'est certainement de l'acharnement et beaucoup trop de coïncidence. Elle baisse un peu les yeux, elle a conscience qu'elle est probablement un boulet qu'il semble se traîner en permanence depuis qu'ils se sont rencontrés. Elle n'avait pas envie d'être ça pourtant. Non. Mais c'est ce qu'elle est, parce qu'elle est toujours dans les parages.«Je suis désolée d'être un poids. Elle souffle doucement. Elle voudrait s'endurcir vraiment, avoir assez de poigne pour s'affirmer ou savoir se défendre, mais ce n'est pas le cas, elle n'est pas née avec les bonnes armes Mimi et elle n'a pas apprise à les faire toute seule. Mimi se relève, serrant ses bras autour d'elle, parce qu'il fait froid, parce qu'il pleut et que comme d'habitude elle ne s'est pas préparée à ça. Elle voulait juste le remercier. Et ça le fait réagir apparemment. Il s'approche, elle ne bouge pas, tente de comprendre ses mots. «Rien. Je n'attends rien. Elle n'attend plus de rien de personne Mimi, parce que de toutes façons elle est foutue, elle y passera tôt ou tard. Elle n'attend rien de lui parce qu'elle ne sait pas ce qu'on peut attendre des autres, et encore moins d'un homme. «Ce n'est pas vrai, tu m'as aidé, à chaque fois. Et sans lui, elle serait probablement de retour chez elle, parce qu'Alexander l'aurait trouvé dans cet hôtel. Et ça en aurait été finit d'elle. «Alors voilà, merci. Elle se sent ridicule Mimi, vraiment, elle ne sait plus vraiment ce qu'elle fiche ici aprés tout, parce qu'elle n'est pas la bienvenue et qu'elle a davantage l'impression d'être de trop qu'autre chose. Elle s'attendait à quoi ? Carter est un homme qui vit dangereusement. Un homme qu'on qualifierait de peu fréquentable même si tout ça ne compte pas aux yeux de Mimi. C'est un homme occupé, et il n'a visiblement pas de temps à perdre avec elle. «Je vais rentré. Parce qu'en fait, elle n'aurait jamais du sortir finalement, elle se serait épargnée bien des peines.
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| | | | (#)Dim 22 Mar 2020 - 19:35 | |
| « j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait » mimi faure & carter rollins
L’homme est sans attache, et bien qu’ils aient échangés une nuit torride, il n’en reste pas moins que l’un comme l’autre a repris leur vie, loin de l’autre. Enfin c’est ce qu’il pensait jusqu’à ce que ses yeux croisent ceux de la jeune femme. Carter ne comprend pas réellement pourquoi elle se tient devant lui. Pourquoi elle prend ce risque de venir jusqu’à lui, elle ne devrait pas. Elle ferait mieux de faire ce que tous ses gens font : prendre leur jambe à leur cou et partir. Loin de lui, car il n’attire que problèmes. Il est instable, incapable d’offrir plus, il ne prête pas attention aux autres, il ne fait pas partie de ses personnes en qui ont peut avoir confiance. Il ne fait pas partie de ceux qui savent mettre de côté leur fierté. Non, il n’sait pas faire tout ça Rollins, alors quel est ce sentiment qui l’envahit, ce désir de vouloir la protéger, en même temps que celui de vouloir la fuir ? Échapper à son emprise ? « Je suis désolée d'être un poids. » Qu’elle lâche, croisant les bras en le dévisageant une micro seconde avant de baisser ses yeux. Il la contemple, quelques instants, il est silencieux et cruel dans son regard. Il n’attend jamais rien des autres, et ne souhaite pas qu’on en attende de sa part… « Pourquoi ? » Pourquoi être désolée ? Pourquoi venir jusqu’ici et se confronter à lui, de la sorte ? Alors il ose, cette phrase qui franchit la barrière de sa bouche, qui ferait de lui, un homme fuyant. Si elle avoue, si elle en dit trop. Il ose, et à la seconde d’après, regrette. « Rien. Je n'attends rien. » Un soupire sort de sa bouche, en même temps que la fumée de sa cigarette, un soupir de soulagement. Peut-être bien… « Tu devrais pas être ici… » Qu’il dit, doucement, alors qu’il fait un pas en avant, qu’il se rapproche d’elle. Volontairement. Comme si ça n’avait pas suffi, cette nuit partagée. Est-il possible que ça traverse son esprit ? Est-il possible que la voir devant lui, le lui rappelle ? « Ce n'est pas vrai, tu m'as aidé, à chaque fois. Elle proteste, et sa voix qui fait office dans ce silence lugubre. Il en est presque surpris, mais elle redevient agneau, instantanément, à la seconde d’après, presque à voix basse, alors voilà, merci. » Il hausse les épaules, il n’en veut pas lui de sa phrase, de son merci. De sa pitié. Rien de cela, et son silence parle pour lui. Son regard aussi, sûrement, alors qu’il tire une énième latte sur sa cigarette. « Je vais rentrer. » Et elle rebrousse chemin, elle pivote sur elle-même alors qu’il est appuyé contre le mur, il la regarde partir, entend ses chaussures claquaient sur le goudron de la rue. Et sa voix qui retentit dans un silence presque pesant, et même pour lui. Lui qui a l’habitude de ses silences et de cette solitude. « Attends… » Putain Carter tu fous quoi, là ? Il se mord la lèvre inférieur, il hésite, puis referme la bouche illico, alors qu’elle reste immobile, le dos toujours tourné vers lui, elle ne le regarde pas. Et elle n’est même pas certaine de vouloir se retourner en sa direction. De l’affronter. « Si t’es là, c’est qu’il n’est pas tombé sur toi ? » Le type qui la suivait jusqu’à l’hôtel. Pas besoin de le préciser, elle saura très bien de qui il parle. « J’en suis satisfait… » Pourquoi ? Il n’ose pas se le demander, mais elle est là cette vérité, qui le dépasse. Il est satisfait qu’elle soit encore libre. |
| | | | (#)Dim 22 Mar 2020 - 22:24 | |
| Je sens des boums et des bangs Agiter mon cœur blessé L'amour comme un boomerang Me revient des jours passés A pleurer les larmes dingues D'un corps que je t'avais donné Mimi est naïve. Ou peut-être simplement idiote. Elle ne le cherchait pas pourtant mais elle est tombée sur lui, par hasard, et peut-être qu'elle avait encore envie de faite partit de son paysage. Elle ne sait pas. Parce c'est flou. Parce qu'elle est une fille sensible, un peu dans les nuages. Il faut croire qu'elle n'est pas très équilibrée Mimi parce que n'importe quelles filles normalement constituées fuiraient ce genre d'hommes. Pas elle il faut croire. Elle n'était même pas triste de ne pas le voir le lendemain au réveil parce qu'elle savait qu'il allait partir. Il est resté le temps qu'elle s'endorme et c'était tout ce qu'elle voulait Mimi. C'est tout. Ni plus ni moins. Pourquoi ? C'est la question de sa vie. Pourquoi elle doit éponger les dettes de son père ? Pourquoi elle est restée si longtemps avec Alexander ? Pourquoi elle s'attire des problèmes constamment ? Il faut croire que c'est toute une philosophie de vie chez elle. Elle se contente d'hausser les épaules la blonde parce qu'elle ne sait pas. Elle n'est pas capable de lui apporter des réponses. Mimi n'attend rien et peut-être que ça le soulage parce que son temps change un peu.«Mais j'avais envie d'être ici. Oui. Parce que Mimi voulait le voir. C'est tout. Et elle frissonne un peu quand il se retrouve presque trop proche d'elle. Un contact qu'elle désire pourtant alors qu'elle se sent si fébrile. Là, devant lui. Elle n'est pas d'accord avec ses mots parce qu'il a probablement fait pour elle plus que n'importe qui même s'il ne s'en rend pas compte. Alors oui, Mimi le remercie avant de finalement tourner les talons. Parce qu'elle n'a plus rien a faire ici après tout. Peut-être qu'elle n'aurait pas du venir parce qu'elle ne pensait pas qu'il serait si hostile à son égard. Mais la voix de Carter l'arrête même si elle n'ose pas se retourner de suite. Elle finit par le faire pourtant, ses yeux bleus retrouvant les siens. «J'ai réussit à lui échapper pour le moment . Un léger sourire se dessine sur ses lèvres ? Est ce qu'il s'inquiète un peu pour elle ? Mimi se pose la question même si elle ne le lui demandera pas.«Maintenant qu'il sait dans quel hôtel je suis je vais changer d'endroit. Un ami a proposé de m'héberger . Et Mimi va accepter en attendant de pouvoir trouver un petit appartement avec petit loyer. Quelque chose qu'elle pourra payer. La blonde ne sait même pas pourquoi elle lui raconte tout ça mais il connait une partie importante de son histoire, de ses angoisses et ça lui semblait important qu'il le sache.
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| | | | (#)Lun 30 Mar 2020 - 0:26 | |
| « j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait » mimi faure & carter rollins
Carter est un homme sombre, un homme sur lequel Mimi ne devrait jamais avoir confiance. Un homme sur lequel elle n’aurait jamais dû poser son regard, et que ses lèvres n’auraient jamais dû frôler. Mais il y a des attractions qui diffèrent, des attractions qui lui restent étrangères. Et cette voix qui s’élance, elle proteste, assure qu’elle est là, parce qu’elle a choisi d’y être alors qu’il la regarde à travers l’obscurité de la nuit, ayant pour seul les lampadaires lointains pour y déceler une forme qu’il ne le laisse à première vue pas indifférent. Il ne lui répètera pas deux fois, que c’est dangereux sa venue ici, qu’il ne comprend pas. A quoi bon, il ne parviendra pas à changer la donne, visiblement. « Mais j'avais envie d'être ici. » Être ici ? Avec lui ? Elle ne sait pas, elle ce qu’il fait habituellement aux femmes de son genre, un peu naïve sur les bords. Ce qu’il fait quand on lui tend une main, il n’est pas du genre à l’accueillir avec plaisir. Il n’est pas du genre à accepter. Il est bien trop proche d’elle, et ce n’est pas une bonne chose, loin de là, même. Elle devrait partir, fuir. Elle devrait pas rester ici. Mais il ne le prétendra jamais à voix haute. « Être ici ? » Qu’il demande, soufflant presque sur le visage de la jeune femme, en la fixant, avant de reprendre sur le même ton arrogant, « Ca te plait ce monde ? » Il pique, acerbe levant les bras pour signifier la rue. C’est ça qui lui plait ? Et c’est pour ça qu’elle se retrouve devant lui, à lui foirer quasiment une vente et un client ? Mais c’est quand elle fait demi-tour, qu’elle part, qu’il réalise qu’elle est prête à réellement le laisser là. Il fronce les sourcils, il n’sait pas pourquoi, mais à sa façon, il la retient. « J'ai réussit à lui échapper pour le moment » Elle se tourne à peine, et il tente de la dévisager. « Je présume que tu sais te défendre ? » Il serait presque moqueur, parce qu’évidemment que non, elle ne sait pas. Evidemment. « Maintenant qu'il sait dans quel hôtel je suis je vais changer d'endroit. Un ami a proposé de m'héberger » Elle lui en dit trop, et Carter ne sait pas vraiment ce qui le pousse à rester là, il ne comprend pas vraiment quel est ce sentiment qui l’envahit, et qu’il ne souhaite pas. « Je suppose que c’est une bonne chose… » Il est nonchalant dans sa voix, haussant les épaules. Il n’a pas envie qu’elle parte, mais n’a jamais appris à le faire voir, ou à la dire. Il n'a jamais été quelqu'un d'autre que ce type odieux et mesquin. Mais elle a l'air de s'y faire Mimi. « Et tu vas aller... » où ? et c'est quand il réalise sa question qu'il fronce les sourcils et qu'il se tait. Les mains dans les poches, le vent léger qui souffle dans la ruelle, des feuilles mortes qui tourbillonnent, et il reprend de sa voix stricte, « laisse tomber, ça m'regarde pas. » Comme si il y pensait une seule seconde… |
| | | | (#)Lun 30 Mar 2020 - 13:32 | |
| Je sens des boums et des bangs Agiter mon cœur blessé L'amour comme un boomerang Me revient des jours passés A pleurer les larmes dingues D'un corps que je t'avais donné Mimi s'approche. Trop vite et trop fort. Parce qu'elle est attirée par lui, un charme magnétique qui s'opère sans qu'elle ne puisse rien y faire Mimi et de toutes façons elle n'a pas réellement envie de lutter contre ça. Non. Parce que même si la rue n'est pas accueillante, même si elle fait peur, elle n'est pas effrayée quand il est là. Elle devrait pourtant avoir peur de lui la blonde mais ce n'est pas le cas. Et au fond elle n'est pas sure que ça le soit un jour. Mimi avait envie d'etre ici, si elle l'a suivi c'est parce qu'elle l'avait décidé. Parce qu'elle avait envie de lui parler dans un sens. Elle s'est écoutée Mimi et a prise son courage à deux mains pour une fois. C'est rate pourtant, parce qu'elle est de nature craintive la blonde. Parce que c'est plus fort qu'elle ce besoin de se cacher et d'etre transparente aux yeux des autres.«Ça ne peut pas être pire que celui dans lequel je vis . Non. Mimi en est persuadée. Parce que la violence quotidienne elle l'a connait. Parce qu'elle sait aussi qu'Alexander traine dans un business dont il vaut mieux taite l'existence. Elle ne connait pas tout les détails de la vie de son mari mais elle le sait , il joue de son statut de flic et l'envers du décor n'est pas joli. .«J'ai envie d'apprendre en tout cas . à se défendre. Parce qu'il faut bien que Mimi se fasse ses propres armes si elle a envie de s'en sortir. Elle va partir de cet hôtel. Elle va accepter la proposition de Connor au moins pour quelques temps. Alors oui, c'est une bonne chose, en tout cas elle est plus rassurée, au moins elle ne sera pas toute seule dans l'angoisse terrible de savoir si Alexander la retrouvera ou pas. La question de Carter la désarçonne un peu, à vrai dire, elle ne pensait pas que ça l'intérèsserait. .«Chez un collègue d'Alexande. Il est policier aussi, mais lui, il est de mon côté . Et elle a confiance Mimi, elle sait qu'il ne la trahirait pas. Alors ça devrait aller pour elle non ? Elle espère en tout cas. Ses yeux se posent sur lui. Mimi devrait tourner les talons maintenant, mais au lieu de ça elle se rapproche, vient se blottir contre lui. Elle cherche son contact, il fait froid. Elle se sent mieux dans ses bras. Elle respire mieux quand il est là. Alors tant pis. Peut-être qu'il va la repousser et lui balancer des mote durs à la figure mais elle n'en a pas vraiment peur Mimi. S'il a envie qu'elle parte alors elle partira. Sinon, elle veut bien rester encore un peu dans ses bras.
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| | | | (#)Dim 5 Avr 2020 - 22:56 | |
| « j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait » mimi faure & carter rollins
Il ignore ce pouvoir qu’il possède sur elle, et à contrario, celui qu’elle émet sur lui, sans même qu’il n’accepte de le voir. Ce besoin de la savoir près de lui, de la savoir sain et sauve. Et non traquée par un déluré du cerveau qui se fait passer pour un flic. Il voit là, le stéréotype du mec parfait, belle bagnole, gueule d’ange, se cachant derrière des faux sourires et de belles paroles pour mettre tout le monde dans sa poche. Avec au bras, la jeune femme qui se tient à présent devant le dealer. Et ça lui fait quelque chose. Assez étrangement, un pincement au cœur de la savoir dans les bras d’un autre. Il avait pourtant juré à qui veut l’entendre qu’il ne s’attache jamais, parce qu’il a d’autres chats à fouetter. D’autres projets pour son avenir, il veut de l’argent Carter, et du pouvoir. Il veut des armes, de la drogue, et de la peur dans les yeux des autres. Il n’est pas ce type qu’on recommande, et d’ailleurs il ne voit pas ce qu’elle lui trouve, pour revenir vers lui. Une fois de plus, une fois de trop. Il n’y croit pas lui, à la destinée. C’est eux qui forment leur destin, pas l’inverse. Ce qui voudrait dire qu’importe le caractère de Rollins, qu’importent ses choix, ses discours, il sera là où le destin le mènerait. Sans qu’il n’est besoin de faire d’effort. Et lui a travaillé dur pour être rentré au Club, il travaille encore sur son mental pour y rester. Alors le destin pour lui, c’est que de la brume, du foutage de gueule, de l’enfumage. « Ça ne peut pas être pire que celui dans lequel je vis » Elle avoue, en parlant de cette ancienne vie. Celle qui l’a mené jusqu’à lui. Parce que si elle n’avait jamais été à la rue, elle n’aurait jamais volé cette épicerie, et il n’aurait probablement jamais croisé sa route. « Ca dépend sur qui tu tombes… » Qu’il répond, en haussant les épaules, parce qu’elle est là cette vérité qui lui pend au nez et un jour elle verra, elle tombera sur pire que celui qu’elle fuit aujourd’hui. « J'ai envie d'apprendre en tout cas » Qu’elle avoue, et il ne peut pas se retenir, ça le dépasse, « et ? » Il relève ses yeux sur elle un instant, assez pour la dévisager du regard, « je sais pas pourquoi, mais si je peux le faire… » Il hésite, grimace, ne comprend pas lui-même ce qui le pousse à faire tant de bien autour de lui, pour elle, « t’aider… » Il rame, s’enfonce et finalement se la ferme, se sera moins douloureux ainsi. Et quand il lui demande où elle vit, il se rétracte, mais elle lui répond quand même. « Chez un collègue d'Alexande. Il est policier aussi, mais lui, il est de mon côté » Sans savoir pourquoi elle se justifie, pourquoi elle lui dit. Tout lui échappe à Carter, et il n’aime pas ça. « On peut pas avoir confiance aux flics… » C’est cette fierté de caïd qui parle. Sans doute, mais pour Carter, en qui on peut avoir vraiment confiance ? Pas grand monde en tout cas… C’est certain. |
| | | | (#)Lun 6 Avr 2020 - 18:22 | |
| Je sens des boums et des bangs Agiter mon cœur blessé L'amour comme un boomerang Me revient des jours passés A pleurer les larmes dingues D'un corps que je t'avais donné Mimi n'arrive pas à tourner les talons, pourtant, elle devrait. Parce qu'elle ne devrait pas être ici, à discuter dans une ruelle avec Carter. Non. Mais elle est là quand même, se tenant droite, et tentant de le sonder. Il était entrain de vendre de la drogue, elle le sait, elle l'a vu, et elle ne sait pas vraiment ce que ça lui fait. Pas grand chose, finalement, parce qu'elle se fiche bien de ce qu'il fait de sa vie, mais il lui a mentit et ça c'est un fait, il avait parlé d'un travail en tant que serveur, dans un restaurant, pas de vente de poudre blanche entre deux ruelles sombres. Mais Mimi n'est pas fâchée, elle imagine que ce n'est pas quelque chose dont on parle généralement. Elle le sait maintenant, parce qu'elle l'a prit sur le fait, et pourtant elle ne juge pas, ne cherche pas à lui dire ce qui est bien ou pas, parce que lui même n'en sait rien de toutes façons. Alors oui, elle a envie d'être ici et non, elle n'a pas peur. Tout simplement.«Pour le moment je ne suis tombée que sur toi . Elle esquisse un léger sourire la blonde, parce que c'est réel, pour le moment elle n'a rencontré que lui sur son chemin et ça lui convient de toutes façons. Mimi n'a pas peur, est-ce qu'elle devrait ? Est-ce qu'elle devrait se méfier ? Certainement oui. Et pourtant elle ne le fait pas. Pas assez. Elle a envie d'apprendre à se débrouiller, à ne pas avoir peur de la rue. Et, elle plonge un instant ses yeux dans les siens. L'aider ? Vraiment ? Son coeur cogne un peu dans sa cage thoracique. Elle ne s'y attendait pas. Mais, elle accepte cette main tendue Mimi, même s'il semble regretter ses mots maintenant, pourtant, c'est trop tard. ils ont été prononcé, alors, il ne peut pas revenir en arrière non ? «Oui je... J'ai envie. Qu'il l'aide. Mais peut être que ses mots portent un peu à confusion non ? Mimi se sent rougir un peu, et demande finalement. «Peut être que... hum.. Tu pourrais me donner ton numéro de téléphone ? . Elle propose. Simplement. Pour pouvoir le joindre ou... Lui la joindre ? «Je pense qu'il est sincère. J'ai rencontré deux de ses collègues et ils ne lui ont pas dit où j'étais. Ils cherchent à la protéger, alors non, elle n'est pas d'accord avec les propos de Carter, même si elle sait qu'il y'en a des mauvais. Partout. Il suffit de voir Alexander. Il fait nuit maintenant, et ce n'est pas prudent de continuer à rester dehors. «Est-ce que tu dois encore vendre ? Ou est-ce que c'était son dernier sachet ? Elle n'en sait rien. Elle demande. Sinon peut être qu'il voudra rentrer ou.. Aller quelque part avec elle ? Mimi ne sait pas. Mais elle demande quand même.
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| | | | (#)Lun 13 Avr 2020 - 16:26 | |
| « j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait » mimi faure & carter rollins
Il est réellement serveur dans un restaurant, et les débuts ne sont pas faciles pour Caleb et les autres employés. Notamment pour Elia, la seconde. Qu’importe ce que Mimi ressent en l’observant de loin, qu’importe cette façon qu’elle a de le fixer, comme si il n’était rien. Comme si il ne choisissait jamais les meilleurs plans, comme si il n’était qu’un boulet ambulant, qui suit le rythme sans se soucier de l’avenir, Carter ne pense pas qu’il mérite mieux, et se contente de ce qu’il possède. Il possède bien plus qu’il ne l’aurait espérer un jour, au grand damne de son aîné, Nicolas. Qui aimerait qu’il plante tout, qu’il lâche ses drogues, cette vie misérable et qu’il devienne plus responsable. Il ne sait pas pour le Club, il ne sait pas les cambriolages. Carter ne montre que ce qu’il veut montrer aux gens qui l’entourent. A Mimi aussi. En prenant ce job de serveur, il cherche à faire retarder la montre, à faire voir qu’il a peut-être changé, évolué, grandi. Mais tout est faux, et cela lui seul le sait… Mimi serait-elle capable de le mettre en mal ? Tiendrait-elle au creux de ses mains l’avenir de Rollins ? Il n’y croit pas une seconde, qu’elle en serait capable. « Pour le moment je ne suis tombée que sur toi » Et c’était sans doute mieux ainsi, il hausse les épaule à vrai dire il n’en savait rien. « La chance du débutant… » Qu’il constate, la piquant alors en relevant ses yeux sur la silhouette féminine qui se tient devant lui. Combien de temps parviendra t’elle à échapper aux griffes lacérés de son prédateur ? Est-ce là qu’une question de temps ? « Oui je... J'ai envie. » Il ne sait pas réellement sa motivation de lui faire une telle proposition, encore moins la sienne en acceptant le deal. Mais les faits sont présents, indéniables et une lueur joueuse apparaît dans les yeux du dealer si on l’observe de plus près. « Peut être que... hum.. Tu pourrais me donner ton numéro de téléphone ? » La ruse. Et Carter sourit légèrement, il la voit arriver de loin, et il ne peut s’empêcher de lâcher un rire avant de répondre, « c’est uniquement en cas de gros pépin okay ? » Il lui fait signe d’avancer vers lui, complétant d’un pas ou deux la distance lui aussi, avant de la tourner sur elle-même pour poser un bout de papier sur le dos de la jeune femme, et écrire quelques chiffres sans aucune valeur. Qui en aurait peut-être pour elle. Il lui tend le papier. « T’as qu’à me faire sonner, j’aurai le tiens. » Il hausse les épaules, avant qu’elle parle du flic. « Je pense qu'il est sincère. J'ai rencontré deux de ses collègues et ils ne lui ont pas dit où j'étais. » Pfff comme si on pouvait leur faire confiance à ceux-là… « J’ai appris à me méfier d’eux… » Et plutôt deux fois qu’une, on ne lui apprendra plus rien à Carter les concernant. Il les a jamais portés dans son cœur et ça risque pas de changer ! « Est-ce que tu dois encore vendre ? » Les mains dans les poches, il avait pourtant terminé. « Non, plus pour ce soir… » Mais demain sera un autre jour, il relève ses yeux sur elle. « Et tu cherches pas à partir en courant ?! » Il fronce les sourcils, il ne comprend plus rien aux femmes. |
| | | | (#)Lun 13 Avr 2020 - 17:25 | |
| Je sens des boums et des bangs Agiter mon cœur blessé L'amour comme un boomerang Me revient des jours passés A pleurer les larmes dingues D'un corps que je t'avais donné Mimi s'estime heureuse, parce que jusqu'à présent elle n'a croisé que la route de Carter et s'en est plutôt bien tirée. Est-ce que ce sera toujours comme ça ? Elle n'est pas assez naïve pour le penser, elle sait bien que tôt ou tard elle s'attirera d'autres ennuis, parce que c'est plus fort qu'elle , à croire qu'elle les attire Mimi et peut être bien que c'est le cas de toutes façons. La chance du débutant, vraiment ? Elle ne sait pas, peut être qu'il a raison ,peut être que non, la blonde se contente d'hausser les épaules. En tout cas oui, elle a réellement envie d'apprendre à faire ses armes et à se protéger de la rue. D'apprendre à se défendre, parce que c'est important, parce que Mimi a peut etre besoin de plus d'indépendance qu'elle ne le pensait. Alors mettre un pied dans son monde ne lui fait pas si peur que ça, probablement de l'inconscience. Ou juste qu'elle n'a plus grand chose à perdre. Est-ce qu'il pourrait lui donner son numéro de téléphone ? Elle se sent un peu rougir et, elle trouve ça beau, quand il rit, c'est un son qui lui plaît en tout cas et, oui d'accord, elle a peut être envie de pouvoir lui écrire. De temps en temps. Seulement en cas de soucis ? D'accord. Elle hoche la tête la blonde.«Oui d'accord ! Promis, pas d'harcèlement téléphonique. Elle se laisse faire quand il la retourne et qu'il note sur un bout de papier son numéro, s'appuyant sur son dos. Une proximité qui la fait quelque peu rougir, encore. Il faudrait qu'il arrête de la rendre aussi rouge qu'une tomate non ? «D'accord. Elle le fera sonner oui. Ou lui enverra un message pour qu'il sache que c'est elle, parce qu'il doit avoir un tas de numéros de nana dans son téléphone non ? Une pensée qui n'est pas agréable et qu'elle chasse bien vite de son esprit. «Si ça tourne mal alors je partirais. Mais elle a confiance en Connor, dans tout les cas, elle n'aura qu'à fuir si la situation tourne à son désavantage. Il a terminé pour ce soir, est-ce qu'il a du temps à lui accorder ? Elle se pose la question. «Non, je me demandais plutôt si t'avais envie de passer du temps avec moi... Mais elle peut tout aussi bien partir en courant s'il préfère aprés tout. Même si pour le coup, elle préfèrerait rester un peu avec lui. Pourquoi ? elle ne sait pas, mais Mimi aime les moments qu'elle passe avec lui, et le souvenir d'une unique nuit qui reste malgré tout gravée dans son esprit.
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| | | | (#)Dim 19 Avr 2020 - 22:31 | |
| « j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait » mimi faure & carter rollins
Il la ressent dans l’air cette bouffée d’oxygène qu’il tentera malgré lui de repousser, comme si il n’attendait rien d’elle. Comme si il n’était pas en mesure de lui ouvrir l’accès, alors qu’il le sait au plus profond d’elle, elle représente ce qu’il ne sera jamais, et peut-être ce qu’il aurait souhaité pour une femme. Carter n’a jamais appris à faire confiance à autrui, il n’est pas sûr que ça l’intéresse réellement. De faire attention aux autres, à ce qu’ils peuvent ressentir. Savoir si leurs vies méritent plus d’être vécues que la sienne. Moins d’être tiraillée. Mais Mimi le surprend et de bien des façons, qu’il a longtemps renié, et repoussé. Qu’il n’a jamais voulu témoigner, parce que cela aurait voulu dire qu’il avait un potentiel cœur sous sa carapace. Ou qu’il aurait pu perdre la partie avant même de savoir qu’il pouvait y jouer. Et feinter une indifférence totale pour les autres, finalement ça ne lui demandait trois fois rien. Alors, jamais par le passé il n’a eu besoin d’être différent, jamais il n’a trouvé de scrupule pour changer ou s’améliorer. Et elle renverse toute ses habitudes Mimi, elle le surprend à apprécier sa compagnie alors qu’il a toujours appris à repousser sans effroi ses mains tendues vers la sienne. En voilà une chose étrange, alors qu’il la touche, qu’il prend son bras pour la retourner. Elle obtempère sans aucune résistance et il griffonne de vulgaires chiffres. Ca devrait la rendre indifférente, mais quand elle se retourne vers lui, elle paraît gênée, avant de prendre le bout de papier. Ce qu’elle en fait, ça l’importe peu, du moins c’est ce qu’il tente de se convaincre pour enfouir sa tête dans le sable, une fois de plus. « Oui d'accord ! Promis, pas d'harcèlement téléphonique. » Qu’elle se contente d’avouer en reportant toute son attention sur le dealer, il reste là, silencieux à la fixer un instant. Qu’est-ce qu’il peut l’attirer chez lui ? Il se le demande bien. Est-ce son côté mauvais garçon ? « Si ça tourne mal alors je partirais. » Parce qu’elle pense qu’elle pourra partir ? Parce qu’elle imagine une seconde qu’on la laissera s’échapper ? « Et avec des flics ça tournera forcément mal. » Il conclut en étant bien sûr de ce qu’il avance, pas pour l’effrayer, mais pour lui faire comprendre que ce sera peut-être trop tard. Mais après tout, elle peut bien faire ce qu’elle veut non ? Il n’est personne pour juger. Encore moins important pour Mimi. Et elle est assez grande pour savoir ce qui est mieux pour elle. « Non, je me demandais plutôt si t'avais envie de passer du temps avec moi... » Elle ne devrait pas pourtant vouloir être auprès de lui, Carter est incapable d’être quelqu’un de bien, d’être quelqu’un de confiance. D’être quelqu’un avec qui on a envie de passer du temps. Il ne sait que tirer les personnes vers le bas et en prend un plaisir malsain. Comme une force bien plus forte que lui, qu’il ne pourrait pas contredire. « Je… Je sais pas faire ça… » Être proche d’une femme sans la mettre dans son lit ? Oui c’est un peu à ça qu’il pense contre son gré, et il n’est pas sûr de vouloir réellement apprendre. Il n’est pas docile Carter, il ne sait pas faire le dos rond ou brosser dans le sens des poils pour plaire ou qu’on le félicite. Lui, il vit comme il l’entend. « Tu veux ? » Qu’il demande finalement, avant de pointer la seule sortie possible de cette traverse déserte comme si il était prêt à faire quelques pas en sa compagnie, avant de sortir une clope de son paquet et de l'allumer. |
| | | | (#)Mar 21 Avr 2020 - 21:53 | |
| Je sens des boums et des bangs Agiter mon cœur blessé L'amour comme un boomerang Me revient des jours passés A pleurer les larmes dingues D'un corps que je t'avais donné Mimi ne sait jamais poser de questions sur les hommes, sur ce qu'elle voudrait ou pas, sur ce qu'elle s'autoriserait à vivre, ou pas. C'est nouveau pour elle, c'est l'inconnu, mais ça lui plaît terriblement, cette sensation de ne jamais savoir ce qui se passera demain. Elle n'a plus cette peur qui la tiraille au fond de ses entrailles, parce qu'elle n'est plus sous l'emprise d'Alexander. En revanche, elle commence peut être à tomber sous la sienne. Est-ce que Carter pourrait la détruire ? Lui faire encore plus mal que son mari ? Non, elle ne pense pas. Parce que Mimi ne connaît pas de pire souffrance que celle des coups, celle des bleus et du sang qui sèche sur le corps. La blonde se tourne et le laisse marquer son numéro de téléphone sur son dos, elle est agréablement surprise Mimi parce qu'elle ne pensait pas qu'il obtempèrerait si facilement, non, elle avait même peur qu'il lui balance quelques mots terribles à la figure mais jusqu'à maintenant ça n'a pas été le cas. Même son petit air sarcastique arrive à la faire sourire, et parfois rire. Mimi ne sait pas vraiment ce qu'elle va faire mais elle va changer d'endroit, de lieu de vie, elle va aller vivre chez Connor quelques temps et elle improvisera, de toutes façons maintenant que son mari sait où la trouver elle ne peut pas rester. C'est évident. et il ne lui en a pas fallut plus pour prendre sa décision, bien qu'elle s'en veuille un peu de s'imposer dans la vie des autres. La blonde le regarde un peu, elle devine qu'il a probablement dû avoir des ennuis avec eux pour les voir de cette façon là. Elle ne peut rien garantir, peut être que ça se passera mal, peut etre que ça ira, elle a décidé de faire confiance à Connor. Et à Elias. C'est tout ce qu'elle peut faire pour le moment de toutes façons.«Je préfère voir les choses de façons positives. C'est déjà assez difficile et... Et j'ai envie de croire que les gens peuvent être gentils. Et sincères. J'ai besoin de pouvoir faire confiance. Aux personnes qui l'entourent. Aux personnes qu'elle rencontre. Mimi aurait pu choisir de se fermer au monde, de s'effrayer de tout, mais au lieu de ça elle a préféré s'ouvrir à la vie. Sans vivre avec la peur du lendemain. La blonde ne veut pas rentrer de suite et, est-ce qu'il pourrait passer du temps avec elle ? Parce qu'elle en a envie Mimi et elle le lui signifie. Il ne sait pas faire ça mais pointe finalement le bout de la rue. Un sourire se dessine sur son visage et elle hoche doucement la tête, se plaçant à côté de lui, le regardant tirer une cigarette de son paquet. Elle marche tranquillement à ses côtés. «Est-ce que tu habites loin d'ici ? Parce qu'elle ne connaît pas grand chose de lui, hormis qu'il paye une chambre d'hôtel pour coucher avec des filles habituellement. Carter l'intrigue. Lui donne envie d'en découvrir plus. Et plus elle le regarde, plus elle a envie de l'embrasser. Alors, elle détourne les yeux, regardant devant elle, serrant un peu sa veste contre elle à cause du froid de la nuit.
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| | | | (#)Mer 22 Avr 2020 - 8:46 | |
| « j'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait » mimi faure & carter rollins
Carter n’est pas le plus docile qui soit, ni celui qui est le plus facile à comprendre. Mais Mimi semble vouloir percer son mystère, elle le regarde à travers la lueur de la nuit, repose ses espoirs sur lui, alors que lui-même ne pense pas posséder d’espoirs. Sa vie n’en a jamais été de tel, il s’est souvent contenté de ce qu’on pouvait lui offrir sans remettre en doute ce côté mauvais garçon qu’il convoite pourtant depuis enfant. Déjà gosse, son père lui demandait de cesser ses conneries, de devenir quelqu’un de respectable. De moins arrogant, moins prétentieux. D’être comme son aîné. Il a forgé un certain mépris, et une jalousie sans faille pour Nicolas, son grand frère. Avant que ce dernier ne vienne le sauver, à ses dix-sept ans quand ses parents se sont débarrassés de lui, et qu’ils n’ont pas dû demander deux fois à Carter de dégager de leur maison. Il a claqué la porte, il ne s’est jamais retourné et est parti. Envolé avec lui la douleur du passé, envolé avec lui toute cette frustration. Et Carter a vécu ses plus belles années, au sein du Club, Tout frais payé. Mais cela voulait aussi dire que les flics et toute cette ribambelle, il les déteste plus que n’importe qui d’autre. Pour les mettre à mal, pour s’en prendre sans retenue quand l’occasion se présente à eux, au Club. Comme quand ils sont arrêtés Mitchell, le chef. Carter était déjà sur place. Avec eux, parmi eux, se jonchant tel un caméléon dans les abysses des couloirs du sous-sol du restaurant des Stranges. « Je préfère voir les choses de façons positives. C'est déjà assez difficile et... Et j'ai envie de croire que les gens peuvent être gentils. Et sincères. J'ai besoin de pouvoir faire confiance. » Il hausse les épaules, le positif, c’est pas inné en lui. C’est pas quelque chose qu’il a envie de posséder. Mais si elle y parvient, c’est qu’elle est plus douée que lui. « C’est pas d’mon ressort ! » Qu’il se contente de dire. Mais c’était des paroles néanmoins des plus raisonnables selon lui. On en attendait pas moins d’un dealer, que d’émettre des interrogations sur des agents de police. Elle ne les connaît pas comme lui, les connaît… Elle n’appartient pas au même monde que lui. Mais il ne refuse pas sa main tendue, juste marché un peu. C’est pas non plus la mort. Ou une belle mort, comme il les aime… « Est-ce que tu habites loin d'ici ? » Il tire une latte de sa cigarette avant de répondre en soufflant un peu pour que la fumée sorte aussi. « A fortitude Valley » Qu’il répond alors. Il peut répondre, c’est grand comme quartier, ça l’étonnerait qu’elle le retrouve aussi aisément. « C’est sympa là-bas, il y a de tout… » Et c’est donc pas compliqué pour voler les gens. Il y a des riches, des dealers, des gosses à papa à enfumer se prenant pour des caïds. C’est surtout ça qui lui plait… Il peut continuer sans aller trop loin ses coups bas. « Tu veux ? » Ils marchent l’un à côté de l’autre, avant qu’il tende sa cigarette à Mimi. Il voulait lui montrer son monde, l'entraîner dans ses coups foireux. Parce qu'il ne sait faire que ça Carter. |
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