| i've got a thousand butterflies in my mind (ginauden) |
| | (#)Dim 29 Mar 2020 - 15:08 | |
| Il m’entend pas arriver, il entend rien et il va râler parce que j’ai été trop silencieuse ou parce que je l’ai fait sursauter au pire moment. Il va sûrement râler tout court je sais même pas pourquoi je perds du temps à lui chercher des raisons, je sais même pas pourquoi je perds du temps à m’appuyer dans l’embrasure de la cuisine, les grands murs piliers dégagés où Pizza me rejoint en secouant la queue sans rien faire de plus. Comme s’il était le meilleur complice ninja de l’univers là, rien que là. Mes doigts grattent entre ses oreilles alors que je me penche à sa hauteur, mes yeux sont vrillés sur la silhouette d’un Auden de dos, concentré, dans sa tête et dans sa bulle, qui cuisine je sais absolument pas quoi comme 99,9% des fois où il décide de faire à manger sans dévoiler rien de son plan, lui qui se moque juste à me signifier à quel point j’ai tort quand je tente de deviner.
C’est là où je ferme les yeux pour essayer de jouer au jeu où les sens sont décuplés quand on ne voit plus rien, le canin qui pose sa tête sur ma cuisse repliée en guise d’argument pour me garder un peu plus près, juste une seconde supplémentaire. Ça sent la cannelle, ça sent le miel. Ça sent la cardamome, un peu la crème - le poivre? Je suis certaine qu’il y a des fleurs aussi, mais il déteste cuisiner avec des fleurs, ça fane et ça brûle, les couleurs qui déteignent et les pétales qui se perdent, il rage bien plus que quand il rate un plat et pour l’avoir vu rager pour ça des tas de fois, je sais de quoi je parle, j’ai des référents.
« J’ai le vinaigre. » que je finis par annoncer, me faufilant dans la cuisine pour finir par aller m’installer sur le plan de travail entre les bols de fruits coupés et ceux de sucre et de farine mêlés. J’agite la bouteille sous ses yeux comme une preuve alors qu’il sait déjà que j’allais prendre ma mission à coeur, mes jambes ballantes qui arrivent à battre miraculeusement la mesure sans qu’il ne reçoive de coup de pied au mollet par ma faute. « C’est quoi, mon cadeau de retour à moi? » |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 29 Mar 2020 - 15:57 | |
| Je m’énerve sur les instructions qui ne sont pas claires, je m’énerve sur la traduction des aliments qui n’est parfois pas optimale dans mon esprit (et pas pas optimale dans le sens où je fais des erreurs, non, pas optimale dans le sens où y’a rien qui va en anglais par rapport à l’italien du guide de recettes de mémés que Ginny a chiné je ne sais où). Je m’énerve et ça n’étonne personne que je ne regarde pas qu’elle rentre et que je ne sente pas non plus son odeur au milieu de l’acrylique et des épices ambiantes, de toutes les desserts qui s’amoncellent sur le plan de travail et qu’il nous faudra une vie pour manger.
Elle ne me fait pas sursauter, pourtant, même quand elle s’annonce subitement d’une manière que seule nous deux pouvons comprendre. « J’ai le vinaigre. » J’arrête de me battre avec les plats, toutes les préparations désormais en suspens maintenant que je me lave les mains et me retourne à mon tour sur le plan de travail, sourire aux lèvres. Elle dérive entre le chien et les meubles, se fait de nouveau sa place sur l'îlot central sur lequel elle arrive miraculeusement à grimper sans même se casser un seul poignet. Elle a tout d’une enfant, Ginny, elle a les jambes ballantes, elle a le regard vif. Elle a l’air d’aller bien, bien mieux que quand je l’ai laissé en tout cas.
A mon tour j’en oublie mes occupations et m’avance vers elle, laisse mes mains glisser et remonter le long de ses cuisses alors que mes yeux ne se concentrent uniquement sur les siens. « C’est quoi, mon cadeau de retour à moi? » Elle est partie une semaine et ça sonne comme une vie, mais ça lui ferait trop plaisir que je le lui fasse comprendre à voix haute. Tout comme ça lui ferait trop plaisir que je lui annonce à quel point une bouteille de vinaigre semble être le meilleur cadeau de l’univers, maintenant. Ultimement ce sont mes lèvres qui reviennent trouver les siennes, une seconde à peine, cachant mon sourire omniprésent. « C’est ce qui est derrière toi. » Entre mille pots de mille couleurs différentes, entre mille récipients de verre dans lesquels j’ai pas jugé utile de noter de quel ingrédient il s’agissait et maintenant on est tous les deux perdus. Entre tout ça se trouve un carnet, le sien, celui qui date d’une vie et qu’on saurait tous les deux reconnaître entre mille. « J’ai fini de ramener mes cartons depuis Spring Hill. C’était dedans. » Je ne mens pas cette fois ci. Elle le saura, que je ne cherche pas à minimiser les faits. Son carnet était réellement dans mes affaires, oui. Le reste on n’a pas à en parler. Ca lui appartient, elle mérite de décider de ce qu’elle veut en faire.
« Ca va ? » Je ne lui demanderai pas pourquoi est ce qu’elles sont restées plus longtemps tout comme je ne lui demanderai pas pourquoi elles avaient tant besoin d’aller dans une putain de zone blanche. Je ne lui demanderai pas non plus comment ça s’est passé, elle me le dira d’elle même si elle en a besoin. Mais ça, juste ça, j’ai besoin de savoir. On vit à deux cent à l’heure, malgré qu’on clame le contraire, et j’ai besoin de savoir si on arrive à continuer à ce rythme. Elle passe avant tout et je prends la bouteille entre mes mains pour le lui faire comprendre, la garde une seconde seulement avant de la poser à ses côtés. Ginny reste la priorité mais je pensais ce que je lui ai dit il y a une semaine.
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| | | | (#)Dim 29 Mar 2020 - 18:11 | |
| Y’a de la farine sur son nez, il en a même sur le front. Ma paume libre s’égare sur sa peau, nettoie les marques pour finir par m’en étaler plein sur la manche de mon hoodie sans même le remarquer. L’autre main elle, tient fermement la bouteille de vinaigre et ses 40 000 significations - non une, juste une pour une fois Ginny, un symbole, une raison - contre mon ventre. Et il s’égare sur mes cuisses avant d’attraper mon regard au vol Auden. Il est là, il est vraiment là et c’est bizarre parce que j’étais certaine que ses yeux étaient plus bruns que ça, j’étais certaine que son sourire tirait plus à droite qu’à gauche. 7 jours et j’en ai presque oublié ses micros-expressions ; je suis ridicule.
Son visage s’approche et il sourit, il sourit toujours Auden, et là, je sais qu’il sourit pour moi presqu’autant que je souris pour lui. « C’est ce qui est derrière toi. » ma nuque s’allonge, ma tête essaie de voir en se tordant d’une épaule à l’autre. « Où ça, là? Là? Par - làaaaa? » je gesticule presque à en tomber en bas de l’îlot, la curiosité d’une enfant qu’il a attisée quand la cuisine sent le dessert et quand la maison sent l’art, quand il sent lui et quand tout est enfin à sa place. « J’ai fini de ramener mes cartons depuis Spring Hill. C’était dedans. » « Oh. » mes prunelles quittent les siennes pour remonter vers le carnet au milieu du bazar, la reliure écorchée, les pages gondolées. On en parlait pas parce qu’il était associé au départ bien plus qu’à l’avant, celui-là. On en parlait pas mais maintenant on peut en parler, parce qu’on parle de tout, parce qu’il sait tout, and i intend to keep it that way. Si on n’a plus du tout besoin de se cacher des autres, c’est absolument inconcevable qu’on se cache de nous-mêmes.
« Ca va ? » la bouteille file de mes mains aux siennes, son regard lui, il ne m’a pas lâché la moindre seconde. « Ça irait mieux si je pouvais goûter. » la moue que j’exagère, la blague qui glisse, le sourire franc, vrai qui remonte avec. « Ça va. » ça va, et ça ira. Ça va et encore mieux maintenant. Je le statue sincèrement et ma voix est douce, j’ai pas besoin d’insister pour qu’il sache que je lui dirai tout, qu’il aura droit à l’immense liste détaillée du séjour et des activités et des discussions et des huiles essentielles utilisées et des plantes et des disputes et des massages et des bains et de tout, vraiment, en format paysage et portrait, les deux. Il n’en pourra plus dans quelques heures d’entendre parler d’un week-end devenu une semaine qu’il connaîtra mieux que quiconque sans avoir même mis le pied au spa de sa vie. J’en fais ma mission.
Il s’est éloigné d’un centimètre de trop, mes paumes désormais libres viennent se loger de part et d’autre de sa nuque sans un seul avertissement. « Tu le diras pas, alors je vais le dire à ta place et j’en assume toutes les conséquences parce que c’est moi la plus adulte d’entre nous deux. » mes paupières battent la mesure, ma silhouette se redresse rien que pour porter mes lèvres à la hauteur de son oreille, capitulant pour son orgueil et pour son ego, pour les deux adolescents qu’on est en tout temps, mais surtout parce que ça fait sens, parce que tout fait sens maintenant. « Tu m’as manqué. » et il est doux le murmure, il vient avec un baiser volé le long de sa mâchoire, il vient avec un coup d’oeil de plus dans ses yeux à lui. On en parle si tu peux, on laisse aller si tu veux.
La seconde d’après par contre, c’est la panique, c’est l’horreur, c’est son lait qui déborde et son sucre brun qui grille. C’est mon bras en entier qui s’étire, mon doigt qui pointe la scène, complètement inutile à ne rien faire d’autre qu’à annoncer le chaos à venir d’un « Ça brûle Auden, ça brûle! » paniqué. J’ai pas remarqué, qu’en gigotant autant mon fameux bras a également entraîné la bouteille de vinaigre dans son sillage. Elle est à deux secondes de tomber au sol quand je fais tout pour tenter de l’attraper, mes yeux horrifiés se fermant de crainte que l’instant d’après, elle éclate sur le carrelage immaculé. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 29 Mar 2020 - 18:15 | |
| « Ça va. » Ma respiration s’apaise et mes muscles se dénouent dès lors qu’elle me confirme que ça va et que ces deux seuls mots, de sa bouche, ont pour pouvoir de tout pouvoir calmer en moi. Je perds ses yeux un instant, le temps pour moi de souffler et de relâcher la pression autour de suis cuisses avant de revenir vers elle plus apaisé et heureux que jamais. Mon corps m’appartient désormais tout autant qu’à elle, maintenant qu’il n’est plus question d’émettre aucune objection quand elle fait un pas vers moi. Je ne recule plus et bien au contraire, accueille ses doigts gelés logés dans ma nuque avec bien plus de satisfaction que je ne le devrais. Je me contente de crisser des dents et de balancer ma tête en arrière ce qui, elle le sait, n’a rien à voir avec ce dont je suis capable quand j’ai vraiment envie de râler.
« Tu le diras pas, alors je vais le dire à ta place et j’en assume toutes les conséquences parce que c’est moi la plus adulte d’entre nous deux. » Mon sourire s’étend, aussi fier d’elle que déjà agacé qu’elle prenne trop de place. Mon attention toute entière est désormais tournée vers elle alors que plus rien ne fait désormais d’importance, mais c’est sûrement parce qu’elle est la plus adulte, elle qui a déjà trouvé le moyen d’avoir les doigts collants de sucre. Mon visage se loge dans son cou pour que ses lèvres viennent trouver mon oreille, secret qui restera à jamais entre nous, un parmi tant d’autres. « Tu m’as manqué. » Oh, Ginny. Je ne penserais pas qu’elle irait là, je ne pensais pas qu’elle le dirait ainsi. Je ne pensais pas qu’on le dirait tout simplement, quand la vérité est belle est bien présente et qu’elle sait autant que moi qu’on ne peut pas le nier. Elle m’a manqué, ses doigts gelés et sa voix bien trop aigue aussi. Elle m’a manqué, elle, tout court. Mes yeux trouvent les siens alors que je me bats contre moi même pour faire au mieux pour elle et quand mon corps, ne sachant quoi choisir entre une mâchoire serrée et un sourire franc, opte pour les deux. « Je préférais le cadeau de Lola. » Je préférais quand on pouvait rester ensemble, mais il y a encore beaucoup de choses que je ne suis pas capable de lui dire et c’est pour toutes ces dernières pour lesquelles je sais qu’elle saura interpréter chacun de mes gestes. Ca m’aurait coûté un simple ‘toi aussi’ mais je ne peux pas, même pour elle.
L’instant d’après, on gère déjà un nouveau problème. Et si ce n’était qu’un à la fois alors tout aurait été bien trop simple. « Ça brûle Auden, ça brûle! » Elle panique et j’en fais de même avant même de sentir le sucre brûlé dans mon dos, avant même aussi de sentir son coude qui s’enfonce dans mon épaule comme si je ne savais pas réellement ce qui pourrait brûler dans ma propre cuisine. Mon esprit divague entre la bouteille et l’odeur de brûlé et l’ordre d’importance est rapidement mis en place dans mon esprit, quand ma main rattrape in extremis la bouteille qui avait déjà commencé à tomber de l’îlot. Je la garde entre mes mains le temps pour moi d’arrêter tous les feux et de déposer les casseroles sur le plan de travail. Tout est fait à la va vite et c’est le chaos, ça montre bien que Ginny est de retour et que la vie reprend ses droits, chez nous. « Tu tiens toujours à goûter ? Parce que pour le coup la crème brûlée est vraiment brûlée. » La bouteille glisse d’une main à l’autre, nerveuse, quand je fais au mieux pour lui faire reprendre sa forme originale maintenant qu’on peut y voir l’ancrage de mes doigts qui l’ont serrée trop fort. « C’est moi le plus adulte, au fait. » Y’a des blocages pour rien, ils sont là, ils restent, ils sont cons et ils m’énervent et je me bats. Ils ne sont plus les mêmes, ils ont évolués depuis que je la connais, ils se sont faits bien plus rares aussi. Et il y en a qui ont disparus, voire même qui n’ont jamais été là. « Premièrement parce que je vais mettre cette bouteille en lieu sûr. » Okay, ouais, j’ai besoin d’une seconde de plus, une seule que j’occupe à poser la bouteille de liquide transparent dans les placards au dessus de la cuisine, ceux qui servent à ranger tous ses trucs de pâtisserie. Il est rangé là où une bouteille de vinaigre aurait tout sauf sa place mais pour nous ça fait sens. Et finalement je me retourne vers elle, maintenant que plus rien ne peut brûler chez nous. « Et secondement parce que j’ai pas changé d’avis et apparemment toi non plus. » A nouveau je réduis la distance entre nous, m’imposant au plus près d’elle, mes mains sur ses cuisses. « Je veux avoir un enfant avec toi et faire les choses bien, cette fois-ci. » Faire les choses bien avec Ginny, faire les choses bien avec l’enfant. On recommence de zéro et on ne prend pas exemple sur le passé. Elle en a besoin autant que moi. Mes lèvres retrouvent son front avant que ma tête s’abaisse pour que ce ne soit que mon front qui se pose contre le sien.
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| | | | (#)Dim 29 Mar 2020 - 18:23 | |
| « Et toi, ça va? Quoi d’neufff? » je relance, je bats des paupières, pose les questions qu’on veut polies, ajoute des mots au fil de mes doigts qui se chargent de geler sa nuque pendant que son souffle réchauffe enfin ma peau. Je ne me souvenais pas de la dernière fois où on ne s’était pas parlé pendant aussi longtemps, probablement parce que ça s’apparente à la période associée au carnet qu’il a laissé sur le comptoir, carnet sur lequel je me jetterai avidement quand on aurait fini de discuter. Je crois. Qu’on finira un jour. Ou pas.
« Je préférais le cadeau de Lola. » je pouffe dans sa nuque, secoue la tête de la négative et roule des yeux aussi, la trinité des réactions qu’Auden arrive à me provoquer sans même avoir besoin de forcer. « T’aurais adoré, y’avaient des minis chutes dans les grandes chutes, c’était fun on pouvait les bouger pour que ça masse le dos ou les épaules, toi tu les aurais alignées pour que je me noie c’est sûr. » alors j’y vais au compte-goutte, je lui parle des détails, je lui gratte des souvenirs, je commence lentement mais sûrement le long plaidoyer qui se terminera par les raisons pour lesquelles ce séjour m’a foncièrement fait du bien. Les raisons pour lesquelles la relation avec ma soeur fait de plus en plus de sens, les raisons pour lesquelles tout prend enfin doucement son sens aussi. Il était temps.
Et c’est la débandade. La crème qui brûle, littéralement, la bouteille qui roule jusqu’à sa paume. Il l’attrape et je trouve le moyen de jouer les gamines à applaudir, comme si ça sauvait quoi que ce soit, maintenant que la cuisine en entier sent le calciné et que même Pizza cherche le premier point d’air en filant vers la baie vitrée aux fenêtres complètement ouvertes. « Tu tiens toujours à goûter ? Parce que pour le coup la crème brûlée est vraiment brûlée. » « Ouiouiouiouiouioui. » la question ne se pose même pas quand je ferme les yeux et ouvre la bouche, attends la cuillère qu’il me collera au palais probablement rien que pour tenter de soit me faire traire pour deux secondes, ou de viser mes cordes vocales pour tenter d’en couper deux trois les plus aiguës au passage. « Yuk. » la bouchée est tantôt dure et tantôt pâteuse, les grumeaux me collent à la langue, il va dire pendant des années que c’est ma faute, et j’aurai ce goût âpre là sur les lèvres pour m’en rappeler.
« C’est moi le plus adulte, au fait. » mon sourcil s’arque, un peu par curiosité, surtout par tentative d’avoir l’air effrontée. Dans les faits, je suis une adulte et il est un vieillard, mais je suis plus curieuse de savoir ce qu’il dira ensuite pour le couper, je me garde les notes mentales pour plus tard à la place. « Premièrement parce que je vais mettre cette bouteille en lieu sûr. » il file vers l’armoire sucrée pour ranger le vinaigre entre les vermicelles roses et les vermicelles bleues, je le suis des yeux en faisant tout en mon pouvoir pour éviter de ramener mes pieds sur le comptoir et m’y installer, impolie, en tailleur. « Et secondement parce que j’ai pas changé d’avis et apparemment toi non plus. » ses mains reviennent immobiliser mes jambes qui démangeaient de se replacer, les miennes remontent le long de ses bras le temps d’aller appuyer mes coudes sur ses épaules, les os s’y ancrant parfaitement, mes doigts jouant avec mes mèches emmêlées pour un raison éternelle que j’ignore tout le temps maintenant. « J’ai changé d’avis pour la crème brûlée. »
Et seulement pour la crème brûlée. « Je veux avoir un enfant avec toi et faire les choses bien, cette fois-ci. » l’entendre le dire à voix haute fait un effet complètement différent des messages qu’il m’a envoyés y’a une vie de ça. L’entendre le dire à voix haute veut dire qu’il est sérieux, qu’il n’a pas seulement regardé un épiosde de T’choupi où la morale disait que plus on s’entourait de gamins plus y’avaient des animaux cool dessinés dans les arbres qui lançaient des paillettes sur leurs amis les rochers. Non, il est sérieux, il est sérieux dans sa voix et dans son regard et dans absolument tout ce qu’il montre, depuis bien plus de temps que j’aurais eu à compter, si j’avais compté. Pourtant je compte pas avec lui, je compte rien, je donne tout.
Je compte rien, mais je le compte, ce baiser-là, qui se perd sur sa nuque d’abord. « Si on fait les choses bien, ça veut dire que je dois calculer les jours et les heures et les périodes. » l’autre aussi je le compte, quand il remonte de sa mâchoire à sa joue. « Et que tu dois manger des citrons pour un garçon, et moi des fraises pour une fille. » je pouffe de rire, en comptant un nouveau, un baiser qui finit sur son front toujours à proximité. « Y’a un truc avec la température aussi, j’ai jamais compris. » mes lèvres parlent contre sa peau, mon sourire s’y mêle. J’ai acheté du vinaigre de retour. Et je veux qu’on essaye d’avoir un enfant ensemble, moi aussi.
« On fera la liste de tout ce que je pourrai pas faire pendant neuf mois pour s’assurer de tout cocher avant? » si on fait les choses bien, cette fois-ci, ça sera pas la surprise, ça sera pas le doute, ça sera pas le stress, et ça sera pas les tremblements qui l’annonceront à ma place. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 29 Mar 2020 - 19:49 | |
| Le retour comprend des anecdotes lesquelles je sais ne sont que le début, il comprend aussi une crème brûlée ratée laquelle je mettrai sur son compte et ça prend enfin sa mine d’enfant dégoûtée, laquelle je mettrai totalement sur mon compte puisque c’est presque mon but dans la vie que de la lui faire afficher quotidiennement. Les habitudes qu’on a prises rapidement reviennent en quelques secondes à peine une fois le désastre évité, mes mains venant trouver refuge près d’elle et les siennes faisant au mieux pour me bloquer un muscle sans se soucier duquel.
« Si on fait les choses bien, ça veut dire que je dois calculer les jours et les heures et les périodes. » J’ai aucun blocage sur ça et je n’en ai jamais eu aucun quand il s’agissait d’être proche de Ginny. De son côté elle m’a peu à peu laissé entrer dans sa bulle et je l’ai vu, je l’ai apprécié au fil des mois et des années sans ne jamais le lui dire parce qu’il n’y en avait pas besoin. On sait tout ce qu’il en a coûté pour en arriver là et à quel point on s’est battus aussi. Mes doigts se resserrent doucement autour de ses hanches alors que ses baisers voguent de ma nuque à ma joue, n’en laissant un sourire que toujours plus grand sur mon visage. « Le planning des repas-desserts prend toute la place sur le calendrier déjà. » On reprend cette habitude là aussi, celle qu’on a depuis le premier jour quand la réponse ne fait de sens que pour nous et seulement pour nous. « Et que tu dois manger des citrons pour un garçon, et moi des fraises pour une fille. » Mon souffle se perd dans son cou à chaque fois qu’elle ajoute quelque chose sans même que je ne contrôle quoi que ce soit. « Si on mange des citrons et des fraises ça donne double bébé ? » Je ne dis pas des jumeaux, je ne précise pas de date, je ne donne aucun laps de temps autorisé pour essayer parce qu’on ne compte qu’essayer et que si ça ne fonctionne pas elle n’aura jamais à s’en vouloir. Ca fera toujours plus de nourriture pour elle et à aucun moment je ne lui en voudrai de manger pour dix sans aucune raison valable, et si jamais elle ne le sait pas assez je pourrai lui répéter tous les matins, une seconde à peine après avoir râlé parce que je me serai réveillé avec ses pieds froids collés à mes jambes. « Y’a un truc avec la température aussi, j’ai jamais compris. » Ma tête se baisse naturellement pour lui laisser autant de possibilité qu’elle le souhaite de terminer le voyage de ses lèvres jusqu’à mon front. Mes mains remontent jusqu’à ses joues et trouvent leur point d’ancrage sur son visage qui n’a désormais plus rien de gelé et qui sent tout autant le brûlé que la maison toute entière, sûrement. Ca serait de mentir que si frissons il y a ils sont dûs à la porte qu’elle a sans aucun doute laissée ouverte derrière elle et au courant d’air qui s’est répercuté lorsque j’ai ouvert le placard pour y ranger la bouteille à jamais en lieu sûr.
« On fera la liste de tout ce que je pourrai pas faire pendant neuf mois pour s’assurer de tout cocher avant? » J’ai égoïstement envie de simplement la prend dans mes bras et attendre que le jour se lève, une fois puis une seconde, une troisième peut être ou même une semaine parce que ça semble bien lui réussir. Simplement l’avoir dans mes bras, ses mains en lieu sûr et ses pieds tout autant là où elle ne pourra pas me toucher. Ce programme là ne comprend aucun enfant mais seulement Pizza grattant devant la porte de la chambre pour avoir à manger, donc je crois que ça y ressemble beaucoup en fin de compte. « Et si on fait la liste de tout ce que tu pourras faire pendant neuf mois ? » Y’a des si de partout, y’a des tas de choses qui peuvent et ne peuvent pas arriver mais y’a aussi mon envie d’être père et de vivre ça avec elle qui prend le dessus sur tout le reste. Ce n’est pas seulement que j’ai envie d’avoir un enfant, c’est que j’en ai envie avec elle. « Du genre avoir triple dose de dessert, avoir une excuse pour partir n’importe quand des meeting ennuyants, pouvoir doubler tout le monde dans les queues, ne plus se faire draguer par le livreur de chevalets (normalement), pouvoir rester à la maison pour que pizza t’aime encore plus que de raison, ne plus voir tes pieds et ça je trouve que c’est fun et aussi et aussi ça ça fera que t’auras un enfant qui va être bien plus beau que ceux de ta soeur et ce même s’ils sont deux. » La liste est intégrée dans mon esprit, je peux la répéter mot pour mot si c’est ce qu’elle a besoin d’entendre, tout comme je pourrais lui dire que cette fois-ci je resterai là et que cette fois-ci je serai là à chaque étape de sa potentielle grossesse, même la dernière. Surtout la dernière. Cette fois ci personne ne la forcera à rien, personne ne l’emmenera loin de qui que ce soit. Cette fois-ci je le jure, tout se passera bien.
« Et les goûts qui changent. Toi c’est okay ça va faire que tu vas goûter mille trucs différents mais moi je crois que je vais encore plus avoir envie de te tuer et ça c’est gros, t’imagines pas à quel point c’est groos et comment la maison était bieeeen sans toi. » Que je mens, que je tire sur les mots, que c’est sûr Pizza vient de revenir dans la pièce juste pour voir à quel point je mens mal quand lui il sait à quel point j’étais insupportable pendant une semaine toute entière. « On a un nouveau tapis persan. Presque comme l’ancien. En moins moche seulement. » On a tout notre temps, on a une vie, elle ne repart plus et je ne pars pas non plus. C’est okay on peut juste rester là à être des enfants avant d’en avoir à nous même. « Y’a un tiramisu au frigo. Et un crumble aux pommes. Mais tu choisis d’abord celui que tu veux en premier, parce que je te vois venir et non tu peux pas tout rentrer en même temps dans ta bouche. » Mes mains s’étaient créé un chemin sous ses mille couches de vêtement pour venir réchauffer la peau de ses hanches, elles s’en délogent maintenant sans amertume quand il est question de la nourrir de sucre. C’est sûr qu’elle a dû manger de la salade et des carottes, là bas, et si ça ne colle pas aux doigts alors ça ne passe pas le test de Ginny McGrath-Williams.
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| | | | (#)Dim 29 Mar 2020 - 20:32 | |
| Elles viennent par dizaines de milliers, nos habitudes. Ils s’étalent sur des années nos secrets communs, nos mauvais plis comme nos bons. On a des significations pour tout, on a des insides pour tout, on doit être lourds à la seconde où le moindre mot, où le moindre souvenir remonte et qu’on partage un rire aussi complice qu’impossible à traduire pour qui que ce soit d’autre que nous deux, qui que ce soit qui n’était pas là. « Le planning des repas-desserts prend toute la place sur le calendrier déjà. » « Ça veut dire que tu as retiré tes dates aléatoires pour tuer ma soeur? » le calendrier qui était sorti de nulle part pour d’abord y inscrire à toutes les semaines une raison improvisée et irréaliste de le célébrer, il avait fini par me laisser une place par ci par là pour ajouter mes propres dates importantes surtout quand elles ne le sont pas du tout justement. « Non, non ça, ça veut dire que tu as retiré mes dates aléatoires pour être la meilleure au monde toutes catégories confondues et pas juste pour Pizza? T’as osé?! » et je capte, et je panique, et j’anticipe, et je pouffe de rire aussi. I’m home.
« Si on mange des citrons et des fraises ça donne double bébé ? » « Ou un hermaphrodite. » je sais ce qu’il fait sans rien faire, je sais ce qu’il dit sans rien dire, et pour tout ça et des tas d’autres raisons, je l’aime encore plus si c’est possible. « On cherchera les cirques proches pour l’y inscrire comme vedette de fin de spectacle. » ça n’a pas besoin d’être sérieux, même si on l’est bien plus qu’on n’a jamais été autorisés à l’être. Ça n’a pas besoin d’être difficile même si la route pour se rendre jusqu’ici l’a été de tellement de façons que parfois, j’aurais envie de me pincer rien que pour réaliser que c’est vraiment vrai, que l’alliance à mon doigt est vraiment la sienne, que les baisers qu’il perd sur ma peau ne seront pas les derniers, ne seront pas associés à une autre crise, à un autre drame, à un autre départ. « Et si on fait la liste de tout ce que tu pourras faire pendant neuf mois ? »
Parfois aussi, je souris. Parce que je me dis que si on a survécu à tout ça, on survivra à tout le reste. « Du genre avoir triple dose de dessert, avoir une excuse pour partir n’importe quand des meeting ennuyants, pouvoir doubler tout le monde dans les queues, ne plus se faire draguer par le livreur de chevalets (normalement), pouvoir rester à la maison pour que pizza t’aime encore plus que de raison, ne plus voir tes pieds et ça je trouve que c’est fun et aussi et aussi ça ça fera que t’auras un enfant qui va être bien plus beau que ceux de ta soeur et ce même s’ils sont deux. » on survivra à tout, et surtout à être parents ensemble. On l’est déjà d’une poignée d’artistes à la galerie. On l’est déjà de Lola, on l’est déjà pour Noah même s’il ne voudra jamais que je le lui affirme à voix haute Auden, même s’il s’en fiche des étiquettes quand à mes yeux il a autant prouvé sa place auprès de mon gamin que Ezra ou Bailey l’auraient fait. « Et toi tu pourras te garer super proche des portes des commerces sans dire que c’est parce que je suis handicapée et m’inventer une nouvelle condition à chaque fois. Et tu vas découvrir la ville de fond en comble en pleine nuit how cool, pour faire un rallye avec toi-même à la recherche de LA glace pour laquelle je hurle tellement fort qu’on m’entendra jusqu’à l’autre bout de la rue. » je pouffe contre sa nuque, ou contre ses lèvres, ou contre son front, à un moment, j’ignore où mes lèvres glissent tellement je m’approprie tout. Gamine qui s’est affreusement ennuyée, amoureuse qui le rapproche égoïstement un peu plus, juste un peu, à peine, simplement parce qu’elle a le droit de le faire.
« Et les goûts qui changent. Toi c’est okay ça va faire que tu vas goûter mille trucs différents mais moi je crois que je vais encore plus avoir envie de te tuer et ça c’est gros, t’imagines pas à quel point c’est groos et comment la maison était bieeeen sans toi. » « Hum hum. » Pizzasagne qui vient en bon allié se mettre entre nous, il se glisse entre le comptoir et les mollets d’Auden, il partage un regard avec moi quand je suis totalement et assurément certaine que l’autre italien pseudo-indépendant vient de se vendre en une phrase une seule. Mais il n’a pas besoin de dire que je lui ai manquée pour que je le sache, il n’a pas besoin de forcer quoi que ce soit pour que ce soit clair. Je n’ai pas besoin de l’entendre non plus, quand ses paumes et ses sourires et l’infinité de bêtises qu’il peut déblatérer à la seconde suffisent amplement. « On a un nouveau tapis persan. Presque comme l’ancien. En moins moche seulement. » « Suzie t’a aidé à le choisir? »
On a tout notre temps et on est bien, là. On l’est vraiment, on l’est enfin, et rien ne pourrait m’empêcher de vouloir rester ici encore un peu, rien ne pourrait me donner envie de sauter du comptoir et de me décaler de lui, rien ne pourrait me motiver à quitter la bulle qu’on reforme sans le moindre effort, sans même forcer et - « Y’a un tiramisu au frigo. Et un crumble aux pommes. Mais tu choisis d’abord celui que tu veux en premier, parce que je te vois venir et non tu peux pas tout rentrer en même temps dans ta bouche. » oh, Auden.
« Je veux le tirami-pommes. » que je statue, la voix qui chante, la silhouette que je redresse et ses paumes qui quittent mes hanches parce qu’il sait bien que désormais, c’est mon appétit qui parle bien plus que tout le reste. « C’est un dessert super cool, tu vois, c’est fait à base de tiramisu et de crumble aux pommes, ça goûte et le café et la croustade c’est bon en vrai, tu devrais essayer toi qui se vante d’être le meilleur chef d’Australie. » ça, et ma capacité à raconter n’importe quoi le sourire aux lèvres l’oeil brillant. La semaine a fait du bien, la pression est redescendue, mais ce serait mentir de dire que d’être revenue ne pèse pas énormément dans la balance. J’ai beau avoir eu besoin d’air, il sait aussi bien que moi qu’au fil des années, il est devenu ma bouffée d’oxygène.
Qu’il se soit dégagé me donne champ libre pour attraper une grande cuillère, pour la tenir fièrement de ma main gauche, la faire danser sous ses yeux en attendant la dégustation du jour. Elle n’arrêtera de bouger que lorsqu’il posera le plat sur mes cuisses - ou quand j’aurai fini par me crever un oeil, we all know that’s coming. « J’ai envie de peindre. » que je finis pourtant par annoncer, sorti de nulle part, les croquis du carnet à portée qui m’ont peut-être inspirée. Ou alors le séjour en nature. Ou alors la discussion, celle-là même qui s’est faite si en douceur que je me demande si vraiment on a réussi à prendre ce rythme-là, le nôtre, aussi facilement. Bien sûr qu’on a réussi, bien sûr qu’on l’a fait, on réussit toujours tout, du moment où on le fait ensemble. C’est acté. « T’as fini d’installer l’atelier ou c’est encore dans le même bordel que je l’ai laissé? » parce que si l’atelier à la maison n’est pas une option, j’en ai une autre, bien plus cool bien plus fun bien meilleure que n’importe lesquelles il avancerait et surtout, bien plus significative en tête. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 29 Mar 2020 - 21:21 | |
| Elle est de retour et ça fait du bien de la voir sereine de nouveau parce que ça veut dire qu’on va pouvoir se disputer pour la couleur qu’elle utilise pour noter ses dates “importantes” dans le calendrier ou pour savoir dans quel cirque exactement on enverra bientôt notre enfant hermaphrodite gagner sa vie. « Imagine à quel point on pourrait se garer proche si je dis que tu es handicapée et enceinte. » Je taquine encore et toujours, ajoute toujours plus de côté dramatique à la chose alors qu’en soi la vie nous en a déjà bien assez donné, mais tout est bien plus drôle quand on décide nous même de notre destin. « Attend tu m’as cru quand je disais que la cave n'était pas aménagée ? Naaan, y’a une pièce secrète insonorisée juste pour te bâillonner quand tu vas faire des caprices et que moi j’ai jamais promis nulle part que je serai un bon mari, tu vois. » Et y’aura autant de nuits passées à chercher de la glace qu’elle en demandera. Elle le sait et je ne prendrai jamais le temps de lui prouver le contraire avec mes gestes quand mes mots, eux, ne perdent jamais une seconde pour aligner les mensonges les uns à la suite des autres. Elle est de retour et ça fait du bien de la voir.
On ne sait plus si ce sont ses lèvres qui se posent sur ma peau ou si ce sont les miennes qui en font de même sur la sienne, au final, quand ça aussi c’est devenue notre habitude. Ce n’est pas nouveau et finalement on ne découvre rien si ce n’est la sensation d’avoir le droit de le faire, mêlée à cette sensation de légitimité qu’on a cherché toute notre vie, celle qui prend en compte le fait qu’on n’ait pas à éteindre aucune lumière ni même de se cacher de qui que ce soit. On a le droit de tout, aujourd’hui, même d’être heureux. « Suzie t’a aidé à le choisir? » « Suzie, ouais. Et Bob. Et Thomas. » Mon sourire que j’agrandis une ultime fois avant de revenir chercher le contact de ses lèvres, piètre menteur que je suis quand elle me fait face.
« Je veux le tirami-pommes. » Bien sûr qu’elle veut les deux, qui est ce que ça peut bien étonner finalement ? Elle prend tout ce que je lui donne et elle n’a pas idée de tout ce que je serais prêt à lui céder sans même sourciller. « Je devrais m’estimer heureux que t’aies pas encore demandé des pizza aux lasagnes finalement, je crois. » Ginny et son goût prononcé pour les savants mélanges et les chimères en tout genre, cela ne date pas d’hier. Je joue l’étonné, je fais le dégoûté, je peaufine les détails de ce personnage qui ne connaît en rien celle qu’il a marié, comme s’il y avait réellement un seul détail de sa vie qui n’était pas enregistré dans un coin de mon cerveau.
« J’ai envie de peindre. » « J’ai envie de te tatouer. »
Et ainsi donc le Tiramipommes fût relégué au second plan, mon cerveau n’en ayant soudainement plus grand chose à faire de ses yeux brillants d’impatience à l’idée de goûter le savant mélange. « T’as fini d’installer l’atelier ou c’est encore dans le même bordel que je l’ai laissé? » Mes yeux trouvent les siens et y voient une lueur d’étincelle ; elle comme moi savons très bien où cette idée nous mènera et j’en souris déjà doucement, presque timidement à vrai dire. De nouveau je gomme l’espace qui s’était installé entre nous, revenant ainsi glisser mes doigts dans les trous de son jean, jouant avec les fils du bout des doigts. « Faudrait aller vérifier pour ça mais là y’a plus de lumière donc on verra pas bien les bonnes teintes de couleur de toute façooon. » Au tour de ma voix que de chanter, mes intentions à peine voilées alors que mes lèvres ont élues domicile de façon durable entre les muscles de son cou et ceux de sa nuque, dérivant parfois jusqu’à ses épaules pourtant cachées sous le tissu d’un énième hoodie volé.
Mes lèvres reviennent se poser près de son visage et plus exactement à l’arrière de son oreille, que je dégage de ses cheveux du bout des doigts. « Ca sera ici. » J’annonce, chuchotant à peine, nouveau secret que je lui dévoile dans notre intimité, encre que je laisserai élire domicile dans son épiderme de manière durable. « Et je sais pas toi mais moi j’ai pas trop suivi à l’école, quand il s’agissait de calculer des cycles et des jours et des heures et des températures et bla bla bla. » Le bla bla bla final qui vient mourir entre ses lèvres et mon sourire qui y naît.
* * * Elle est de nouveau perdue au milieu d’une infinité de couvertures et de tous les signes qui prouvent qu’elle est de retour à la maison, celui ci est le plus significatif maintenant qu’il n’y a plus à sortir de couverture des armoires quand elles sont toutes déjà au pied du lit, seulement défaites par Pizzasagne quand il décide de marquer son territoire. Mes doigts se perdent sur ses clavicules et sur tous les tatouages qui ont déjà été gravés sur sa peau, je souris à l’idée de continuer à continuer de laisser parler mon art sur son corps quand les idées sont loin de manquer dans mon esprit. Me surélevant légèrement, je dépose deux ultimes baisers sous chacune de ses clavicules, lesquels sont amenés d’une promesse. « Y’en aura ici aussi, des tatouages. » Je ne demande plus l’autorisation quand je sais que je l’ai et que je l’ai toujours eu, quand la seule chose qui a changé là aussi c’est qu’on en a finalement le droit. Ma tête finit par se poser entre son épaule et la sienne, y trouvant là sa place parfaite alors que mon souffle se perd sur son épaule et que je remonte les couvertures par automatisme, anticipant déjà qu’elle puisse avoir froid.
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| | | | (#)Dim 29 Mar 2020 - 22:11 | |
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« Je devrais m’estimer heureux que t’aies pas encore demandé des pizza aux lasagnes finalement, je crois. » « Oh man, l'erreur que tu viens de faire en disant ça, juste là. »
Et j'y crois absolument pas à son air dégoûté. C'est rien, des pizzas aux lasagnes, c'est pas aussi pire que de la glace aux chips ou du chocolat au courgettes. C'est pas aussi pire que de la limonade au charbon, ni que de la soupe à la crème fouettée, ni que des pomme de terre douces à la guimauve - et ça, tout ça, ce sont des trucs que j'ai consommés au fil de ma vie alors qu'il assistait à tout, aux premières loges des horreurs. J'étais même pas enceinte de Noah le pire, j'étais pas enceinte du tout et j'avais juste un death wish pour mon estomac, maintenant qu'on y pense.
La seule chose qui risque de me tirer hors de cette autoroute des saveurs particulièrement dégueulasses pour qui que ce soit d'autre que moi, c'est d'aller peindre. Et lui, la seule chose pour le tirer hors de cette autoroute du dégoût constant et maintenu envers ma petite personne, c'est ceci « J’ai envie de te tatouer. » il comprend, l'atelier, le chambre, la projection, tout ça. Il comprend et il ralentit, ses doigts sur ma peau, ses baisers avec. « Faudrait aller vérifier pour ça mais là y’a plus de lumière donc on verra pas bien les bonnes teintes de couleur de toute façooon. » oh, Auden. Et je pouffe de rire, il me chatouille, il fait exprès et il adore ça le pire « Ca sera ici. » il insiste maintenant, quand j'arrive à finalement comprendre ce qu'il propose. Ses lèvres s'égarent derrière mon oreille, le frisson qui remonte jusqu'à mes doigts nichés contre sa peau. Eux qui se contractent maintenant, glissés sous son t-shirt sans que je ne l'ai moi-même réalisé.
« Et je sais pas toi mais moi j’ai pas trop suivi à l’école, quand il s’agissait de calculer des cycles et des jours et des heures et des températures et bla bla bla. » il m'embrasse et m'empêche de répliquer. Il m'empêche d'ajouter que toutes les fois où je voulais écouter en cours c'était lui qui m'en privait, et que si je me fiais à son comportement de terreur de bac à sable du temps de l'Académie, c'est assuré qu'il a jamais entendu parler de quoi que ce soit en classe parce qu'il écoute jamais Auden, parce qu'il est toujours occupé à faire mille autres trucs plutôt que d'écouter. Et je jure que je le lui aurais dit, je jure que j'aurais ajouté des tas d'autres arguments valides, j'en ai une liste pleine - mais mes lèvres répondent aux siennes dans la seconde, mes paumes le rapprochent en pressant son dos, presque autant que jambes en se resserrant contre ses hanches. On parlait de quoi, déjà?
*** « Y’en aura ici aussi, des tatouages. » la brise glisse par la fenêtre grande ouverte de la chambre. Et ses doigts à lui, ils glissent sur mes clavicules, entraînant avec eux une traînée de frissons qu'il calme en ramenant la couverture l'instant d'après. « Je vais être une horreur, quand tu vas passer par là. » je statue ce qu'il sait probablement déjà, la chair de poule que son contact me provoque et mon nez que je niche dans sa nuque la seconde d'après comme si ça allait me protéger de quoi que ce soit, de qui que ce soit, de l'Univers en entier parfois.
Parlant de ça. « J'ai aucune égratignure. » je fais référence à son message à ma soeur, je fais référence en douceur, appréhendant ses doigts qui se refermeront sur les miens quand j'en profite pour les glisser, phalange par phalange entre ceux d'Auden. Les alliances tintent, je cache contre son épaule le sourire aussi niais que possible que j'ai en banque à chaque fois que je me rappelle qu'il m'a probablement échangée contre une chèvre à Florence, et que je catégorise cet instant comme l'un des plus beaux jours de ma vie. « C'était la première fois qu'on avait autant besoin l'une de l'autre comme ça. » j'explique sans qu'il ne me demande de le faire, je pose des mots sur la durée qui s'est allongée sans préavis. J'ajoute des raisons et je justifie parce que j'ai envie de le faire, pas parce qu'il m'y a forcée. Je ne m'habituerai jamais à la sensation de liberté que ça m'apporte, à chaque fois. « Je sais que ça sera jamais facile entre vous deux, je forcerai jamais l'inverse. Mais je voulais te dire que ça allait mieux, maintenant. Entre elle et moi. »
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Lun 30 Mar 2020 - 2:01 | |
| Je suis à ça de me plaindre de ses mèches qui viennent chatouiller ma peau et si je ne le fais pas c’est uniquement parce que c’est bien mieux là, comme ça, quand il y a véritablement deux personnes dans un lit deux places ; comme son nom l’indique. La couverture nous enveloppe presque, elle qui est devenue une alliée bien plus qu’une prison au fil des semaines, quand en plus de tout le reste on a simplement appris à vivre ensemble au jour le jour et la nuit avec.
Le chapitre des tatouages se clôt rapidement sans que personne n’en soit frustré parce que ça aussi, ça fait désormais parti des choses qu’on a une vie pour mettre en place, que ce soit elle qui grave mon corps ou moi le sien. La confiance est aveugle, encore une fois. « J'ai aucune égratignure. » Retour dans le temps, il est question de messages qui ne lui étaient même pas destinés mais qu’elle a bien sûr lu, elle qui est de toute façon toujours au courant de tout. Mes doigts laissent les siens glisser entre eux, leur empêchant pour un temps du moins de se refermer sur sa main parce que je ne veux pas lui faire de mal. Elle ne veut pas parler de ce message, elle veut parler de tout ce qu’il y a autour, elle veut parler de tout ce qui y est associé et si elle avance à tâtons c’est parce qu’elle sait que moi je n’en ai pas envie.
Il faut faire des concessions, pourtant, et j’apprends au jour le jour. Mon poing se referme bien moins férocement qu’il l’aurait fait en temps normal et il en est de même pour mes muscles qui se bloquent et mon pouce qui cesse brusquement de caresser son avant bras. Mon corps tout entier est en pause, attendant la suite des révélations. « C'était la première fois qu'on avait autant besoin l'une de l'autre comme ça. » J’inspire aussi silencieusement que profondément et me tourne vers elle pour venir embrasser sa joue, lâche qui cherche déjà à changer de sujet. « Je sais que ça sera jamais facile entre vous deux, je forcerai jamais l'inverse. Mais je voulais te dire que ça allait mieux, maintenant. Entre elle et moi. » Le sujet de sa soeur fâche moins que Londres, certes, mais c’est un point de tension que nous connaissons très bien tous les deux. Elle lui pardonne tout et moi rien, c’est ainsi que fonctionnent les choses quand elle a le rôle du good cop pour la vie et que j’ai la casquette du bad cop visée sur la tête.
« Je suis content pour toi. » Pour elle et seulement pour elle, quand le sort de sa soeur ne m’importe pas, quand je n’en ai rien à faire de savoir si elle avait besoin de Ginny alors que seul compte le bonheur de cette dernière. La phrase aurait pu être copiée de n’importe où, prononcée sans que je n’en pense un traître mot mais la peintre sait. Elle sait que je pèse chaque mot, que je donne un sens à chacune de mes respirations quand cet instant est réellement important pour elle. « Je ferai rien pour empirer les choses avec elle. » Comme si ça pouvait encore être pire ? Elle représente tout ce que je déteste, elle représente toutes les erreurs cumulées en une seule et unique personne. Elle est l’alcool, elle est la drogue, elle est un des millier de poids accrochés à la cheville de Ginny, elle est l'exaspération elle même. « Mais je pourrai jamais lui pardonner. » Bien plus pour le mal qu’elle a causé à sa soeur que pour le mien, paradoxalement, quand si ça n’avait été question que de moi j’aurais pu passer l’éponge pour le bien de la peintre. Sauf que le bien de la peintre réside, j’en suis certain, bien loin de son aînée. La famille n’est pas toujours un baume et je suis bien placé pour le savoir. « J’aurais voulu que ça soit plus simple. »
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| | | | (#)Mar 31 Mar 2020 - 19:26 | |
| Et il tente de me distraire Auden, assez faiblement que j'y vois une brèche ou du moins, l'autorisation de parler même si lui peut rester silencieux aussi longtemps qu'il le souhaitera sans que jamais je ne lui en veuille. « Je suis content pour toi. » il est honnête, mes doigts jouant avec les siens, mes prunelles trouvant celles qu'il ne me retire pas n'ont même pas besoin de s'en assurer pour que j'en sois persuadée. « Je ferai rien pour empirer les choses avec elle. » mais?
« Mais je pourrai jamais lui pardonner. » « Je te demanderai jamais de le faire. »
Je sais, je sais qu'il parle de Jill. Je sais, je sais qu'il parle d'elle et qu'il la pointe elle et que ce n'est absolument pas un parallèle à quoi que ce soit d'autre, à quelque pardon que ce soit, autre. Mais il est là mon coeur qui se serre, mes doigts avec, quand les mots auraient pu être prononcés pour moi et moi seule, lui qui ne me pardonnera jamais, lui à qui je ne demanderai jamais de le faire.
Mes lèvres s'égarent sur ses jointures que j'ai remontées entre temps, elles repassent sur tant de cicatrices sur sa peau qui ont guéri au fil des années et je m'accroche à l'idiote, à la stupide idée que peut-être les nôtres y arriveront aussi, un jour, avec assez de temps, avec assez d'amour. « J’aurais voulu que ça soit plus simple. » et s'il souffle, je souffle aussi. Il n'entendra pas l'expiration qui se marie à la sienne, mon silence que je casse d'un « Je sais. » qui sonne comme un moi aussi mais je ne le dirai pas, pas comme ça, pas aujourd'hui. Parce que c'est évident, mais parce que c'est un poids de plus que je nous refuse. On fonctionne très bien quand on allège, on fonctionne très bien quand on sait les choses, quand on avance plutôt qu'on ressasse, quand on évite les "et si" et qu'on s'adapte. J'ai depuis longtemps eu la preuve qu'il ferait tout pour moi autant que je tente de lui prouver à chaque jour que je ferais tout pour lui, n'en reste que ça, c'est beaucoup trop gros, que ça c'est au-delà du reste, et que ça je n'y toucherai jamais. Ça leur appartient, et je ne me mettrai jamais entre eux, comme je sais qu'il fera tout pour ne pas se mettre entre elle et moi.
« J'aurais voulu que tu m'écoutes quand j'ai dit que mettre une télévision dans la chambre était la meilleure idée que j'ai pu avoir de toute l'année. » je reprends ses mots, une expiration plus tard, me redressant dans les draps strictement pour qu'il puisse mieux nicher sa tête contre mon épaule, et que d'office il arrive à voir le doigt que j'utilise pour pointer la commode face au lit qui reste encore dramatiquement dépourvue de télévision. « Et j'aurais voulu que tu m'écoutes aussi quand j'ai dit que mettre un mini-frigo serait la deuxième meilleure idée que je pourrais avoir d'ici 2021. » ma main libre vient se caler contre sa mâchoire, tournant avec le plus de délicatesse possible son regard vers l'emplacement où il aurait été parfait, le mini-frigo, rempli de Tiramipomme. « Et j'aurais aussi voulu que tu... » et je sais plus, là, ce que mes idées de grandeur auraient à lui reprocher, quand j'éclate de rire plutôt, quand je l'appréhende qui râle, quand j'attrape ses lèvres au vol, l'empêche de le faire de la plus fourbe des façons.
Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Mer 1 Avr 2020 - 14:12, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 31 Mar 2020 - 21:26 | |
| J’accepte le changement de sujet sans ne rien dire de plus parce qu’on a épuisé notre quota de discussion sérieuse pour la journée, et qu’on a par la même épuisé le quota spécial Jillian pour toute l’année. On n’a jamais eu à se dire clairement ce dont on peut parler et ce dont on ne peut pas mais les sujets sensibles se sont clairement dessinés au fils des années et des décennies, sa soeur faisant indiscutablement partie de l’un d’eux. « J'aurais voulu que tu m'écoutes quand j'ai dit que mettre une télévision dans la chambre était la meilleure idée que j'ai pu avoir de toute l'année. » Je vois où elle veut en venir et à aucun moment je n’essaye de m’interposer au milieu de sa tentative de changer de sujet, laquelle est bien trop maladroitement amenée pour me laisser totalement indifférent. Ma tête se pose dans le creux de son épaule sans que je ne cherche, cette fois ci tout du moins, à lui faire du mal. Mes yeux se posent sur l’endroit pointé par son index comme si je ne savais pas exactement où est ce qu’elle me parle d’ajouter une télé dix fois par jour. « Ne me donne pas encore plus de raisons pour vouloir te tuer. Se battre pour les programmes dans le salon c’est déjà bien assez. » On en viendrait aux mains au bout de deux minutes à peine, quand moi je me serai énervé sur la télécommande qui ne fonctionne pas et qu’elle aura réparé le tout simplement par chance.
« Et j'aurais voulu que tu m'écoutes aussi quand j'ai dit que mettre un mini-frigo serait la deuxième meilleure idée que je pourrais avoir d'ici 2021. » Je me bats contre ses mains une seconde et cède la suivante pour découvrir là où elle désirerait tant avoir son mini-frigo, deuxième pire idée de l’histoire de l’univers (la télévision arrivant bien sûr en tête). « Tu peux pas troquer un bébé dans ton ventre contre du Tiramipommes. » Mon regard revient ultimement vers elle, sourire sur les lèvres, fier au possible de toutes les bêtises que je peux bien lui sortir à la minute. « Et j'aurais aussi voulu que tu... » J’attends la suite en même temps que je me concentre au possible, anticipe presque qu’elle redemande à ce qu’on ait un lapin, une tortue, des poules et un poney. Mais maintenant que j’étais totalement préparé à jouer elle arrête tout prématurément, la lâche à qui je ne peux pas lui en vouloir parce qu’elle rigole et qui je peux encore moins critiquer quand ses lèvres sur les miennes m’en empêchent. Sans ça je jure que j’aurais râlé, je jure que j’aurais fait la liste de toute mes attentes à mon tour, je jure que je lui aurait piqué toute la couverture au lieu de la remonter encore un peu plus sur ses épaules comme ce qui est en train d’arriver. Mes mains reviennent se poser de part et d’autre de ses joues alors que je romps le baiser quelques secondes à peine, le temps seulement de faire remonter mes yeux dans les siens et de lui sourire de la manière la moins crédible qui soit. « ... sois parfait ? C’est bon, déjà fait. »
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| | | | (#)Mar 31 Mar 2020 - 22:13 | |
| On prend de plus en plus l'habitude des conversations qui font mal, probablement parce qu'on sait maintenant que peu importe quelle en est l'issue, il ne partira pas et moi non plus. Elle est loin l'épée de Damocles qui rendait jadis chaque mot compliqué, chaque phrase difficile. Elle s'est dissipée l'impression qu'on devait garder presque la totalité de ce qu'on veut se dire cachée, rien que par crainte de changer quoi que ce soit, de brusquer les éléments, de perdre ce qu'on a mis tant de temps à construire en hauteur sans jamais en solidifier les bases. « Tu peux pas troquer un bébé dans ton ventre contre du Tiramipommes. » « Pourquoi tu me demandes toujours de choisir, je suis une adulte j'ai le droit de tout prendre. Ça fait pas parties des avantages non? » que je râle, que je grogne, que j'additionne à ma moue la plus piteuse, celle qu'il déteste parce qu'il dit que je ressemble à Noah dans ses pires jours de crise de fils gâté, celle que j'ai peaufinée juste pour le faire rager. Il a dit bébé, il l'a dit si naturellement que je ne l'ai pas dénoté, et ça, ça c'est ce que je retiendrai.
Je retiendrai pas ses doigts dans mes côtes ni ses dents qui mordent ma lèvre par contre, ni même ses paumes qui se posent aussi amoureusement que possible une seconde sur mes joues, pour finir par me presser le visage en une grimace de peau rapatriée vers mon nez qui doit me rendre tout sauf crédible, tout sauf jolie. « ... sois parfait ? C’est bon, déjà fait. » je lui tire la langue, esquive son baiser pour filer sous les draps l'instant d'après, descendre jusqu'à ses mollets pour en tâter la peau du bout des doigts, agresser ses orteils et lui chatouiller les pieds au passage. « Okay c'est bon, tes chevilles sont pas siii enflées, t'as encore de la marge mais peu. » ma tête réapparaît sur son torse alors que ma silhouette s'ancre à la sienne, le sourire espiègle qui remonte comme si j'allais le convaincre d'ainsi me prendre au sérieux une fois, une seule fois dans ma vie.
Il me prendra certainement pas au sérieux maintenant, quand j'ai quitté le lit au beau milieu de la nuit, que je me suis esquivée sur la pointe des pieds sans même réveiller ni lui ni Pizza pour descendre à la cuisine. La lumière du frigo illumine seulement la pièce, les plats entrouverts sur le comptoir se chevauchent quand j'ai mélangé moi-même sans l'aide d'aucune figure autoritaire ni d'adulte responsable mon propre tiramisu et mon propre crumble. « Promis, c'était juste une bouchée. » c'était tout sauf une bouchée, que mes joues tartinées de sucre me vendent, quand je vois sa silhouette se distinguer dans l'embrasure de la porte. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 1 Avr 2020 - 0:06 | |
| L’espace d’un instant j’ai cru être de nouveau catapulté quelques jours en arrière alors que la place à mes côtés était vide et que ça se devait d’être normal puisqu’elle était au spa. J’y ai vraiment cru et la déception que de devoir associer les dernières heures à un simple rêve était colossale, fort heureusement la lumière en provenance du rez de chaussée a su me mettre sur la bonne piste. Pizza n’avait besoin que d’un regard pour se lever à son tour, lui qui gardait la tête en l’air et alerte. Mes doigts glissent entre ses oreilles alors qu’on finit par descendre vers le salon tous les deux, mes pieds nus s’accrochant à peine au parquet frais. Je me poste dans l’embrasure de la porte entre les deux pièces, épaule posée sur l’encadrement et ma tête avec, les bras croisés et mes lèvres étirées dans un fin sourire. Ginny est bien plus chez elle que je ne l’aurais jamais cru, elle qui navigue entre les plats comme personne et qui crée les siens au beau milieu de la nuit comme s’il n’y avait rien de plus normal à faire dans ce monde. « Promis, c'était juste une bouchée. » Mon sourire s’étire encore plus devant ses excuses de gamine qu’elle se sent toujours obligée de me donner et je finis par ultimement gommer la distance entre nous. Mes pouces retirent l'excédent de sucre de ses joues alors que je constate rapidement, d’un ton le plus neutre possible. « Ça a l’air dé - gueu - lasse. » Mes yeux retrouvent les siens et je souris sans rien arrêter de plus, sans non plus l’empêcher de continuer à faire son mélange qui semble la régaler.
A mon tour, je me hisse sur le comptoir pour la laisser regarder faire ce qu’elle désire, un sourire amusé figé sur mon visage. J’inspire doucement, me prépare à lui expliquer beaucoup de choses, m’en veut de ne pas avoir su le faire plus tôt dans la soirée. « Je voulais te dire que j’avais vu Bailey cette semaine. » On commence dans l’ordre qui n’a rien de chronologique mais qui semble être le plus logique, avançant doucement dans les explications. J’enchaîne rapidement pour ne pas lui laisser le temps de se faire mille scénarios catastrophes ou d’essayer de se souvenir si elle a vu des bleus sur mon corps, si j’ai grimacé de douleur à un quelconque moment ou si mes jointures sont abîmées. Rien de tout ça, je le promets. « C’est lui qui est venu, en fait. Il voulait apaiser les tensions entre nous. » Personne ne s’est battu cette fois et je ne prends pas toute la gloire de l’opération pour moi, je laisse au Fitzgerald tout ce qui lui revient de droit puisqu’il est le seul de nous deux a avoir osé faire le premier pas. Le seul pas que j’ai fait en sa direction date de décembre et c’était seulement pour lui faire le plus de mal possible. « Ettt je voulais te dire que je l’avais rencontré, quand je suis allé à Londres. » Et là j’inspire plus profondément, et là je lui ressemble à elle, à laisser mes pieds battre la mesure dans le vide alors que j’essaye de me raccrocher à son regard. Je sais que tout ira bien, je sais que rien ne changera, je sais que cette révélation ne brisera rien du tout et pourtant les années de doutes en tout genre persistent. C’est toujours elle qui faisait des confessions et pas l’inverse. Ce n’est pas mon domaine, ce n’est pas ce que je sais faire. « C’était dans un bar, comme ça. Je savais pas qui il était et lui non plus. » Les précisions arrivent au compte goutte, j’accroche mes doigts au rebord de l'îlot. Je n’étais de toute façon personne dans ces temps là, il n’aurait rien pu savoir à mon sujet. « On a couché ensemble. Tu me connais, tu sais que ça n’a pas d’importance à mes yeux. » Elle sait, elle sait tout. Elle doit savoir ça aussi, elle le comprendra. Elle avait simplement besoin de le savoir puisque jamais elle n’aurait pu le deviner. « Mais je sais qu’il compte beaucoup pour toi. C’était pas un secret, je voulais juste que tu l’apprennes de ma bouche. » Je ne lui aurais jamais menti si un jour elle avait eu des doutes et m’avait posé la question.
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| | | | (#)Jeu 2 Avr 2020 - 22:08 | |
| Elles sont bouillantes ses paumes sur mes joues et il est immense le sourire que je lui renvoie quand il rage d'un « Ça a l’air dé - gueu - lasse. » auquel je chantonne de ma plus belle voix de gamine survoltée au sucre qui a pris tout sauf juste une bouchée. « T'en veux? » la cuillère monte jusqu'à ses yeux que je ne crève pas, dérive jusqu'à son nez que je salis presque pas, jusqu'à ses lèvres dans la tentative de force feed la plus prévisible de l'histoire de l'humanité quand il se dégage pour filer s'installer sur le plan de travail, la suite de la conversation dont il décide sans qu'aucun Tiramipomme ne soit goûté ni même approuvé par sa personne. « Je voulais te dire que j’avais vu Bailey cette semaine. »
Mes prunelles scrutent d'office son torse et ses mains, se perdent vers son visage puis sa gorge, mais rien ne semble ni marqué ni blessé et tout porte à croire qu'ils n'ont que discuté. « Ettt je voulais te dire que je l’avais rencontré, quand je suis allé à Londres. » il est mal à l'aise Auden, il l'est jamais. Il est hésitant, il pense à ses mots, il y va lentement et ça m'inquiète. Parce qu'il parle fort habituellement, parce qu'il dit tout d'un coup et qu'il pense ensuite, ou qu'il ne dit rien du tout parce que justement il pense trop dans l'instant. « C’était dans un bar, comme ça. Je savais pas qui il était et lui non plus. » les pièces d'un puzzle auquel je n'aurais jamais même pu penser être confrontée se placent au compte-goutte quand j'ai arrêté de taper sur la croûte légèrement brûlée du crumble, lui qui sait exactement quel niveau de calciné est le parfait niveau de calciné pour moi. « On a couché ensemble. Tu me connais, tu sais que ça n’a pas d’importance à mes yeux. »
Oh, Auden.
« Mais je sais qu’il compte beaucoup pour toi. C’était pas un secret, je voulais juste que tu l’apprennes de ma bouche. » « T'as pas dit si tu en voulais. » j'avance, mes prunelles quittant dans la seconde les siennes pour lui constituer la meilleure et la plus parfaite bouchée. Celle où y'aura du mascarpone et de la crème fouettée, celle où y'aura du sucre grillé et les plus complets des cubes de pommes. Celle où il goûtera la totale quand j'approche le tout de sa bouche, quand mes yeux retrouvent les siens. Y'a qu'une seule et unique question que j'ai à ajouter, un seul et unique détail que j'ai à préciser avant qu'on enterre ce secret-là avec tous les autres, et qu'on avance, qu'on fasse que ça.
« C'était avant, ou après? » j'ai pas besoin de préciser le quoi, il sait aussi bien que moi de quel moment, à Londres, je parle.
Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Ven 3 Avr 2020 - 14:31, édité 1 fois |
| | | | | | | | i've got a thousand butterflies in my mind (ginauden) |
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