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 wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you

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wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you Empty
Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyLun 30 Mar 2020 - 20:42

it's the way that you know what i thought i knew. it's the beat that my heart skips when i'm with you :l: feat @wren doherty & lizzie potter

« C’est pas vrai, on ne va pas me lâcher avec ça. » Et parce que ce n’est pas vrai, Lizzie insiste sur l’accélérateur, une mauvaise habitude qu’elle semble avoir développé récemment quand elle est contrariée. La petite voiture fulmine, elle râle un peu mais sa propriétaire s’en fiche. Elle n’a pas envie de l’écouter, pas plus qu’elle a envie de répondre à sa mère qu’elle laisse sans réponse depuis plusieurs jours. Il n’y a rien à faire, rien à dire, Elizabeth n’aime pas ça. Elle n’a pas signé pour ça, elle ne voit pas ce qui a pu se passer pour qu’on invente ce genre d’histoires.

Lizzie est une petite boule de nerfs quand elle fait grincer les pneus sur le bitume, pile en face de l’enseigne où travaille maintenant Wren. Elle reste encore un moment les mains crispés sur le volant malgré le moteur à l’arrêt avant de ronchonner en voyant son téléphone s’illuminer de nouveau. « Tu vas finir dans le pot d’échappement si ça continue. » Elle balaie une mèche de son visage tout en enfonçant son téléphone dans l’arrière poche de son jean - il peut s’allumer autant qu’il veut, elle ne le verra pas. Elle n’y répondra pas et sa mère n’aura pas les réponses à ses questions complètement grotesques - elle n’a pas besoin de les entendre pour le savoir.

La brunette s’extirpe de la voiture tout en prenant soin de bien claquer la porte, juste histoire d’évacuer un peu cette frustration qui la rend à cran. Lizzie fait tournoyer ses clés entre ses doigts tout en se dirigeant vers le café, ses yeux cherchant déjà à capter l’apparence du suédois qui doit bientôt avoir fini son service. Elle eut un léger sourire en l’apercevant de loin, passant le seuil tout rangeant ses mains dans les poches de sa veste. Il est de dos alors qu’elle s’accoude à la table juste à côté. « Hey handsome. Je viens kidnapper mon copain qui travaille ici. Un géant, charme fou, un air un peu mystérieux, il doit être dans le coin. Vous l’auriez vu récemment ? » Parlant d’un air détaché, ses yeux ne peuvent s’empêcher de pétiller en regardant le profil de Wren. Au moins, ça a la pertinence de calmer ses nerfs de le voir. Comme à chaque fois. Même s’il va falloir qu’elle en parle. Forcément.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyLun 30 Mar 2020 - 22:26

Avoir un nouveau travail était normalement synonyme de stress et de pression. Comment s'en sortir avec tout un tas de tâches neuves à assimiler? Comment gérer une clientèle? Et les horaires? Wren aurait dû faire partie de cette catégorie de personnes qui appréhendaient les petits détails mais ce n'était pas le cas. En quelques jours, il s'avérait déjà être comme un poisson dans l'eau, envoyant balader les chieurs ivres à des horaires improbables, servant des cocktails à droite avant de remplir la réserve à gauche. Pas le temps de penser ni de s'ennuyer, forcément un bon point pour quelqu'un d'aussi actif en temps normal que Doherty. Certes, il ne devait pas sauter dans les flammes pour gagner un peu d'argent mais l'aventure n'en était pas moins trépidante puisque chaque jour comportait son lot de surprises, parfois des bonnes, parfois certaines dont on se serait passé. Sûrement que la deuxième catégorie plaisait beaucoup moins au grand suédois et il aurait dû faire attention en lavant ses verres de ne pas mettre ses yeux là où ils n'avaient pas lieu d'être... Oui, même devant lui puisqu'un client s'en allait après quelques verres, oubliant là le magazine qu'il venait tout juste d'acquérir au kiosque voisin du café. Il courut après lui, s'emparant dudit bout de papier, ses yeux s'arrêtant peut être une milliseconde sur un des titres. Inconsciemment certainement, il ouvrit le journal à la page indiquée et trouva sa petite amie dans une position compromettante avec une autre actrice dont il n'avait jamais entendu parler, pour peu que cela l'intéressait. Lizzie, embrasser une fille en pleine rue? On nageait dans un gros délire, c'était tout ce qu'il pouvait se dire en balançant le merdier à la poubelle pour terminer son service, nettoyant des tables en occultant ce dont il avait été témoin, le flegme légendaire d'un Doherty, absolument. Au bout du compte, il ne vit pas l'heure passer, sursautant presque en entendant la voix de la brune qui venait d'atterrir juste à côté de lui. "Ah non, moi, je connais pas de collègues aussi parfaits que ça. Je le saurais si j'avais vu quelqu'un de ce genre dans le coin... Puis, vous êtes pas censée être célibataire, mademoiselle?" Il aurait peut être dû se taire au lieu de lui mettre la puce à l'oreille tout de suite, rangeant les derniers verres derrière le comptoir, se refusant à éteindre le fond musical tout de suite, mine de rien cela le détendait et il en avait bien besoin là.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyLun 30 Mar 2020 - 22:59

Lizzie a été plus que ravie d’apprendre que Wren avait trouvé quelque chose à faire de ses journées autre que de trainer dans les ruelles où elle l’avait déjà (malheureusement) croisé. Dire qu’elle ne s’était pas faite de soucis pour lui serait mentir mais cette nouvelle mission qu’il s’est imposé avec ce nouveau métier est une preuve qu’il veut vraiment remonter la pente. Ce n’en est que plus honorable à ses yeux et ce n’est pas sans brillance de fierté qu’elle peut le couver du regard.

Par contre, le regard de Wren dévie du sien. Il ne prend qu’à peine connaissance de sa présence et sa réponse, Lizzie ne sait pas vraiment quoi en penser. La jeune femme se pince la joue, sa propre attention ne quittant pas l’apparence du suédois qui file derrière le comptoir pour finir ses tâches dans un entêtement certain. Comme s’il a besoin d’une distraction, quelque chose pour l’occuper afin qu’il n’ait pas à croiser son regard. Elizabeth eut un léger rire nerveux tout en s’approchant du comptoir et croisant ses bras dessus. « Si j’étais célibataire, je pense que je serai la première à le savoir. »

Ses yeux dévient rapidement sur l’écran lumineux de la carte, le décor agréable des lieux qu’elle n’a que très peu fréquentés au final. Sûrement qu’elle va y passer bien plus souvent maintenant qu’elle a une raison pour.
Enfin, à considérer que Wren se décide à la regarder.

« Ou alors, c’est parce qu’il est parfait seulement à mes yeux. » Lizzie penche la tête avec un sourire sincère. Il ne doit bien y avoir que des yeux amoureux pour pouvoir sortir des niaiseries pareilles mais elle s’en fiche, puisqu’elle l’est. Ils ont été rattachés de nouveau de corps et d’esprit et elle ne s’est jamais sentie aussi bien. Enfin, quand il n’y a pas un foutu nuage sous forme de sa mère qui vient assombrir tout ça. Ou même le comportement de Wren. Lizzie se dirige vers le bout du comptoir pour l’attendre à la sortie, son minois levé avec un sourire mais appréhension sur l’apparence du suédois. « Est-ce que ça va ? » Regarde-moi, s’il te plait, dis-moi ce qu’il y a.

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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyLun 30 Mar 2020 - 23:38

Ne rien dire, ce n'était pas si compliqué que cela en règle générale, mais pour un Doherty, c'était pire que la mer à boire. Il fallait toujours combler les silences, faire en sorte que les mots soient dits, même s'ils pouvaient blesser, même s'ils n'étaient pas requis sur le moment. Wren était sûrement le pire du lot parce qu'il n'allait pas arrêter la machine à mauvaises pensées qu'était sa tête ces derniers temps. Avant, il aurait sûrement balancé le magazine et aurait oublié dès la minute suivante ce qu'il y avait vu mais le suédois n'était plus tout à fait comme avant, justement, et c'était là le fond du problème. Sa confiance était ébranlée, autant en lui-même que celle qu'il pouvait porter aux autres parce que les choses changeaient et qu'il n'était peut être pas aussi invulnérable qu'il avait voulu le montrer pendant toutes ces années. Il fallait qu'il en paie le prix maintenant, alors qu'il essuyait des tables et des verres pour remettre dans un état de propreté parfaite un bar où il ne ferait certainement pas sa vie. Là, tout de suite, Wren ne désirait qu'une chose, aller se jeter dans les flammes de retour et c'était sûrement la pire pensée qu'un garçon comme lui pouvait avoir, autant qu'une mauvaise attitude au moment où un léger rire s'échappa de ses lèvres en entendant le commentaire de Lizzie sur son célibat. Pourquoi était-il aussi cynique soudainement? Pourquoi avait-il ce besoin de faire du mal aux autres quand il souffrait, lui? Le mystère restait entier mais Doherty trouvait toutes les diversions possibles pour pouvoir traverser ce désert sans trop avoir à confronter Potter, se perdant derrière son comptoir pour continuer son rangement inopiné. Lizzie, elle, semblait prête à partir et peut être que lui, il allait rester derrière, dans son bar, pour être tranquille et réfléchir un moment. "Pas assez parfait pour les paparazzis, cela dit." Ils n'étaient pas sortis dehors ensemble alors c'était sûrement normal, Doherty, aussi normal que l'air inquiet de Lizzie au moment de lui demander si tout allait bien, un classique. "Mais je me porte comme un charme, Potter. Je travaille juste... En faisant même pas la une des magazines, un exploit." Il abattit le fameux magazine sur le comptoir sans même le regarder, passer un sacré coup d'éponge sur le meuble, histoire de marquer le coup, d'en faire un poil trop assurément.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 0:14

Lizzie l’entend rire mais bizarrement, ça ne sonne pas comme d’habitude. Ce ne sont pas les octaves de joie, d’un rire sincère, d’une exclamation joyeuse. C’est presque moqueur et raillard. Et ça a le goût d’une claque dans le figure - à supposer que la brune en est déjà reçue une un jour dans sa vie. Wren s’active encore plus, il a l’air de vouloir rendre chaque recoin de l’établissement impeccable et elle pourrait en rigoler en disant qu’il aura sûrement la médaille de l’employé du mois.

Mais Wren n’agit pas comme ça par souci professionnel, Lizzie commence à le percevoir aussi clair que les néons qui ne cessent de lui taper dans le coin de l’œil depuis son arrivée.
Et visiblement, elle n’a pas tort. « Pas assez parfait pour les paparazzis, cela dit. » Sa deuxième joue n’est pas épargnée et c’est tout aussi brutal. « Mais je me porte comme un charme, Potter. Je travaille juste... En faisant même pas la une des magazines, un exploit. » Et là, c’est sûrement le KO le plus complet et le plus rapide de l’histoire qui vient de se produire dans le café.

Les yeux de Lizzie tombent sur le magazine - vu la vigueur avec laquelle il l’a posé, impossible de ne pas le faire - et elle a un long soupir. « C’est pas vrai, tu ne vas pas toi aussi t’y mettre. » Sa veine agacée réapparait et ce n’est même pas contre Wren. Ou alors, pas entièrement. Non, c’est à cause de ça. Cette histoire va la poursuivre, la hanter jusqu’à ce qu’elle en perde l’esprit. Elizabeth observe ladite une du sale torchon avant de la prendre et de l’arracher avec tout l’énervement dont elle avait réussi à se débarrasser dès qu’elle a eu Wren dans son champ de vision. La boule de papier en un milliard de morceaux (au moins), elle le fourre dans le premier verre encore à moitié rempli qu’elle trouve. « Voilà ce que j’en fais, de cette une de merde. »

« C’est un ramassis de conneries, tout ça. Et c’était avant qu’on soit ensemble. Et on s’est même pas embrassées, c’est juste l’angle qui fait croire que, mais y a rien. Ils se sont juste emballés parce qu’on va jouer un couple dans la nouvelle série. » Lizzie reprend sa respiration et elle finit par attraper les poignets de Wren pour qu’il cesse son manège. « Regarde-moi, Doherty, et dis-moi que t’y crois pas. » Il ne doit pas y croire parce qu’il n’y a rien à croire. Pas d’histoire cachée, pas de secrets inavouables. Wren doit lui faire confiance, il doit le lui prouver là et maintenant. « Je n’hésiterai pas à traverser ce bar pour te coincer entre les glaçons et les sodas s’il le faut. » C’est qu’elle peut être tenace, Potter, quand elle s’y met.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 1:06

Il allait rester parfaitement calme, c'était bien connu qu'il lui en fallait beaucoup pour sortir de ses gonds, non? Pourquoi personne n'y croyait quand il osait penser cela? Wren était le moins patient de cette planète, c'était un évidence et pourtant, il offrait l'image du parfait petit barman qui faisait attention à son environnement de travail comme si c'était sa propre maison... Ridicule. Tout le monde savait qu'il n'aimait pas ranger, plutôt mettre le foutoir et attendre gentiment que les affaires se remettent toutes seules dans les placards, toutes propres. Une belle fumisterie, s'il fallait lui demander sa façon de penser. Au moins, ce genre de délires lui permettaient de ne pas penser au fond du problème, à cette fichue une de magazine qui lui faisait de l'oeil depuis tout à l'heure, c'était n'importe quoi. Non, c'était pire encore comme réaction mais il y avait quelque chose qui le froissait sans savoir ce que c'était exactement mais peut être qu'il arriverait à s'exprimer à un moment donné, après avoir décapé la surface du comptoir de fond en comble. "Comment cela, moi aussi? Parce que tout le monde est au courant, ok." Sauf lui, forcément. C'était peut être cela qui le blessait le plus au final, qu'on ne lui dise rien, qu'on le laisse dans sa triste ignorance parce qu'il n'était pas capable de gérer, Doherty. Les gens avaient sûrement raison de penser ce genre de choses de lui pourtant, en vue de ce qu'il faisait là. Un caprice, oui, observant d'un oeil Lizzie faire sa fête à ladite image, dans un de ses verres propres, énervant au possible cela aussi et il s'empressa de balancer le bordel à la poubelle pour repasser un coup de savon dans le verre, tout laver à tout prix. "Ah, parce que c'est ta partenaire de jeu en plus? Et bien, super, pourquoi tu m'as pas présenté?" Cela ne lui allait pas au teint autant de sarcasme, pas plus que le forcing de Lizzie pour le calmer, lui prouver qu'elle allait attendre sagement qu'il se raisonne... Ce qui était en demander beaucoup à un Doherty avec un sang aussi chaud que le sien. "Que j'y crois ou pas, c'est pas le problème. C'est que tu m'aies rien dit parce que t'étais au courant, non? Toute la ville a l'air au courant en tout cas... Et question, tu vas faire comment exactement? Vivre deux histoires distinctes pour satisfaire tout le monde?" Il fallait qu'il la pose la question parce que les journaux étaient en train de se lancer dans une aventure digne de la poule aux oeufs durs et Wren n'était pas tellement dupe sur ce qui aboutirait pour leur vie, à tous les deux. T'es pas obligée de me répondre cela dit parce que c'est ta carrière, pas la mienne." Mais c'était leur relation et cela, c'était beaucoup plus problématique.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 1:32

Cet air de faux calme est sûrement la chose la plus dangereux qui soit. Surtout venant de Doherty. Imprévisible dans ses réactions, inattendu dans ses gestes. Rien que ses épaules voutées est un signe en soi que quelque chose ne va pas. « Si tu considères ma mère qui m’appelle quinze fois par jour tout le monde, alors oui, tout le monde est au courant. » Lizzie maugrée aussi rapidement que l’éclair parce que c’est juste inconcevable que Wren puisse croire à ce genre de bêtises. Pire encore, qu’il en réagisse comme ça, aussi violemment alors que ce n’est qu’un ramassis de conneries, du début jusqu’à la fin. Il est hors de question qu’il aille se perdre la tête dans ces sornettes alors qu’il n’y a rien, absolument rien du tout à y comprendre. Il n’y a aucune cohérence ni rien qui a du sens dans ce qui peut être écrit et cette photo, cette foutue maudite photo.

Lizzie lève les bras dans un geste futile. « Parce qu’elle est à Los Angeles en ce moment. Tu crois que ce n’est pas prévu ? Tu penses vraiment que je ne vais pas te la faire rencontrer ? » La brune ne compte pas lui cacher tout ça. Il n’y a rien à cacher et elle est bien trop fière, bien trop heureuse de la tournure que prend sa vie pour laisser l’homme qu’elle aime sur le banc de touche. Non, elle veut tout vivre avec lui, parce que c’est aussi un peu grâce à lui et qu’il a été présent ces dernières semaines quand elle en avait eu le plus besoin.

La suite des mots la décompose totalement.
« J’allais t’en parler. Mais ça m’a semblé tellement idiot comme histoire parce que ce n’est pas réel. Tu la connais, la réalité. Il n’y a pas de ‘deux histoires distinctes’ à vivre, Wren. Il y en a qu’une et c’est celle avec toi. Et tu le sais. » Sa mâchoire se crispe parce que le regard de Wren n’est pas chaleureux. Ce n’est pas ce qu’elle aurait pensé trouver en venant le chercher. Lizzie veut juste l’entrainer loin de tout ça, qu’il oublie, qu’il lui fasse confiance. « Tu ne me fais pas confiance, c’est ça ? » Dit-elle d’une petite voix brisée, prenant conscience que c’est sûrement le pire dans cette histoire. La brune aurait aimé le rassurer physiquement mais Wren ne sort pas de son enclos de sécurité.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 1:53

Il tiquait, forcément qu'il tiquait parce qu'elle rentrait dans son jeu et peut être que la satisfaction d'obtenir cette réaction n'était pas à la hauteur de ses attentes. Elle était honnête pourtant, Lizzie parce que, en réalité, qui ça intéressait les pseudos amourettes de stars australiennes? Personne. Juste lui, parce qu'il était con, immature au possible et facilement irritable. Il n'aurait pas dû perdre son temps avec toutes ces conneries, juste rentrer chez lui, se fumer un fagot et aller se coucher pour recommencer la même journée le lendemain, sans adrénaline, sans risque de mourir en débutant un service. Wren était auto-destructeur, c'était quelque chose que Potter aurait dû savoir de lui depuis longtemps: dès qu'il avait quelque chose de beau dans la paume de sa main, il serrait le poing, question de principe quand le seul dogme qui le poussait dans la vie, c'était le malheur. "Elle me déteste toujours, d'ailleurs, ta mère? Elle doit sûrement pas être au courant pour nous, par contre, oups. C'était pas écrit dans la petite ligne sous l'article."" Il devenait vilain là, vraiment, et on sentait son regard passer à quelque chose de plus vicieux. Non, reprendre son respiration, arrêter de partir en vrille pour la première bêtise possible, juste parce qu'il s'emmerdait dans sa vie et qu'il ne savait pas comment endiguer ses problèmes d'estime de lui. Connard fini. "J'en sais rien, Lizzie. Je sais pas ce que tu veux faire. Je suis pas dans ta tête, ça fait treize ans que je sais plus ce que tu penses." Au moins, il était sincère là dessus. Elle avait changé et il n'était plus en mesure de lire en elle comme avant, peu importe à quel point il essayait, le suédois. Ils avaient tous les deux évolué, pris des chemins qui n'étaient pas toujours amenés à se croiser et c'était difficile à vivre après tout cela. Au bout du compte, il en jeta son torchon sur le bar et posa ses deux mains là, pour enfin la regarder. Elle était blessée, est-ce qu'il aurait pu envisager le contraire vu le ridicule de ce qu'il lui disait là? Pourtant, Wren ne reculait qu'à moitié dans ses délires. "Sauf que ce qui est pas réel pour toi, c'est ce qui fait ta vie, Lizzie. T'es une actrice, t'es une star et toutes ces histoires, ça va faire partie de ton quotidien, de notre quotidien, tu comprends?" Est-ce qu'il avait encore une once de cohérence après tout cela? Doherty n'était pas en mesure de le dire parce que la dernière question de Lizzie le brisait autant qu'elle. "C'est les autres en qui j'ai pas confiance. Leurs réactions. Leurs demandes. Et moi aussi. Parce que je vais bousiller ta carrière, tu le sais aussi bien que moi." La faute de tout le monde, sauf celle de Potter, c'était bien ce qui était le plus tragique dans cette affaire.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 2:34

Lizzie a l’estomac qui doit être noué. Une douche froide lui est tombé sur le corps, et certainement des glaçons en plus. Bien frais, bien froid, bien glaçant. Parce que Wren les enchaine, il continue, il se contient mais en explosant en même temps. Ce n’est pas possible que ça arrive, pas maintenant, pas déjà, pas alors qu’elle allait lui en parler. Pourquoi il faut toujours que quelque chose se mette sur leur chemin, pourquoi ils ne peuvent pas juste profiter de ce qu’ils ont sans qu’on vienne leur foutre des bâtons dans les roues ? Cela brise Lizzie parce qu’elle ne s’attendait pas à ce genre de disputes si tôt - et pourtant, est-ce que ce n’était pas si prévisible ? Sa faute de ne pas en avoir parlé avant, son entière responsabilité d’avoir cru que ce n’était que futile et passager. Wren n’est pas de ceux qui vont s’intéresser aux potins, combien de chances il aurait pu y avoir qu’il tombe sur un de ces torchons ? Evidemment, bien sûr, il fallait que ça tombe là. Lizzie s’en veut de n’avoir rien dit, même si elle comptait le faire. Elle arrive cinq minutes trop tard et elle les sent passer, ces cinq minutes. Dans la voix de Wren et dans ses mots. « On s’en fiche de ma mère. » Sa génitrice n’a toujours aimé qu’une seule personne : elle-même. Depuis qu’Elizabeth a claqué la porte de la maison familiale, sa mère n’a de cesse qu’essayer de revenir dans ses bonnes grâces et se montrer indispensable à sa carrière. Ce dernier scénario est arrivé par ses soins et cela agace déjà assez Lizzie comme ça sans que Wren en rajoute une couche. Elle n’a plus seize ans ni besoin de l’autorisation de sa mère pour sortir avec qui que ce soit. Ce n’est pas comme si elles s’entendent assez bien pour qu’Elizabeth lui raconte ce genre de détails.

« A qui la faute. » Ce n’est pas une question mais s’il continue à être mesquin, elle peut prouver qu’elle peut l’être aussi. Elle est passée (enfin) outre de la séparation forcée adolescente mais que Wren ait si peu d’estime en elle, qu’il puisse penser qu’elle considère si mal leur relation la blesse au plus haut point. Elle qui chérit chaque minute et chaque seconde en sa présence, voilà qu’il se met à douter dès que la première occasion se présente. Le suédois finit enfin par lever les yeux sur elle et Lizzie soutient son regard, incertaine. Est-ce qu’elle peut le blâmer d’avoir des doutes ? Certainement que non. Leurs univers sont différents, leurs mondes sont à l’opposé mais bordel qu’elle veut que ça fonctionne. Elle reste stoïque, sans dire un mot, attendant presque sagement qu’il eut fini. Entièrement et complètement.

Elizabeth décompresse ses doigts dans un silence pesant, regardant autour d’elle avant de s’avancer vers une chaise de bar pour s’y asseoir à genoux et faire face à Wren. « Excuse-moi, Wren. C’est tellement soudain tout ça. J’ignore comment gérer, je n’ai jamais eu à le faire avant. Je comprends et je m’en veux. J’aurai dû t’en parler avant. » Elle scrute son visage un moment avant de lever une main sur sa joue, son pouce la caressant timidement. « Je ne leur fais pas confiance non plus. Mais en toi, si. Je ne t’ai pas attendu pour gâcher ma carrière déjà une fois. » La première fois, elle a réussi à le faire sans l’aide de personne. « T’es plus important que n’importe quel rôle, Wren. Parce que toi, t’es réel. » Lizzie espère qu’il y croit, qu’il le sait, qu’il s’en rassure parce que c’est la stricte vérité. Que c’est son vrai cœur qui bat réellement pour lui. Et que ça, ce n’est pas une histoire écrite sur papier glacée.

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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 14:27

Il cherchait les ennuis, bien évidemment, comme si sa vie n'était entière que lorsqu'il se retrouvait au beau milieu de disputes sans fin. Pourtant, Doherty était celui qui avait laissé entendre qu'il aimerait avoir une pause, juste quelques semaines où aucun drame ne viendrait le happer. A l'heure actuelle, c'était lui qui lançait les conversations houleuses, lui qu le regrettait à peine trente secondes plus tard puisqu'il voyait le voile passer dans les yeux de Lizzie, lorsqu'il s'autorisait à la regarder en face. Même cela, ce n'était pas aisé parce qu'il n'assumait qu'à moitié la teneur de son discours: oser mentionner sa mère de la sorte, après avoir tout foutu en l'air entre eux, c'était sûrement le pire qu'il aurait pu faire. Est-ce qu'il allait surenchérir? Pas cette fois, parce qu'il n'avait pas envie de se mettre dans un état de rage ingérable: il savait bien que c'était de sa faute s'il ne pouvait plus comprendre Potter, c'était lui qui l'avait quittée, n'est-ce pas? Cette remarque, il se la prendrait en pleine figure jusqu'à la fin de ses jours et on ne pouvait pas dire que Wren la trouvait plaisante. Il avait parfaitement conscience de ce qu'il avait perdu treize années auparavant mais pas réellement de ce qu'il avait retrouvé. Lizzie avait changé et s'il aimait sa version adolescente et les bribes qu'il avait pu capter de sa version adulte, Doherty n'avait pas encore toutes les cartes en main pour savoir où ils pourraient bien aller ensemble. L'idée, c'était de partir tous les deux dans la même direction, peu importe les embûches sur le chemin mais là, on parlait tout de même d'une carrière dans le show business et le suédois ne savait vraiment pas s'il était armé pour vivre là dedans. Elle s'était rapprochée, il avait l'air gêné. Assise face à lui, il tentait de tenir son regard alors qu'au fond de lui, Wren se méprisait encore plus que la veille si c'était possible. Il laissa Potter faire pourtant, lui caresser la joue et tâcher d'apaiser leur rapport, elle était vraiment la plus sensée des deux, depuis le début. "C'est peut être le moment d'y penser, justement. Si ta série marche et que tu montes sur les podiums, qu'est-ce que tu vas faire de moi? On sait toi et moi que si tu me montres, on fouillera et ils trouveront... Ils trouveront tout et ce sera fini pour toi." L'histoire avait beau être réelle, est-ce que cela valait le coup de tout balancer par la fenêtre? Wren n'en savait rien, il pensait simplement aux conséquences d'un tel choix, maintenant qu'il comprenait que Lizzie était sûrement amenée à devenir une star, en témoignait ce magazine. "Je gâcherai pas ton avenir." Il s'y était déjà refusé une fois, il n'hésiterait pas à le faire une seconde fois dans un tel contexte.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 16:28

Elizabeth souffle légèrement parce que le contact visuel, sa main sur sa joue, la voix soft, tout ça semble jouer en sa faveur. Et cela l’apaise un moment, pendant un instant béni parce qu’elle ne veut pas dispute. Elle ne veut pas un ton plus haut que l’autre. Ils ont déjà vécu ça et elle en avait été détruite par la violence de la situation. Mais maintenant, la situation a changé. Wren ne se fout plus de drogue dans les veines et Lizzie ne se bourre plus de cachets dans le gosier. Ils ont retrouvé un sens à leurs vies, chacun de leur côté, puis ensemble. C’est peut-être fragile, c’est peut-être récent mais il y a ce quelque chose qui réussit à les unir comme elle n’a jamais connu avant. A part avec lui, ironiquement. Le seul homme, la seule âme avec qui elle a réussi à se connecter de la sorte.

Alors naturellement, alors qu’elle souhaitait simplement l’entrainer sur le mont le plus haut de la ville, Lizzie ne s’attendait pas à ce qu’elle soit accueillie de la sorte. Par des mots cinglants, par un rire froid, par des propos mesquins. Wren est tempêtueux, il est spontané - imprévisible. Il n’a pas besoin de parler pour montrer qu’il est tracassé, qu’il ne va pas bien, qu’il a quelque chose qui le tracasse. Comme dans le passé, la jolie brune essaie toujours de détendre l’atmosphère avant tout parce que le conflit n’est pas son fort.
Mais force est de constater que le suédois lui en veut et que l’objet de sa frustration est une photographie volée et sans aucun contexte.

Lizzie se sent un peu mieux de voir qu’il ne la repousse pas. Il se laisse faire, une expression presque gênée au visage. Wren a pensé, il a réfléchi à bien plus qu’elle ne l’a déjà fait. Pour la jeune Potter, advienne que pourra. Elle a peut-être été trop happée par son bonheur, dans sa petite bulle de joie qu’elle n’a pas vu tous les problèmes qu’il y a face à eux. Ou alors, elle a préféré fermer les yeux parce que ce n’est pas important pour l’instant.
Mais ça l’est pour Wren. Lizzie le voit et elle en prend conscience alors qu’il lui murmure qu’il ne gâchera pas son avenir. Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas pensé à tout ça avant ? Elle s’en veut, d’avoir été égoïste sûrement et d’imposer tout ça à Wren. Un voile incertain traverse son visage alors qu’elle se redresse un peu plus.

« Tu l’as déjà fait une fois, Wren, et je te laisserai pas recommencer. Arrête de vouloir te sacrifier. Il n’y a que moi qui a le pouvoir sur mon avenir. Ce n’est pas toi, ni ma mère, ni ces histoires qui le gâcheront. Ce seront mes choix, et mes choix uniquement. » Pour le meilleur comme pour le pire. Elizabeth finit par glisser son autre main autour de la sienne pour la porter contre elle dans le creux de son cou. « Tu penses vraiment que ça sera la première histoire de ce genre ? » Après tout, elle a bien elle-même foutu en l’air sa carrière la première fois à cause d’un joint. Elle laisse ses lèvres trainer sur les phalanges du jeune homme, le temps de se recomposer et de trouver de quoi l’apaiser. « Je ne veux pas que tu te laisses influencer par ces pensées. Est-ce que ce que moi je souhaite ne compte pas ? » Parce qu’elle ne veut pas se laisser dicter sa ligne de conduite par des torchons et des ‘‘on-dit’’. « Tu n’es pas un objet, je ne vais pas te mettre dans un placard pour satisfaire des mauvaises langues. Je te montrerai si tu me l’accordes, si t’es prêt à affronter ce cirque. Je n’ai pas honte de toi. Je n’ai pas plus d’expérience dans le domaine et j’ai besoin de te savoir avec moi sur ce coup, Wren. Je ne peux pas le faire toute seule. » Son soutien est nécessaire, la certitude de pouvoir se réfugier auprès de lui quand la pression est trop forte primordiale pour son mental.
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wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you Empty
Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 17:06

Il savait pourtant que répéter ses vieux schémas n'aiderait en rien mais on ne quittait pas ses habitudes aussi aisément, encore moins quand on était un Doherty. C'était bien connu qu'ils n'en faisaient qu'à leur tête ceux là, perdus dans des idéaux que seulement eux étaient en mesure de comprendre et le sens du sacrifice était clairement la marque de fabrique du géant suédois. Il s'était toujours refusé à être un fardeau à porter par autrui, lui ayant déjà bien du mal à se supporter au quotidien, hors de question d'imaginer qu'il pisse gâcher les rêves d'autres personnes qui l'appréciaient assez. Lizzie avait été l'exemple le plus typique de son existence parce que Wren avait toujours fait en sorte de la libérer de lui au moment le pire de leur histoire, juste par principe, juste parce qu'il n'était pas prêt à assumer tout ce que la vie de la jeune femme impliquait en plus de la sienne. C'était probablement la même chose à l'heure actuelle, il ne devait pas être prêt pour le feu des projecteurs, pour les gens qui viendraient mettre à mal leur quiétude pour se faire une petite somme d'argent. Il n'avait pas la patience, encore moins le flegme et conséquence, Doherty savait ce que Potter risquait. Il allait péter un câble, frapper sur un pauvre innocent pour avoir la paix, créer des scandales et ce n'était plus ce qu'elle voulait depuis l'affaire du joint qui avait mis le feu à sa carrière. Elle tentait de relativiser néanmoins, de lui expliquer que tout cela relevait d'elle, de ses choix et pas de la capacité du nordique à se mettre à l'écart parce que c'était de toute manière impossible pour lui de ne pas exister aux yeux de la personne avec qui il était. Égoïste à souhait, bien évidemment. "Non, je sais pas... Le contexte a changé, Lizzie, tu le sais bien. T'as pu quinze ans, tu peux plus mettre tout ça de côté et attendre que ça passe parce que le temps va vite, que c'est peut être ta seule chance là... Ce que toi, tu souhaites, c'est être heureuse. Avoir du succès à nouveau, c'est ce que tu veux, sinon pourquoi tu aurais attendu d'avoir une réponse positive à ce casting pour venir me voir?" Le fond du problème résonnait sûrement dans ce fichu casting car Lizzie l'avait rejoint ce soir-là, sachant qu'elle avait obtenu le gros lot et que sa vie allait être chamboulée, désirant qu'il en fasse partie même si c'était dangereux. Avec lui, tout l'était. "Tu me demandes beaucoup, Lizzie. Je suis pas une star, j'aime pas l'attention, les Doherty sont pas faits pour brûler au soleil, tu le sais bien. Je veux être avec toi, bien sûr que je veux être avec toi mais toutes les paillettes à côté, tout le cirque... Je peux pas te garantir que ça me changera pas, que je tiendrais le coup jusqu'au bout malgré tous les efforts du monde." Il le savait, oui, qu'il avait une propension à tout foutre en l'air et il voulait éviter ce lot de souffrances à Lizzie, même si elle ne s'en rendait pas compte à cet instant précis. Wren posa sa main sur celle de Potter qui traînait sur son épaule, un sourire aux lèvres malgré toute cette incertitude, la définition même de leur relation depuis ses prémisses.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 17:46

Il veut la préserver et c’est aussi admirable que frustrant aux yeux de la jeune femme. Si le schéma se répète, s’ils font sans cesse la même danse, un pas en avant et trois en arrière, à quoi tout ceci rime ? Est-ce que c’est si compliqué de vouloir caresser l’idée d’une réussite professionnelle, même sous les projecteurs, même sous un public, même sous le regard de curieux, en même temps qu’une relation amoureuse ? Il n’y a pas beaucoup d’aide sur le sujet et pour le peu que Lizzie en a su, elle n’aurait jamais dû y plonger, pas en même temps.
Mais elle a réagi spontanément, elle s’est mise directement dans la gueule du loup sans réfléchir aux conséquences. L’adrénaline avait été telle qu’elle a laissé les doutes déjà énumérés par Wren ce soir même derrière elle. Lizzie n’y a pas pris attention, elle ne s’en est pas rappelée, elle a juste voulu profiter de l’instant, bien trop éperdue dans son propre plaisir personnel pour ne pas voir que lui, lui avait à perdre. Et elle aussi. « Sinon pourquoi tu aurais attendu d'avoir une réponse positive à ce casting pour venir me voir ? » Elizabeth le regarde avec incompréhension, se raidissant légèrement tout en pinçant ses lèvres. « J’avais peur avant. Puis j’ai réalisé que je pouvais tout avoir. Je n’ai pas réfléchi, je n’ai pas eu besoin de le faire. C’était avec toi que j’avais envie de partager ce moment. Avec toi que je voulais être. Heureuse. » Et avec du succès. Evidemment que Lizzie veut le succès. A quoi bon courir après les étoiles si ce n’est que pour finir dans l’abyme de l’oubli une nouvelle fois ? Elle veut briller de nouveau, connaitre les palpitations de la reconnaissance mais surtout pouvoir jouer, ce qui est le premier et principal essentiel dans l’histoire.

Wren pointe tous les à-côtés alors Lizzie ne voit pas en quoi jouer des personnages peut poser soucis. Mais ce n’est pas le métier en lui-même qui dérange mais les extras autour. Il est plus sanguin qui ne le laisse paraitre, il est un faux calme de la pire des espèces certainement. Et il est honnête en lui émettant des réserves sur sa capacité à pouvoir tenir le coup. Elizabeth ne peut pas lui en vouloir. Elle-même ignore si elle sera apte à gérer tout ça, déjà que cette histoire la rend complètement dingue et que rien n’a encore commencé. « Je ne serai pas si populaire que ça. Je vais juste jouer dans une série de dix épisodes. Au mieux, ils s’intéresseront à ma co-star qui est beaucoup plus populaire que moi. Les seules fois où on m’a embêté, c’est parce que j’étais sortie avec elle. Ce n’est pas moi qu’ils voudront, j’en suis sûre. » Au grand damne de sa mère. Wren finit par esquisser un léger sourire et Lizzie a l’impression que son souffle lui a été coupé jusqu’à présent. Alors elle s’autorise à grimper sur le comptoir, se penchant en avant, ses lèvres allant chercher les siennes pour un doux baiser. « Je peux comprendre que la situation fait peur. Et je te connais malgré tout. Je sais que tu as la patience… D’une cuillère à café. » Lizzie fait un brillant sourire devant sa référence. « Rien ne t’oblige à être au centre de l’attention. Si tu ne veux pas, je ne te forcerai pas. » Ses doigts dérivent dans son cou, dans sa nuque où elle joue avec la pointe de ses cheveux tout en le scrutant du regard. « Au pire des cas, la série ne fonctionne pas, il n’y aura pas de nouvelle saison et je tirerai un trait définitif sur ma carrière. » La jeune femme met un doigt sur la bouche de Doherty avant qu’il ne puisse dire un mot. « C’était déjà prévu bien avant toi et moi. » Ce rôle, c’est celui de la dernière chance. Lizzie va bientôt avoir la trentaine, il serait temps qu’elle arrête de poursuivre sa vie mais qu’elle finisse par la vivre.

La jeune femme passe ses bras autour de lui tout en frôlant ses lippes des siennes. « Donc… J’ai le droit de te kidnapper ? »

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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 18:09

Il osait s'exprimer sur ses doutes et ses incertitudes, une première, mais Wren savait tout aussi bien que la situation était d'ores et déjà inextricable parce qu'il n'était pas question d'eux, mais du monde autour. Tout dépendrait sûrement de la succès de la série de Lizzie, de la manière dont le public recevrait le divertissement et Doherty savait que, parfois, certaines réactions pouvaient être disproportionnées. Il y avait eu des séries qui n'avaient l'air de rien et qui avaient fini par avoir un succès planétaire alors que leurs acteurs se retrouvaient sous le feu des projecteurs, sortant de l'ombre pour voler beaucoup trop près du soleil pour s'en sortir indemnes. Lizzie prenait ce risque-là avec une série qui touchait le grand public et qui pouvait être marquée par un succès critique. Doherty, lui, n'était pas fait pour ce genre de vies: on parlait tout de même du garçon qui avait passé le plus clair de son existence dans des ruelles sombres à vendre du crack ou se faire des doses, très loin de l'image adorée des paparazzis. En termes de scandales par contre, il pouvait aisément être le roi sauf qu'il préférait s'en passer, pour le bien de la brune. Elle n'avait pas à subir ses déconvenues passées, pas quand elle avait enfin ce qu'elle voulait, après tant d'années à lutter sûrement. "Espérons que ça continue ainsi, dans ce cas." Qu'elle demeure heureuse, malgré les nuages dans la tête de Wren, lui qui savait si bien les faire taire aux yeux d'autrui avec ce sourire si enjôleur et ce regard qui exprimait un renouveau de joie. Ce n'était pas si difficile après tout, de ne rien ressentir, il était le maître de ce genre de stratagèmes depuis de nombreuses années. Rien n'arrivait pour le moment, pas la peine de s'imaginer un avenir hypothétique sans avoir toutes les cartes en main. Wait and see, comme on le disait si bien et il espérait sincèrement que le destin ne lui donnerait pas raison ou alors, ils iraient droit dans le mur. "Mais ça, t'en sais rien. Tu sais pas comment le public va accueillir ton personnage et ta performance, Lizzie, tout peut changer." Sa notoriété pouvait allègrement dépasser celle de sa partenaire de jeu car rien n'était écrit dans le marbre dans ce genre de business et même s'il n'était pas un spécialiste, le suédois avait conscience que c'était la carrière toute entière de sa belle brune qui était en jeu. Elle l'embrassa doucement et il la regarda avec des yeux doux, rangeant le flot de ses pensées dans un tiroir pour les minutes suivantes, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire, non? "D'une cuillère à café, t'es trop gentille. Que nenni, madame, tu tenteras autre chose ailleurs si ça marche pas parce que t'aimes trop la scène pour tout arrêter, va." Elle ne pouvait pas abandonner ses rêves à cause d'un unique échec, Wren préférait amplement qu'elle continue de trimer jusqu'à trouver son Graal. La main de Doherty se balada sur sa joue, alors que ses lèvres glissaient de nouveau contre les siennes, Wren la décollant forcément légèrement du sol, grande perche qu'il était. "Parce que tu veux m'emmener où, exactement? Ça a intérêt à être génial parce que j'ai des verres à nettoyer, faut battre cette perspective quand même." Il retrouvait au moins son sens de l'humour au milieu de la tourmente qu'il enfouissait peu à peu. De nouveau. A croire que le feu du doute ne s'éteindrait jamais au fond de lui.
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Message(#)wrizzie • it's the beat that my heart skips when i'm with you EmptyMar 31 Mar 2020 - 20:58

Lizzie a envie que ça continue comme ça. Elle veut être heureuse et avec lui. Est-ce que c’est si improbable comme demande ? Est-ce que son souhait est si haut placé que cela lui semble presque inatteignable à ce moment-là ? Elle n’a pas à se plaindre, Lizzie. La vie n’a pas été particulièrement dure avec elle, son caractère n’est pas si sombre, si défaitiste que la plupart des gens. Elle essaie d’aller mieux, elle guérit un peu plus tous les jours et son optimiste reprend le dessus, inlassablement. Il y a cette vitalité qui la caractérisait si bien pendant des années qui envahit de nouveau ses veines et cette énergie qui lui a tant fait défaut depuis son agression qui revient, doucement mais sûrement. Alors Elizabeth s’accroche à Wren, à son regard, à son apparence, à ce qu’ils peuvent s’offrir mutuellement. Parce que c’est beau, c’est précieux et qu’elle en a été privée pendant des années. Elle ne cherche plus à savoir à qui la faute, elle ne souhaite plus jeter la pierre ni souffrir de nouveau. Ses prunelles brunes ne peuvent se lasser des traits du suédois en face d’elle, ses doigts ne savent que le dessiner encore et encore, l’unique portrait dont elle veut s’abreuver et incruster dans sa tête à tout jamais. Il est le seul qui n’ait jamais compté, le seul à réussir à emballer son cœur de la sorte, l’unique à pouvoir créer un sentiment d’insécurité en une demi-seconde parce qu’il a ce voile dans ses propres yeux et que Lizzie, elle ne sait pas comment s’y prendre. Elle veut juste l’apaiser, le rassurer mais comment elle est censée faire ? Wren ne se débarrasse pas aussi facilement de ses démons, il a beau lui sourire, elle sait qu’il a les pensées qui ne s’arrêtent jamais - et que c’est sûrement pour ça qu’il a replongé dans les tourments de la drogue. Ce n’est pas ce qu’elle veut pour lui, ni pour eux. Ils sont censés profiter l’un de l’autre et Lizzie se maudit presque d’avoir obtenu ce rôle de la dernière chance.

« T’en sais rien non plus. Si ça se trouve, rien ne va plaindre, je vais m’y prendre comme un manche, ça ne sera pas satisfaisant et ils me vireront dès le premier jour. » Un ton léger, des paroles futiles - qu’elle ne pense pas vraiment parce qu’elle ne veut pas s’y prendre mal. Elle a la pression sur les épaules, ne serait-ce que de rencontrer autant de nouvelles personnes dès le premier jour. Lizzie ne peut pas prétendre que rien ne changera, elle ne peut pas aller jusqu’à mentir en prétendant qu’il n’y aura pas d’impact sur leur relation. Même elle en a conscience de ça. Elle espère juste que les torchons vont se tenir loin d’elle. Et d’eux. Parce que si Lizzie courbera l’échine pour se cacher, Wren foncera sûrement dans le tas un moment ou un autre. « On est à Brisbane, pas à Los Angeles. On a plus de chances d’être tranquille ici. Et s’il le faut, on ira se perdre sur une île déserte où n’y aura que moi pour jouer avec tes nerfs et ta patience. » Une promesse en plus d’une boutade, ses doigts ne cessent de parcourir ses cheveux alors que Wren finit par adoucir un peu le regard. Lizzie hausse les épaules en massant celle de Wren d’un air absent. « Il faut bien accepter quand la scène ne veut pas de toi. Au bout de dix ans de lutte, il faut savoir quand rendre les armes. » Et c’est fatiguant d’user autant d’énergie pour atterrir à chaque fois dans un cul de sac.

Mais ces pensées s’envolent quand il lui caresse la joue en même temps que les lèvres. Voilà qui suffit largement à couper court à tout ce qui commence à venir là-haut. Bien plus sain et bien plus efficace que n’importe quel comprimé médical. Lizzie sourit contre ses lippes tout en frottant son nez contre le sien. « Je peux comprendre que le nettoyage des verres est une mission de la plus haute importante, et sûrement que tu seras récompensé pour ton éthique professionnelle. » Ses mains glissent sur ses hanches pour le rapprocher d’elle, bien décidée à ce qu’ils laissent les mots échangés et les soucis derrière eux. « Mais je compte te faire monter au plus proche des nuages, tu ne vas pas me refuser ça, si ? J’ai même préparé de quoi manger - et je jure que c’est comestible. J’ai même demandé à un ami cuisinier de m’aider. » Parce que même un pique-nique peut tourner au drame avec une personne aussi peu habile que Lizzie. Wren ne va pas lui résister. Pas si elle le regarde avec ses yeux de chat botté et encore moins si elle picore ses lèvres et sa joue et sa mâchoire.

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