ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
if i give the opportunity to you, then would you blow it? if i was the greatest thing to happen to you, would you know it? if my love was like a flower, would you plant it? would you grow it? i'ma give you all my body, are you strong enough to hold it? @ginny mcgrath-williams
« Tu penses qu'il osera? » Un petit rire alors s’échapper d’entre les lèvres d’Ezra lorsque les paroles de Ginny se firent moins assurées que la minute d’avant. « Il osera. » Les paroles qui n’étaient point rassurantes surement mais la main d’Ezra qui pressa davantage celle de sa belle dans le creux de la sienne. Il osera et il avait déjà préparé sa réplique avant même que les deux tourtereaux ne descendent les escaliers. De tous, il était celui qui avait la malice qui l’animait le plus, Ian. Et celui dont la réplique ne tomba pas loin à peine le dernier pied posé sur le sol de l’étage inférieur. Ezra vint lever les yeux au ciel, et si Ginny n’avait pas pris la parole en cours de route, il aurait renvoyé une remarque en direction de son frère. « James est là? Il a promis qu'il me montrerait son entraînement, il le fait mieux que toi. » Alors, à la place, ce fut un sourire tellement attendri qui se fraya un chemin sur le visage d’Ezra. Elle n’était pas à l’aise et pourtant elle tentait de les sortir, qu’importe les mots, de cette situation - qui, soit dit en passant, était bien plus gênante pour Ginny qu’elle ne l’était pour lui; Ezra était habitué à ce genre de remarques entre frères, mais il ne désirait pas forcément que ces dernières rendent mal à l’aise Ginny chez lui. Surtout que Ian prenait déjà le large, s’en allait déjà vers le jardin, laissant les deux amoureux sur le carreau. « C'est cool que tu sois venue, Gin. » Le seconde d’après, sa silhouette se dérobait au jardin. « C'est cool que tu sois venu aussi, Ian. » Le genre de souvenir qu’Ezra chérissait encore toujours davantage aujourd’hui. Parce-que ce jour là, tout allait bien et voir Ian disparaitre à la dérobée n’était qu’un amusement et rien d’autre. Parce-qu’en ces temps là, la suite était peut-être déjà écrite mais était loin d’être jouée et qu’ils profitaient tous de chaque instant offert. Déposant un baiser sur le front de Ginny, Ezra finit par l’attirer avec lui à la suite de son frère, là où les festivités allaient se dérouler. David avait mis le paquet, il avait fait bien des efforts mais Ezra savait surtout que la personne qui gérait ça d’une vraie main de maître dans les coulisses, ce n’était pas celle de David. « Il est là! » C’était la sienne à elle, parce-que depuis toutes ces années, ça avait toujours été le cas. Jacqueline Beauregard, la vraie chef de clan, celle qui permettait que tout ce petit monde soit encore en vie et en bonne santé encore aujourd’hui. Alors, instinctivement, un sourire plus grand que son visage vint envahir les lèvres d’Ezra et il vint lâcher la main de Ginny. « Mamie ! » Parce-qu’il n’y avait que pour elle qu’il oserait laisser la demoiselle en arrière. La McGrath était peut-être la femme de sa vie, comme il le disait à qui voulait l’entendre, mais en réalité Jacqueline détenait cette place bien avant elle. Trois pas plus tard et il venait prendre sa grand-mère dans ses bras. « Bien sûr que je suis là, voyons. C’est mon anniversaire. » Les yeux remplis d’émotions de pouvoir revoir celle qui les avait, tous les six, élevés comme ses propres enfants après le départ de Sarah. « Tu t’es fait attendre, jeune homme. » Tous les deux virent rire. « Tu sais très bien que c’est ma spécialité. » Il ne fut même pas offensé lorsqu’elle vint déposé trois petites claques, ressemblant davantage à des caresses, sur sa joue. « Tu auras pu te raser, aussi. » La mine rieuse, il vint tout de même hausser un sourcil. Et il ne s’osa pas au commentaire, pas avec elle, parce-qu’elle aurait pu li dire tout ce qu’elle voulait qu’il aurait acquiescé. « Je le ferai pour demain, alors. » Même s’il préférait largement être avec sa barbe, pour elle, il couperait tout sans une once d’hésitation. « Mais d’abord, j’ai plus important à faire. » Inspirant un bol d’air de bonheur, enfin, son regard se tourna vers Ginny, restée de l’autre côté de la table. « J’ai quelqu’un à te présenter, mamie. » Et ce moment là, lui, était exceptionnel et unique en son genre. Parce-que pour Ezra, il n’en allait pas autrement qu’une rencontre entre les deux femmes de sa vie.
« Mamie ! » son visage s'illumine à un point où même si je ne croyais jamais pouvoir le trouver encore plus beau, il me montre à quel point j'ai pu avoir tort. « Bien sûr que je suis là, voyons. C’est mon anniversaire. » il se précipite vers elle avec la candeur d'un enfant, lui parle et la salut avec toute la douceur dont il est capable. Un tout nouveau Ezra prend forme sous mes yeux, et ce serait mentir de dire que je ne tombe pas encore plus amoureuse de lui rien qu'à voir à quel point il traite sa grand-mère avec autant de respect et de tendresse qu'il le fait en l'instant. « Tu t’es fait attendre, jeune homme. » elle le pique le sourire espiègle aux lèvres, ils ont les mêmes yeux rieurs l'une comme l'autre. « Tu sais très bien que c’est ma spécialité. »
Les embrassades donnent l'impression d'assister à une scène à laquelle on n'a pas le droit tant ils semblent vivre dans leur petit monde rien qu'à eux deux. J'en suis tellement attendrie. « Tu auras pu te raser, aussi. » « Je le ferai pour demain, alors. » il concède, sa barbe d'à peine deux jours que j'embrasserai en riant ce soir avant de lui dire dramatiquement adieu au matin. « Mais d’abord, j’ai plus important à faire. » la revoilà, la boule de nerfs qui se serrent dans mon ventre. Mes épaules se redressent et je ravale difficilement ma salive, restant tout de même droite et stoïque dans l'attente de ce que je vois venir bien plus facilement que les présentations faites à David un peu plus tôt. « J’ai quelqu’un à te présenter, mamie. » le regard d'Ez me donne le signal et, docile, je réduis les quelques mètres qui nous séparent pour venir me poster à ses côtés.
Ma main se tend, polie au possible. « Enchantée. » mes grands-mères sont parties depuis des années, ne reste que les grands-pères que je n'ai pas vus depuis de longs mois, l'un occupé à faire tourner l'entreprise familiale à Brisbane, l'autre à s'occuper des bureaux d'architectes à Londres. « Alors c'est elle, Ginny. » mes paupières battent nerveusement la mesure, quand je tente à nouveau de souffler, d'alléger l'air, et surtout le mien. « Ah non, mon nom à moi c'est Jessica. » gamine espiègle qui fronce les sourcils une seconde de plus, la blague au bord des lèvres et la pique qui n'en a que le nom. « Je rigole. Ginny, vraiment Ginny. » la moquerie a au moins fait rire Ian et Kath et déjà là, c'est presque gagné.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
if i give the opportunity to you, then would you blow it? if i was the greatest thing to happen to you, would you know it? if my love was like a flower, would you plant it? would you grow it? i'ma give you all my body, are you strong enough to hold it? @ginny mcgrath-williams
Il la savait nerveuse, la gamine, que de venir rencontrer la vieille dame aujourd’hui. Il la savait un brin stressée d’être ici aujourd’hui mais elle faisait quand même tous les efforts, Ginny. Elle le faisait et avec la tête haute, parce-qu’elle savait à quel point ces instants étaient importants, précieux, pour Ezra. Il ne désirait rien plus que de voir la jeune femme à l'aise au sein de sa famille, de la voir acceptée au sein de cette dernière - il l’avouait qu’à demi-mots, mais il voulait que tout le contraire de ce qu’il se passait avec les McGrath puisse se passer auprès des Beauregard.
Alors, il vint tendre une main vers Ginny qui venait parcourir doucement les quelques mètres la séparant d’Ezra mais surtout, de la grand-mère de ce dernier. « Enchantée. » La vieille dame vint étirer un sourire, échangeant dans un premier temps un regard complice avec son petit fils, avant de venir poser ses prunelles sur la brune. « Alors c'est elle, Ginny. » Il était fier, le sourire qui s’étirait sur les lèvres d’Ezra. Le jeune homme avait même l’impression que son coeur allait s’échapper de sa poitrine tellement il battait vite et fort, tellement il était heureux du moment qu’il pouvait témoigner. « Ah non, mon nom à moi c'est Jessica. » Et s’il vint hausser les sourcils l’espace d’une demi-seconde, si pendant un instant il vint douter de l’intention de Ginny, il ne sut retenir un petit rire bien longtemps cependant, remarquant une fois n’était pas coutume l’humour bien particulier de la demoiselle faire des siennes. « Pardon ? » Oh, bien sur qu’il y avait une pointe d’inquiétude dans le ton employé par Jacqueline. Bien sûr qu’elle devait penser s’être trompée, perdre les pédales et la mémoire. Mais Ginny dut comprendre qu’il ne fallait pas venir davantage tirer sur la blague, car elle vint rapidement reprendre la parole. « Je rigole. Ginny, vraiment Ginny. »
Le rire de Ian en arrière plan ne pouvait plus faire autre chose que de se faire entendre. Il semblerait à Ezra que même David vint oser lui jeter un regard noir - et pourtant, tout le monde savait que s’il y avait une exception aux colères du paternel, c’était bien Ian, tellement intrépide et imprévisible que même son propre père avait renoncé à le recadrer en permanence. Levant les yeux au ciel, Ezra vint finalement reporter son attention sur sa grand-mère. « Elle a juste un humour douteux. Tu as le droit de hocher la tête sans comprendre, c’est ce qu’on fait tous la plupart du temps. » Le regard rieur et le sourire moqueur se levant vers sa douce vinrent être coupés en plein élan alors que Jacqueline vint lui assener une tape derrière les oreilles - aoutch, que disait l’égo du jeune homme alors que Ian devait désormais se cacher le visage dans son polo pour ne pas se faire tuer par David. « Tu parles mieux de ta demoiselle, toi. » Tout l’amour du monde était présent dans ses paroles, mais tout le sérieux s’y trouvait également. Laissant son regard aller de Ginny à sa grand-mère, restant un instant de plus vers cette dernière pour finalement qu’il vienne attraper la main de sa douce - sur laquelle il déposait un léger baiser. « D’accord, je serai sage. »
Oh, à peine le barbecue était terminé, à peine Jacqueline et David étaient partis rejoindre leurs chambres, qu’Ezra était déjà bien moins sage. La fratrie s’était assise à même le sol au milieu du jardin, autour d’un feu de camp improvisé mais dont les traces dans le sol trahissait les années d’expérience à cet exercice. « On a qu’à faire un je n’ai jamais, je sens qu’on va rire. » Ian avait toujours de merveilleuses idées. Si d’ordinaire, Ezra aurait dit oui sans hésiter un seul instant, cette fois-ci il vint tourner son regard vers Ginny, haussant discrètement l’un de ses sourcils, attenant son retour à elle avant de parler. Il disait oui si elle disait oui, et si elle voulait s’en aller pour tout jamais il la suivait aussi.
Quel enfer, quelle horreur et dans quoi est-ce que je me suis embarquée, vraiment. J’ai tenté de jouer à la plus drôle, j’ai tenté de faire comme s’il ne s’agissait pas de la deuxième rencontre la plus marquante que je pouvais bien faire et ici et aujourd’hui. Il ne suffit que d’un coup d’œil un seul pour qu’Ezra apparaisse à mes côtés sans la moindre œillère, mes doigts se triturant les uns les autres pour ne pas attraper les siens comme la gamine prise sur le fait et incapable d’assumer ses enfantillages au passage. « Elle a juste un humour douteux. Tu as le droit de hocher la tête sans comprendre, c’est ce qu’on fait tous la plupart du temps. » on mettra ça sur le compte du stress, on mettra ça sur le potentiel pression et angoisse de la chose, on dira que j’ai fait de mon mieux mais que mon mieux se résume à raconter des âneries et à les croire particulièrement drôles au passage. À l’aide. « Tu parles mieux de ta demoiselle, toi. » ça par contre, je ne le vois absolument pas venir. Quand j’esquisse un pas de recul pour les laisser à leurs retrouvailles avec l’impression d’avoir tout gâché sous le regard amusé de Ian, c’est une attaque qui attend Ezra de la part de sa grand-mère. « D’accord, je serai sage. » il est beau, il l’est tellement avec les joues creusées par son sourire amusé et les yeux pétillants de bribes de malice. Le repas est servi et David s’amuse de la scène bien plus que je ne l’aurais cru, dès lors que ma paume frôle celle d’Ez pour le ramener à moi une toute petite seconde de rien. Je sens les prunelles de mamie scruter chacun de mes gestes, petite gamine aussi pudique qu’amoureuse je puisse être. « Tes mèches sont presque en ordre là ça va pas. » mes murmures ne servent à rien parce que tout le monde nous entend, mais finalement ils servent à quelque chose lorsque je vois le sourire en coin typique Beauregard orner les lèvres de leur aînée aussi aimée que respectée. C’est bon gin, tu peux souffler.
« On a qu’à faire un je n’ai jamais, je sens qu’on va rire. » ohlala. J’aurais dû me lever avec les aînés et aller aider à la vaisselle, c’est en plein ça que j’aurais dû faire. Plutôt que de piquer les dernières bouchées de légumes de l’assiette d’Ez, plutôt que de rire à ses blagues qui sont, soyons clairs, bien moins drôles que les miennes même si mon humour en est un douteux que personne ne comprend vraiment comme il l’a si bien souligné. Ils m’ont dit de rester avec les frères et sœur, le père et la grand-mère, ils ont refusé mon aide. Et maintenant qu’à nouveau tous les yeux sont braqués sur moi, c’est dans une inspiration que j’attrape mon verre de jus de fruits pour le porter à mes lèvres dans l’élan. « J’ai jamais eu envie de jouer à un jeu proposé par Ian. » de boire une gorgée est aussi marrant que piquant, du moins, si telle pique peut être considérée même si elle semble sortir d’un bac à sable d’enfants. Kate rigole et James aussi, Ian roule des yeux et on a enfin trouvé un équilibre dans ce monde. Pour le moment. « Je suis pas une vraie Beauregard, c’est de la triche si je participe. » pourtant, tout dans mes gestes comme mes coups d’œil à Ezra confirment qu’on reste. Je ne jouerais probablement pas même si j’étais une participante, tellement j’en ai peu fait, des choses. Évidemment que mes joues prendront dans une seconde une teinte de pourpre, quand Ian suggèrera un résumé exhaustif du pourquoi du comment on a bien pu être en retard au dîner. Mais pour le moment, le déni me va bien au teint. Tous s’installent, tous réfléchissent, et bien sûr que Ian lance le bal. Bon, allez, un coup de gêne pour commencer – un autre. « Pour l’instant. » sauf que celui-là, il n’était absolument pas prévu. Mes doigts se resserrent autour de ceux d’Ezra, le sous-entendu gros comme le monde. Je ne suis pas encore une Beauregard – pour le moment. S’il voulait autant créer un malaise que d’encourager son frère à prendre ses jambes à son cou, c’est un scénario parfait en tous points. Hm.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
if i give the opportunity to you, then would you blow it? if i was the greatest thing to happen to you, would you know it? if my love was like a flower, would you plant it? would you grow it? i'ma give you all my body, are you strong enough to hold it? @ginny mcgrath-williams
Le sourire que vint étirer Jacqueline sur ses lèvres était le parfait miroir de celui qui s’affichait sur les lèvres d’Ezra. Un sourire entendu, de il serait sage lorsqu’elle serait dans les parages et même en dehors, et qu’elle accueillant sans soucis aucun cette nouvelle addition dans la famille que représentait Ginny. Ils n’avaient pas besoin de venir faire un commentaire supplémentaire, ils savaient lire dans les yeux l’un de l’autre ce qu’ils avaient à comprendre. « Tes mèches sont presque en ordre là ça va pas. » La main de Ginny avait été timide à venir frôler celle de Ezra, là où ce dernier eut un sourire franc et le petit rire allant avec avant de venir passer son bras autour des épaules de la jeune femme et de déposer un baiser sur sa tempe. « Je sais que tu sauras t’en occuper sans soucis va. » Les regards et les oreilles braqués sur eux mais le jeune homme n’en avait rien à faire, alors qu’ils venaient prendre place autour de la table où David venait de déposer les grillades.
Au regard d’Ezra en direction de Ginny après la proposition de Ian se joignirent ceux des autres frères et soeur, tous suspendus à la réponse qu’avait donner la jeune femme. Ezra lui suivrait son envie à elle, car même s’il était heureux de voir les membres de sa fratrie et de passer le reste de la soirée avec eux comme au bon vieux temps, il ne ferait rien qui irait dans le sens contraire de la McGrath. « J’ai jamais eu envie de jouer à un jeu proposé par Ian. » Alors bien sur que des rires se firent entendre à ce moment là au sein de l’assemblée. Ezra lui-même vint participer avec son petit rire mi-amusé, mi-amoureux - il était le seul à avoir le droit de l’utiliser, celui là. « Je suis pas une vraie Beauregard, c’est de la triche si je participe. » Leurs yeux vinrent se croiser un instant, et même si tout dans le discours de Ginny portait à croire qu’elle préfèrerait partir ailleurs, Ezra put voir dans son regard qu’elle confirmait vouloir rester ici, à ses côtés, et aux côtés des autres Beauregard. Elle n’avait pas besoin de venir le mentionner à haute voix, il l’avait parfaitement compris de son côté. « Pour l’instant. » Et s’il ne serait pas spécialement venu relever les paroles de Ginny toutes seules, Ezra, il ne pouvait en aucun cas rester de marbre face aux paroles de son frère. Ian avait le don pour venir taper exactement là ce n’était jamais réellement nécessaire, et là surtout où le malaise pouvait être le plus palpable. Ezra sentit les doigts de la jeune femme venir serrer davantage les siens, alors que son regard à lu se décalait lentement vers son frère fier comme un paon de sa blague.
Alors, le plus jeune frère Beauregard avait trois options s’offrant à lui présentement. Soit, il venait rechigner et râler sur ce que son frère insinuait avec de telles paroles - mais l’ambiance festive et taquine établie autour du feu de camp ne permettait pas d’être totalement à l’aise avec cette idée là. Soit, il venait tout simplement ignorer les paroles de Ian jugeant qu’il ne valait même pas la peine d’y répondre tellement il était lourd et malaisant dans sa blague. Soit, troisième et dernière option… « Et comment elle va, c’est comment son prénom déjà… » Il vint froncer quelque peu les sourcils, Ezra, faisant mine de chercher un souvenir vieux comme le monde dans sa mémoire; avant de venir feindre une expression digne d’une révélation changeant le monde. « Oh, c’est vrai, elle existe pas j’avais oublié ! » James faillit s’étouffer avec sa bière, Katherine vint faire les gros yeux à Ezra et Thomas devait déjà préparer son discours de grand frère moralisateur dans sa tête. Le plus jeune garçon Beauregard, de son côté, vint lâcher la main de Ginny car il savait pertinemment ce que serait la réaction de Ian, qui avait perdu toute trace de sourire sur ses lèvres et dont le regard avait viré noir. C’était petit, comme blague, il était vrai. Mais c’était ainsi que la guerre avait toujours été jouée entre Ian et Ezra. « T’es qu’un petit con. » Et ce qui devait arriver arriva, l’instant d’après Ian était en train de poursuivre Ezra dans le jardin, alors que ce dernier avait anticipé la chose et avait détalé comme un lapin aux premiers signes d’agression de la part de son frère.
Ils revinrent cependant bras dessus, bras dessous, Ian venant frotter le dessus du crâne de son frère avec son poing et riant aux éclats. « T’es toujours nul à la bagarre, le mioche. » Et il le resterait encore pendant quelques mois, le départ de Ginny d’ici à quelques mois étant l’élément qui déclencherait ce besoin de venir coller son poing dans ses zones pas supposées le recevoir dans l’histoire personnelle d’Ezra. « C’est toi le soldat avide de sang de nous deux. » Et comme ça, la bonne entente était de nouveau de mise au sein du petit groupe, le blond venant reprendre sa place auprès de Ginny, en profitant pour venir lui voler un baiser rapide au passage. « Aller, on commence. Je n’ai jamais collé mon poing dans la gueule de quelqu’un qui le méritait plus ou moins ? » Sans surprise, Ian fut le premier à boire à cette question, là où Ezra fut fier de venir secouer à la négative la tête.
« Et comment elle va, c’est comment son prénom déjà… » Ezra est horriblement fier de sa blague. Ian lui, fulmine complètement. C’est dans un rire que je vois le jumeau partir en vendetta contre son cadet, lui lancer un regard noir alors que je pique la dernière gorgée dans la canette de soda de mon Beauregard à moi rien que pour tenter de distraire les troupes et de calmer le jeu. « Oh, c’est vrai, elle existe pas j’avais oublié ! » ma tactique ne marche pas du tout, qui que ce soit autour du petit cercle sait très bien ce que Ez est en train de faire et ce n’est qu’une question de secondes avant que Thomas n’invoque son droit d’être l’aîné et de pouvoir être celui qui ramène l’ordre dans la famille.
Secondes qui n’arrivent pas assez vite quand Ian se lève d’un bond et initie leur course à travers le jardin. « T’es qu’un petit con. » « Les gars... » que je tente d’avertir, pas le moindrement autoritaire entre un rire et un autre. Kath s'enthousiasme à les encourager à un moment, James remplit les bières des plus vieux et les sodas des plus jeunes et Thomas est déjà prêt à les sermonner quand ils finissent par revenir, bras dessus dessous comme si tout ceci n’était qu’une autre de leurs blagues en duo. « T’es toujours nul à la bagarre, le mioche. » si un jour Ezra et moi on se marie, et vous lui dites pas hen laissez-moi fabuler toute seule, ce sera Ian notre témoin. « C’est toi le soldat avide de sang de nous deux. » il ne croit pas si bien dire. « Aller, on commence. Je n’ai jamais collé mon poing dans la gueule de quelqu’un qui le méritait plus ou moins ? »
Et moi, j’aurais dû boire une gorgée pour toutes les fois où je n’ai jamais regardé Ezra avec les yeux les plus amoureux que j’ai en banque.
***
Ils se sont tous endormis, pauvres petites natures. Après les jeux et le feu de joie est venu la projection d’un de leurs films de vacances d'il y a des années sur le mur du jardin de la maison. Le projecteur sentait la pellicule brûlée et le plastique calciné, j’ai cru à quinze reprises et à quinze autres qu’il allait prendre feu à un moment. Pourtant quand sa sœur et ses frères étaient assoupis dans les couvertures qu’on avait sorties pour se créer un cocon de confort dehors, Ezra et moi on n’a jamais fermé l’œil. Ce sont les moments que je préfère, ceux où on est à deux. Ce serait facile de dire que j’adore chaque membre de sa famille un peu plus que mon frère et ma sœur – pour des raisons évidentes – en l’instant.
Puis, on est rentrés. Tout le monde a retrouvé ses quartiers, moi aussi, ma chambre en diagonale de celle de Katherine et à l’autre bout du couloir en distance à celle d’Ezra. Il m’a chuchoté à l’oreille qu’il viendrait me rejoindre, on a élaboré toute un stratégie de ninjas en l’état. Mais c’est tout de même paniquée que je l’entends parler tout bas à son père en plein couloir, lui-même réveillé par les pas d’Ez sur le pallier qui craque entre sa porte et la mienne. Quand il finit par toquer chez moi, j’ouvre de la plus lente des manières, l’œil inquiet et la voix enrouée de tenter de chuchoter le plus bas possible. « Il t’a dit quoi? »
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
if i give the opportunity to you, then would you blow it? if i was the greatest thing to happen to you, would you know it? if my love was like a flower, would you plant it? would you grow it? i'ma give you all my body, are you strong enough to hold it? @ginny mcgrath-williams
Après les bagarres dans le fond du jardin étaient venus des temps plus tranquilles, des instants où ils s’étaient tous laissés aller à un sommeil à yeux demi-clos à même le sol du jardin - avec quelques couvertures pour venir plus faire joli que pour faire autre chose, les nuits d’été n’en méritaient pas autant. Tous était, finalement, une belle façon de parler car en tendant l’oreille un brin, il était possible d’entendre deux voix continuer de discuter comme si ce qui se passait autour d’eux ne les intéressaient pas. Ginny et Ezra étaient restés quelques instants supplémentaires rien que tous les deux à pouvoir profiter, justement, d’être que tous les deux. Ces moments existaient déjà, lorsqu’ils étaient à Brisbane - mais ils n’avaient pas le même goût. Lorsqu’ils étaient là-bas, la peur était latente, tapie dans l’ombre en tout temps. Elle ne partait jamais, revêtait toujours le voile de se faire démasquer un jour par une personne aux intentions bien différentes des leurs. Alors ils profitaient, encore une minute et une autre dizaine, avant de venir faire signe en réveillant le reste de la tribu qu’il était grand temps que chacun regagne ses quartiers.
« Je te rejoins dans dix. » Qu’il avait glissé à l’oreille de Ginny, le jeune frère Beauregard, alors que David leur avait gentiment demandé de regagner chacun leur chambre une fois qu’ils auraient terminé la soirée. Ezra avait toutes les intentions sauf celle de suivre les paroles de son paternel - il n’avait jamais été le meilleur pour obéir; de toutes façons, ce n’était pas lui, le soldat de la famille. Alors, à peine le silence s’était mis de nouveau à régner sur le couloir de l’étage qu’il était déjà en train de longer les murs de ce dernier pour aller rejoindre la dernière chambre, celle où Ginny devait l’y attendre. Il avait juste oublié à quel point David avait l’oreille fine, et prit le temps de se demander comment il pouvait bien faire lorsqu’il habitait encore chez son père pour ne pas se faire repérer lorsqu’il revenait un peu plus tard que prévu de ses soirées entre amis. « Tu sais très bien ce que j’en dis. » David plongeait ses yeux dans ceux de son fils, alors que ce dernier venait étirer un sourire montrant toutes ces dents et ne contenant aucune marque de pitié pour son père. « Je sais aussi que je suis grand maintenant ? » Il tentait, de toutes façons il n’avait plus l’âge d’avoir ses actions dictées par les paroles de son père - cela faisait bien trop longtemps qu’il vivait loin de l’influence de ce dernier pour rentrer proprement dans les rangs aussi facilement de nouveau. « J’aime pas ça, jeune homme. » Les mots du patriarche étaient murmurés, mais ils réussirent à venir hérisser un brin tout de même les points des bras d’Ezra. « Rappelle toi que dans mon appartement, j’ai qu’une chambre. » Et que dormir avec la silhouette de la jeune femme entre ses bras ne serait pas un exploit, ou alors il se verrait être réitéré pour une énième fois. Mais David avait des principes quelque peu anciens, avait des lignes de conduite qui n’étaient plus trop du temps actuel, alors ce fut en sifflant à travers ses dents qu’il vint retourner dans sa chambre à coucher.
L’instant tout juste à suivre, Ezra toquait à la porte de Ginny. « Il t’a dit quoi? » Il vint ouvrir doucement la porte davantage pour ses glisser à l’intérieur de la pièce, avant de venir d’office prendre la jeune femme dans ses bras et par venir glousser dans le creux de son cou, déposant une infinité de baisers sur la peau de ce dernier. Les paroles de David semblaient déjà loin dans son esprit, tellement il n’y prêtait pas une intention plus particulière que cela. « Qu’il aimait pas ça, jeune homme. » Il vint en rire de nouveau, avant de remonter ses baisers jusque la joue de la jeune femme. « J’ai du lui rappeler que j’avais qu’une chambre chez moi, et bien sur qu’il est hors de question que tu dormes sur le balcon - ça parait logique. » La malice se percevait autant dans ses yeux que dans son sourire, lorsqu’il vint plonger ses prunelles dans celle de la jeune femme. « Nous serons donc des hors la loi, ce soir. Et on aura le droit au regard noir demain matin… » Il vint lever les yeux au ciel pour marquer l’ironie de la situation. « Bien sûr, Ian en profitera pour se moquer de nous encore une fois. Mais au fond, il sera surement jaloux car il a jamais réussi à faire dormir une seule fille dans sa chambre ici, lui. » Oh, ce n’était pas faute d’avoir tenté plus d’une fois. Mais toutes celles-ci s’étaient soldées par des échecs, alors que Ian se retrouvait à aller dormir sur le canapé du salon, avec le père ne dormant même pas sur une seule oreille pour le reste de la nuit. Le mot d’ordre pour les enfants Beauregard, était de rentrer dans le moule. Disons que pour le premier né, cet adage avait fonctionné à merveilles - et que l’essence même de la discipline s’était perdue au fil des années. « Ca te fait quoi, d’être une hors de la loi ? » Un sourcil vint se hausser sur son visage, sans pour autant que son sourire ne s’efface de ses lèvres.
« Je te rejoins dans dix. » et c’est toute la certitude que j’ai besoin d’avoir. Il en mettra sûrement dix de plus, occupé à embêter sa sœur, à se retrouver les mèches encore plus emmêlées par ses frères. Il arpentera certainement la maison aussi, à la recherche de nos munitions pour passer la nuit à grignoter, à discuter, à rester blottis dans les bras l’un de l’autre comme on a sagement appris à le faire lorsqu’il s’agit des moments de présent qu’on vole au même titre que des miettes d’éphémère. Ezra sait bien qu’il peut prendre tout le temps du monde, que je l’attendrai toujours peu importe quand il décidera que c’est avec moi, et avec personne d’autre qu’il veut être. Ma brosse à dents retrouve sa place dans le petit verre d’acrylique aux teintes rosées que j’imagie hilare David n’avoir jamais acheté. Ce n’est qu’une des dizaines de reliques dans cette maison qui sont des souvenirs de sa femme, de leur mère, et de toutes les bribes de souvenirs qu’elle a laissés dans son sillage. Ils n’en parlent pas, peu, presque jamais. Je ne serai jamais ingrate au point de le leur demander de toute façon. La savoir ambiante suffit à garder sa mémoire bien présente, autant qu’ils en auront besoin.
Et le voilà, qui revient. L’immense t-shirt trois fois trop grand que j’ai volé dans ses affaires me chatouille les cuisses, ses lèvres font pareil avec la peau de mon cou. Mes mains elles, redécouvre ses bras et ses épaules, sa nuque qu’elles n’ont lâchée qu’il y a peu mais qu’elles retrouvent avec le plus grand des naturels. Il a dit quoi, alors? « Qu’il aimait pas ça, jeune homme. » à son rire se joint le mien, quand bien même il sait autant que moi que moins j’aligne de mauvais pions sous le regard réprobateur de David, mieux je me sens. Il est imposant le paternel. Il dégage une autorité silencieuse qui me donne presque l’impression qu’il est là lui aussi dans la pièce, à visser ses prunelles sur nos deux silhouettes déjà confondues. « J’ai du lui rappeler que j’avais qu’une chambre chez moi, et bien sur qu’il est hors de question que tu dormes sur le balcon - ça parait logique. » logique autant que mes joues qui rosissent, logique autant que la déception de savoir avec pertinence que jamais on ne pourra avoir ce même genre de conversation si on parle de mon père et non pas du sien. Le mien dont on se cache - et ma famille toute entière, c’est bel et bien eux que je tente d’oublier encore un peu lorsque mes lèvres trouvent celles d’Ezra rien que pour le plaisir de laisser ma chaleur se conforter de la sienne. « Nous serons donc des hors la loi, ce soir. Et on aura le droit au regard noir demain matin… » oh, quel enfer. Un enfer que j’adoucis en l’embrassant une fois de plus, en laissant mes doigts dériver vers la porte qui se referme derrière lui nous autorisant encore un peu d’intimité avant demain matin, justement. « Bien sûr, Ian en profitera pour se moquer de nous encore une fois. Mais au fond, il sera surement jaloux car il a jamais réussi à faire dormir une seule fille dans sa chambre ici, lui. » « Ça change, de d’habitude? » Ginny qui tente de dédramatiser, Ginnny qui essaie de toute ses forces de faire comme si ce n’était pas grave. Et le pire là-dedans, c’est qu’une fois la gêne de gamine passée, c’est exactement une habitude que je serais à l’aise de prendre. Parce que ça voudrait dire qu’on n’aurait pas besoin de se cacher, parce que ça voudrait dire que ce qu’on fait là, entre un baiser et un autre, c’est okay, c’est approuvé, ce n’est pas mal.
C’est exactement là où je dois être, et avec qui je dois l’être. « Ca te fait quoi, d’être une hors de la loi ? » qu’il chuchote, ce à quoi je réponds d’un visage qui se détache du sien et de sourcils qui se froncent sans que la moindre marque de sérieux ne soit prise en compte tant j’ai toujours l'air à deux doigts d’être prête à pouffer de rire entre ses bras. « J’ai envie de braquer des banques. » Ginny en version édulcorée d’une Bonnie qui finirait par s’excuser à qui que ce soit j’aurais piqué le moindre dollar, le lui rendant au centuple une minute à peine après. « Et de détourner des fonds. » là encore, la moindre supercherie m’empêcherait de dormir, j’en ferais des cauchemars et verrais là toute la pression d’aller en enfer rendre ma nouvelle fortune sournoisement accumulée être la pire malédiction de l’histoire de l’humanité. « Et de vendre de la drogue. » si la drogue était du café et des bonbons, et de la glace et des chips, probablement que j’aurais été plus crédible dans mon rôle. « Et d’avoir un nom de code de malfrat hyper effrayant. » c’est là où mes blagues arrêtent de s'éparpiller à ses oreilles pour laisser à mes lèvres tout le loisir de le faire sur sa peau.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
if i give the opportunity to you, then would you blow it? if i was the greatest thing to happen to you, would you know it? if my love was like a flower, would you plant it? would you grow it? i'ma give you all my body, are you strong enough to hold it? @ginny mcgrath-williams
Entre deux baisers qu’il déposait à même la peau de son cou, il pouvait l’entendre rire. Et cela venait, à chaque son émis par la demoiselle, envelopper son coeur d’une nouvelle couche de tendresse à son égard. Il l’aimait, Ginny, comme il n’avait jamais aimé personne. Et rien qu’au comportement qu’il adoptait face à son père cela devenait évident. Il pouvait se moquer de Ian capable de venir faire des commentaires quand il s’agissait de ses frères mais incapable de venir tenir tête à leur père, là où il aurait adopté le même comportement si ça n’avait pas été pour elle. « Ça change, de d’habitude? » « Non ça change absolument rien. » Son rire à celui qui vint rejoindre, une fois de plus, le plus discret celui de Ginny alors que ses lèvres trouvaient celles de la jeune femme avec une facilité déconcertante. Ian trouverait toujours un moyen de venir les faire chanter, de venir les embêter là où ça dérangeait. Il était doué dans ce domaine et ne comptait pas arrêter de si tôt. Et Ezra serait menteur de dire qu’il n’appréciait pas le comportement de son aîné, en secret. Au moins, il faisait attention à lui - plus qu’un certain autre homme de la famille qui avait plus du double de l’âge d’Ezra, qui lui se contentait de venir faire des discours d’un autre siècle.
« J’ai envie de braquer des banques. » Qu’elle osa venir lui répondre, lorsqu’il lui demanda son ressenti à l’idée d’être une hors de la loi pour une soirée et une nuit. Déjà, Ezra levait les yeux au ciel, son petit sourire s’étirant aux coins de ses lèvres. « Et de détourner des fonds. » - « Et de vendre de la drogue. » - « Et d’avoir un nom de code de malfrat hyper effrayant. » Et elle enchainait désormais, rien d’autre que les lèvres d’Ezra sur les siennes pour l’arrêter dans l’énumération des délits qu’elle n’oserait même pas commettre dans ses rêves les plus fous. Un petit rire vint se faire entendre entre les lèvres du jeune homme - du comportement de Ginny, plus qu’enfantin, ou des chatouilles provoquées par le contact de ses lèvres sur sa peau ? « Ton nouveau nom qui fait peur serait surtout quelque-chose comme Cutie Pie je pense. » Du bout des doigts, il vint attraper le menton de la jeune femme pour plonger ses prunelles dans l’immensité de son regard. « Tu ferais pas peur avec un nom comme ça mais je comprendrais mieux pourquoi t’es à croquer. » Aux yeux du monde, il aurait l’air idiot à venir prononcer une telle phrase. Aux yeux des autres, il ne se serait jamais permis dans un premier temps de prononcer ça avec de la guimauve autant dans les yeux que dans les mots. Mais face à Ginny et seulement elle, il ne pensait pas à deux fois avant de laisser un peu de douceur et de l’idiotie à l’état pure transparaitre dans ses phrases. De toutes façons, elle n’aurait son commentaire à faire là-dessus la McGrath, car les lèvres d’Ezra ne savaient plus lâcher les siennes l’instant d’après.
***
Sydney était belle, Sydney était lumineuse. Sydney était grouillante de monde mais Sydney était surtout une bulle sur le point de se percer pour les jeunes amoureux. « Tu veux terminer ta visite de la ville par quoi ? Qu’on commence par le moins bien et qu’on termine par le meilleur. » Le programme était simple: trainer autant que possible tout au long de la journée avant de reprendre l’avion une fois la soirée bien entamée. Ezra n’avait en aucun cas envie de rentrer sur Brisbane, et vendrait frères et soeur - et il en avait beaucoup dans ce domaine - afin de gagner encore un peu de temps aux côtés de Ginny à l’autre bout de chez eux. Chez eux, les mêmes problèmes et la même rengaine de cachoteries les attendaient. Un programme pas spécialement au gout du jour, là où les rayons du soleil caressaient leur peau, leur donnant un goût de vacances là où il en était tout autre. « Oublie pas qu’on doit faire un arrêt au vendeur de glaces dont je t’ai parlé l’autre jour. »
« Ton nouveau nom qui fait peur serait surtout quelque-chose comme Cutie Pie je pense. » ses papillons de baisers font leur marque sur ma nuque et mes doigts se chargent de multiplier les contacts partout où ils le peuvent, chatouillant sa peau, s’y pressant un peu plus sans jamais avoir l’envie de la quitter. De grands enfants qui échafaudent des scénarios impossibles, de beaux idiots qui se disent que personne ne pourrait les prendre au sérieux une fois que le monde qu’ils refont est aussi ridicule et risible que celui que je poursuis à la blague, à son oreille. « Tu te moques mais ça a plus de potentiel que Voldemort. On bosse sur le capital de sympathie. » oh comme je suis sérieuse sans vraiment l’être, mes fossettes qui me trahissent et mon sourire avec. De l’autre côté de la porte Ian doit échafauder son plan de match pour nous attendre au détour de la table demain matin. Entre le brunch et les coups d’œil de biais il aura à faire en sachant à quel point je rougis à rien dès que la moindre miette d’attention m'est dédiée.
L’attention qu’Ezra me donne ici par contre, se solde d’un énième sourire lorsqu’il en vient à encadrer mon visage comme s’il pouvait s’adonner à une pointe de sérieux dans la blague. « Tu ferais pas peur avec un nom comme ça mais je comprendrais mieux pourquoi t’es à croquer. » je roule des yeux, lui tire la langue, réalise que jamais je ne pourrais vraiment défendre le fait que je suis la plus mature de nous deux. Parce que même sans la variable d’âge, n’en reste que je serai fort probablement toujours un peu trop gamine, un peu trop utopique, un peu trop prête à vivre dans un monde de paillettes sans que personne ne s’en étonne. On y est bien, sur la planète où les soucis de Brisbane sont loin, très loin d’ici. « Tu m’aimerais encore même si j’étais recherchée par tous les corps de police de l’humanité? » pause, arrêt sur image. À ma question par contre, la réponse est toute trouvée, quand à son énième baiser j’en ajoute une infinité d’autres. Bien sûr qu’il m’aimerait encore, bien sûr que l’inverse serait toute aussi vraie.
***
J’ai mis une robe. Je sais pas du tout ce qui a bien pu me passer par la tête, d’accepter l’offre de Kath et de finir avec ce bout de tissu là remplaçant mon éternel t-shirt trois fois trop grand et mon jeans aussi taché que déchiré par ma niaise maladresse. Mais voilà que juste le fait qu’il y ait quelque chose de pas informe sur ma silhouette rend la scène déjà beaucoup plus étonnante qu’habituellement. Et Sydney, oh Sydney. La ville est belle de jour comme de soir, elle l’est encore plus quand il me la raconte avec ses dizaines de miliers de souvenirs rattachés. Les commerces qui étaient ceux qu’il visitait avec sa famille, les parcs où il traînait avec ses amis. Les miettes de son enfance et de son adolescence qu’on parcourt au fil de nos pas, et les siens qui ralentissent lorsqu’il est question de l'horaire de la journée qu’on s’accorde avant de repartir là-bas. Le plus tard sera le mieux. « Tu veux terminer ta visite de la ville par quoi ? Qu’on commence par le moins bien et qu’on termine par le meilleur. » « Ton endroit préféré. » j’en ai rien à faire des guides de voyage et des tops 10 de Yelp. C’est là où il se sent le mieux que je veux garder pour la fin, pour le meilleur, pour le clou du spectacle et pour - « Oublie pas qu’on doit faire un arrêt au vendeur de glaces dont je t’ai parlé l’autre jour. » tu me prends pour qui si tu crois que je peux oublier cette information-là? « Ça, ça a le potentiel d’être le mien. » j'éclate de rire, vendeur de glace étant la seule dénomination qui pourrait déclasser Ezra de tout en haut du podium où je l’ai érigé y’a des mois déjà.
« Tu regrettes pas, des fois, de plus habiter ici? » mes doigts jouent avec les siens, je le tire en avant rien que pour le plaisir de le sentir me ramener vers lui à l’arrière. « Peut-être que t’es passé à côté de ta chance de monter sur des grandes scènes d’opéra. » l’Opera qui, d’aillleurs, se distingue tout au bout de la promenade et vers lequel je lève nos mains enlacées pour le lui pointer de l’index. « Non, oublie, je t’ai entendu chanter sous la douche, c’est vraiment pas ça. » un rire de plus, adouci d’un baiser sur sa joue. Je peux me moquer de tout le concernant, tant que j’ajoute une jolie couche de miel ensuite tout passe, non? « Après l’Académie… y’a rien qui me retient à Brisbane tu sais. » et ça me surprend presque de le dire autant que de l’entendre, lorsque sur sa peau se noie une idée comme j’en ai des milliers d’autres depuis qu’il est dans les parages. Une idée pour nous deux, juste nous deux. Y’a rien d’autre que lui qui me retient, dirons-nous.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
if i give the opportunity to you, then would you blow it? if i was the greatest thing to happen to you, would you know it? if my love was like a flower, would you plant it? would you grow it? i'ma give you all my body, are you strong enough to hold it? @ginny mcgrath-williams
« Ton endroit préféré. » Il aurait bien voulu dire que la réponse de la jeune femme l’étonnait, mais ce n’était en rien le cas. Les lèvres du Beauregard vinrent s’étirer presque à l’infini, alors qu’il vint voler un baiser on ne peut plus rapide à Ginny. « C’est toi, mon endroit préféré. » Oh, qu’il savait être mielleux quand il le voulait; qu’il savait être chiant à mourir également, alors que l’amour qu’il éprouvait pour elle suintait de tous les pores de sa peau. « Ça, ça a le potentiel d’être le mien. » Le marchand de glace, l’endroit avec lequel Ezra était sur de marquer tous les points où il fallait. Il la connaissait par coeur, savait exactement ce qu’elle aimerait bien d’avance ou non. Il savait aussi qu’il marquerait des points en lui proposant ce marchand de glace juste à côté de son endroit préféré à lui, et qu’ils y passeraient le reste de la journée en étirant les minutes autant qu’il était possible de le faire.
« Tu regrettes pas, des fois, de plus habiter ici? » Le regard d’Ezra vint accrocher les gens, le soleil, les bâtiments, s’imprégnant de la ville qu’il connaissait pourtant déjà par coeur. « Parfois, ça m’arrive. » Il n’avait pas besoin de beaucoup réfléchir à la question pour être honnête. Il était vrai que, par plusieurs fois, il s’était déjà demandé s’il avait fait le bon choix en partant loin de chez lui et en déménageant dans une autre ville. Il s’était demandé s’il aurait pas mieux fait de choisir une école proche de chez son père, pour ne pas avoir tous les embêtements qu’il avait pu avoir d’être un jeune à l’autre bout du pays, ne connaissant personne, entrant dans une école qui plus était très sélective. « Mais pas tant pour la ville, plus en me disant si j’ai bien fait de partir pour une école dans laquelle je suis même pas resté. » Son père lui en avait voulu, énormément. Pour David, cela avait été un échec de voir son fils quitter les bancs d’une école qui aurait pu le porter loin. « Peut-être que t’es passé à côté de ta chance de monter sur des grandes scènes d’opéra. » Suivi très rapidement de - « Non, oublie, je t’ai entendu chanter sous la douche, c’est vraiment pas ça. » - qui vint arracher instinctivement un rire à Ezra. Oh, jamais ô grand jamais il n’aurait eu le talent pour venir performer sur scène ou n’importe où ailleurs - effectivement, les spectateurs seraient venus se boucher les oreilles assez rapidement. « J’aurais pu faire comique, alors, peut-être, si ça fait autant rire de m’entendre chanter. » Il vint lui rendre son baiser sur la joue, et lui en offrit un autre.
« Après l’Académie… y’a rien qui me retient à Brisbane tu sais. » A entendre ces mots là, les sourcils d’Ezra vinrent se hisser un brin plus haut sur son visage et ses pas vinrent ralentir drastiquement. Son emprise sur la main de la jeune femme se fit plus insistante, alors qu’il aurait juré avoir senti son coeur louper un battement. Oh, et son sourire était désormais définitivement niais. « Genre, rien du tout ? » Il se devait de faire la blague, sinon ce n’était pas drôle. « Et moi alors ? » Qu’il était idiot, Ezra, surtout quand il le faisait exprès et qu’il avait compris dès le départ de quoi elle en ressortait exactement, Ginny. Ses pas vinrent tant ralentir que finalement, ils ne marchaient plus du tout et un couple qui marchait derrière eux depuis le début vint ronchonner quelque peu en les contournant - Ezra n’en avait que faire, la seule chose qui lui importait présentement, il lui tenait fermement la main. « Tu veux dire que tu serais partante pour en partir ? » Ils n’en avaient jamais parlé - pas avec du sérieux dans la voix, en tous cas. Leur vie était tellement faite au jour le jour, avec les nouveaux éléments que seul le présent pouvait leur apporter, qu’ils ne parlaient pas de ces choses là. Mais à Sydney, tout était différent. Les difficultés de Brisbane n’existaient pas ici, et ils pouvaient se concentrer sur des choses qu’ils laissaient en arrière le reste du temps. « Aussi comme dans on devient officiels ? » La question était peut-être bête, voire même complètement idiote, mais pour Ezra elle détenait là une clef très important à ses yeux. Il ne désirait que ça, qu’elle soit officiellement aux yeux de tous la personne la plus importante dans son coeur.
« C’est toi, mon endroit préféré. » croyez-moi, c’est un art de savoir soupirer, rouler des yeux et éclater de rire en même temps et avec les mois qui défilent et les doigts d’Ezra qui s’ancrent toujours un peu plus entre les miens, j’ai été en mesure de pratiquer mon talent de fausse exaspération jusqu’à l’étirer à la corde. « À quel point t’es le pire charmeur que la Terre ait pu porter, sérieusement. » il est l’enfer. Il est beau, il est parfait, et je l’aime plus que j’aurais même cru pouvoir aimer qui que ce soit, mais par chance qu’il s’est entiché de la gamine qui n’avait absolument aucune expérience en ce genre de choses avant lui parce que clairement les résultats n’auraient pas été les mêmes. Il l’a eue facile Ezra, parce qu’il n’a jamais eu besoin de flirter avec moi. Ça s’est toujours fait naturellement, tous les morceaux se sont simplement emboîtés les uns aux autres, on en a fait notre propre puzzle. Mais seigneur qu’il est lourd. Et que je l’aime. Oh, je l’ai déjà dit ça, non ?
Ce qu’il dit, lui, c’est comment il se sent maintenant qu’il revient fouler un peu plus longtemps les dalles des rues de Sydney. La ville est différente. Je ne sais pas si ce sont les regards d’une première fois qui m’en donnent l’impression, ou si c’est plus creux que ça, si je suis vraiment assez bien ici pour en faire mon chez-soi. Je gratte, je m’informe. J’aspire à voir l’endroit à travers ses yeux pour tenter de m’en faire un portrait à travers les miens. « Parfois, ça m’arrive. » c’est normal. Je m’ennuie de Londres constamment, même si je n’y ai passé que les étés, enfant. J’y associe bien plus de souvenirs qu’autre chose, y voit là de la nostalgie sans que ça n’étonne personne. Mais lui, oh lui. Il a passé la grande majorité de sa vie dans une métropole qu’il a laissée derrière un matin, sac à dos sur l’épaule et diplôme en vue. Les choses ont changé, le chemin a évolué, mais n’en reste qu’il a le droit d’y repenser, autant de fois qu’il en a envie. « Mais pas tant pour la ville, plus en me disant si j’ai bien fait de partir pour une école dans laquelle je suis même pas resté. » mes doigts ont appris à parler bien mieux que moi, quand ils se chargent de ramener Ezra un peu plus près, d’égarer mes lèvres contre sa joue même si ça ne change rien aux décisions qu’il a prises. C’est pas grave, qu’il ait changé de cursus. Ça ne devrait jamais même l’être, qu’il ait décidé de suivre ce qu’il voulait vraiment faire, et pas ce qu’il se cantonnait à devoir faire. J’aimerais en dire autant pour Matt qui continue de forcer l’architecture quand on sait tous très fort déjà ce qu’il se cache lui-même tout bas. Je suis fière d’Ezra. Qu’il bosse pour une grande firme m’importe peu, qu’il se réveille chaque jour en aimant ce qu’il a choisi de faire de sa vie, ça par contre, ça m’est primordial. J’espère qu’il sait. « J’aurais pu faire comique, alors, peut-être, si ça fait autant rire de m’entendre chanter. » et un nouveau rire, un nouveau baiser, d’autres encore. Je sais pas à qui je dois envoyer une carte de remerciements, mais sa carrière à l’opéra avortée est bien plus une bénédiction que quoi que ce soit d’autre.
Tout ça, ça me fait penser. « Genre, rien du tout ? » à Brisbane. À ce qui nous attend quand on y retournera. À tout ce que j’ai envie de construire avec Ezra qui ne comporte pas le reste. Le reste m’étouffe, parfois. « Et moi alors ? » « Ouais, à propos de ça d’ailleurs... » l’air sérieux dure à peine une seconde et encore, avant que je ralentisse le pas rien que pour me hisser à ses lèvres, et bloquer sans même le réaliser le chemin à une petite famille qui nous suivaient de peine et de misère malgré tous nos détours et tous nos arrêts depuis le début de la promenade. « Tu veux dire que tu serais partante pour en partir ? » du bout des index je nargue l’arrière de sa nuque, tangue la tête à gauche, à droite. Ginny qui a l’air pensive mais qui finit par simplement sourire, c’est pas comme s’il n’y était pas habitué. « J’y réfléchis. C’est que ça que je connais, j’aurais envie d’en voir plus. » c’est dit comme un secret. C’est dit pour la première fois aussi, à voix haute. Mes parents me renieraient. Matt serait sans dessus dessous. Jill se leverait de table pour m’ovationner, et je ne suis pas certaine que ce soit une bonne chose. Mais tout ça c’est bien loin, lorsque d’un bref coup d’œil autour de nous je peux statuer sans même douter une seule fois que je suis bien ici. « Aussi comme dans on devient officiels ? » bien ici, avec lui.
« Alors tu t’invites. » mon sourire s’entend contre l’épiderme de sa peau, lorsque j’y éparpille un baiser aussi rapide qu’un papillon qui passe, s’envole aussitôt. « Alors tu penses qu’il y a une place pour toi dans mes bagages. » la même de l’autre côté de son cou, rattrapant ses iris des miens au passage rien que pour garder une touche d'autorité quelconque, impossible à tenir dès lors que je me nargue moi-même. « Alors, alors, alors, alors. » oh, Ginny. En inspirant, je me replace, talons au sol, et épaules qui se relâchent un peu plus, mieux. « Ça peut être Sydney, ça peut être ailleurs aussi. » j'aime bien Sydney. Mais j’aime également le monde en entier, et j’ai l’impression que pour l'instant je suis cantonnée aux mêmes lieux, à l’Académie, à ma chambre, à son appartement, aux mêmes cafés, tout le temps. « C’est pas une fuite. J’ai juste envie de vivre autre chose, avec toi. » et j’insiste là-dessus, plus honnête encore que je ne l’ai été depuis le début de la conversation. J’ai pas envie qu’il croit que j’ai absolument besoin de changer de ville à ses côtés pour qu’on puisse être quelque chose de vrai, d’officiel. Même si ça facilitera les choses, n’en reste que c’est l’envie de bâtir un nid avec lui là où on le veut tout les deux et non là où on y est si doucement forcés qui m’intéresse. « Bon après, pour le truc de l’officialité je suis pas encore certaine, tu as parlé à mes avocats ? » évidemment que je pouffe de plus belle, accentuant la pression de ma main contre la sienne pour l’entraîner à reprendre la marche sans pour autant l'empêcher de me retenir d'avancer.