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 My baby shot me down (Amelyn UA)

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
My baby shot me down (Amelyn UA) 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
My baby shot me down (Amelyn UA) 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

My baby shot me down (Amelyn UA) 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

My baby shot me down (Amelyn UA) 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

My baby shot me down (Amelyn UA) 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

My baby shot me down (Amelyn UA) 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

My baby shot me down (Amelyn UA) Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

My baby shot me down (Amelyn UA) 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptyMer 01 Avr 2020, 08:41


My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) 873483867 - Univers alternatif

La première sonnerie ne suffit qu’à me faire remuer et grogner dans mon lit. Je me retourne, abattu par la fatigue pour poser ma joue sur mon oreiller en satin et l’entourer de mes bras, grappillant inconsciemment quelques minutes de sommeil, ne réalisant pas tout de suite que l’on sonne à ma porte. La seconde me fait ouvrir les yeux mais, encore à moitié endormie, je me les frotte et ce n’est qu’à la troisième que je tourne la tête en direction de mon téléphone qui indique qu’il est 4 :35, soit le beau milieu de la nuit. J’ai quitté le Club il y a moins de deux heures, et je suis arrivée chez moi il y a une heure et demie tout au plus. Je n’ai pas pris la direction de la marina puisqu’il était tard, que je tombais de fatigue et que, n’ayant pas aperçu Amos autour des tables de jeux d’argent j’ai supposé qu’il était parti tôt. Ma discussion avec Mitchell à son sujet m’avait tendue, plus d’une semaine après je le ressentais encore, mais en aucun cas ne m’avait déterminée à appuyer sur la pédale de frein concernant ma liaison. Non, nous étions plus complices Amos et moi que jamais depuis notre virée en bateau et si nous n’étions pas du genre à étaler publiquement notre histoire, je ne retenais plus quelques gestes d’affections. Je fronce les sourcils en reconnaissant la voix de mon amant, à défaut d’un mot qui conviendrait mieux à la place qu’il occupe aujourd’hui dans ma vie, qui tambourine contre la porte comme un forcené. Je me redresse dans mon lit, émergeant, et finalement je m’assieds sur le rebord et pose les pieds sur le parquet.

Que fait-il ici ? Que fait-il ici au beau milieu de la nuit, alors qu’il sait certainement que si je n’ai pas pris le chemin de la marina ce soir c’est parce que j’étais épuisée et que j’ai fini tard, que je n’avais la force de rien et que bien que me réveiller à ses côtés ait été assez tentant pour m’effleurer l’esprit, j’ai repoussé l’idée dans un coin de ma tête au profit d’une vraie nuit de sommeil. Alors qu’il tambourine contre la porte une fois de plus, je me redresse et attrape une robe de chambre en soie dans mon dressing pour me couvrir un peu plus, avant de tenter d’aplatir mes cheveux d’un geste de la main en me dirigeant vers la porte d’entrée. La voix grave de mon amant tonne à nouveau à travers la porte sans que je ne parvienne à saisir ses paroles. Est-ce moi qui suis mal éveillée ou lui qui est ivre ? Ivre et en colère vraisemblablement, et si je tente de faire taire mes inquiétudes, j’accélère le pas alors que je traverse le séjour. Je n’ai rien à me reprocher. Par rapport à cette fois où il me trouve presque nue avec Tobias, je suis seule, et j’ai tenu la promesse que je lui fis de me m’offrir qu’à lui. Pas une fois je fus tentée et au contraire, je découvre jour après jour à quel point je tiens à lui, à quel point il prend de l’importance dans mon quotidien et, plus effrayant encore, à quel point il prend de l’importance dans mon cœur qui n’envisage plus de se passer de lui. Je crie que j’arrive, et alors que mes doigts glissent sur la poignée et tournent la clé dans la porte je me sens, sans trop savoir pourquoi, prise d’une bouffée de panique. « Amos ? Qu’est-ce que tu fais là ? » Ses traits sont tirés, déformés par la colère et je ne comprends pas pourquoi. Il sent le whisky à plein nez et j’en déduis qu’il a bu plus encore que d’habitude. Bien sûr qu’il boit beaucoup, je l’ai déjà remarqué sans jamais le juger, parce que je ne suis pas en reste et parce que ce genre de comportement a cessé de me choquer il y a des années, si ce fut un jour seulement le cas. Je m’approche doucement, tente d’ignorer que ses yeux me lancent des éclairs et pose une main délicatement sur sa joue. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Quelque chose ne va pas. » Mon instinct me hurle de m’éloigner, mais c’est d’Amos qu’on parle, même sous le coup de la colère je ne l’imagine pas capable d’être une quelconque menace pour moi. Même face à Tobias, il ne leva pas la main sur moi, et si je récoltai un bleu, ce fut un accident. Je jette un coup d’œil derrière moi avant de cadenasser à nouveau mes yeux aux siens. « C’est parce que je suis pas venue ? » Je fronce les sourcils. « J’ai terminé tard et je… » Je fronce les sourcils et je retire ma main de sa joue, pensant comprendre quel est le problème. « Je suis seule. » Dans ma tête, j’imagine qu’il me prête déjà une liaison et que, ivre, il a remis en question mon intégrité. Je me sens insultée, profondément insultée.

Si seulement je savais à quel point je me trompe….


Spoiler:





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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptyMer 01 Avr 2020, 11:44




MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
Le dossier réclamé par Olivia, celui qui émanait des services de l’ordre, qui aurait dû rester confidentiel, mais qu’elle a compulsé en quête d’indices pour résoudre le mystère lié à la mort de Sofia, il était incomplet. Je l’avais toujours su évidemment. Cette évidence ne contenait pas matière à m’inquiéter. Ce qui me révulsa, c’était le poids des informations manquantes. Je l’avais reçu, dans son entièreté, parce qu’il avait été clôturé par les forces de l’ordre et moi, outré par leur manque de combativité, mais également mu par la mienne, je l’avais épluché jusqu’à ce que je tombe sur une photo, une bien trop révélatrice de l’incompétence des flics de Brisbane, une qui me tordit l’estomac. Le cliché ne représentait pas seulement mon bébé échevelé et décharné qui suivait machinalement le proxénète du Club. En arrière-plan, on distinguait clairement les traits d’une Raelyn, fière et altière, le regard caché derrière des lunettes de soleil griffée et juchée sur une paire de talons hauts. Je m’en suis outrageusement senti insulté et ma rage se concentra autant sur elle que sur l’inutilité des inspecteurs. L’avaient-ils interrogée ? Avaient-ils seulement approché le Club d’une quelconque manière ? Non ! Bien sûr que non. Depuis ces longs mois d’évolution aux cotés de ces malfrats, jamais je n’aperçus l’ombre d’un lieutenant susceptible de les secouer ou de les détruire. La tâche m’était résolument dévolue et, à présent, je me sens bête d’avoir conclu, à cause de ses formes enjôleuses, que Rae n’était pas au courant, qu’elle n’avait peut-être jamais croisé Sofia auparavant. Je lui avais parlé d’elle, à demi-mots, certes, mais le résultat restait le même. Ma bouteille coincée entre mes doigts, je pleure ma rage et ma bêtise. Je colère à mesure que le temps passe si bien que je méprise le risque de grimper dans ma voiture en direction du loft. Je méprise mon geste alors que je défais la sécurité de mon revolver. Je réalise à peine, une fois devant son loft, que je l’ai glissé dans mon dos, que je l’ai coincé derrière ma ceinture.

En forçant le passage derrière une petite vieille, je me souviens que je n’avais plus mis les pieds dans la rotonde de l’immeuble depuis Tobias. Aujourd’hui, il était évident que c’était la dernière fois que je foulerais la moquette du couloir de la résidence et le parquet de son salon. Je ne pense plus couverture, je songe justice. Je songe à mon cœur amoureux que j’ai volontairement blessé de ma connerie. Je m’en veux. Je la déteste et pourtant, tandis qu’elle m’accueille à peine vêtue, j’ai un pincement au cœur. Par chance, l’alcool me permet de l’ignorer. Je réagis à peine lorsque sa main glisse sur ma joue. Je reste droit comme un poteau. Je suis froid comme la glace et mes joues virent au rouge. Elles brûlent sous mon courroux palpable auquel Raelyn prête de fausses raisons. Si elle savait comme elle se méprend de mes intentions. Je me fous qu’elle ait préféré le confort de ses draps à mes bras. Je n’avais plus envie de la garder auprès de moi. Tout ce à quoi j’aspirais, c’était des explications, des justifications qui, peut-être, me permettront de me mirer à nouveau dans un miroir. Peut-être suis-je en train de me tromper. Peut-être que le whisky m’a prêté des hallucinations. Non. C’est impossible. Je la revois, cette image. Aucun doute n’est permis et, sans grande délicatesse, j’attrape son bras et je la tire jusqu’au salon, le pas alerte. Je la traîne devant l’interrupteur et face à la table, juste sous l’ampoule, qu’elle ne puisse prétendre à jouer les innocentes, je l’empêche de m’échapper tandis que je récupère dans la poche intérieur de ma veste le portrait de cette scène ignominieuse, la preuve même de toutes mes faiblesses. « C’est qui ? » hurlais-je en pointant du doigt Sofia, mon bébé, mon enfant qu’elle aurait pu sauver si elle avait été capable de penser à quelqu’un d’autres qu’à sa petite personne. L’égoïsme n’a jamais rien voulu à personne. A trop se regarder le nombril elle n’a pas vu poindre le danger, ma maîtresse. « Qui est cette fille ? Tu la connais ? » Je ne tolèrerais aucune forme de mensonges. Mon timbre est ferme malgré la hachure entre mes mots, faute à Johnie Walker. « Et je veux la vérité. Je veux savoir pourquoi tu es sur cette photo avec elle. » Ce qui induit qu’elle doit au minimum connaître son nom ou qu’elle l’a choisie pour l’une de ses missions qui consistent à appâter un éventuel fournisseur dans les filets de cette organisation criminelle dirigée par Strange. Je ne peux décemment envisager le contraire. Sofia est là, absente si j’en crois sa posture, mais néanmoins au cœur d’une discussion entretenue par Raelyn et son collègue. D’instinct, j’ai resserré ma prise sans me soucier de ma force. Je me moque de lui faire mal. Dans le fond, je crois même que j’aimerais qu’elle souffre, autant que moi… « Réponds-moi. » m’écriais-je en frappant mon poing contre la table. « Qui est-elle ? »


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Raelyn Blackwell
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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptyMer 01 Avr 2020, 13:53


My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) 873483867

Ce que je lis sur le visage d’Amos me réveille instantanément. Je retiens un geste de recul, je tente de me persuader que je me fais des idées et pour me conforter dans ce cas, je m’approche et pose ma main sur sa joue. Sauf qu’il rougit de colère, que ses yeux me lancent des éclairs et si je ne me faisais pas violence, j’aurais retiré ma main vivement, j’aurais reculé de trois pas. Mais là je me dis que je suis ridicule, que c’est Amos que j’ai en face de moi, celui-là même qui me tenait entre ses bras il y a quelques heures, qui me kidnappa pour une virée en bateau plus romantique que nous n’aurions voulu nous l’admettre. Que nous riions encore aux éclats il y a quelques jours, alors qu’il me jetai à l’eau, que je m’accrochai à lui, et que nous nous laissions consumer par un corps à corps brûlant sur les toiles du catamaran. Est-ce l’alcool qui a cet effet sur lui ? A-t-il bu plus que de mesure ? Je n’ai pas le temps de me poser plus longtemps la question qu’il me m’attrape brusquement par l’avant-bras pour me trainer à l’intérieur. Il claque violement la porte derrière lui et me traîne au milieu de la pièce sans considération avant de me placer sous la lumière.

Moi, je suis comme une accidentée de la route, trop choquée pour réaliser ce qu’il se passe. Je dormais il y a quelques minutes à peine, et la rage dans les yeux d’Amos je ne la comprends pas. La violence dans ses gestes non plus, parce que la façon dont il a serré mon poignet, cela n’a rien d’un jeu, il ne fait pas ça dans le but de faire monter la température, et il se fiche de toute évidence de me faire mal. « Qu’est ce que tu fais putain. » Ses doigts glissent dans sa veste, et il en sort une photo que je distingue à peine. « C’est qui ? » Il hurle à s’en décoller les poumons, et moi j’ai un geste de recul. J’ai peur et je m’en trouve ridicule, mais je ne reconnais pas mon amant, je ne reconnais pas ses cris – il ne cria même pas lorsqu’il me trouva avec Tobias. Je reconnais les effluves de Whisky dans son haleine alors qu’il répète sa question en tapotant la photo du doigt, qui tire son mon poignet pour m’approcher un peu plus encore, et me regarde avec un mépris qui me colle un frisson. Mon ventre se serre, mon inscrit me hurle de m’enfuir, de le laisser décolérer, mais alors que je tire faiblement sur mon poignet il ne le laisse pas se dégager. Je baisse alors mes yeux sur la photo, et je fronce les sourcils en tentant de lui faire coller un contexte. « Qui est cette fille ? Tu la connais ? » Je l’observe, mais sa main tremble et la tâche est difficile. « Et je veux la vérité. Je veux savoir pourquoi tu es sur cette photo avec elle. » Mais qu’est-ce que j’en sais putain, c’est la première fois que je vois cette photo, et cette fille, cette brune aux cheveux bouclés au premier plan, elle ne me dit rien. « Mais j’en sais rien putain. C’est Steven avec qui je parle là-dessus, c’est à lui que tu devrais poser cette question. » Ses doigts se resserrent sur mon poignet et si je ne laisse pas la terreur qui grandit en moi pointer le bout de son nez – elle est ridicule, j’ai en face de moi un interlocuteur qui est attaché à moi, je le sais et c’est réciproque – ma colère d’être traitée de la sorte commence déjà à gronder. « Réponds-moi. » Je tente à nouveau de dégager mon bras. « Amos tu me fais mal. » Il ne desserre pas ses doigts, au contraire, et je ne peux que reculer mon visage quand il frappe du poing sur la table haute de la salle à manger. Il a bu, c’est clair qu’il a bu mais il n’y a pas que ça… « Qui est-elle ? » A nouveau je jette un œil à la photo. Cette fille, je ne suis même pas en train de discuter avec elle et son langage corporel indique qu’elle répond à Steven. « Mais j’en  sais rien je te dis ! Elle date de quand cette photo ? » Mon rythme cardiaque s’accélère, et ma respiration se fait plus courte. « Surement une escort, je ne sais pas… » Je suis loin de toutes les connaître, et la plupart ne me marquent pas assez pour que ma mémoire retienne leur visage, leur prénom. « Amos j’ai mal… » Et je ne comprends pas, j’ai peur et je suis perdue sous l’emprise de ces mains qui hier me caressaient encore.







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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptyMer 01 Avr 2020, 17:33




MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
Je n’ai pas sursauté lorsque la porte claqua avec fracas. Je n’ai pas songé à ses voisins non plus qui, alerté par le vacarme, aurait eu tôt fait de sortir sur le pas de leur porte afin de s’assurer qu’un drame ne se jouait pas dans l’appartement juste à côté du leur. J’ai refermé parce que j’avais besoin d’intimité avec Raelyn, une à l’opposée de celle que nous avons partagée à cause de ma faiblesse et qui aujourd’hui, me retourne les tripes. Cette femme, je l’ai désirée, embrassée, touchée et caressée. Je l’ai bue jusqu’à la lie, enivré par ses audaces. Je me suis laissé conquérir et qu’y ai-je gagné ? Des mensonges éhontés, des faux-semblants, car tout est un jeu pour Raelyn. Le sort des autres lui importe peu. La preuve étant, elle fait peu de cas de ma colère qui sous-entend que seule l’honnêteté pourra la sauver de mon courroux. J’y suis aliéné. Je bascule dans la folie et l’alcool n’y est pour rien. Je suis ivre de rage. Tout mon être réclame vengeance et malgré la brusquerie de mes gestes et la brutalité de mon regard, elle ne ploie pas. Certes, elle a reculé. Elle a tenté de se dégager de ma poigne, mais ces gestes, en plus d’être vains, ne trahissent ni remords ni regrets. Au contraire, elle se retranche devant une pseudo-ignorance qui m’oppresse, qui m’agace et qui me déchire le cœur. J’aurais tant aimé qu’elle soit honnête quand je ne crois plus un traitre mot sortant de sa bouche. Je crois même l’avoir espéré tant ma déception, mêlée à ma honte et à ma culpabilité, me sert le cœur à ‘limage de mes doigts sur son bras. « Sauf que c’est à toi que je la pose. » ai-je tonné sans prévenance. Elle n’a plus court entre nous et, plus malheureux encore, ça me chagrine. Sur le moment, je ne m’en rends pas bien compte évidemment. Mais, plus tard, lorsque je me réveillerai de cette gueule de bois amoureuse, je me détesterai d’avoir été bête, mais je souffrirai de l’avoir définitivement perdue parce qu’elle me manquera. Je le pressens, je l’entends la faible mélodie de l’adieu, mais je me bouche littérairement les oreilles tant elle m’est insupportable. « Réponds putain. Réponds. » Le volume augmente et c’est plutôt bon signe. Tant que je ne verse pas dans l’indifférence, il reste un espoir, non pas pour nous, mais pour sa conscience. Il suffirait qu’elle me demande pardon pour que je m’en aille les bras ballants pour appuyer sur le détonateur qui fera exploser le Club en mille morceaux. Un autre et je la tiendrai à l’écart de ma vengeance. Mais, elle s’obstine et, par la même occasion, fait sauter le premier verrou qui maintient les fauves de ma tête en cage. « Moi aussi j’ai mal, mais je me plains pas. Dis-moi ce que je veux entendre et je te fous la paix. » A aucun moment je n’envisage que la question est mal formulée, qu’il se pourrait qu’elle n’ait entretenu avec Sofia que des rapports superficiels. Je me borne, tout comme elle, et quand vient l’ébauche d’un aveu, je ne m’en satisfais pas, que du contraire. « Tu as besoin d’une date pour te souvenir d’un visage ? C’est à ça que tu l’as réduite ? A une fille fantôme. Elle était belle pourtant. Regarde-là. Regarde-là mieux, Raelyn. » Fais-moi ce plaisir. Retrouve en elle l’ovale de mon visage et l’azur de mes yeux. Reconnais la rondeur de sa bouche et l’angle de son menton. Sofia, c’est mon portrait caché. C’est pour cette raison que Lola m’observe en silence parfois. C’est parce qu’elle renoue grâce à mes traits avec ceux de sa défunte amie, de ma défunte fille. « Regarde la bien parce que je le répéterai pas. » Elle s’exécute parce que je ne lui en laisse pas le choix. Ma main libre remplace la précédente qui, désormais, fait pression dans sa nuque pour qu’elle se penche sur le cliché. « Tu es sûre que c’est une escort ?» Ma grammaire se perd entre présent et imparfait et, là encore, ce n’est pas faute au Whisky. C’est la conséquence de mon deuil inachevé ou  à peine entamé malgré les années. Je ne saurais dire. « Tu lui as filé quoi pour qu’elle ait l’air aussi paumé ? » Un peu comme ma victime qui respire de plus en plus mal. « Je te parle. » ponctuais-je férocement tandis que je réalise que la maintenir au-dessus de cette photographie ne me mènera à rien. J’en conclus qu’elle a besoin d’un électrochoc, mais c’est trop dur que d’avouer qu’il s’agit de mon bébé. Alors, ma main glissant dans ses cheveux sur lesquels je tire pour qu’elle me regarde au fond des yeux, j’insiste lourdement, car c’est le mieux que je puisse faire pour le moment : l’oppresser parce que je ne suis pas persuadé d’avoir tout obtenu en aveu concernant le fruit de mes entrailles. « Qu’est-ce que tu leur donnes aux escorts pour qu’elle trouve normal d’être là avec Steven ? De la coke ? De l’héro ? Quoi putain ? Quoi ? » Le timbre est rude, mais si elle prête égard, elle y reconnaîtrait également l’urgence quand j’ajoute : « Je dois savoir. J’en ai besoin. »


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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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My baby shot me down (Amelyn UA) 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptyMer 01 Avr 2020, 21:19


My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) 873483867

Passé la surprise de le voir sur le pas de la porte, c’est la colère dans ses yeux, le timbre de sa voix que je tente de comprendre. Je pense d’abord que ce sont l’alcool et la paranoïa qui l’ont amené sur le pas de la porte, qu’en n’ayant pas eu de nouvelles ce soir, il a pensé que j’étais peut-être en compagnie d’un homme, d’un autre que lui, mais je rapidement je comprends qu’il n’en n’est rien. Lorsqu’il claque la porte derrière lui, lorsqu’il me traine par mon bras qu’il attrape sans la moindre douceur jusqu’au milieu du salon je ne comprends pas grand-chose, je suis trop choquée pour analyser la situation, mais lorsqu’il sort la photo et de demande, ou plutôt m’ordonne de la regarder, je comprends qu’il n’en est rien. Je ne sais pas ce qu’il fout là, je ne sais pas ce qu’est cette photo, mais ce n’est pas une histoire de possessivité, il y a autre chose, quelque chose que je ne saisis pas. Sous la pression de ses doigts je baisse les yeux vers la photo, sur laquelle je ne reconnais que Steven, avec lequel je suis apparemment en conversation. La fille je ne la vois qu’à peine, pas à la première observation, parce qu’elle ne me dis rien et parce que je suis trop sonnée pour observer avec attention. « Sauf que c’est à toi que je la pose. » Son ton, froid et dur, me glace le sang. Toute l’affection, toute la douceur, le désir et l’intimité que nous partageons semblent avoir disparu sans laisser la moindre trace, si ce n’est cette douleur omniprésente dans ses yeux, dans les traits de son visage. Il pue l’alcool à plein nez, est-ce pour ça que rien de ce qu’il ne dit ne fait sens pour moi. « Réponds putain. Réponds. » Il hausse encore d’un ton alors que je me débat sous l’emprise de ses doigts. Il me fait mal, il serre mon poignet trop fort entre ses doigts mais ne semble pas le réaliser, et mon cœur à moi bat la chamade. « Moi aussi j’ai mal, mais je me plains pas. Dis-moi ce que je veux entendre et je te fous la paix. » Et il me fout la paix ? Qu’est-ce qu’il entend par là ? La gorge nouée par le stress et l’incompréhension, par un profond sentiment d’injustice, je me calque presque sur son niveau sonore sans trop le réaliser. « Mais je sais pas ce que tu veux entendre ! » J’ai dit la vérité, mais cela n’a pas l’air d’être assez. Il veut savoir si je connais cette fille, et moi-même je n’en sais rien.

Les escorts qui bossent pour le Club sont nombreuses, elles ont toute le même profil : jeunes, belles, éteintes et la plupart consomment à outrance. Certaines le font pour oublier qu’elles bradent leur corps, d’autres bradent leur corps pour financer leur consommation. Mais ce ne sont pas mes affaires, et je ne prends pas part aux activités de proxénétisme du gang. « Tu as besoin d’une date pour te souvenir d’un visage ? C’est à ça que tu l’as réduite ? A une fille fantôme. Elle était belle pourtant. Regarde-là. Regarde-là mieux, Raelyn. Regarde la bien parce que je le répéterai pas. » Sans crier gare il utilise sa main libre pour m’attraper violement par la nuque et appuyer dessus pour rapprocher mon visage de la photo. Ses doigts enserrent les côtés de mon coup et ma respiration s’accélère en même temps que les battements de mon cœur. La panique pointe le bout de son nez et j’ai de plus en plus de mal à me raisonner en me disant qu’Amos ne me fera pas de mal. « Tu es sûre que c’est une escort ? Tu lui as filé quoi pour qu’elle ait l’air aussi paumé ? » Autant de questions auxquelles je n’ai pas la réponse. Je jette à nouveau un regard à la jeune fille sur la photo, mais rien ne me vient. Elle est belle, douce, jeune, et je fais le triste constat que même si je lui avais déjà adressé la parole je ne m’en souviendrais pas. Je ne prête qu’une attention distraite à ces filles qui ne restent jamais bien longtemps au sein des rangs du Club. « Je lui ai filé quoi ? Mais j’en sais rien putain, je fournis pas directement les filles de Steven. » Est-elle réellement sous l’influence d’une quelconque substance sur la photo ou bien est-ce la paranoïa d’Amos qui l’en convainc ? Je cesse de me débattre en espérant qu’il me relâche, mais au courant, j’ai le sentiment qu’il entrave volontairement ma respiration, ou en tout cas qu’il se foute bien que la panique me prenne au ventre et m’empêche de respirer correctement. « Je te parle. » Ses doigts lâchent ma gorge mais le répit est de courte durée puisqu’il vient les nouer autour de mes cheveux pour les tirer en arrière et redresser mon visage. Sous la violence du geste mon cœur trébuche dans ma poitrine. Ma poitrine se soulève et mes narines se gonflent et se dégonflent à un rythme effréné alors que j’accroche mes yeux aux siens. Ce n’est plus de la surprise qu’ils renvoient, c’est de l’incompréhension et, je crois, de la terreur. « Qu’est-ce que tu leur donnes aux escorts pour qu’elle trouve normal d’être là avec Steven ? De la coke ? De l’héro ? Quoi putain ? Quoi ? » Il ordonne à nouveau, et mon cœur se fendille un peu plus devant ses insinuation, face à son regard méprisant et sa détresse. Face à la mienne, à ce que sa main qui serre toujours violement mes cheveux pour entraver mes mouvements fait naître chez moi comme émois. « Je dois savoir. J’en ai besoin. » Ma gorge se noue et mon ton se fait presque suppliant. « Rien. Je t’ai dit que je ne leur donnais rien, je gère pas ses filles et leur consommation. » Chacun au Club a le droit à se part de marchandise. C’est une rétribution comme une autre, une dont je profite allègrement pour ma consommation personnelle, mais jamais je n’ai poussé quiconque à m’imiter. « Je suis pas dealeuse putain. » Je ne vends plus moi-même depuis longtemps. « Je sais pas ce qu’a pris cette fille. » Je ne sais même pas si elle a pris quelque chose. « Mais putain tu m’as déjà vue coller le nez de quelqu’un sur un rail de coke de force où bien lui enfoncer un cacheton dans la gorge ? » Je porte à mon tour ma main vers ma tête et j’essaye de décrocher la sienne de mes cheveux. J’ai mal, et j’ai peur. « Explique moi putain, je connais pas cette fille, elle me dit rien. Tu me fais peur. » Je refoule la panique, je ne m’épanche pas encore en larmes de rage et de douleur, mais mon sang pulse déjà trop violement contre mes tempes et dans mes veines.


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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptyJeu 02 Avr 2020, 12:36




MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
Ce que je veux entendre ? La vérité, ai-je songé avec une telle force qu’elle aurait pu l’entendre ou le déchiffrer dans mon regard s’il n’était pas sombre de colère et teinté de douleur. Elle aurait pu tout aussi bien, pour me satisfaire, verser dans le mensonge dans l’espoir que je me calme, que je retrouve en sérénité et que je me répande en excuses pour mon comportement. Je crois même qu’elle aurait dû finalement, mais elle n’en fait rien. Elle se borne à prétendre que Sofia ne lui dit rien, qu’elle ne souvient pas de ce joli minois et qu’elle ne comprend pas où prend naissance le torrent de rage qui balaie ce que nous fûmes de plus beau. Elle maintient qu’elle est l’innocence personnifiée et que je ne sais pas quoi en penser. Est-ce vrai ? Mes premiers instincts étaient-ils les bons ? Toutes ces excuses que j’ai avalées comme des couleuvres à cause de mes sentiments et de mon inclination pour son corps, sont-elles moins bêtes qu’il n’y paraît maintenant que je suis ivre ? Peut-être. Sauf que je ne suis plus en état de raisonner. Je vis chaque mot comme une insulte, pas à mon égard, mais à la mémoire de mon enfant. Elle était toute ma vie, ma fille. Elle représentait mon univers tout entier. Elle soignait mes plaies de ses rires d’enfants. Elle jalonnait mon quotidien d’insouciance. La voir grandir avait été un crève-cœur pour le père aimant que je représentais à l’époque. De celui-là, aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose. Son décès m’a détruit et c’est sa faute. C’est la faute de Raelyn autant que de Mitchell. C’est lié à son flagrant d’empathie et à son égoïsme. C’est là que le bât blessait où elle l’aurait sauvée, car elle aurait remarqué qu’au fond de ses prunelles éteintes demeuraient un soupçon de lumière, un échantillon d’espoir. Moi, je le distinguais sur le cliché. Je remarquais également ce qui m’avait échappé durant des années et qui m’arrachait quelque sourire tantôt gêné et tantôt amusé lorsqu’on nous prétendait une ressemblance flagrante. Sans doute l’ai-je observée une fois de trop, cette photo. Le corps décharné de ma poupée m’a agressé la rétine et, à défaut d’avoir le courage de me crever les yeux, je reporte ma haine et ma faiblesse sur Raelyn. Je l’attrape pas les cheveux et je tire pour qu’elle m’affronte. D’instinct, je me demande si elle osera une nouvelle fadaise en ces circonstances. La peur et l’effarement pourraient peut-être l’aider à accrocher le bébé. J’aurais tant aimé. J’en rêvais que je puisse m’enfuir avant qu’un drame n’arrive. Mais, si elle cille, c’est sous le joug de l’effroi. Elle méprise toujours l’honnêteté et j’insiste pourtant. Si elle s’arrêtait sur la mélodie de ma voix, elle entendrait que je supplie plus que je n’ordonne. Mais rien n’y fait. L’effroi n’actionne pas son besoin de survie et, une fois encore, je m’inquiète de faire fausse-route. Alors, sans la lâcher, je l’écoute attentivement. Suspendu à ses lèvres qui m’ont tant fait envie, je bois ses paroles tandis qu’une phrase me percute, une seule qui m’oblige à dévisser légèrement mes doigts crochus comme des serres. Je la côtoyais depuis assez longtemps pour lui reconnaître qu’en effet, elle n’a jamais fait preuve de tant de bassesse. Je crois que c’est sa main et son aveu de faiblesse qui me poussèrent à la libérer. Je n’ai formulé aucun repentir, mais la violence ne me mènerait nulle part puisqu’elle me réclame des explications. Aurais-je dû commencer par là ? Lui raconter l’histoire de cette gamine – la mienne – au lieu de vociférer tel un diable. Mais, comment faire ? Comment trouver les mots justes quand je ne réfléchis plus tout à fait avec cohérence ? « Mais pour quoi faire ? Pourquoi je serais sincère avec toi si tu ne l’es pas. Putain, Rae, elle est là, devant tes yeux, tu es avec elle et tu persistes à dire que tu ne la connais pas ? » Sans cette preuve probante, je la soupçonnais capable d’affirmer qu’elle ne l’avait même jamais rencontrée. « Qu’est-ce qu’il lui a fait ? Tu dois bien savoir ça, non ? Et toi ? Tu ne l’as jamais choisie pour appâter un de tes fournisseurs. Ça, je t’ai déjà vu le faire. » Dirait-elle le contraire qu’elle récolterait une gifle sifflante et ronflante, un aller-retour qui l’assommerait. Dieu m’en préserve cependant, quoiqu’elle n’en soit pas à l’abri, et prier une instance inexistante n’y changera pas grand-chose. Au lieu de ça, j’attrape le premier objet qui me tombe sous la main et je l’envoie valser dans sa direction, mais en visant le mur. J’ai l’espoir que le fracas provoqué par le verre brisé d’un vase la fasse enfin réagir alors que je piétine dans l’appartement. J’avance, je recule, je tourne en rond. Je prends ma tête entre mes mains. J’ai la nausée et une furieuse envie de vomir s’insinue dans mon estomac. Ce n’est pas tant d’avoir trop bu. Non. Ce serait bien trop facile. Je suis pris d’un haut-le-cœur à cause de mon imagination, des images de ma Sofia, allongée dans des draps miteux, une seringue lui barrant le bras, les yeux révulsés et recroquevillée sur elle-même d’avoir senti sa fin approcher sans pouvoir espérer d’obtenir un peu d’aide de son prochain. « C’est ma fille. » finis-je par cracher d’une voix à peine reconnaissable, à peine audible finalement. « Et tu l’as laissée crever, comme un chien sans maître. » De cette comparaison nait un frisson qui me parcoure l’échine.


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Raelyn Blackwell
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MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptyJeu 02 Avr 2020, 14:14


My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) 873483867

Je crois que sous son joug, sous l’emprise de ses doigts qui serrent si violement ma nuque qu’ils y laisseront des traces, ces mêmes doigts qui me caressaient avant avec tendresse, sous sa poigne alors qu’il attrape plus violement encore mes cheveux pour me forcer à le regarder, pour m’empêcher de le fuir alors que la douleur déforme ses traits, je crois que mon cœur se brise. Je crois que je réalise alors que j’avais raison de restée fermer, de ne laisser personne s’infiltrer à travers le mur de fierté, d’insensibilité et de froideur que j’avais construit avec les années et que je n’aurais pas dû faire d’exception au nom de tout ce qu’Amos me faisait ressentir. Cette affection, celle la même sur laquelle je commençais de mon côté à m’interroger, me demandant si elle n’était pas d’une autre sorte, celle d’un sentiment plus rare et plus noble, lui semble l’avoir oublié quelque part entre la marina et mon loft, puisque ce que je lis dans ces yeux ne s’y apparente plus. J’ignore ce qu’il s’est passé, j’ignore si ça a un rapport avec la photo sur laquelle il me força à me pencher, ça ne fait aucun sens pour moi, ou s’il s’agit d’un accès de folie dû à l’alcool, ce que je sais c’est que mon cœur me fait mal, littéralement, je ressens un nœud dans ma poitrine, l’impression qu’il va exploser à trop souffrir et pour tenter une évasion et je me maudits, je me maudits de m’être amourachée d’un homme qui semble à présent ne me vouloir plus que du mal, je le maudits pour la peine que je ressens, cette douleur cuisante de ma poitrine jusqu’au bout de mes doigts.

Et surtout je ne comprends pas. Je ne sais pas ce qui a changé. Je ne comprends pas, j’ai peur, et j’ai mal.

Finalement ses doigts se desserrent, il me relâche et moi je recule brusquement de plusieurs pas, jusqu’à ce que mon dos se retrouve contre le dos du mur. Je le fuis, cet amant dont je cherchais la présence à en crever hier soir encore, alors que rien ne semblait pouvoir me combler plus que l’idée de coller ma peau à la sienne. « Mais pour quoi faire ? Pourquoi je serais sincère avec toi si tu ne l’es pas. Putain, Rae, elle est là, devant tes yeux, tu es avec elle et tu persistes à dire que tu ne la connais pas ? » J’explose, c’en est trop. Ne se rend-il pas compte d’à quel point il est injuste ? Il sait que je ne prête que peu d’attention aux filles du Club, il sait que de façon générale, je ne me lie pas avec les autres membres du gang, encore moins avec ces jeunes filles dont la trajectoire est souvent bien courte. C’est une photo avec une fille que je suis censée connaître qui la amené à détruire tout ce qui existait entre nous ? Je suis en colère, je suis choquée, si bien que rapidement j’explose à mon tour. « Mais putain je suis même pas en train de lui parler à cette fille sur ta photo ! Je te dis que je sais pas qui c’est, ce qu’elle fait là ni quand cette photo a pu être prise ! » La seule chose qui pourrait me mettre sur la voix concernant ce dernier point ce sont mes vêtements, et la façon dont j’ai arrangé mes cheveux, mais Amos ne m’a pas réellement laissé le temps de m’attarder sur ce genre de détails. « Qu’est-ce qu’il lui a fait ? Tu dois bien savoir ça, non ? Et toi ? Tu ne l’as jamais choisie pour appâter un de tes fournisseurs. Ça, je t’ai déjà vu le faire. » Non, je m’en souviendrai. Je ne fais appel qu’aux rares filles en lesquelles j’ai confiance. Celles-ci sont moins interchangeables à mes yeux que les autres, et je me souviendrais de la brune si elle avait tenu le rôle qu’occupe Primrose aujourd’hui. « Pas elle… » Et ce que lui a fait Steven je n’en sais rien. Je n’aime pas ce type, mais les filles qui bossent pour lui ne sont pas là sous la contrainte, je le sais, Amos le sais.

Sauf que je ne sais rien.

Je porte mes mains à mon visage quand il lance un vase dans ma direction. Il s’écrase contre le mur, mais après la violence dont il a fait preuve à mon égard tout à l’heure, je ne suis même plus certain qu’il n’ait pas tenté de me viser, de me blesser, de me faire mal. Dans tous les cas il a réussi, il ne m’a pas touché, mais j’ai mal, je ne comprends pas, et j’ai du mal à ne pas le regarder d’un regard suppliant. Ma fierté m’empêche de fondre en larme et lui demandant ce que j’ai fait, mais le besoin ne manque pas, parce qu’il nous abime, il nous condamne même. Et finalement, il me met sur la piste. « C’est ma fille. » Je fronce les sourcils, j’entrouvre la bouche et je tente d’assimiler l’information qu’il vient de m’offrir. « Et tu l’as laissée crever, comme un chien sans maître. » C’est sa fille. Celle dont il m’a parlée. Celle qu’il a perdue, et il m’en accuse aujourd’hui. Ma mâchoire se contracte et mon cœur se serre. L’implication de son enfant au sein du Club, il ne vient pas de la découvrir, c’est impossible, je ne crois pas au hasard, et encore moins ceux de cette ampleur. Est-ce que toute notre histoire a toujours été un mensonge ? Est-ce que ce jour-là il le préparait, le préméditait, attendait le jour où je lui serais acquise, amourachée et fragile ? Je n’arrive pas à réaliser tout ce que sa révélation implique. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? » Instinctivement, mes yeux balayent la pièce à la recherche d’une issue de sortie. Je sais une chose : je ne connais plus l’homme en face de moi. Je ne le connais pas. Il m’a condamnée à l’instant où il a vu sa photo. Ma voix se serre, et je plonge mes yeux dans les siens, le dos au mur, littéralement. « Je la connais pas. J’ai aucun souvenir d’elle Amos… » Que fout-il ici ? A quel moment a-t-il décidé que j’étais coupable de tout ça, que fait-il chez moi plutôt que chez Steven ou Mitchell ? Me fait-il payer le fait d’être une femme, une qui aurait pu prendre sa fille en pitié et l’aider. Il me connait, il sait que je suis dénuée d’empathie, mais je n’ai pas utilisé la jeune femme sur la photo, si je suis coupable, c’est uniquement de ne pas lui avoir prêté attention.







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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptyJeu 02 Avr 2020, 18:43




MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
Je ne la relâche pas tant parce qu’elle aura fini de me convaincre qu’elle était sincère. Je le fais parce que la violence, jusqu’ici, ne m’apporte rien. Elle s’est imposé une ligne de conduite, elle n’y déroge pas et ça me déstabilise. Ça me trouble d’autant plus qu’elle est prête à se répéter, encore et encore, jusqu’à ce que j’imprime sa sincérité. Mais, l’était-elle, sincère ? Devais-je la croire lorsqu’elle se défait de tout lien avec ma fille ? Quand elle insiste sur l’inexistence de leur relation ? Puis-je encore prétendre à chercher dans son regard de quoi la croire ? De quoi me rappeler que je suis peu à peu tombé amoureux de cette femme ? Mon hypocrisie, dès lors que je la juge coupable sans l’avoir écoutée, est à son comble. Elle m’étreint l’estomac telle une amante avide. L’angoisse, je la ressens, mais cette vérité, je l’ignore. L’alcool a entamé un laborieux travail de sape sur mes émotions. Je suis plus ivre que conscient. J’en arriverais même à me demander si je suis encore libre de mes mouvements et de mes choix. J’ai la désagréable sensation que cette ivresse me contrôle plus que mon cerveau lui-même. C’est elle qui m’oblige à reculer et qui me fait tourner en rond. C’est à cause d’elle que je ne marche plus totalement droit. Ne pas tituber et trébucher tient désormais de l’ordre du miracle. Il en est de même de mes mots qui, étonnamment, quittent mes lèvres avec une aisance étonnante. Cette fluidité est la conséquence de ma colère, de ma peine et de ma culpabilité vis-à-vis de Sofia. Concernant Raelyn, je ne regrette rien. C’est son manque d’empathie qui m’a mis hors de moi, à moins qu’il ne s’agisse surtout de mon remords d’avoir succombé alors que je la savais indirectement impliquée dans la mort de ma gamine ? Je m’étais persuadé seul qu’elle ne l’avait jamais rencontrée, mais avais-je seulement vérifié ? Je m’étais servi de cette conviction parce que ça m’arrangeait et aujourd’hui, j’en paie le prix. Comment me regarder dans un miroir sans être dégoûté de mon reflet ? Comment ? Est-ce bien à cette femme de ramasser les pots cassés de mon inconséquence ? Je n’en suis pas certain, mais je suis incapable de me radoucir. Mon cœur explose dans ma poitrine tant cette photo m’a retournée. Ma fille me manque, tous les jours que Dieu fait. Je me torture depuis des années dans l’espoir de découvrir ce qu’il se cache derrière son destin sordide. Au moins puis-je me rassurer un peu d’apprendre qu’elle n’a pas servi à Raelyn de faire-valoir pour satisfaire l’un de ses associés. Mais quelle maigre consolation finalement. Ça ne me soulage pas outre mesure, pas plus que ce vase qui se brise et qui oblige mon interlocutrice à cacher son visage dans ses mains. Pas plus que cet aveu sur l’identité de cette jeune femme qui sous-entend, par la même occasion, que je ne suis pas arrivé au Club par hasard. Qu’importe cependant. Je n’ai plus à faire tenir ma couverture. Je crois qu’en quittant cet appartement, je foncerai jusque là et que je tirerai une balle dans la tête de Mitchell et de Steven au mépris de ma liberté.

Devant cette révélation, elle demeure interloquée et mesure sans doute l’ampleur du danger parce que ses pupilles fouillent dans la pièce en quête d’une solution de repli. Elle a peur de moi à présent et je la comprends. J’y puise une forme de satisfaction qui n’adoucit guère ma douleur. Tout ça ne rime plus à rien. Cette visite, cette rencontre, ces tentatives d’intimidation pour qu’elle crache le morceau, c’est vain et inutile. « La vérité. » avouais-je en tirant une chaise pour m’asseoir. Mon abattement à raison de mes jambes et de leur stabilité. « Cette fille, c’est la fille et elle s’appelle Sofia. » Peut-être recouvrait-elle la mémoire devant ce prénom, à condition qu’elle n’ait pas utilisé un nom d’emprunt. Comment aurait-elle pu se faire appeler, ma gamine ? « Je pensais que… je pensais que tu aurais des réponses pour moi, mais vraisemblablement, tu n’en as pas ou tu ne veux pas me les donner. Je ne sais plus. » Je relevai vers elle un regard entre la supplication et le mépris et, avachi sur le dossier de la chaise, je la détaille et lui fais une offre qu’elle ne pourra pas refuser. « Je pensais juste que…. » Qu’au vu de ce que nous partagions, elle aurait fait preuve de diligence. « Mais, peu importe. Voilà ce qu’on va faire, Raelyn. Tu vas appeler Steven. » Depuis son téléphone. « Et tu vas lui demander de venir jusqu’ici et tu vas le faire parler. Nous sommes bien d’accord ? » J’en avais besoin. Cette nécessité se lisait dans mon attitude, dans mon comportement, dans mes traits qui portent le masque de la vengeance.



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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) 873483867

Au pied du mur, un mur d’un mètre quatre-vingt-cinq auquel je me heurte sans que mon regard ne semble ranimer chez lui la moindre tendresse, le moindre sentiment, je suis induite en erreur. J’interprète ce manque de réaction, de compassion devant mes cris et alors que je me début, d’hésitation à me violenter comme une preuve qu’il m’a menti pendant des semaines, qu’il m’a menti pendant des mois, depuis le début et plus encore depuis le début de notre histoire. Le coup est dur à encaisser. Mon cœur me fait mal, physiquement, au premier sens du terme et j’y porte instinctivement mon poing que je resserre. Sa détresse s’ajoute à la mienne mais n’arrive pas à prendre le pas sur ce sentiment de trahison que je ressens. Je n’ai pas menti, je n’ai pas caché à Amos qui j’étais. Je ne sais rien de lui, je ne sais rien de qui il est réellement, et je ne sais rien de ce qu’il a ressenti pendant des mois. Je me déteste d’être tombée dans le panneau. Pourtant je ne fais pas partie de ces filles, celles qui, désespérée de trouver quelqu’un pour les aimer, sont prêtes à tout accepter, à croire à tout en oubliant toute trace de discernement. Moi je ne voulais pas l’aimer. J’ai lutté d’abord contre mon attirance dès lors que j’ai compris qu’elle irait au-delà d’une attraction physique, j’ai lutté contre mon envie de passer de plus en plus de temps avec lui et j’ai lutté contre mes sentiments naissants. A quel moment ai-je pu passer à côté de la duplicité d’Amos ? Quand ? Quand est-ce que mes sentiments sont devenus plus chers à mes yeux que ma présence d’esprit ?

Je me sens trahie par sa bouche qui me hurle des horreurs après m’avoir embrassée, trahie par ces mains qui m’ont caressées tant de moi et aujourd’hui me blessent, trahie par Amos, parce que je le pensais droit, je le pensais intègre, avec moi au moins, au regard de nos sentiments respectifs. Ma gorge se noue et je suis prise de sueurs froides.

Comment ai-je pu être aussi conne ?

Comment a-t-il pu être aussi cruel ?

Ce sont les deux questions qui résonnent dans mon esprit alors qu’il tire une chaise et qu’il s’installe. « La vérité. » Je ne cherche de toute façon plus à remettre ça en question. Je sais qu’il ne ment pas, je sais que ce n’est pas qu’une vaste blague. Il vient de cracher sur tous les moments que nous avons passés ensemble, il leur a donné la teinte du mensonge de la trahison. Devant ce constant, je n’arrive pas à retenir une, puis deux larmes qui coulent le long de ma joue pour finir leur course sur le parquet. « Cette fille, c’est ma fille et elle s’appelle Sofia. » Je déglutis difficilement et m’essuie l’œil coupable de ma faiblesse. « Je pensais que… je pensais que tu aurais des réponses pour moi, mais vraisemblablement, tu n’en as pas ou tu ne veux pas me les donner. Je ne sais plus. » Je ne sais quoi répondre. Je lui ai dit la vérité, ma vérité, j’ai peut-être croisé la route de sa gamine mais pas assez pour m’en souvenir, pas assez pour être responsable de son sort. J’ai tenté de me défendre, j’ai tenté de comprendre mais visiblement, il m’a déjà jugée coupable et ne changera plus d’avis. « Je pensais juste que…. » Mon cœur se serre à nouveau. Tu pensais que quoi Amos ? Que tu m’avais assez utilisée, que tu m’avais assez dupée pour que j’avoue quelque chose que je n’ai pas fait ? Mon poing se referme un peu plus fort et je le serre plus encore contre ma poitrine. Mes ongles s’enfoncent dans la peau de ma main, et mes lèvres tremblent. Je m’interdis de supplier, je m’interdis de lui crier ma rancœur au visage. Il estimera que la sienne a tous les droits sur la mienne. Il m’a blessée mais il s’en fou, il n’en a jamais rien eu à faire, il m’a blessée mais il m’a toujours vue comme l’une des meurtrières de sa fille. Pas une alliée. Pas une amante. Ni même, quelle idiote, une compagne. « Mais, peu importe. Voilà ce qu’on va faire, Raelyn. Tu vas appeler Steven. » Il ordonne sans plus une seule once de considération pour moi. « Et tu vas lui demander de venir jusqu’ici et tu vas le faire parler. Nous sommes bien d’accord ? » Je déglutis et ne m’approche pas de lui. « Est-ce que j’ai le choix ? » Ce n’est que rhétorique. Je suis convaincue que non. Il titube, il est alcoolisé, il est violent, j’ai peur de comment se terminera la soirée mais j’ai une certitude : je n’ai pas le choix, je n’ai pas le contrôle sur la situation. S’il a pu me traiter comme une vulgaire poupée de chiffon tout à l’heure, c’est que je n’ai plus le choix. « Mon téléphone est dans ma chambre. » Je déteste avoir le sentiment que je dois me justifier comme une prisonnière pour me retirer dans ma chambre. Je l’attrape sur ma table de nuit, résigné je n’envisage même pas d’envoyer un message à Alec ou Mitchell pour donner l’alerte. Je reviens au salon, et retrouvant ma place à plusieurs mètres de sa position, j’ignore à nouveau mon cœur qui hurle à l’aise alors que je pose à nouveau les yeux sur lui. Mes doigts glissent sur le téléphone, et je le porte finalement à mon oreille. Je soutiens son regard avec toute ma colère, toute ma peine, toute ma détresse. Sans la moindre sonnerie, je bascule directement sur le répondeur. Je m’approche de la table et j’y jette mon téléphone. Pas de réponse, je n’ai pas besoin de le dire à voix haute, il a compris. « Et maintenant ? » J’affronte son regard sans ciller, et j’utilise la peine incommensurable que je ressens pour apprendre de mes erreurs, une bonne fois pour toute, et que l’on ne m’y reprenne plus.


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MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
Sobre, je lui aurais déjà demandé pardon de lui causer tant de peine. Je sais littéralement tomber à genoux pour qu’elle me passe ma violence et l’injustice hypocrite et indicible dont j’ai fait preuve. Sauf que je suis trop soûl, repu d’alcool et hors de contrôle. Mon empathie s’est fait la malle avec, sous le bras, ma raison et mes sentiments. Je ne les porte plus en bandoulière, même s’ils sont présent, mais enfouis quelque part, en route vers l’oubli provisoire, jusqu’à ce que cette guerre soit terminée et qu’ils puissent rebrousser chemin et retrouver leurs pénates dans le fond de mes tripes. Ils sont là, pas loin, mais déjà trop pour que je prête une quelconque attention à ses doigts qui se referment sur son cœur. Je ne réalise pas qu’elle le soutient parce qu’il menace de se briser. Je n’accepte pas non plus l’idée qu’elle ait mal sous prétexte que toutes nos émotions étaient réciproques. Je m’accroche à ma sentence qui l’a jugée coupable vu que c’est plus facile. Cette accusation teintée de certitude adoucit ma propre douleur alors que, cuisante, elle grignote ce qu’il y a de plus beau et de plus agréable en moi. Elle gagne du terrain sur tout ce qu’elle a pu compter pour moi, cette femme que je néglige, celle que j’ignore, assis à sa table, pour me concentrer uniquement sur moi, sur le rythme effréné de la course de mon cœur. Je ne pense pas à ce demain durant lequel les regrets et les remords m’envahiront. Je crois que, dans le fond, j’aurais souhaité recouvrer toute ma sobriété afin de ne plus être l’objet de mon ivresse. Mais, une part de moi juge la réalité bien trop douloureuse. Je ne pense donc qu’à l’instant présent, celui-là même où ce besoin de vérité supplante tous les autres, en ce compris mon addiction à Raelyn dont je ne guérirai pas en un claquement de doigts. Mais comment m’y prendre ? Comment dégager ce dont j’ai besoin au milieu de cette tourbe de faux-semblant qu’est le Club ? Comment la déterrer de toute cette fange que je brasse en vain depuis des mois ? Comment ? Inviter Steven à cette table m’apparaît comme une solution évidente. Alors, je réclame, j’ordonne, sans la moindre trace de douceur dans le timbre. Ce n’est pas sujet à la négociation. Ce soir, je ne joue pas. Je ne me lance pas dans une partie pour déterminer qui, de Raelyn et moi, est le plus malin, le plus fort ou le plus rusé. Le jour où ma fille m’a été arrachée, j’ai pris les traits du perdant universel. Je n’ai plus rien puisque je m’emploie à détruire tout ce que je touche, tout ce que j’aime ou j’ai aimé.

Les larmes de Raelyn, je considère qu’elles sont la conséquence de son effroi, parce que c’est plus facile. Je ne veux pas perdre de vue mon objectif à cause de ma faiblesse de cœur à son égard. J’en déduis donc que c’est cette même raison qui la pousse à courber l’échine devant mon ordre. Elle s’éclipse jusqu’à sa chambre, sans se justifier et moi, je ne la suis que du regard. Je n’ai rien d’un idiot. Je réalise parfaitement qu’elle serait en droit de revenir avec une arme qu’elle braquerait vers moi. Je suis également au clair ce qu’elle pourrait appeler à l’aide ou non. Mais, qui viendrait ? Mitchell ? Alec ? Je les attends tous les deux. Je saurais les accueillir d’un coup de magnum en pleine tête. L’alcool n’arrêterait pas mon geste. Il n’altérerait pas non plus mes réflexes tant l’adrénaline serait à son comble. « Tu as appelé quelqu’un ? Quelqu’un d’autre ? » lui ai-je dès lors demandé presque déçu de recueillir un non. La question du pourquoi fut si oppressante que je la formule de ma voix pâteuse. « Parce que tu sais que tes meilleurs amis n’auraient pas bougé le petit doigt pour toi ? Parce qu’ils n’en ont jamais rien eu à foutre de toi ? » J’en tiens pour preuve l’implication de Mitchell dans la mort d’Aaron. Cette information, je la détiens de source sûre. Olivia avait mené ses recherches. Elle avait retrouvé le rapport de l’agent qui, ce jour-là, a tiré. Il lui avait suffi de remonter la piste sur le mandat de perquisition qui la conduit tout naturellement vers le dossier de l’époque. Certes, il me manquait quelques détails, mais le résultat n’était-il pas le même. « Tu vois, on n’en serait peut-être pas là si tu avais su me faire confiance. Si tu avais su ouvrir les yeux sur ce que sont réellement les Strange. » renchéris-je affligé qu’elle ait été si bête. « Mais, je suppose que ça n’a plus d’importance à présent. « Allez, appelle Steven. » Pas une tonalité. Le répondeur. Je pouvais l’entendre depuis le téléphone qu’elle fit glisser sur la table dans ma direction. « Et maintenant, on attend. » Quoi ? Une illumination. Un fétu d’idées. « Tu peux t’asseoir, tu sais. Je ne te toucherai plus. » J’ai désigné la chaise en face de la mienne. Je supposais qu’une myriade de questions la chahutait. « À moins que tu ne fasses quelque chose de complètement stupide bien sûr. » Mes lèvres se fendirent d’un sourire presque jubilatoire, inadéquat. « Tu sais, j’aurais préféré que tu sois moins… » Moins quoi ? Moins belle ? Moins agréable à l’œil ? Moins intelligente ? Que dire pour la qualifier tandis qu’elle représente bien davantage à mon sens. « Tu crois que je suis le seul sur qui tu t’es trompé, pas vrai ? Que c’est moi l’ordure. » Je le suis peut-être moins que tous les autres. « Si tu savais… » Et je ris, comme un diable sorti de sa boîte... un diable sur ressort.



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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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My baby shot me down (Amelyn UA) 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) 873483867

Alors que je disparais dans la chambre, j’en profite pour évacuer ma détresse, ma tristesse et mon stress. Quelques larmes chaudes coulent sur mes joues, et je les essuie d’un revers dans la main sans m’attarder sur elles : je préfère les mettre sur le compte du stress plutôt que des deux premières émotions. Avouer que je suis tombée amoureuse d’un mensonge, d’un homme qui m’a utilisée depuis le premier jour et qui aujourd’hui est prêt à me faire du mal, c’est trop douloureux, pour me cœur, mais ce dernier je le musèle, comme pour ma fierté et mon égo. Mitchell avait raison, il a toujours eu raison, j’ai été conne, je ne connaissais pas Amos et je me suis jetée à corps perdu dans ses bras, j’ai frissonné à chaque fois qu’il me disait que je comptais pour lui, j’ai cessé d’en voir d’autre et je lui ai avoué que je tenais à lui. Que je tiens à lui. Un mensonge. C’était un putain de mensonge. Je reviens au salon rapidement, la mine défaite mais la tête haute, parce que j’ai assez mal comme ça, inutile de lui donner en plus le loisir de rire de ma peine, de rire de ma douleur et de mes blessures.

« Tu as appelé quelqu’un ? Quelqu’un d’autre ? » Je déglutis et soutiens son regard.
« Non. »
« Parce que tu sais que tes meilleurs amis n’auraient pas bougé le petit doigt pour toi ? Parce qu’ils n’en ont jamais rien eu à foutre de toi ? » Mes lèvres tremblent et ma mâchoire se contracte.

Il m’a fait mal physiquement, il m’a brisé le cœur, que cherche-t-il à faire, m’achever alors que je suis à terre ? A me détruire psychologiquement ? A l’image d’un bourreau, d’un kidnappeur à me faire perdre toute trace d’espoir et m’enfonçant dans le crâne que personne ne viendra me chercher ? Je lui adresse un regard farouche et si j’avais eu des armes à la place des yeux, il ne serait déjà plus qu’un lointain souvenir. Je suis en colère, je ne suis pas une demoiselle en détresse mais un prédateur blessé et agressif. « Arrête… » Mon ton oscille entre la supplique et un avertissement. Ne vois-tu pas que tu m’as fait assez de mal ? « Tu vois, on n’en serait peut-être pas là si tu avais su me faire confiance. Si tu avais su ouvrir les yeux sur ce que sont réellement les Strange. » Je laisse échapper un rire jaune. « On en serait exactement là. Arrête de te foutre de ma gueule. » Rien de tout ça n’était vrai Amos, non ? « Mais, je suppose que ça n’a plus d’importance à présent. Allez, appelle Steven. » Mes doigts glissent sur le téléphone mais rapidement et sans la moindre tonalité, je suis basculée sur le répondeur. Je fais glisser mon téléphone sur la table, je le lui remets puisque s’il veut me l’arracher des doigts il aura de toute façon le dessus sur moi physiquement. « Il est quatre heures passées Amos. Il dort, évidement qu’il dort. » J’hésite, et je rajoute. « J’ai appelé personne parce que ça changera rien. » Il n’arriveront pas à temps si tu décides de t’en prendre à moi. Je ne suis pas idiote. Je n’ai nulle part ou fuir et, s’il décidait de prendre ma vie au nom d’une vengeance sans queue ni tête – je ne suis pas à l’origine de sa peine, je ne connais pas sa fille – il pourrait resserrer ses mains autour de mon coup pour m’étrangler, ou bien me briser la nuque sans que je n’ai la force physique pour l’en empêcher. Sans que ni Alec, ni Mitchell ni personne n’ait le temps d’arriver. Amos est saoul, incontrôlable, et moi je n’ai nulle part ou me cacher. « Et maintenant, on attend. » Je croise mes bras sous ma poitrine sans bouger. « Tu peux t’asseoir, tu sais. Je ne te toucherai plus. » Je laisse échapper un rire sec, dénué de la moindre trace de joie cependant. « À moins que tu ne fasses quelque chose de complètement stupide bien sûr. » Je resserre mes bras contre mon torse, et je ne bouge pas d’un centimètre. « Je suis bien où je suis. » Et je ne le crois pas, je ne le crois plus. Cela ne fait aucune différence, il me faut deux enjambées là où il n’en a besoin qu’une, je peux mettre toute la distance que je veux entre nous je suis à sa merci, mais tant pis. Je ne te toucherai plus. Je suis assaillie d’image de nos ébats, de nos moments tendre, de l’autre jour sur le bateau alors que nous rions aux éclats en luttant pour nous jeter à l’eau. Une larme coule le long de ma joue mais je resserre ma mâchoire et me concentre pour en empêcher d’autres de couler. C’est hors de question. « Tu sais, j’aurais préféré que tu sois moins… » Moi j’aurais préféré être moins conne. Juste moins conne. « Tu crois que je suis le seul sur qui tu t’es trompé, pas vrai ? Que c’est moi l’ordure. » C’est toi l’ordure. Bien sûr que c’est lui l’ordure. « Si tu savais… » Je n’ai pas envie d’entendre ce qu’il a à me dire. Il n’a plus le droit de me dire en qui je dois avoir confiance et de qui je dois me méfier. « Tais-toi. » Je respire bruyamment, difficilement. « Tais-toi Amos. » Je n’ai pas envie d’entendre ce qu’il a à dire, parce qu’il ne me fera que dans le but de me blesser. « T’as gagné. J’y ai cru. » Je resserre un peu plus l’étreinte de mes bras contre mon torse. « Je connaissais pas ta fille. T’as ta réponse, tu m’as faite passer pour la dernière des connes, t’as gagné. » Je tente de garder un air revêche, une voix stable et un ton froid, mais je suis trahie par le flot d’émotions contraire qui circule en moi. « Alors je te le redemande. Et maintenant ? On attend quoi ? » J’en ai marre d’attendre, j’en ai marre d’avoir peur. Mes doigts se referment sur le cendrier posé sur la table. C’est bien superflu, je doute que d’en être armé puisse change l’issue d’un potentiel affrontement, mais ma colère et ma détresse prennent les devants. « T’attends quoi ? » Cette fois ci je hurle, je me fiche de réveiller sa colère et sa violence, j’en ai marre d’être à sa merci, j’en ai marre d’être en attente qu’il se décide.







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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) EmptySam 04 Avr 2020, 19:04




MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
Je ne sais que penser de son aveu. A sa place, et si j’avais été une femme sobre et raisonnable, j’aurais sans doute appelé à l’aide. J’aurais composé le numéro des secours pour les avertir de la situation. Peut-être même qu’en sortant de la chambre, je me serais précipité vers la porte d’entrée pour hurler dans le couloir et alerter mes voisins. Je suis ivre. A moins d’une poussée d’adrénaline, je serais sans doute arrivé trop tard pour l’arrêter. Alors, à quoi joue-t-elle ? Attend-elle que s’aplanissent les angles de cette conversation ? Est-elle tout simplement paralysée par la peur ou par sa déception ? Ni l’une ni l’autre ne m’échappe. Elles se lisent dans ses yeux, dans ses gestes, dans la langueur de ses pas qui la ramène de la pièce dont les murs sont les témoins muets de nos frasques sexuelles. Nous en avons partagé de beaux moments entre ses draps. Serais-je pleinement honnête envers moi-même que j’admettrais qu’ils ont compté, qu’ils me sont chers, parce que durant ces parenthèses, je m’étais senti vivant et apprécié dans toute mon imperfection. Sans cette photo pour me narguer, jamais je n’aurais mis un terme aux prémices de cette histoire aussi violemment. Sans la preuve qu’elle a côtoyé ma gamine, elle serait restée Raelyn, le pansement sur mon cœur, l’onguent qui soulage, mon anti dépresseur, tout simplement. Or, je n’ai d’autres options que de lui arracher ce statut si particulier. Ma santé mentale ne le tolérerait pas. Ma culpabilité, à l’égard de ma défunte fille, m’abattrait d’un coup de poignard dans la poitrine. Alors, je fais fi de nos souvenirs. Je me concentre sur ma rage et sur ma haine qui, en réalité, est toute dirigée vers Mitchell, mais qu’elle aura trop défendue à mon goût. Il n’y a que lui qui vaille aux yeux de Raelyn… lui et son imbécile de frangin juste bon à jouer les laquais du roi. Elle, elle a tenu le rôle d’écuyer pour ce faux-chevalier qui fait miroiter à des gamines que leur vie de merde s’achèvera si elle se blottit sous son aile. Elle a ramassé ses déjections sans se poser d’autres questions que celles imposées par sa loyauté. Et il faudrait que je trouve à cette femme de nouvelles circonstances atténuantes ? Mais, pour quoi faire ? Parce qu’elle souffre ? Parce que son regard est humide ? Parce qu’il se délave devant les horreurs que je lui crache ? Je ne lui mens pas en prétendant que nul ne serait venu à sa rescousse. Ce n’est pas une manœuvre pour l’écraser ou lui insuffler plus de désarroi. Je le pense, sincèrement, et j’estime qu’elle se doit de l’entendre, qu’elle me le doit, à moi, parce que ma douleur a besoin de se nourrir de la sienne, histoire de me convaincre que je ne suis pas le dernier imbécile à me plaindre du sort d’un être aimé disparu trop tôt. «  Arrêtez quoi ? De t’envoyer des vérités que tu refuses d’entendre en plein visage ? Et pourquoi je ferais ça ? » m’enquis-je en la fusillant des yeux. Je ne la nargue pas, ou pas encore, mais ça viendra. Elle est trop obstinée pour que je la ménage et, quand bien même, ma tentative de punir le coupable direct fait chou blanc et je n’ai qu’elle, à disposition, pour anesthésier mes émotions.

D’après elle, il dort. Il dort du sommeil du juste alors qu’il ne l’a jamais été. Sa conscience ne le chatouille-t-il donc pas ? Pourquoi m’est-ce réservé ? Je n’ai commis aucun crime notoire qui justifierait que je subisse de tels affronts. Je ne suis pas blanc neige, mais je suis de loin meilleur que toutes personnes ayant foulé le sol du Club. Alors, pourquoi ? Penaud – quoique ça soit difficilement perceptible derrière cette fureur – j’observe la pièce et le silence m’assomme aussitôt. Il fut de courte durée, mais autant je peux l’aimer, autant durant ces instants de pure folie, il me ferait peur à moi aussi. Aussi, ai-je invité Raelyn à me rejoindre. Pour la décider, je lui ai soufflé une promesse, mais elle a refusé de broncher, m’arrachant au passage un rire mauvais, véhément… un rire qui claironne que je sombre doucement dans l’aliénation. « Tu es étonnante, tu sais ça ? » remarquais-je alors que je me moque d’elle ouvertement. En réalité, je cache tout ce qu’elle m’irrite tant ses considérations représentent peu de choses à mon sens. « Ton orgueil, Rae. C’est ton poison. Tu as tellement peur qu’on te voit comme une pauvre fille. » Une femme dans sa plus simple expression. « Que tu ne vois pas ce qui se trame autour de toi. Tu ne vois rien parce que tu vis perpétuellement avec des œillères. Et tu voudrais que je me sente coupable ? » La question est rhétorique. Plus tard, je le serais. Sur l’heure, sa question résonne en moi et me rappelle ô combien cette visite ne mène à rien. Je ne sais pas ce que j’attends. Une illumination sans doute. Quelque chose qui mettra un terme à cette horrible rencontre. Quoiqu’elle en pense, elle l’est pour moi aussi, mais peut-être pas pour les mêmes raisons. « Faut pas pleurer tu sais. Et il faut pas hurler non plus. Tu n’as aucune raison de le faire. Et si j’ai un conseil à te donner, repose ce cendrier. Il ne t’apportera rien de bon. » Comme la majorité de ses choix d’ailleurs. « Tout ce que tu récoltes aujourd’hui, c’est ce que tu as toi-même semé. J’attends que tu en prennes conscience. Voilà ce que j’attends. Et, je vais même t’y aider. » Mesquin, tant dans le geste que par le sourire qui se dessine sur mes lèvres, je je tends la main vers son cadre. « Dis-moi, Rae, tu crois qu’il est en paix quand tu reçois chez toi ce meilleur ami qui l’a envoyé dans la tombe ? Tu crois qu’il est heureux, de là où il est, de se dire qu’il t’a sorti de ta merde pour que dalle ? Parce que tu as toujours le nez dedans… même si c’est un peu différent, bien sûr. Ça, je peux te l’accorder. »



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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) 873483867

A quoi joue-t-il ? Veut-il que je fonde en larmes sous le poids de ses insinuations ? Que je craque, tombe à ses pieds et admette avoir eu tort, admette des choses que je n’ai pas faites ? Je suis trop en colère contre lui, trop trahie, trop blessée pour faire ça. Pour l’écouter, pour lui donner la moindre importance. Que cherche-t-il à faire ? A me faire douter de ceux qui, contrairement à lui, ne m’ont jamais trahie ? Ne m’ont pas menti depuis le début ? « Arrêtez quoi ? De t’envoyer des vérités que tu refuses d’entendre en plein visage ? Et pourquoi je ferais ça ? » Je ne le connais pas. J’oublie qu’il est trop alcoolisé et je fais ce constat. Pendant des semaines, depuis trois mois ce n’est pas lui qui pose ses mains sur mon corps, qui embrasse ma peau, mon front, mes lèvres, mes paupières et mon cou, ce n’est pas lui qui lancer des regards emplis de désir, c’est un masque. C’est un acteur, un très bon acteur je suis obligée de le reconnaître, parce que je suis tombée dans le panneau. Le désir incontrôlable que je lisais dans ses yeux alors que je m’asseyais sur ses genoux, alors que mes doigts parcouraient son torse lascivement, il était feint. Cet attachement qu’il me semblait lire dans ses yeux, il était feint. Nos jeux, nos rires, nos étreintes tantôt tendres tantôt portée par l’empressement et la passion, tout ça c’était des conneries. « Parce que t’as plus le droit de le faire. » J’ai tenté de le rassurer, de lui expliquer calmement que je ne connais pas sa fille ou en tout cas, pas assez pour m’en souvenir. Je lui ai dit ce qu’il voulait entendre : la vérité, et que fait-il ? Il tente de me faire mal, un peu plus mal encore ?

Alors non, je ne m’approcherais pas de lui. Je ne lui fais pas confiance lorsqu’il affirmer qu’il ne lèvera plus la main sur moi, parce que je ne le connais pas. « Tu es étonnantes, tu sais ça ? » Les bras croisés sous ma poitrine je garde mes pupilles vrillées dans les siennes, sans laisser transparaître de réaction. « Ton orgueil, Rae. C’est ton poison. Tu as tellement peur qu’on te voit comme une pauvre fille. Que tu ne vois pas ce qui se trame autour de toi. Tu ne vois rien parce que tu vis perpétuellement avec des œillères. Et tu voudrais que je me sente coupable ? » Il m’a menti, il m’a utilisée et il ne s’en sens même pas coupable. C’est tout ce que je retiens, ça plus que ses attaques vides de sens. Mes doigts qui se resserrent autour du cendrier, ce n’est pas un avertissement, je ne prétends pas être capable de me défendre pour qu’il ne m’attaque pas : s’il le faut, je n’hésiterai pas à l’abattre sur son front. « J’en ai rien à foutre que tu te sentes coupable ou pas. C’est ta conscience, pas la mienne. » Mes doigts s’enfoncent dans le verre parce que ce contact me rassure, parce qu’Amos me fait peur. « Faut pas pleurer tu sais. Et il faut pas hurler non plus. Tu n’as aucune raison de le faire. Et si j’ai un conseil à te donner, repose ce cendrier. Il ne t’apportera rien de bon. » Je suis chez moi. Il est venu en pleine nuit chez moi pour me violenter et tenter de me foutre à terre, alors il me semble que je suis encore libre de faire comme bon me semble. Si tu n’es pas capable d’affronter le résultat de ta duplicité, alors casse-toi Amos, c’est tout ce que je pense. « Tout ce que tu récoltes aujourd’hui, c’est ce que tu as toi-même semé. J’attends que tu en prennes conscience. Voilà ce que j’attends. Et, je vais même t’y aider. » Un sourire mauvais se dessine sur ses lèvres et il tend le bras vers le salon. Méfiante, je recule de trois pas avant de tourner la tête dans la direction qu’il désigne, pour pallier au fait qu’il me saute dessus pour m’arracher mon seul moyen de défense des doigts. Le cadre, c’est le cadre photo qu’il montre. « Dis-moi, Rae, tu crois qu’il est en paix quand tu reçois chez toi ce meilleur ami qui l’a envoyé dans la tombe ? Tu crois qu’il est heureux, de là où il est, de se dire qu’il t’a sorti de ta merde pour que dalle ? Parce que tu as toujours le nez dedans… même si c’est un peu différent, bien sûr. Ça, je peux te l’accorder. » Agitée, je me méprends sur le vrai sens de ses révélations, je suppose qu’à ses yeux l’appartenance au Club est ce qu’il a condamné Aaron, et je me dis qu’il aurait pu viser plus juste si l’objet de sa remarque était d’alourdir ma culpabilité. Parce que la mort de mon ancien conjoint je m’en suis toujours sentie coupable, je me suis toujours demandé s’il aurait réagi aussi brusquement face aux stups si je n’avais pas été dans l’appartement, s’il n’avait pas voulu me protéger de tout ça. Parce qu’aujourd’hui que je réalise que j’ai craché sur sa mémoire pour m’amouracher d’une chimère, je me sens plus mal encore. « T’as aucun droit de parler de lui. » Il était l’un des rares à pouvoir s’y risquer, le seul auquel je confiai mes craintes, celle de pousser dehors le fantôme de mon ex petit ami en m’attachant à lui, quelle idiote, qu’il a dû rire lorsque je lui ai dit ça. « Tu le connaissais pas et tu lui arrive pas à la cheville alors ferme là, tu sais rien de ce qui l’aurait rendu heureux ou non. » Ces mots je ne les pense pas. Je ne les pensais pas avant ce soir en tout cas, jamais je ne me fis la réflexion qu’Amos n’était qu’un lot de consolation, jamais je n’estimai qu’il avait quoi que ce soit à envier à Aaron, mais s’il veut me blesser, pourquoi je resterai là, sans me défendre. Je le toise finalement, je juge mes chances de m’en sortir alors qu’il est ivre, assis et entravé par la table à manger et que moi je suis debout, à quelques mètres seulement de la porte d’entrée, et je prends une décision. Je m’élance, aussi vite que je peux, pour atteindre la sortie.







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MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
Plus le droit ? Mais de quel droit parle-t-elle exactement ? Je lui ai soufflé maintes et maintes fois que Mitchell se servait d’elle, qu’il n’avait rien de bon à lui apporter, que son inconséquence et son manque de fiabilité ne méritaient pas tant de loyauté. J’ai tenté d’accrocher son wagon à ma locomotive sans qu’elle ne m’écoute jamais. Alors, de quoi parle-t-elle au juste ? Du droit de la toucher ? De l’embrasser ? De la faire mienne et d’y trouver un plaisir certain ? D’avoir confondu attachement et manipulation ? Honnête, je cesserais de me mentir. Tout n’était pas qu’un jeu à mes yeux. Mais, il me plaît de me fier à cette définition de notre relation. Au contraire, je serai incapable de me regarder à nouveau dans un miroir. Je ne trouverais pas non plus le courage – ou la lâcheté, selon le point de vue – d’écraser son cœur entre mes doigts. Je n’ai pas envie de considérer que, parmi le flot de douleur qui m’envahit, un soupçon lui est destiné. Je la voue entièrement à Sofia, à mon bébé qui ne rira plus jamais, qui ne connaîtra le plaisir d’être mère et adorer plus sincèrement qu’elle ne l’aura jamais fait auparavant. Je la dédie à celle qui a mis Raelyn sur mon chemin avec d’autres desseins que d’en tomber amoureux. Par chance, cet ange a veillé sur moi tout au long de mon entreprise. Elle a glissé sous mes yeux de sa main invisible le cliché qui me ramènerait à la raison. Elle m’a empêché de brader ma conscience justement, car parlons-en si ça l’intéresse. Parlons-en dès que je serai remis de cet éclat de rire sardonique et sournois. « Ma conscience ? Et la tienne, Raelyn ? Comment tu fais pour dormir la nuit en laissant des gamines se brader pour que le Club se remplisse les poches ? Comment tu fais pour vendre à ces gosses la même merde qui a failli te foutre en l’air ? Comment tu fais pour t’aimer autant… n’aimer que toi en réalité… Alors que tu vends la mort au bas de la rue ? Ne pas dealer ou fourrer le nez des putes du Club ne te dédouane de rien. Au contraire, ça t’enfonce, parce que tu es trop lâche pour regarder face à face la souffrance que tu provoques chez les autres, tant que ça t’assure de vivre dans la luxure. » Car elle dépassait le stade des strass et des paillettes. « Ma conscience, la mienne, tout ce qu’elle me dit, c’est que je fais ce qui est juste pour tous ceux que tu as détruits parce que ne rien dire, c’est laisser faire, et ça n’a rien de glorieux. » crachais-je après avoir retrouvé mon calme. Il est presque olympien. L’alcool n’est plus le seul maître à bord. « Et le plus triste, c’est qu’avant aujourd’hui, je t’avais trouvé des tas de circonstances atténuantes… Tu n’as pas idéé. » Et elle les avait toutes balayées, les unes après les autres, en refusant de reconnaître que si elle ne savait pas grand-chose sur Sofia, elle était au moins certaine d’une chose : elle l’avait rencontrée et avait fait le choix de ne pas la sauver.

A-t-elle seulement été capable d’aider qui que ce soit ? Le sort d’Aaron en était la preuve. Il était mort sous ses yeux, à cause de celui qu’elle chérit tant et qui lui ment depuis le premier jour, celui qui durant sa nuit commémorative, se saoule plutôt que d’envisager qu’il serait bien plus noble de lui dire la vérité ou de lui demander pardon à genoux. « Toi non plus, tu ne lui arrives pas à la cheville, Raelyn. À ce qu’il se raconte, il s’est sacrifié pour toi et pour Mitchell. Tu étais dans la combine ? Tu voulais te débarrasser d’Aaron pour te faire sauter par le boss ou pour gagner du pouvoir au sein du Club ? C’était quoi ton but. » l’ai-je interrogé avec, toujours sur mes lèvres, un arrière-goût de jalousie. Mais, déjà, elle ne m’écoute plus. Depuis le pan de son mur, elle s’élance vers la porte et moi, je bondis de ma chaise tel un animal en embuscade. Je saute au-dessus de la table et, au passage, je remercie la déesse adrénaline de ne pas avoir failli. Certes, j’ai trébuché, mais je l’entraînai dans ma chute en l’attrapant par la cheville. Elle est tombée lourdement et j’en ai profité pour la tirer sous moi et l’écraser de tout mon poids. « Où est-ce que tu crois aller comme ça ? » À une époque, cette simple lutte aurait certainement réveillé nos plus bas instincts. Aujourd’hui, je suis furieux qu’elle ait cherché à m’échapper. « J’ai dit : on attend. Je n’ai pas fini. » Elle se débat, tente de me repousser et, sans mesurer ma force, je noue ses bras au-dessus de sa tête. Je glisse ma jambe entre les siennes pour la clouer au sol. Elle est entièrement à ma merci et, sa bouche, si près de la mienne, traduit toute sa peur en souffles saccadés. « Tu veux de l’aide ? Je vais t’en donner. » l’ai-je narguée alors que ses pupilles me lancent des éclairs. « Mais, d’abord, tu vas m’écouter. » Quand je serai tenté de parler. « C’est étrange comme tes yeux ne brillent plus de la même intensité aujourd’hui. Tu ne trouves pas ça excitant cette position ? Toi qui es si malsaine, ça devrait te plaire, non ? » Elle n’a jamais caché que, ce qui l’attira en moi, c’était ma part la plus sombre, celle que j’ai ardemment combattu et qui tend à gagner cette guerre. « Je te dégoûte, pas vrai ? » Est-ce que ça m’embête ? Est-ce que ça m’ébranle ? Suis-je là pour la blesser ou dans l’espoir qu’elle puisse comprendre mon geste ? « Je t’en donnerai de l’aide si tu m’écoutes. On pourra appeler Mitch ensemble. Il t’expliquera comment il a provoqué la mort de ton mec… il te l’expliquera lui-même. » À condition que je la libère et ce n’est pas encore au programme. « Calme-toi, assieds-toi, et je te lâche. » À l’inverse, je serai obligé de la menacer de mon arme et je n’en ai strictement aucune envie. Je ne suis pas certain d’être venu jusqu’ici pour ça.



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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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My baby shot me down
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« Ma conscience ? Et la tienne, Raelyn ? Comment tu fais pour dormir la nuit en laissant des gamines se brader pour que le Club se remplisse les poches ? Comment tu fais pour vendre à ces gosses la même merde qui a failli te foutre en l’air ? Comment tu fais pour t’aimer autant… n’aimer que toi en réalité… Alors que tu vends la mort au bas de la rue ? Ne pas dealer ou fourrer le nez des putes du Club ne te dédouane de rien. Au contraire, ça t’enfonce, parce que tu es trop lâche pour regarder face à face la souffrance que tu provoques chez les autres, tant que ça t’assure de vivre dans la luxure. » Son réquisitoire ne m’atteint pas. Il le ferait si je n’étais pas moi-même en paix avec ce que je fais, avec la façon dont je gagne ma vie. Il le ferait si tout ça provoquait le moindre cas de conscience. Alors oui, il me touche, mais pas pour les raisons qu’il pense. Il me touche parce que pendant tout ce temps j’ai cru que tout ça n’avait pas d’importance pour lui – parce que je n’ai jamais tenté de cher qui j’étais – il me blesse parce que je me rends compte à quel point son affection, celle que je mettais déjà comme une idiote sur le compte de plus nobles sentiment, je réalise à présent à quel point j’y tenais, à quel point je la chérissais. Il me blesse pour le dégout que je lis dans ses yeux, que je sens dans son ton. « Tu devrais essayer de t’aimer un peu plus. Tu me fais de la peine, Amos. » Oui il me fait de la peine, mais pas dans le sens insultant dans lequel je le sous entends, mais pour ce qu’il cause en peine dans mon cœur. Sauf que j’ai décidé de lui refermer celui-ci, je n’ai plus vraiment d’autre choix, alors je crache ma phrase sur le ton d’un profond et insultant dégout. « Ma conscience, la mienne, tout ce qu’elle me dit, c’est que je fais ce qui est juste pour tous ceux que tu as détruits parce que ne rien dire, c’est laisser faire, et ça n’a rien de glorieux. » Je ne réponds pas. J’estime que je n’ai pas à me défendre d’être celle que j’ai toujours été, sans jamais me cacher, pas alors qu’il est ivre, pas alors que lui me ment depuis le premier jour. « Et le plus triste, c’est qu’avant aujourd’hui, je t’avais trouvé des tas de circonstances atténuantes… Tu n’as pas idée. » Je secoue la tête. « Stop. Tu t’es assez foutu de ma gueule. » A quoi bon avancer ça ? Cherche-t-il encore à me bercer d’espoir, celui-là même qui serait trop douloureux ? « Toi non plus, tu ne lui arrives pas à la cheville, Raelyn. À ce qu’il se raconte, il s’est sacrifié pour toi et pour Mitchell. Tu étais dans la combine ? Tu voulais te débarrasser d’Aaron pour te faire sauter par le boss ou pour gagner du pouvoir au sein du Club ? C’était quoi ton but. » Ma lèvre tressaille sur le coup de la colère et je l’observe, choquée par ses insinuations, blessée qu’il puisse penser ça, blessée qu’il ose le dire à voix haute, irritée par ce qu’il sous-entends. Il n’a pas le droit de cracher sur ma relation avec Aaron, il a déjà craché sur la nôtre mais celle-ci, elle ne lui appartient pas. « Et à ce qu’il se raconte t’es un qu’un pauvre type. Moi aussi j’aurais mieux fait de prêter l’oreille aux conneries que John raconte. » Mes doigts ils se sont resserrés autour du cendrier. J’ai du mal à me contenir alors qu’il insulte la mémoire de mon ancien compagnon, alors qu’il m’insulte profondément. « Tu peux prétendre ce que tu veux. Tu sais qui je suis. C’est la réciproque qui n’est qu’une vaste connerie. » Résignée, je m’élance.
 
Je croise atteindre la porte, mais rapidement, bien trop rapidement, ses doigts se resserrent autour de ma cheville et tirent d’un coup sec dessus. Ma tempe heurte le bord de la console de l’entrée, si bien que sonnée, je ne réagis pas alors qu’il me tire vers lui pour m’écraser sous son poids. « Où est-ce que tu crois aller comme ça ? » Je me débat, d’abord mollement à cause du choc, puis avec plus de vigueur. Pas assez cependant, je n’ai pas le gabarit nécessaire pour renverser la tendance. « J’ai dit : on attend. Je n’ai pas fini. » Je me fiche bien de ce qu’il dit si bien que de mes bras je tente de le repousser, je le griffe, je tape de mes poings contre son torse, les larmes aux yeux. Ses doigts se referment sur mes poignets et il me tord violement les épaules en plaquant mes bras au-dessus de ma tête. Je respire difficilement, je verse des larmes de rage alors que lui semble prendre un plaisir pervers, malin, dans le premier sens du terme, à tout ça. « Tu veux de l’aide ? Je vais t’en donner. » Ma poitrine se soulève à un rythme effréné et je vrille mes yeux dans le siens. « Mais, d’abord, tu vas m’écouter. C’est étrange comme tes yeux ne brillent plus de la même intensité aujourd’hui. Tu ne trouves pas ça excitant cette position ? Toi qui es si malsaine, ça devrait te plaire, non ? » Mes yeux lui crient toute ma rancœur, mais je ne m’abaisse pas à lui répondre. Je suis peut-être malsaine mais toi tu es un pauvre type Amos. Tu violentes une femme qui de toute façon est à merci. Tu me blesse physiquement, tu cherches à porter des coups à mon égo et mon cœur également pour te sentir plus homme. Tu vaux pas mieux que moi Amos. Quel intérêt ? « Je te dégoûte, pas vrai ? » Je déglutis, et je fais taire le flot contraire d’émotions qui ne m’apporteront plus rien de positif. « Tu me dégoutes Amos. » Si c’est ce qu’il veut entendre. « Je t’en donnerai de l’aide si tu m’écoutes. On pourra appeler Mitch ensemble. Il t’expliquera comment il a provoqué la mort de ton mec… il te l’expliquera lui-même. » Je n’ai pas besoin d’entendre ses théories fumeuses. « Calme-toi, assieds-toi, et je te lâche. » Je lui lance un regard mauvais. « Ça aussi c’est John qui te l’a soufflé ? » Je me débats. Je tente même de tendre la main jusqu’au cendrier qui a glissé de ma main dans ma chute. Je crois que malgré tout, je n’ai pas envie de lui faire du mal. « Sinon quoi ? » Je n’arrive pas à me calmer. Je me débats comme un diable, je veux qu’il me lâche, qu’il sorte de ma vie, qu’il fasse ce qu’il est venu faire, quoi que ce soit. « Tu vas faire quoi ? M’étrangler ? M’étouffer avec un sac plastique ? Me tordre le cou ? » J’aimerais croire qu’il ne pourra pas s’y résoudre, mais je ne crois plus rien à présent. « Je te laisserai pas me torturer plus longtemps. »








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