ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
On est plus dans le snow que dans le California, là, à vrai dire.
Autant dire qu’ils n’ont pas explosé de joie au moment de l’annonce du confinement et ça avait tout à voir avec la personne avec laquelle ils sont supposés rester quarante jours. Ça porte un peu trop bien son nom, d’ailleurs, quarantaine, aux yeux de Swann. Il pardonne tout, tout le temps, à tout le monde. Il pardonne quand il ne devrait pas, il tourne la page quand c’est encore trop tôt, il fait toujours tout pour aller de l’avant de peur de se retrouver coincé dans un passé dans lequel il ne se sent pas à l’aise. Cette fois-ci pourtant les choses sont différents et les frasques d’Ariane ne le touchent plus seulement lui mais aussi des personnes qui n’ont rien demandé ; des personnes qu’il chérit réellement.
Sur l’échelle de l’ambiance froide (que dis-je, glaciale), même le mariage de Matt se trouvait un cran en dessous que l’est le présent. Le présent du genre là maintenant tout de suite, quand la seule chose que le blond trouve à faire c’est de la regarder faire des va et vient partout dans le DBD. Il se doute déjà qu’elle ne supportera pas de rester enfermée à rien faire et quand il se sera calmé il fera de son mieux pour rendre la chose plus facile pour elle. Un jour. Certainement pas maintenant. Il pardonne toujours, certes, mais personne n’a spécifié de période de temps. Pour le moment le plan consiste à rester assis dans un coin, à jouer avec la cuillère plongée au fond de la tasse de café et à garder l’expression aussi froide que possible. Il rage dès qu’elle fait du bruit, il rage dès qu’elle se sert à boire et que lui l’aurait fait autrement. La réalité est qu’il rage pour beaucoup de choses qui ne font aucun sens et qui n’ont même aucune importance ; l’important restant seulement d’être constant dans sa rancœur contre la rousse.
Après tout, ne pas parler pendant quarante jours ne peut pas faire de mal à personne.
Je sais ce qu'il fait et ça m'impressionne pas du tout.
Son traitement du silence c'est du p'tit frère chiant niveau 101, le truc le plus évident du monde, le truc le plus inutile aussi s'il veut que je lâche ses baskets à un moment ou un autre. Il sait que je vais le bombarder de questions, je sais qu'il va essayer de mordre et/ou de rugir à cet instant-là, on va recommencer la scène en accéléré où il va m'ignorer et où je vais faire cent allers retours à accumuler pour usage ultérieur tout le whisky et tout le scotch que Matt tient dans son bar et dans sa réserve, and we'll call it a night. Pour les quarante prochains jours.
Levi est en sécurité et en lieu sûr, lui et son système immunitaire de merde, et c'est la seule chose qui compte quand je verrouille de la façon la plus cérémonieuse qui soit la porte du commerce dans lequel on est pris au piège. Lui, il joue à personnifier le cast entier de Frozen, moi j'me trouve bien drôle et toute autant brillante de dégainer les glaçons, les limes, la tequila et le sucre pour en faire des frozen margaritas de confinement. Il est à peine 9h du mat' mais y'a des fruits dans le mixer, ça compte comme un smoothie.
Le moteur vrombit, les glaces explosent, ça fait un vacarme de chaos et mes prunelles piquent les siennes au vol quand il fait l'erreur de relever la tête pour voir si je suis pas en train de démolir le précieux robot culinaire de son précieux grand frère dans le précieux café de celui-ci. Mon sourire est là et il provoque, mes prunelles pareilles, quand le mélange est bien lisse, quand je détache le pichet du socle pour lui servir un verre, m'en servir un aussi. J'y lance sans délicatesse aucune les quartiers d'agrumes, j'y saupoudre avec violence du sel et du sucre, je plaque le cocktail contre son torse en validant même pas si sa paume l'a attrapé ou non.
« Fais pas genre ça t'étonne. » j'ai pas lâché ses yeux des miens une gorgée plus tard. « Tu veux qu'on fasse ça maintenant ou tu préfères attendre encore longtemps? » parce qu'il va exploser éventuellement anyways. Et si je me fie aux autres de sa fratrie, plus il attend, plus ça fera mal et plus ça frappera fort. J'avais raison sur des tas de points mais surtout sur celui-là : sa poupée de chiffon, elle y survivra pas.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580
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rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Trop bien élevé, trop poli, il prend le verre contre son torse par habitude bien plus que par envie. Ils font un combat de regard et rien au monde ne saurait le détourner de son droit chemin, là, avec toute la rancœur qu’il a contre la rousse et qu’il ne cherche pas le moins du monde à cacher. Il omet bien des choses, Swann, mais jamais ce genre de sentiments là, encore moins envers les personnes qu’il aime stupidement bien plus que de raison. « Fais pas genre ça t'étonne. » Il en avait presque oublié le son de sa voix depuis sa dernière promesse qu’ils en parleraient plus tard. Toujours aussi douce (non), toujours aussi mielleuse (non), toujours aussi rassurante (presque, pour Ariane la jauge est différente).
« Tu veux qu'on fasse ça maintenant ou tu préfères attendre encore longtemps? » C’est la version Ariane d’être douce et avenant, ça. Il le sait mais il a bien du mal à le prendre en compte maintenant qu’il a eu tout le temps de monde pour ressasser sa dernière frasque et en déformer les mots, en exacerber chacune de ses réactions et tous ses ressentis. Il en a fait des tonnes et des tonnes dans son esprit alors que finalement Ariane n’a rien fait d’autre que rester elle même et en d’autres situations jamais il ne lui en aurait tenu rigueur, jamais il ne lui en aurait voulu de quoi que ce soit. « Attend. Avant ça faut tu me parles de tes exs, de où tu te vois dans cinq ans et de ce que tu recherches chez l’être aimé. » Il reprend les mots, il reprend l’intonation faussement jovial. Pour peu il retournerait même sur une fausse piste de danse pour rejouer la suite des événements, là où il lui dit qu’elle l’ennuie tout comme Lucia ennuyait apparemment la rousse.
Il n’est pas rancunier mais il a besoin de poser les choses à plat, encore plus quand elles lui tiennent tant à coeur. Swann ne craint rien pour Ariane alors qu’au contraire tout le monde serait prêt à lui demander ses mensurations pour préparer un cercueil pour lui à la seconde où ils apprendraient qu’il allait être enfermé pour une durée indéterminée avec elle. S’il a pris pour habitude de prendre le monde entier avec des pincettes, ce n’est pas son cas à elle. Cela ne l’a jamais été. « C'est de rigueur depuis qu'une furie rousse l'a décidé au mariage de mon frère. » Le mariage de son frère où ils étaient tous supposés rester sages.
« Attend. Avant ça faut tu me parles de tes exs, de où tu te vois dans cinq ans et de ce que tu recherches chez l’être aimé. » et j'éclate de rire, parce qu'il est qu'un gamin Swann en vrai. C'est qu'un enfant qui boude et c'est tout à son honneur parce qu'entre juste me gueuler dessus pour avoir gâché ses chances de chopper sa Barbie de la dernière fois, là au moins, il nous donne de quoi discuter pour les 39 prochains jours et 15 prochaines heures. « C'est de rigueur depuis qu'une furie rousse l'a décidé au mariage de mon frère. » ouais, ouais, c'est bon, j'ai compris, tu rages, je sais ça, c'est pas compliqué à voir.
J'étire la prochaine gorgée de margarita, rapproche la bouteille de tequila de moi alors que ma silhouette se hisse sur le comptoir pour y ramener mes jambes en tailleur. C'est moins cool de m'y installer sans que Matt soit derrière à râler et à me dire de descendre du bar parce que c'est pas hygiénique que mes Converses soient à deux centimètres à peine des verres de ses clients de merde, mais bon, on fait avec. « Oh honey. » ma voix chante, mon sourire avec, j'allonge une autre gorgée avant d'inspirer, plus sérieuse encore que je ne l'ai rarement été. « Si je parle, tu parles aussi, tu sais ça, right? » parce que je suis prête à y aller all in si il est pas trouillard, s'il est assez courageux pour faire de même. Mais c'est un McGrath le gars, et si j'ai bien appris quelque chose à la dure avec sa famille, c'est que peu importe le défi que tu leur fous entre les pattes, ils feront toujours genre ils gèrent avant de s'éclater le nez à l'abri de tous en forçant pour arriver à atteindre leur but coûte que coûte. Des guerriers en porcelaine, si vous voulez mon avis, mais des guerriers tout de même.
« Je commence par l'ex violent qui est en cause de 95% des cicatrices sur mon corps ou par celui avec qui j'ai perdu 5 ans de ma vie parce qu'il m'a jamais vraiment aimée? » j'ai même pas le ton de celle qui se plaint, parce que la vérité, c'est que je me plains pas du tout. Jet m'a fait mal, mais je lui aie fait encore plus mal, du coup c'est pas nécessairement une défaite à mes yeux, bien au contraire. Et pour ce qui est de Tad, c'était un test à mes yeux, c'était rien qu'une façon de voir si m'engager était vraiment le genre de truc que je voulais tenter, ou si c'était chiant à la longue - et spoiler alert, c'était chiant. Du coup, qu'il m'en pose des questions Swann, qu'il soit loquace là où moi, je me tairai pas du tout, parce que comme ça, j'pourrai lui poser tout autant de questions quand ce sera à son tour de l'ouvrir. « Vas-y, j'te laisse choisir, tu peux pas dire que je donne pas du mien, là. » je lève même mon verre à son intention, le cheers le plus amusé de l'Univers, ajoutant une part de tequila à mon cocktail rien que parce qu'il doit bien être 17h à quelque part dans le monde, pas que j'en aie quelque chose à faire pour être honnête.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580
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rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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Elle semble faussement heureuse au possible alors que lui continue de se morfondre dans sa bulle et de bouder pour des choses pour lesquelles il ne lui en aurait jamais tenu rigueur en temps normal. C’est Ariane, pourtant. Elle est solide comme un roc et il sait qu’il n’a pas à se restreindre pour elle, qu’il peut rager et exploser si c’est ce dont il a besoin et qu’en face jamais elle ne le prendra en pitié ou dans ses bras. Elle est différente du reste du monde, c’en est aussi troublant que rassurant, finalement. La rousse fait sa vie comme si elle était chez elle puisque finalement c’est le cas, le DBD faisant office de repère pour tout le monde même si Matt aurait détesté la voir disposer avec autant d’aisance de la Tequila tant que du comptoir. « Si je parle, tu parles aussi, tu sais ça, right? » Encore une fois pourtant ce n’est pas le rôle de Swann que de jouer la police et il se contente seulement de garder son regard visé dans le sien, attendant qu’elle attrape la perche qu’il lui a tendu.
Ce qu’elle fait rapidement. « Je commence par l'ex violent qui est en cause de 95% des cicatrices sur mon corps ou par celui avec qui j'ai perdu 5 ans de ma vie parce qu'il m'a jamais vraiment aimée? » « C’est pas comme si on manquait de temps. » Swann lui répond sur le même ton qu’elle a employé un peu plus tôt. Véritable caméléon, il a appris à faire face à toutes sortes de gens et à appréhender chacun d’entre eux. Il sait prendre dans ses bras comme il sait bousculer, il sait se taire comme il sait ne jamais s’arrêter. Il s’adapte, il fait au mieux, il survit au milieu du chaos ambiant. Ce n’est qu’une question d’habitude. « Va pour les deux, j’enchaîne avec celui que j’ai laissé tenter de se suicider. » Elle le connaît, elle sait qu’il ne peut refuser un défi. C’en est un qu’elle lui a lancé. A demi mot, certes, mais ils n’avaient pas besoin de plus. Elle coule alors il coule avec lui, leurs confessions ne dépasseront de toute façon jamais l’enceinte de l’établissement. « Vas-y, j'te laisse choisir, tu peux pas dire que je donne pas du mien, là. » Le blond finit par se relever à son tour sans afficher aucune marque de compassion, ses yeux se décidant toujours à se poser autre part que dans ceux de la rousse. « Sans amour, violent, dépressif. Ça me semble être une bonne suite. » Il choisit les confessions en crescendo, préférant entendre le coeur brisé avant le corps meurtri. Ils ne se sont jamais épanchés sur leurs sentiments et cela ne commencera sans doute pas aujourd’hui ; ils s’en tiendront aux faits et il lui en sera à jamais reconnaissant de savoir écouter sans vouloir tout réparer. Il en fera de même en face, pour ce que ça aide.
Ses pas dérivent, son regard la quitte enfin alors qu’il passe derrière le comptoir pour venir piocher dans les bouteilles et se servir des appareils comme s’il avait travaillé ne serait-ce un seul jour au DBD. Il en sort une bouteille de Whisky, il choisit le café le plus fort qu’il trouve, et on appellera ça un Irish coffee. « T’aurais dû me dire à quel point tu savais mettre l’ambiance en confinement, je serais venu plus tôt. » Même s’il remplit la tasse avec bien plus de Whisky qu’il n’y aura jamais d’alcool, ce n’est pas un détail qui intéresse qui que ce soit. Si elle a le droit de boire alors il se le donne lui aussi. Ils vont en avoir besoin.
« C’est pas comme si on manquait de temps. » il a pas peur des détails, et ça, c'est tout à son honneur au bambin qui a les joues d'un ange mais le regard de celui qui a tout vu et qui a tout vécu, et pas que le beau, surtout pas. J'attends le verdict en attendant qu'il daigne lever les yeux vers moi, mais il pense Swann, et je le presse pas parce que clairement, on a tout notre temps. « Va pour les deux, j’enchaîne avec celui que j’ai laissé tenter de se suicider. » j'hoche de la tête, lèvres pincées et regard braqué. Y'a des tas de détails qu'il cède avec cette phrase-là seulement, mais on est pas là pour faire un boulot d'analyse et j'ai pas non plus envie de me faire chier à lui flatter l'épaule en lui disant que tout va aller parce qu'entre vous et moi s'il y a quelqu'un qui est capable de se le dire tout seul, c'est bien lui.
Il s'égare derrière le bar, je laisse ma silhouette glisser pour tourner et faire un 180 question de ne pas perdre le prochain cocktail qu'il se concocte des yeux, curiosité oblige. « Sans amour, violent, dépressif. Ça me semble être une bonne suite. » « On aurait voulu faire mieux et plus complémentaire qu'on aurait jamais réussi. » mon verre qui voit les dernières esquisses de margarita disparaître sans que je n'en ressente encore les effets, la tequila qui s'immobilise dans ma paume à mi-chemin de mes lèvres, maintenant que Swann s'improvise tantôt barista tantôt mixologue. C'est qu'il a appris le gamin, à force de voir son frère courir d'un sens comme de l'autre comme une poule sans tête dans ce bar. « T’aurais dû me dire à quel point tu savais mettre l’ambiance en confinement, je serais venu plus tôt. » mon bras s'allonge pour lui piquer sa tasse mais il est plus rapide le fourbe, l'égoïste qui part avec et son café alcoolisé et son whisky. « Toi par contre si t'apprends pas à partager tes rations je te relâche avec les pestiférés. » je rage, je bouille, mais je respecte ma part du contrat aussi.
« Je pense qu'il avait juste besoin d'avoir une mère qui faisait sa lessive et qui payait ses factures. Et je pense que j'avais juste besoin d'avoir l'impression d'être dans quelque chose de normal pour me prouver que même si c'était à chier, ça aussi je pouvais faire. » le sans amour pour commencer, donc. La carte parfaite du type beige, la carte sympa du gars qu'on peut enfin présenter à sa mère quand on a passé sa vie à traîner avec les pires racailles. Le pedigree relativement correct sans anicroches particulières, qui promet monts et merveilles et un peu de répit surtout. C'est lassant mais c'était ce que je cherchais, dans une phase où je me cherchais moi-même. Et c'était définitivement pas à ses côtés à lui que je m'étais trouvée. « Et l'autre d'avant, il a fait mal dans tous les sens du terme. C'était le genre de gars bien nocif, avec qui tu restes pas parce que tu veux le sauver, juste parce que tu veux ressentir quelque chose. » le violent, oh le violent. Le gars qui laisse des marques sur ta peau et sur ton coeur et dans ta tête. L'horreur de te réveiller en pleine nuit à manquer de lui, à en suffoquer autant quand il est dans les parages que quand il se tire pour te tromper avec la première conne dans son sillage. Celui qui intoxique, celui qui en devient nécessaire, celui que t'oublie jamais vraiment parce que ses marques font trop mal de toute façon.
Et le dépressif? « Ton suicidaire, il est allé jusqu'au bout? » la question qui pourrait en brusquer plus d'un, qui pourrait en choquer tout autant. Mais pas Swann, Swann il dit les choses et il les assume, Swann il aurait pas amené le sujet s'il se sentait pas assez fort pour le mener de front.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580
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arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Toi par contre si t'apprends pas à partager tes rations je te relâche avec les pestiférés. » Il lui adresse son plus beau sourire sarcastique avant de plonger ses lèvres dans la salle comme s’il s’agissait d’un jus d’orange, les années universitaires pas si loin que ça dans son esprit. Il a appris à passer des nuits à réviser tout comme il a appris à ne pas se souvenir du lever de soleil sous le coup de soirées trop alcoolisées.
A son tour il prend possession du comptoir pour s’y asseoir, pivotant de moitié pour pouvoir faire face à la rousse durant ses confessions. Elle a certes le don de l’agacer mais ce n’est pas pour autant qu’il la laisserait tomber, si jamais elle s’autorisait un jour à le faire. Il est son roc quand elle a besoin de s’énerver, il pourrait être n’importe quoi d’autre si jamais un jour elle en avait besoin. Même si elle est chiante, même si elle parle avec un ton détaché qu’il tente au mieux de suivre.
Sans amour entame la marche. Ils sont tous sans prénoms, sans identité. Ils existent sans réellement exister. Ils les ont forgés mais ils ne leur feront plus de mal, ils ne les tourmenteront plus jamais non plus parce que les fantômes n’ont aucune emprise sur le monde des vivants. Le violent continue, Swann boit son café bien trop brûlant simplement pour ne pas laisser le temps à son coeur de se serrer. Pour le sans amour c’était triste mais rien qu’elle ne puisse surmonter mais le violent, oh le violent, c’est un autre niveau. « Ça en valait la peine ? » T’as assez ressenti, Ariane ? T’as assez souffert simplement pour prouver que t’existais, Ariane ? Tout ça valait vraiment la peine de parler de lui encore aujourd’hui ? Il ne prendra pas de chemins dérivés avec elle, pas alors qu’il sait pertinemment que la seule solution est d’attaquer de front pour tenter de peut être avoir une réponse.
Attaquer et rester présent, juste au cas où. « Ton suicidaire, il est allé jusqu'au bout? » Il ne la lâche pas des yeux et ça tombe bien puisque lui non plus. La question fait sens, si elle ne lui avait pas demandé à son tour alors il serait allé de ses confessions de lui même. « S’il était allé au bout j’aurais pas précisé qu’il a tenté de se suicider. » Suis, Ariane. Ce genre d’inattention devrait lui devoir une confession de plus à propos de l’un de ses deux ex mais il se retient, sans doute peu à même de connaître les détails à propos du second. Il ne manquera cependant pas de lui rappeler que si elle a pu faire les machines d’un gars pendant cinq ans alors elle pourrait faire les siennes pendant au moins dix, grâce à son statut de petit frère adoptif du bout du monde.
Le café sent bien plus l’alcool avant de sentir le café et tant mieux puisque c’est tout ce dont il a besoin maintenant qu’il doit parler du dernier ex, le dépressif. Elle a posé une question précise, il élargit le plan pour lui donner une vue d’ensemble du désastre. « Tout allait bien au début et sa vie a commencée à merder ensuite. Je ne voulais pas gérer ça, j’ai reconnu les premiers signes de la dépression. » Il les connait assez bien pour les avoir tous ressentis, voilà pourquoi il sait de quoi il parle. « Alors je suis parti du jour au lendemain, fin de l’histoire. » Dans le séquel, il s’enferme dans sa salle de bain avec un couteau de cuisine, le genre où il n’y a pas besoin de forcer comme un malade sur la viande pour la couper. « Tu connaissais déjà la fin, c’est moins drôle. » Il reprend une gorgée, joue avec le liquide noire - comme leur âme en cet instant présent - tout en pesant le pour et le contre à propos d’un possible redosage en adéquation avec la gestion des stocks pour tout le confinement. Rien que ça. « C’est pas parce que t’as deux ex de merde que tu gagnes le prix de l’apitoiement. Le mien est presque mort, ça compte autant qu’une vidéo de chaton secouru. » Que les choses soient claires.
Et il tient mon regard le blond, j'en attendais pas autrement. « Ça en valait la peine ? » « J'me le suis jamais demandé. » parce que la réponse sert à rien. Bien sûr que non. Il y a rien qui vaut la peine d'avoir vécu ça, et certainement pas d'y retourner encore et toujours comme la conne que je suis qui apprendra jamais. « Faut croire qu'à l'époque je pensais. » faut croire qu'à l'époque j'avais espoir que ça soit suffisant. Encore heureux que la Ariane d'aujourd'hui sache à quel point il est encore plus nocif que quoique que ce soit d'autre. Certains diront que ça restera de la naïveté voilée, d'autres cibleront le fait que j'adore m'auto-saboter, le reste, ce sont mes affaires et si je les partage avec lui, c'est parce que je sais qu'il n'a pas l'intention de me faire la morale parce qu'il est pas mieux que moi, qu'on se la joue égaux.
« S’il était allé au bout j’aurais pas précisé qu’il a tenté de se suicider. » ah ouais, on joue à ça McGrath? « Pardon, j'étais trop occupée à me demander si toi aussi, t'avais tenté. » mon ton qui mime le sien, mes yeux qui dérivent une seconde une seule à ses poignets dépouillés des éternels bracelets qu'il portait depuis une vie de ça à avoir vu leur usure. Il s'est mutilé, c'était pas difficile à prévoir, j'ai les mêmes cicatrices blanches, et les séquelles qui vont avec, sur les cuisses. Sauf que les siennes il a enfin pris la peine de les assumer, et pour ça, il gagne sur toute la ligne. Le combat, pas la guerre, soyons clairs. « Tout allait bien au début et sa vie a commencée à merder ensuite. Je ne voulais pas gérer ça, j’ai reconnu les premiers signes de la dépression. » et il ne voulait pas sombrer lui non plus, good boy. Il s'est protégé avant de protéger les autres, et c'est à son honneur dans un monde où on fait passer l'univers entier devant par soucis d'égoïsme hypocrite d'avoir l'air de celui ou de celle qui règle tout pour les autres en héros de pactotille. Lui, il a endossé le rôle du méchant pour survivre, et si c'était possible je ne l'estimerais que plus pour l'avoir fait. « Alors je suis parti du jour au lendemain, fin de l’histoire. Tu connaissais déjà la fin, c’est moins drôle. » « Ça passe, j'aime mieux connaître le processus que le résultat de toute façon. » le résultat dépend du processus. Et surtout, le résultat n'est pas une finalité, il peut changer quand le chemin et les étapes qu'on cumule, eux, ils restent ancrés à jamais. Question de perspective.
« C’est pas parce que t’as deux ex de merde que tu gagnes le prix de l’apitoiement. Le mien est presque mort, ça compte autant qu’une vidéo de chaton secouru. » « Et dans 5 ans, tu te vois avoir réussi à me faire pleurer sur ton sort quand je pleure même pas sur le mien, ou? Juste que je vois comment on s'arrange pour la suite, là. » c'était la pire transition de l'univers vers la seconde question parce qu'elle vient avec une voix qui chante, un verre qui est vide et une bouteille de whisky que je lui pique pour la forme. Mais l'effort qu'on se dise les vraies choses une bonne fois pour toute suffit au reste, à mes yeux du moins. Lui, qu'il assume.
« Dans 5 ans je serai plus ici. » oh, que ça peut sonner dramatique. Je parle d'ici le café, je parle d'ici la ville, aussi. « J'ai fait le tour, et répéter les mêmes erreurs me tente plus tellement. » pas de surprise pour personne que Brisbane m'étouffe, encore plus depuis quelques mois. « Tu penses qu'il sera où, dans 5 ans? » là par contre, ça en étonnera plus d'un, quand je parle pas de Levi, quand j'en parle jamais avec qui que ce soit. Les raisons sont nombreuses, la principale restant que j'accepte absolument aucun regard de pitié le concernant, parce qu'il mérite mille fois mieux que ça. Mais Swann me dira rien qu'il attendrira, il ira directement aux faits et il y ira coûte que coûte. Et ça par contre, ça en vaut la peine.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Pardon, j'étais trop occupée à me demander si toi aussi, t'avais tenté. » Il ne lâche pas son regard même si ses yeux à elle se posent sur ses poignets, énième signe qu’elle sait et qu’elle a compris. Il n’est même pas étonné de ça, au fond, parce qu’elle a toujours été la plus à même de lui ressembler, au fond. Le reste du monde se contente de juger, de trouver ça inutile, de trouver ça dangereux, de trouver ça stupide, aussi et surtout. Ils ont peut être raison, ils ont même sans doute raison ; mais demandez lui si ça en valait la peine et il vous répondra à son tour que faut croire qu’à l’époque je pensais. Elle en fera de même, la rousse, parce que si elle le comprend c’est parce qu’elle l’a vécu aussi, qu’elle sait ce que ça fait. Les siennes ne sont peut être pas visibles mais elle vient de les dévoiler là, juste là, de manière intentionnelle ou non. Les alcooliques se reconnaissent entre eux, il en est de même pour ceux de leur espèce. Faut croire. « T’en viens à quelle conclusion ? » Elle aura le droit à la vérité pleine et entière quoi qu’il en soit. Pour le moment pourtant sa rage est encore loin d’être apaisée.
La première question est passée et personne n’est mort, ce qui devrait sûrement être une bonne nouvelle. « Et dans 5 ans, tu te vois avoir réussi à me faire pleurer sur ton sort quand je pleure même pas sur le mien, ou? Juste que je vois comment on s'arrange pour la suite, là. » La transition est à chier et il le lui fait bien comprendre en levant les sourcils de manière plus que théâtrale, sachant tout autant qu’elle que cette discussion n’a pas pour but de faire pleurer qui que ce soit. Ce serait bien la dernière des choses à faire et il jure que si une larme se verse ce sera seulement parce qu’un verre aura été bien trop mal dosé ; rien de plus, rien de moins. « C’est un défi ? » Il semble insurmontable et ça ne le rend que d’autant plus excitant.
Elle annonce qu’elle sera tout sauf ici et ça ne l’étonne pas. Ça ne devrait étonner personne, d’ailleurs, alors que quiconque sait qu’elle est tant un électron libre que l’est son mari. Quand beaucoup de McGrath sont profondément liés aux terres, aux choses, aux objets et à toutes sortes de concepts elle prouve une fois de plus qu’elle est différente, la rousse. Elle est une pièce rapportée qui a su s’adapter au troupeau et pour ça il l’admire beaucoup bien qu’il ne lui dira certainement pas ce soir ni même jamais ; cela lui ferait bien trop plaisir. « S’il n’est pas mort, tu veux dire ? » Levi son mari, certes, mais aussi Levi qui a un cancer et dont personne ne sait rien à propos de son état de santé véritable. Pas Swann, en tout cas, et il n’est pas du genre à être plus optimiste que nécessaire alors que l’avenir reste incertain. Il ne sait pas même s’il passera une année de plus, alors cinq … cela relève du miracle. Ariane lui a volé la bouteille contre laquelle ses doigts rageurs se trituraient, la hanse de sa tasse presque vide prend donc la relève par défaut. « En Amérique du Sud s’il est en vie. Ses cendres déversées dans les différents Océans s’il est mort. » Il ne s’appuie sur rien si ce n’est son intuition et la manière dont il a toujours perçu son cousin. “Toujours” étant un bien grand mot pour lui qui ne le connait pas depuis beaucoup d’années, à vrai dire. « Et une emmerdeuse à ses côtés, je te dresse pas un portrait de celle là. » Ça aussi, ça coule de source.
« J’aurai pas bougé. Je me serai disputé avec Jill un millier de fois, mais j’aurai pas bougé. » Il est de ceux qui sont attachés aux terres, Swann. Il ne rêve pas de voyager parce que ce qu’il a à côté de lui lui est déjà amplement suffisant. Brisbane est devenue son chez lui par la force des choses et il se sent désormais redevable envers cette ville. « J’aurai peut être passé une soirée moins catastrophique avec Lucia, si jamais t’es déjà partie loin. » Dans cinq ans la petite blonde sera toujours là, il l’espère, parce qu’il y est déjà bien attaché. « Et j’attendrai tous les mois que tu m’envoies la plus belle bouteille d’alcool que t’auras trouvé sur ton chemin, rien que pour remplacer celle que tu viens de me voler là. » La rousse aussi sera toujours là dans cinq ans, même s’ils auront eu le temps de vouloir leur mort respective un bon millier de fois entre temps. Ça aussi, ça coule de source. « Si tu me fais faux bond tu comprendras à quel point un petit frère ça peut être chiant et collant. » Elle pourra fuir ce qu’elle veut et qui elle veut, mais pas lui. Elle est aussi collante qu’il peut l’être et si elle ose lui lancer le défi alors il deviendra aussitôt hors de question pour lui que d’envisager une défaite.
Il en pense autant que moi, c'est déjà ça. Et il reste calme Swann, parce que c'est sa plus grande qualité. Même si c'est facile de le voir bouillir de l'intérieur. C'est facile, probablement parce que je suis pareille, et que son masque de long fleuve tranquille marche absolument pas avec moi. Je me suis jamais demandée s'il faisait exprès, d'ailleurs, de le montrer aussi facilement quand j'étais dans les parages, s'il voulait justement que je vois. J'imagine que je ne le saurai jamais parce que c'est pas du tout dans mes plans de lui demander, et je serais prête à parier que c'est pas du tout dans les siens de le dévoiler. Ça me va, ça lui va, ça nous va et on restera ainsi aussi longtemps que possible, comme ça.
« S’il n’est pas mort, tu veux dire ? » mon sourcil se hausse à la seconde où il ose. Personne dit ça, personne ne l'affirme à haute voix mais tout le monde le pense, hypocrites à différents niveaux de conscience. Tout le monde se demande si ce sont ses derniers mois d'une vie qui s'étire ou si ce sont les premiers d'une vie qui s'éveille. Tout le monde en discute en messe basse, en regards voilés, en sourires désolés. Tout le monde sauf Levi et moi, et enfin, God bless, sauf lui. « En Amérique du Sud s’il est en vie. Ses cendres déversées dans les différents Océans s’il est mort. » la nuance me plaît, elle lui va comme un gant à Levi. L'image est belle aussi, elle est honorable, elle dépeint absolument pas le merdier des milliers de médicaments et des rendez-vous aseptisés, des machines au bip bip bip incessant et des couloirs éclairés au néon auxquels on a droit ces derniers temps. Non, ça lui ressemble et c'est pas larmoyant, c'est lui, et c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre sans même le savoir. « Et une emmerdeuse à ses côtés, je te dresse pas un portrait de celle là. » ta gueule Swann. Mais il passe mon sourire, il passe deux secondes et quart sur mes lèvres et il est caché par la bouteille d'alcool que je lui pique quand il grogne, mais il est là, un temps.
Et lui? « J’aurai pas bougé. Je me serai disputé avec Jill un millier de fois, mais j’aurai pas bougé. » « Tu spoiles la fin. » je râle, je souffle, je m'en étonne pas, non plus. Le gars a passé sa vie à être loin des siens, no wonder qu'il veut pas les quitter. Moi j'ai passé ma vie à tourner en rond, à être comme un lion en cage à toujours finir par partir pour revenir, à voir tout le monde se dégager d'autour de moi pour éternellement rester dans leur sillage. S'il reste, je pars, et elle est douce l'impression que si justement ça en devient notre plan je serai pas du tout inquiète que la famille aille bien, quand il auront un roc comme lui dans leurs parages. « J’aurai peut être passé une soirée moins catastrophique avec Lucia, si jamais t’es déjà partie loin. » ah ouais, Lucia. Mon rire est sec et bref, s'il apporte le sujet de lui-même c'est qu'il est près à ce que je le ramène sans la moindre délicatesse dans les prochaines secondes, j'en demandais pas tant comme carte blanche, c'est tout un honneur qu'il me cède là le p't'it gars. « Et j’attendrai tous les mois que tu m’envoies la plus belle bouteille d’alcool que t’auras trouvé sur ton chemin, rien que pour remplacer celle que tu viens de me voler là. » t'inquiètes coco, je t'oublierai jamais - aurait été ce que j'aurais répondu, si j'avais pas justement été occupée à descendre la bouteille que j'aurai à remplacer, un jour proche ou lointain, j'ai pas encore décidé. « Si tu me fais faux bond tu comprendras à quel point un petit frère ça peut être chiant et collant. »
« Alors elle sera encore là dans 5 ans? » un petit frère c'est chiant et collant, une grande soeur c'est intrusif et suffoquant. « Elle a ce que tu recherches, chez l'être aimé? » la question qui sort le plus naturellement du monde, sans que ça étonne personne. « Ouais, j'ai plus envie de me faire chier à penser à des transitions. » à nouveau il revient sur mes lèvres mon sourire. On arrive à la fin de l'interrogatoire et on s'est pas encore arraché de cheveux, ni menacé de s'entre-étrangler. On fait du progrès, c'est presque beau. « Paaaardon. » nope, pas du tout pardon, pas du tout désolée.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Elle n’a pas hurlé à la mort ou ne s’est pas étouffé dans son rire, cela doit donc signifier qu’il a plutôt bien visé en parlant de Levi. Il reste sans doute le McGrath le plus mystérieux qui soit à ses yeux mais à défaut d’obtenir de véritables réponses de sa part à propos de quoi que ce soit, l’observation suffit à cerner le personnage dans les gros traits au moins. Il sera heureux de savoir que d’ici cinq ans, son cousin éloigné l’imagine flottant dans les sept mers. « Alors elle sera encore là dans 5 ans? » Il y a un minuscule sourire qu’il n’arrive pas à cacher l’espace d’une seconde mais sinon il garde un visage neutre et une attitude impassible. Il ne peut pas parler pour Lucia, il ne peut pas s’avancer sur de telles choses alors que le tout repose seulement sur quelques espoirs plus que bancals. « Tu ne seras plus ici pour le voir de toute façon. » Il reprend ses mots sans répondre à la question et elle va rager, il sait très bien qu’elle va rager. Ce n’est pourtant que le cadet de ses soucis, lui dont les yeux sont déjà repartis côté bar pour trouver quel alcool voler.
« Elle a ce que tu recherches, chez l'être aimé? » La suite logique des questions, la dernière de la sainte Trinité improvisée au mariage de Matt. Bien qu’elle soit prévue et attendue, il n’a pour autant pas de réelle réponse à lui apporter. Elle s’excuse faussement, les mêmes répliques qui reviennent encore et toujours mais avec un contexte différent. « Oui. » C’est simple, clair, net, précis. Ça ne plaira pas à Ariane, ça ne plaît pas non plus à Swann qui est bien le dernier à vouloir de nouveau s’engager dans une relation maintenant. C’était une idée de merde, de toute façon, toutes ces questions. « Le violent, il avait ce que tu recherchais ? » chez l’être aimé. Le sans amour n’est pas intéressant et pour Levi la réponse coule plus ou moins de source (ou moins parce qu’aucun des deux n’aurait jamais osé rendre le tout plus facile), alors finalement ses interrogations reviennent de nouveau vers le violent, celui qui n’a aucun nom mais qui agit comme un réceptacle de toute la haine du McGrath.
« Oui. » et là, juste là, il m'exaspère. Il m'exaspère parce que j'ai vu son sourire remonter sur ses lèvres, la seconde de merde où il s'est esquivé déjà. Il m'exaspère parce qu'il montre une faiblesse une seule, qu'il avance trop fort et trop loin, qu'il la connaît pas la gamine et que déjà il lui ouvre les portes grandes ouvertes sans qu'à mes yeux elle mérite quoi que ce soit. Il m'exaspère et pourtant il me tient tête Swann, et c'est ça qui le sauvera. Pas elle, jamais elle. Mais s'il y croit assez pour le dire malgré mes roulements d'yeux et mes soupirs exagérément blasés de son histoire d'amour déjà ratée à mon sens, c'est bien assez. Pour aujourd'hui, du moins. « Ah. » de toute façon, je serai plus là pour le voir. En attendant, j'ai 5 ans pour la dégager d'une place qui ne sera jamais la sienne. Le pari tient la route.
Il prend une nouvelle bouteille, je fais pareil, j'en prends même deux parce que blablabla soeur aînée oblige, j'ai besoin d'ainsi imposer et démontrer mon autorité de toutes les façons possible et inimaginables. « Le violent, il avait ce que tu recherchais ? » et j'ai bien fait d'en prendre deux, vraiment, parce que la gorgée que je vole de la bouteille de gauche vaut pas celle que je vole ensuite de celle de droite. « L'inverse. C'était fait exprès, pour qu'il soit pas encore là, 5 ans après. » c'était fait exprès de rester quand je savais qu'il allait partir, c'était fait exprès de le laisser me casser parce que comme ça j'allais m'assurer de jamais vouloir le voir revenir. Pourtant il est encore là, il le sera toujours, et je rage, comme je rage de me le rappeler un peu plus fort encore aujourd'hui. Connerie.
Le sujet m'emmerde, les questions me font chier, on a fait le tour, on passe à autre chose.
« Un truc que tu regrettes. » bruyamment, je pose l'une de mes bouteilles devant lui, goulot ouvert. Une gorgée pour une confession. « Un truc qui t'enrage. » l'autre suit aussi docilement sous son nez, celle dédiée à expier ce qui le fâche, ce qui le brûle. « Un truc que tu t'es juré un jour de faire coûte que coûte. » et la dernière question et non la moindre, ce qui rendra l'isolation moins pire, parce qu'on aura de quoi s'accrocher à l'après.
Swann Craine
la loi des sentiments
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« L'inverse. C'était fait exprès, pour qu'il soit pas encore là, 5 ans après. » Elle est toujours là cinq ans après, pourtant. Elle n’a pas besoin de le préciser qu’il l’a déjà compris, qu’il fulmine intérieurement de le savoir encore et toujours proche d’un homme qui ne cessera jamais de lui faire du mal. Elle est forte pour cent, Ariane, et elle détesterait qu’il pense tout ce qui est en train de défiler dans son cerveau ; pourtant une partie de lui se fait réellement du soucis. Il s’en fera toujours dans cinq ans, pour cette raison ou pour une autre. Elle est chiant et il l’est tout autant, d’une manière ou d’une autre cela constitue la force de leur duo.
Mais le sujet du violent ne lui plaît pas, apparemment. Personne n’en est étonné.
« Un truc que tu regrettes. » Il descend du comptoir pour se poser sur l’une des chaises avant de faire remonter les manches de sa chemise jusqu’au pli de son coude. Il pose son coude sur le comptoir froid, la paume en l’air, la paume en direction d’Ariane, les marques avec. Ses yeux ne la lâchent toujours pas, à la recherche de tout ce qui ne ressemblera pas à de la compassion ou de l’empathie. Elle est la seule qui pourrait lui offrir ça.
« Un truc qui t'enrage. » Le même scénario se répète avec la seconde main, les mêmes marques allant avec. Il garde une expression neutre au possible, figée. Ce sont les deux choses qu’il regrette et qui l’enragent encore aujourd’hui. Il n’a même pas eu besoin de réfléchir à ce sujet tellement les réponses coulent de source. Il avait commencé à lui en parler mais jamais il ne lui avait montré. Tout prend toujours bien plus de sens dès lors que cela devient visuel et, de facto, réel. Ariane pose des questions qu’elle sait difficiles et elle attend de lui son honnêteté la plus entière ; la voilà. C’est lui, c’est entier, c’est honnête et rien que d’y penser ça fait de nouveau mal.
« Un truc que tu t'es juré un jour de faire coûte que coûte. » Cette fois-ci il a besoin de réfléchir à la question et il en profite pour mettre un terme à tout le spectacle qui régnait autour de ses avant-bras. “Ne pas recommencer les mêmes erreurs.” C’est cliché, elle va détester. Il le sait et pourtant il ne changera pas sa réponse. “Et je sais que je réponds par la négative mais t’as pas ton mot à dire, on s’est jurés d’être honnêtes, le reste on fait ce qu’on veut.” Ils esquivent une question pour une autre, ils passent encore certaines parties sous silence, ils font fi de ce qu’ils savent tous les deux et qui fait déjà bien assez mal comme ça. Rien ne les empêche d’avoir le regard le plus noir qui soit accompagné des paroles acerbes allant avec. “Tu voudras retourner en France un jour ?” Parce que parfois Londres lui manque, à Swann.
Il lève un poignet, il lève l'autre. Mes yeux ne lâchent les siens que pour se tourner vers la gauche, puis la droite, y enregistrer la position exacte de chaque cicatrice, imaginer la façon dont il l'a faite, la pression qu'il a mise sur la lame. Je m'attaque aux détails comme je m'attaque au problème, y voyant des variables de comment il a eu mal, bien plus que de pourquoi il a eu besoin de faire ça. Le pourquoi lui appartient et même si j'ai ma petite idée à ce sujet, je gratte rien de tout ça parce que ça lui appartient et pas à moi. Il en partage déjà bien assez, pour une fois j'ai pas envie de jouer les ingrates à tout bousculer. Chaque chose en son temps - il finira par en dire plus si c'est ce qu'il veut. La seule chose que je bouscule, c'est une claque qui part franchement et qui s'abat derrière sa tête aux mèches blondes éternellement ébouriffées - comme toutes les crinières de merde de ses frères et soeurs. Ils connaissent pas les brosses et ils connaissent pas le monde extérieur, et c'est pour ça qu'ils sont tous brisés à l'intérieur. Mais une fois qu'ils l'ont connu le monde, qu'ils l'ont connu à la dure, ils se reconstruisent de la plus solide des façons. Il en est qu'une énième preuve.
En espérant que ma gifle agisse comme une autre piqure de rappel - la prochaine fois que tu veux te saboter, au moins dis-moi que je puisse venir me saboter avec toi. “Ne pas recommencer les mêmes erreurs.” évidemment. “Et je sais que je réponds par la négative mais t’as pas ton mot à dire, on s’est jurés d’être honnêtes, le reste on fait ce qu’on veut.” « J'ai rien dit. » je laisse échapper un rire franc par contre, sec sur la fin. Il décide bien des nouvelles règles tant que je peux piquer des gorgées à même les bouteilles éparpillées par mes soins, celles que je mélange bien trop pour l'heure sans que j'en ai rien à foutre. « Tu fais ce que tu veux. » entre recommencer les mêmes erreurs ou en faire d'autres, il a la vie en entier pour le décider. Et même s'il recommence, ça sera jamais pareil de toute manière. Il le sait. « Mais tu fais bien de laisser tes poignets tranquilles, y'a plus trop de place, là. » et y'a surtout une tonne d'autres façons de se mutiler sans en passer par la violence physique. Dit celle qui cogne pour survivre depuis qu'elle a 15 ans. Passons.
“Tu voudras retourner en France un jour ?” la question sort de nulle part et il m'arrache un sourire Swann. Il fait bel et bien ce qu'il veut - et c'est tant mieux. « Tu viendrais? » parce que s'il fait ce qu'il veut, moi pareil. « Si j'allais avec toi à Londres, tu viendrais avec moi à Paris? » parce que ça aurait rien à voir avec un voyage de courtoisie, un séjour touristique. Ça serait axé sur nos cicatrices, celles qui sont visibles mais surtout celles qui ne le sont pas. J'y vais si tu y vas.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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Il étend son bras pour avoir droit à une gorgée d’alcool pendant qu’elle parle mais repose le tout rapidement à sa place, bien au courant qu’il ne faut jamais la priver d’alcool. « Mais tu fais bien de laisser tes poignets tranquilles, y'a plus trop de place, là. » Il a fait les genoux aussi mes les cicatrices se sont perdues au milieu des ecchymoses dues au sport. Pardon, c’est pas ce qu’il fallait dire ? Ariane sait, comprend, connaît ce que ça fait. Il n’en doute pas, il ne s’attarde pas plus sur le sujet. Il l’a déjà bien assez fait.
« Tu viendrais? » “Tu voudrais ?” Il ne connaît pas la France, il ne connaît pas même son propre pays dès lors qu’il n’est plus question de Londres. L’Australie est devenue chez lui et le retour au pays - et son voisin - le terrifie autant qu’il l’intrigue. Il en déduit que le sentiment est partagé avec la rousse, même si jamais elle ne saurait le lui dire avec un discours calme et posé. « Si j'allais avec toi à Londres, tu viendrais avec moi à Paris? » Il relève ses yeux vers elle, désormais plus distrait par quoi que ce soit d’autre. La discussion prend bien trop de tournants inattendus et si Ariane vit toujours à mille à l’heure, pour lui les choses sont bien différentes. “Je veux pas aller à Londres maintenant.” Trop tôt. Pas prêt. Pas envie. Les excuses sont nombreuses, il pourrait les lui déblatérer pendant des heures mais il sait qu’elle ne lui posera pas la question. Aujourd’hui ils sont francs et se disent tout, lui avouer qu’il n’a pas envie de retourner dans sa ville natale est déjà un grand pas en avant. Un aussi grand pas pour elle que de dire que le contraire n’est pas tout aussi vrai. “Je suis jamais allé à Paris.” Et même s’il sait qu’elle ne sera pas son guide touristique et que rien de ce qu’ils pourraient faire là bas ne pourra jamais se rapporter à des vacances, jamais il ne se dérobera. Ils n’en sont qu’au stade des questions encore mais la vérité est là : elle veut retourner à Paris et elle veut le faire avec lui. Finalement il ne leur reste qu’une seule question à se poser : “Quand ?” Il accumule les jours de congés payés à son travail ce qui fait qu’il pourrait possiblement se libérer dès lors qu’elle jugera que c’est le bon moment pour elle de traverser la moitié du globe. “C’est quoi le maximum de litres de vin qu’on peut ramener dans les valises, déjà ? Elle les exhibera fièrement pendant deux minutes avant de les boire, Matt bavera devant en chouinant qu’elles seraient parfaites pour la carte du DBD. Et ce sont eux, la seule famille qu’il aurait voulu ne jamais connaître ; la seule qu’il aime réellement aussi, malgré tout.