ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
When I'm nervous I have this thing, yeah, I talk too much. Sometimes I just can't shut the hell up. It's like I need to tell someone, anyone who'll listen, and that's where I seem to fuck up.
La gorge nouée, les yeux rivés sur leurs mains entrelacées, Aisling essaie de se concentrer sur la chaleur de ce contact pour réguler ses émotions volatiles en attendant la réponse de Sid. Le petit rire affectueux qu’il laisse échapper la prend par surprise et la pousse à jeter un coup d’œil furtif en direction de son visage par-dessous le voile rassurant de sa frange. « J’avais aucune chance, hein ? Moi qui pensais avoir été subtil… » Son ton léger et la caresse de ses pouces sur le dos de sa main font comme un baume sur son cœur. Embêtée, elle se mordille nerveusement la lèvre inférieure et hausse une épaule coupable. Tu l’étais en vrai, c’est juste que j’panique souvent par défaut… Cependant, il semblerait qu’elle soit tombée juste cette fois ci, comme il finit d’ailleurs par le confirmer : « Oui, c’est de ça que j’voulais te parler, mais pas parce que je suis fâché. T’avais pas besoin de t’excuser. » Si cet aveu ne la surprend guère, la précision ne manque pas de la troubler. Intriguée, Aisling se risque enfin à relever le menton pour mieux laisser son regard effleurer ses traits fins. Elle est presque certaine de ne pas mériter ce regard doux et son sourire tendre, tout comme le réconfort qu’il lui offre si naturellement. « Tu pourrais jamais me faire honte, Leen. T’es pas obligée d’me protéger de ton boulot comme ça. J’me fous de ce que les gens peuvent en penser, même Caro. » Toi peut-être, mais moi j’m’en fous pas. Elle ne peut s’empêcher de penser. Et pourtant, dès l’instant où il l’enveloppe de ces mots, Aisling sent d’instinct à quel point elle avait besoin de les entendre. Tu dis ça parce que tu sais pas mon Sid. T’es trop ouvert, trop tolérant, tu sais pas que les gens sont pas comme ça. Ce qu’ils disent des filles comme moi et des gars qui les récupèrent comme toi… Ses doutes se bousculent puis fanent sous sa peau, chassés par l’étreinte protectrice des paumes qu’il enroule autour des siennes. Comme à chaque fois qu’il se dresse ainsi entre elle et le reste du monde pour l’en protéger, Aisling sent l’émotion la submerger, tout comme l’envie de croire qu’elle s’en fiche, elle aussi, de ce que les autres pensent de leur relation. Qu’ils jugent parce qu’ils ne savent rien du tout. Et que la seule acceptation dont elle a besoin, au fond, c’est celle que Sid lui réserve depuis l’instant où ils se sont rencontrés. Dans ces moments-là, elle parvient à puiser dans la force de leur lien la sérénité de taire ses angoisses. Un tout petit peu. Assez du moins pour avoir l’esprit plus clair et ne pas s’inquiéter de son silence alors qu’il laisse son regard s’égarer vers l’océan.
« Tu sais, ça fait longtemps qu’elle entend parler de toi. » Surprise par cette confession et charmée par la douceur de son sourire, Aisling sent ses propres lèvres s’étirer timidement. Ah oui ? « Même avant qu’on commence à sortir ensemble, je lui racontais souvent nos soirées. Elle sait qu’t’es ma meilleure amie et combien t’es importante pour moi. » Ces paroles coulent dans son cœur, exhument les vérités que ses insécurités s’amusent trop souvent à ensevelir. Lui rappellent qu’ils étaient meilleurs amis avant d’être en couple et qu’à bien des égards, ils le sont encore. Que Sid a toujours perçu sa valeur, même dans les nuits les plus sombres quand elle refusait obstinément de s’en trouver. Car il tient à elle de tout son cœur, peut-être autant qu’Aisling tient à lui. Cette idée la remplit de terreur et d’euphorie, réveille immanquablement les petites voix qui viennent susurrer à son oreille comme elle ne le mérite pas, qu’elle n’est qu’une fraude et qu’il finira bien par s’en rendre compte. Certains soirs, leur litanie résonne si fort qu’elle en perd le sommeil, déchirée par ses angoisses de l’avenir et la peur d’être abandonnée. Dans ces moments, seul le souvenir de ce qu’ils ont déjà traversé parvient à l’apaiser. Et puis il est beaucoup trop intelligent et perspicace pour que j’fasse semblant d’quoi qu’ce soit t’façon… Son cœur, elle le lui a ouvert dès le premier jour, lui en a montré les recoins les moins reluisants dans l’espoir de le décourager. Ça ne l’a pas empêché de croire en elle alors qu’elle était incapable de le faire, de la porter à bout de bras pendant des années, jusqu’à ce qu’elle trouve enfin la force de prendre le relai. En dépit de tout, il est resté. Et malgré toutes ses erreurs et toutes les douleurs qu’ils ont partagées… il l’a aimée. « La seule chose qu’elle espère pour moi, et j’le sais parce que c’est exactement ce que je lui souhaite aussi, c’est que j’sois heureux. » Trop profondément ancrée, sa culpabilité persiste à étioler l’espoir que ses aveux font naître dans sa poitrine. Pourtant, lorsqu’elle croise son regard enveloppant et s’étonne de la teinte rosée que prennent ses pommettes, Aisling sent ses démons battre en retraite face à la puissance du lien qui les unit depuis longtemps déjà et les rend un peu plus forts et un peu plus vulnérables à la fois. « Et tu m’rends heureux. » La sincérité qui miroite dans ses iris pâles lui coupe le souffle. Incapable de lutter contre l’intensité des sentiments si purs qu’il éveille en elle, Aisling pince les lèvres pour contenir les larmes qui se bousculent dans sa gorge et au coin de ses yeux. « Je la connais. Elle se fichera complètement de ton boulot et elle t’aimera tout autant même si elle sait c’que tu fais. » Elle entend sans mal l’émotion qui vibre dans sa voix alors qu’il lui fait cette promesse, sait à quel point il en est persuadé. Et même si elle ne parvient pas totalement à chasser le doute qui étreint encore son cœur, Aisling réalise qu’elle ne lui accorde plus la même importance. Car l’opinion de Caroline lui fait un peu moins peur maintenant qu’elle sait avec certitude que son avis ne viendra pas entacher les sentiments de Sid ou son honneur. Profitant qu’il libère ses mains, Aisling porte une paume à ses lèvres dans l’espoir d’étouffer un petit rire ému noyé dans un sanglot. Comme s’il sentait exactement ce dont elle a besoin, le tatoueur esquisse un sourire et enroule ses bras autour de sa taille pour l’attirer tout contre lui. Elle se laisse aisément conquérir, noue les siens derrière sa nuque, savoure la chaleur rassurante de son corps contre lequel elle aime tant se blottir.
« Par contre, j’peux pas te promettre qu’elle n’aura pas un million de questions à te poser pour satisfaire sa curiosité… » Ses yeux pétillent d’un éclat si délicieux qu’Aisling sent un amusement teinté d’indulgence la gagner. Un petit ricannement s’échappe de ses narines tandis qu’elle secoue délicatement la tête, savourant la douceur de leurs regards enlacés et leur complicité retrouvée. J’crois que tu surestimes l’intérêt de c’que j’pourrais avoir à lui raconter… Elle n’a toutefois pas le temps de lui partager cette réflexion car il ajoute d’un ton plus sérieux : « Même si j’pense que tu devrais le lui dire, j’comprends si t’es pas prête à le faire et je lui dirai rien, promis. » La remarque lui fait un petit pincement au cœur, lui rappelle sa responsabilité et les étapes désagréables qui l’attendent pour réparer ce qu’elle a soigneusement déchiqueté en voulant éviter un drame qui, d’après Sid, n’avait aucune raison de se profiler. « Je sais… » Elle ferme les yeux et prend une petite inspiration pour se donner du courage puis esquisse un hochement de tête déterminé. « Et c’est promis, j’le ferai. » De préférence sans trop tarder… Car attendre ne fera que rendre cette relation naissante plus difficile à réparer, et elle refuse de laisser Sid prendre sur lui trop longtemps pour cacher à sa sœur un peu fouine ce qu’elle n’aurait jamais dû dissimuler. « J’pense que j’lui proposerai de l’accompagner pour l’aider à choisir ses couleurs… comme ça j’pourrais lui en parler avant qu’tu nous rejoignes pour la peinture ? » Ainsi, elle aura l’occasion d’assumer seule la responsabilité de son erreur afin de ne pas la faire porter à Sid. Et si Caroline le prenait trop mal et refusait de lui pardonner, elle pourra toujours s’éclipser et les laisser tous les deux sans avoir trop gâché la soirée. Rassurée par ce plan que Sid semble plus ou moins approuver, elle se détend légèrement dans son étreinte. « Je sais pas c’que j’ferais sans toi. » Le regard songeur, elle laisse échapper un petit soupir en effleurant sa tempe du bout de ses doigts, comme si elle craignait de le voir disparaître si elle touchait plus franchement son visage. « Tu m’fais vraiment beaucoup d’bien, tu sais ? » Car elle aime sa façon de lui dire ce qu’il ressent avec sincérité, sans jamais rien imposer. La compassion qu’il lui offre sans rechigner même quand elle s’est clairement plantée. Sa manière enfin de la laisser réparer ses erreurs tout en lui offrant son soutien discret, afin qu’elle puisse rassembler seule le courage de s’y atteler. Elle voudrait lui dire à quel point son affection l’a libérée de l’engrenage d’autodestruction dans lequel elle s’enlisait depuis des années, le sentiment de sécurité et d’acceptation qui l’envahit chaque fois qu’il la serre ainsi dans ses bras, et comme l’espoir fleurit plus aisément dans sa poitrine depuis qu’il a décidé de croire en elle. « Et tu m’rends heureuse toi aussi. » C’est à son tour de sentir ses joues la brûler alors qu’elle lui murmure ses sentiments d’une voix empreinte de timidité. Leurs regards s’accrochent, pleins de tendresse et d’adoration quand leurs nez s’effleurent. Le cœur battant, Aisling incline le visage et ferme les yeux pour mieux sentir la caresse de ses lèvres contre les siennes. Légères, délicates, elles semblent prendre le temps de se redécouvrir pour mieux se capturer. La passion débridée avec laquelle il l’embrasse diffuse une onde de bien être dans ses membres et lui arrache un soupir soulagé. Une paume appuyée contre sa nuque pour le retenir tout contre elle, l’irlandaise noie ses doutes et sa vulnérabilité dans la douceur de leur baiser, savourant la pression exquise de ses grandes mains nichées au creux de ses reins. Leur souffle est court quand elle finit par s’écarter, et les grands yeux de Sid pétillent d’une délicieuse intimité. « Alors comme ça t’avais parlé de moi à ta sœur… » Elle minaude, son humeur taquine attisant les braises de sa curiosité. Ses émotions apaisées, sa confession lui revient avec plus de clarté et Aisling brûle maintenant de découvrir ce qu’il a bien pu lui raconter et ce que Caroline savait d’elle avant de la rencontrer, en dehors du fait qu’elle était sa meilleure amie. « Elle sait que j’suis ta coiffeuse aussi ? » Un sourire attendri aux lèvres, elle se remémore les soirées passées à s’occuper de ses cheveux, le petit massage crânien qu’elle lui offrait pour faire comme les pro… et avoir l’excuse de se rapprocher de lui sans trahir ses sentiments, surtout. Elle sait que j’étais dingue de toi depuis longtemps ? Tu le savais, toi ? L’excitation joviale cède place à une nervosité coupable alors que d’autres questions se fraient un chemin dans son esprit. Elle sait tout c’que t’as fait pour moi, et comme t’accourrais quand j’avais besoin qu’tu m’récupères au fond d'un fossé ? Et pour toutes les fois où t’as serré mon corps tremblant et délirant entre tes bras jusqu’à c’que j’sois plus en danger ? La gorge nouée, elle hésite un instant puis déglutit avant de se lancer : « Elle sait… pour les drogues ? »
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
« Je sais… » souffle-t-elle d’un ton presque dépité. Il sourit en la voyant fermer les yeux, comme pour se protéger de la conclusion qu’elle a tirée tandis qu’elle inspire profondément. « Et c’est promis, j’le ferai. » Une pointe de fierté le traverse en la voyant si déterminée à corriger son mensonge. Elle ouvre à nouveau les paupières et il plonge dans ses grands yeux lumineux qui se sont voilés d’une note songeuse. « J’pense que j’lui proposerai de l’accompagner pour l’aider à choisir ses couleurs… comme ça j’pourrais lui en parler avant qu’tu nous rejoignes pour la peinture ? » La proposition le surprend un peu. Il aurait supposé qu’elle voudrait qu’il soit là lorsqu’elle parlera à Caro, pour pouvoir désamorcer la situation au besoin. Cependant, il sent confusément qu’elle cherche à le protéger d’un potentiel conflit entre les deux femmes de sa vie. Touché par cette marque de soutien discrète, il se contente donc d’acquiescer. « Bonne idée. » Du reste, il les imagine déjà revenir ensemble de la quincaillerie, bras dessus, bras dessous en traînant leurs pots de peinture, toutes prêtes à étaler les couleurs partout sur les murs en lui laissant l’honneur douteux de s’occuper des plafonds. Les doigts d’Aisling qui courent sur sa tempe l’arrachent à sa rêverie d’avenir. Elle semble apaisée alors que son regard se charge d’une affection enveloppante. « Je sais pas c’que j’ferais sans toi. » Tant mieux, parce que moi non plus… et j’ai pas envie de le découvrir. « Tu m’fais vraiment beaucoup d’bien, tu sais ? » Baigné par sa tendresse, son cœur tressaute dans sa poitrine, mais ce n’est pas inconfortable. Un silence léger s’étire entre eux, rythmé par les battements dans sa poitrine pendant qu’Aisling semble chercher ses mots. L’espace d’un instant, il croit savoir ce qu’elle s’apprête à lui dire, mais ce sont d’autres mots, tout aussi doux, qui franchissent ses lèvres. « Et tu m’rends heureuse toi aussi. » Séduit par la rougeur délicate qui s’est peinte sur les joues d’Aisling, il répond à son appel silencieux et languissant. Il se penche vers elle, effleure tendrement le bout de son nez du sien. Il joue un peu, mais ne résiste pas longtemps à l’envie de capturer ses lèvres. Les yeux fermés, il se plie docilement à la pression de ses mains sur sa nuque qui le retiennent prisonnier. Il lui répond en refermant la prise de ses bras autour de sa taille jusqu’à ce qu’il ne perçoive plus rien que sa chaleur et l’étreinte de leurs corps pressés l’un contre l’autre.
Elle s’écarte enfin et, malgré ses poumons qui réclament un peu d’oxygène, il la retient tant qu’il le peut comme il retient entre ses dents taquines sa lèvre inférieure jusqu’à ce qu’elle lui ait échappé. En dépit de leur baiser passionné, elle ne s’est pas laissé distraire de leur discussion. « Alors comme ça t’avais parlé de moi à ta sœur… » Amusé par sa moue taquine, il hausse un sourcil et hoche la tête. « Elle sait que j’suis ta coiffeuse aussi ? » La question lui rappelle toutes les soirées qu’ils ont passées ensemble à retoucher mutuellement leur teinture. Toutes les fois aussi où il s’est installé sur le plancher du salon, assis entre les jambes d’Aisling pour lui donner un meilleur accès à sa crinière. Longtemps, il a gardé le secret de ces soirées, n’osant trop les partager avec qui que ce soit – et encore moins avec sa sœur, beaucoup trop perceptive – comme si c’était quelque chose d’inconvenant. Même dans son aveuglement borné, il devait bien sentir qu’elles n’étaient peut-être pas aussi platoniques qu’ils le pensaient tous les deux. Surtout quand il se prenait à espérer que son amie fasse durer un peu plus longtemps que nécessaire les petits massages qu’elle lui prodiguait en vérifiant le fruit de son travail. Ou lorsqu’il se surprenait à penser qu’il était rarement aussi serein que lorsque ses doigts fins couraient dans ses cheveux. Mais avant qu’il n’ait eu le temps de répondre à sa question, il voit son expression tourner et se teinter d’incertitude. « Elle sait… pour les drogues ? » Oh. Il aurait dû voir venir la question et s’y préparer, mais il espérait ne pas avoir à y répondre, peu enclin à l’idée de rajouter des angoisses supplémentaires à la longue liste de celles qui perturbent déjà Aisling. Les lèvres pincées, il secoue légèrement la tête. « Non, j’le lui ai pas dit. » Le cœur un peu lourd, il scrute le visage de sa copine en se demandant quelle portion de la vérité il devrait lui avouer. Comment le faire, aussi. Car il a beau vouloir la protéger, si elle a posé la question, c’est qu’elle espère une réponse. « J’voulais pas qu’elle ait ça en tête en apprenant à te connaître. Ni lui en parler sans qu’tu le saches. » Parce qu’au-delà de ses propres appréhensions, il savait que c’est un secret qui ne lui appartient pas vraiment et il n’aurait pas voulu le révéler sans la permission d’Aisling. En se mordillant distraitement l’intérieur de la joue, il songe qu’elle mérite de connaître aussi les côtés moins vertueux de son silence, même si ce n’est pas facile pour lui d’avouer qu’il craint la réaction de Caro et même si ça l’inquiétera sûrement elle aussi. Alors il inspire profondément et se résigne à se dévoiler, un peu à contrecœur malgré sa certitude d’avoir fait le bon choix. « Honnêtement, je ne sais pas comment elle réagira en l’apprenant. J’ose espérer qu’elle a assez confiance en mon jugement pour n’y voir aucun problème. Ou alors qu’elle se dira que si moi j’ai pu surmonter ça, elle en est capable aussi. Sauf que… j’en sais rien en fait. C’est aussi pour ça que j’lui ai rien dit à ce sujet. J’me disais que je pourrais le faire un peu plus tard, une fois qu’elle te connaîtra mieux. » Devinant le mélange d’émotions volatiles qui enfle probablement chez Aisling, il fait courir une main réconfortante dans son dos. « J’veux pas qu’tu t’inquiètes pour ça, okay ? Même si ça ne s’passe pas aussi bien qu’on l’espère, ça ne changera rien entre nous. Et puis je connais ma sœur, j’saurai la faire changer d’avis s’il le faut. Elle est moins têtue que moi de toute façon, » termine-t-il avec un sourire tout plein d’humour. En dépit du peu de certitudes qu’il est capable d’offrir à Aisling en cet instant, il espère au moins avoir réussi à la rassurer quant à la force de leur relation, même face au courroux potentiel d’une Caroline surprotectrice.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
When I'm nervous I have this thing, yeah, I talk too much. Sometimes I just can't shut the hell up. It's like I need to tell someone, anyone who'll listen, and that's where I seem to fuck up.
Succédant à l’étonnement, un voile d’embarras assombrit le regard de Sid, trahit son silence avant qu’il ne prononce la moindre parole. Tu lui en as pas parlé… Elle comprend alors qu’il secoue timidement la tête, l’air embêté. « Non, j’le lui ai pas dit. » En dépit de leur douceur, ses mots serrent douloureusement son cœur. « Oh… okay. » Elle bredouille d’une petite voix, inclinant son visage pour échapper à sa vigilance et dissimuler sa déception sous le couvert de sa lourde frange. Les lèvres pincées, elle prend une petite inspiration pour tenter de réprimer la rafale d’anxiété qui tourbillonne dans sa poitrine. La honte de porter un passé trop lourd pour être accepté. La peur de perdre la sympathie de Caroline à l’instant où elle en sera informée. L’angoisse de découvrir que Sid n’est pas autant en paix avec les épreuves qu’ils ont traversées qu’il ne le laisse paraître. « J’voulais pas qu’elle ait ça en tête en apprenant à te connaître. Ni lui en parler sans qu’tu le saches. » D’une voix enveloppante, il chasse tranquillement les doutes qui s’incrustaient en elle en lui laissant entrevoir les véritables raisons derrière son silence. « J’y avais même pas pensé… » Emue par sa prévenance, elle se risque à relever les yeux pour le remercier. Mais lorsqu’elle croise son regard océan, Aisling s’étonne d’y déceler un éclat de nervosité. Les sourcils délicatement froncés, elle fait courir ses doigts sur son avant-bras tatoué dans l’espoir de l’encourager à lui ouvrir son cœur. Même si le doute l’étreint. Même si ça lui fait peur. Il semble hésiter un instant, puis rend les armes à travers une inspiration résignée. « Honnêtement, je ne sais pas comment elle réagira en l’apprenant. » Malgré l’appréhension qui s’épand dans sa poitrine, Aisling se sent étrangement calme. Assez, du moins, pour garder un esprit clair alors qu’il lui expose ses doutes nimbés d’espoir : « J’ose espérer qu’elle a assez confiance en mon jugement pour n’y voir aucun problème. Ou alors qu’elle se dira que si moi j’ai pu surmonter ça, elle en est capable aussi. » Elle l’encourage d’un sourire timide où perce une pointe de culpabilité, prête à lui rappeler qu’entre lui et sa sœur, il a certainement davantage souffert des ravages que les drogues ont infligé à leur famille tant il s’est abimé à vouloir l’en protéger. « Sauf que… j’en sais rien en fait. » Il souffle d’un ton un peu trop terne pour ne pas l’inquiéter. « C’est aussi pour ça que j’lui ai rien dit à ce sujet. J’me disais que je pourrais le faire un peu plus tard, une fois qu’elle te connaîtra mieux. » Donc… tu comptes sur ma personnalité pour lui faire oublier que j’suis une bombe à retardement qui pourrait potentiellement t’exploser au visage à tout moment, no pressure. Elle songe en déglutissant pour tenter de délier la boule d’angoisse qui se forme dans sa gorge. Tu sais que j’suis pas forcément douée pour faire bonne impression, pas vrai ?
« J’veux pas qu’tu t’inquiètes pour ça, okay ? » Facile à dire… Elle se retient de ronchonner, le nez plissé par la préoccupation. La caresse réconfortante que sa paume applique dans son dos la ramène néanmoins à lui et dissipe son tourment tandis que ses paroles rallument une petite flamme d’espoir qui crépite dans sa poitrine : « Même si ça ne s’passe pas aussi bien qu’on l’espère, ça ne changera rien entre nous. » Touchée par sa façon de l’inclure, Aisling hoche doucement la tête et se blottit contre sa poitrine pour rechercher sa chaleur et ressentir tout au fond de son cœur cette promesse de rester ensemble face aux obstacles qui pourraient chercher à les déchirer. « Et puis je connais ma sœur, j’saurai la faire changer d’avis s’il le faut. Elle est moins têtue que moi de toute façon. » En réponse au sourire confiant et taquin qui s’étire au coin de ses lèvres, Aisling esquisse une moue amusée. « Ça tu vois j’en doute pas une seconde. » Ses dents se plantent dans sa lèvre inférieure, s’efforcent de contenir le petit rire espiègle qui enfle dans sa poitrine alors qu’elle se fond dans la tendresse complice de son regard. Elle le connaît assez bien pour savoir qu’il est presque impossible de faire fléchir sa volonté… ce qui ne l’empêche pas de s’y essayer de temps en temps, tout en sachant pertinemment que ses efforts seront vains. Comme lorsqu’elle tente de le convaincre que l’histoire de Batman serait vaguement plus intéressante si sa romance avec Catwoman était au cœur de l’intrigue plutôt qu’en trame de fond. Elle s’y est parfois douloureusement heurtée, aussi. Comme le soir où il s’est mis en tête de l’envoyer en désintoxication malgré ses pleurs angoissés et ses supplications. N’empêche qu’il avait raison. Mais pour Batman… ça s’discute. Au fond, elle trouve sa ténacité plutôt charmante. Car il y a dans son assurance immuable une constance qui ne manque pas de la rassurer et lui laisse entrevoir qu’en dépit de l’incertitude inconfortable qui les étreint, il ne laissera jamais rien ébrécher leur lien. Pas même les craintes pourtant légitimes de sa sœur adorée. « Comment j’pourrais m’inquiéter, quand t’es avec moi ? » Un sourire tendre flottant sur sa frimousse apaisée, elle enroule ses bras derrière la nuque de son copain et se hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser plein de gratitude sur ses lèvres pleines. « J’crois que ça m’stressait un peu en vrai, mais ça m’rassure de savoir que t’as déjà pensé à tout ça. » Elle avoue tout contre sa bouche, ébranlée par la puissance des sentiments que sa prévenance sécurisante fait flamber dans sa poitrine. « Et qu’ça changera rien entre nous, surtout. » Baignés de tendresse, ils se perdent et se retrouvent dans le regard de l’autre. Un bonheur tranquille l’envahit quand Sid appuie délicatement son front contre le sien. Les yeux fermés, elle inspire son odeur réconfortante pour mieux s’en imprégner.
Hélas, elle n’y arrive pas vraiment, trop consciente du temps qui défile et les rapproche inexorablement de l’instant où une trop longue semaine viendra les séparer. Le cœur serré, Aisling repousse cette idée et trouve un certain réconfort en se souvenant qu’elle espérait dormir chez lui avant de rencontrer Laoise au matin. Profiter une nuit encore de la douceur de ses baisers pour étouffer ses anxiétés et puiser dans son étreinte enveloppante le courage qu’il lui faudra pour oser surmonter ses blocages, explorer à travers l’art le thème de sa féminité. Renouer avec son essence et en réparer les fragments morcelés, rendus un peu plus coupants, un peu plus brisés après chaque cliché. Légers, ses doigts dévalent les bras de Sid pour se nicher entre les siens, puis se contractent délicatement autour de sa main alors que l’ombre d’un doute s’insinue perfidement entre eux au souvenir des photos qu’il collectionnait quand il était ado. « Dis mon Sid… » Elle lance d’une voix songeuse, les yeux rivés sur les lettres gothiques gravées à la base de son cou. « Tu sais les images de filles sexy qu’tu découpais dans les calendriers pour les accrocher aux murs de ta chambre ? » Troublée par la tension qu’elle décèle dans ses membres, Aisling s’efforce de préciser le cours de sa pensée : « J’peux pas m’empêcher de m’demander si tu l’fais encore, et euh… à quoi tu pensais quand tu les regardais ? » En essayant de repousser l’embarras qui se décline en teintes rosées sur ses joues pâle, elle fait nerveusement courir son pouce sur la main de son copain. Pour se réconforter. Pour lui assurer qu’elle ne cherche pas à le coincer, seulement à dissiper le trouble jeté par la plaisanterie de Caroline. « Laisse tomber, c’est juste… ça m’rappelle c’que tu m’as dit à propos d’ma photo, celle que t’avais vue avant d’me rencontrer. » Un coup d’œil timide en direction de son visage lui apprend que sa précision est inutile car ils savent tous les deux pertinemment à quoi elle fait référence. En revanche, elle s’étonne de le voir se détourner, se laisse gagner par le malaise qui se peint peu à peu sur ses traits. Elle avait prévu de le rassurer, lui affirmer que ça non plus, ça ne changerait rien entre eux. Que peu importe la teneur de ses aveux, ils ne pourront jamais ternir leurs souvenirs partagés même s’ils venaient les réécrire un tout petit peu. Mais face à sa réaction, elle ne peut s’empêcher de douter. La gorge nouée, elle se risque alors à demander : « C’est vraiment mon tatouage qu’a retenu ton attention ou bien… t’as vu autre chose qui te plaisait ? » Et tu l’aurais gardée, si tu l’avais vue dans un d’tes calendriers ? Au dernier instant, elle retient la question derrière ses lèvres pincées, profondément incertaine de savoir quelle réponse craindre ou espérer.
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Sid est soulagé de voir l’inquiétude qui imprégnait le regard clair d’Aisling se muer en amusement. « Ça tu vois j’en doute pas une seconde. » Incapable de résister à son air espiègle, il se mordille l’intérieur de la joue pour s’empêcher de rigoler. Elle le connaît si bien et sait probablement mieux que quiconque – à l’exception, sans doute, de Caro – que lorsqu’il s’accroche à une idée, il en faut beaucoup pour le convaincre d’en changer. « Comment j’pourrais m’inquiéter, quand t’es avec moi? » La confidence envoie un frisson de bonheur le long de son échine et le réchauffe de l’intérieur. C’est qu’il aime lui offrir cette sécurité, lui servir en quelque sorte de havre de paix où elle peut toujours trouver refuge. Il incline la tête pour rejoindre Aisling qui s’est dressée sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Par réflexe, il remplace la caresse de ses lèvres par celle de son pouce sur sa hanche lorsqu’elle s’écarte pour lui souffler : « J’crois que ça m’stressait un peu en vrai, mais ça m’rassure de savoir que t’as déjà pensé à tout ça. Et qu’ça changera rien entre nous, surtout. » Ses yeux plongés ceux de la jeune femme, il n’essaie pas de dissimuler l’affection profonde qu’il ressent pour elle, ni le mélange puissant d’émotions qu’elle évoque continuellement chez lui sans même essayer de le faire. Son front appuyé contre le sien, il resserre son étreinte, la retient tout contre lui comme pour la faire sienne tandis qu’ils se bercent doucement au rythme des vagues qui viennent lécher la côte.
Apaisé maintenant qu’il a pu rassurer Aisling et, surtout, lui faire comprendre que leur relation ne risque rien peu importe la réaction de Caro, il laisse ses pensées voguer sans but précis. Il songe à la semaine qui s’amorce, à la compagnie de sa belle dont il pourra profiter ce soir en raison de son rendez-vous mystère au centre-ville le lendemain. À nouveau, il sent sa curiosité s’éveiller. Elle s’est montrée avare de détails à ce sujet et, s’il avait d’abord supposé qu’il s’agissait de l’un de ses contrats habituels, sa fébrilité grandissante à mesure que le rendez-vous approche lui fait penser qu’il s’agit d’autre chose. Cependant, il n’ose pas vraiment poser de questions, paralysé par le malaise toujours présent entre eux lorsqu’il est question du boulot d’Aisling. Il ignore comment aborder le sujet, ni même s’il devrait vraiment le faire. Alors il ne dit rien la plupart du temps, se contente d’espérer qu’elle vienne vers lui si jamais elle a besoin de parler. Tandis que le souvenir du commentaire de Caro et la tension légère qui s’était installée entre lui et sa copine s’imprime dans son esprit, il ne peut s’empêcher de penser qu’il serait peut-être temps de revoir sa stratégie dans ce cas précis, pour éviter de laisser des non-dits ou un malentendu gâcher leur entente.
Comme si elle avait suivi le fil de ses réflexions, Aisling glisse ses doigts entre les siens. « Dis mon Sid… » Il sait ce qu’elle va dire et pourtant, il sent son corps se braquer lorsqu’elle poursuit : « Tu sais les images de filles sexy qu’tu découpais dans les calendriers pour les accrocher aux murs de ta chambre? » La bouche un peu sèche, il hoche timidement la tête. Perturbé par l’inquiétude qui lui brûle les entrailles, il se tourne vers l’intérieur pour essayer de déterminer ce qui le met dans cet état. Avec un froncement de sourcil étonné, il constate que ce n’est pas tant le stress de répondre aux questions d’Aisling que la crainte d’entacher la précieuse confiance qu’elle lui accorde qui le dérange. « J’peux pas m’empêcher de m’demander si tu l’fais encore, et euh… à quoi tu pensais quand tu les regardais? » À travers son appréhension, il se surprend à devoir ravaler un sourire amusé en voyant son teint de pêche se teinter de rose devant la question indiscrète qui a franchi ses lèvres. Elle fait courir un pouce nerveux sur sa main, semble se raviser. « Laisse tomber, c’est juste… ça m’rappelle c’que tu m’as dit à propos d’ma photo, celle que t’avais vue avant d’me rencontrer. » Il n’est pas particulièrement surpris qu’elle se soit tournée elle aussi vers ce souvenir de leur première soirée passée ensemble. Surtout, il sait exactement quelle question elle s’apprête à lui poser et quelle réponse il devra lui donner pour se montrer parfaitement honnête.
Embêté, il détourne les yeux et attend aussi patiemment que possible qu’elle la lance dans l’espace entre eux, là où ils ne pourront plus la rattraper. « C’est vraiment mon tatouage qu’a retenu ton attention ou bien… t’as vu autre chose qui te plaisait? » Résigné, il inspire profondément puis expulse l’air qui gonflait ses poumons en un genre de soupir fataliste. « J’ai vraiment remarqué ton tatouage, oui. Il est réussi. » Il hausse légèrement les épaules, puis s’éclaircit la gorge. Il essaie maladroitement de gagner du temps et ils le savent tous les deux. « Bon après… c’est plus trop un secret maintenant que j’te trouve belle. Et sexy, » avoue-t-il, une pointe d’envie rêveuse dans la voix tandis que le souvenir de leurs étreintes se fraie un chemin dans son esprit. « J’te mentirais si j’te disais que j’ai pas aimé le reste de la photo aussi. » Il lui offre un petit sourire contrit, comme pour lui demander silencieusement d’excuser le demi-mensonge qu’il lui avait servi à l’époque de leur rencontre. Il n’explique pas non plus les raisons derrière son choix plus ou moins conscient, convaincu qu’elle les connaît déjà. Dès l’instant où elle avait tourné un regard terrifié vers lui au bar, il avait senti instinctivement qu’il valait mieux s’en tenir à un intérêt purement platonique pour ne pas l’inquiéter et gagner sa confiance. Il se concentre plutôt sur les détails qu’elle ignore encore et qui ont le potentiel de répondre à certaines des questions qu’elle lui vient de lui poser. « Je t’ai jamais mentionné où j’ai vu la photo, pas vrai? » Il sait bien que non, mais il attend qu’elle lui ait répondu d’un petit hochement de tête pour reprendre. « C’était au salon, à l’époque où je bossais encore pour Andrew. Il avait toute une pile de magazines pour les clients qui devaient patienter parfois. Un jour où j’attendais d’avoir quelqu’un à tatouer, je m’amusais à les feuilleter. Et j’ai vu ta photo. » En dépit de sa mémoire un peu floue, il suppose qu’il devait l’avoir aperçue quelques semaines avant de rencontrer Aisling, ne serait-ce que parce que son souvenir de la pinup était si précis. « Tu sais, j’ai laissé toutes les photos que j’avais collectionnées en arrière quand je suis parti de Melbourne. » Il n’avait apporté que le strict nécessaire avec lui, conscient malgré son inexpérience de la précarité vers laquelle il se dirigeait tout droit. Peut-être sentait-il aussi confusément que ces photos n’avaient déjà plus sur lui la même emprise qu’autrefois. Qu’elles étaient devenues, d’une certaine façon, avec les affiches et les autographes dont il décorait ses murs, le symbole d’une époque où, en dépit des épreuves quotidiennes qu’il devait surmonter, régnait encore une certaine insouciance, une insouciance morte et enterrée en même temps qu’Adele. « C’étaient des fantasmes d’ado, rien de plus. Je rêvais à ces filles tout en sachant très bien que j’avais aucune chance et que je ne les rencontrerais jamais. » Comme il avait fait l’erreur de le croire en observant la photo osée d’Aisling dans ce magazine. C’était sans compter le destin qui s’apprêtait à leur jouer un tour. Il scrute son visage et, rassuré de ne percevoir aucune détresse particulière dans ses grands yeux, il laisse un sourire taquin s’étirer sur ses lèvres. « À mon avis, le petit Sid qui regardait ses jolies brunes tatouées en rêvassant serait plutôt fier de moi s’il te voyait… Sûrement qu’il ne croirait pas à sa chance. À notre chance, je suppose, » se ravise-t-il, un brin philosophe, en songeant qu’il est à la fois ce grand gamin un peu paumé et une toute autre personne. Il se penche vers la jeune femme, effleure son nez du sien, tente de lui communiquer par la tendresse de ses petits gestes que derrière sa blague légère se cache une certitude inébranlable, celle d’avoir trouvé la personne qui lui était destinée, et la satisfaction profonde qu’il ressent à l’idée d’avoir réussi à la convaincre que sa place est auprès de lui.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
When I'm nervous I have this thing, yeah, I talk too much. Sometimes I just can't shut the hell up. It's like I need to tell someone, anyone who'll listen, and that's where I seem to fuck up.
Un court silence accueille sa question, suivi d’une profonde inspiration où perce une pointe de résignation. « J’ai vraiment remarqué ton tatouage, oui. Il est réussi. » Un petit sourire indulgent étire brièvement le coin de ses lèvres. J’te crois sur parole. Il suffit de repenser à sa réaction le soir où il a découvert celui qui se cache sous son bras pour comprendre que le tatoueur ne pourrait jamais se résoudre à prétendre admirer un encrage mal réalisé… pas même pour dissimuler ses intentions auprès d’une inconnue aux émotions volatiles. « Bon après… c’est plus trop un secret maintenant que j’te trouve belle. Et sexy. » Empreinte de tendresse et de sincérité, sa voix se fraie un chemin jusque dans son cœur comme pour atténuer l’impact de ses paroles. Ce n’est pas un secret, non. Depuis qu’ils sont ensemble, Sid lui souffle souvent au creux de l’oreille à quel point il la trouve belle ou jolie ; des compliments qui ne manquent jamais de diffuser une douce chaleur dans sa poitrine. En revanche, c’est la première fois qu’il admet la trouver sexy en des termes aussi directs. Et elle a beau s’en douter à la façon dont son corps répond d’instinct à chacune de ses petites tentatives de séduction, ça lui fait peur. Pourtant, derrière le frisson d’incertitude que ses confidences déversent dans ses membres, Aisling sent une petite pointe de bonheur et de fierté papillonner entre ses côtes. Troublée, elle presse délicatement ses mains, fouille son regard océan dans l’espoir d’y noyer ses émotions contraires. Un léger froncement de sourcils vient froisser l’expression un peu rêveuse qui flottait sur ses traits quand il finit par ajouter : « J’te mentirais si j’te disais que j’ai pas aimé le reste de la photo aussi. » La révélation ne la surprend pas vraiment, tout comme l’angoisse qu’elle sème aussitôt dans son cœur. Aisling guette nerveusement sa progression, s’étonne en sentant ses craintes fléchir face au petit sourire penaud qu’il lui adresse. Ça change rien… Elle se répète comme pour s’en convaincre en promenant fébrilement ses pouces sur les mains de Sid. Pour se rassurer. Pour lui offrir le pardon qu’il semble implorer. « Okay. » Elle souffle précautionneusement, tâche de repousser le doute qui la ronge. Au fond… t’aurais été un peu vexée s’il t’avait dit que non. Cette prise de conscience l’apaise quelque peu en lui laissant entrevoir que derrière la peur panique d’être désirable à ses yeux, Aisling ressentait déjà confusément l’envie de lui plaire à l’époque.
« Je t’ai jamais mentionné où j’ai vu la photo, pas vrai ? » Intriguée par sa question inattendue, Aisling laisse s’échapper le flot de ses réflexions et secoue doucement la tête en relevant les yeux vers lui. « C’était au salon, à l’époque où je bossais encore pour Andrew. Il avait toute une pile de magazines pour les clients qui devaient patienter parfois. Un jour où j’attendais d’avoir quelqu’un à tatouer, je m’amusais à les feuilleter. » Un sourire timide s’étire au coin de ses lèvres alors qu’elle visualise le tatoueur, avec sa coupe rebelle et son look un peu destroy de l’époque, tourner en rond dans un salon vide avant de s’affaler sur un canapé usé pour trouver l’inspiration ou de nouvelles techniques au détour d’une page en papier glacé. « Et j’ai vu ta photo. » Son souffle se bloque dans sa gorge quand elle l’imagine tomber sur le cliché, entrevoir avant même de la rencontrer ce pan de vie qu’elle aurait voulu garder secret. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Car avec le recul, Aisling a fini par comprendre que cette découverte inopinée lui a permis de s’épanouir plus librement dans leur amitié. Ressentir pleinement l’espoir que Sid insufflait dans son cœur, en lui prouvant inlassablement qu’elle méritait son affection et son respect en dépit des choix douteux qui l’ont entraînée sur cette voie criblée de regrets. « Tu sais, j’ai laissé toutes les photos que j’avais collectionnées en arrière quand je suis parti de Melbourne. » Les sourcils légèrement froncés, elle scrute attentivement ses traits, croit déceler dans la nostalgie discrète qui s’y peint les raisons de ce choix. Moi aussi j’ai tout laissé derrière quand j’ai quitté Belfast. Elle songe avec un petit pincement au cœur en pressant délicatement ses paumes. Car elle est partie sur un coup de tête paniqué, sans trop savoir où elle allait. L’avenir plongé dans une brume inquiétante à travers laquelle elle avançait à tâtons, avec pour seule certitude le destin tout tracé auquel elle renonçait, et avec lui ce qui l’avait aidée à surmonter les tourments de son enfance, les rêves qui l’avaient finalement trahie à l’aube de ses dix-sept ans. Ils ont tous les deux fui dans la précipitation, s’évaporant dans la nuit sans prévenir personne. Elle pour échapper au futur, lui à son passé. « C’étaient des fantasmes d’ado, rien de plus. Je rêvais à ces filles tout en sachant très bien que j’avais aucune chance et que je ne les rencontrerais jamais. » Attendrie, Aisling incline légèrement la tête, essaie de se représenter un tout jeune Sid rêvassant devant les photos de modèles tatouées qu’il collectionnait, se dit que ces filles avaient de la chance d’être regardées par des yeux aussi doux, même si elles ne l’ont probablement jamais su. Plus encore, elle le comprend. Car l’irlandaise a souvent soupiré devant les posters de ses musiciens préférés, nourrissant l’espoir que l’un d’entre eux finirait par la repérer dans la foule d’un concert et l’emmènerait loin de son pays pour lui faire goûter à un peu de bonheur et d’aventure. Ses rêveries l’ont suivie bien après son départ d’Irlande et son arrivée en Australie, pour ne finalement s’évanouir qu’entre les bras de Sid, qui l’ont tendrement ancrée dans une réalité bien plus douce que tous les scénarios qu’elle s’inventait. Séduite par la caresse de son regard, elle lui rend son sourire et se laisse dériver un instant dans l’océan de ses yeux. « À mon avis, le petit Sid qui regardait ses jolies brunes tatouées en rêvassant serait plutôt fier de moi s’il te voyait… Sûrement qu’il ne croirait pas à sa chance. À notre chance, je suppose. » La confession est douce, sincère. Empreinte d’une innocence si touchante qu’Aisling sent une vague d’affection pure déferler dans sa poitrine. « C’est moi qui suis chanceuse… » Elle souffle comme pour protester, le cœur pétrit de tendresse, les joues teintées d’un voile rosé à l’idée de pouvoir incarner au moins en partie ses fantasmes passés. Pourtant, elle tressaille lorsqu’il se penche vers son visage, ne se détend dans son étreinte qu’en sentant la caresse délicate de son nez contre le sien. Leurs lèvres s’effleurent, se redécouvrent avec une passion tranquille à laquelle Aisling s’abandonne dans l’espoir de sentir son trouble se diluer.
« Tu veux savoir un secret ? » Elle finit par murmurer contre sa bouche, sans trop comprendre ce qui la pousse à interrompre leur baiser pour lui partager les émotions qui l’ont agitée le soir où ils se sont rencontrés. Sentant à la caresse de son front contre le sien qu’il hoche doucement la tête, elle prend une petite inspiration avant de lui confier : « La première fois que je t’ai vu, je t’ai trouvé à tomber. J’me suis même dit qu’avec des yeux pareils, t’avais plutôt l’air du genre à sortir avec les modèles alternatives qu’à fantasmer sur leurs photos… » Un petit sourire nostalgique étire le coin de ses lèvres alors qu’elle renoue aisément avec les sentiments confus qui l’ont envahie à l’instant où son regard s’est tourné vers la source de cette voix profonde au timbre si apaisant. « J’avais pas tort. » La plaisanterie lui échappe sans prévenir et ses yeux cherchent aussitôt la complicité dans ceux de Sid avant de se dérober à nouveau. « J’crois qu’c’est ça qui m’a fait flipper. J’pensais qu’tu m’avais reconnue et que tu t’ferais des idées… sur qui j’étais et c’que j’pourrais t’donner. » Qu’il chercherait à la séduire et tenterait de la faire sienne avant même qu’elle n’ait le temps d’apprivoiser l’idée. Toute la soirée, l’envie confuse de lui plaire s’était confrontée à sa crainte d’être désirée. Ce conflit inconscient l’encourageant à fuir avant de la précipiter dans ses bras, érigeant des barrières seulement pour les laisser s’effriter en s’inquiétant qu’il puisse être gay. Acceptant finalement de se laisser raccompagner jusqu’à chez elle surtout, malgré l’angoisse qui la rongeait… pour finalement s’endormir sur son épaule comme elle le ferait si souvent au cours des années suivantes. Savourant, enfin, la sécurité que leur amitié lui apportait tout en regrettant parfois de ne pas être le genre de fille qui puisse éveiller son intérêt. « Mais sur ça, j’me plantais. » Elle admet en lui adressant un petit sourire contrit, comme pour s’excuser de l’avoir si mal jugé. « Parce que t’as jamais laissé c’que t’as vu influencer ta façon d’te comporter envers moi… Et tu m’as toujours traitée avec respect, même quand j’étais pas certaine de l’mériter. » Légers, ses doigts remontent le long de ses bras, effleurent sa mâchoire avant d’y placer ses paumes. « Alors c’que j’voulais t’dire t’à l’heure… c’est qu’peu importe c’que t’as pensé quand t’as découvert cette photo d’moi. » Les mots se teintent de détermination alors qu’ils s’échappent de ses lèvres comme pour reconstruire un pont entre eux. « Ça change rien. » Elle souffle en promenant tendrement ses pouces sur ses joues, les yeux plantés dans ceux de son copain. « Ça change rien. » Et pourtant, un doute perfide s’infiltre dans son cœur, vacille dans son regard, enfle dans son esprit sous la forme d’une question qui ne l’avait jamais effleurée auparavant. « Enfin… je crois. » Elle bafouille alors que ses pensées rebondissent sur ses confessions, les photos de brunes tatouées qu’il collectionnait ado, la fierté qu’il éprouverait en sachant qu’il finirait par en décrocher une en grandissant. « Euh… mon Sid ? » Les sourcils froncés, elle s’efforce de se souvenir que pour elle aussi, il a longtemps représenté un idéal inatteignable, un bonheur auquel elle n’avait pas le droit d’aspirer. Mais malgré ses efforts, son appréhension ne fait que se préciser. « T’aurais eu envie d’être autre chose que mon meilleur ami, si t’avais jamais vu cette photo d’moi ? » Tu serais avec moi si Ivana n’existait pas ? Si y’avait seulement Aisling et que t’avais aucun moyen de savoir à quoi j’ressemble… derrière tout ça ? La gorge nouée, elle laisse ses mains retomber le long de ses bras, dessine nerveusement le contour de ses doigts sans oser y enrouler les siens. « Et… tu crois que le p’tit Sid serait quand même fier de savoir que t’es avec moi ? » Elle finit par demander d’une toute petite voix. C’est absurde et elle le sait. Mais après s’être tant inquiétée de ne pas être digne de lui à cause de ses photos, voilà qu’elle est terrifiée à l’idée qu’en réveillant ses fantasmes d’adolescents, ces dernières aient pu influencer son choix. Les lèvres pincées, elle fixe silencieusement l’éclat de couleur qui dépasse du dernier bouton de sa chemise pour ne pas avoir à le regarder. Ne pas lire la déception dans ses yeux quand il réalisera qu’après tout ce qu’ils ont traversé, elle a besoin d’entendre qu’il aurait su voir dans son amie timide et empotée quelqu’un qu’il pourrait aimer et désirer… même s’il n’avait jamais eu ce premier aperçu des courbes que ses gros pulls dissimulaient.
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
« C’est moi qui suis chanceuse… » murmure-t-elle, les yeux si brillants qu’il ne résiste pas à l’envie de cueillir un baiser sur ses lèvres, de laisser la caresse de sa bouche contre la sienne lui dire que la chance leur revient peut-être bien à tous les deux, tout simplement. Après tout, il s’en serait fallu de si peu : au moindre sursaut du destin, leurs chemins auraient pu ne jamais se croiser. « Tu veux savoir un secret ? » Malgré son envie de protester contre la fin un peu trop abrupte à son goût de leur baiser, sa curiosité est suffisamment piquée pour le convaincre de ravaler son soupir de déception. Sans trop éloigner son visage du sien, il hoche la tête. « La première fois que je t’ai vu, je t’ai trouvé à tomber. » On aurait pas dit vu comment tu m’as rembarré… En dépit de son monologue interne un peu mordant, il se retient de sourire, tout de même touché qu’elle lui confie ses pensées, jusqu’alors restées plutôt secrètes, sur leurs premières interactions. « J’me suis même dit qu’avec des yeux pareils, t’avais plutôt l’air du genre à sortir avec les modèles alternatives qu’à fantasmer sur leurs photos… » Cette fois, il ne résiste pas à l’envie de répondre à l’expression un peu coquine d’Aisling. Les lèvres pincées pour camoufler la satisfaction qui menace de se fondre dans son expression, il lui offre à son tour un sourire amusé. Car force est de constater qu’elle a raison… après tout, c’est la modèle et pas les photos qu’il tient entre ses bras et qu’il vient de présenter à sa sœur.
Comme si elle lisait dans ses pensées, elle précise en lui lançant une œillade toute pleine de complicité : « J’avais pas tort. » De bon cœur, il incline la tête comme pour lui concéder sa victoire. « J’crois qu’c’est ça qui m’a fait flipper. J’pensais qu’tu m’avais reconnue et que tu t’ferais des idées… sur qui j’étais et c’que j’pourrais te donner. » Avec une certaine amertume, il revoit ses grands yeux terrifiés, la tension manifeste dans sa posture, son regard de petit animal farouche qui se préparait à être attaqué. À l’époque, il croyait l’avoir effrayée en essayant de l’aborder. Il avait fini par comprendre que ce n’était pas tant sa tentative de drague que sa peur générale des hommes qui l’avait fait réagir comme ça. Les sourcils froncés, il repense aux connards qui l’avaient acculée contre le bar et aux bribes de commentaires salaces qu’il a entendus en s’approchant d’elle pour voler à son secours. Il peut sans mal concevoir qu’elle ait tiré cette conclusion à son sujet, surtout qu’elle avait l’habitude de recevoir exactement ce genre de réaction déplacée. Et puis, elle n’a pas totalement tort. Dans un autre univers où elle aurait été captivée par ses avances plutôt que terrorisée, il n’aurait sûrement pas hésité à la ramener chez lui ou à s’inviter dans son lit. « Mais sur ça, j’me plantais. » Elle lui adresse un petit sourire un peu repentant, comme pour s’excuser. En retour, il fait courir son pouce sur sa hanche, comme pour lui assurer qu’elle n’a rien à se reprocher. « Parce que t’as jamais laissé c’que t’as vu influencer ta façon d’te comporter envers moi… Et tu m’as toujours traitée avec respect, même quand j’étais pas certaine de l’mériter. » Surpris, il hausse les sourcils. Mais évidemment qu’tu le méritais! La pensée jaillit dans son esprit, vive et viscérale, seulement pour être rapidement tempérée par la réalité et le souvenir des commentaires qu’elle reçoit encore trop souvent qui le rattrapent. Visiblement, ce n’est pas tout le monde qui pense comme lui.
La caresse délicate de ses doigts qui remontent vers son visage et parcourent sa mâchoire réussissent à le distraire de son outrage un peu triste. « Alors c’que j’voulais t’dire t’à l’heure… c’est qu’peu importe c’que t’as pensé quand t’as découvert cette photo d’moi. Ça change rien. » L’aplomb qui vibre dans sa voix le réchauffe de l’intérieur, rassure les dernières parties de lui qui s’inquiétaient encore de sa réaction à la vérité. Le regard tendre, il observe les paillettes qui brillent dans ses yeux, la courbe douce de sa pommette, le pli assuré de ses lèvres tandis qu’elle répète son serment. « Ça change rien. » Un frémissement traverse son visage, le froisse d’une vague nervosité comme si, tout à coup, elle hésitait. « Enfin… je crois. Euh… mon Sid ? » Incertain de savoir s’il devrait s’amuser de la vitesse à laquelle elle a changé d’idée ou s’inquiéter de la question qu’elle s’apprête manifestement à lui poser, il décide finalement de simplement l’encourager à parler. « Oui ? » En évitant soigneusement son regard, elle reprend timidement : « T’aurais eu envie d’être autre chose que mon meilleur ami, si t’avais jamais vu cette photo de moi ? » Étonné, il se mordille l’intérieur de la joue en scrutant le visage inquiet d’Aisling. Bien sûr qu’j’en aurais eu envie quand même… La réponse lui semble si évidente qu’il n’aurait jamais pensé que la jeune femme aurait besoin d’être rassurée à ce sujet. Pourtant, elle semble sincèrement préoccupée, à en juger par l’obstination avec elle laquelle elle refuse de le regarder et la minutie avec laquelle elle effleure ses mains, comme elle a normalement l’habitude de le faire avec les lignes de ses tatouages. « Et… tu crois que le p’tit Sid serait quand même fier de savoir que t’es avec moi ? » demande-t-elle d’une voix si sourde qu’elle aurait sûrement été avalée par le grondement des vagues si elle n’était pas encore blottie contre sa poitrine.
Sans hésiter, il pose une main sur sa mâchoire, l’encourage délicatement à relever la tête. Malgré une certaine résistance au début, elle finit par se laisser convaincre. Quand ses yeux croisent enfin les siens, il effleure affectueusement sa joue. « C’est pas d’ta photo que j’suis tombé amoureux, Leen. Ça aurait rien changé du tout si je l’avais jamais vue. » Libérant son visage, il repousse tendrement une mèche derrière son oreille. « Tu m’as plu dès que je t’ai vue au bar, tu sais ? Bien avant que j’reconnaisse ton tatouage et Ivana. » Conscient qu’il ne lui a jamais clairement décrit l’attraction instantanée qu’il avait ressentie pour elle le soir de leur rencontre, il précise : « T’étais assise sur ton tabouret, tu fouillais dans ton sac… J’voyais même pas vraiment ton visage d’où j’étais. Juste tes cheveux. Mais j’ai senti que j’devais aller te voir, et j’ai pas su résister. » Il ignore toujours ce qui l’a attiré ainsi vers Aisling, mais il n’a jamais regretté d’avoir obéi à l’impulsion inexplicable qui le poussait vers elle. Encore moins de s’être accroché par la suite. « Et ce sont pas tes courbes qui m’ont donné envie d’être ton ami non plus, c’est toi. » Soulagé de voir une lueur rassurée s’allumer dans les prunelles claires de la jeune femme, il laisse un sourire complice s’étirer au coin de ses lèvres tandis qu’il se penche vers elle avec un air de conspirateur pour lui souffler : « Bon ça ne veut pas dire que je ne les aime pas, hein… Au contraire. » Reprenant son sérieux, il fait courir une main câline dans son dos. « Mais c’est tout ce qu’il y a à l’intérieur qui m’a vraiment séduit. » La personnalité taquine et colorée dissimulée derrière son armure de timidité. L’affection enveloppante qu’elle projette autour d’elle sans même vraiment s’en rendre compte. La confiance si précieuse qu’elle a décidé de lui offrir. Ses airs délicieusement scandalisés lorsqu’il lui raconte quelque chose qui la surprend. La façon dont elle se presse contre lui quand il l’embrasse. Le bonheur tranquille qu’elle lui inspire dès qu’ils sont ensemble et depuis bien plus longtemps qu’ils ne forment un couple. « Je sais que le p’tit Sid serait tout aussi fier si t’avais jamais posé pour la moindre photo. Parce que photos ou pas, l’important c’est qu’il n’aurait pas pu demander mieux que de tomber amoureux d’sa meilleure amie. »
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
When I'm nervous I have this thing, yeah, I talk too much. Sometimes I just can't shut the hell up. It's like I need to tell someone, anyone who'll listen, and that's where I seem to fuck up.
La chaleur de sa paume contre sa mâchoire diffuse une onde d’espoir dans sa poitrine, son impulsion l’encourage délicatement à relever la tête. Elle s’obstine pourtant, grignote nerveusement l’intérieur de sa joue et gratouille un instant les coutures bordant les poches de son jean. Lorsqu’elle finit par céder à la douceur obstinée de sa main, Sid la récompense d’une caresse pleine de tendresse. « C’est pas d’ta photo que j’suis tombé amoureux, Leen. Ça aurait rien changé du tout si je l’avais jamais vue. » La confession inattendue lui coupe le souffle, sème le chaos dans son cœur, plonge ses doigts dans un puit glacial. Captivée par l’intensité de son regard, elle frémit quand ses doigts effleurent la courbe de son oreille pour y glisser une mèche égarée et trouve dans la familiarité de ce petit geste tendre une ancre à laquelle se raccrocher pour ne pas partir à la dérive. « Tu m’as plu dès que je t’ai vue au bar, tu sais ? » Emue, Aisling retient un genre de sanglot-rire derrière ses lèvres pincées, secoue la tête pour lui indiquer qu’elle l’ignorait. « Bien avant que j’reconnaisse ton tatouage et Ivana. » Doucement, ses paroles s’infiltrent en elle pour chasser ses angoisses et tempérer le tumulte de ses sentiments. Les yeux brillants et les joues rosies, elle se laisse guider au cœur de ce souvenir qu’ils partagent, rendu plus doux encore par le sens qu’ils lui ont donné. « T’étais assise sur ton tabouret, tu fouillais dans ton sac… J’voyais même pas vraiment ton visage d’où j’étais. Juste tes cheveux. » Et elle se revoit aussi. Perdue, hagarde. Les doigts tâtant nerveusement l’intérieur de son sac toujours trop rempli à la recherche du velours rassurant de sa trousse de toilette. Sa paume enroulée autour du tube de rouge à lèvre trafiqué pour contenir un sachet de poudre immaculée. Et le besoin vorace qui s’ouvrait en elle alors que son esprit effleurait l’idée d’en inspirer une ligne ou deux. Pour chasser son anxiété, altérer l’espace de quelques heures sa perception de la réalité, oublier dans un nuage de bravoure sa douloureuse sensibilité. « Mais j’ai senti que j’devais aller te voir, et j’ai pas su résister. » Sa voix douce et profonde disperse ces éclats de sensations aussi rapidement qu’ils lui sont revenus. Avec un petit froncement de sourcils incrédule, Aisling réalise qu’elle n’a plus effectué ce geste une seule fois depuis le soir où Sid lui a fait part de ses sentiments à la lueur des étoiles. Sans se l’interdire, sans même y avoir pensé. Comme si d’un coup, ces remèdes factices qui lui avaient permis de survivre toutes ces années, n’avaient plus la moindre utilité. « J’suis contente que t’aies pas résisté... » Elle murmure avec un petit sourire empreint de timidité. Car en lui offrant son amour et son amitié, Sid lui a montré la voie. Jour après jour, il l’a encouragée à espérer plus de la vie, à prendre soin de son cœur et de son corps comme lui le faisait déjà pour elle. Avec constance et compassion. Jusqu’à ce que ça lui semble presque naturel et que le chaos dans son âme se fasse plus silencieux. Jusqu’à que s’autodétruire signifie devoir perdre plus qu’elle-même. Jusqu’à ce qu’elle prenne pleinement conscience qu’à chaque coup qu’elle s’infligeait, c’est sa chair à lui qui s’ouvrait. « Et ce sont pas tes courbes qui m’ont donné envie d’être ton ami non plus, c’est toi. » Une boule de gratitude se forme dans sa gorge et l’émotion brouille son regard alors qu’il lui confirme en mots ce qu’il lui a déjà prouvé tant de fois. Qu’il a su voir en elle quelque chose digne de son intérêt. Qu’il l’a délicatement cueillie entre ses mains et baignée de tendresse et de loyauté, de rires et de respect. Sans jamais rien attendre en retour, sans même chercher à la changer avant qu’elle ne soit prête à le faire.
Comme s’il sentait que ses émois sont sur le point de l’étouffer, il esquisse un sourire charmeur et se penche à son oreille, le regard pétillant de complicité. « Bon ça ne veut pas dire que je ne les aime pas, hein… Au contraire. » Cette fois, elle ne peut retenir le petit rire mi tendre, mi surpris qui vient secouer sa poitrine. Une main placée devant ses lèvres pour contenir son amusement, elle incline la tête avec indulgence sans quitter son regard. « Sid… » Elle proteste pour la forme, incapable d’ignorer la petite flamme de satisfaction qui ondoie dans sa poitrine à l’idée de lui être si désirable. « Mais c’est tout ce qu’il y a à l’intérieur qui m’a vraiment séduit. » Son ton se fait plus sage, sa main diffuse une douce chaleur sous sa peau en parcourant tranquillement son dos, envoie un frisson agréable le long de son échine. « Je sais que le p’tit Sid serait tout aussi fier si t’avais jamais posé pour la moindre photo. » Il lui souffle avec aplomb, le regard empreint d’une intensité presque solennelle. « Parce que photos ou pas, l’important c’est qu’il n’aurait pas pu demander mieux que de tomber amoureux d’sa meilleure amie. » Cette fois, aucun barrage n’empêche ses mots d’amour de résonner dans son cœur. Bouleversée, incapable de lutter contre les larmes inondant ses yeux rivés dans les siens, Aisling plaque une main tremblante contre ses lèvres, étouffe dans sa paume un sanglot étranglé. Parce qu’au lieu de les déchirer, leurs craintes timidement exposées n’ont fait que les rapprocher. Et elle ne s’est jamais sentie aussi proche de lui qu’en cet instant sur cette plage, à l’abri du monde entre ses bras qui l’étreignent avec la même tendresse qu’il lui a toujours réservée. Parce que même dans ses rêves les plus audacieux, elle n’aurait jamais pu concevoir l’amour si pur qu’ils partagent chaque jour un peu plus fort. Cet amour qui enfle dans son cœur, si intense qu’il risque bien de le faire éclater si elle ne parvient pas à le partager. « Mon Sid… » Elle couine d’une petite voix chevrotante. Ses doigts effleurent son front, repoussent ses mèches sombres, tracent le contour de ses pommettes comme si elle le découvrait pour la première fois. « Moi non plus j’aurais pas pu demander mieux… » Les mots s’écoulent puis se bloquent dans sa gorge. Etonnée, Aisling les ravale avec un froncement de sourcils, dilue sa confusion dans une pointe d’humour : « Et j’suis contente de pouvoir réaliser les rêves du p’tit Sid, » un petit sourire étire subrepticement le coin de ses lèvres alors qu’elle relève le menton pour lui adresser une œillade taquine « parce que t’as réalisé tous les miens. » Car dès l’instant où ils se sont rencontrés, il lui a offert la sécurité à laquelle elle n’osait plus aspirer. Le respect qu’elle ne pensait pas mériter. Une amitié solide et sincère pour l’épauler à une époque où n’importe quel autre sentiment l’aurait terrifiée. Un espoir auquel se raccrocher pour naviguer hors du terrain miné qu’elle s’était fabriqué. « Connaître ton amitié et être à tes côtés, c’est la plus belle chose qui m’soit jamais arrivée. Et j’pensais pas qu’c’était possible, de s’sentir aussi bien avec quelqu’un. » Délicatement, ses mains quittent ses épaules où elles s’étaient posées pour prendre sa mâchoire entre ses paumes. « Alors j’crois bien qu’moi aussi je… » suis tombée amoureuse de mon meilleur ami. Ça devrait être si facile à dire. Un cri du cœur trop jalousement gardé qui ne demande qu’à être libéré. Un hommage à l’affection qu’ils partagent depuis si longtemps et qui n’a cessé d’évoluer au cours de leur amitié. « Sid je… » t’aime. Ça devrait être aussi simple, oui. Et pourtant son cœur s’emballe inconfortablement dans sa poitrine alors qu’elle prend une petite inspiration déterminée et rassemble le courage de se lancer. « Si tu savais comme je- » L’air se bloque dans ses poumons, un tremblement traverse ses lèvres encore entrouvertes et un éclair de détresse fend son regard alors qu’elle prend pleinement conscience de son incapacité à lui exprimer son amour. Le cœur broyé d’une honte glaciale, elle se détourne, enfouit son visage contre sa poitrine où elle étouffe un hoquet horrifié. Les larmes qui emplissent ses yeux n’ont plus rien de tendre ou de libérateur désormais. Ses bras s’enroulent autour de sa taille, ses doigts agrippent le tissu fin de sa chemise, son corps se presse contre le sien avec une conviction désemparée. Pour repousser la panique qui s’infiltre sournoisement en elle, étouffer sa culpabilité. Tenter de lui communiquer, enfin, tout ce que ses lèvres refusent de lui murmurer. J’espère que tu sais à quel point je t’aime…
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Elle lève vers lui ses grands yeux trop brillants, porte une main à ses lèvres comme pour cacher l’émotion vive qui s’étale pourtant bien en évidence sur ses traits harmonieux. « Mon Sid… » Du bout des doigts, elle effleure son front, descend le long de sa mâchoire. Ému, il savoure la douceur de cette caresse qui fait rougeoyer plus fort la tendresse qui brûle dans son cœur pour elle. « Moi non plus j’aurais pas pu demander mieux… Et j’suis contente de pouvoir réaliser les rêves du p’tit Sid, parce que t’as réalisé tous les miens. » Séduit par son air espiègle et la sincérité qui étincelle dans son regard, il aurait envie de lui voler un baiser. Peut-être de lui glisser aussi à l’oreille qu’il existe encore d’autres rêves qu’il voudrait bien réaliser avec elle, pour le plaisir de la voir rougir à nouveau lorsqu’elle devinera les idées pas si innocentes qui se cachent derrière sa remarque. Cependant, il reste muet, soucieux de ne pas l’interrompre. Du reste, il ne voudrait pas qu’elle s’imagine que c’est la seule chose qu’il espère. Car au-delà des scénarios qui peuplent ses fantasmes, il y a toute une panoplie d’espoirs brûlants qui occupent ses pensées. Tu m’donnes envie de rêver, qu’il lui avait soufflé sous les étoiles, le soir de leur première date. C’est toujours le cas depuis. Alors qu’autrefois il se tournait rarement vers le futur, aujourd’hui il se surprend de plus en plus souvent à se perdre dans des rêveries d’avenir où son existence est inextricablement liée à celle d’Aisling. « Connaître ton amitié et être à tes côtés, c’est la plus belle chose qui m’soit jamais arrivée. Et j’pensais pas qu’c’était possible, de s’sentir aussi bien avec quelqu’un. » La chaleur de ses paumes sur ses joues l’ancre dans le moment présent, l’intensité de son regard le cloue sur place. Il retient son souffle, conscient de la puissance solennelle de ce moment. « Alors j’crois bien qu’moi aussi… » Elle s’interrompt brusquement et Sid scrute son visage d’un regard curieux. « Sid je… » L’anticipation grimpe encore d’un niveau et le remplit d’une fébrilité difficile à repousser. Car il sait ce qu’elle va dire, le sent au plus profond de ses tripes. Dans sa cage thoracique, son cœur bat si fort qu’il a l’impression de l’entendre résonner jusque dans ses tempes. « Si tu savais comme je- » Une fois de plus, c’est le silence qui les enveloppe, comme si les mots restaient coincés dans sa gorge, peut-être étranglés par l’émotion. Il est témoin de l’instant où elle rend les armes. Ses iris bleu gris se chargent d’une tristesse pluvieuse juste avant de lui échapper.
Rempli d’inquiétude, il la serre dans ses bras tandis qu’elle se presse contre lui avec tant de force qu’elle semble vouloir se fondre dans son étreinte et disparaître. Les sourcils légèrement froncés de confusion, il lui caresse tendrement les cheveux en cherchant à comprendre ce qui vient de se passer. En temps normal, il aurait pensé que la peur de voir ses sentiments rejetés pourrait être la cause de ce blocage, mais ce n’est évidemment pas le cas ici puisqu’elle connaît bien la teneur des siens. Seul avec ses interrogations, il ressent toutefois le besoin de la rassurer. « J’comprends qu’tu sois pas prête à le dire, » finit-il par souffler avant de presser un baiser sur sa tempe. « Ça change rien à c’que je ressens. » Cédant au besoin de voir son visage, il la libère à contrecœur, se sert de ses mains posées sur ses flancs pour la repousser délicatement jusqu’à ce qu’il puisse incliner la tête pour tenter d’accrocher son regard. « De toute façon, j’le sais bien qu’tu m’aimes. J’le sens tous les jours, même quand on n’est pas ensemble. » Voilà qui semble la surprendre assez pour qu’elle ose lever des yeux incertains vers lui. Il lui offre un petit sourire tendre en haussant les épaules. « C’est évident chaque fois qu’tu m’envoies un petit message pour me dire qu’tu penses à moi ou une photo d’Halloween parce qu’elle s’ennuie de moi. » Une lueur espiègle au fond des yeux, il hausse un sourcil comme pour souligner silencieusement qu’il n’est pas dupe et qu’il se doute bien que c’est à son humaine plutôt qu’à la petite panthère qu’il manque réellement. Reprenant son sérieux, il poursuit sa démonstration, puise dans ses souvenirs des exemples supplémentaires de l’amour dont elle l’enveloppe sans même avoir à chercher : « Ou chaque fois qu’tu me fais sentir comme t’es fière de mon boulot, ou qu’tu m’écoutes me plaindre de mes clients. » Sa voix se fait plus coulante, teintée d’intimité. « Quand tu m’embrasses comme si ta vie en dépendait aussi, ou qu’tu t’abandonnes entre mes bras… » La gorge un peu serrée par l’émotion, il se penche pour effleurer son nez, puis frôle ses lèvres avant de les capturer des siennes pour lui offrir un baiser chargé d’affection et d’une touche de passion. Lorsqu’il s’écarte, il appuie son front contre le sien pour lui souffler : « J’ai pas besoin de l’entendre pour le savoir, j’peux attendre. » Ça ne l’empêche pas de vouloir comprendre d’où lui vient ce blocage, tant pour satisfaire sa curiosité que pour pouvoir l’aider s’il peut faire quoi que ce soit. Il se redresse donc avec un froncement de sourcils soucieux. « J’me demande… C’est parce que c’est la première fois que ça t’intimide d’le dire ? »
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
When I'm nervous I have this thing, yeah, I talk too much. Sometimes I just can't shut the hell up. It's like I need to tell someone, anyone who'll listen, and that's where I seem to fuck up.
Les bras de Sid s’enroulent autour de son corps et l’étreignent avec tendresse. Le cœur lourd, Aisling se niche contre sa poitrine et se laisse envelopper par ses caresses réconfortantes. « J’comprends qu’tu sois pas prête à le dire. » Il murmure contre sa tempe avant de l’embrasser délicatement. « Ça change rien à c’que je ressens. » Sa douce promesse s’infiltre dans sa poitrine, dissipe le brouillard d’angoisse qui cernait son cœur. Les lèvres pincées, elle goûte l’amertume d’un soulagement teinté de culpabilité. Parce qu’une fois de plus, ses peurs creusent entre eux des blessures qu’il est le seul à panser. Et une fois encore, elle le pousse à trouver les mots pour la rassurer. Un éclair de panique la traverse lorsqu’elle le sent s’écarter. Ses doigts se contractent sur sa chemise pour le retenir, ses lèvres laissent échapper un petit soupir inquiet. Elle se laisse pourtant faire lorsque ses paumes la repoussent tendrement, les yeux résolument rivés sur les lettres sombres encrées à la base de son cou. « De toute façon, j’le sais bien qu’tu m’aimes. J’le sens tous les jours, même quand on n’est pas ensemble. » Un petit froncement de sourcils perplexe plissant son nez, Aisling s’arrache à sa contemplation et se risque à scruter timidement ses traits. Ah oui ? Un sourire affectueux accueille ses interrogations muettes, auxquelles il répond d’un haussement d’épaules confiant. « C’est évident chaque fois qu’tu m’envoies un petit message pour me dire qu’tu penses à moi ou une photo d’Halloween parce qu’elle s’ennuie de moi. » Il y a de l’amusement dans ses grands yeux pétillants de malice, une assurance irrésistible dans son haussement de sourcil insolent. Percée à jour, Aisling sent une chaleur agréable se répandre sur ses pommettes en comprenant qu’il a saisi depuis longtemps la teneur de ses sentiments. Les lèvres pincées pour contenir le petit rire ému qui cherche à lui échapper, elle relâche enfin son emprise sur le tissu de sa chemise et laisse ses paumes retomber à la naissance de ses hanches. « Ou chaque fois qu’tu me fais sentir comme t’es fière de mon boulot, ou qu’tu m’écoutes me plaindre de mes clients. » Il ajoute avec une dose de sérieux, déterminé à lui prouver qu’en dépit de ce que ses mots refusent de lui souffler, ses gestes et ses paroles trahissent aisément la nature véritable de ce qu’elle ressent. « Tu t’plains pas tant qu’ça mon Sid… » Elle proteste en secouant doucement la tête, persuadée que n’importe quelle autre partenaire serait ravie de lui témoigner la même attention. Car elle aime l’écouter et pourrait le regarder travailler des heures durant sans jamais se lasser… du moment qu’il s’interrompt de temps à autres pour lui voler un baiser.
Son regard se teinte de tendresse et d’intimité alors qu’il se penche doucement pour effleurer l’arrête de son nez. « Quand tu m’embrasses comme si ta vie en dépendait aussi, ou qu’tu t’abandonnes entre mes bras… » Il souffle comme s’il suivait le cours de ses pensées. Touchée par l’émotion pure qu’elle perçoit dans sa voix un peu rauque, elle incline le visage pour mieux accueillir ses lèvres. Leur caresse délicate l’électrise, fait naître un frisson de désir le long de son échine. Elle se fond dans son étreinte quand il l’embrasse enfin, laisse ses lèvres imprimer son amour sur les siennes à travers la passion langoureuse du baiser qu’ils échangent. Ses paumes remontent le long de ses flancs, ses poignets se nouent derrière sa nuque pour le retenir tout contre elle et lui prouver avec plus d’ardeur encore les sentiments qui l’étreignent. Un petit soupir de protestation lui échappe quand il finit par s’écarter. Mais il ne s’éloigne pas vraiment, tout juste assez pour presser tendrement son front contre le sien. « J’ai pas besoin de l’entendre pour le savoir, j’peux attendre. » Des larmes de gratitude tressautent dans sa gorge et miroitent au fond de ses yeux. « J’ai tellement d’chance de t’avoir… » Elle chevrote, transpercée par cette profonde certitude comme tant d’autre fois auparavant. Car inexorablement, il l’attend. Il l’a toujours attendue. Qu’elle trouve la force d’arrêter la drogue et choisisse de donner une chance à la vie. Qu’elle apprivoise les sentiments qu’il éveille si facilement en elle, les désirs trop longtemps refoulés, et se laisse découvrir du bout du bout des lèvres en s’abandonnant aux caresses adroites de ses mains. Qu’elle trouve les mots pour exprimer tout ce qu’il lui inspire, et rassemble le courage de les murmurer au creux de son oreille, enfin. Elle espère seulement ne pas trop le faire attendre encore tant elle brûle de le rejoindre, glisser sa main dans la sienne et se laisser emporter sans la moindre crainte par la passion si douce qu’ils partagent. « J’me demande… » Il souffle après un moment, le ton empreint d’une hésitation qu’elle ne lui connait pas vraiment. « C’est parce que c’est la première fois que ça t’intimide d’le dire ? » Sa voix douce se fraie un chemin dans son cœur, s’engouffre dans les petites failles creusées par le doute jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus les ignorer. « Euh… j’sais pas trop. » Le regard nimbé d’incertitude, Aisling réalise qu’elle ne s’est jamais vraiment posé la question. Dans ses fantasmes adolescents, elle s’imaginait souvent murmurer ces mots d’amour, le cœur étreint d’un espoir fébrile, sans savoir si l’élu de son cœur serait prêt à les entendre ou les lui retourner. Elle n’aurait jamais imaginé que Sid serait le premier à faire preuve d’une telle vulnérabilité. Libérée de cette incertitude, elle devrait être rassurée, ne plus avoir la moindre excuse pour ne pas se lancer. Et pourtant, les semaines se sont écoulée depuis ce tendre aveu et les occasions de sont multipliées sans qu’elle ne parvienne à l’imiter. « Je… j’crois que j’attendais l’moment parfait. Sauf que j’sais pas trop à quoi ça pourrait ressembler. » Elle bafouille, les sourcils délicatement froncés, réfléchit à haute voix sans trop savoir où creuser. « Peut-être que là, ça l’était. » La gorge un peu nouée, elle accroche son regard et lui offre un petit sourire désolé. « J’avais jamais ressenti ça avant, tu sais ? » Une brume de tristesse voile ses yeux gris alors qu’elle relève doucement la main vers lui, effleure les contours de sa mâchoire comme si elle n’osait toucher sa peau d’albâtre. « Et j’sais pas trop comment te l’dire. » La voix un peu rauque, elle finit par laisser reposer sa paume sur sa poitrine.
Des souvenirs lui reviennent comme un frisson, des sentiments bruineux, enfouis sous les nappes de brouillard épaissies par les années et les cachetons ingurgités dans l’espoir de les oublier. En proie à ces sensations du passé, elle se réfugie sous sa frange pour tenter d’y abriter sa vulnérabilité comme elle l’a toujours fait. « Ça… ça s’disait pas dans ma famille, alors je l’ai jamais entendu quand j’étais p’tite. » Elle avoue d’une petite voix, sa confession légère comme un soupir. Elle ne peut pourtant nier avoir connu la complicité au contact de ses frères et de sa sœur. Souvent, les bras de sa mère lui offraient le réconfort qu’elle tentait autrement d’obtenir en étreignant désespérément son doudou préféré pour oublier le grondement de l’orage, le sifflement des balles ou les hurlements du vent. Plus rarement, son père lui réservait une affection empreinte de retenue, quand la bière affluait les soirs où il revenait après avoir disparu trop longtemps. Mais elle est certaine de n’avoir jamais entendu ces mots tendres réchauffer les murs grisâtres de leur petite maison. L’amour n’était invoqué qu’à l’église, réservé au Christ pour qui elle devait se préserver, teinté de froideur alors qu’il se répercutait contre les pierres centenaires comme un avertissement visant à la dissuader d’enfreindre les conditions à remplir pour le mériter. « Ni après d'ailleurs. Enfin à part dans les films et les histoire romantiques que j’lisais, mais c’est pas la réalité. » Elle souffle dans l’espoir de dissiper l’emprise glaçante de ces souvenirs pluvieux. Elle ne lui raconte pas comme elle soupire d’envie chaque fois que le héros avoue enfin ses sentiments à la fille écrite pour qu’on puisse s’y identifier, persuadée qu’il l’a deviné depuis longtemps à force de regarder trop de comédies romantiques à ses côtés. « Ou au strip club… m'enfin bon, t'sais… » Elle esquisse un petit sourire gêné, secoue la tête comme pour balayer cette idée. Elle n'a pas envie de lui rapporter les déclarations douteuses qu’elle y endure depuis des années, les demandes en mariage pleine de convoitise auxquelles elle ne croit jamais. Ni comme ces intentions avilissantes ont fini par éroder ces mots jusqu’à les déposséder de leur beauté sacrée. Au point qu’ils n’avaient plus le moindre sens pour elle avant d’entendre sa voix profonde les souffler au creux de son cou, vibrante de douceur et de sincérité. Avant qu’il ne réveille dans son cœur encore un espoir qu’elle avait étouffé par peur de ne jamais le voir se réaliser. « C’est si important pour moi si tu savais… » Elle comprend avec un petit froncement de sourcils inquiet. « J'crois bien qu’j’ai peur de tout gâcher. »Elle pourrait en rester là, et pourtant Aisling sent confusément que d’autres inquiétudes viennent nourrir cette peur si profondément ancrée qui scelle ses lèvres et enfle dans sa gorge au point de l’étrangler. « Et puis j’pensais pas qu’ça m’arriverait un jour. D’ressentir ça j’veux dire… et surtout que tu l’ressentes en retour. » Ses doigts dévalent nerveusement le bras de Sid et se glissent entre les siens, se referment autour de sa main pour la porter à ses lèvres. « Et j’sais qu’ça devrait pas, mais ça m’fait un peu flipper. » Elle cherche timidement son regard, presse un baiser plein de tendresse au creux de sa paume avant de la placer sur sa poitrine comme pour lui faire sentir les battements de son cœur agité. « Comme si- » Elle s’interrompt et baisse furtivement les yeux, pour mieux se résoudre à lui murmurer : « Comme si j'y avais pas vraiment droit. »
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
L’incertitude se peint sur les traits d’Aisling. « Euh… j’sais pas trop. » Patient, Sid effleure sa hanche d’une caresse tendre, comme pour lui souffler sans troubler le cours de ses pensées qu’il attendra qu’elle ait rassemblé ses idées. « Je… j’crois que j’attendais l’moment parfait. Sauf que j’sais pas trop à quoi ça pourrait ressembler. » Une envie de sourire retrousse légèrement le coin de ses lèvres. C’est qu’il se posait les mêmes questions, souffrait des mêmes doutes. Cependant, lorsque les mots avaient jailli de sa bouche sans qu’il n’ait prévu de les révéler, il avait bien été obligé de constater que le moment parfait n’est pas toujours ce lui qu’on croit. « Peut-être que là, ça l’était. » Elle semble si triste à cette idée qu’il se surprend à secouer doucement la tête. « Il y en aura d’autres, » murmure-t-il. Et il y croit sincèrement. Parce que le moment parfait n’existe pas. Quand l’amour est partagé, il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour se confier. « J’avais jamais ressenti ça avant, tu sais ? » La caresse délicate de ses doigts qui frôlent son visage et l’intensité de son regard le font frissonner. Comme à toutes les fois où elle avoue qu’il éveille chez elle des émois jusqu’alors inexplorés, une bouffée de tendresse mêlée de fierté enfle dans son cœur. « Et j’sais pas trop comment te l’dire. » Elle pose sa main sur sa poitrine et il la recouvre de la sienne pour la presser tendrement. Devenu un peu lointain, son regard se charge de brouillard juste avant qu’il ne disparaisse sous sa frange. « Ça… ça s’disait pas dans ma famille, alors je l’ai jamais entendu quand j’étais p’tite. » Surpris, le tatoueur hausse les sourcils. …jamais ? Vaguement incrédule, il scrute le visage d’Aisling. Le voile de douleur qui froisse ses traits fins lui confirme pourtant qu’il a bien entendu et une vague de tristesse l’envahit. Son enfance et son adolescence n’ont pas été particulièrement heureuses, c’est vrai, mais au moins il savait que ses parents l’aimaient. Et, même s’ils ne le disaient pas à tous les jours, il se souvient de l’avoir entendu souvent. Il revoit clairement sa mère qui, après l’avoir serré très fort dans ses bras, l’enveloppait dans ses couvertures puis se penchait pour lui souffler un bonne nuit, je t’aime à l’oreille avant de poser un baiser plein d’affection sur son front. Même son père, qui n’a pourtant jamais été un homme particulièrement expressif, savait le lui dire de temps en temps. Comme cette fois où Sid avait été suspendu de l’école pour s’être battu avec un autre élève en prenant la défense d’un gamin plus jeune que lui qui avait été choisi comme victime. Ils étaient à peine sortis du bureau de la directrice que Randy s’était tourné vers lui pour lui ébouriffer les cheveux en souriant et lui dire j’suis fier de toi fiston, je t’aime. Et le jour des funérailles d’Adele aussi. Après la cérémonie, avant de grimper dans la voiture qui les amènerait au cimetière pour l’enterrement, il avait serré ses enfants dans ses bras, les yeux rougis de larmes mal contenues, en leur disant qu’il les aimait.
Il sait bien que les mots ne sont pas tout et qu’il y a d’autres moyens de faire sentir son amour à quelqu’un, mais il a du mal à s’imaginer ce qu’il ressentirait s’il ne les avait jamais entendus. « Ni après d’ailleurs. Enfin à part dans les films et les histoires romantiques que j’lisais, mais c’est pas la réalité. » À force de s’asseoir avec Aisling pour regarder des films, il avait fini par remarquer son intérêt pour les histoires à l’eau de rose, mais il n’avait jamais songé qu’elle s’accrochait à cette vision romancée de l’amour pour combler un manque dans sa propre vie. « Ou au strip club… m’enfin bon, t’sais… » Il doit se mordre la lèvre pour se retenir de grimacer, perturbé à l’idée de ces hommes qui devaient se faire un plaisir de lui débiter leurs sentiments et, du même souffle, lui raconter en détails sordides ce que cet amour leur donnait envie de lui faire. Dans les circonstances, il songe que c’est presque un miracle qu’elle ait accepté sans le moindre doute la sincérité du « je t’aime » qu’il a soufflé au creux de son cou il y a quelques semaines. Le cœur un peu lourd de toutes ces révélations, il se jure de lui répéter aussi souvent que possible ces mots dont elle a cruellement manqué, jusqu’à ce qu’elle en ait marre de l’entendre s’il le faut. « C’est si important pour moi si tu savais… J’crois bien qu’j’ai peur de tout gâcher. » Les sourcils froncés, il hoche légèrement la tête. Elle ne pourrait jamais gâcher quoi que ce soit, il en est convaincu, mais il sait aussi que ce n’est pas une inquiétude rationnelle et qu’il ne peut donc pas vraiment la rassurer avec des mots magiques. « Et puis j’pensais pas qu’ça m’arriverait un jour. D’ressentir ça j’veux dire… et surtout que tu l’ressentes en retour. Et j’sais qu’ça devrait pas, mais ça m’fait un peu flipper. » La main d’Aisling cherche la sienne, s’en empare doucement pour déposer un baiser au creux de sa paume.
Touché par la tendresse de son geste et la vulnérabilité à cœur ouvert qu’elle affiche, il soutient son regard, tente d’y déverser toute l’affection brûlante qu’il ressent pour elle. Elle guide sa main jusqu’à sa poitrine. Sous ses doigts, il sent son cœur cogner sous sa peau, un rythme rapide et fragile comme le battement d’ailes d’un oiseau affolé. « Comme si- » Elle hésite, se replie à nouveau sur elle-même en inclinant la tête. « Comme si j’y avais pas vraiment droit. » Chagriné par sa confidence, il incline la tête pour effleurer la tempe de la jeune femme du bout des lèvres. « Bien sûr que t’y as droit, Leen. Et pour aussi longtemps qu’tu le veux… » Parce qu’il n’a pas l’intention de se séparer d’elle à moins d’y être forcé et que, même à distance, il serait incapable de s’empêcher de l’aimer. Il observe le ballet des vaguelettes qui lèchent la rive en songeant qu’à une certaine époque, il n’aurait jamais cru que ça serait possible. « Mais j’te comprends, tu sais. J’ai longtemps douté qu’j’allais trouver quelqu’un. » Il n’a pas besoin de voir son visage pour sentir le poids de ses doutes, mais il s’écarte quand même légèrement pour croiser son regard tout plein d’incrédulité. Avec un léger haussement d’épaules, il précise : « Il y a eu pas mal de gens dans ma vie, c’est vrai, mais jamais à long terme. » Au cours des années, il a multiplié les conquêtes d’un soir et les histoires de quelques semaines, une parade d’hommes et de femmes qui croisaient son chemin puis le quittaient sans jamais s’y être enracinés. À force, il avait fini par se sentir plus à l’aise dans ces instants de grâce et ces relations qui se terminaient avant même d’avoir vraiment commencé. Par peur de s’engager, peut-être. Ou tout simplement parce qu’il avait cessé de croire qu’il trouverait un jour celui ou celle qui lui était destiné·e. « Et personne à qui j’avais envie de dire je t’aime. » Malgré le frisson d’inconfort qui lui remonte l’échine à l’idée de se confier ainsi, il poursuite sans se détourner de l’emprise des grands yeux d’Aisling qui le retiennent prisonnier. « Personne avant toi. » Sans qu’il ne sache trop quand ni comment, elle s’est infiltrée dans son cœur, traversant ses barrières pour s’enraciner là où personne d’autre n’avait réussi ou cherché à le faire. Il retire sa main de la poitrine d’Aisling, la lève jusqu’à son visage pour cueillir tendrement sa mâchoire dans sa paume. « Et c’est trop important pour que tu doutes, alors je te le dirai aussi souvent qu’il faut pour que t’y croies : je t’aime, je t’aime, je t’aime. » Cédant au tourbillon d’émotion qui menace de les engloutir, il s’empare des lèvres d’Aisling, laisse le baiser rempli de passion et de douceur qu’ils échangent apaiser les remous de son cœur jusqu’à ce qu’ils se séparent, le souffle un peu court et les yeux brillants. « Qu’est-ce que tu dirais qu’on rentre chez moi et qu’on s’installe devant un film ? Une comédie romantique peut-être ? Il me semble que c’est dans l’air du temps… » propose-t-il, un sourire espiègle au coin des lèvres. Il a un peu de boulot à faire, un dessin à terminer avant son premier client de la journée, mais il se doute qu’Aisling ne résistera pas à l’envie de regarder pour la centième fois A Walk to Remember ou 27 robes et qu’il pourra s’installer sur le divan avec sa tablette sur les genoux et une Aisling sous le bras pour l’écouter d’une oreille distraite en finissant le portrait qu’il doit encrer demain. Et, franchement, il ne pourrait imaginer un meilleur moyen de finir la journée.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
When I'm nervous I have this thing, yeah, I talk too much. Sometimes I just can't shut the hell up. It's like I need to tell someone, anyone who'll listen, and that's where I seem to fuck up.
Le souffle de ses craintes s’est à peine échappé d’entre ses lèvres que celles de Sid effleurent sa tempe. Douces, tendres, réconfortantes. « Bien sûr que t’y as droit, Leen. Et pour aussi longtemps qu’tu le veux… » La gorge nouée, elle ferme les yeux, tente de retenir une larme de soulagement qui s’écoule, suivie d’un frisson de doute. Car si elle a du mal à croire qu’elle mérite un tel bonheur, il lui est plus difficile encore de concevoir qu’il ne finira pas par lui être arraché. Alors elle resserre un peu plus fort l’étreinte de ses doigts autour de la main de son copain, la garde précieusement contre son cœur pour ancrer tout cet amour qu’il veut bien lui donner maintenant et s’imprégner de ce souvenir apaisant. « Mais j’te comprends, tu sais. J’ai longtemps douté qu’j’allais trouver quelqu’un. » Sa remarque la surprend assez pour l’inciter à relever la tête dans l’espoir de croiser son regard. Mais mon Sid moi j’ai jamais eu aucun doute que tu trouverais. J’pensais juste pas qu’ce serait moi… Car il est si beau, doux, talentueux, charmeur et rassurant ; il ferait tourner la tête à n'importe qui en un rien de temps. Aujourd’hui encore, l'idée qu'il l'ait choisie malgré tout lui donne le vertige si elle s’y attarde trop longtemps. Alors elle se contente de sonder ses grands yeux bleus, les sourcils froncés de confusion. « Il y a eu pas mal de gens dans ma vie, c’est vrai, mais jamais à long terme. » Il admet finalement avec un haussement d’épaules désinvolte. On peut dire ça, oui… Elle songe avec un petit sourire complice pour ignorer le pincement qui vient serrer son cœur comme chaque fois qu’elle l’imagine se donner à d’autres. Elle retient pourtant ces mots, fascinée par l’intensité presque solennelle qu’elle sent frémir entre eux. Les yeux dans les siens, Aisling est aux premières loges pour voir l’assurance y vaciller et son regard se charger d’une touchante timidité alors qu’il lui confie : « Et personne à qui j’avais envie de dire je t’aime. » A la fois émue et surprise de son partage, elle fait courir ses doigts sur le dos de sa main pour l’encourager silencieusement à continuer, le cœur étreint d’une anticipation aussi douce que lancinante. « Personne avant toi. » Oh… Cet aveu la transperce en un éclair, lui coupe le souffle et l’ébranle comme un véritable raz de marée. Ses yeux s’emplissent de larmes sans qu’elle puisse rien faire pour lutter contre l’intensité des émotions qui déferlent dans son cœur. Car elle n’aurait jamais imaginé être la première femme à éveiller en lui de tels sentiments, la première à qui il ait envie de les confier.
Elle ignore comment elle est parvenue à faire éclore ce désir dans son cœur, par quel miracle il l’a choisie alors qu’elle en brûlait secrètement depuis si longtemps. Elle n’a pas le temps de se poser la question, car une brise fraîche taquine sa peau là où la main de Sid se trouvait avant de se poser sur sa mâchoire pour y répandre sa chaleur. « Et c’est trop important pour que tu doutes, alors je te le dirai aussi souvent qu’il faut pour que t’y croies : je t’aime, je t’aime, je t’aime. » La promesse contenue dans chacun de ses mots d’amour fait naître un tourbillon délicieux et sauvage dans son âme, un affolement qui l’électrise d’affection et d’angoisses dont elle ne sait que faire. Oh mon Sid, je t’aime tellement ! Ses lèvres s’entrouvrent dans un soupir, comme pour la libérer de ces sentiments qui menacent une fois encore de déborder. Il ne lui en laisse pas l’occasion, franchit la courte distance qui séparait encore leurs visages pour l’embrasser, comme s’il ne pouvait plus contenir toute cette passion et devait absolument la lui partager à travers cette étreinte, la douceur de ses lèvres, la sensualité de son souffle saccadé, la fermeté de ses grandes mains nichées au creux de ses reins. Aisling s’abandonne entre elles avec un soupir de bonheur. Les sourcils froncés, elle enfouit ses doigts dans ses cheveux pour le retenir tout contre elle, laisse chaque cellule de son corps lui communiquer tout l’amour qu’elle ressent pour lui, la passion brute qu’il lui inspire et le chant envoutant de ses désirs. Elle ne sait pas qui finit par s’écarter en premier. Elle sait juste qu’aucun des deux n’a vraiment envie de s’éloigner. Alors elle profite de leur proximité pour caresser sa nuque du bout des ongles, pinçant les lèvres pour capturer quelques secondes encore la chaleur qu’il a laissé sur les siennes. « Qu’est-ce que tu dirais qu’on rentre chez moi et qu’on s’installe devant un film ? Une comédie romantique peut-être ? Il me semble que c’est dans l’air du temps… » Le sourire espiègle qu’il esquisse fait couler un petit rire de bonheur dans sa poitrine. Les yeux brillants, elle hoche doucement la tête. « J’savais bien qu’tu finirais par les apprécier toi aussi... mais j’suis pas sûre qu’on en trouvera une aussi touchante, t'sais ? » Rieur, son regard se teinte de sérieux alors qu’elle lève une main pour repousser tendrement quelques mèches folles retombées devant ses grands yeux pâles. « Parce que tu vois, notre histoire, j'crois bien qu'c’est devenu ma préférée. » Les joues brûlantes, elle presse un baiser furtif au coin de ses lèvres avant de s’écarter pour lui lancer un petit « On y va ? » enthousiaste avant qu’il n’ait trop le temps de se pencher sur ses aveux pour s'amuser à les décortiquer.
Main dans la main, ils remontent tranquillement le sentier côtier jusqu’au parking où ils ont laissé la voiture de Sid. Les yeux rivés sur le paysage, Aisling se repasse les paroles qu’ils ont échangées, frissonne à l’idée de ces nouvelles blessures qu’elle vient d’exposer. Mais la main que Sid a placée sur sa cuisse empêche ces assauts de trop la glacer. Un sourire aux lèvres, elle observe alors son profil et rougit de bonheur chaque fois que leurs regards finissent par se croiser. Il ne leur faut pas longtemps pour atteindre son appartement, se débarrasser du sable sous une douche brûlante et troquer leurs vêtements un peu guindés pour un pyjama bien plus confortable. Lorsqu’Aisling retrouve Sid dans le salon, il s’est déjà installé à sa place attitrée, sa tablette à ses côtés et la télécommande dans une main tandis que l’autre se tend dans sa direction pour l’inviter à le rejoindre. Elle ne se fait pas prier, traversée d’un sursaut de bonheur, et vient se blottir tout contre lui sur le canapé. Pendant qu’il lance le film, elle glisse ses jambes par-dessus les siennes et remonte confortablement la couverture douce sur ses cuisses. Comme à chaque fois, il la laisse se creuser son nid avant de glisser sa paume au creux de sa taille pour la retenir contre son flanc. Il cale ensuite la tablette sur ses cuisses afin de pouvoir créer tout en partageant avec elle ce moment d’intimité. Une fois prêt, il baisse l’éclairage et lance le film. Les lumières douces et la musique enjouée viennent aussitôt les envelopper, s’harmonisent à la perfection à la tendresse cotonneuse qui les enrobait depuis leur discussion sur la plage. Une joue appuyée contre son épaule, Aisling ronronne de bonheur. Car elle aime se blottir ainsi contre son copain et s’imprégner de sa chaleur. Elle aime le calme apaisant qui s’empare de lui chaque fois qu’il se laisse absorber par son travail, et profiter d’un filler entre deux scènes émouvantes pour jeter un petit coup d’œil curieux à l’œuvre qu’il est en train de créer. Elle aime plus que tout sentir ses doigts s’égarer de temps à autre dans ses cheveux quand il cherche distraitement l’inspiration, ou ses lèvres lorsque l’envie lui prend de presser un baiser sur son front. Elle aime sentir sa paume reposer sur son genou, relever discrètement la tête pour observer son profil et voir ses sourcils se froncer de concentration ou ses lèvres s’étirer de satisfaction. Elle l’aime, lui, tout simplement. Et un jour, elle se promet qu’il n’aura plus à le deviner afin de le sentir. Car un jour, elle saura le lui dire.
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Les grands yeux gris d’Aisling se remplissent d’étoiles. Visiblement charmée par la proposition, elle hoche la tête alors même que son regard se charge d’une lueur taquine irrésistible. « J’savais bien qu’tu finirais par les apprécier toi aussi... » Même s’il se garderait bien de l’affirmer à voix haute, elle a raison. Il a bien fini par apprécier les comédies romantiques qu’elle affectionne tant, mais pas pour les raisons qu’elle s’imagine. Sauf pour quelques rares exceptions, il est toujours d’avis que les personnages ont autant de personnalité qu’une boîte de carton et que les histoires suivent toutes une trame narrative aussi répétitive que prévisible. Cependant, il aime se soumettre à ces tortures rose bonbon juste pour le plaisir de voir le visage d’Aisling s’illuminer chaque fois qu’il accepte de se blottir avec elle sur le canapé pour la serrer tout contre lui pendant qu’elle essuie plus ou moins discrètement les larmes émues qui finissent immanquablement par rouler sur ses joues. « Mais j’suis pas sûre qu’on en trouvera une aussi touchante, t’sais ? » poursuit-elle en repoussant les mèches folles qui lui font la guerre sur son front. Une fois de plus, d’ailleurs, elles retombent presque aussitôt sur le territoire qu’Aisling venait de dégager. « Parce que tu vois, notre histoire, j’crois bien qu’c’est devenu ma préférée. » Dans sa poitrine, son cœur cogne délicieusement fort, car il a l’impression qu’en lui confiant ainsi que leur histoire est plus belle que toutes celles à l’eau de rose dans lesquelles elle aime se plonger, elle lui confirme qu’il a su dépasser ses rêves les plus fous. Touché, il contracte ses doigts autour de sa taille alors qu’elle se hisse sur la pointe des pieds pour presser un baiser délicat au coin de ses lèvres. « C’est aussi la mienne... » avoue-t-il d’une voix un peu rauque. « Même si la compétition n’était pas féroce, » ne peut-il s’empêcher d’ajouter, un petit sourire amusé aux lèvres qui n’efface en rien la tendresse dans le regard dont il enrobe Aisling. « On y va ? » Il répond d’un hochement de tête tout en libérant sa taille pour pouvoir glisser ses doigts entre les siens.
Paume contre paume, ils retournent à la voiture. D’un pas beaucoup plus détendu que tout à l’heure, ils remontent le sentier sablonneux qui les avait menés jusqu’à la plage. Dès qu’ils ont bouclé leur ceinture, la voiture s’engage dans les rues tranquilles de Brisbane, les vitres grandes ouvertes pour laisser s’échapper la chaleur intense de l’après-midi. Le tatoueur savoure la brise saline et la cacophonie du vent qui s’engouffre dans l’habitacle et se mêle à la musique rock qui s’échappe de la radio. Sa main posée sur la cuisse d’Aisling en un petit geste tendrement possessif, il suit distraitement les caresses songeuses que lui prodiguent les doigts fins de la jeune femme qui s’amusent à retracer la forme de sa bague. De retour à son appartement, il réussit pour une fois à convaincre sa copine de lui laisser passer à la douche en premier en faisant valoir son efficacité inégalée et l’urgent besoin de préparer le salon pour leur séance de cinéma maison. Et, s’il la soudoie en même temps en lui offrant un baiser langoureux, c’est simplement qu’il connaît les points faibles de sa brune préférée. Lorsqu’elle émerge enfin de la chambre, emmitouflée dans son pyjama fétiche, il a eu le temps de ranger un peu la cuisine, de leur préparer un snack pour l’inévitable fringale qui les attend et de s’installer sur le canapé. Il tend le bras vers elle, l’invite à le rejoindre. Sans se faire prier, elle se glisse à sa place, contre son flanc, ses jambes par-dessus les siennes dans cette position qui est rapidement devenue leur préférée. Elle n’a pas encore choisi son film qu’il a déjà ouvert son projet en cours. Bientôt, la musique sirupeuse du générique retentit dans la pièce, mais il regarde à peine l’écran, plongé dans son dessin. Comme chaque fois qu’il tient Aisling de cette façon, l’inspiration semble couler d’elle-même, s’échapper au bout de ses doigts pour se transformer en art d’une façon qu’il n’arrive jamais tout à fait à reproduire lorsqu’il est seul. C’est comme si elle lui servait d’ancre, lui permettait de canaliser l’énergie créatrice fébrile qui a plutôt l’habitude de s’échapper dans tous les sens en temps normal. Et, tandis qu’il savoure le bonheur tout simple de s’adonner à l’une de ses activités préférées en profitant de la douce présence d’Aisling, il songe que c’est probablement la preuve ultime qu’elle est celle qui lui était destinée, car personne n’avait jamais eu cet effet sur lui auparavant.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes