| | | (#)Sam 9 Mai 2020 - 18:29 | |
| « rumor has it... » maze crawley & adèle shephard
Elle ne sait pas d’où sa vient, cet intérêt soudaine de ne pas réellement montrer ses réels sentiments pour autrui. Adèle est une personne habituellement qui s’attache très vite aux gens et encore plus après ce qu’elle a vécu. Nino a toujours été présent pour elle, aussi loin que sa mémoire remonte. Bien sûr au début, cette pile électrique le rendait complètement fou, à toujours devoir parler, à ne pas laisser le silence s’installer, à toujours vouloir lui poser des questions. Les premières fois qu’elle l’a vu, il connaissait déjà une partie de sa vie – et en tout cas ce qu’elle pouvait raconter sans être gênée, parce que la mort de ses parents, ça il ne le sait pas. C’est pas un sujet qu’elle parle facilement. Mais pour le reste, elle a su se faire de Nino son pilier pour les jours compliqués, l’obligeant alors à se rendre à l’association, alors que honnêtement, sans lui jamais elle n’y serait autant aller. Elle s’arrangeait toujours pour venir des heures avant, et repartait des heures après, parfois il la mettait à contribution et s’inquiétait de ne pas la voir vers la fin. Quelque part, il s’y était peut-être accommoder à cette petite nana, pipelette et qui saute partout. Jamais en train de râler, toujours à vouloir voir le côté positif des choses, à vouloir lui redonner le sourire. Le faire sortir de sa routine, et quand la secrétaire lui faisait une réflexion, Adèle ne s’est jamais gêné pour la fixer droit dans les yeux, probablement que si elle avait eu des pouvoirs, elle l’aurait transformé en cochon, ou serpillière. Et ça le faisait rire Nino, la réaction d’Addie. Devant Noa, aussi, elle a tenue tête, ne voulant émettre à aucun moment qu’elle passait trop de temps avec lui, allant même à dire qu’elle le voyait trop peu. Et pour elle, c’était la vérité, elle ne le voyait pas autant qu’elle l’aurait désiré. Mais il était ce garçon intouchable, bien plus âgé qu’elle, et il devait avoir des dizaines de nanas lui courant après, Adèle s’était faite une raison… « Je ne saurais pas te donner d’exemples concrets là tout de suite mais pour moi c’est évident qu’il arrivera toujours à faire pire. Je crois que c’est un de ses talents. » Elle hoche la tête sans se douter que cela puisse vrai. Et peut-être que Maze avait raison, que c’était un talent. Elle ignorait le sien, à vrai dire. Est-ce que le côté pipelette, à pouvoir faire parler un mur comptait comme un talent ? « Je ne sais pas si c’est vraiment un talent… » Et elle se permet de rire, est-ce que l’Italien se douterait qu’elles se moquent gentiment de lui ? A sa place, Adèle n’apprécierait guère, et pourtant en compagnie de Maze, elle ne pouvait s’en empêcher, comme si elle avait ce côté obscure. « Le rose, c’est le détail qui tue, ça lui ira parfaitement ! » Nino n’était vraiment pas aidé avec deux petites chipies comme elles, c’est certain. Mais finalement, il ne s’est jamais vraiment plaint quand Adèle le faisait parfois tourner en bourrique. Quand elle se cachait dans le couloir en l’appelant, même si une fois devant elle, il jouait l’indifférent, soupirant, attirant indéniablement le regard protecteur d’Adèle à son égard. Peut-être que les choses auraient pu être différent entre eux si elle n’avait pas été malade, peut-être qu’elle aurait cherché à être plus entreprenante, mais peut-être aussi qu’il ne l’aurait même pas remarqué. Qu’il n’aurait pas chercher à creuser davantage. Il ne se serait peut-être attaché à elle. Parce que même si il cherche à le nier, c’est indépendant de leur volonté. Leur regard s’accroche, et l’attitude de l’Italien n’est pas aussi indifférente qu’il souhaiterait le montrer. « Ca parle au macho dans son genre… » Qu’elle avoue, parce que ce coup-là, c’est vraiment trop horrible pour lui et elle le sait : si il vient à savoir que Adèle en a un peu (beaucoup) profiter, il voudra lui faire payer d’une façon ou d’une autre. Et quand soudainement, elle se concentre pour trouver sa phrase d’accueil, Maze reporte son attention sur elle. Adèle se sent pousser des ailes, si bien qu’elle pousse peut-être le jeu un peu plus, sans se douter à un seul moment qu’en agissant ainsi, elle allait contre l’Italien. « Mais c’est génial ! Ça ne pouvait pas mieux coller à la situation. Si tu recherchais une quelconque activité récréative à faire pendant ton temps libre, je t’embauche immédiatement pour m’aider à faire la misère à Nino. Au besoin, tu pourras garder ton identité secrète pour qu’il ne sache pas que tu m’aides à son insu à l’élaboration de plans machiavéliques. » Et elle accueille ses derniers mots avec aisance en rigolant, lançant même un clin d’œil complice envers l’amie de Nino. Il n’en fallait pas tant pour lui redonner un peu de baume au cœur, en lui faisant oublier sa maladie le temps de quelques longues minutes. « Oui ce serait mieux que je reste bien planquée, au risque de voir nos plans capoter… » Est-ce que Adèle Shephard serait en train d’émettre un futur prometteur en compagnie de Maze ? Il semblerait bien… Et est-ce une bonne nouvelle pour le reste des habitants ? Probablement moins… « Je crois que j’aurais peur d’arriver quand même la première. Pour bien faire et histoire d’être certaine que la vengeance soit totale, je pense que l’idéal serait de ne pas me rendre au rendez-vous du tout ! » Adèle rigole bien volontiers, « au moins ce serait radical, et je pense qu’une fois, ça lui servirait de leçon… » Est-ce que la naïveté d’Adèle ne lui jouerait pas des tours ? Elle n’en sait rien, elle a pourtant envie d’y croire plus que quiconque… « Et volontiers pour le verre au bar ! » Elle sourit Adèle. Mais l’histoire de Maze lui paraît si gros, qu’elle a quand même un peu de mal à le croire, elle n’en sait en fait… Pourquoi lui raconterait-elle des trucs faux ? « Non, un de ses potes un peu trop bavards. » Qu’elle rectifie alors que la jeune vingtenaire hausse les épaules, « actuellement, je fais pas grand chose. J’étais Chargée de projet événementiel pour un festival. Mais pendant mon temps libre, diffuser des anecdotes ridicules sur Nino et tenter d’en découvrir de nouvelles, je t’avoue que c’est une de mes activités préférées. Alors j’ai envie de répondre un peu oui pour journaliste d’investigation ! » Elle s’en doutait que c’était son petit pêché. Et c’est pas difficile à voir, pourtant elles ne se connaissent pas vraiment. Mais elle lui ressemble peut-être plus qu’elle ne voudra l’admettre, « en tout cas ça t’irait bien je trouve. » Est-ce un compliment ? De la part d’Adèle toujours… « Es-tu prête pour la meilleure anecdote qu’il soit ? Et Addie agite positivement sa tête, mais peut-être qu’elle devrait y réfléchir à deux fois la prochaine fois, Nino a participé au casting pour une télé réalité et…je ne m’explique toujours pas comment, il a réussi à m’entraîner dans cette histoire avec lui. Tu sais, ces émissions dans lesquelles les participants ont tous un secret à conserver ? Et bien Nino avait pour l’occasion décidé que notre secret serait d’être un couple d’acteurs de films X, très connus en Chine. » Elle rigole à plusieurs reprises mais alors là, que Nino participe à une émission tv et en plus de lui-même, ça lui semble si peu probable. « Attends… On parle du même Nino Marchetti ? » Elle ne peut s’empêcher de demander. Parce que là, elle serait obligée de lui raconter, il était le premier à dire que la technologie c’est nul, mais s’ose vouloir passer dans une émission de télé-réalité. Et pourtant, pourtant elle doit bien faire une tête un peu embêté. Le mot couple et acteur de films X dans une même phrase, elle ne peut s’empêcher d’avoir une pointe de jalousie qui sommeille en elle. Et est-ce possible que Maze la ressente ? Adèle jurerait tout faire pour ne rien laisser transparaître, pourtant… « Mais on n’est pas en couple évidemment ! Qu’elle sur enchérit, aussitôt. Est-ce possible qu’Adèle fasse une certaine tête qu’elle n’est pas en mesure de contrôler ? Elle n’espère pas. Et on est encore moins des acteurs de films X ! Enfin à moins qu’il m’ait caché ça, mais ça n’est pas mon cas. » Elle hausse les épaules, sans détourner ses yeux cette fois, comme si elle voulait lui faire croire que ça lui passait au-dessus. Mais évidemment que ça ne lui passe pas vraiment au-dessus. Elle prend souvent trop les choses à cœur, elle est du genre à prendre aussi au premier degré. « Attends… On parle du même Nino Marchetti ? » Et elle se met à rire tant ça paraît si éloigner de ce qu’il lui laisse montrer de lui. |
| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
UA :
Ninaze - Greta
AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Mar 12 Mai 2020 - 15:51 | |
| La scène était assez surréaliste. Maze, qui fulminait encore quelques minutes auparavant était maintenant en train de discuter des pires péripéties de Nino avec une jeune femme qu’elle venait tout juste de rencontrer. Tant pis pour l’Italien, s’il avait été à l’heure, tout cela n’aurait pas tourné en sa défaveur si rapidement. Ne pouvait-on pas dire que, quelque part, le karma avait fait son travail ? La britannique se plaisait en tout cas à le penser. « Je ne sais pas si c’est vraiment un talent… » En guise de réponse, Maze haussa simplement les épaules. C’est vrai que cela pouvait à discussion. Mais si l’on considérait effectivement cela comme un talent alors on pouvait rapidement en conclure que Nino disposait d’un nombre de talents surprenants absolument incroyables. Un éventail de talents incommensurables. La surprise, la bêtise, le machisme, l’humour : choisissez votre domaine et il saurait vous satisfaire grâce à l’étendue de ses talents. Mais voilà que les deux jeunes femmes étaient à présent en train de discourir sur le pire cadeau à faire à Nino pour lui faire payer son retard. Les idées d’Adèle lui plaisait tant qu’elle se réjouissait sincèrement à l’idée de pouvoir créer une hypothétique alliance avec elle pour rendre la vie de l’Italien absolument impossible. « Oui ce serait mieux que je reste bien planquée, au risque de voir nos plans capoter… » Elle sourit et hocha la tête. « Pas de soucis, tu resteras cachée mais à l’affut de nouvelles idées diaboliques pendant que je me chargerai de m’attirer ses foudres. A force j’ai l’habitude, je ne crains plus rien. » Après tout, pour que cela soit devenu un jeu entre eux deux, c’était vraiment que les menaces qu’il pouvait proférer à son encontre ne l’atteignaient plus. Elle était presque impatiente de voir ce qu’il lui réservait à chaque fois. Avec Nino, elle n’avait pas le temps de s’ennuyer et même si cela pouvait parfois porter atteinte à son intégrité physique et morale, cela lui permettait aussi de mettre de côté tous ses problèmes le temps de quelques instants. Elle n’avait pas encore trouvé d’occupation aussi divertissante que celle de chercher comment l’embêter ou se venger. La question n’était plus de savoir si l’un d’entre eux allait faire une crasse à l’autre, mais plutôt quand. Avec un sourire, elle tendit sa main vers Adèle, comme pour sceller leur pacte un peu fou qui resterait probablement un simple plan jamais mis en pratique dans les faits, mais qui avait le mérite de l’amuser. « Deal ? » Et puis, si elles avaient l’occasion d’effectivement mettre leurs plans à exécution, elles ne seraient pas trop de deux pour trouver de cela et pour renouveler régulièrement leur stock d’idées. « au moins ce serait radical, et je pense qu’une fois, ça lui servirait de leçon… » Elle aimerait bien croire que Nino pouvait retenir de ses erreurs passées et apprendre des leçons, mais elle ne pouvait s’empêcher d’émettre un certain doute là-dessus. Elle restait sur la réserve : « Je ne sais pas si ça suffira, mais franchement j’espère ! » Elle se joignit bien volontiers au rire d’Adèle, songeant que cela était tout de même assez fou que l’Italien les ait rapprochées si rapidement. Et surtout, qu’elles soient capable de tenir une conversation aussi longue sur lui. Nino n’était pas le plus loquace des hommes, à aucun moment Maze n’aurait osé imaginer qu’elle était capable de détenir autant d’informations sur lui. Tout du moins si elle faisait abstraction des quelques informations fausses disséminées ici et là. Elle continuait de croiser les doigts pour que ses mensonges soient passés auprès de la jeune femme et qu’elle n’ait pas à revenir dessus si Nino finissait par débarquer ou qu’ils improvisaient une quelconque sortie à trois. C’était moins la réaction de Nino que celle d’Adèle qu’elle craignait le plus dans cette hypothèse. Décevoir Nino n’était pas réellement sa plus grande inquiétude, en revanche décevoir cette jeune femme qui lui semblait foncièrement adorable et bienveillante, cela la dérangerait tout de suite beaucoup plus. Il était certainement temps qu’elle calme un peu le jeu sur les bobards. Cela ne l’aurait pas dérangé de continuer ce jeu de rumeurs avec une parfaite inconnue, mais plus elle discutait avec Adèle, plus elle avait l’impression de l’apprécier. Tant est si bien qu’au bout de quelques minutes de discussion elle ne la considérait déjà plus comme une parfaite inconnue. Tel est pris qui croyait prendre… « en tout cas ça t’irait bien je trouve. » Elle sourit à cette remarque. Il allait falloir qu’elle réfléchisse très sérieusement à cette idée de reconversion. « Et toi, quand on te propose pas de t’embaucher pour faire tourner un italien en bourrique…tu dois avoir d’autres projets ? Des métiers qui te font rêver ? J’aurais bien besoin d’idées sur ce plan là aussi. » Son sourire était sincère et attendri. Elle n’avait pas eu de confirmation orale qu’Adèle était bien malade et elle évitait tant que faire se pouvait de remettre les pieds dans le plat sur ce sujet, mais même si tel était le cas, cela ne l’empêchait pas d’avoir des projets et de rêver à un futur plus joyeux. « Attends… On parle du même Nino Marchetti ? » Elle ne put s’empêcher de se remettre à rire en repensant à cette journée complètement folle qu’ils avaient vécu pour ce casting. C’était l’exemple parfait de situations qu’elle ne s’expliquait pas, encore aujourd’hui. Comment Nino avait-il réussi à la convaincre de se rendre au casting avec lui, puis à la faire rentrer aussi loin dans son jeu ? A l’époque elle avait tout de même un métier, des boss, des collègues et une réputation. Elle aurait pu craindre pour tout cela, avoir peur que cette petite farce s’ébruite et que des rumeurs se propagent à son sujet. Mais non, elle avait suivi Nino les yeux fermés dans son idée folle, était allée jusqu’à en rajouter elle-même une couche à certains moments, et avait fini par passer une journée mémorable. Heureusement pour eux, le casting n’avait toutefois pas abouti. Elle n’imaginait pas ce qui aurait pu se produire dans le cas contraire. « Je te promets qu’on parle bien du même. On pourrait croire qu’il a plusieurs personnalités, n’est-ce pas ? » En fonction de son humeur il pouvait se montrer extrêmement taciturne mais devenir soudainement l’homme le plus divertissant de la terre si l’on savait le prendre correctement. Elle secoua légèrement la tête en songeant à tout cela, un sourire aux lèvres. « Je te jure…il ne cessera jamais de me surprendre. Il n’a vraiment jamais rien fait d’aussi notable que cette histoire d’évier dans les toilettes ? Ça m’étonne de sa part, il se montre encore bien moins discret que ça en temps normal. » Comme le prouvaient les différentes histoires qu’elle venait de lui raconter. Ou tout du moins celles qui étaient vraies. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Mer 13 Mai 2020 - 22:07 | |
| « rumor has it... » maze crawley & adèle shephard
Elle passe un bon moment Adèle en compagnie de Maze. Elle aime bien Maze, elle la fait rire, il semblerait même qu’elle a pleins d’histoires à raconter, et comme elle est autant bavarde qu’elle, le silence n’a guère le temps de s’installer entre elles. Assise bien au fond du banc, elle laisse parfois son regard vadrouiller de part et d’autre, en prenant tout ce que Maze veut lui offrir. Anecdote, franche rigolade, regard taquin, moue espiègle. Elles sont peut-être plus semblables qu’Adèle le pense, et c’est pas tous les jours un cadeau cette petite. Demandez à Will son cousin coloc qui vit avec elle et une ribambelle d’autres nanas, ce qu’il en pense. Pour sûr en voulant taquiner sa cousine, il dirait que c’est un taf en temps plein de la supporter, même si dans le fond, il s’en plaint pas vraiment de cette gamine. Qui ne sait pas rester en place plus de quelques secondes, qui a ce besoin de sortir, de promener, de s’agiter dans tous les sens. Adèle n’a jamais aimé la solitude, ni l’ennuie. Et elle fait toujours tout pour aller à l’inverse. Et peut-être davantage depuis son cancer. « Pas de soucis, tu resteras cachée mais à l’affut de nouvelles idées diaboliques pendant que je me chargerai de m’attirer ses foudres. A force j’ai l’habitude, je ne crains plus rien. » Qu’elle avoue, et elles échangent facilement un regard complice, un peu comme si elles ne venaient pas tout juste de se rencontrer à l’instant. Un peu comme si justement elles se connaissaient depuis un moment, que Maze était une vieille connaissance et Addie ne va pas nier que ça fait du bien. « Deal ? » Et elle baisse son regard devant la main que Maze lui tend, un sourire aux lèvres. Avant de venir et sans même hésiter une seule seconde, la serrée dans la sienne comme si elles unissaient leurs forces, comme si elle scellait un pacte. « Deal ! » Et elle rigole, de bon cœur sans se soucier de ce que les autres pourront penser si ils venaient à savoir, et Nino comprit. « Je suis contente de rencontrer quelqu’un d’aussi folle que moi… » Aussi folle, aussi délurée, aussi espiègle. Quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux, qui va au contact de l’autre. Qui n’a pas peur d’être jugé. Même si dans ses locaux Adèle a l’impression d’être dans une cage doré, un endroit sain où le jugement est interdit. Où ils peuvent se reconstruire, et être épaulé. Elle ne pensait pas qu’en venant la première fois à l’association, cela lui produirait ce sentiment de sécurité. Comme si elle pouvait tout affronter, et qu’une fois qu’elle en sort, elle peut tout affronter. Le regard des autres, les messes basses des enfants qui demandent à leurs parents ce que ses gens ont. C’est difficile le regard des autres pour Adèle, encore bien trop attachée comme tous les jeunes de son âge, au regard d’autrui. La petite princesse qui n’en est plus une désormais. « Et toi, quand on te propose pas de t’embaucher pour faire tourner un italien en bourrique…tu dois avoir d’autres projets ? Des métiers qui te font rêver ? J’aurais bien besoin d’idées sur ce plan là aussi. » Et Adèle sourit comme une idiote à la question de Maze, des plans elle a tellement. Des milliers qui germent dans sa tête, parce qu’elle est une éternelle rêveuse, elle a besoin de douceur. « T’es sûre que tu veux vraiment savoir ? Parce que demain on est encore là… » Elle jette un regard à la nana assise au bout du banc, « Dans l’absolu, j’aimerais retourner au Mexique, parce que je fais des petits sauts là-bas pour aider les habitants à reconstruire leur habitat après des tsunamis ou des tremblements de terre. » L’humanitaire, voilà un domaine qui la passionne, aider les plus démunis. Leur donner courage et force. Et elle pourrait déplacer des montagnes Adèle. Mais son cancer a tout stoppé, et depuis son retour en Australie en décembre 2018, elle n’a pas pu y retourner. « Mais au-delà de ça, j’aime beaucoup les animaux, donc ouais un métier à ce rapport m’a longtemps traversé l’esprit. Même si je veux devenir agent immobilier. Ce sera pas pour cette année… » C’est évident elle pensait y arriver mais avec son traitement et ses chimio elle a quand même bien du mal à suivre, tant pis si elle devra refaire une autre année… Elle ne sait même pas si elle vivra encore dans quelques semaines. Son état de santé se dégrade et elle ne parvient plus à faire ce qu’elle faisait encore il y a trois semaines. Elle manque d’appétit et elle a parfois des sauts d’humeur à cause de sa fatigue. « Et puis bon mon rêve absolu, ça reste quand même celui de toute les filles hein… Trouver quelqu’un et fonder une famille… » Elle soupire Adèle, elle s’y refuse d’y penser, mais c’est plus fort qu’elle, elle a besoin de lui dire, pour se redonner du courage de continuer, le chemin est long et semé d’embûches, mais n’est-ce pas là, la fierté que de savoir qu’on a réussi ? Elle est dans ses pensées et Maze qui lui raconte une énième histoire sur Nino et elle a dû mal à se représenter Nino dans un casting de télé-réalité. Et pour sûr elle se moquera de lui la prochaine fois qu’elle le verra ! « Je te promets qu’on parle bien du même. On pourrait croire qu’il a plusieurs personnalités, n’est-ce pas ? » Et elle fait un signe positif de la tête en rigolant. « C’est même carrément la chute libre tant ça l’oppose carrément au visage qu’il montre souvent. » Celui qu’elle connaissait jadis, qui souriait peu et qui avait besoin de sa solitude. Aujourd’hui, elle est parvenue à se faire une petite place dans son monde, et pour cause les derniers temps, il venait vers elle de lui-même et avec un sourire en coin. « Je te jure…il ne cessera jamais de me surprendre. Il n’a vraiment jamais rien fait d’aussi notable que cette histoire d’évier dans les toilettes ? Ça m’étonne de sa part, il se montre encore bien moins discret que ça en temps normal. » Elle réfléchit Adèle, elle ne s’en souvient plus vraiment comme ça… « J’sais plus… » Et elle n’allait pas raconter le coup du cambriolage. Elle n’allait pas balancer Nino même à une amie à lui, jugeant que si il avait envie de le raconter lui, il le ferait. Elle avait déjà eu assez de mal à lui pardonner, et à passer à autre chose parce qu’il l’avait blessé. Mais le naturel était vite revenu au galop, et il lui avait promis de ne plus recommencer ses conneries… Pour Lucia, du moins il n’avait pas le choix… « C’est moi qui lui en est fait un peu voir… » Et elle sur enchérit avec ce sourire en coin. « C’était pas vraiment intelligent de ma part, mais au début, j’avais un peu de mal à m’habituer à tout ça… » Elle lève les bras légèrement dans l’air, montrant cet environnement, lourd et pesant pour une gamine de vingt-trois ans. « Le lendemain de ma première chimio je suis sortie avec une copine et on a bu… » Elles étaient ivre morte ouais ! Elle n'avait même pas réaliser le mot qu'elle a employé devant elle : chimio ce qui signifiait aussi qu'elle est malade Adèle. Et ça, Maze devait l'ignorer jusqu'à cet instant. « Sauf qu’au coin de la rue, en sortant de la boite de nuit, je suis tombée sous Nino. Et il était pas content… » Et elle n’en ramenait pas large Adèle, devant un Nino excédé, s’inquiétant pour elle. Elle hausse les épaules, il est de cette façon son ange gardien. Elle ne mesure pas vraiment ses paroles en repensant à la scène, et quand elle s’en rend compte, il est un peu trop tard… Va-t-elle éveiller les soupçons de sa nouvelle copine ? Elle n’espère pas… Elle n’est pas encore prête à affronter ses réels sentiments pour l’Italien… |
| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
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AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Mar 19 Mai 2020 - 15:47 | |
| Le fait qu’Adèle accepte de lui serrer la main et de sceller ainsi leur deal ne manqua pas de la faire sourire, tout en la rassurant quelque peu également. Le temps de quelques secondes, elle s’était demandée si elle n’était pas partie un peu trop loin dans son délire. Les gens qui la côtoyaient y étaient plutôt bien habitués à présent, même si elle partait encore souvent trop loin dans ses idées. Mais la britannique avait une légère tendance à oublier que les gens qu’elle rencontrait n’était pas nécessairement aussi délurés et sans filtre qu’elle. Heureusement pour elle, Maze semblait être bien tombée avec Adèle. La jeune femme semblait accepter son côté déluré et, pour son plus grand bonheur, était même prête à la suivre dans ses plans machiavéliques. « Je suis contente de rencontrer quelqu’un d’aussi folle que moi… » Elle n’aurait pas pu résumer la situation mieux que ça. « Et moi donc ! » Elle avait des personnes autour d’elle, des amis proches, qui parvenaient à la faire penser à autre chose que ses tracas quotidiens et à lui changer les idées. Mais rencontrer quelqu’un qui avait un caractère très proche du sien lui procurait un plaisir fou et une bouffée d’air dont elle avait grandement besoin. Ne pas avoir à se demander si elle pouvait dire telle ou telle chose et juste simplement laisser les mots s’échapper de sa bouche sans avoir à les retourner mille fois dans sa tête pour s’assurer qu’ils ne vexeront personne ou qu’elle ne serait pas la cible de jugements une fois qu’elle les aurait prononcés, cela lui avait manqué ces derniers mois. « T’es sûre que tu veux vraiment savoir ? Parce que demain on est encore là… » Et le fait qu’elle soit visiblement aussi bavarde qu’elle ne lui faisait absolument pas peur. « Oh que oui ! Je suis pas pressée et Nino non plus visiblement donc…c’est parfait, j’ai tout mon temps » Elle lui sourit pour l’encourager à continuer. Et si jamais Nino avait la mauvaise idée d’arriver avant qu’Adèle n’ait pu finir de raconter ses histoires, et bien tant pis pour lui. Il patienterait, cela lui apprendrait. « Dans l’absolu, j’aimerais retourner au Mexique, parce que je fais des petits sauts là-bas pour aider les habitants à reconstruire leur habitat après des tsunamis ou des tremblements de terre. » Maze haussa les sourcils, surprise. Elle ne s’attendait pas à une telle réponse et elle en était sincèrement impressionnée. « Ma mère est d’origine mexicaine…et je n’ai jamais mis les pieds au Mexique, c’est certainement un de mes plus grands regrets actuels… » Il ne tenait qu’à elle d’y remédier après tout mais son état d’esprit actuel ne lui permettait pas vraiment de se laisser aller à programmer ce genre de projets. « Mais pour moi qui cherche à tout prix un moyen de me rendre utile à la société, aux gens, à la planète…laisse-moi te dire que je suis incroyablement admirative. Et peut-être un peu envieuse aussi. C’est bête, non ? » L’humanitaire n’allait pas lui ramener un salaire mais cela apaiserait sans nul doute son esprit. Elle ne savait pas exactement pour quelle raison elle ne s’était pas encore engagée dans une quelconque association. « En tout cas si tu reprogrammes d’y retourner un de ces jours, appelle-moi ! » Et même si cela concernait un futur probablement très lointain, une petite partie d’elle ne pouvait s’empêcher d’espérer qu’elles parviendraient à réaliser ce projet-là. « Mais au-delà de ça, j’aime beaucoup les animaux, donc ouais un métier à ce rapport m’a longtemps traversé l’esprit. Même si je veux devenir agent immobilier. Ce sera pas pour cette année… » Maze hochait lentement la tête tout en écoutant Adèle. Apprendre qu’elle était passée des animaux à l’immobilier ne manqua pas de la faire sourire. « L’important c’est de parvenir à atteindre son but sur le long terme. En combien de temps, on s’en fiche ! Donc cette année ou l’année prochaine, à partir du moment où tu te donnes les moyens d’y arriver, t’as déjà tout bon ! » Cela ne lui ressemblait pas d’être aussi optimiste. Tout du moins pas ces derniers temps. Et cela lui faisait du bien de changer son état d’esprit morose pour plus de positivisme. « Et puis bon mon rêve absolu, ça reste quand même celui de toute les filles hein… Trouver quelqu’un et fonder une famille… » Son sourire s’élargit davantage encore à cette confession. « Je te souhaite d’y parvenir ! De mon côté, je dois t’avouer que je pense être un peu trop indépendante et caractérielle pour avoir ce genre de rêves. Je laisse les choses arriver de ce côté là, mais j’en fais pas ma priorité. » Elle était trop fière pour ça. Elle n’avait jamais eu l’intention de dépendre d’un homme ou d’une quelconque personne de manière générale. Ce qui était important pour elle, c’était d’abord de s’épanouir personnellement mais elle ne savait pas encore par quels moyens en revanche. Peut-être qu’à terme fonder une famille lui permettrait d’être pleinement épanouie, mais pour le moment trouver un travail lui semblait être un meilleur point de départ. Elle ajouta sur le ton de la rigolade : « En plus, vraiment, il va falloir que je cherche longtemps pour trouver quelqu’un capable de me supporter…J’ai l’air calme là, mais t’as eu un bon aperçu tout à l’heure, avec mon téléphone, de la furie qui sommeille en moi. » Furie que Nino parvenait d’ailleurs à réveiller sans aucun mal. « C’est même carrément la chute libre tant ça l’oppose carrément au visage qu’il montre souvent. » Maze voyait bien de quoi elle parlait. Nino ne laissait pas transparaître le même visage à tout le monde, et elle en venait presque à regretter qu’il n’essaye pas de se comporter de manière un peu plus normale en sa présence. Presque. Finalement, ça n’était pas leur façon de fonctionner à eux deux et c’était certainement ça qui lui plaisait tant. « C’est moi qui lui en est fait un peu voir… » Son sourire en coin s’étira un peu plus, très intéressée par ce qu’Adèle allait lui dire. Elle sentit immédiatement un pincement au cœur lorsqu’elle évoqua sa chimio, lui confirmant par là ce qu’elle avait imaginé depuis le début de leur conversation sans vraiment en avoir la certitude. Elle avait l’impression de voir tout ce qu’elle lui avait dit jusqu’à présent sous un nouvel angle et son pincement s’accentua encore un peu plus. Tant qu’elle n’en savait pas plus, l’idée qu’Adèle aille bien et soit en pleine forme restait une possibilité. Ça ne l’était plus à présent et elle ne savait pas exactement si la jeune femme venait de l’admettre en pleine conscience ou si cela lui avait échappé. Aussi n’insista-t-elle pas sur cette information, se contentant d’hocher la tête en écoutant ce qu’elle avait à dire. « Sauf qu’au coin de la rue, en sortant de la boite de nuit, je suis tombée sous Nino. Et il était pas content… » Peu de monde l’aurait été, mais tout le monde n’aurait pas pour autant manifesté son mécontentement pour autant. Or c’était apparemment ce que Nino avait justement fait. Elle ne put s’empêcher d’afficher une expression attendrie par cette révélation. Elle n’avait pas besoin de pousser son enquête beaucoup plus loin pour être certaine à présent qu’Adèle et Nino tenaient l’un à l’autre d’une manière ou d’une autre. Et ça n’était pas tous les jours que l’Italien accordait autant d’attention à quelqu’un. « Te serais-tu pris un coup de pied aux fesses métaphoriques de la part de notre ami ? » Elle osait espérer qu’il n’était pas allé jusqu’à lui mettre un coup de pied aux fesses littéral. « C’est parce qu’il s’inquiète et ça veut dire que tu comptes pour lui. C’est pas agréable sur le moment de se faire remonter les bretelles par Nino, mais c’est plutôt bon signe. » Que Nino s’inquiète pour quelqu’un au point de s’énerver, cela signifiait clairement quelque chose. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Mar 19 Mai 2020 - 23:12 | |
| « rumor has it... » maze crawley & adèle shephard
Adèle avait l’impression qu’être tombé malade, venait de lui ouvrir des énormes portes qu’elle ne s’attendait pas. Des connaissances auxquelles elle ne s’attendait pas, et parfois elle se demandait si sans son cancer, elle les aurait croisé un jour. Deux d’entre eux étaient devenus capitales pour elle, Levi et Nino, et aujourd’hui, elle ne se voyait pas poursuivre sa route sans eux. Il y avait du bon dans sa maladie, même si c’était un traitement lourd, et conséquent, et qu’elle commençait sérieusement à se dire qu’elle ne verrait jamais le bout du tunnel. « Et moi donc ! » Maze faisait partie de ses personnes que Adèle pourrait s’attacher rapidement, elle était fraiche, légère et ne cessait de la faire rire. Une chose est sûre : elle ne s’ennuyait pas une seconde auprès d’elle, et cela malgré la petite différence d’âge. Et pour ponctuer son côté enfantin, et sans prise de tête, elle fronce un instant les sourcils en prenant un air offusqué avant de lui dire, « tu me traites de folle ? » Elle n’avait pas réussi à garder son sérieux pendant plus de trois secondes, mais elle avait essayé… Et son aîné disait toujours que essayer c’est le plus important. « Oh que oui ! Je suis pas pressée et Nino non plus visiblement donc…c’est parfait, j’ai tout mon temps. » Elle hausse les épaules à la phrase de Maze, elle avait sans doute raison et ne peut s’empêcher d’avouer, avec sincérité, « et tant pis pour lui, il sait pas ce qu’il rate. » Elle se demandait d’ailleurs si Nino en voyant Adèle assise sur ce banc, si il viendrait la retrouver, ou si il poursuivrait son chemin. C’était assez compliqué avec l’Italien depuis qu’elle avait commencé sa chimio, et qu’elle n’avait pas vraiment le temps de venir lui rendre visite. L’histoire du baiser aussi. Ca l’avait rendu triste Adèle tout ça, et elle ne préférait plus y penser… Mais elle s’emballe, oubliant ses problèmes alors que Maze est prête à l’écouter parler de ses rêves. Adèle est une femme très rêveuse, très douce, elle est remplit d’illusion depuis gamine. Avec sa coloc Elia Bing, elles refont le monde à elles deux. Remplit d’amour secret. « Ma mère est d’origine mexicaine…et je n’ai jamais mis les pieds au Mexique, c’est certainement un de mes plus grands regrets actuels… Adèle a ce sourire au coin des lèvres, le Mexique c’est tellement son pays… Elle adore tellement la mentalité latine. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle ne regrette pas d’être partie à plusieurs reprises les aider, que ce soit les Brésiliens, les Mexicains, et toute cette population, au sud de l’Amérique. Mais pour moi qui cherche à tout prix un moyen de me rendre utile à la société, aux gens, à la planète…laisse-moi te dire que je suis incroyablement admirative. Et peut-être un peu envieuse aussi. C’est bête, non ? » Elle lui sourit avant de faire non de la tête, c’est pas idiot, si c’est ce qu’elle a vraiment envie de faire… « Je me suis laissé un jour porter par une de mes amies qui s’y est rendue, et j’ai arrêté quand… » Quand pour un contrôle de routine, on lui a dit que son rein été atteint. Elle ne voulait pas y croire. A ses cellules cancéreuses, et à l’époque elle était loin d’imaginer qu’un an après, elle serait toujours dans cette galère, à boire la tasse sans pouvoir prendre d’air. Si son cancer ne s’était pas déclenché, elle serait peut-être encore là-bas, à l’heure qu’il est. « En tout cas si tu reprogrammes d’y retourner un de ces jours, appelle-moi ! » Et elle acquiesce d’un signe de tête, « J’y manquerais pas… » Qu’elle avoue, son sourire qui s’amplifie. « Ca me ferait plaisir de partager ça avec toi… Même si on ne fait pas énormément de sortie sur place… » Enfin elle y a rencontré Gaïa, une journaliste que Adèle n’avait pas apprécié rencontré sur place car pour elle, elle voulait juste gagner du fric sur la misère de ses gens, ou encore le policier Nate Barnes qui l’a accompagné à la première supérette et qui a franchie en sa compagnie une des nombreuses forêt dangereuse du Mexique, sous la directive de sa sœur, une amie de longue date de Adèle. C’était des bons moments quand elle y pense. « L’important c’est de parvenir à atteindre son but sur le long terme. En combien de temps, on s’en fiche ! Donc cette année ou l’année prochaine, à partir du moment où tu te donnes les moyens d’y arriver, t’as déjà tout bon ! » Elle lui jette un regard amusé, la remerciant d’un signe de tête, de tenter d’apaiser ses craintes. « Tu crois ? » Elle demande, avant de reprendre, « tu vas trouver ça idiot, mais j’ai l’impression que je peux te parler, vraiment te parler… » Qu’elle poursuit, et oui Adèle est du genre à parler, à beaucoup beaucoup parler, mais souvent elle ne se confie pas sur ce qu’elle a dans le cœur, en profondeur. Ce n’est que succinct, alors qu’elle ne la connaît pas. « Mais je n’ai encore rien dit, à mes patrons… » Les absences sont de plus en plus fréquentes, elle a déjà épuisée toute ses vacances. Mais à chaque fois qu’elle a tenté lui parler, c’était jamais le bon moment… « Je te souhaite d’y parvenir ! De mon côté, je dois t’avouer que je pense être un peu trop indépendante et caractérielle pour avoir ce genre de rêves. Je laisse les choses arriver de ce côté là, mais j’en fais pas ma priorité. » Est-ce l’impression qu’elle donne ? D’en faire sa priorité, elle n’en sait rien. Depuis qu’elle a appris pour son cancer, elle refuse catégoriquement tous les coups arrangés, ou que ça n’aille plus loin. Elle n’est pas certaine qu’on puisse réellement la regarder comme autre chose qu’une malade de toute façon. Mais c’est vrai, qu’auparavant elle y attachée beaucoup d’importance et d’ailleurs elle est souvent tombée dans le piège de l’attachement. Elle s’attache beaucoup trop vite. « En plus, vraiment, il va falloir que je cherche longtemps pour trouver quelqu’un capable de me supporter…J’ai l’air calme là, mais t’as eu un bon aperçu tout à l’heure, avec mon téléphone, de la furie qui sommeille en moi. » Elle sourit la jeunette en jetant un rapide regard à Maze, une furie, ouais ça la surprend pas. « Je suis pas si facile à vivre tu sais… Demande à mon cousin, il te le dira lui-même. » Elle se marre et évidemment il se plaindra le Caliméro. Parler de cette histoire avec Nino lui redonne le sourire, elle ne peut pas le nier. Elle est attachée à l’Italien, et bien même l’avoir repousser, ou l’ignorer au jour d’aujourd’hui, ne lui procure aucune satisfaction. Elle ne cesse de se demander comment il va, si il lui en veut, et bien sûr qu’il lui en veut. « Te serais-tu pris un coup de pied aux fesses métaphoriques de la part de notre ami ? » Elle hausse légèrement les épaules, un air amusé sur le visage, elle en rigole aujourd’hui, à l’époque, c’était pas le cas. « C’est parce qu’il s’inquiète et ça veut dire que tu comptes pour lui. C’est pas agréable sur le moment de se faire remonter les bretelles par Nino, mais c’est plutôt bon signe. » Compter pour lui ? Elle tourne doucement son visage vers Maze, elle s’était emportée dans son histoire, et la jeune femme pouvait la voir à présent emballée à lui raconter cette histoire, sans même se rendre compte elle-même de ce que l’Italien peut lui faire ressentir, ou peut-être cherche t’elle juste à se voiler la face. Mais les mots de Maze font échos dans ses oreilles, et elle ne comprend pas vraiment. « Tu crois ? » Elle demande soudainement, fronçant les sourcils, est-ce que ça lui plait ce qu’elle est en train de lui dire ? Probablement qu’il n’y a aucun doute, mais elle secoue sa tête, négativement, c’était une perte de temps pour l’Italien, de s’attacher à elle, de toute façon, « enfin je crois surtout qu’il en avait après ma pote, j’ai pas bien compris mais il y avait une histoire de vélo volé… » Freya lui avait apparemment volé son vélo que lui-même avait volé à quelqu’un d’autre. Adèle n’avait pas suivie réellement l’histoire et quand elle avait essayé de comprendre, Nino n’était pas réellement rentrer dans les détails… Comme toujours, il avait voulu jouer au mystérieux. |
| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
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AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Mar 26 Mai 2020 - 0:37 | |
| « tu me traites de folle ? » Maze eut un instant de flottement durant lequel elle se préparait psychologiquement à passer de l’état de « très à l’aise » à « très gêné ». Heureusement pour elle, Adèle ne conserva pas son sérieux très longtemps et la britannique pu à nouveau respirer et se rassurer sur le fait qu’elle ne l’avait pas vexée. Elle aurait trouvé cela surprenant mais la prestation d’Adèle avait suffi pour la faire douter. Le fait qu’elle lui ait menti sur certaines des anecdotes au sujet de Nino et son léger sentiment de culpabilité n’avaient pas dû l’aider à réaliser tout de suite que la jeune femme était en train de plaisanter. Et comme elle ne la connaissait pas encore suffisamment, elle avait sincèrement eu peur de l’avoir vexée le temps d’un instant. « Pour ma défense, je ne te traite pas de folle. Je nous traite de folle, et ça fait toute la différence ! » Elle s’était bien appliquée à souligner le mot "nous" tout en se parant de son sourire le plus enjoué maintenant que sa petite frayeur était de l’histoire ancienne. « et tant pis pour lui, il sait pas ce qu’il rate. » Elle hocha vigoureusement la tête. Elle avait bien raison sur ce point-là. Et qu’il ne vienne pas se plaindre de louper les meilleurs moments après ça. Il n’avait qu’à commencer par être ponctuel avant de s’octroyer le droit de râler. « On est d’accord ! » Et si elle ne pouvait s’empêcher de ressentir encore une pointe d’agacement à l’idée que Nino ne soit pas capable de respecter les horaires qu’ils se fixaient, elle était bien obligée d’admettre que la situation avait bien tourné et qu’elle était maintenant ravie d’avoir fait la connaissance d’Adèle et de pouvoir discuter de tout et de rien avec elle si facilement. Et si elle avait délivré beaucoup d’informations au sujet de l’Italien, elle commençait également à en distiller des plus personnelles. Et ça n’était pas son genre de se livrer si facilement à quelqu’un qu’elle venait tout juste de rencontrer. Ça n’était d’ailleurs pas non plus son genre de se livrer tout court, même auprès de proches et d’amis de longue date. Avait-elle seulement déjà parlé des origines de sa mère à quelqu’un ? Elle n’en était pas certaine. Et si cela pouvait se laisser deviner sur les traits de son visage, ça n’était pas non plus écrit clairement sur son front et ça n’était donc pas une information à la portée du premier inconnu auquel elle adressait la parole. « Je me suis laissé un jour porter par une de mes amies qui s’y est rendue, et j’ai arrêté quand… » Son sourire se fit un peu plus triste, mais pas bien longtemps. Elle n’avait pas l’intention qu’Adèle pense qu’elle la prenait en pitié. Bien au contraire, elle avait plutôt un immense respect pour elle avec ses rêves et ses projets. Et elle était si positive et sa bonne humeur si communicative. Il était difficile d’imaginer tout ce qu’elle devait traverser présentement mais le fait qu’elle garde malgré tout le sourire lui faisait l’effet d’un choc électrique. Ce qu’elle avait traversé personnellement avait été dur, mais c’était fini, et elle s’en était sortie. Ce qu’Adèle devait traverser était toujours en cours et le chemin serait probablement encore long. Et pourtant, laquelle des deux se montrait morose et défaitiste au quotidien ? C’était bien la britannique. Mais à présent elle avait cruellement envie et besoin de prendre exemple sur son interlocutrice pour se montrer plus battante et positive. Elle avait encore de beaux jours à vivre et à partager avec les autres et il était temps qu’elle se ressaisisse et qu’elle s’en rende enfin compte. « Ca me ferait plaisir de partager ça avec toi… Même si on ne fait pas énormément de sortie sur place… » Son sourire ne la quittait plus. « Ça me ferait très plaisir à moi également ! Et puis c’est pas grave, c’est surfait les sorties. On aura bien d’autres choses à faire ! » Elle marqua une petite pause avant d’ajouter : « Est-ce que tu penses que le commun des mortels nous considèrerait comme complètement folles à faire ce genre de plans sur la comète alors qu’on vient tout juste de se rencontrer ? » Elle se mit à rire à la suite de sa question. Il était clair que la situation était loin d’être anodine et ça n’était pas tous les jours que deux inconnues se promettaient de partir au Mexique ensemble dans un futur plus ou moins loin. Maze pouvait se montrer assez spontanée, mais à ce point-là cela ne lui était encore jamais arrivé jusqu’à présent. A croire qu’Adèle devait avoir comme une sorte d’effet magique sur elle. « Tu crois ? » lui demanda-t-elle au sujet de ses études et de son projet professionnel. La brune hocha vivement la tête : « Sans l’ombre d’un doute même. Je mise tout sur toi, tu vas y arriver ! » Le peu de choses qu’elle avait pu partager avec Adèle lui permettait de faire cette affirmation sans aucune hésitation. Elle y croyait sincèrement. « tu vas trouver ça idiot, mais j’ai l’impression que je peux te parler, vraiment te parler… » Son sourire se fit plus tendre. Elle voyait très bien ce qu’elle voulait dire. « Et c’est réciproque ! Je pense que je n’ai plus autant parlé avec quelqu’un depuis bien…6 mois ! C’est fou, je commence sérieusement à me demander si tu n’es pas un peu magique. » Non pas qu’elle y ait vraiment mis du sien ces derniers mois pour discuter, mais même si elle avait voulu elle n’était pas certaine que ses interlocuteurs -Nino, par exemple- aient pu tenir une conversation aussi longue avec elle. Ils auraient certainement lâché l’affaire en cours de route. « Mais je n’ai encore rien dit, à mes patrons… » En revanche, elle en avait parlé à une inconnue. Elle voyait bien l’ironie de la situation mais elle savait aussi pertinemment et pour l’avoir expérimenté elle-même qu’il était quelques fois plus facile de se confier à quelqu’un qu’on ne connaissait pas. Cela pouvait même amener à y voir plus clair. « C’est que ça n’était pas encore le bon moment. Je suis certaine qu’une fois le moment venu, tu sauras comment leur en parler. » Elle parlait par expérience. Il s’agissait d’un domaine tout à fait différent mais suite à l’enlèvement dont elle avait été victime, elle s’était bien cachée d’en parler à certaines personnes. Et finalement, quand le temps était venu, elle avait fini par céder et leur expliquer la situation. Mais personne n’aurait pu la forcer à en parler plus tôt, tant qu’elle n’était pas prête pour ça. « Je suis pas si facile à vivre tu sais… Demande à mon cousin, il te le dira lui-même. » Ça, ça lui plaisait comme information. Adèle était donc gentille, adorable, mais elle pouvait aussi être difficile à vivre ! « Ça s’appelle avoir son petit caractère, et je trouve ça très bien ! » Son propre caractère était certainement davantage de l’ordre du grand plutôt que du petit, mais elle était fière d’en avoir un. C’était ce genre de trait de personnalité qui permettait de ne pas se faire étouffer par les autres, d’exister sans se faire marcher sur les pieds. Elle avait toujours trouvé qu’il était plus appréciable d’avoir affaire à une personne ayant du répondant plutôt que quelqu’un de mou qui acceptait tout et n’importe quoi. Nino était d’ailleurs de cette trempe là aussi. Il disait toujours ce qu’il avait à dire et il ne se laissait définitivement pas faire. « Tu crois ? » Son sourire se fit plus tendre. Est-ce qu’elle croyait que Nino l’avait enguirlandée ce soir-là pour une bonne raison ? « Honnêtement, j’en suis certaine. » Il y avait deux manières de s’énerver contre des personnes. La première concernait les gens pour qui on avait peu de considération et qui avaient simplement réussi à nous énerver pour une raison lambda. La seconde se rattachait aux gens à qui on tenait sincèrement et pour qui on s’inquiétait. Il ne faisait aucun doute que dans la situation d’Adèle, Nino avait fait partie de cette deuxième catégorie de personnes. « enfin je crois surtout qu’il en avait après ma pote, j’ai pas bien compris mais il y avait une histoire de vélo volé… » Un léger rire lui échappa. « Ola, des fois il vaut mieux ne pas chercher à comprendre tout ce qu’il raconte. Surtout si ça concernait une sombre histoire de vélo volé, autant lâcher tout de suite l’affaire. Et c’était peut-être sa façon à lui de botter en touche pour ne pas trop montrer que de te voir dans cet état-là l’affectait plus qu’il ne voulait bien se l’avouer ! » Elle n’était pas certaine d’avoir bien fait de dire cette dernière partie mais les mots s’étaient échappés de ses lèvres avant qu’elle n’ait pu les retenir. Elle croyait sincèrement en ce qu’elle disait mais elle ne savait pas si Nino aurait apprécié de savoir qu’elle tenait ce genre de propos. Elle avait beau lâcher des anecdotes ridicules sur lui sans aucun mal, ce genre de propos plus personnels pouvaient davantage le déranger. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Mer 27 Mai 2020 - 18:04 | |
| « rumor has it... » maze crawley & adèle shephard
Elle avait ce vice Adèle d’effrayer les autres quant à son éventuelle manière de caractériser les situations qu’elle vit depuis quelques mois. On ne peut pas dire qu’elle se soit spécialement refermée sur elle-même ni qu’elle est plus méfiante qu’auparavant, mais certainement le fait qu’elle soit malade, et surtout qu’elle ne saurait dire pendant combien de temps elle pourrait encore vivre, y joue un peu. Son avenir est plus qu’incertain, et pire encore, elle ne souhaite pas réellement affronter ses peurs, ni la possibilité de paraître plus faible qu’avant. Elle aimerait qu’on la voit comme une grande, comme une guerrière, mais du haut de ses vingt-quatre ans, elle semble plus désemparée qu’autre chose. Il est inutile de dire qu’elle est effrayée par cet univers qui la confrontée, et dont elle n’aurait su tenir pied sans eux. Eux qui ont fait de sa vie plus douce, moins anxieuse. Eux, qui ont su la réconforter quand elle sombrait encore. Parce que sa confiance en elle est vite ébranlée, « pour ma défense, je ne te traite pas de folle. Je nous traite de folle, et ça fait toute la différence ! » Et elle lui montre toute ses dents dans un sourire sincère, alors que Maze soupire de satisfaction. Elle a vraiment eu peur ? Peur de quoi ? Adèle est loin d’être une tortionnaire, ou un vampire prêt à attaquer ce qui bouge. « Ok ok, autant pour moi, tu as raison, mais c’est pour ça que je suis incomprise… » Son sérieux parle pour elle, Adèle laisse quelques minutes de silence avant de reprendre, mimant en haussement des épaules, banales, presque indifférent, « les autres ne comprennent pas les folles… » Avant de rire, taquinant par la même occasion Maze, assise à côté d’elle sur le banc. Elles sont bien quand même, à peine à l’ombre alors que la température n’est pas trop mauvaise, avec un léger vent dispersant leurs cheveux par ci et là. Elles commencent d’ailleurs à rêvasser sur le Mexique, Adèle a toujours tellement aimé partir aider ses gens, d’Amérique Latine, elle se sent si proche d’eux, de leur culture. Elle a vu des plages de sables fins, comme rarement elle n’en avait vu. La chaleur aussi. Les pluies diluviennes. « Ça me ferait très plaisir à moi également ! Et puis c’est pas grave, c’est surfait les sorties. On aura bien d’autres choses à faire ! » Elle lui jette un regard amical, avant d’acquiescer positivement, elle aimait sa façon de penser, « est-ce que tu penses que le commun des mortels nous considèrerait comme complètement folles à faire ce genre de plans sur la comète alors qu’on vient tout juste de se rencontrer ? » Sans aucun doute oui. « Tu as déjà l’âme d’une aventurière… Elle sourit légèrement, avant de poursuivre, très certainement, cela dit, on semble avoir des proches en commun…. » C’est pas vraiment comme si c’était une inconnue d’un bus, ou d’une queue chez le boucher. Elles avaient Levi et Nino en commun, et finalement ils étaient très importants ses deux-là, pour les deux jeunes femmes, elles seront donc sûrement emmenés à se revoir très prochainement, Adèle en est persuadée. « Sans l’ombre d’un doute même. Je mise tout sur toi, tu vas y arriver ! » Ca lui semble si peu réaliste, elle n’est pas habituée à l’échec Adèle, elle devrait le savoir depuis le temps, « Tu vas me mettre la pression… » Alors qu’elle échange un sourire avec la jeune femme, sa présence était si douce, si rassurante. « Et c’est réciproque ! Je pense que je n’ai plus autant parlé avec quelqu’un depuis bien…6 mois ! C’est fou, je commence sérieusement à me demander si tu n’es pas un peu magique. » Adèle lui jette un regard et sourit légèrement à sa phrase. « Magique ? Tant que ça ? » C’était simple Addie pouvait faire parler une armoire à glace, elle avait toujours des choses à dire, parfois idiotes, mais la solitude la jeune femme en avait peur au fond. Elle avait ce besoin d’être continuellement rassurée et ne cessait donc jamais de parler, pendant des heures si il le fallait. Elle épuisait sans doute ceux de la coloc, mais peu importe. C’était ainsi qu’elle avait réussi à percer le grand mystère de Nino Marchetti. Et elle en était un peu fière quand même, fallait l’avouer. « C’est que ça n’était pas encore le bon moment. Je suis certaine qu’une fois le moment venu, tu sauras comment leur en parler. » Elle lui sourit, mais pour dire vrai ça ressemble plus à une grimace qu’autre chose. Elle n’est pas certaine d’arriver à le dire à son patron Soren. Il est loin d’être amical. « C’est gentil, et j’espère bien… » Elle soupire légèrement, on peut pas dire qu’elle soit bien courageuse pour l’affronter directement. Elle l’a tenue tête pour sauver Nino, alors qu’il avait aidé un complice à cambrioler une de ses villas et Adèle avait été obligé de revenir sur les lieux, parce qu’elle avait oublié de refermer la porte à clef lors de sa dernière visite. Et elle avait été mal, davantage en découvrant ce visage de l’Italien, il avait été arrogant ce soir-là, prétentieux alors qu’elle avait voulu le rappeler à l’ordre, maladroitement, lui rappelant son devoir vis-à-vis de Lucia. Il l’avait mal prit et lui avait tourné le dos alors que son patron s’était empressé de débarquer sur les lieux, n’ayant aucune nouvelle de la jeune femme. Adèle avait été déçue, et n’avait pas bien compris ce qui avait pu déraper ce soir-là, et elle avait mis du temps avant de lui refaire confiance, avant d’accepter ses explications. Mais Nino savait y faire, et l’avait emmenée dans un endroit qu’elle ne connaissait pas, une grande forêt, brillante de mille lumières. « Ça s’appelle avoir son petit caractère, et je trouve ça très bien ! » Elle n’en sait trop rien, elle ne réfléchit pas trop à ça, à vrai dire. Elle ne contrôle pas ce besoin de parfois faire sa chieuse avec ses proches. Et la conversation revient assez rapidement sur l’Italien, Adèle lui laisse entrevoir probablement plus qu’elle ne devrait. Assez pour que Maze puisse se poser des questions en tout cas. « Honnêtement, j’en suis certaine. Qu’elle confesse, alors que Adèle n’en sait trop rien. Elle n’imagine pas vraiment Nino s’inquiétait pour elle. Ils ne se connaissent que depuis quelques mois, et au tout début, c’était assez difficile de percer sa carapace. L’as t’elle percé ? D’une certaine façon, sans doute. Ola, des fois il vaut mieux ne pas chercher à comprendre tout ce qu’il raconte. Surtout si ça concernait une sombre histoire de vélo volé, autant lâcher tout de suite l’affaire. Et c’était peut-être sa façon à lui de botter en touche pour ne pas trop montrer que de te voir dans cet état-là l’affectait plus qu’il ne voulait bien se l’avouer ! » Et Adèle rigole au début de sa phrase, elle titillait sa curiosité. « J’avais bien compris qu’il n’aime pas être le perdant de l’histoire… » Qu’elle avoue en rigolant, qui aime perdre toute façon ? Pas grand monde sans doute. « Je… Je sais pas trop… » Elle détourne assez rapidement ses yeux, fronçant les sourcils, ça ne devrait pas la toucher, ça ne devrait rien lui faire, et c’est ce qu’elle a toujours chercher à montrer. |
| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
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AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Mer 3 Juin 2020 - 0:16 | |
| Le sourire de Maze s’étira un peu plus en entendant qu’Adèle se sentait incomprise dans sa folie. Elle voyait très bien ce qu’elle voulait dire et se réjouissait d’autant plus d’avoir trouvé quelqu’un avec qui elle pouvait exprimer pleinement son côté décalé et sans filtre. Si la situation le nécessitait réellement, elle était tout à fait capable de se concentrer pour se contenir, mesurer ses propos, et cacher cette touche de folie qui la caractérisait. Mais ça n’était résolument pas des situations qu’elle appréciait car elle ne pouvait tout simplement pas être elle-même dans ces moments là. Or elle-même, présentement, elle avait l’impression de pouvoir l’être complètement. « les autres ne comprennent pas les folles… » Elle se joignit bien volontiers au rire d’Adèle. « M’en parle pas. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent ! Nous on leur offre gracieusement la possibilité de pimenter leur quotidien grâce à notre touche de folie et s’ils ne savent pas saisir cette opportunité, c’est leur problème ! » Bon, c’était certainement un peu leur problème à elles également, mais passons. Et voilà que les deux folles inventives étaient en train de faire des plans sur la comète sur un possible voyage au Mexique. Cette discussion ne cessait de la surprendre à chaque nouveau tournant qu’elle prenait. « Tu as déjà l’âme d’une aventurière… » La britannique afficha une moue dubitative. Elle rêvait de faire de nombreuses choses mais n’était justement pas certaine d’avoir la force de caractère suffisante pour les accomplir. Et c’était certainement comme ça qu’elle se retrouvait aujourd’hui à 30 ans sans jamais avoir mis un pied au Mexique. Elle regrettait de ne pas être plus spontanée et justement, aventurière, de ce côté là. Mais peut-être n’était-il pas trop tard pour mieux faire. « très certainement, cela dit, on semble avoir des proches en commun…. » Un sourire aux lèvres, elle hocha la tête en songeant à Nino et Levi. C’était une drôle de coïncidence qui les rapprochait sans aucun doute. Et Maze ne savait plus très bien si elle devait être surprise qu’elles aient ces connaissances en commun, ou bien qu’elles ne se soient de ce fait pas rencontrées plus tôt. Le destin fonctionnait quelque fois de manière étrange et peut-être y avait-il une raison pour qu’elles se soient finalement rencontrées à ce moment bien précis. « C’est vrai. Et puis, du coup, ces connaissances-là ont en plus bien l’habitude de nous supporter et savent comment on fonctionne. » De toutes les personnes que Maze connaissait, Levi était sans aucun doute la personne qui savait le mieux comment elle fonctionnait. Il était capable de lire en elle un peu trop facilement à son goût, détectant immédiatement quand quelque chose n’allait pas. Il était aussi capable de lui remonter le moral en toutes circonstances et de savoir ce dont elle avait besoin. Qu’ils soient loin l’un de l’autre ou non, Levi avait toujours été là pour elle et elle le considérait comme son point d’ancrage, comme la famille qu’elle avait choisie. Elle avait certainement aussi choisi Nino d’une certaine manière, mais dans un genre tout à fait différent. Un genre casse-tête, disputes et coups fourrés à ne plus savoir qu’en faire. Mais quelque part, cela lui permettait de la même manière de se sentir elle-même et de penser à autre chose. Et s’ils ne représentaient peut-être pas la même chose aux yeux d’Adèle, Maze ne doutait pas que ces deux hommes avaient tout autant d’importance pour elle. « Tu vas me mettre la pression… » Elle se pinça les lèvres avant de rire et de tenter de se rattraper : « Excuse-moi, je recommence du coup. Tu vas y arriver ! Mais je mise rien dans cette histoire. » Elle lui lança un regard amusé. Elle ne savait pas si cela permettrait de ne pas lui mettre la pression, mais elle n’avait pas mieux à proposer. Et même si elle ne misait plus rien, elle maintiendrait contre vents et marées qu’Adèle pouvait parvenir à atteindre son but. Tout comme elle parviendrait certainement à parler à des patrons une fois le moment venu. Elle avait du répondant, elle avait aussi l’air de savoir ce qu’elle voulait, il ne lui manquait plus que le bon moment et les bonnes conditions pour que tout s’imbrique correctement et qu’elle parvienne à faire ce qu’elle voulait. Et même si elle ne pouvait pas l’aider concrètement de ce côté-là, Maze espérait sincèrement que tout se déroulerait bien pour elle. « Magique ? Tant que ça ? » Oui, pour réussir à lui faire prononcer autant de mots alors qu’elle avait passé ces 6 derniers mois prostrée et silencieuse, elle était certaine de ne pas exagérer en utilisant ce qualificatif. « Je te promets que oui. » Elle réfléchit quelques secondes avant de demander, curieuse : « D’ailleurs, est-ce que tu es parvenue à arracher autant de mots à Nino ? C’est pas la personne la plus loquace du monde du coup…je me demandais si tu avais réussi cet exploit ! » Maintenant qu’elle y pensait, il lui arrivait souvent de monopoliser la conversation quand elle était en présence de Nino. Comme il ne cherchait pas vraiment à combler les blancs elle s’en chargeait à sa place, bien que le silence ne les ait jamais véritablement dérangés ni l’un ni l’autre. Mais elle était vraiment curieuse de savoir si Adèle était déjà parvenue à tenir une longue conversation avec l’Italien. En tout cas, elle lui en semblait bien capable. « J’avais bien compris qu’il n’aime pas être le perdant de l’histoire… » Grand sourire suivi d’un vif hochement de tête. Elle l’avait bien cerné. « Je… Je sais pas trop… » Maze reprit son sérieux tout en observant Adèle du coin de l’œil. Elle resta silencieuse quelques secondes, comme essayant de jauger ce qu’elle pouvait ou ne pouvait pas dire à la jeune femme sans donner l’impression qu’elle s’immisçait maladroitement et sans légitimité dans sa vie privée. « Je sais pas exactement quel lien vous avez tous les deux…mais je crois pouvoir affirmer qu’il n’en a certainement pas rien à faire de toi. Nino est parfois assez difficile à saisir. Et faut faire preuve de patience avec lui. » Il avait une manière bien à lui de fonctionner et il était parfois difficile de comprendre ses réactions. Peut-être qu’à elles deux elles parviendraient à décrypter le mystère Nino. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Sam 6 Juin 2020 - 19:22 | |
| « rumor has it... » maze crawley & adèle shephard
Elle a toujours ce peps Adèle, cette manière bien à elle de voir les choses, d’être cette voix positive dans la tête des gens. Elle est optimiste, toujours, et on ne pourra jamais le lui enlever, elle a ce besoin d’y croire, de ne jamais baisser les bras. C’est peut-être ce qui lui permets de poursuivre sa route, de ne pas abandonner. Elle rêve sans doute de ne plus avoir ce poids sur les épaules, mais ça lui est encore interdit, alors elle patiente. « M’en parle pas. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent ! Nous on leur offre gracieusement la possibilité de pimenter leur quotidien grâce à notre touche de folie et s’ils ne savent pas saisir cette opportunité, c’est leur problème ! » Elle en rigole bien volontiers, alors que la voix de Maze est légère et ça l’amuse Adèle. Elle en a aussi besoin dans ce monde remplie de principe, d’adulte. « On a pas besoin d’eux… » De tous ses gens trop coincés pour rire, pour ne pas prendre la vie comme elle vient. C’est pas son cas à Addie, c’est certain. Elle n’a pas besoin des gens Adèle, elle trouvera toujours une autre âme charitable, on n’peut pas rester indifférent trop longtemps quand elle débarque tel un tourbillon, emportant tout sur son passage. « C’est vrai. Et puis, du coup, ces connaissances-là ont en plus bien l’habitude de nous supporter et savent comment on fonctionne. » Et quelque part ça lui suffit, elle a ses frères, son cousin, ses colocs, son meilleur ami, Levi et Nino qui accompagne le tout. Elle en oublie sans doute. Mais Adèle n’est pas bien difficile, elle se mélange avec tout le monde, elle ne retient que le bon, et n’est pas vraiment rancunière, elle sait vite trouver le pardon. « En tout cas, je pourrais te supporter, je crois… » Regard espiègle en sa direction alors qu’elle ne la connaît pas vraiment. Peut-être que Maze n’a montré que 5% de ses capacités. Et qu’Adèle finira par le regretter. Peut-être même que quand elle en parlera avec Nino, il lui dira ce dont est capable son amie et qu’elle prendra peur. « Excuse-moi, je recommence du coup. Tu vas y arriver ! Mais je mise rien dans cette histoire. » Elle grimace légèrement avant de laisser un rire s’échapper. « Tu pourrais perdre à trop miser… » Elle pouffe légèrement en haussant les épaules, « mais j’aime bien jouer… » Qu’elle avoue sans mal. « Je te promets que oui. D’ailleurs, est-ce que tu es parvenue à arracher autant de mots à Nino ? C’est pas la personne la plus loquace du monde du coup…je me demandais si tu avais réussi cet exploit !» Elle aurait aimé qu’il lui parle de son passé, de ses histoires en Italie, mais il ne l’avait encore jamais laissé rentrer aussi loin. Il lui avait présenté Lucia quand même, et c’était laissé aller à quelques confidences, mais rien de bien formel. Elle aussi finalement, il ne savait pas pour l’accident de voiture de ses parents, et ses craintes qu’elle cachait bien soigneusement au fond d’elle. « J’aurai aimé qu’il m’en dise plus, on peut pas dire qu’il parle beaucoup… » Elle hausse les épaules, en détournant un peu son visage, elle l’acceptait comme tel, mais bousculait son quotidien quand même. Ne sachant pas vraiment si Maze serait la meilleure personne pour se confier sur l’Italien, si Nino venait à le savoir elle serait drôlement embêté. Déjà que Freya avait gaffé devant lui, en l’interpellant de ‘Nino de Adèle’, évidemment c’était rester dans un coin de sa tête, avant qu’il ne lui demande ce que ça voulait dire… Admettant l’hypothèse qu’elle pouvait parler de lui à ses copines. Elle avait maudit Freya à cet instant. « Je sais pas exactement quel lien vous avez tous les deux…mais je crois pouvoir affirmer qu’il n’en a certainement pas rien à faire de toi. Nino est parfois assez difficile à saisir. Et faut faire preuve de patience avec lui. » Et de la patience, elle en a Adèle. « Je ne sais pas vraiment à vrai dire… » Elle réfléchit un instant, avant de poursuivre, « c’est que sa définition de parler beaucoup n’est pas la même pour lui que pour moi… » Adèle pourrait clairement rester des heures entières à parler, à raconter tout et n’importe quoi, juste pour briser le silence, parce qu’elle le déteste, davantage depuis la mort de ses parents. Mais elle a toujours été très pipelette de toute façon. Elle a toujours trouvé quoi dire à qui voulait l’écouter, et elle finit par poursuivre en rigolant, « je crois qu’au début je le saoulais pas mal, à vrai dire… » C’était même certain, « quand il me voyait rentrer dans les locaux, il filait se cacher dans les salles à l’arrière, » et Adèle prenait ça comme un jeu, alors elle partait à sa rencontre, ouvrant toute les portes comme si elle était chez elle. « Et puis quand j’ai arrêté d’y aller, et que je lui donnais pas signe de vie, il m’a clairement fait comprendre que ça l’enchantait pas… » Elle fronce elle-même ses sourcils, est-ce que cela signifiait qu’elle était un peu spéciale pour lui ? Et que d’une manière comme d’une autre, elle lui avait un peu manqué, assez pour qu’il se rende compte qu’elle n’était plus auprès de lui ? A vrai dire avec sa maladie, elle avait appris à ne pas trop se poser de questions, à recevoir tout ce qu’elle pouvait prendre, sans se soucier du lendemain. Parce qu’elle n’était pas sûre de pouvoir être là encore demain pour en profiter. Ce n’est pas ce qu’elle espérait mais elle en avait perdue des contacts, des gens comme elle, malades eux aussi. « C’est quand même étrange qu’en un an, on se soit pas vu… Tu n’étais pas sur Brisbane ? » Qu’elle demande, soudainement, ça lui trottait dans la tête, et se confier ce n’est pas quelque chose dont elle affectionne particulièrement. |
| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
UA :
Ninaze - Greta
AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Jeu 18 Juin 2020 - 19:55 | |
| « On a pas besoin d’eux… » Maze acquiesça vivement suite à cette affirmation. Pourtant, ces derniers temps, elle était bien partagée entre l’envie de n’avoir besoin de personne et le sentiment qu’elle était bien trop seule pour se sortir de la dépression dans laquelle elle était en train de tomber doucement mais sûrement. A force de se construire des remparts de protection pour tenter de vivre dans le déni de tout ce qui lui était arrivé, elle allait effectivement finir par réussir à être seule avec elle-même. Or elle n’était pas d’une compagnie rêvée ces derniers mois et cela ne la ferait que s’enfoncer un peu plus dans un cercle vicieux dans lequel elle pourrait ressasser ses problèmes et être confrontée H24 et tout à loisir à son anxiété. Finalement, elle avait peut-être besoin de certaines personnes, mais elle refusait de l’admettre. Et elle refusait surtout d’imposer le fardeau de ses aventures et de son état catastrophique qui en avait découlé à quiconque. C’était aussi pour cette raison que cette pause avec Adèle lui faisait le plus grand bien. La jeune femme avait ce don de la faire sortir de ses retranchements sans en avoir l’air, et sans même que la britannique réfractaire ne s’en rende compte. « En tout cas, je pourrais te supporter, je crois… » Un sourire franc et sincère apparut sur le visage de Maze. Ses paroles étaient peut-être anodines mais elles avaient le mérite de lui faire chaud au cœur. « Et c’est réciproque. » Elle s’imaginait déjà former un duo de choc avec Adèle pour rendre la vie infernale à Nino. Peut-être accepterait-elle de se joindre à elle pour lui jouer quelques tours de temps à autre, à petite dose. D’autant plus que, comme elle le lui avait dit, Maze était prête à assumer toute la responsabilité de la chose si nécessaire, si l’orgueil de l’Italien semblait mal prendre leurs farces. Elle était habituée à subir son courroux et cela l’amusait plus qu’autre chose. Et il le lui rendrait plutôt bien par ailleurs, donc un partout, la balle au centre. « Tu pourrais perdre à trop miser mais j’aime bien jouer… » Le sourire de Maze s’élargit un peu plus. « Mais y a plus qu’à gagner maintenant ! » Et son air entendu sous-entendait que même si elle ne misait plus dans cette histoire, elle restait convaincue qu’Adèle pouvait réussir sa mission, parler à ses patrons, atteindre son but. Elle avait assez de jugeote et de volonté pour ça et Maze venait de décider très arbitrairement et simplement parce qu’elle l’appréciait déjà beaucoup qu’elle serait prête à la soutenir dans un futur proche si elle en avait besoin. « J’aurai aimé qu’il m’en dise plus, on peut pas dire qu’il parle beaucoup… » Elles n’étaient peut-être pas suffisamment proches pour cela encore mais elle avait une furieuse envie de déposer une main réconfortante sur l’avant-bras d’Adèle. A défaut de parvenir à se décider si ce geste était un peu déplacé ou non, elle lui offrit à la place un pincement de lèvres accompagné d’un sourire entendu. « C’est Nino. Un ours mal léché qui n’aime pas parler, encore moins si c’est pour s’étaler sur sa vie. » Elle réfléchit un instant. « Mais j’ai toujours pensé que le langage non verbal était aussi important qu’une quelconque discussion. Il suffit de l’observer pour décrypter quelques petits trucs bien cachés dans sa tête. » Un exemple concret : Nino n’avait pas besoin de prononcer un seul mot pour faire comprendre à Maze qu’elle lui tapait sur le système. Pour cela, un doigt d’honneur faisait parfaitement l’affaire. Le langage non verbal, il y a que ça de vrai. La britannique comprenait fort bien qu’Adèle puisse s’inquiéter de ne pas voir l’Italien s’ouvrir davantage à elle alors qu’elle semblait elle-même très encline à discuter de tout et de rien. Mais il était comme ça, et il fallait trouver des moyens détournés pour tenter de comprendre ce qu’il vivait et ce qu’il pensait. Et avec tout ce qu’elle lui avait déjà confié jusqu’à présent, Maze était persuadée qu’Adèle était sur la bonne voie pour maîtriser cette fourbe mais efficace technique. « quand il me voyait rentrer dans les locaux, il filait se cacher dans les salles à l’arrière, » Un sourire amusé s’afficha sur son visage. Du Nino tout craché. « Et puis quand j’ai arrêté d’y aller, et que je lui donnais pas signe de vie, il m’a clairement fait comprendre que ça l’enchantait pas… » Un rire lui échappa cette fois-ci. « Nino quoi. Le meilleur exemple de "suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis". » Encore que cette maxime ne devait se vérifier qu’avec certaines personnes bien précises. Et Adèle faisait bel et bien partie de ces personnes pour lui. « C’est bien la preuve que même s’il ne dit rien et qu’il se donne un air de mec fort, indépendant et solitaire, il aime être en ta présence malgré tout. Et puis c’est pas parce qu’il n’aime pas parler qu’il n’aime pas t’écouter pour autant. C’est pas la même chose. » Elle marqua une courte pause avant d’ajouter avec un air taquin : « Puis je trouve ça très bien que t’aies cessé d’aller le chercher suffisamment longtemps pour qu’il se rende compte que ça lui manquait. Ça lui apprendra à profiter un peu plus de ce qu’il a ! » Que tout n’était pas nécessairement offert sur un plateau d’argent en permanence et qu’il devait faire un petit effort pour se rendre compte de ce qu’il avait et du fait que cela pourrait lui manquer si cette chose disparaissait de sa vie du jour au lendemain, même provisoirement. « C’est quand même étrange qu’en un an, on se soit pas vu… Tu n’étais pas sur Brisbane ? » Le sourire de Maze s’effaça brusquement de son visage, déstabilisée par cette question qui venait de la ramener soudainement à une réalité qu’elle essayait de reléguer au fin fond de sa mémoire. Le kidnapping, le sauvetage, son exil chez ses parents à Londres pendant quelques mois. Le début de l’état plutôt lamentable dans lequel elle se trouvait la plupart du temps à présent. Réalisant la mine qu’elle devait afficher et le silence qui avait suivi, elle tenta de reprendre contenance et afficha un sourire gêné. « A vrai dire je n’étais pas sur Brisbane ces derniers mois. J’étais retournée du côté de Londres chez mes parents pour heu… » Pour quoi ? Elle ne pouvait décemment pas lui expliquer toutes ses mésaventures. « …une sorte de retraite spirituelle disons…une remise à zéro. » qui n’avait pas nécessairement porté ses fruits, mais passons. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Mar 7 Juil 2020 - 21:11 | |
| « rumor has it... » maze crawley & adèle shephard
Cette rencontre ne la laisse pas indifférente et elle ignore totalement pourquoi. Est-ce que quelque part, ça lui permet d’une manière comme d’une autre de se rapprocher un peu davantage de l’Italien ? D’en apprendre plus sur lui – quand monsieur n’est pas du genre à laisser les autres si facilement rentrer dans sa zone de confort ? Elle n’en sait rien, mais à voir ce sourire au coin de ses lèvres, et ce besoin presque vitale de faire la conversation avec Maze, on voit bien que Adèle est heureuse et épanouie à cet instant même. Mais sans parler de Nino, c’est peut-être parce qu’elle a rencontré aussi folle qu’elle, aussi délurée aussi. Maze semble avoir par moment le cœur lourd, elle attire le regard de la plus jeune sur elle, elle intrigue Adèle à sa façon. « Et c’est réciproque » ça sort avec naturel, et ça l’apaise d’une façon comme d’une autre. Elle n’a même pas vu le temps passer en sa compagnie, alors qu’on semble même l’avoir oublié, tant aucune voiture ne s’approche de l’enceinte de l’association. « Mais y a plus qu’à gagner maintenant ! » Elle hausse les épaules, c’est peut-être le moins évident désormais. « Je te raconterai tout ça… » A sa façon de la rassurer, elle voulait croire qu’elle pourrait se confier à elle, laisser Maze l’approchait comme peu y parviennent. Parce qu’elle a un truc différent Maze, parce qu’elle ne la jugera pas, elle. « C’est Nino. Un ours mal léché qui n’aime pas parler, encore moins si c’est pour s’étaler sur sa vie. » Adèle ne se confie que rarement sur ses choses qui la touche réellement, elle reste évasive sur la mort de ses parents – à part sa famille, personne n’est totalement au courant, pas même Nino. La perte de ses parents à ses quatorze ans reste encore douloureuse. Sa maladie, elle commence à peine à s’ouvrir, surtout pour ceux de l’association, et détourne la conversation face à ses frères ou son cousin. Mais au-delà de ses confidences, Adèle à un besoin constant d’être entourée, de toujours parler de tout et de rien – surtout de ce qui ne la touche pas directement. Elle déteste le silence et la solitude. C’est la raison pour laquelle, - non seulement de pouvoir retrouver Will son cousin, elle a opté pour une coloc à temps plein : pouvoir être tout le temps entourée. Avoir toujours une grande table remplie, avec pleins de monde pour les charrier, rire avec eux, leur parler de sa journée, et surtout leur poser toujours mille questions de trop. « Tu en sais toi des choses ? » Elle ne lui demanderait jamais de le lui dire, Adèle pense que c’est à Nino de le faire, mais là, est plutôt cette question de savoir si un jour, il arrivera à briser totalement les chaînes. Est-ce qui les a brisé devant Maze ? « Mais j’ai toujours pensé que le langage non verbal était aussi important qu’une quelconque discussion. Il suffit de l’observer pour décrypter quelques petits trucs bien cachés dans sa tête. » Elle réfléchit un instant. Ils ne s’étaient pas beaucoup croisés à vrai dire en un an, elle ne le connaissait pas tant que ça, c’était souvent du hasard comme si la vie décidait de s’en mêler. Mais peut-être que son comportement devant Freya, quand Adèle avait trouvé la première excuse pour se rendre largement plus malade, signifiait quelque chose pour l’Italien, elle n’en sait rien. « Il est mystérieux… » Elle ne pouvait pas prétendre le contraire, « mais il finira par craquer avant moi… » Est-ce qu’elle lui laissait le choix ? Pas vraiment non… Et un sourire se glissa sur ses lèvres, un sourire que Maze pourrait amplement comprendre sans difficulté, sans doute qu’elle en rigolera elle-même, devant ce besoin qu’à Adèle de faire craquer les autres avant elle, d’user à sa manière de son charme pour parvenir à ses fins. Le fait d’être une femme, une chipie aide forcément beaucoup. « Nino quoi. Le meilleur exemple de "suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis" » Qu’elle avoue quand Adèle lui raconte le passage où quand elle s’est rendu à sa chimio, elle a plus ou moins arrêter brutalement de se rendre à l’association. Noa la première le lui avait demandé, pour qu’elle puisse voir autre chose, qu’elle puisse se reposer aussi en dehors de ses séances, parce qu’elle n’a jamais voulu arrêter son boulot Adèle. Bien qu’elle s’y rendait bien moins souvent, laissant à Soren toute ses questions sans réponses. Mais l’acceptation d’un caner pour un si jeune âge, est compliqué. Trop pour cet enfant fluette. « C’est bien la preuve que même s’il ne dit rien et qu’il se donne un air de mec fort, indépendant et solitaire, il aime être en ta présence malgré tout. Et puis c’est pas parce qu’il n’aime pas parler qu’il n’aime pas t’écouter pour autant. C’est pas la même chose. » Elle hausse les épaules, fixant un instant l’herbe devant elle, l’air pensive. Ca pour l’écouter parler, il n’avait pas vraiment le choix. Adèle bousculait son monde et avait toujours un avis sur tout, même quand on lui demandait rien. Elle devait l’agacer au début, à en entendre ses soupires longs, et ses regards vers le ciel comme si quelqu’un de là-haut pouvait faire quelque chose pour lui. « Puis je trouve ça très bien que t’aies cessé d’aller le chercher suffisamment longtemps pour qu’il se rende compte que ça lui manquait. Ça lui apprendra à profiter un peu plus de ce qu’il a ! » Elle ne pouvait qu’en rire Adèle. Elle est comme elle, Maze. Assez fière, suffisamment pour aimer taquiner les autres. « Enfin, je te raconterai les prochaines péripéties. » Qu’elle avoue sans même réfléchir un instant. Peut-être que ça ne l’intéresserait peut-être pas, peut-être qu’en croisant Nino, elle finira par elle-même lui poser des questions. Elle fronce ses sourcils devant cet aveu qui est sorti bien trop vite de ses lèvres. « Enfin si ça t’intéresse… » Elle se reprend, avec douceur, un sourire aux lèvres, hésitante, lui laissant finalement le choix. Et voulant bien vite détourner le sujet qui la met mal à l’aise, elle dérive sur la vie de Maze. Son passé quand elle n’était pas sur Brisbane. « A vrai dire je n’étais pas sur Brisbane ces derniers mois. J’étais retournée du côté de Londres chez mes parents pour heu… » Elle détourne les yeux, elle n’est sans doute pas très à l’aise et cherche tout simplement ses mots, « …une sorte de retraite spirituelle disons…une remise à zéro. » Elle relève avec douceur son visage sur elle, pourquoi ? Ca lui brûlait les lèvres de le lui demander. « J’espère que tu y es parvenue alors… » C’était pas réellement une question, à vrai dire elle laisserait Maze répondre ce qu’elle avait envie, mais elle ne pensait à aucune ouverture directement. « Je crois qu’on nous a vraiment oublié… » Qu’elle avoue, sans mal en souriant légèrement. Ca en est frustrant de ne pas voir ni Nino, ni son frère. A croire que les hommes aiment se faire désirer. |
| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
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AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Mar 4 Aoû 2020 - 18:23 | |
| Maze était de plus en plus surprise par la tournure de cette conversation. En l’espace de quelques minutes -ou devait-elle parler d’heures à présent ? Elle ne voyait pas le temps s’écouler-, elle était passée par divers états. D’abord énervée par l’attente que Nino lui imposait, elle s’était rapidement détendue en présence d’Adèle avant de saisir l’occasion de raconter quelques ragots sur l’italien. Elle avait aussi endossé le costume de Sherlock Holmes pour essayer de découvrir quel type de relation existait réellement entre eux deux pour finalement se laisser happer par la conversation, la sympathie et l’affection que dégageait Adèle. Durant tout ce temps, ses problèmes n’avaient pas trouvé l’occasion de s’immiscer dans ses pensées, et cela lui faisait un bien fou. « Je te raconterai tout ça… » Maze acquiesça vivement. Elle avait sincèrement envie de rester en contact avec cette jeune femme, de suivre son parcours et d’en apprendre un peu plus sur elle. Même si elle était la première surprise du nombre de choses qu’elles avaient déjà pu partager ensemble sur ce banc, elle était persuadée qu’elles avaient encore de nombreuses choses à découvrir l’une sur l’autre. « Tu en sais toi des choses ? » sur Nino ? La britannique mit quelques secondes à répondre, réfléchissant à la question. Ils avaient beau faire les 400 coups ensemble, elle ne connaissait pas grand chose de sa vie au final. Ni lui de la sienne. Peut-être était-ce pour ça qu’ils s’étaient si bien entendus dès le début ? Parce qu’ils ne cherchaient pas à tout prix des informations qui n’apporteraient de toutes façons probablement rien à leur relation. « A vrai dire non. Depuis le temps que je le côtoie, je sais comment il fonctionne…mais des infos sur sa vie personnelle ? » Evidemment Nino lui avait déjà fièrement parlé par le passé de ses conquêtes éphémères. Mais c’était son côté macho qui s’exprimait plus qu’autre chose. Des choses vraiment personnelles ? Non, aussi loin qu’elle se souvienne, il n’avait jamais vraiment partagé ce genre d’informations. Et elle n’était pas allée les chercher. Peut-être que cela se passerait différemment avec Adèle ; ils n’entretenaient définitivement pas la même relation qu’eux deux. « Non, rien. Mais si c’est ce genre d’informations que tu aimerais avoir, il va falloir attendre qu’il daigne les partager. » Elle lui lança un sourire réconfortant. Elle n’allait pas en rajouter une couche, de peur de mettre Adèle mal à l’aise, mais son petit doigt lui disait que Nino pourrait bien être capable de partager davantage avec elle si elle lui en laissait le temps. Après tout, elle venait tout de même de lui soutirer un certain nombre d’informations en un minimum de temps alors avec de la patience, elle serait certainement capable d’en faire de même avec Nino. « Il est mystérieux… » Son sourire s’étira un peu plus. Énervant, agaçant, têtu : Maze aurait utilisé de nombreux adjectifs avant celui-ci. Mais mystérieux faisait définitivement parti de la liste également. « mais il finira par craquer avant moi… » Elle se mit à rire. « Je n’en doute même pas un seul instant et j’ai hâte de voir ça ! » Cela s’annonçait comme une épique bataille. Elle sortirait un sceau de pop corn pour l’occasion. « Enfin, je te raconterai les prochaines péripéties. » Son hochement de tête enthousiaste s’accompagna d’un large sourire et ce pour deux raisons. La première était qu’elle avait sincèrement envie de connaître la suite de toutes ses péripéties. La seconde était tout simplement que cela signifiait qu’elles auraient l’occasion de se revoir dans un futur proche. Cette petite parenthèse avec Adèle lui avait fait le plus grand bien et elle était contente de constater que son comportement et ses ragots sur l’italien ne l’avaient pas fait fuir en courant. « Ça m’intéresse beaucoup ! Que cela concerne Nino ou non d’ailleurs. J’aurai vraiment plaisir à en apprendre encore un peu plus sur toi. » La légèreté de la conversation fut brièvement interrompue quand Maze fit mention de son retour en Angleterre. Cela ouvrit légèrement la porte de son cerveau aux soucis auxquels elle avait si bien évité de songer jusque-là. Elle allait se hâter de refermer du mieux possible cette porte ; elle ne voulait pas gâcher cette journée et la dose d’insouciance qu’Adèle était parvenue à lui apporter. « J’espère que tu y es parvenue alors… » Elle aurait aimé répondre par un franc "oui" mais cela n’aurait pas été tout à fait exact. « Disons que j’y travaille encore…mais ça va venir. » Il suffisait qu’elle trouve la force nécessaire pour se donner de sérieux coups de pieds aux fesses pour se ressaisir et aller mieux. Et elle commençait enfin à comprendre que son entourage, ses amis, étaient toujours bien présents autour d’elle et pourrait l’y aider. « Je crois qu’on nous a vraiment oublié… » Maze avait presque oublié ce qui l’avait amené là en premier lieu. Elle regarda l’heure sur son téléphone tout en fronçant les sourcils. « Y a sérieusement de l’abus là quand même, non ?.. . » Elle était à deux doigts de proposer à Adèle d’aller boire un verre et de tout envoyer balader. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 0:24 | |
| Je devais partir rapidement pour mon dernier rendez-vous de la journée. J’avais un peu d’avance et comme ça ne me ressemblait pas, j’allais bien avoir un souci qui me tomberait dessus soit juste avant de vraiment partir, soit sur la route. C’était toujours pareil. Quand je ne me mettais pas volontairement en retard parce que je trainais trop, parce que je m’autorisais une boisson « parce qu’il me reste cinq minutes » et j’ai toujours pas bu une gorgée dix minutes plus tard, parce que je croisais quelqu’un avec qui échanger sur quelques sujets plus ou moins important -souvent moins que plus d’ailleurs. Bref, j’étais la reine pour me mettre à la bourre. Là ca relevait du miracle si personne ne se mettait à travers de mon chemin. Mon dossier sous le bras, je passais la porte d’entrée principale de l’association, ne manquant pas de dire au revoir à Melissa à l’accueil et de lui rappeler de me faire le renvoie d’appel dès lors qu’elle s’en irai. J’étais d’astreinte ce soir, en cas d’urgence, c’est moi qui réceptionnait tous les appels. A quelques pas de là, je voyais Adèle, toujours souriante, en compagnie d’une jeune demoiselle. Je n’osais pas les interpeller mais alors que je passais devant elles, j’entendais le prénom de Nino ressurgir et elles semblaient s’impatienter toutes les deux. « Bonjour Adèle, bonjour… » je lançais en direction de cette autre brune qui lui tenait compagnie. « Hm, j’ai cru comprendre que vous attendiez Nino ? » j’attendais un signe approbateur de leurs part. « Il est déjà partie… il m’a demandé son après midi, ca avait l’air urgent et pas du tout prévu… » j’haussais les épaules, je n’avais aucune information supplémentaires à leur donner et en même temps, ça ne me regardait absolument pas. En tout cas, l’italien semblait savoir s’entourer de belles personnes, parce que cette brune était tout à fait à mon goût et si je n’étais pas devant l’association où j’étais directrice, j’aurai sans doute trouvé une excellente raison de me mettre en retard pour ce rendez-vous. « Et il a oublié son téléphone dans son vestiaire, il sonne depuis tout à l’heure. » je l’entendais parce que ça raisonnais jusque dans mon bureau et que ça agaçait particulièrement Melissa à l’accueil. « Bonne soirée. » je les salue et m’éclipse en un clin d'oeil. |
| | | | (#)Lun 5 Oct 2020 - 11:38 | |
| « rumor has it... » maze crawley & adèle shephard
Adèle a ce besoin de savoir, de connaître et d’identifier les problèmes des autres. C’est peut-être que de la curiosité, mais elle aime échanger, elle aime découvrir. Peut-être que c’est la raison pour laquelle, elle est partie il y a quelques années au Mexique. Pour venir en aide aux autres, comme si cela lui permettait de bénéficier d’un bien être qu’elle ne trouverait jamais ailleurs. Elle devait tenir ça de sa défunte mère, qui elle aussi, aidait les autres. Elle n’a jamais pu réellement tolérer le gouffre entre le père de la famille et les garçons de la famille, voulant y remédier avant sa mort – sans y arriver. Adèle a voulu prendre la relève, avec fierté, quand ses deux frères se sont disputés, ne trouvant pourtant aucune réelle attraction entre eux. Que de disputes, d’énervement pour rien. La maladie de la jeune femme a semblé avoir arrangé les choses, comme si c’était la seule manière de pouvoir les rassembler entre eux. Mais dans un tourbillon de questions sans réponses, peut-être que Maze est la bonne personne pour lui en apprendre davantage, pour la faire sortir de ses rêveries qu’elle s’imagine, à défaut qu’on lui réponde en toute honnêteté. Et cette dernière semble prendre la question avec précaution, réfléchir pour mieux se rapprocher d’une réalité qu’Adèle ignore encore. Elle aimerait tout découvrir, la patience n’étant pas un fort qu’elle apprécie, pas quand ça concerne certaines choses du moins. Tantôt capricieuse, tantôt gamine à qui tout réussit – ou presque, elle a cette soif de vivre, ce besoin de savoir. « A vrai dire non. Depuis le temps que je le côtoie, je sais comment il fonctionne…mais des infos sur sa vie personnelle ? » Elle acquiesce d’un signe de tête positivement, sur sa vie personnelle oui. Qu’attendait-elle de découvrir Adèle ? Elle n’en sait rien, et est plutôt bien placé pour savoir que toutes les choses ne sont pas toujours bonnes à dire ou à faire. Encore moins à entendre. Qu’il faut garder une part de mystère. C’est certain même. « Non, rien. Mais si c’est ce genre d’informations que tu aimerais avoir, il va falloir attendre qu’il daigne les partager. » Adèle ignorait elle-même ce que pourrait bien penser l’Italien d’elle, elle ignorait cette attraction pourtant flagrante pour elle. Comme si elle ne pouvait pas se passer de lui courir derrière dès son arrivée en mars 2019 au sein de l’association. Alors que lui-même avait tenté de fuir, de pas lui donner de faux espoir. Mais fallait croire qu’elle lâche jamais le morceau Adèle, qu’elle ne se résigne jamais, alors qu’elle se sait malade, et bien trop jeune pour attirer le regard d’un trentenaire sur elle, quand elle-même agit souvent qu’en gamine. Force est de constater qu’un jeu s’est installé entre eux, et quand elle n’est pas dans ses baskets, c’est lui, qui a fini par venir vers elle. Se contentant de ne pas accepter de la trouver une nuit sortant de boite de nuit, ne tenant visiblement pas l’alcool. « Je veux rien savoir… » Qu’elle finit par répondre, fronçant les sourcils, mal à l’aise d’avoir laissé Maze lire dans ses pensées, alors qu’elle-même est un livre ouvert et qu’il est rarement difficile de savoir ce qu’elle ressent pour les autres. Elle finit par sourire légèrement en baissant la tête, pas fière de ce que laisse sous-entendre Maze d’autant plus, si elle est amie avec l’Italien, ne cherchant pas à ce qu’elle parle d’elle à l’Italien. Ca la mettrait bien trop mal à l’aise, « je n’en doute même pas un seul instant et j’ai hâte de voir ça ! » Elle hausse les épaules, elle n’est pourtant pas certaine d’y parvenir. Elle n’a pas la prétention d’être sûre d’y arriver. Même si elle laisse le contraire, sûrement. « Et tu comptes faire quoi après ? » Parce que de toute évidence personne ne se battait pour venir les retrouver, elle ignorait même que Noa n’était pas bien loin de ce banc et serait emmené à passer juste derrière elles. « J’ai pas la conviction de croire qu’on va venir nous sauver de ce banc… » Elle ose sourire franchement, d’un air réconfortant. So frère a dû être retenu à son boulot. Et elle ferait mieux de lui envoyer un sms pour lui dire qu’il lui est inutile de venir désormais. Jouant de cette nana capricieuse, même si la réalité est surtout cette rencontre avec Maze, qu’elle n’a pas vraiment envie de lâcher de sitôt, faut croire ! « Ça m’intéresse beaucoup ! Que cela concerne Nino ou non d’ailleurs. J’aurai vraiment plaisir à en apprendre encore un peu plus sur toi. » Elle ne peut s’empêcher d’être détendue et d’apprécier la jeune femme, qui est pourtant un peu plus âgée qu’elle. Enfin, elle devait avoir le même âge que Nino, la trentaine sans aucun doute… « Disons que j’y travaille encore…mais ça va venir. » Elle relève ses yeux sur elle, « et si tu as besoin d’une oreille attentive je suis là. » Qu’elle avoue non sans mal, avant de devoir se tourner vers une voix provenant de derrière le banc où elles ont élues domicile depuis plus d’une heure maintenant. « Bonjour Adèle, bonjour… Hm, j’ai cru comprendre que vous attendiez Nino ? » Elle écarquille les yeux bien grand. Non, où as-t’elle mit ses oreilles encore la sorcière (comme l’Italien aime l’appeler et qui a toujours fait rire la jeune étudiante en immobilier) ? Elle pourrait protester, dire non de la tête, la réalité est là, et ça la met mal à l’aise, alors qu’elle a toujours dit à Noa, qu’il n’y avait rien. Et là voilà surprise à l’attendre maintenant. « J’attend Cody, qui est censé venir me chercher… » Qu’elle rectifie quand même, bien qu’il faudrait être aveugle pour pas voir que secrètement, elle aimerait bien le croiser l’Italien. Qu’elle en profiterait c’est évident. Mais pour l’heure, elle n’allait certainement pas le dire haut et fort, encore moins à la directrice de Beauregard ! « Il est déjà partie… il m’a demandé son après midi, ca avait l’air urgent et pas du tout prévu… » Elle écoute attentivement les paroles de Noa, ne comprenant pas très bien pourquoi Nino n’a pas averti Maze. Est-ce un oublie de sa part ? Est-il tête en l’air ? « Et il a oublié son téléphone dans son vestiaire, il sonne depuis tout à l’heure » Elle tourne légèrement son visage vers Maze en pouffant légèrement. Les appels incessants ? Les textos à répétition ? C’est de Maze et ça la fait sourire Adèle. « Merci Noa, ça nous évitera d’attendre… » Qu’elle conclut néanmoins, avant que celle-ci tourne les talons pour rentrer dans son véhicule. « Bonne soirée. » Elle fait un signe discret de la main avant de se retourner vers Maze. « On a l’air autant misérable que ça d’attendre sur un banc ? » Elle se moque d’elles bien volontiers. « Y a sérieusement de l’abus là quand même, non ? » Elle hausse les épaules, elle se doute que Maze se vengera de cet affront, et elle n’aura pas tort ! « Et si on allait boire un verre ? A moins que tu dois rentrer… » Elle propose alors, en se levant du banc, sérieusement prête à faire un scandale à Cody. |
| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
UA :
Ninaze - Greta
AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Lun 2 Nov 2020 - 19:53 | |
| Sans vraiment s'en rendre compte, cette rencontre avec Adèle avait eu le don d’apaiser la britannique. Et ça n’était clairement pas gagné si l’on considérait l’état dans lequel elle se trouvait encore quelques minutes auparavant par la faute de Nino. Mais il n’y avait pas que ça. Discuter avec elle, sa douceur et son honnêteté, elle qui ne savait rien de tout ce qui lui était arrivé et qui lui parlait normalement, sans prendre de pincettes particulières parce qu’elle avait subi un traumatisme. Maze avait eu besoin de ça. De se sentir normale et de socialiser tel le commun des mortels. « Je veux rien savoir… » Elle haussa la tête avec un sourire rassurant au visage. Elle n’allait pas insister davantage sur ce point et son petit doigt lui disait de toutes manières qu’Adèle finirait certainement par parvenir à percer la carapace de Nino et à apprendre ce qu’elle souhaitait. Elle avait l’air d’avoir la ténacité et la force d’esprit nécessaires pour ça. Et surtout : elle était capable de supporter l’Italien et ça, en plus d’être certainement la première étape à passer pour apprendre à le connaître, ça n’était définitivement pas chose aisée. « Et tu comptes faire quoi après ? » Excellente question…Elle ne mit néanmoins pas plus de quelques secondes avant de répondre « Trouver Nino et l’étriper dans la douleur et la cruauté, le regarder se vider lentement de son sang et… » et elle allait peut-être s’arrêter là si elle ne voulait pas faire en sorte qu’Adèle prenne définitivement ses jambes à son cou. « Enfin tu vois l’idée générale ! » Mieux valait ne pas développer davantage. Elle était capable de devenir particulièrement descriptive et sanglante quand il s’agissait de faire payer ses affronts à l’Italien. « J’ai pas la conviction de croire qu’on va venir nous sauver de ce banc… » Si elle avait encore un infime espoir de le voir arriver avec son heure de retard habituelle, la luminosité qui commençait à baisser doucement finissait de réduire ses espoirs à néant, lentement mais sûrement. « Effectivement…ça me semble de plus en plus compromis. » Diverses nouvelles images de tortures qu’elle aurait pu infliger à Nino s’imposèrent à elle, mais Adèle parvint à la tirer du gouffre sans pitié dans lequel elle était en train de s’enfoncer : « et si tu as besoin d’une oreille attentive je suis là. » Elle ne s’attendait pas à cela et s’en trouva à la fois déstabilisée et extrêmement touchée, preuve en était le timide sourire qui vint étirer ses lèvres. Elle s’apprêtait à remercier Adèle de cette attention quand une voix qu’elle ne connaissait pas l’interrompit. Les deux femmes avaient l’air de se connaître. Les sourcils de Maze se froncèrent spontanément en apprenant que Nino était déjà parti depuis belle lurette sans dénier l’en avertir au préalable. Toutefois c’est une grimace gênée qui s’afficha ensuite sur son visage lorsqu’elle entendit la suite de la phrase : « Et il a oublié son téléphone dans son vestiaire, il sonne depuis tout à l’heure » Elle et ses SMS intempestifs allaient devoir plaider coupables sur ce coup-là. Désolée Noa. Elle s’abstint de faire une quelconque remarque et tenta de se faire aussi discrète que possible, une fois n’était pas coutume…« On a l’air autant misérable que ça d’attendre sur un banc ? » Maze explosa de rire à cette remarque. « Je crois bien que oui… » Quoique pour quelqu’un d’extérieur à la situation, elles avaient certainement l’air de deux personnes papotant simplement ensemble. « Et si on allait boire un verre ? A moins que tu dois rentrer… » Elle sourit et secoua vivement la tête tout en se levant pour joindre le geste à la parole : « Volontiers pour ce verre ! On aura le temps de continuer à faire connaissance et on prendra quelques minutes pour trouver comment se venger de ce nouvel affront de Marchetti ! » Et elle était persuadée que de ce côté là, les deux jeunes femmes sauraient se montrer aussi créatives l’une que l’autre. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
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