« n'oublie pas de sourire en chemin »     cody shephard & adèle shephard

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Si il y a un truc à retenir de Adèle Shephard c’est qu’on ne reste jamais réellement insensible à son charme. Et même si on s’appelle Cody Shephard, et qu’on est son grand frère. Surtout si on est son grand frère. Il l’a appris à ses dépens depuis enfant. Depuis qu’il a posé ses yeux sur elle et qu’il l’a vu grandir. Depuis qu’il l’a course dans les couloirs de la villa familiale quand elle parvient à s’échapper de son emprise, et à lui filer entre les doigts. Depuis que son rire fait échos entre les murs de la villa, que sa voix fredonne en lui ravivant un sourire en coin. Depuis que les querelles des deux frères fassent partie de son quotidien, qu’elle tente en vain d’apaiser. Même si par le passé, il a pu nettement y avoir un peu de jalousie quand il observait le père de la famille protéger sa petite fille, remettant toute la pression sur l’aîné. Mais la réalité c’est qu’Adèle est une enfant sage, qui du moins connaît les limites à ne pas franchir. Et hors mis ce côté un peu fofolle qu’elle possède parfois, ou ce teint un peu rebelle quand il s’agit de n’en faire qu’à sa tête – et surtout quand on lui demande de faire attention, elle reste quand même quelqu’un d’assez doux, et de naïf. Elle est loin d’avoir fait les mêmes conneries que son jeune frère et l’a souvent embarqué auprès d’elle pour qu’il cesse ses âneries, les Shephard ne sont plus une jolie famille soudée. Ils ne sont plus ce qu’ils étaient, il fût un temps, quand leurs parents étaient présents. Cette image est déjà très loin de cette photo familiale, qu’elle garde soigneusement dans son sac, pour quand les jours deviennent plus compliqués. Installé confortablement sur le divan de la coloc, la télé allumée, voilà Cody dans toute sa splendeur qui tente de recopier Will, le cousin de la famille. Adèle soupire pour la énième fois, en agitant contre son bras replis sur elle-même, son doigt, prête à lui déclarer une guerre sans merci. Ils n’allaient quand même pas passé la soirée là, comme deux vieux croutons ? Elle y refuse, et elle a déjà un plan en tête. Ses yeux rieurs, qui fixent ceux de Cody ne semble rien de bon pour l’Australien, qui fronce ses sourcils, tentant de comprendre de quel diable était à présent habitée sa petite sœur. Et tant mieux, il ne ferait pas le poids de cette tumulte tempête qui s’abat en elle. Adèle a besoin de sortir, de bouger, elle ne sait pas rester en place et au lieu de rester dans l’appartement qu’elle partage avec quatre autres personnes, elle voulait prendre l’air et voir d’autre paysage. Une heure plus tard, et après avoir réussi – non sans mal, à enlever les pieds de Cody du pouffe qui jonche le sol de la coloc, la voilà, à pousser la porte du casino. Ca allait être parfait. Si parfait, qu’elle avait déjà hâte de remporter le pactole, et parce que de toute évidence Adèle n’est pas la meilleure des perdantes, et qu’elle déborde d’optimisme à toute épreuve, « tu peux m’rappeler pourquoi on est là ? » Il hausse bien volontiers les épaules, devant une Addie déjà toute excitée par le jeu et l’ambiance qui s’y dégage. Ouais il savait parfaitement comment se finirait la soirée. Elle allait vouloir tout dépenser jusqu’à ce qu’elle gagne, se laissant dominer par le jeu. Le casino et Adèle Shephard ça ne fait pas bon ménage, jamais… Tout le monde le sait, sauf elle… « Pour gagner le pactole ! » Elle tourne sur elle-même en rigolant devant la moue de Cody, et cet air râleur. Envoyant un bisou dans l’air pour calmer cette boule de nerf, elle est toujours comme ça Adèle, et c’est pas la maladie qui changera quelque chose… « Bon alors, on commence par ruiner quelle machine ? » Fin sourire sur ses lèvres, même si c’est surtout son portefeuille qu’elle risque de ruiner…

@cody shephard

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J'avais décidé de ne pas sortir ce soir, du moins, rester tranquille a la coloc' de ma soeur, en compagnie de notre parfait cousin, mais... c'était sans compter sur le pouvoir maléfique d'Adèle. Ma petite soeur parfaite semblait avoir une idée dans la tête et clairement pas ailleurs. Je sens son regard se poser sur moi, je tente de l'ignorer dans un premier temps mais rapidement je perçois son impatience a travers un soupire qui en dit long. Mes yeux se relèvent au dessus de mes lunettes -que je portent pour regarder la télé-, afin d'apercevoir l'étendu des dégâts que fait l'enfermement sur mon adorable petite soeur. Elle trépigne d'impatience et je me laisse embarquer dans son idée farfelu de me sortir au casino.  Je suis clairement faible face a ce regard de biche qu'elle m'offre. Malgré les nombreux refus de ma part pour bouger de l'énorme pouffe du salon, je suis forcé de céder. Elle est bien trop coriace pour moi ce soir. Le sourire qu'arbore ma soeur prouve bien la satisfaction qu'elle éprouve d'avoir réussi a me faire flancher. Je traîne les pieds grossièrement pour lui faire savoir à quel point je ne suis pas consentant. Je gémis presque tel un petit chiot qui ne voulait pas sortir de son panier. « tu peux m’rappeler pourquoi on est là ? » Je soupire face à tant de joie de ma petite soeur. Evidemment, je porte son sac. A croire qu'elle me prend pour son porte manteaux comme a l'époque où je devais l'accompagner faire les boutiques avec ses copines juste pour garder un oeil sur cette petite tête.  « Pour gagner le pactole ! »lance la brunette. Je ne peux retenir un léger rictus sortir d'entre mes lèvres. Elle semble si contente de venir ici que joie et sa bonne humeur parviennent a m'atteindre. « Le pactole du ridicule ? hein ? »l'air toujours râleur, je passe quand même la porte du ce lieu où l'argent est le maître mot. La joie de vivre m'impressionnera toujours. Elle est si belle, si joyeuse, si courageuse, si... elle finalement. Depuis les premières minutes de sa vie, nous savions qu'elle allait être au dessus du reste du monde. Souvent sans le savoir, par de simples petites actions ou des mots adorables, elle arrive à redonner le sourire a tellement de monde que c'est impressionnant. « Bon alors, on commence par ruiner quelle machine ? » me demande la petite boule d'énergie. Je fis mine de réfléchir, regardant autour de moi pour cibler notre première victime. « Mmh, commençons par les machines à sous, histoire de se mettre dans le bain... et de commencer doucement à nous faire plumer.»Je rigole brièvement avant d'attraper ma soeur par le cou en y passant le bras autour. Maintenant que nous étions là, autant s'amuser et prendre le tout avec légèreté. Je regarde cette belle machine qui ne semble pas encore connaître le sort qui va lui tomber dessus en me frottant le menton grossièrement avant de tourner la tête vers ma cadette. « Tu sais que ce jeu ne de mande aucune stratégie ou habileté particulière mais simplement un peu de chance et de patience... Est-ce que tu as pris ton porte bonheur ? Parce que si tu n'as rien pris, nous sommes clairement dans la merde et saches que je n'ai pas beaucoup d'argent de côté pour rembourser les dettes qui vont nous tomber dessus ! » rigolais-je avec Adèle. « Allez, allons-y !! honneur aux dames... ! »lançais-je en lui offrant la première pièce sortit tout droit de ce gobelet.

@Adèle Shephard

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Adèle demeure dans l’insouciance de son âge, il n’y a pas assez de maturité en elle pour la raisonner, et la faire culpabiliser de se rendre dans un terrain de jeu aussi prenant qu’un casino. Et quand bien même, il parviendrait à réveiller la modération de sa sœur, elle s’enticherait aussitôt de ce pouvoir de séduction qu’elle possède en elle pour obtenir ce qu’elle désire : vider le compte en banque de son frère, parce qu’il est bien facile ainsi d’être déraisonnable qu’avec le sien. Adèle n’est pas du genre matérialiste, il n’aura de ce fait aucun mal pour la rappeler à l’ordre, et lui dire combien l’argent n’est pas à dépenser à l’aveuglette. Et d’ailleurs, certainement que sans elle, ce soir il serait resté confortablement sur son canapé, enfin celui de la colocation, sans y trouver une once de remord. Mais c’était franchement mal la connaître parce qu’elle a besoin justement de ce grain de folie, parfois. Souvent. A son grand désarroi, le sien et celui de Will. Leur cousin qu’Addie doit bien volontairement saouler avec ses idées de toujours devoir bouger, de ne jamais pouvoir rester en place plus de trente secondes, comme si elle avait la bougeotte. Ca devait être assez flippant pour un gars comme Will, qui tentait tant bien que mal de survivre parmi toutes ses têtes de femmes l’entourant. Et parallèlement, il n’a jamais souhaité avoir un mec auprès de lui, quand elle y repense, Adèle trouve ça louche, mais ne s’y attarde pas plus que cela, car le monde de la nuit et du jeu s’ouvre à elle. Entre tapis rouge quand ils montent les escaliers pour se rendre à l’étage, champagne quand ils poussent les grandes portes lourdes du casino. Les faux sourires des uns, les cris des autres. L’air dépité sur ceux qui restent. Adèle a de quoi vivre cette soirée à mille à l’heure en compagnie d’une des personnes qui compte le plus pour elle. Elle regarde autour d’elle, telle une gamine qui découvrirait un nouveau monde, un palpitant qui s’emballe, son sourire qui s’étire bien plus encore, alors qu’elle échange un regard avec son grognon de la soirée. « Le pactole du ridicule ? hein ? » Et si il voulait la culpabiliser, c’est raté, Adèle lui tire la langue en se tournant vers lui. « Que je ne connais pas encore… » Il l’attrape par le haut des épaules et passe son bras autour de son cou, l’entraînant vers les machines à sous. « Mmh, commençons par les machines à sous, histoire de se mettre dans le bain... et de commencer doucement à nous faire plumer. » Elle lève les yeux au ciel et rajoute en ricanant, « raba joie ! » Et ça ne pourrait pas être autrement. Et même si elle se faisait plumer, c’était pas bien grave, l’important pour Adèle c’est de rire, de passer une soirée auprès de son aîné, qui avait dû la supporter plus jeune, et même l’élever en pleine adolescence quand leurs parents ont péri dans un accident de voiture – d’où cette peur de conduire, de passer le permis, ou même cette manière bien à elle d’être crispée dans un tas de ferraille ! « Tu sais que ce jeu ne demande aucune stratégie ou habileté particulière mais simplement un peu de chance et de patience... Est-ce que tu as pris ton porte bonheur ? Parce que si tu n'as rien pris, nous sommes clairement dans la merde et saches que je n'ai pas beaucoup d'argent de côté pour rembourser les dettes qui vont nous tomber dessus ! » Il s’installe à une place, et Adèle s’installe à côté. « Tu crois vraiment que je ne suis pas chanceuse ? » Faux sourire, mais la réalité est bien ailleurs. Elle s’estimait chanceuse dans la vie. Malgré son cancer, la perte de ses parents. Elle a toujours su s’entourer de gens qu’elle apprécie. Elle a toujours su être elle, et garder sa positivité, même si parfois, la vie lui a imposé un certain confort absent ses derniers mois. Elle n’était pas prête à renoncer Adèle, à ses engueulades avec ses frères quand ils ne font pas d’effort. A cette façon bien à elle d’attaquer Will quand il ne lâche pas sa console, un vrai gamin ! A ses soirées en compagnie de Freya. A ses regards complices quand elle est auprès de Nino. Ses rencontres avec ceux formant la coloc et leurs soirées toute plus marrantes les unes que les autres. Elle ne doute pas un seul moment de sa chance Adèle, et nullement besoin d’un grigri pour représenter une quelconque chance. Tout est dans l’art de jouer, enfin ça c’est ce qu’elle pense avant de commencer. Parce qu’en sortant de là, elle reverra peut-être ses motivations à la baisse… « Allez, allons-y !! honneur aux dames... ! » Qu’il dit en se frottant les mains avant de mettre le billet dans la fente de la machine. L’écran s’allume, et le jeu commence. Elle doit aligner les mêmes symboles. Et après plusieurs parties infructueuses, la machine se met en musique. Trois poissons parfaitement alignés, « c’est l’heure de la pêche. » Pendant que le pêcheur pêche les poissons avec une somme bien spécifique, celle de Adèle commence doucement à monter, rattrapant sa mise de départ… « Bon c’est déjà ça… » Elle se contente de dire, avec une moue visible. Non elle n’est pas venue ici pour repartir comme s’ils n’avaient jamais joué, alors elle enclenche à présent la manette une fois de plus.

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Soirée improvisée avec ma petite soeur, bon, improvisée par Adèle Shephard en personne. Moi, je n'avais absolument rien demandé et je me retrouve tout de même devant le casino où je risque d'y perdre jusqu'à mes fringues. On ne peu pas dire que je suis bourré de chance, loin de là. Il suffit de faire le bilan de ma vie jusqu'à aujourd'hui pour constater que je ne suis pas le mec le plus chanceux. « Que je ne connais pas encore… » je fronce les sourcils, mais ne pouvant retenir un rictus sortir de ma bouche. «Mmmh, il faut bien une première à tout ! » la taquinais-je de nouveau. C'était ça entre nous, un peu chien et chat mais toujours dans l'amour et la délicatesse. Je pouvais me montrer très protecteur envers Adèle, très étouffant parfois, mais je pouvais également être très piquant. Mais ce qu'il faut retenir, c'est qu'il n'y a que moi qui puisse l'embêter de la sorte. Je ne supporte pas que quelqu'un s'en prenne à elle. A peine entrée dans le casino, la petite brune se montre toujours aussi impatiente d'entendre les pièces tomber. Pour commencer, les machines à sous sont les plus simples et sécuritaires afin de ne pas être sur la paille de suite. « raba joie ! » je lui fait les gros yeux en la regardant. « Moi rabat joie ? » lâchais-je en levant les mains en signe d'innocence. « JAMAIS » insistais-je sur les voyelles. Face à cette grosse machine pleine de couleurs, je tente de reprendre mes esprits et surtout conscience de ce qu'on allait perdre, voulant certainement ramener mon amour de petite soeur à la réalité. « Tu crois vraiment que je ne suis pas chanceuse ? » Cette phrase raisonnait alors dans ma tête, me culpabilisant d'un coup sur ce que je venais de dire. Evidemment qu'elle était chanceuse d'être encore là, de se battre contre la maladie, mais le plus chanceux dans l'histoire, c'était moi... avoir une petite soeur aussi forte qu'elle, aussi belle et souriante, aussi joyeuse malgré les drames de sa vie. Je pris une grande inspiration en plongeant mon regard dans ses petits yeux si doux et si pétillants à la fois. « Je crois que c'est moi qui suis chanceux de t'avoir ! » déclarais-je en réalisant tout ce qu'elle m'avait apporter depuis sa naissance et un sourire s'était dessiner sur mes lèvres avant de lui donner un baiser sur la joue. « Allons plumer se casino !!!  » m'exprimais-je un peu plus fort a tel point que certains joueurs tournent la tête vers nous. « Enfin... on va éviter qu'il fasse faillite. »balançais-je accompagner d'un sourire un peu forcé afin de me faire oublier par les autres joueurs. Adèle commençait alors la première tournée. Je l'observais, comme pour figer ce moment dans ma mémoire.« c’est l’heure de la pêche. »J'observe la réussite de la mini Shephard avec un rire et tape mes mains l'une contre l'autre.  « La chance du débutant petite soeur !! » Il fallait bien que je trouve quelque chose pour la contredire et essayer d'avoir raison. « Tu sais quoi, j'vais aller nous chercher un verre, qu'est-ce que tu veux? » lui demandais-je en sachant pertinemment la réponse. A croire que je la connaissais par coeur celle là.  « J'te laisse pêcher ! Attention de pas te noyer ! » me moquais-je de ma petite soeur avant de l'abandonner quelques instants afin d'aller chercher deux boissons. A peine quelque minutes, je retrouve la seconde de la fratrie, le tendant son verre. « Alors, la pêche était bonne ? T'en ai où ? on va pouvoir partir en voyage pendant 7 mois ?  » demandais-je en souriant, accouder à la machine à sous.

@Adèle Shephard

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Passer la soirée avec son frère lui avait manquée, et elle voulait profiter de ce moment pour le retrouver. Cody avait aussi beaucoup souffert de la mort des parents mais Adèle ne l’avait jamais surpris à pleurer, ou à se lamenter sur son sort. Il n’avait pas eu d’autres choix que d’affronter tout ça, seul… Il avait été courageux, et bien qu’Adèle tentait d’adoucir sa peine d’une façon ou d’une autre, elle savait que ce serait compliqué pour lui, comme pour Ash ou elle. Elle avait toujours pu compter sur les bras protecteur de son aîné, et avait tant de fois trouvé son épaule pour déverser toute les larmes de son corps. Ce n’était pas tous les jours, parce qu’Adèle n’est pas du genre à pleurer. Elle est assez pudique de ce côté-là, et préfère se cacher que d’affronter le regard des autres. Mais elle reste humaine, elle est encore un petit bébé, même si elle prétendra le contraire. Et surtout elle s’attache bien trop rapidement… Alors la mort de ses parents a été aussi un effondrement dans sa vie. « Mmmh, il faut bien une première à tout ! » Elle soupire Adèle en le poussant d’abord, mais évidemment c’est pas suffisant pour effacer ce sourire un peu moqueur qui apparait sur le visage de son frangin, « oserais-tu dire que t’attends que ta sœur se ridiculise ? » Elle lui tape sur le bras, bon c’est sans doute pas ça qui va lui faire mal, mais Adèle lui tire la langue, d’un air offusquée. Si il croit que c’est ça qui va la faire changer d’avis, il se trompe ! Et quand elle le traite de rabat joie… « Moi rabat joie ? » Et il a beau faire l’innocent et sa sœur être naïve, il ne l’aura pas, cette fois… « Jamais ! » Elle sourit Adèle, avant de rétorquer détournant les yeux, amusée, « si tu cherches tant à te défendre c’est parce que tu as un truc à te reprocher… » Elle est en sûre… « Je crois que c'est moi qui suis chanceux de t'avoir ! » Elle sourit, accroche sa main contre la joue de son frère, amicalement, presque tendrement. « Avec Ash aussi on a été chanceux de tomber sur un frangin comme toi, même si lui le reconnaîtra pas… Mais je sais qu’il le pense… » Elle s’était rapprochée de lui, Adèle avait beaucoup d’estime pour Cody, et pour les valeurs qu’il a tenté de faire perdurer, même si Ash n’a jamais été un cadeau. L’aîné s’est accroché, et Adèle parvenait à voir le bout du tunnel quand à une possible réconciliation entre eux… En tout cas, ils faisaient des efforts… « Allons plumer se casino !!! Enfin... on va éviter qu'il fasse faillite. » Elle lève les yeux au ciel, mais comprend bien vite que c’est ironique et ne peut s’empêcher de surenchérir. « M’en fiche si il fait faillite… » Et puis quoi encore, elle n’allait pas avoir de remord, quand même ! Fallait pas trop lui en demander. Elle compte bien en profiter Addie, et devenir une petite princesse pour une soirée. « J’espère que t’es passé à la banque avant, parce que ce soir, je vais te coûter cher ! » Sa voix est mielleuse, et son rire cristallin se fond dans la grande salle où il y a déjà pas mal de monde. Et quand elle s’installe, elle perd les premières parties. Mais la musique retentit signe qu’il y a un petit quelque chose quand même, « la chance du débutant petite soeur !! » Elle le pousse de sa main avant de lui faire les grands yeux. Adèle est concentrée, et elle fait la danse du vainqueur si elle gagne. D’ailleurs elle commence à bouger sur son siège au rythme de la musique devant le regard amusé de son aîné, « tu sais quoi, j'vais aller nous chercher un verre, qu'est-ce que tu veux? » Et il se lève de sa chaise, restant stoïque derrière elle pour attendre la réponse de la jeune femme, « un jus de fruit s’il te plait » Elle répond sans même tourner son visage. « J'te laisse pêcher ! Attention de pas te noyer ! » Elle lève les yeux au ciel en ricanant légèrement. « Drague pas trop… » Qu’elle crie plus fort que la musique pour qu’il entende alors qu’il a déjà le dos tourné et a déjà dépassé bien cinq machines. La pêche est déjà terminée, qu’il n’est même pas revenu, elle soupire, et appuie de nouveau sur le bouton. « Alors, la pêche était bonne ? T'en ai où ? on va pouvoir partir en voyage pendant 7 mois ? » Son frère qui arrive par derrière, elle récupère son verre lui offrant un sourire avant de regarder le solde de ses points. « Dans quelques millénaires on sera peut-être milliardaire… » Quoi c’était pas le but en venant dans un casino ? Allez lui dire à Adèle… « Quand tu veux la place, tu me dis… » On dit toujours, malchanceux en amour, heureux au jeu, alors hein…

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Adèle et moi avons une relation plutôt agréable et douce. Je n’irai pas dire fusionnel parce qu’il m’arrive de lui cacher des choses pour son bien ou pour celui de la famille. Mon but ultime c’est de la protéger elle et Ash. Inutile de dire que certains détails ne sont pas nécessaire au bon fonctionnement de notre fratrie. Quoiqu’il en soit, ce soir, elle était à moi et malgré moi surtout. La jeune femme au caractère évocateur m’avait traîné au casino. N’étant pas un adepte des jeux de hasard, je n’étais pas vraiment ravi de l’accompagner mais sous son regard de biche, je n’ai pas le choix que de rester à ses côtés lorsqu’elle aura laissé ses économies dans les machines à sous. « Oserais-tu dire que t’attends que ta sœur se ridiculise ? » je souris à sa remarque alors que je reçois une tape sur le bras. « Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit ma p’tite. Mais j’avoue que... » je ne finis pas ma phrase volontairement afin de lui tirer la langue. C’était assez léger entre nous et c’est exactement le genre de lien que j’aimais avec elle. Il n’y avait que rarement des tentions contrairement à ma relation avec le cadet de la famille. « Si tu cherches tant à te défendre c’est parce que tu as un truc à te reprocher... » je fronce les sourcils, ne sachant pas où elle veut en venir. Je ne relève donc pas sa remarque, ne voulant pas gaffer au sujet de quelque de sensible. Alors qu’elle tente de gagner le pompon je réalise à quel point ma vie serait fade sans sa présence. « Avec Ash aussi on a été chanceux de tomber sur un frangin comme toi, même si lui le reconnaîtra pas… Mais je sais qu’il le pense… » un souris assez évocateur apparaît sur mon visage. C’est toujours plaisant d’entendre ce genre de choses mémé si ca sort de la bouche de sa petite sœur. « Ouais ! Vous êtes chanceux ! » oui je le lance des fleurs, si je ne le fait pas, qui le fera ? Avec Ash ce n’était pas facile... notre relation tenait vraiment à un fil et un rien pourrait tout faire exploser. « J’sais que c’est pas facile pour toi d’être entre nous en ce moment... » Adèle est toujours là pour tenter d’apaiser les tensions et ce n’ai pas facile. Même si pour ma part j’essaie de ne jamais entrer en conflit avec Ash, il n’est pas toujours évident de garder mon calme. On était là pour jouer alors autant commencer. « M’en fiche si il fait faillite… » je ricane un moment, l’observant. Toujours aussi impatiente et excitée. « J’espère que t’es passé à la banque avant, parce que ce soir, je vais te coûter cher ! » je fronce les sourcils en la regardant. « Woh du calme, j’te rappelle que j’ai qu’un salaire minable de coach sportif... » ouais, c’était pas ce qui faisait gagner des milliards, loin de la. « Je propose d’aller braquer une banque du coup... » haussais-je les épaules en riant évidemment. Adèle avait déjà lancé les jeux mais pour ma part, j’avais besoin d’une petite boisson pour commencer. « un jus de fruit s’il te plait » évidemment pas d’alcool pour la petite Shephard. « Ok, ça marche pour un jus de fruit. » répondis-je simplement avant de tourner les talons pour me rendre au bar. Mais la voix de ma petite sœur m’arrête dans mon élan. « Drague pas trop… » je ne peux m’empêcher de rire avant de tourner la tête vers elle. « Si tu crois que je vais faire ça avec toi dans les parages, tu te mets le doigt dans l’œil sœurette. » c’était clairement pas l’endroit idéale et surtout pas en compagnie de ma sœur. Elle allait juger et me mettre des bâtons dans les roues pour avoir son mot à dire. Elle avait toujours fait ça, voulant contrôler inconsciemment ma vie sentimentale, c’est pour ça que je lui en disant le moins possible sur cette dernière. La serveuse était loin d’être désagréable, dommage. Je retrouve ma sœur. Les mains prises par nos boissons respectives, je demande ou en sont les comptes. « Dans quelques millénaires on sera peut-être milliardaire… » je soupire, posant les verres pas loin de nous. « Eh beh, on est pas dans la merde... c’pas encore aujourd’hui que j’vais pouvoir laisser tomber mon boulot pour me concentrer sur le basket.. » lançais-je en riant. « Bon, je croyais que t’étais chanceuse ? » ajoutais-je avant d’avaler une gorgée de ma boisson alcoolisée. « Quand tu veux la place, tu me dis… » je secoue la tête de droit à gauche, levant les mains. « J’suis pas certain d’être très chanceux, mais on peu essayer autre chose ? Genre la roulette t’en penses quoi? J’ai jamais essayé ! » rigolais-je en proposant le prochain jeu.

@Adèle Shephard

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Il n’a jamais su lui résister bien longtemps, et ce soir en est encore la preuve. Adèle raffole de ses moments partagés auprès de Cody, même si ils sont de moins en moins nombreux, et que ça risque de durer un petit peu, tant qu’elle n’aura pas retrouvé un semblant de vie normal. Adèle ne se ménage guère mais elle apprend à le faire, elle n’a d’autre choix de toute évidence. Et commence à attirer le regard sur elle, à son boulot, se demandant sans doute ce qu’elle fabrique cette petite, pour qui normalement l’avenir lui est destiné. Elle n’ose guerre y penser, et c’est dans ses moments-là, qu’elle refoule toute ses pensées qui ne lui font pas que du bien. « Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit ma p’tite. Mais j’avoue que... » Elle tourne volontairement et avec lenteur son visage vers son frère alors qu’il lui tire à son tour la langue, amusé de sa phrase. « Tu avoues quoi ? » Elle tire sur sa joue en même temps, en pressant davantage comme leur mère le faisait à une époque. Avant de le lâcher, et qu’elle lui envoie avec sincérité, qu’elle l’apprécie quand même et qu’ils ont eu par le passé de la chance de tomber sur un un frère comme lui. « Ouais ! Vous êtes chanceux ! J’sais que c’est pas facile pour toi d’être entre nous en ce moment… » Elle détourne son regard entre deux parties, alors qu’elle perd toujours, « J'ai l'habitude. Mais si vous faites des efforts, il y a des chances que ça change. » Et elle voulait y croire Adèle. « Woh du calme, j’te rappelle que j’ai qu’un salaire minable de coach sportif… » « Je propose d’aller braquer une banque du coup… » Très mauvaise idée Cody, et le pire c’est qu’il connaissait sa sœur pour savoir que ce genre de chose, à la Fast and Furious ou de Prison Break, elle adore sa petite sœur, « et tu me laisses choisir notre équipe ? » Elle bats des cils, demandant avec douceur et toute son innocence, se créant elle-même le plan de Scofield dans sa tête, notant chaque noms potentiel de l’aider en rouge dans sa tête. Il y a Nino déjà en première place et elle lui laissera même l’occasion de lui indiquer quelques noms au passage, Freya. Peut-être Jill une de ses amie qu’elle a déjà rencontrée une ou deux fois. Ash il peut aussi faire partie de l’équipe si ça lui dit. Elias, l’ami flic de Freya, qui peut être utile, d’ailleurs, elle songe, « je connais même un flic, c’est le copain d’une pote… Ca pourrait nous être utile non ? » Qu’elle songe à voix haute. Bon voilà son équipe est créé… Et elle rigole Adèle en observant la tête de son aîné, qui commence déjà à regretter d’avoir foutu cette idée dans le crâne de sa petite sœur. C’est qu’elle en a dans la tête quand elle s’y met. « Si tu crois que je vais faire ça avec toi dans les parages, tu te mets le doigt dans l’œil sœurette. » Elle soupire, retournant sa tête dans son jeu, c’était bien plus intéressant tout d’un coup. « Faut bien que je m’en occupe, tu sais pas t’y prendre… » Qu’elle se moque gentiment, elle se marre sans aucune gêne, en lui jetant un regard de défiance. Alors que sa voix est rieuse. Et quand il revient avec les boissons et qu’elle lui dit que c’est pas en ce moment qu’ils vont gagner, il semble désespérer le frangin. « Eh beh, on est pas dans la merde... c’pas encore aujourd’hui que j’vais pouvoir laisser tomber mon boulot pour me concentrer sur le basket.. Bon, je croyais que t’étais chanceuse ? » Avec monsieur qui parle sans arrêt c’est un peu compliqué, qu’elle pense tout bas, un sourire qui s’affiche au coin de ses lèvres, fallait bien trouver le bouc émissaire non ? Tant que c’est pas elle… « J’comprends pas… Pas comme si j’étais vraiment heureuse et épanouie en amour. » Elle râle, moue boudeuse qui se lit, très certainement que son frère appréciera cette remarque à sa juste valeur, et dire qu’elle ne le fait pas un peu exprès d’en jouer, serait mentir. Ash et Zep sont certains qu’elle a eu un coup de cœur pour un homme, si au moins Cody pouvait penser l’inverse, ça l’aiderait dans sa tâche. « J’suis pas certain d’être très chanceux, mais on peu essayer autre chose ? Genre la roulette t’en penses quoi? J’ai jamais essayé ! » Elle s’arrête de jouer, récupérant ses quelques affaires, avant d’hausser les épaules en jetant un rapide coup d’œil vers le fond. Il y avait trois personnes à cette table-là, « je n’y ai jamais joué… » Elle hausse les épaules, et si c’était le moment d’apprendre ? Parfois la chance du débutant était plus réaliste que le reste. Elle se lève pour finalement en quelques secondes, se retrouver devant la table, elle pose ses mains contre sa taille, les observant avec délicatesse. Pariant elle-même dans sa tête comme un tour de chauffe.

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« Tu avoues quoi ? » je croise son regard, un sourire taquin aux lèvres. Je ne prends pas la peine de répondre, mon regard provocateur lui donne facilement la réponse. Je ricane avant de poursuivre. La taquinerie est le maître mot ce soir entre nous on dirait. J’aime la voir sourire malgré la maladie, malgré toutes les histoires de la vie quotidienne qu’il peu y avoir. Ma sœur a toujours été la plus joyeuse de la famille, le petit grain de folie, le petit clown. Elle incarne clairement la joie de vivre ! Le noyau du clan Shephard, de la fratrie. Sans elle, peut-être que Ash et moi n’aurions plus du tout contact. Fort heureusement ce n’est pas encore le cas, nous n’en sommes pas encore là.... j’ose espérer que ça n’arrivera jamais d’ailleurs. Ce serait le plus gros échec de ma vie. C’est pourquoi certaines choses méritent d’être enfouies pour le bien de tous. « J'ai l'habitude. Mais si vous faites des efforts, il y a des chances que ça change. » je grimace, mettant ma bouche en coin. « Disons Plutôt qu’on va essayer. Je vais essayer d’être moins sur son dos... » peut-être était-ce ça que le cadet me reprochait ? A vrai dire, il n’y avait jamais eu de véritable discussion sur le pourquoi du comment on en était arriver le tous les deux. Sûrement un enchaînement de petits détails qui ont fait exploser la marmite. Tout en discutant, elle jouait, me permettant de regarder un peu autour de moi. Cette soirée allait me ruiner ! Adèle avait des étoiles plein les yeux rien qu’à l’idée de braquer une banque après cette soirée. Je sais exactement quel genre de plan vient de se préparer dans sa tête. Elle regarde bien trop la télé cette petite. Je lève la main, l’a pointant du doigt. « Noooon ! On ne va pas faire ce à quoi tu penses ! » je n’ai pas le temps de prolonger mon discours qu’elle confirme avec sa réplique ce que je pensais. « et tu me laisses choisir notre équipe ? » je rigole, repensant au film. « Bon d’accord, mais je suis Dom’ j’te préviens ! Donc t’as pas le choix d’être Mia ! » je savais pertinemment que ce n’était pas elle qu’elle voulait mais c’était ma condition. Je rigole face à l’expression de son visage après mon annonce de la suite des plans. « je connais même un flic, c’est le copain d’une pote… Ca pourrait nous être utile non ? » je suis ma petite sœur dans son scénario, j’ai l’impression de retomber en enfance, lorsqu’on préparait des plans tordus pour faire la misère aux parents. « Et moi je connais une déesse en informatique, elle pourra n’ois déverrouiller les accès d’une facilité désarmante ! » je rigole une nouvelle fois, imaginant les dégâts que cette folle équipe pourrait faire. Après tout, c’est un scénario envisageable quand on y pense bien. Il y a un tas de séries qui nous donnent les clés et toutes les stratégies à prendre pour réussir. Une petite boisson est de mise après toute cette histoire, je propose de m’y coller pour qu’Adèle puisse continuer son petit jeu. Elle me provoque en me mettant en garde de ne pas trop draguer pendant cette excursion jusqu’au bar. « Faut bien que je m’en occupe, tu sais pas t’y prendre… » je l’a pointé du doigt une nouvelle fois. « C'est FAUX ! J’ai pas besoin de toi pour ça, crois moi ! » je sous-entendais que je n’avais pas à me plaindre concernant ce côté là de ma vie. Rien de sérieux, c’était l’avantage. Réussite assurée. Je reviens les mains chargées et constate que le pactole n’est pas pour ce soir. « J’comprends pas… Pas comme si j’étais vraiment heureuse et épanouie en amour. » j’arque un sourcil, un regard interrogateur sur elle. « Parce que personne n’est pas assez bien pour toi ! Personne ne t’arrive à la cheville. Et le jour où ça arrive, je... lui casserait les dents. » je rigole, mais une part de vérité est bel et bien devant. Je crains être trop possessif envers ma sœur, c’est délicat de l’a confier à quelqu’un d’autre que moi. J’ai toujours veillé sur elle et encore plus après la mort des parents. Je ne souhaite que personne lui fasse du mal, personne. Étant donné que notre gain n’est pas encore incroyable, je propose un autre jeu, quelque chose qui ne demande pas de chance mais qui est du simple hasard enfin... plus ou moins... je n’y connais rien du tout. « je n’y ai jamais joué… » j’avale d’une traité gobelet contenant ma boisson pour accompagner Adèle au prochain jeu. Nous arrivons à une table où une partie se déroule. Je crois les bras contre mon torse, essayent de comprendre ce qu’il se passait. Je glisse à l’oreille de ma sœur quelques mots pour ne pas déranger les joueurs concentrés. « Je comprends rien du coup ! Ça semble plus facile dans les séries ! » je laisse échapper un rire d’entre les lèvres. « Tu crois qu’il faut hypothéquer quelque chose pour jouer !? Vendre son corps ? » je dépose de nouveau les yeux sur les jeux, tandis que les joueurs cris des numéros en regardant la roulette.

@Adèle Shephard

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Adèle Shephard ignore totalement quel genre de secret enfouie, elle serait capable de déterrer à cause de sa curiosité maladive, et parce qu’à ses yeux, tout mérite d’être clair, elle peut clairement mettre le doigt sur les problèmes, sans une once de gêne, ignorant l’envers du décor le concernant. Devrait-elle parfois cesser de s’immiscer dans la vie de ses frères et les laisser un peu vivre ? Oui sans doute, mais elle a toujours été la plus curieuse de la famille, celle à confie les secrets parce qu’elle sait les garder. Mais elle a des principes Adèle, et n’y déroge que rarement. Rarement parce que probablement par amour, elle serait capable du pire, et quelque part elle l’a sans aucun doute un peu prouvé. Elle a évité à Nino la pire sentence qu’on puisse lui infliger en gardant pour elle, l’identité des voleurs qui se sont introduits dans cette villa hors de prix, parce que c’était lui. Simplement pour lui éviter des soucis le concernant avec Lucia, et peut-être aussi par égoïsme, parce qu’elle est incapable de tirer un trait sur lui, et sur ses sentiments naissant en l’encontre de l’Italien. Ses problèmes avec Soren son patron ne sont que minime et clairement Adèle n’a pas mesurer l’enjeu de ce cambriolage, parce qu’en le protégeant, elle se rend elle-même complice mais ne le regrette absolument pas. Et si elle lui a tiré la gueule au début, parce que Nino n’a rien trouvé de mieux que de la lâcher dans le jardin de la villa, en attendant son patron, la laissant l’affronter seule, aujourd’hui, les choses ne se sont pas empirés. « Disons Plutôt qu’on va essayer. Je vais essayer d’être moins sur son dos... » Et ce serait un bon début en effet, Cody oublie parfois qu’ils sont désormais des adultes. « Mais que se passe t’il Cody ? » Qu’elle demande, presque soucieuse du réalisme inconcevable de sa phrase. Comme si il était capable un jour de lâcher prise les concernant. Peut-être quand lui-même aura trouvé une personne, une douce jeune femme dont il devra prendre soin. A moins que… Oui cela fait un tour rapide dans sa tête et elle relève alors avec précipitation son regard dans celui de son aîné, « aurais-tu réellement rencontré quelqu’un ? » Un sourire s’élargit sur son visage, et elle cligne des yeux pour paraître angélique désormais. « Noooon ! On ne va pas faire ce à quoi tu penses ! » Elle hausse les épaules, peu importe, ça finira par germer dans son esprit et on ne peut totalement résister à Adèle Shephard, se prêtant un peu trop au jeu pour une nana innocente. « J’aurai préféré Letty… Donc je te laisse être Brian. Il est cool aussi Brian, le flic ripoux ! » Et elle se met à rire, elle n’allait pas être Mia, alors qu’elle lui ressemble sans doute largement. Autant être dans ses rêves, ce qu’elle ne pourra jamais être… « Et moi je connais une déesse en informatique, elle pourra n’ois déverrouiller les accès d’une facilité désarmante ! Elle lève les yeux au ciel, c'est FAUX ! J’ai pas besoin de toi pour ça, crois moi ! » Elle pouffe de rire, qu’il n’en dise pas trop, elle allait jouer au flic après ! « Une déesse ? J’aimerai bien savoir qui c’est… » Et franchement, elle a presque peur… Mais elle n’a pas décidé de lâcher son frère, et alors qu’ils marchent en direction du fond du casino, elle se rapproche de lui, lui barrant la route, se retrouvant en plein milieu de l’allée, et tant pis pour les regards des gens sur eux. « Tu vas pas me laisser dans l’ignorance toute ma vie. » Elle vient prendre ses mains pour y mettre une pression alors qu’elle le regarde dans les yeux, prête pour tout faire pour en savoir plus… Il en a déjà trop dit… « T’as pas besoin de moi ? Genre t’emballes aussi vite que son ombre, » et ça la fait rire, parce qu’en vérité, elle n’en doutait même pas, toute ses copines de l’école adoraient le voir jouer au basket et ça la faisait râler Adèle… Mais tellement… « Parce que personne n’est pas assez bien pour toi ! Personne ne t’arrive à la cheville. Et le jour où ça arrive, je... lui casserait les dents. » Elle lève le regard vers lui, lui tirant la langue… Et parce qu’elle est chipie, elle va vouloir lui faire monter la pression davantage, jouant clairement avec ses nerfs, « va falloir t’y faire, ça risque d’arriver plus vite que prévu… » Qu’elle s’amuse à dire juste pour voir sa réaction. Et en arrivant devant leur nouveau jeu, la roulette, Adèle tente d’observer un instant. « Je comprends rien du coup ! Ça semble plus facile dans les séries ! Tu crois qu’il faut hypothéquer quelque chose pour jouer !? Vendre son corps ? » Elle pouffe légèrement de rire devant la question de son frère, poussant le truc un peu plus loin, « vendre son corps ? » Qu’elle répète, d’un air indifférente avant de poursuivre. « C’est dans mes cordes… » Et elle glisse volontairement son regard vers lui, et en voyant son regard, elle se doute qu’il allait riposter. Et bien qu’elle ne soit pas ce genre de nana – et il le sait, ça l’amuse à Adèle, présentement. « Bon j’espère que tu as des sous, parce que mon corps vaut un peu plus que ça… » Le voilà rassuré le frangin… « J’ai bien envie de tenter, faut choisir une couleur, et un chiffre… » Qu’elle lui glisse dans l’oreille, pour qu’il observe un instant et qu’il laisse également son intuition dire ce qu’il en pense…

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La petite sœur est un véritable petit détective quand elle veut. Elle trouve toujours un moyen de savoir ce qu’elle veut savoir. Rien ne l’arrête. Seulement, elle oublie parfois que je suis son grand frère et que jusqu’à preuve du contraire, je l’a connaît bien. Évidemment, chacun de nous a le droit à son jardin secret, d’être mystérieux quand il le souhaite. En tant qu’aîné de la fratrie, j’ai toujours fait au mieux pour les protéger, leur offrir une vie plutôt digne de ce nom. Mais ça n’a pas toujours été facile.
« Mais que se passe t’il Cody ? » je laisse échapper un long soupire avant de prendre la parole. « J’ai parfois l’impression que vous m’échapper et ça m’fait peur. Je veux pas qu’ils vous arrive malheur. Je le montre peut-être pas souvent, surtout avec Ash mais, j’vous aime et je donnerai ma vie pour vous. » voilà pourquoi la situation avait dégénéré de mon côté. Ash avait un sale caractère et ne plus avoir le contrôle sur lui pouvait me rendre dingue. « J’ai toujours voulu agir dans votre intérêt, même si ça n’est pas toujours évident à comprendre. » j’hausse un semblant d’épaules. Ce n’était pas une chose facile pour moi de m’ouvrir. De parler avec le cœur, de me sentir vulnérable face à Adèle.
Fort heureusement, le sujet divague sur autre chose et pas quelque chose de plus simple à évoquer. « aurais-tu réellement rencontré quelqu’un ? » elle me taquine et sait clairement que je ne souhaite pas déballer ma vie devant ma petite sœur. Je suis très pudique en ce qui concerne ma vie personnelle et sentimentale. « Si on te demande, tu diras que tu sais pas. » dis-je avant de lui tirer la langue et d’aller chercher nos boissons. La situation s’emballe un peu face aux idées farfelues de la demoiselle du clan Shephard. Une sorte de fast and furious commence. Je tente de l’arrêter de suite. Elle est parfois incontrôlable et je ne veux pas finir a l’hôpital ni au commissariat ce soir. « J’aurai préféré Letty… Donc je te laisse être Brian. Il est cool aussi Brian, le flic ripoux ! » je ricane. Elle est forte quand même. « Bon ok, va pour Brian. Il est plutôt beau mec en plus. J’vais avoir plus de conquêtes.! » lançais-je a la blague. C’était pas mon genre même si les relations d’un soir étaient plus régulières que les vraies histoires d’amour dernièrement. Notre plan se monte petit à petit et l’équipe semble être au complète avec nos connaissances respectives. « Une déesse ? J’aimerai bien savoir qui c’est… » je sais que j’ai piquer sa curiosité et je jubile intérieurement. « Non tu peux pas, elle préfère rester dans l’anonymat. » je me prête au jeu et je m’amuse plutôt bien à monter ce scénario improbable. « Tu vas pas me laisser dans l’ignorance toute ma vie. » elle m’arrête dans mon chemin en plus. Elle n’a peur de rien cette petite. C’est pas une Shephard pour rien.
« T’as pas besoin de moi ? Genre t’emballes aussi vite que son ombre » je rigole, sans retenue avant de lever les mains en l’air en signe d’innocence. « T’imagine pas a quel point ! » je tire la langue une fois de plus. Ensuite, le jeu se tourne vers elle, je suis plutôt retissant lorsqu’il s’agit des hommes qui tournent autour de ma petite sœur. « va falloir t’y faire, ça risque d’arriver plus vite que prévu… » est-ce une révélation cachée ? Je tourne la tête vers elle, le regard interrogateur. « Pardon ? » je ne sais pas si j’ai envie d’en savoir plus maintenant. « Vas y... donne moi son nom et son adresse que j’aille lui toucher deux mots. » lançais-je en fronçant les sourcils, à peine quelques secondes, je souris par la suite. J’n’étais pas un monstre quand même.
On poursuit la soirée avec un nouveau jeu. Quelque chose dont je ne connais absolument pas les règles. « vendre son corps ? C’est dans mes cordes.» je lui donne un coup d’épaule pour l’a rappeler à l’ordre. « Calme toi ! Ou j’te ramène chez toi maintenant. » je rigolais mais qu’à moitié. C’était une vision horrible de savoir que sa propre sœur est dans l’obligation de vendre son corps pour de l’argent. « Bon j’espère que tu as des sous, parce que mon corps vaut un peu plus que ça… » ok elle marque un point et je ris en essayant de pas faire trop de bruits. Les joueurs sont si concentrés qu’on risquerait de finir dehors. « J’ai bien envie de tenter, faut choisir une couleur, et un chiffre… » mmmh je croise son regard. Elle semble déterminée à jouer. « Vas y. C’est ton jour de chance. » lui dis-je avant de m’adresser aux joueurs. « On se joint à la partie... » tout en posant quelque billets sur le plateau de jeu. « me fait pas regretter cette soirée ! » Adèle avait intérêt à ne pas se louper sur ses prochains choix.

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Elle est cette boule d’énergie, puisant dans ses ressources pour redonner la force et le sourire aux autres, comme si c’était le plus important à ses yeux, la seule chose qui la fasse réellement vibrer. Elle sera toujours présente pour son aîné, pour le plus jeune mais également pour leur cousin. Elle a cette faculté à ne jamais être défaitiste, Adèle. Mais elle ignore ce que regorge son regard, et si elle n’a pas peur de le découvrir, elle finira peut-être par s’en mordre les doigts, un jour. Parce qu’elle n’est pas habituée à ce qu’il se laisse aller, à ce qu’il lui confesse quelque chose. Elle n’est pas habituée à ce qu’il laisse parler son cœur. Pas pour parler d’eux, pas pour parler de ce passé, pesant et qu’elle-même n’ose véritablement y mettre de mots. « J’ai parfois l’impression que vous m’échapper et ça m’fait peur. Je veux pas qu’ils vous arrive malheur. Je le montre peut-être pas souvent, surtout avec Ash mais, j’vous aime et je donnerai ma vie pour vous. » Elle sourit légèrement, lui touchant un instant la main avec la sienne. Un signe de réconfort, comme si elle lui disait qu’elle serait là, quelque part, auprès de lui. « J’ai toujours voulu agir dans votre intérêt, même si ça n’est pas toujours évident à comprendre. » Et elle le sait, oh combien sa présence la réconforte, et ses mots l’apaise, il est inutile de lui faire de grands discours pour qu’elle le sache. « Pourquoi tu veux qui nous arrivent quelque chose ? » Est-ce en rapport à l’accident de leur parent ? Est-ce qu’il a l’impression de faire tout de travers ? Tant de questions qui la secoue et aucunes réponses n’en viennent. « Lui comme moi, on sait tout ça, il fait son grincheux, celui qui est indifférent mais tu le sais autant que nous, notre famille est indestructible… » Et elle le pense sincèrement, elle sera toujours cette étoile qui brille de loin ou de prêt pour les obliger, les forcer à se parler, à s’entendre. Elle sera toujours cette étoile bienveillante, les poussant à s’aimer. Petit moment de tendresse finit, qu’elle se remet déjà en scelle, pour vouloir lui mettre en tête son nouveau plan, digne d’un grand film Hollywoodien. « Bon ok, va pour Brian. Il est plutôt beau mec en plus. J’vais avoir plus de conquêtes! » Il finissait toujours par craquer devant sa bouille, elle aurait pu choisir un peu plus vieux, ou plus laid, qu’il n’aurait qu’à peine râlé. Mais Brian ça passe crème et elle sourit, lui lançant un regard amusé. « T’en as pas déjà des dizaines qui te courent déjà derrière ? Va pas me faire croire le contraire… » Elle le cherchait, elle avait envie de savoir, besoin de connaître ses prétendantes, mais en cela il n’avouera jamais rien. Elle le titille parce qu’elle ne sait faire que ça, et un jour, il craquera, c’est certain. « Non tu peux pas, elle préfère rester dans l’anonymat. » Adèle hausse les épaules, la vie est injuste et elle fait mine de bouder un peu, « L’anonymat c’est dépassé monsieur Shephard, avec moi dans les parages ! » Elle ne sait jamais tenir un secret Adèle, jamais bien longtemps à vrai dire, elle avait besoin de savoir, qu’il lui dise. Un indice… « T’imagine pas a quel point ! » Elle en rigole Adèle, en arquant un sourcil, voulant le voir à l’œuvre, aussi elle n’hésite pas une seconde, « montre-moi… » Qu’elle souffle. Elle joue, terriblement Adèle, et le jeu se renverse, « pardon ? Vas y... donne moi son nom et son adresse que j’aille lui toucher deux mots. » Elle hausse les épaules, « lui aussi veut rester anonyme, c’est dommage… » Qu’elle dit presque détachée, en dissimulant ce sourire au coin des lèvres, se mordant la lèvre inférieur, pour ne pas sombrer, ne pas craquer avant lui, jamais ! « Calme toi ! Ou j’te ramène chez toi maintenant. » Elle croise les bras, très peu ravi de ce qu’il ose lui confesser, elle ne veut pas partir, si tôt. « Va falloir vider ton compte en banque alors… » Qu’elle souffle de nouveau, espiègle, taquine enfant que rien ne résiste totalement. Ils avaient remontés l’allée et en arrivant tout en haut, découvrit le nouveau jeu. « Vas y. C’est ton jour de chance. On se joint à la partie... » Qu’il dit finalement en se tournant vers les autres joueurs, et le croupier, Adèle ne tient plus en place, et quand il pose l’argent sur la table, il lui dit dans le creux de l’oreille, « me fait pas regretter cette soirée ! » C’était quoi cette pression là d’un coup ? Le croupier qui annonce, « faîtes vos jeux. » Adèle choisit la couleur rouge, et le sept. Et sans même quitter la main du croupier, qui lance la roulette dans le sens contraire, Adèle observe, comptant les tours. Au nombre de cinq, la bille s’arrête… Elle espère sur son chiffre, et n'a qu'une envie : se mettre à crier si tel est le cas !

Spoiler:

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Ce genre de soirée avec Adèle, je les aime. Vraiment. C’est toujours un véritable plaisir de passer la soirée avec ma petite soeur. J’ai envie de profiter d’elle autant que possible, autant que nos emploi du temps peuvent le permettre. C’est pas toujours facile maintenant qu’elle vit à sa colloc’. Ma petite soeur a grandit, elle devient une femme et j’ai encore beaucoup de mal a me faire à l’idée. Je n’y arrive pas du tout même. C’est d’ailleurs pour ça que je suis parfois bien trop étouffant avec eux, Ash et elle. Je sais aussi que j’exagère parfois, que j’ai peur pour eux, pour ce que la vie leur réserve. Il n’est pas toujours facile pour moi de lâcher prise et de me confier, surtout pas quand il s’agit d’avoir ce que j’ai sur le coeur. C’est bien trop personnel, bien trop à vif encore. Trop douloureux même. Et pourtant, Adèle arrive a me faire cracher quelques mots. Les mots qui viennent du plus profond de mon coeur, habituellement fermé a triple tours. « Pourquoi tu veux qui nous arrivent quelque chose ? » Je soupire, essayant de garder un aspect passif, une face imperturbable. « Parce que la vie… parce que la vie ne fait pas toujours de cadeaux… On sait tous les deux de quoi elle est capable cette putain de vie ! » Même si c’était il y a bien des années, la blessure ne s’était pas réellement refermée. Je me sentais terriblement coupable, pourquoi ? J’en sais rien. Cette pression que mes épaules ne cesse de s’accroître, peur de décevoir mes parents qui m’ont confier leur plus jeunes enfants… j’en sais rien. « Lui comme moi, on sait tout ça, il fait son grincheux, celui qui est indifférent mais tu le sais autant que nous, notre famille est indestructible… » je lève les yeux au ciel essayant de graver ses mots dans ma mémoire pour toujours. « J’espère, vraiment. » c’était pas vrai dans le fond. Notre famille avait été détruite il y a bien longtemps maintenant, on tentait juste d’en sauver un morceau tous les trois.

Fort heureusement, la conversation dérivait sur quelque chose de bien plus léger et plus agréable. Un grand film hollywoodien, écrit par Adèle Shephard et réalisé par Cody Shephard. A coup sur au top 3 du box office l’année prochaine ! « T’en as pas déjà des dizaines qui te courent déjà derrière ? Va pas me faire croire le contraire… » Je grimace, avec un sourire au coin des lèvres. « Pour qui tu me prends ? Pour Ash ? » Me moquais-je un peu. Je n’étais pas là pour parler de mes conquêtes avec ma soeur, c’était bien trop…. Gênant et bizarre. Je n’avouerai rien. Jamais tant qu’il n’y aura pas de véritable grand amour. « L’anonymat c’est dépassé monsieur Shephard, avec moi dans les parages ! » Je fronce les sourcils. « Tu ne trouveras jamais rien princesse ! » Je l’a provoquais mais je m’en méfiais quand même un peu. Je sais très bien de quoi elle est capable parfois. Elle peut être redoutable du haut de sa petite taille. Un indice? Jamais, je n’en avais pas puisqu’il n’y avait personne dans ma vie concrètement. Ca restait vague, au jour le jour, même si le retour de Philomenn avait foutu un bordel montre… Puis il y avait Elizabeth qui était toujours là, même après toutes ces années, qui était toujours… elle. « montre-moi… » je rigole, clairement, elle n’aura rien de moi ce soir. « Cherches toute seule ! » Je lui tirais la langue, après tout, si elle voulait en savoir plus, elle n’avait qu’a se débrouiller. « On est jamais mieux servi que par soi-même non? C’pas ce qu’on dit ? » Je rigolais d’avantage. Pendant ce temps, l’air de rien, elle fait allusion au fait qu’un homme était peut-être dans sa vie et que j’allais devoir me faire à l’idée que quelqu’un d’autre fasse partie de sa vie. Je fronce les sourcils, encore une fois. Je n’aime pas trop cette idée et je lui fait savoir. « lui aussi veut rester anonyme, c’est dommage… » je ricane, oui mais jaune. « Ok, je vais en toucher deux mots à Will, voir ce qu’il en pense de cette histoire. J’suis persuadé qu’il a des choses à me raconter, ca fait longtemps que j’ai pas croisé mon cousin adoré. »

On se retrouve a changer de lieu pour trouver un nouveau jeu pour me ruiner. La roulette était nouveau pour moi, donc pourquoi pas. Mais Adèle semble bien trop contente et exciter de me voir vendre nos corps pour rembourser nos dettes ou plutôt MES dettes. « Va falloir vider ton compte en banque alors… » je tourne la tête vers elle, le regard tueur. « Tu as déjà vider mon compte en banque j’te rappelle. » mais bon, après tout, on a qu’une vie et la soirée n’est pas encore terminée, autant en profiter au maximum. Je ne peux pas jouer plus que ce que je n’ai sur moi, donc c’est plutôt rassurant. Je dépose quelques billets au centre de la table pour annoncer notre participation, et le sourire que me lance ma petite soeur vaut tout l’or du monde. Je sais que je ne vais pas regretter, peu importe l’issue de cette partie. « faîtes vos jeux. » ma respiration se coupe alors qu’Adèle a misé. Je croise tout ce qui est possible d’être croisé de mon corps. "rien ne va" est annoncé par le croupier qui a lâché la boule avant, et qui doit recommencer. « Raaaaaah » laissais-je échapper d’entre mes lèvres. Le suspens est a son comble. « Mon coeur ne va pas tenir ! » Déclarais-je à ma petite soeur qui ne lâche pas des yeux la boule qui tourne de nouveau dans la roulette.  

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Elle adore le jeu Adèle, cette adrénaline en elle, vouloir tout démolir sur son passage, avec cette tendresse en guise d’attaque. Le casino est réellement un endroit qu’elle adore – au même titre que les parcs d’attractions ou la fête foraine ! Sans doute parce qu’elle prend ce que la vie accepte de lui donner sans jamais rechigner et si elle peut mettre ce genre de piquant, elle ne refuse pas… L’air est pourtant devenu plus grave, plus agaçant, et elle glisse sur un terrain en pente, un terrain glissant sans même réellement s’en rendre compte. Mais le regard de Cody change, devient plus brumeux, et ça lui fait mal au cœur. Il hésite d’ailleurs, elle le sent à cette voix, ce n’était pas comme si Cody avait l’habitude de se confier à elle – bien qu’elle était sans aucun doute celle à qui il lui était plus facile de dire ce genre de chose, sans vraiment les dire. Ils se ressemblent si fortement en ce point. « Parce que la vie… parce que la vie ne fait pas toujours de cadeaux… On sait tous les deux de quoi elle est capable cette putain de vie ! » Et elle ne dit rien Adèle se contentant juste de le regarder un bref instant, un signe positive au coin de ses lèvres, un sourire. Rassurant. Elle sait très bien de quoi Cody parle, elle sait très bien la difficulté qu’ils ont eu à s’entendre, à s’accommoder à leur nouvelle vie quand l’aîné a dû prendre le rôle de parents à leur place. Quand Ash faisait tout et n’importe quoi pour le faire sortir de ses gongs, pour l’énerver. Adèle se souvient de tout, bien qu’elle est tenté d’enfouir ce passé au plus profond d’elle, ne voulant guère voir les choses en face, préférant ne pas se soucier des problèmes, des vrais problèmes qui ont toujours pesés sur la famille Shephard. Et puis il y a eu sa maladie il y a un an, sa maladie qui la contraint forcément à se dire qu’il a raison, que la vie est parfois injuste, bien qu’elle est rencontré des gens qu’elle n’aurait jamais croisé sans ça. Levi, Nino, Noa, Gaël, Maze, Ginny, Crystal. Des personnes importantes pour elle aujourd’hui, qu’elle a rencontrées grâce à Beauregard, ou dans les hôpitaux. « J’espère, vraiment. » Cody contraste si parfaitement avec une Adèle pétillante, qui ne désire que vivre alors qu’elle ne sait même pas pour combien de temps elle en a, et est persuadée qu’on veut lui arracher son bonheur, d’une manière comme d’une autre. Parce qu’elle va bien, et qu’à la seconde d’après elle a des nausées, ou un mal de tête, ou se sent juste si épuisée qu’elle tomberait de tout son poids sur la première banquette qu’elle voit. C’est pas quelque chose qu’elle arrive encore à maîtriser, si bien que désormais même physiquement ça se voit, sa maigreur – elle qui n’a jamais été vorace, mange moins bien et ce n’est pourtant pas les plats délicieux d’Elia, la cuistot de l’Interlude, coloc d’Addie, mais rien n’y fait totalement. « La vie ne nous a pas toujours facilité la tâche, mais on est toujours là, un peu bancale, mais toujours là… » Et c’était en son sens l’essentiel, elle vient prendre sa main dans la sienne pour la serrer si fort, pour lui montrer qu’elle est là, elle. Toujours présente pour apaiser ses tensions, arranger les problèmes. Et elle sera toujours là dans son cœur pour l’adoucir et lui rendre la vie bien meilleure. Mais la tension devient si insupportable, que parler de nanas potentielles de Cody est presque une obligation. D’ailleurs ce sourire et cet air taquin reviennent sur le tapis. « Pour qui tu me prends ? Pour Ash ? » Elle se met à rire Adèle, avant de taper le haut de son épaule d’un air choqué, « quand même ! T’as pas honte ! » Mais est-ce qu’il avait tort ? Bien sûr que non, il a démontré à Adèle son pouvoir de séduction à plusieurs reprises, la mettant elle-même dans l’embarras, parce qu’il a souvent choisit des amies à elle. « Tu ne trouveras jamais rien princesse ! » Qu’il charrie, est-ce qu’il pense que c’est la meilleure méthode pour qu’elle oublie ? Qu’elle zappe ? Qu’elle le lâche ? Il la connait si mal, visiblement… « Un petit indice… Tu peux bien faire ça… » Elle fait une petite moue sur son visage, une moue qui normalement ferait craquer les plus récalcitrants, pourtant il est doué son frère, il résiste souvent à ce genre de demande, surtout quand ça le concerne. Mais elle n’est pas la seule nana de la famille, rusant de son charme pour rien, elle finira par l’avoir par l’usure. « Elle est blonde, brune ou rousse ? Elle est grande ou petite ? Elle est beeeeelle comment sur une échelle de un à dix ? » Elle cligne des yeux, avec toute son innocence devant toute ses questions dont elle attend réellement une réponse à chacune d’elles. Qu’il ne tente pas de l’endormir, ça fonctionnera pas, cette fois… « On est jamais mieux servi que par soi-même non? C’pas ce qu’on dit ? » Elle hausse les épaules, « ok, je vais en toucher deux mots à Will, voir ce qu’il en pense de cette histoire. J’suis persuadé qu’il a des choses à me raconter, ca fait longtemps que j’ai pas croisé mon cousin adoré. » Ca l’effraie pas, parce qu’elle a toujours démenti à Ash ou Will quand ils lui en ont parlés, et que visiblement Will l’a cru. Peut-être parce qu’elle n’a de toute évidence jamais ramené d’hommes à la coloc, et qu’elle n’a jamais passé de nuit hors de l’appart. Rien ne lui laissait forcément de doute. « Bon courage, je suis sûr qu’il pourrait te raconter tous les derniers jeux vidéo à la mode, mais rien sur ta petite sœur… » Elle hausse les épaules, lui jetant un regard complice, « mais tu peux aller le voir, j’suis sûr qu’il serait ravi que vous complotez contre moi… » Et ça la fait rire, être au centre de l’intérêt des hommes de sa vie, ça lui plaisait bien à la petite Adèle. « Tu as déjà vider mon compte en banque j’te rappelle. » Elle fait l’innocente avant de rejoindre la roulette, et ce désir de vouloir y participer, de voir si elle serait plus forte que la machine, et ses habitués. Elle remarque certains tics que les joueurs ont, « grognon va ! » Elle lui chuchote dans l’oreille avant de rire, alors que le croupier lance le jeu, mais un souci demeure, quand la boule tombe hors du jeu. « Raaaaaah. Mon coeur ne va pas tenir ! » Elle soupire Adèle, il peut pas être professionnel lui aussi, deux minutes ? « Tu me stresses frangin ! » Et c’est la vérité, au bout de quelques secondes le croupier relance. Elle ne tient plus en place et tourne ses yeux sur le torse de Cody, avant quand même de vouloir regarder à certaines reprises, la pression monte.

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