ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Si la côte et le centre-ville n'ont pas trop subi les incendies de début d'année, il n'en va pas de même pour l'intérieur des terres, où la végétation a cruellement souffert des flammes. Dans cette optique, une ONG s'est associée à la mairie pour organiser une journée un peu spéciale : le parrainage vert.
Il fait beau en ce dimanche matin, et cela tombe bien car vous avez rendez-vous dans les hauteurs de Mount Coot-Tha pour aller ... planter des arbres, oui oui. Pas besoin d'avoir la main verte, les bénévoles de l'association seront là pour vous aiguiller, et tout ce qui compte c'est que vous n'ayez pas peur de vous salir (ou de rencontrer quelques bestioles, vous êtes en Australie, après tout). Pour l'heure le terrain ressemble à un champ de mines, avec ses trous et sa terre fraîchement retournée, mais un peu d'huile de coude de votre part et bientôt s'y aligneront des dizaines d'arbustes qui n'attendront plus que de grandir.
Si dans une décennie ou deux vous revenez ici et trouvez un petit bout de forêt, vous pourrez dire avec fierté que c'est un peu grâce à vous ... Mais pour l'heure, un chausse ses bottes, on attrape sa truelle, et on se met au boulot ! Dans la joie et la bonne humeur, toujours, et pourquoi pas en faisant connaissance avec le reste du groupe ?
nb. il s'agit d'un sujet commun dans lequel la participation est libre. Aucun ordre de réponse n'est imposé, vous pouvez aller et venir dans le sujet comme bon vous semble, en essayant de privilégier les RP courts (en respectant les 300 mots minimum par rp demandés par le règlement).
Dimanche matin, il fait encore beau, bien qu'on arrive petit à petit à l'automne et que les journées vont se rafraîchir. J'avais entendu dire qu'une ONG avait prit l'initiative d'offrir une journée pour fêter le Earth Month. Je m'étais donc rendu à la mairie de Brisbane afin de voir de quoi il retournais. L'association proposé de se retrouver sur les hauteurs de Mount Coot-tha, je prenais donc la direction du point de rendez-vous.
Les gens de l'ONG étaient déjà présent et ils avaient fait des trous à différents endroits. Je m'avançais et l'un des bénévoles venaient à ma rencontre. Je découvrais alors que nous allions planter des arbres. J'étais très heureuse de cette initiative et j'avais déjà hâte de commencer. Je récupérais une paire de gants avant de me diriger vers le petit groupe de bénévole et de commencer à discuter avec eux.
Ils avaient bon espoir d'avoir pas mal de monde et j'espérais aussi que beaucoup auront répondu à l'appel. Le bénévole qui m'avait accueillit me proposa alors de choisir un arbre ainsi qu'un trou et de commencer à faire mon geste pour la journée de la terre. Je m'avançais vers les arbres afin de choisir celui qui m'inspirait le plus.
Je jetais mon dévolu sur un petit arbre qui ne payé pas de mine, mais j'étais persuadé qu'il ferait un magnifique arbre. Mon métier m'avait appris beaucoup sur les plantes et celle à qui on laissait une chance, vous le rendez au centuple. Mon petit arbre rachitique en main, je prenais la direction d'un trou. Je faisais attention à l'orientation et l'exposition du soleil avant d'enfin trouver l'endroit parfait pour mon petit protégé. "Ici tu seras bien ! J'espère que tu grandiras convenablement et que tu seras épanouis !" Je souriais tout en commençant à planter mon petit végétal.
Depuis des années, tu t'es toujours donné corps et âme pour ta ville ainsi que pour l'Australie. Il n'y a encore pas si longtemps, la Terre entière pouvait suivre ces horribles images sur leur écran de télévision montrant l'Australie en train d'être ravagée par les flammes. Ton coeur s'est brisé, c'est comme si une partie de toi venait de s'éteindre. Tu ne savais pas comment aider ton pays, lui venir en aide. Tu veux apporter ta contribution, mettre la main à la pâte. Tu veux montrer l'exemple à tes enfants, tu sohaite pouvoir leur dire que tu as aidé l'Australie à se reconstruire et peut-être qu'un jour, ils en feront de même. Bien que tu prie chaque jour pour que cette catastrophe ne puisse jamais refaire vivre l'enfer qu'elle a fait vivre à ton pays mais à tout ces habitants. Qu'ils soient humains ou pas. Et ça tombe bien, il y a quelques jours déjà, tu as entendu parler qu'une ONG souhaitait replanter des arbres dans tout le pays. Dimanche matin, le soleil est encore présent à Brisbane. L'air est agréable. Le dimanche n'a jamais été synonyme de grasse matinée pour toi et pourtant, Dieu sait à quel tu aimerai cela. Mais étant père de deux enfants, tu ne peux pas t'autoriser cela. Aujourd'hui ne fait pas exception. Pas de grasse matinée pour toi. Tu t'habille comme à ton habitude pour ce dernier jour de la semaine : jogging gris, tee-shirt qui te sers le plus souvent de haut de pyjama. Dans la cuisine, tu viens te servir une grande tasse de café. Il est tôt encore, toute la maison dort encore. Ester dans votre ancienne chambre parentale, Nelle et Nathan ont tenus à dormir tous les deux. Le petit plaisir du weekend. Baskets enfilés, tu prends la direction du point de rendez-vous. Les membres du personnel de l'ONG sont déjà sur place, des trous ont été faits à l'endroit où les arbres vont être plantés. Il est tôt encore et l'endroit est quasiment désert. Une jeune femme est là, elle semble un peu perdue. Une femme vêtue d'un long imperméable couleur kaki vient te donner une paire de gants et tout le matériel nécessaire quant à l'opération. Elle te demande de choisir l'un des arbres alignés sur le sol. Tu en prends un. Il n'est ni grand, ni petit. Tu le porte aisément jusqu'à l'un des trous dans le sol et commence à planter ton arbre. "Ici tu seras bien ! J'espère que tu grandiras convenablement et que tu seras épanouis !" Ta tête se détourne un instant de la tâche que l'on t'as confiée. Tu souris en voyant la brune qui parle à son arbre. "Vous croyez qu'il vous entend ?" Tu demande simplement. Tu ne te permets pas de la juger, tu trouve simplement cela assez drôle. Tu viens en faire de même. "Et voilà brave petit arbre. Dans quelques années, tu seras grand et fort !" En espérant que la déforestation n'est pas raison de lui.
Helena avait passé le samedi soir chez Jessian, sa meilleure amie. Une fois la petite fille de Jessian couchée, elles s’étaient maquillées et coiffées tout en discutant, puis avaient regardé un Walt Disney. Le tout avait été largement arrosé de vodka, et la jolie brune avait mal aux cheveux. Elle aurait aimé dire que cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi mal, mais elle mentirait : les week-ends alcoolisés étaient devenus une échappatoire au quotidien et calmaient ses angoisses quant à l’avenir. Et puis, il faut dire qu’elle s’était éclatée avec Jessian, alors aucun remord !
Quand son réveil sonna, elle crut qu’il était 3 heures du matin et qu’une sirène de pompier hurlait dans sa tête. Elle se leva avec difficulté et se glissa dans la douche, profitant de l’eau chaude qui coulait sur sa peau avec délectation. Elle se sentait un peu mieux en quittant la salle-de-bains, mais pas assez pour avaler un bon petit déjeuner. Elle but quelques gorgées de thé vert, croqua dans une tartine en faisant la moue, et mit ses lunettes de soleil. Un petit coup d’œil dans le miroir la rassura : vêtue d’un mini-short en jean, d’un T-Shirt noir, et de vieilles basquettes de sport, les larges lunettes de soleil cachaient ses cernes. La jeune femme prit son sac et rejoignit les hauteurs de Mount Coot-Tha.
Elle allait y participer à une opération écologique destinée à aider la planète. Une goutte d’eau, certes, mais chaque goutte d’eau comptait. Helena avait été ravie d’apprendre l’existence de cette opération et en avait parlé partout autour d’elle. Elle avait invité ses proches à y participer, et avait bassiné les jeunes qu’elle encadrait au service civique pour qu’ils s’y investissent. Finalement, vu la gueule de bois qu’elle se tapait, elle ne serait pas mécontente que personne de son entourage ne vienne.
Arrivée sur les hauteurs de Mount Coot-Tha, elle regarda autour d’elle en inspirant profondément. Ce bol d’air lui faisait le plus grand bien. Un bénévole l’invita à choisir un arbre et à le planter dans des trous creusés à cet effet. Helena prit les gants qu’on lui proposa, une pelle et un petit arbre, puis rejoignit le petit groupe déjà formé. Elle se présenta à eux, sa gueule de bois n’entamant pas sa bonne humeur et sa politesse.
« Bonjour ! Je m’appelle Helena. »
Poser l’arbre dans le trou et reboucher le tout ne prenait pas beaucoup de temps. Cela tombait bien, un bénévole de l’ONG cherchait des volontaires pour creuser de nouveaux trous. Après tout, il y avait encore énormément d’arbres à planter. La jolie brune se porta immédiatement volontaire. Le bénévole lui conseilla d’utiliser d’abord une pioche, la terre étant un peu dure, puis de finir avec une pelle. Helena s’empara de la pioche, un outil qu’elle trouva très lourd, et regarda le bénévole d’un air gêné.
« Hum, au risque de passer pour une gourde, vous pourriez me montrer comment manier la pioche ? J’aurais adoré avoir un jardin chez moi, malheureusement je vis en appartement, et je n’ai jamais fait de jardinage … »
Le bénévole sourit et lui expliqua comment se servir de la pioche. Helena asséna quelques coups dans le sol, timidement. Le jeune homme l’encouragea mais lui conseilla d’utiliser plus de force. Plus de force ? Oui, elle pouvait le faire sans problème ! La brunette pensa à ses ex et, comme par magie, sa force décupla pendant qu’elle frappait le sol. Les coups semblaient résonner dans sa tête encore un peu endolorie, mais elle l’avait bien mérité, et cet exercice lui faisait du bien. Tout se déroulait donc pour le mieux jusqu’à ce qu’elle aperçoive une araignée sur le bout de sa pioche. Elle la lâcha immédiatement en poussant un grand cri, se réfugiant derrière la jolie brune auprès de qui elle s’était présentée avant, les larmes aux yeux.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Elle m’a forcé à me mélanger à la plèbe ambiante et autant dire que je déteste ça. Ils sentent le normalité et l’ennui à plein nez, eux avec leurs gants et leurs petites spatules qui se pensent déjà roi du monde alors qu’ils vont mettre une graine en terre laquelle ne poussera sûrement jamais à cause du karma qu’ils se traînent. On a dû quitter la ville, on a dû se rendre sur les hauteurs, on a dû écouter (ce que je n’ai pas fait) des discours barbants stipulant à quel point on est des gens biens et à quel point la planète nous remercie et bla bla bla. J’ai soufflé et levé les yeux au ciel, cela n’a pas suffit pour que l’on m’envoie au coin puisqu'apparemment je n’ai plus quinze ans et ne suis plus au lycée. Dommage.
Si la plupart des participants n’ont qu’à choisir un arbre et le replanter dans le trou déjà formé (simple, basique), un petit groupe d’irréductibles gaulois a le privilège et l’honneur (non et non) de devoir soi même creuser les trous et apprivoiser la terre avant toute chose. Devinez qui on vient sérieusement de prendre pour un fermier et à qui on a confié cette tâche. Je ne fais que râler encore plus, décidant que Ginny allait m’accompagner dans cette tâche puisqu’il me semblait totalement impensable de devoir m’inventer une main verte et en plus de ça de faire semblant d’être sociable. Elle parlera aux inconnus, elle. Son idée, son problème.
Me décidant enfin à enfiler des bottes, je le fais dans la seule et unique optique de ne pas me retrouver avec des araignées et autres bestioles que je déteste cachées dans mes baskets. Le style devient peu à peu quelque chose d’étranger à mon corps et je suis bien heureux qu’elle ait encore oublié son téléphone dans la voiture, limitant ainsi les dégâts des souvenirs de cette journée. Je n’aurai qu’à dire qu’elle invente et le problème sera réglé. “Te moque pas, je te jure que je vais t’enterrer avec l’arbre.” Je préviens, passe pour un mari menaçant aux yeux du reste de l’humanité alors que je devine déjà le sourire de la brune n’en devenir que plus grand. Insolente. “Tu prends la bêche. Et surtout, surtout, tu te débrouilles et tu ne me demandes pas d’aide.” Lui plaçant l’objet entre les mains, je me pose déjà à l’écart du groupe, boudeur. Quelle belle journée.
ps : j'ai écarté auden du groupe déjà formé mais rien ne vous empêche d'aller le rejoindre, il a déjà mangé aujourd'hui.
“Te moque pas, je te jure que je vais t’enterrer avec l’arbre.”
Oh, Auden. Et je pouffe de rire, parce qu'en soit, il m'en donne des dizaines de milliers de centaines de milliards de raisons de me moquer juste là. Quand il enfile ses bottes moi je retire mes Converse. Quand il pense que mon téléphone est resté oublié et esseulé dans la voiture - ce qui est vrai - je m'étire en véritable fourbe pour piquer le sien dans la poche arrière de son jeans, prenant une photo-preuve de l'horreur en montrant notre digne arbre en fond ambiant, me l'envoyant dans la seconde. Quand il pense s'éloigner et me laisser faire tout le travail, j'use du seul outil qu'on m'a donné (quelle erreur, en vrai, personne sait que j'ai 101% de chances de me blesser?) pour lui renvoyer de la terre sur ses pauvres mollets lui qui risque de me dire qu'à travers il y avait des briques et d'autres blocs de ciment.
Il est beau, il est tellement beau quand il rage. Il est tellement beau quand il pense qu'il a le dernier mot aussi. “Tu prends la binette. Et surtout, surtout, tu te débrouilles et tu ne me demandes pas d’aide." « Hm hm, oui oui, blablabla, promis. » je le lui laisse, en plus, le dernier mot. Et c'est ça la plus belle preuve que j'ai en banque pour lui confirmer à quel point il est l'homme de ma vie, le gros lourd sur qui j'ancre mes prunelles l'instant d'après et tous les autres qui suivront. Je lui laisse le dernier mot, un temps, pour le lui reprendra tout aussi vite.
« Auden? » ma voix est basse, elle monte à peine à ses oreilles, il va dire que l'entièreté de l'assemblée a masqué mes paroles de toute façon, et c'était voulu, entièrement. « Audennn? » là j'étire, là je fais exprès, grattant le sol, alignant autant mes gestes que ma demande qui n'en est même pas une qui ça étonne. « Auden!? » mon ton est décisif désormais, intrusif. S'il a pas encore explosé, s'il grogne pas assez à mes yeux, c'est simplement parce que j'en garde pour la finale, c'est que je lâche dans un grand, un immense, un communicatif (pour personne sauf peut-être Satan lui-même) éclat de rire. « aUdEnN? » sa faute, si à ses côtés j'ai pas seulement appris à être heureuse mais aussi à être la pire peste que la Terre ait pu porter.
« J'ai besoin d'aide, je crois. » oups, j'avais promis de pas demander.
Les rayons du soleil commençaient à s'intensifier, mais la douceur de l'aube tenait encore une bonne part de l'azur. Ce déclin magnifique, chacun pouvait l'apercevoir, chaque jour de sa vie. La seule contrainte à cela ? Se lever tôt. En réalité, ça n'en était pas une, pour Heïana. Elle avait toujours été plus active aux aurores qu'hyperactive la nuit, chacun son truc. En plus, à Tahiti, l'astre solaire se couche entre dix-sept heures et dix-neuf heures, selon la saison. Autant dire que le rythme biologique des Polynésiens était donc plus favorable à un coucher "à l'heure des poules", et à un lever tout en décontraction qui ferait pâlir d'envie n'importe quel travailleur en usine, contraint de se lever quotidiennement avant même la boule de feu illuminant la Terre. N' ayant pas travaillé la veille, et n'étant pas prête de bosser pour l'instant, elle avait décidé de profiter du beau jour se profilant sous ses yeux verts. Ah, oui. En fait, un médecin des urgences l'avait mise de force en arrêt de travail, mention accident professionnel, lorsqu'il avait vu son cocard à l'oeil, alors même qu'elle venait de saluer le couple Williams après leur consultation. La Tahitienne avait bien essayé de protester, mais l'urgentiste avait été implacable: huit jours d'ITT, rien de moins. De la glace sur la paupière enflée toute la soirée, une bonne dose de doliprane, et du repos. Un personnel de santé surmené et non-soigné est un soignant qui risque de défaillir quand on a besoin de lui. Heïana s'était inclinée devant les arguments, vaincue.
Réveillée à six heures du matin, la brune prit le temps de prendre un bon petit déjeuner tout en lisant le journal local, cherchant quoi faire en ce dimanche qui s'annonçait superbe. C'était ainsi que le parrainage vert avait attiré son attention. Moins d'une heure trente plus tard, la maïeuticienne était prête. Habituée des travaux de jardinage, participant déjà par ailleurs à un jardin collectif, elle ne craignait pas de se salir les mains, ni de passer des heures à cette activité. Avant de quitter sa maison, elle se regarda un instant dans le miroir: les contours de son oeil, qui désormais s'ouvrait sans trop de soucis, n'étaient plus noirs, mais d'un jaune violacé guère plus ragoûtant. En partant de chez elle, la brune avait laissé un mot à sa cadette, l'enjoignant à la rejoindre plus tard si le coeur lui en disait, avec l'adresse à la clef. Un petit SMS à Elwyn pour lui souhaiter une bonne journée, et la voilà partie à l'aventure. Bien sûr, elle était arrivée si tôt que même les bénévoles ne faisaient pas encore tous acte de présence. Ils n'en avaient pas moins été ravis de la voir, et la jeune femme s'était retrouvée à donner un coup de main dès le petit matin, après une bonne tasse de café offerte par des bénévoles heureux de voir des personnes engagés comme elle. Ce n'est rien, avait-elle soufflé avec une certaine réserve, avant d'avaler une gorgée de l'or noir. Elle ne venait pas ici pour les louanges; simplement pour contribuer, un peu, à son niveau, à la reconstruction d'un système écologique ravagé. D'ailleurs, elle ne participa pas à la petite réunion générale qui eut lieu avant le lancement officiel de la journée de plantation. Elle préféra s'écarter un peu pour étancher sa soif, qui était plus profonde qu'un puits après plusieurs heures d'effort, écoutant d'une oreille distraite le discours des bénévoles.
Trois bonnes heures plus tard, elle prêtait main forte à ceux qui n'avaient décidément pas la main verte, quand une voix, qui sonna familière à ses oreilles - ainsi que le prénom scandé à la ronde - attira son attention. Un sourire amusé apparut sur ses lèvres, alors qu'elle s'approchait de la source de ce cri, s'arrêtant à un petit mètre d'elle. Bonjour ! Besoin d'un coup de main ?
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Si je me bouche les oreilles assez fort, peut être que je ne l’entendrai pas. Le tout fonctionne sans doute mieux si je ferme les yeux et coupe ma respiration, peut être même qu’en hurlant assez fort ma voix portera toujours plus haut et plus loin que la sienne. Peut être, oui. Un jour. Pas maintenant. J’entends sa voix de crécelle et je grogne, je râle, je prie intérieurement pour qu’elle se trouve n’importe qui à qui parler, sauf moi. Mes voeux ne sont pas exaucés, pourtant, alors qu’il n’y a pas plus fervent chrétien que moi dans ce monde. A quelques exceptions près.
« Auden? » « Audennn? » « Auden!? » « aUdEnN? » A chaque fois qu’elle essaye une nouvelle combinaison, j’en viens à me demander de son pied ou sa main quel membre ferait le meilleur engrais pour le futur arbre que nous allons planter. Le pied, sûrement, il y a moins d’os et par conséquent plus de chair. J’en sais rien, j’improvise, j’invente, je m’imagine la scène de mes rêves avec une Ginny muette et un de leurs fichus arbres enfin planté.
Jusque là j’étais sagement accroupis sur le sol, pourtant, mes bras revenus sur mes genoux et ma tête par dessus encore. Je n’avais prévu de faire de la vie de personne un enfer et j’avais même prévu d’être sage, je le jure. Maintenant trop tard, si jamais il y a des réclamations à faire je dirai aux gens de s’adresser à elle. « J'ai besoin d'aide, je crois. » Je souffle une dernière fois pour la forme, un peu plus fort encore au moment de me relever et d’attraper la bêche sans délicatesse aucune. Plus vite le travail sera terminé et plus vite on sera de retour à la maison, là où on peut s’assoir par terre sans risquer d’être attaqué par une myriade de horripilants insectes. Bonjour ! Besoin d'un coup de main ? Cad-Cad-Cad-Cadburry se joint à la joyeuse tribu, je me garde bien de lever les yeux au ciel en signe de joie extrême de ma part. J’ai promis d’être gentil avec la sage femme et je le serai, même si cette promesse ne devait sûrement pas prendre en compte des contextes tel que celui-ci. Pour une fois dans ma vie, je la joue fair-play - même si je dis ça seulement parce qu’elle n’a prononcé que trois mois pour le moment.
“Oui parfait, t’as une tête à avoir la main verte.” Je mens, j’improvise, je tâte le terrain et surtout je chante ses louanges dans le seul et unique but de pouvoir en profiter ensuite. “Tiens, une bêche, cadeau de la maison. Montre nous comment faire.” Je la lui lance sans n’avoir entendu sa réponse et attends désormais de pied ferme un tutoriel Mère Nature que je n’écouterai sûrement pas et suivrai encore moins. Tout repose sur les apparences, alors je souris niaisement.
Les mains plongées dans la terre, je n'avais pas fait attention que les gens étaient arrivés petit à petit. Je parlais au petit arbre rachitique que j'avais choisis lorsqu'un voix se fit entendre à mes côtés. "Vous croyez qu'il vous entend ? Et voilà brave petit arbre. Dans quelques années, tu seras grand et fort !" Je souris légèrement en le voyant parler à son tour à son arbre. "Vous savez, les plantes sont comme les humains, elles ont besoin d'amour et d'attention pour se sentir bien." Avec mon métier, j'avais pu découvrir les bienfaits de la parole pour les plantes. C'était finalement comme les humains, lorsqu'elles n'avaient pas d'attention, elles déprimaient et mourraient petit à petit. Je me redressais alors qu'une nouvelle voix se faisait entendre vers nous. « Bonjour ! Je m’appelle Helena. » Je souriais une nouvelle fois en regardant la jeune femme. C'était super que cet événement attire autant de monde. "Enchanté ! Je suis Love."
J'admirais ce petit arbre pleinement installé dans son trou avant de regarder la jeune femme prénommé Helena partir pour faire un trou afin d'y loger un nouvel arbre. Je posais mon regard vers l'homme qui m'avait adressé la parole un peu plus tôt. "Vous voulez en planter un autre ?" J'avais bien envie de trouver moi-même l'endroit parfait et de faire moi-même le trou pour un nouvel arbre. "On pourrait peut-être trouver l'emplacement idéal pour un nouveau protégé ?" Je n'avais pas vraiment pour habitude de me lier avec des gens, mais je me sentais plutôt bien ici et il avait relativement de monde pour être en confiance. En plus de savoir qu'on venait tous pour la même chose et dans la bonne humeur.
Je me relevais tout en retirant rapidement la terre sur mes genoux, avant de filer vers un bénévole pour lui piquer une pelle et une pioche et de revenir vers l'homme. "Je pense que je vais avoir besoin de vos muscles sur ce coup." Je riais légèrement avant de m'éloigner pour trouver un coin parfait suivant l'orientation du soleil, mais également celle du vent. Je trouvais finalement l'endroit parfait avant d'entendre une jeune femme hurler et de la voir se réfugier vers moi. Je posais mon regard sur Helena qui avait les larmes aux yeux. Je compris rapidement pourquoi en apercevant une araignée sur le bout de sa pioche. Je lâchais la pelle avant de poser ma main sur son épaule. "C'est rien..." Je parlais d'une voix douce pour la rassurer, "Elle va partir vite ne vous en faites pas." Je pouvais comprendre sa peur, j'étais moi-même très peu rassurée par les araignées. "Faites une pause le temps qu'elle retourne dans son coin." Je souriais doucement espérant l'avoir rassurée correctement.
Petit à petit, certains habitants de Brisbane arrivent et commencent à planter des arbres dans les trous prévus à cet effet. Pour la première fois depuis quinze jours, tu ne pense plus à ce qui est en train de se passer dans ta vie. La fin du plus long chapitre de ta vie, le début d'un nouveau dans peu de temps. La tristesse semble avoir intégralement disparu de ton âme et de ton esprit. Le regard vide, ne relatant aucune émotion, tu plante tranquillement ton arbre. T'as jamais eu la main verte, cependant tu suis ton instinct qui ne t'as que très rarement trompé. Une jeune femme d'une petite trentaine d'années, à peine, se trouve à côté de toi. Elle parle à l'arbre qu'elle est en train de planter. Ça te fait rire, ce n'est pas une critique cependant. Tu trouve ce comportement mignon, elle a su garder son âme d'enfant. Ton regard se pose un instant sur la jeune femme. Accroupie au sol, tu ne parviens pas à comptabiliser sa taille. Cheveux châtains, plutôt longs. Les traits de son visage sont fins. Elle a tout à fait le physique d'une mannequin Victoria Secret mais bien plus de cervelles que le cliché des mannequins que le commun des mortels peut se faire. "Vous savez, les plantes sont comme les humains, elles ont besoin d'amour et d'attention pour se sentir bien." T'as l'étrange impression d'entendre ta mère lorsque tu avais huit ans. Ta mère est une très grande passionnée des plantes et des fleurs. À chaque anniversaire ou fête, tu lui ramène toujours une plante. T'es certain qu'au moins ça lui fera très plaisir. Ça ne rate jamais, ta mère est cent fois plus heureuse de recevoir une plante qu'un cadeau matériel dont elle ne se servira que durant le premier mois qui suit. "C'est exact, ma mère me le disait souvent lorsque j'étais gosse." Ce qui remonte à des années en arrière. Tu souris et une autre jeune femme fait son arrivée. Elle se présente. "Enchanté Helena. Je m'appelle Hari !" Tu dis simplement, arborant un sourire sincère sur le visage. La demoiselle qui parle aux plantes s'appellent Love. Un bien joli prénom pour une demoiselle aux charmes resplendissants comme elle. "C'est très joli, Love. Original, j'aime beaucoup !" Tu sais combien il est difficile de trouver un prénom à ses enfants. Tu n'as pas eu trop de difficultés à trouver le prénom de ton fils, Ester était décidé sur le sujet depuis des années déjà. En revanche, le choix du prénom de ta fille a suscité de très nombreuses prises de tête entre ta femme et toi. Si le choix fut aussi compliquée c'est parce que vous vouliez un prénom commençant par un N, comme son frère. La brune te propose de planter un autre arbre, mais cette fois c'est vous qui choisirez l'endroit pour planter l'arbre en question. "Eh bien pourquoi pas !" Tu la regarde allait emprunter une pelle à l'un des bénévoles de l'OGN tu commence à creuser un trou. C'est très physique comme activité, autant qu'une bonne séance de cardio et d'abdominaux. Tu tiens bon, en espérant ne pas avoir de courbatures face à ce soudain effort. Helena, l'inconnue de tout à l'heure se met à hurler. Love tente de la rassurer. Tu souris en découvrant une araignée. Combien de ces satanées bestioles as-tu effrayer afin que ta fille puisse finalement dormir en paix ? "Ne vous en faites pas, elle ne vous fera aucun mal ! La petite bête ne mangera pas la grosse." La fin de cette remarque est un peu maladroit. "Si je puis me permettre !" Vous êtes dans la nature après tout, vous êtes sur leur territoire.
Bonjour ! Besoin d'un coup de main ? ma tête se relève automatiquement, l'immense sourire solaire de Heïana bien plus communicatif que l'air aussi noir que porteur de mauvaise nouvelle d'Auden. “Oui parfait, t’as une tête à avoir la main verte.” c'est là où je regrette que Jonathan ne soit pas dans les parages, lui qui aurait sans aucun soucis donné toute une floppée de conseils pour s'assurer que l'arbre soit planté dans les règles de l'art. Je lui enverrai une photo du désastre une fois que j'aurai fini de tout enterrer, les preuves avec.
À la place, faut que je me penche sur la droite pour m'assurer de ne pas finir assommée par “Tiens, une bêche, cadeau de la maison. Montre nous comment faire.” la bêche, donc. « T'es pas obligée, mais ça serait vraiment apprécié. » que je résume en une phrase une seule, synopsis censé exposer ce qu'il y a à lire entre les lignes, les intentions d'Auden qui sont tout sauf celles-là elle le comprendra autant que moi. Heïana est cool et elle est relax, elle inspire le calme et la bienveillance et elle ne verra pas qu'en ce moment, l'homme de ma vie s'est entièrement transformé en mon pire ennemi. Autant le laisser de côté craindre que le moindre caillou soit en fait un scarabée, ; il se distraira ainsi pendant que moi, je me la joue sociable pour deux.
« T'as pas d'arbre, toi? » la question n'a rien d'un reproche tant elle vient dans le seul et unique but de lui signifier que si elle a besoin d'aide pour planter le sien d'arbre - et qu'on survit à planter le nôtre - je serai hyper heureuse de l'aider pour une seconde ronde de plantation. « On peut aller t'en choisir un pendant qu'Auden fait un Auden. » faire un Auden, aka jouer au gamin le plus fourbe de l'Univers, terreur de bac à sable que j'embrasse une seconde plus tard, avant de lui pincer le nez et les joues. Si lui fait un Auden en râlant, moi je fais un Ginny en l'embêtant.
Pendant qu’Helena plantait son arbre, ses interlocuteurs se présentèrent à leur tour. La jeune femme leur sourit et ne put que confirmer les dires de Hari.
« Enchantée. Hari a raison : Love, c’est un prénom magnifique, et très doux. »
Helena se concentre ensuite à nouveau sur sa tâche : creuser un nouveau trou pour planter un arbre supplémentaire. C’est dur, et rapidement elle sent son dos et ses bras qui tirent. Mais ça fait également un bien fou : la jeune femme a l’impression d’expulser hors de son corps toute la colère qui y était contenue. Et de la colère et de la rancœur, comme de la tristesse, elle en a accumulé au fil des années. Alors elle continue, toujours plus fort, même si ça ne fait pas du bien à sa gueule de bois. Elle pense tellement fort à Auden, sa relation la plus longue et la plus destructrice, qu’à un moment, elle croit même entendre une femme prononcer ce nom. Mais ce n’est pas possible, ce doit être dans sa tête endolorie que tout se mélange. Et puis, que viendrait faire son ex dans un tel endroit ? Du bénévolat et du jardinage ? Très peu pour lui ! Alors Helena secoue la tête et continue à creuser, jusqu’à ce qu’une araignée sur sa pioche lui fasse faire un bond de trois mètres : elle hurle à plein poumon en allant se cacher derrière Love, les larmes aux yeux. Love et Hari tentent de la rassurer, et si elle n’avait pas aussi peur, elle se sentirait sans doute un peu bête. Elle accepte finalement volontiers la pause proposée par Love, et ne lâche pas la jeune femme.
« Bonne idée, je vais … je vais rester derrière vous pendant la pause, vous en pensez quoi ? »
Helena hausse ensuite un sourcil quand Hari lui affirme que la petite bête ne mangera pas la grosse puis tente de se rattraper, visiblement gêné. Alors elle ravale ses larmes et rigole devant l’embarras de son interlocuteur.
« J’ai compris l’idée, ne vous inquiétez pas. Au fond, je le sais, qu’elle ne me fera sans doute rien. Mais j’en ai peur, et les peurs sont si irrationnelles … J’essaie pourtant de convaincre mes nièces qu’il n’y a aucune peur à avoir dans la vie, mais dès qu’elles ont le dos tourné, les vieilles habitudes reprennent le dessus … »
La jeune femme sourit, puis suit un instant Love et Hari, en profitant pour chercher un arbre à planter dans le trou qu’elle finit, entretemps, de creuser. Elle se redresse ensuite, se massant la nuque, et observant les alentours.
« Il fait drôlement chaud, je boirais bien quelque chose, pas vous ? Vous croyez qu’ils ont de la bière ? »
He oui, autant vaincre le mal par le mal. Helena se dirige vers le stand que les bénévoles ont installé, tentant de trouver de quoi étancher sa soif et atténuer les pulsations qui font vibrer son cuir chevelu.
La brune constata qu'au moins, le couple qu'elle venait de retrouver ce matin avait exactement la même attitude dans la sphère privée que lors de leur rendez-vous à la maternité. Auden, égal à lui-même, râlait et montrait son peu d'enthousiasme face à la situation. S'il tentait de donner l'impression d'une personne un minimum intéressée par ce qu'Heïana pourrait leur expliquer, c'était loupé; la façade qu'il tentait de présenter au monde à cet instant était tout, sauf convaincante. Ginny, quant à elle, semblait toujours aussi gentille et drôle qu'une semaine plus tôt.
Entre temps d'ailleurs, la maïeuticienne avait eu le temps de l'appeler, pour lui expliquer les résultats de sa prise de sang, qu'elle avait dû recevoir par courrier ou par mail - selon l'option choisie - entre temps. Tout était bon, aucune carence à signaler, sauf une chose: la glycémie. Attention au diabète gestationnel ! La brune en avait profité, au téléphone, pour donner une petite liste de recommandations à la femme enceinte. En gros: pas de sucre autre que celui des fruits, sauf de manière vraiment exceptionnelle, du style un anniversaire, une fête... S'il s'agissait d'imposer un rythme en terme de régularité, pas plus d'une part de gâteau et autres sucreries par semaine. C'était dur, mais nécessaire. La grossesse pouvait être une période magique et estimée; cela n'en retirait rien aux diverses contraintes qui s'y superposaient. Mais surtout, si Heïana avait téléphoné à sa patiente, c'était pour lui annoncer la nouvelle si attendue: l'acceptation de son suivi et de son accouchement à la maison de naissance de Gold Coast. La sage-femme et ses oreilles se rappelaient encore du cri de surprise et de joie de Ginny. Aujourd'hui cependant, le but ne serait pas de discuter "travail", sauf si l'un des deux membres Williams abordaient ce sujet, auquel cas Heïana leur répondrait bien évidemment.
Le "nous" n'est pas obligatoire, Mr. Williams, répliqua Heïana, peu sûre de pouvoir se permettre d'appeler l'homme par son prénom; la limite entre sphère professionnelle et privée était un peu délicate à outrepasser. Elle lui sourit d'un air amusé et peu convaincu: Je ne dispense des conseils qu'aux personnes vraiment intéressées. Percé à jour. En même temps, avec le grand sourire qu'il lui avait fait, si peu naturel... On aurait dit un gamin qui n'attendait que d'être libéré de ses devoirs pour aller jouer ailleurs. Ce n'était pas un reproche pour autant, la Tahitienne pouvant très bien considérer le fait que la botanique ne pouvait intéresser tout le monde. La brune se tourna vers Ginny, qui lui proposait le plus gentiment du monde d'aller lui chercher un arbre. Si le mari était plutôt de type sarcastique et incisif, sa femme était toute en douceur et en volupté. Une vraie barbe à papa, douce comme un nuage, toute "fluffy". Je suis arrivée tôt ce matin, j'ai déjà planté mon arbre, expliqua la brune. C'est gentil de proposer; mais autant qu'on se concentre sur le vôtre, du coup. Et la jeune femme se mit à expliquer à Ginny comment bêcher correctement, et tout ce qu'il fallait savoir pour planter au mieux ce qui sera, dans quelques années, un fier et grand végétal.
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Ginny adoucit la moindre de mes paroles en la transformant en quelque chose de politiquement correct, il y a tellement peu de cris et de pleures que la discussion m’ennuie déjà au moment où je lève les yeux au ciel. Elles ne veulent réellement que planter leurs fichus arbres, c’est ennuyant. Les deux femmes ne vivent que d’amour et d’eau fraîche, un monde auquel je n’appartiens décidément pas. « On peut aller t'en choisir un pendant qu'Auden fait un Auden. » A sa remarque je resserre encore un peu plus les bras autour de mon torse, bien décidé à ne rien faire comme je le devrais - sans que cela ne puisse étonner personne. La Tahitienne en rajoute non pas une couche mais mille autres, sonnant ainsi mon départ lequel j’en suis certain ne saurait entraîner chez elles trop de larmes. Elles parlent arbre et c’est d’un ennui mortel, de toute façon. N’importe quoi d’autre saurait davantage attirer mon attention.
Abandonnant femme et enfant derrière moi, je me relève de nouveau pour me rapprocher du groupe de l’aventure - qui l’eut cru - et, plus particulièrement, vers le coin de nourriture et de boissons construit en quatrième vitesse pour contenter au mieux les bénévoles. Je m’amuse à y faire traîner mes doigts, tapotant une à une chaque bouteille de jus de fruit, me jouant de l’immense conteneur de café ; ou peut être que c’est du thé. Je rigole intérieurement de bien des choses, me moque de leur nappe de carton qui aura tôt fait d’être détruite par le premier gamin venu, c’est à dire moi même. « Il fait drôlement chaud, je boirais bien quelque chose, pas vous ? Vous croyez qu’ils ont de la bière ? » La voix attire mon attention et m’extirpe aussitôt de mes pensées, toute attitude de gamin désormais derrière moi. J’observe la brune s’approcher sans rien dire, moi qui ne me serais jamais attendu à retrouver Helena aujourd’hui - ni même un quelconque jour. J’esquisse le sourire le plus parfait du monde, fier au possible alors que la situation n’a rien pour. Heïana a volé ma bêche, ne me reste donc que les horribles bottes à mes pieds. “Tu crois qu’ils n’ont toujours pas de bière sans alcool ?” Mon sourire se calme quelque peu alors que je ravale ma salive, tentant d’aborder la chose de la manière la plus adulte qui soit - et autant dire que je n’ai absolument aucune expérience en la matière. “Salut. Ça faisait longtemps.” Ouais, absolument aucune. Cela n’étonnera personne.
J'avais entendu un homme à côté de moi qui semblait perplexe face à ma conversation avec le petit arbre. Il n'avait cependant, pas prit un ton de moquerie et semblait même plutôt ouvert à ça. Je lui expliquais donc que les plantes pouvaient sentir beaucoup de chose et que tout comme les être humains, elles avaient besoin de conversation et de se sentir entourées. "C'est exact, ma mère me le disait souvent lorsque j'étais gosse." Je souris alors en me redressant et en retirant mes mains de la terre. "Ça doit être une femme bien..." Je le regard et je continue à sourire alors qu'une jeune femme s'approche de nous et se présente. J'en profite pour faire de même afin qu'on casse un peu la distance et qu'on puisse faire connaissance. "Enchanté Helena. Je m'appelle Hari ! C'est très joli, Love. Original, j'aime beaucoup !" « Enchantée. Hari a raison : Love, c’est un prénom magnifique, et très doux. » Je souris à Hari et Helena, je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on me flatte ainsi sur mon prénom. "Merci beaucoup..." Je propose alors de planter un autre arbre et pour ce faire de créer un nouveau trou dans l'emplacement idéal. "Eh bien pourquoi pas !" Je récupère de quoi faire le trou et j'indique à Hari que, je vais avoir besoin de lui. Je le vois y mettre toute la bonne volontaire et je suis bien contente de l'avoir à mes côtés, car je n'aurais jamais pu faire le trou toute seule. Un cri se fait alors entendre et je vois Helena venir vers nous terrorisé. Je regard rapidement vers son trou et j'aperçois une grosse araignée, je frémis légèrement avant de tenter de la rassurer. "Ne vous en faites pas, elle ne vous fera aucun mal ! La petite bête ne mangera pas la grosse. Si je puis me permettre !" C'était plutôt maladroit, mais Hari n'avait pas vraiment tort en revanche, on ne pouvait jamais vraiment savoir comment on allait réagir face à nos peurs. Je regardais Helena espérant qu'elle n'aurait pas mal pris la remarque de l'homme et avec surprise je la voyais se mettre à rire. Je souriais alors soulagé de voir qu'elle semblait bien le prendre. « J’ai compris l’idée, ne vous inquiétez pas. Au fond, je le sais, qu’elle ne me fera sans doute rien. Mais j’en ai peur, et les peurs sont si irrationnelles … J’essaie pourtant de convaincre mes nièces qu’il n’y a aucune peur à avoir dans la vie, mais dès qu’elles ont le dos tourné, les vieilles habitudes reprennent le dessus … Il fait drôlement chaud, je boirais bien quelque chose, pas vous ? Vous croyez qu’ils ont de la bière ? » Je riais à mon tour face à sa remarque "Je ne suis pas convaincu qu'il aura de la bière surtout à cette heure de la journée...Mais on devrait pouvoir trouver de quoi se rafraîchir !" Je pose le petit arbre que j'avais choisis dans le trou que Hari avait réussi à faire avant d'entendre une voix à nos côtés. Je regardais l'homme qui s'adressait à Helena avant de regarder d'où il venait. Je remarquais deux femmes dont une que je connaissais, l'ex petite amie de Isy. Je reportais mon attention sur Helena voyant qu'elle devait surement connaître cet homme, je décidais donc de me remettre dans ma tâche pour la laisser tranquille dans les retrouvailles. "Merci pour le trou Hari...Vous avez très bien travaillé !" Je souriais à l'homme et je terminais de recouvrir les racines de l'arbre. "Vous avez bien mérité une boisson fraîche !"