« que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? »     mimi faure & adèle shephard

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Elle court, elle court Adèle. Complètement épuisée sous cette pluie battante. Elle aurait aimé voir les siens, encore et toujours, être prêt d’eux. Parce qu’il n’y a plus que ça qui compte désormais, plus qu’eux qui pourront lui faire retrouver le sourire et cette envie de se battre dans ce monde inconstant, instable. Dont elle ne reconnaît plus. Plus que l’ombre d’elle-même depuis qu’elle s’est séparée d’eux, depuis que leur route est différente. Fait de contradiction en tout point. Elle aurait aimé être forte, plus forte que ses monstres qui la pourchassent. Mais elle a peur Adèle, effrayée à l’idée de retrouver une terre inconnue, un monde dans lequel elle perdrait vie. Elle perdrait pied. De retrouver une vie si différente qu’elle menait jusque-là. La parfaite petite princesse de ses frères. Celle qu’on écoute, inconsciemment. Celle qui est toujours là, pour accueillir ceux qu’elle côtoie, les bras grand ouvert. Est-ce possible de devoir tout perdre ? De combattre dans le vide, s’acharnant de bien des façons sans trouver de quelle manière, elle pourrait combattre avec lucidité ? Elle a l’impression que désormais son monde n’est plus sien, que s’est envolée avec elle cette nécessité de faire le bien autour d’elle. Adèle aimerait être ailleurs, auprès des siens, dans ses bras. Mais la vérité, c’est qu’elle la connaît elle-même, il n’y a plus qu’elle, et des inconnus. Elle, et des gens sans importance. Elle veut fuir ce monde, fuir le plus loin possible. Fuir parce que ce monde ne lui appartient plus, désormais… « Mimi ? C’est toi ? » Elle ralentit, dans sa course frénétique. Elle s’arrête volontairement à une distance raisonnable alors que sa voix se transporte jusqu’à la jeune femme. Elle est anxieuse Adèle. Tellement anxieuse. Elle se rapproche de la silhouette blonde alors qu’un sourire s’étire sur ses lèvres, elle est heureuse de la voir, heureuse d’être là, à ses côtés. Elle lui avait manqué. Son amie, la première qu’elle voit depuis des jours, des semaines. Le monde a vrillé, changé mais il lui reste quand même une lueur d’espoir à Adèle. Il lui reste Mimi Faure. « Tu es encore en vie… » Elle est bien trop proche maintenant, bien trop proche pour fuir si le corps de Mimi a été transformé en un monstre. Elle n’espère pas, parce qu’elle est sa seule chance, sa dernière chance. « Je ne reconnais plus personne, j’ai perdu tout le monde… » Sa voix est contradictoire, elle est à la fois triste, mélancolie. Mais aussi pourvue d’un désir de renaissance. Elle entend du bruit Adèle, comme quelque chose qui gronde non loin d’elles. « Tu sais ce que c’est ? » Elle demande, elle voudrait que sa voix soit rassurée, mais la vérité c’est qu’elle a envie de prendre ses jambes à son cou et de fuir…

@mimi faure

Dehors c'est le chaos. Mimi inspire profondément. Depuis combien de temps est-elle planquée ici ? Elle n'en sait rien, certainement plusieurs jours à tenter de réguler sa respiration pour qu'on ne puisse pas la percevoir, pour échapper à la horde de dehors, à tout ce qui fait peur et qui lui empêche de fermer l'oeil la nuit. Mais il va falloir sortir maintenant, il va falloir continuer sa route parce que si elle reste ici trop longtemps elle va se faire repérer. Alors, son sac à dos sur le dos, Mimi se remet à courir, elle ne voit personne à l'horizon, mais elle sait qu'il faut être rapide dans ces moments là, ne jamais stagner au même endroit au risque de tomber sur une horde de zombie terriblement avide. Une voix qui lui fait arrêter sa course folle et elle se tourne Mimi pour comprendre qui est entrain de l'appeler. Adèle. C'est réellement elle ? Ou est-ce qu'elle est juste entrain de rêver ? «Adèle ?!» Une distance raisonnable entre elle et le coeur de Mimi qui bat encore trop vite, l'adrénaline qui coule dans ses veines, elle pensait avoir déjà vécu l'enfer mais c'est encore pire maintenant que le monde est entrain de se transformer en quelque chose d'apocalyptique. La brune s'approche d'elle, petit à petit, et les épaules de Mimi s'affaissent alors qu'elle vient serrer doucement la brune contre elle. Un élan d'émotion qu'elle se permet parce que c'est le premier visage connu qu'elle voit depuis des semaines. La première amie qu'elle croise depuis le début de ce chaos infernale. «Oui je... Je ne sais pas comment c'est possible, mais je suis encore là.» Un miracle sans doute, parce que Mimi n'aurait jamais pensé survivre aussi longtemps dans un environnement pareil, elle qui n'a pas vraiment de ressources ni même un instinct de survie trés développé mais, il faut croire que les circonstances actuelles ont accru ses capacités. «je suis seule depuis un moment aussi, comment tu as fait pour survivre ?» Elle demande doucement. Mimi sursaute lorsqu'elle entend du bruit à son tour, elles ne doivent pas rester là, parce que ça peut être dangereux et qu'il pourrait leur arriver tout et n'importe quoi. La main d'Adèle qu'elle prend rapidement. «Non je ne sais pas, on doit y aller Adèle, on peut pas rester là.» Elle souffle, prise de panique. «Il y'a un immeuble désaffecté par loin d'ici, je m'y cache de temps en temps.» Parce que c'est le seul refuge qu'elle a pu trouvé jusqu'à maintenant. Elle est tiraillée Mimi, elle voudrait profiter de leurs retrouvailles, mais elles n'ont pas le temps, parce qu'on peut leur tomber dessus, d'un moment à l'autre.

 « que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? »     mimi faure & adèle shephard

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Elle ne sait plus depuis combien de temps elle est là, à courir, à errer sans but. A tenter de s’échapper des mauvaises mains. A échapper à son destin qui tente de la rattraper. Ont-ils été tant de mauvais humains pour que la terre décrète leur envoyer une bande de barbares sanguinaires prêt à sacrifier jusqu’à la dernière vie pour leur bien être ? Sans doute que oui… Il suffirait juste qu’ils soient plusieurs pour la mettre dans de délicates positions. Elle n’est pas armée pour faire le mal, Adèle. Elle est une nana ordinaire, un peu trop du genre à être sociable et à se mélanger facilement à la foule. Ils n’en feraient qu’une bouchée, c’est certain. Mais elle a devant elle, une de ses proches. Elle n’en croit pas ses yeux, et quand elle entend son prénom et cette voix si familière, elle soupire de satisfaction. « Adèle ?! » Mimi l’a manquée. Terriblement. « Je croyais que je ne reverrais plus personne… » Et elle entend par là, Will son cousin, ou Ash et Cody ses frères. Nino, Freya, Amy, Levi… Ses colocs, Wylda, Elia. Toutes ses personnes importantes pour Adèle. Mais Mimi est là devant elle et ça lui permet de souffler un peu. « Oui je... Je ne sais pas comment c'est possible, mais je suis encore là.… Elle s’approche aussi de Mimi, et la serre fort contre elle, elle s’en fiche de la distance qu’elle devrait mettre. Elle se fiche si elle est contaminée par les zombies, si elle en est une… Je suis seule depuis un moment aussi, comment tu as fait pour survivre ? » Elle hausse les épaules, si seulement elle savait par quel miracle, « je… Je ne sais pas… » Est-ce que la vie vaut la peine d’être vécue dans ses circonstances ? En toute objectivité elle répondra que oui. Alors elle a tout fait pour tenir debout, pour ne jamais tomber à terre. Et que un de ses genoux flanche, qu’elle puisse prendre appuie sur l’autre. Mais l’avenir est indécis, bancale. « J’ai jamais voulu abandonner, ni croire que je vous reverrais pas… » Surtout ne pas lui soumettre que son cousin, que ses frères ou encore Nino sont morts, c’est impossible, elle n’acceptera jamais cette sentence. Mais il y a un bruit, et Adèle sursaute, serrant les mains de son amie. « Non je ne sais pas, on doit y aller Adèle, on peut pas rester là. » Elle a peur Adèle, sans doute autant que Mimi pourtant à deux, elles seront plus fortes. Elles seront capables de survivre dans ce monde hostile, non ? « Il y'a un immeuble désaffecté par loin d'ici, je m'y cache de temps en temps. » Elle fait un signe de tête positif. Et sans savoir pourquoi elle se met à courir avec Mimi. Est-ce que ça sera leur perte ? D’éveiller autant les soupçons. « Tu crois que c’était un… » Un zombie ? « Ça pouvait pas être ça hein ? » Qui cherchait-elle à rassurer, franchement ?

Un visage connu. Une amie. Mimi souffle doucement pour réguler sa respiration, desserrant un peu ses doigts sur la batte de baseball qu'elle tient dans sa main. C'est la seule arme qu'elle a trouvé, la seule arme qu'elle se sent d'utiliser, parce que Mimi ne maîtrise pas les armes à feu et qu'elle n'allait pas prendre le risque de retourner chez elle, Alexander étant déjà contaminer, il faut croire qu'il a finit par devenir encore plus monstrueux que ce qu'il n'était déjà. Un sourire qui prend vie sur son visage, malheureusement, elles n'ont pas le temps de fêter leurs retrouvailles dignement, elles ne peuvent pas rester dehors, à découvert de cette façon là, parce qu'on pourrait leur tomber dessus trop rapidement.«Moi non plus Adèle. Mais on doit aller se mettre à l'abri maintenant, tu as quelque chose sur toi, pour te défendre ?» Elle demande doucement. Est-ce qu'elle a de quoi se défendre ? Sinon, il faudra lui trouver une arme en route, quelque chose qui pourra l'aider en cas d'attaque. Si elles sont là toutes les deux, peut être qu'elles trouveront d'autres personnes qu'elles connaissent ? Des personnes qui ne sont pas encore contaminés ou dévorés. Rien qu'y penser lui donne la chaire de poule et Mimi préfère repousser cette idée au loin. Mimi pose une main réconfortante sur l'épaule de son amie. «Tu vas bien et c'est le principale.» Oui, vraiment, et c'est important. Le plus important même. La blonde est tellement heureuse de ne plus être seule, tellement heureuse de trouver une autre âme comme elle, dans cette ville complètement ravagée. C'est l'espoir qui les maintient encore debout, cette petite lueur qui n'a jamais déserté son âme ni celle d'Adèle. Elles sont des miraculés, et maintenant, elles seront là pour se soutenir l'une et l'autre. Un bruit qui se fait entendre et Mimi attrape le poignet de la brune, elles ne peuvent plus rester là, il faut y aller maintenant, et vite. Mimi parle rapidement d'un immeuble désaffecté dans lequel elle va parfois se cacher, en espérant que celui-ci soit toujours désert et qu'elles ne tomberont pas sur une mauvaise rencontre. Elle en a vécu des choses difficiles Mimi, mais il faut croire qu'il n'y en a jamais assez, qu'il faut toujours que quelque chose d'autre finisse par leur tomber dessus. Mimi ne ralentit le rythme que lorsqu'elles passent la porte de l'immeuble et qu'elles sont dans le hall. Elle essaye de reprendre sa respiration, elle qui est encore un peu essoufflée.«Je... Si Adèle, je crois que c'était ça. On doit faire attention d'accord ?» Mimi resserre son sac sur son dos. «La dernière fois que je suis venu ici, les étages étaient vides mais.. On doit quand même rester sur nos gardes, on ne sait jamais ce qui peut s'y cacher..» Mimi espère se tromper, elle espère vraiment qu'elles seront seules, mais, elle préfère rester lucide. Vraiment. Parce qu'elles pourraient faire une mauvaise rencontre et, elles doivent se serrer les coudes. Vraiment.  Mimi contemple les étages délabrés, un monde apocalyptique, il n'y a plus rien de beau dans leur univers. Est-ce que Carter va bien ? Bien sûre qu'elle pense à lui, ses pensées sont toujours tournées vers lui.

 « que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? »     mimi faure & adèle shephard

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Elle aimerait dire que rien n’est suffisamment important pour elles que leur vie. Mais le monde dépend de personnes comme Mimi, ou Adèle. Et il y en a d’autres, ses résistants qui tentent en vain de sauver leur peau. Comme si la fin n’était pas encore jouer. Il n’y avait que les humains pour espérer, que les humains pour se croire supérieur à tout. Mais pour ce coup, c’était légitime, parce que ni l’une ni l’autre n’avait envie de rendre son dernier souffle, aucune n’avait envie de devenir sombre. Alors elle voulait se battre jusqu’à la fin, jusqu’à devoir se rendre à l’évidence : et céder. Elle est paniquée, et dois se reprendre. Elle secoue sa tête, bien décidée à être l’alliée de son amie. « Moi non plus Adèle. Mais on doit aller se mettre à l'abri maintenant, tu as quelque chose sur toi, pour te défendre ? » Elle hausse les épaules, rien de bien transcendant mais elle hésite, et finalement répond, un peu sur ses gardes. « J’ai… » Elle baisse les yeux et elle sort de sa poche, l’objet, les mains tremblantes. « J’ai un couteau… »  Que son petit frère lui avait offert, c’est un beau couteau, qui se plie, mais la lame est aiguisée. Encore faut-il vouloir le planter dans une autre personne, et ça c’est bien moins sur connaissant la douceur et la naïveté de Adèle. Qui considère encore le monde de beau, et d’attirant. Est-ce suicidaire ? « Je... Si Adèle, je crois que c'était ça. On doit faire attention d'accord ? » Pourquoi Addie avait eu envie d’entendre sa réponse ? Vivre dans l’ignorance dans ce genre de situation c’est tout aussi réconfortant, mais pas très malin. « A deux on va s’en sortir… » Elle souffle, tentant un sourire amical mais qui ressemble peut-être davantage à une grimace. Elle avait besoin d’y croire. Et elle suit son amie. Mimi la prend par le poignet pour qu’elle la suive, pour qu’elles s’abritent toute les deux. Adèle ne peut s’empêcher de regarder autour d’elle. Voir si elle ne connaîtrait pas une silhouette connue. Mais c’est le néant. « La dernière fois que je suis venu ici, les étages étaient vides mais.. On doit quand même rester sur nos gardes, on ne sait jamais ce qui peut s'y cacher.. » Elle rentre dans le bâtiment, mais elle ne se sent pas pour autant en sécurité la brunette. « Tu as déjà vu des zombies de prêts ? Elle demande, doucement, restant derrière Mimi. Il y a combien d’étages ? » Ca avait l’air grand. Elles trouveront sûrement une pièce isolée à l’étage ? Et quand elles rentrent dans une pièce, elles voient un corps allongé par terre. Addie sursaute et tourne aussitôt la tête de l’autre côté. Il est mort ? Elle se rapproche du corps, peut-être pour vérifier qu’il est bien mort, et pour l’aider si c’est pas le cas… « Est-ce qu’il y a un effet systémique sur leur organisme ? » Pourquoi vouloir chercher des explications quand ça demeure au-dessus de nos forces ? Adèle voulait chercher le trouble en question mais au-delà de sa curiosité, elle avait surtout peur, elle était surtout craintive de ce monde qu’elle ne connaissait pas encore, et dont elle n’avait pas le choix que d’affronter. Seule, parce que désormais n’était plus auprès d’elle. Elles espérait les retrouver, les revoir un jour. Adèle touche de son pied la jambe du type allongé. A peine.

Elles doivent se reprendre et vite, peut être qu'elles finiront par trouver une autre groupe, en minorité, comme elles, qui ont pu survivre à la pandémie, à l'attaque des zombies. Mimi n'aurait jamais imaginé que le monde parte en lambeaux de cette façon là, pas même dans ses pires cauchemars. Le souffle court, l'adrénaline présente dans ses veines, la blonde regarde la brune en face d'elle, tout va bien se passer. Elle a besoin de croire ça Mimi, elle a besoin de croire que les choses vont aller mieux et qu'elles vont s'en sortir, surtout. Est-ce qu'elle a une arme ? Quelque chose ? Un couteau. D'accord. Elle hoche la tête Mimi, c'est déjà un bon point, au moins, elle a de quoi se défendre, même si aucune arme ne sera vraiment efficace contre ces morts vivants assoiffés de chairs et de sang. « Gardes le précieusement contre toi.» Qu'elle puisse l'utiliser à n'importe quel moment si le besoin s'y prête. Est-ce qu'elle prend les choses en mains Mimi ? Il faut croire que oui, pourtant, elle n'a jamais fait ça et elle est terrifiée. Tout ce qu'elle a réussit à faire en attendant c'est se cacher dans un trou de souris et changer de cachette de temps en temps. C'est tout. Mais elles ne peuvent plus se cacher maintenant, elles doivent réussir à se défendre si elles en ont besoin. Si, c'était ça, elle en est certaine Mimi et elle préfère le lui dire, elle n'a pas envie de lui mentir. Mentir ne servirait plus à rien dans la situation qu'elles sont entrain de vivre. Des paroles réconfortantes que la blonde essaye d'avoir malgré tout, pour la rassurer et la réconforter, pour empêcher la peur de s'insinuer dans ses entrailles. Le hall de l'immeuble qu'elles arrivent à regagner et son rythme cardiaque qui diminue un peu, ça va aller, ça doit aller. « Non je.. Je les ai déjà entendu rôder, mais je n'ai jamais été confrontée à un de prêt. Je me suis toujours cachée pour ne jamais les croiser. Mais ça va finir par arriver tu sais et... Et on devra être prête.» Oui, parce que Mimi est lucide, elle sait que tôt ou tard elles vont devoir s'y confronter. «Et toi ?» Est-ce qu'Adèle s'y est déjà confrontée ? « Il y'a cinq étages.» Elle précise en désignant la cage d'escaliers. « Escaliers ou ascenseurs ?» Elle ne sait pas ce qui est le mieux, vraiment. Elles trouvent un corps, dans un des étages, Adèle est trop proche du corps et sa question la laisse perplexe. « je sais pas Adèle je.. Ah !» Un cri qui s'échappe des lèvres de Mimi quand la jambe du "mort" semble bouger. Elle tire Adèle vers elle pour l'obliger à reculer. «Il est contaminé Adèle.» Elle souffle, effrayée, qu'est-ce qu'elles doivent faire, courir ou utiliser ce qu'elles ont pour tenter de l'assommer ? Ou le tuer ? Est-ce que ça se tue ces créatures là ?

 « que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? »     mimi faure & adèle shephard

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Adèle n’a jamais fait de mal à quiconque et jamais elle s’était mise en tête de traquer les zombies. Elle n’avait pas peur, elle n’était pas plus effrayée que d’ordinaire. Parce qu’elle avait ce besoin trop flagrant de voir le monde en grand, de voir les choses comme elles sont : parfois d’un œil lointain et souvent absurde. Comme si ses yeux ne voyaient pas tout, et n’acceptaient que certaine chose. C’était faussé, idiote de penser qu’il y avait encore une ombre de positivité dans le monde dans lequel aujourd’hui ils sont plongés. Et quand Mimi lui demande si elle est armée, elle ne sait pas vraiment comment ni pourquoi elle s’est retrouvée avec le couteau de son frère dans sa poche. Mais bien plus qu’une arme, il est aussi un porte bonheur, un objet qui lui reste de ce dernier et par conséquent, elle y tient. Et pourtant, si elle n’en demeure pas dans le flou le plus total, elle ose croire que devant les méchants, devant le fait accompli, elle finira par parvenir à ses fins. Elle finira par détruire ceux qui la poussent à agir. Elle y trouve sa force. « Gardes le précieusement contre toi. » Elle ignore pourquoi, pourquoi elle devrait se défendre. Elle ignore pourquoi on lui en voudrait, elle qui est si pure, si douce, si humaine. Mais justement, elle respire bien trop la vie, on la sent à des kilomètres, on l’entend à des kilomètres aussi. « Je… Je crois pas pouvoir m’en servir… » Ses mots se finissent dans un silence remplis d’un échos. A-t-elle le droit d’émettre un quelconque doute ? A t’elle le droit de la faire paniquer de la sorte ? Bien sûr que non, mais il est déjà trop tard pour revenir en arrière. « Non je.. Je les ai déjà entendu rôder, mais je n'ai jamais été confrontée à un de prêt. Je me suis toujours cachée pour ne jamais les croiser. Mais ça va finir par arriver tu sais et... Et on devra être prête. » Qu’elle lui dit alors qu’elles arrivent devant l’immeuble, et Adèle soupire. Devant la bâtisse, rien ne saura la réconforter. Rien ne parviendra pour l’apaiser. « Être prête à … Tuer ? » Elle pourrait demander ‘être prête à sauver leur vie’ ou ‘être prête à se protéger’ mais la seule chose qu’elle voit Adèle c’est une âme à la dérive qu’elle s’apprêtera à évincer. Et elle est effrayée à cette idée. « Escaliers ou ascenseurs ? Qu’elle demande Mimi, mais la brune est absorbé par un corps inerte qui jonche le sol. Indéniablement et sans une once d’hésitation, elle s’approche. Elle a besoin de s’assurer qu’il soit bien mort, et qu’il n’a pas besoin d’aide. Elle a ce besoin d’aider les autres, et plus encore ceux en ayant besoin. Mais la jambe de l’homme bouge. Je sais pas Adèle je.. Ah ! » Les deux filles crient, Adèle poussait par le cri de Mimi, qui sursaute par la même occasion. Et quand elle se rend compte de pourquoi elle crie, Adèle soupire alors que son amie la tire près d’elle. « Il est contaminé Adèle. » Elles échangent un regard alors que la créature – parce que désormais, Adèle peut en avoir la certitude, avec son teint pâle et son regard dans le vide, c’est bien un zombie s’apprête à se relever. Elle les a repérés… « Vient, par les marches… » L’ascenseur c’est trop fermé pour être quelque chose de bien, avec les escaliers elles pourront au moins s’enfuir, elles auront plusieurs options. Adèle ouvre la porte pour monter par les escaliers. Ne quittant pas la main de Mimi comme pour se donner du courage, ne sachant même pas ce qui les attend là-haut… Et c’est peut-être bien pire…

Mimi ne se fait plus d'illusion quant au monde qui les entoure, elle pensait ne pas avoir à se battre, et, elle n'a encore jamais eu à le faire, mais, elle sait que ça va finir par arriver. Elle le sent juste au creux de son ventre, mais elle ne veut pas brusquer Adèle non plus, Mimi ne sait pas faire ça, brusquer les gens et les mettre devant le fait accomplit, elle s'en rendra rapidement compte toute seule, Mimi n'aura pas besoin de le lui dire. Le principal c'est qu'elle ai de quoi se défendre, au cas où, parce qu'elles peuvent tomber sur des créatures assoiffés de chairs et, si elles ne peuvent pas pas jouer des poings alors il va leur arriver des bricoles. La blonde pose une main rassurante sur l'épaule de la brune.«Je sais Adèle mais... Mais peut être que tu vas y être obligée.» Elle souffle doucement, pour la prévenir. Parce qu'elle ne peut pas lui mentir, parce que la blonde ne peut pas faire semblant, elle ne sait pas faire ça. Non, elle n'y a encore jamais été confrontée Mimi et heureusement, parce que ça aurait été terrible, parce qu'elle ne s'en serait peut être pas sortit, mais elle est encore en vie alors, ça va aller non ? «Oui.» Être prête à tuer. Elle n'osait pas le dire mais Adèle aura finalement finit par le prononcer pour elle. C'est terrible, et ça fait peur, terriblement peur, mais elles ne peuvent pas revenir en arrière, elles sont obligées de croiser les doigts et espérer que tout ira bien. Escaliers ? Ascenseurs ? Pas le temps de se décider que la brune est déjà trop prés d'un corps qui semble bouger. Bon sang. Mimi a juste le temps de la tirer prés d'elle dans un cri que la brune suit rapidement. Bon sang, venir ici n'était pas une bonne idée finalement. Cet homme est contaminé, il n'a plus grand chose d'humain, aussi, elles échangent un regard qui en dit long. Il commence à bouger, à se relever, il faut y aller, et courir aussi vite qu'elles le peuvent. La peur au ventre, sa batte qu'elle tient bien fort dans sa main, au cas où. Adèle ouvre la porte et Mimi et elle courent dans les escaliers. La porte qui se referme dans la tête de la créature. «On doit pas faire de bruit...» Elle chuchote doucement, le coeur battant à tout rompre, elle est presque sûre qu'il pourrait sortir de sa cage thoracique tellement il bat vite. Elle voit des étoiles dans tout les sens Mimi, alors qu'elle monte les escaliers en essayant de faire le moins de bruit possible.«Droite ou gauche ?» Elle demande doucement.

 « que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? »     mimi faure & adèle shephard

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Elle n’a jamais appris à se battre Adèle, ni même à devoir se défendre, elle aurait trop peur de faire du mal à quiconque, alors elle préfère s’abstenir d’y penser. La réalisation de ce mal serait mauvaise pour sa conscience. Elle est encore humaine, bien vivante et elle demeure encore trop attachée à sa liberté de choisir le chemin qu’elle peut encore prendre. La destruction de d’autres âmes ne fait pas partie de ses projets, mais elle ne semble pas avoir le choix alors que le verdict tombe, funeste et sombre. « Je sais Adèle mais... Mais peut être que tu vas y être obligée. » Elle sent cette main sur son épaule, réconfortante, mais pas suffisamment pour éjecter cette angoisse de franchir la ligne rouge. Elle a froid, elle a peur, ses jambes qui tremblent, montrant alors ce sentiment d’échec. Montrant que même elle, elle ne pourrait plus rien faire pour se sauver de ce calvaire. C’est horrible ce sentiment qui s’échappe d’elle, à la seconde même où elle comprend que le piège se referme sur elle. Elle est vide, et s’imagine à devoir déjà choisir entre sa propre survie et celle de Mimi et celles de ses autres âmes. Il y a peut-être encore quelque chose à sauver de ses êtres sans scrupule ? Il y a peut-être encore une âme charitable qui acceptera. « Je sais… » Elle ne sait pas pourquoi, mais ses quelques mots sont difficiles à être prononcés. Elle ignore dans quoi elle rentre, elle ignore complètement ce piège qui se referme sur elle. Elle voudrait lâcher prise. Une bonne fois pour toute. « Oui. » Une réponse qui l’effraie et qu’elle ne veut pas témoigner. Elle ne peut pas être d’accord avec tout ça et quelque part, elle n’a pas d’autres choix, car les créatures ne l’épargneront pas. Et si elle est parfois naïve, Adèle le sait mieux que personne. « On doit pas faire de bruit... » Elle hausse les épaules en jetant un coup d’œil furtif à Mimi, un sourire léger apparaît sur ses lèvres. « Il faut qu’on parvienne à lui échapper. » Est-ce la bonne technique de lui montrer par où elles vont ? Sans doute pas, elles n’ont pas beaucoup de temps pour lui échapper alors s’activent. Elles n’ont pas le choix. « Droite ou gauche ? » Elles sont dans la cage d’escalier, elles ne peuvent plus monter, juste deux portes à elles, et la créature qui entament déjà la montée des étages. « A gauche » Qu’elle crie bien fort alors qu’elle tire avec elle Mimi à droite et referme la porte en douceur avant de se faufiler dans une pièce sombre. « Je vois rien… » Qu’elle avoue à la jeune femme. Est-ce une bonne technique de rester ici dans une pièce dans le noir. Est-ce qu’elles pourront se cacher indéfiniment ?

Mimi n'est pas une personne violente, loin de là, elle ne sait que trop ce que peut créer la violence chez autrui et les souffrances qu'elle peut infliger. Mais elle est raisonnable, lucide, et elle sait qu'elles ne vont peut être pas avoir le choix. Ces personnes ne sont plus humaines, elles ont été dévorés par le mal, par un virus terrible, et elles ne peuvent plus rien faire pour les sauver, alors, elles doivent se sauver elle-même.Elles vont peut être y être obligée, et ce sont des paroles qu'elle lui souffle pour qu'elle puisse l'ancrer dans son esprit. Mimi voudrait la rassurer, lui murmurer des mots tendres pour rassurer son esprit angoisser et lui faire comprendre les raisons qui les pousseront à faire ça, mais Mimi n'en a pas le temps. Elles n'ont plus assez de minutes devant elle pour discuter de ça, tout file à une vitesse folle sans qu'elles ne puissent plus rien arrêter. Elle sait. Elles savent. Maintenant, c'est dans cette immeuble qu'elles s'engouffrent pour pouvoir se cacher. Un monstre, à terre, qu'il faut à présent fuir. Mimi ne pensait pas qu'elles se feraient repérer si vite, que les événements s'enchaînerait à une vitesse folle. Pas de bruit et Mimi fixe les grands escaliers, des étages qu'elle monte pour aller où au juste ? Elle n'en sait rien. Droite ou gauche, c'est encore la seule option qu'il leur reste. Adèle donne des signaux contradictoires au zombie qui pourrait s'approcher de trop prés et Mimi se laisse entraîner sur la droite, la main de la brune contre son poignet. D'accord. Elles sont dans une salle à présent. Un appartement peut être ? Oui, certainement. Mais l'obscurité est là, présente, et le noir n'a jamais été aussi effrayant que maintenant. «Je crois qu'il me reste de la batterie.» Elle souffle Mimi, fouillant dans sa poche pour sortir son téléphone. L'écran est fissuré, parce que Mimi l'a fait tombé de nombreuses fois, mais il fonctionne encore et c'est le principale. La blonde allume la lampe torche sur son téléphone, faible lumière qui leur permet quand même de pouvoir un peu éclairer autour d'elles. «Cet appartement a l'air grand.» Elles sont dans l'entrée. Il y'a un couloir devant elles et plusieurs portes à droite, et à gauche, menant probablement aux pièces de l'appartement. Mimi tourne ton téléphone à droite et à gauche, elles sont seules. Pour l'instant en tout cas. «Espérons qu'il soit vide pour qu'on puisse y passer la nuit.» Pour qu'elles puissent reposer leurs nerfs un instant et se cacher tant qu'elles le peuvent. Oui mais jusqu'à quand au juste ? Jusqu'à quand devront-elles fuir ? La vie n'est qu'un vaste chaos et elles ne sont que des marionnettes, désarticulées, vidées de toute énergie. De toute vie.

 « que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? »     mimi faure & adèle shephard

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Elle ignore dans quel monde elle allait Adèle. Serait-il possible de retrouver sa plénitude habituelle ? Est-ce possible de retrouver cette paix intérieur ? Visiblement non, le monde a évolué, il a changé et pas vraiment en bien. Elle se sent seule, et bien qu’elle soit entourée de Mimi, elle ignore encore combien de temps. Elles finiront un jour par se séparer, ce n’est pas ce qu’elle espère, mais elle se demandait parfois si se battre en valait le coup ? Se battre contre quelque chose de flagrant, qu’on pouvait toucher, effleurer ça oui. Mais ses monstres se reproduisaient à vitesse grand V, elles n’avaient pas le temps de fuir, qu’ils étaient déjà plusieurs à encercler. Alors Adèle voulait un peu de paix, qu’on la laisse un instant souffler, elle avait besoin de répit. Mais personne ne pourrait lui en donner, parce qu’elle est bien consciente que le jour où elle en aura, elle sera terminée. Son monde s’écroulera sous ses pieds sans qu’elle ne puisse rien faire. Et rien ne pourra changer la donne. Elle avait besoin de s’y faire, elle n’avait guère le choix de toute évidence. Mais là ça urge, alors Adèle cherche un échappatoire, parce que si elles, elles sont en haut des marches, elle entend la créature qui montent bien plus vite qu’elles ses marches. Elle sera bientôt là, et elles n’auront pas grand-chose pour se défendre. Adèle claque la porte derrière elles et elles sont plongées dans le noir. C’est risqué, parce que si il y a une créature elles sont finit. Elles tremblent, elles ont peur. « Je crois qu'il me reste de la batterie » Et Adèle attend sans bouger que son amie allume la pièce et quand la lumière fût, Adèle regarde autour d’elle, pour scruter les environs. Le cœur qui bat, elle tient la main de Mimi sans vouloir la lâcher. « Cet appartement a l'air grand. » Pour l’instant rien d’anormal, mais Adèle sait qu’ils peuvent arriver d’un moment à l’autre. « Il y a trop de pièces… Faut essayer de s’isoler et ne plus en bouger pendant la nuit… » Adèle recherche une pièce avec une fenêtre, de manière à pouvoir fuir dans la nuit si il y a besoin, elle ouvre, tremblante une première pièce du couloir, ça semble vide. Elle soupire de soulagement sans pour autant quitter la main de Mimi. « Espérons qu'il soit vide pour qu'on puisse y passer la nuit. » Et c’est ce qu’elles vont voir… Car le suspense a assez duré. « On va ouvrir celle-là. » Elle pointe du doigt une porte, celle du fond. « On va essayer de choisir une avec une fenêtre au cas où… » Elle ne sait pas si c’est la bonne idée, ça peut aussi se retourner contre elles, si les créatures rentrent par là… Ca peut pas, ça si ? « T’es prête… Trois. Deux… Un… » Et elle ouvre la porte, fermant à moitié un œil…

les dés:

Le monde part en fumée, un véritable chaos dans lequel elles sont obligées d'évoluer. Mimi était au théâtre lorsque l'épidémie à commencer à se répandre, lorsque les autorités locales ont annoncé à la télévision qu'il fallait fuir, se cacher, et se protéger. Elle a pu rester cacher là bas un moment, avant qu'ils ne faillent fuir parce qu'il commençait à être assiégé par les monstres, alors que des personnes de la troupe avaient été contaminées. La blonde a erré dans la ville, dans les lieux et les quartiers qu'elle connaissait pour ne pas se perdre, elle a pu échapper aux monstres, sans se faire voir, passant d'un bâtiment à un autre, mais maintenant elles sont là, toutes les deux, et elles n'évoluent plus seules chacune de leur côté. Elles sont entrain de fuir le zombie qui est là, en bas dans le hall, et, maintenant qu'elles ont refermé la porte derrière elles, les deux jeunes femmes sont plongées dans le noir. L'appartement qu'elle éclaire de son téléphone, oui, Adèle a raison, elles doivent trouver une pièce vide et s'y enfermer pour la nuit, se faire le plus discrète possible.«D'accord, on va essayer d'ouvrir les portes.» Elle souffle doucement, en sachant trés bien qu'elles peuvent tomber sur tout et n'importe quoi. Le couloir est vide, et c'est déjà une bonne chose. La brune pointe du doigt une porte et, bien que la peur l'oppresse et se fasse une place terrible au creux de son ventre, Mimi hoche doucement la tête. Une chambre avec fenêtre, c'est ce qu'il leur faut. Adèle fait le décompte et ouvre la porte. Pas de bruit. Elle a envie de soupirer de soulagement Mimi mais elle n'en a pas le temps, un bruit. La blonde fronce les sourcils, balaye la pièce avec son téléphone de droite à gauche. Rien. Alors d'où ça peut provenir ? Un réflexe, ou peut être une intuition, Mimi lève la tête éclairant le plafond. Un monstre, le visage déchiqueté, il n'y a plus rien d'humain chez ... chez ce zombie. Ou quoiqu'il puisse être d'ailleurs. Un cri, Mimi hurle, refermant vite la porte quand celui-ci se met à marcher rapidement au plafond. «Vite, on doit trouver quelque chose pour bloquer la porte. » Mimi colle son dos contre celle-ci, tentant d'y basculer son poids alors que le monstre tape avec force, tentant de la fracasser. Le souffle court, les yeux qui s'embuent, Mimi souffle un grand coup. «Adèle il faut.. y'a la table là, dans le couloir. On doit bloquer la porte avec.» Mais Mimi ne va pas pouvoir l'aider, elle doit tenter de retenir le monstre comme elle le peut. Elles sont plongées dans l'horreur.

lancé de dés

Spoiler:

 « que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? »     mimi faure & adèle shephard

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Ce monde l’effraie, mais elle n’a guère le choix que de l’affronter, elle a ce besoin d’espérer, mais si ça semble être devenu plus compliqué pour elle. Adèle n’a plus de nouvelles de ses proches, et elle aurait tant voulu qu’ils soient près d’elle, qu’ils la soutiennent. Elle aurait tant eu besoin de la voix réconfortante de Cody, ou des bras protecteurs d’Ash. Mais elle n’a plus rien de cela, ils sont même peut-être plus là. Plus dans ce monde, et ça lui fait froid dans le dos, elle donnerait tout pour les revoir, pour leur reparler. Heureusement, que sa route a croisée celle de Mimi, elle se sent moins seule, plus forte. Mais le calvaire n’est pas prêt d’arrêter, et elle est effrayée par tout ce qui se passe autour d’elle. Elle est effrayée parce que le monde a changé, et que ça va à l’encontre avec son regard doux. « D'accord, on va essayer d'ouvrir les portes. » C’est le cœur battant qu’elles se dirigent toute les deux en direction de la porte, qui se tient fermée devant elles. Adèle ignore ce qu’elle s’apprête à faire, si c’est la seule façon de sauver le coup, mais elle est bien obligée d’affronter cette vérité. « Faut se tenir prête. » Elles en ouvrent certaines, toutes sont vides, mais l’accès pour en sortir est difficile, et ça ne convient pas à Adèle. Il faut choisir une pièce où elles pourront fuir. La facilité pour elles, riment aussi de facile pour ses monstres, mais elle ne veut pas songer à ça. Elle a besoin d’espoir. « Vite, on doit trouver quelque chose pour bloquer la porte. » Tout s’est vite enchaîné, et Adèle n’a rien eu le temps de préparer, elle se retrouve paniquée, à tenir la porte avec son amie, à l’extérieur, alors qu’elles se savent perdantes. Elles ne feront jamais le poids face au zombie. Mais Mimi balaye le couloir du regard, et y voit la table posée pas loin. « Ce sera pas suffisant. » Rien ne suffira contre ses monstres, quelle galère elles se sont mises encore ! « Adèle il faut.. y'a la table là, dans le couloir. On doit bloquer la porte avec. » Elle ne réfléchit pas lâchant la porte pour faire quelques pas vers la table. Elle pense qu’elle arrivera à la soulever, mais, « ça pèse un âne mort ce truc ! » Faut dire qu’Addie est pas très épaisse. Elle la fait avancer petit à petit jusqu’à son amie. Et elles arrivent à bloquer la porte avec, cela dit ça ne tiendra jamais bien longtemps… Maintenant qu’elles ont réveillés le monstre. « On doit partir… Tu crois qu’on peut sauter par la fenêtre ? » Elles avaient deux options, redescendre par les escaliers ou sauter par une petite fenêtre, ni l’un ni l’autre n’attire Adèle, et pourtant elles n’ont pas le choix, qu’importe sa décision, faut la prendre vite, et prier fort, pour une non croyante c’est un comble !