| (mimi) que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? |
| | (#)Lun 25 Mai 2020 - 15:29 | |
| Je connais les brumes claires, la neige rose des matins d'hiver. Je pourrais te retrouver le lièvre blanc qu'on ne voit jamais.
Un zombie, dans la pièce qu'elle vienne d'ouvrir. La panique qui s'empare d'elles et Mimi a l'impression que le cauchemar n'aura jamais de faim, c'est trés désagréable, et c'est effrayant surtout. Mais elles sont là, l'une pour l'autre et, elles peuvent se serrer les coudes maintenant alors, Mimi tente de rassembler toute sa force pour bloquer la porte que le zombie tente de défoncer et, elle adresse d'un signe de tête la table qu'il y'a au fond du couloir. Elles peuvent peut être réussir à le ralentir ou à le bloquer avec ça, en tout cas, c'est important qu'elles puissent y arriver. C'est lourd, et Mimi ne peut même pas l'aider à la traîner parce qu'elle est doit maintenir la porte fermée.«Tu vas y arriver Adèle !» Elle souffle doucement pour la rassurer et pour l'encourager surtout, la blonde voudrait pouvoir faire plus que ça mais ce n'est pas possible pour le moment. La brune finit par réussir à traîner la table jusqu'à la porte et, Mimi se décale, le zombie ne semblant pas réussir à sortie de la pièce. «Par la fenêtre c'est haut. Et l'escalier.. Aucune des deux solutions n'est sûre.» Réellement. Et pourtant, elles vont devoir faire un choix. Ah moins... Qu'elles ne s'hasardent finalement vers l'ascenseur ? Parce que c'est l'option qu'elles n'ont pas encore tenté apparemment. «Ou alors, on essaye d'appeler l'ascenseur ? .» Elle passe sa main sur son visage Mimi, fermant un instant les yeux pour reprendre contenance, elle doit retrouver son courage et vite. Parce que sinon elle n'arrivera pas à passer au dessus de tout ça. «Il paraît qu'il y'a un endroit, en dehors de Brisbane, où quelques survivants ont crée un abri. Tu crois qu'on peut y arriver ? A sortir de Brisbane vivante ? » Parce que c'est ça la question, est-ce qu'elles arriveront à fuir la ville entière ? Pas sûre, mais il va peut être falloir qu'elles tentent, parce qu'aprés tout, à ce stade là, elles n'ont plus grand chose à perdre non ?
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| | | | (#)Mer 27 Mai 2020 - 11:41 | |
| « que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? » mimi faure & adèle shephard
Adèle n’aurait jamais pensé que ce monde puisse exister un jour, et ça l’effraie. Jamais elle ne s’était dit qu’il faudrait qu’elle fasse attention à des potentiels monstres, voulant ainsi leur peau. Sa peau, et celles de ses proches, et c’est effrayant malgré tout. Elle ne peut nier qu’au fond d’elle-même, elle a peur, mais elle tente de ne pas le montrer, de le cacher. Ce n’est pas le moment de sombrer, d’imaginer les pires choses qui puissent leur arriver, tant et si bien qu’elle cherchera à les repousser du mieux qu’elle pourra. Comme ça lui semblait surhumain d’imaginer leur mort, elles sont si jeunes, si… Vivantes ! Elles ont encore des années devant elle, et Adèle a besoin, et envie d’y croire. Plus que tout. C’est la raison pour laquelle, elle a décidé de se battre au côté de Mimi, pour avoir toute ses chances, pour ne pas être qu’en cendre, ou qu’un monstre au détour d’une ruelle, à cause d’une mauvaise rencontre. Parce qu’elle le sait Adèle, le danger est partout même ceux qu’on croirait inoffensif. Ses humains devenus les pires créatures du monde, cherchant à transformer ce monde en ténèbres, mais elles ne les laisseront pas faire. Elles survivront elles… Adèle l’espère tellement. « Tu vas y arriver Adèle ! » C’est terrible pour elle, elle ne conçoit pas l’échec, si bien qu’elle finit au bout de plusieurs minutes par la tirer, trouvant l’endroit qui lui est plus facile pour la traîner avec elle, le long du couloir. Les encouragements de Mimi lui font du bien, et lui redonne espoir. Aussi minime soit-il. « Il faut le bloquer, mais ça restera pas longtemps… » Non Adèle le sait, il faut qu’elles partent rapidement et remontant le couloir, elles cherchent un échappatoire sans se faire prendre. « Par la fenêtre c'est haut. Et l'escalier.. Aucune des deux solutions n'est sûre. » Mimi réfléchit visiblement un instant avant de désigner l’ascenseur d’un signe de tête. « Ou alors, on essaye d'appeler l'ascenseur ? » Elle hausse les épaules, elle ne sait pas. « Tu crois que c’est moins dangereux ? » Mais si il y a un monstre à l’intérieur, comment elles feront ? « Bon okay, tiens toi prête à descendre les escaliers si un monstre est dans l’ascenseur hein. » Elle tremble, mais Adèle appuie malgré tout sur le bouton pour l’appeler. « Il paraît qu'il y'a un endroit, en dehors de Brisbane, où quelques survivants ont crée un abri. Tu crois qu'on peut y arriver ? A sortir de Brisbane vivante ? » Elles sont attentives pour l’ouverture des portes, mais en attendant, Adèle détourne à peine son regard sur son amie. Elle grimace légèrement. « Je sais pas, mais faut qu’on essaye… » Faut de l’espoir, et en même temps si déjà elles arrivent à sortir de là, à deux, saines et sauve, ce sera déjà miraculeux. « Attention les portes s’ouvrent… » Adèle inspire, coupant à présent sa respiration comme si ça changerait quelque chose, les yeux rivés sur les portes qui commencent à s’ouvrir. Prête à dégainer si besoin, tenant la main de Mimi.
- les dés:
Réussite : aucun zombie en vue. Mitigé : un zombie au-dessus qui les regardent, mais elles ne le voit pas encore et rentrent à l'intérieur. Échec : les zombies attaquent dès que les portes s'ouvrent.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 27 Mai 2020 - 11:41 | |
| Le membre ' Adèle Shephard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Ven 5 Juin 2020 - 16:53 | |
| Je connais les brumes claires, la neige rose des matins d'hiver. Je pourrais te retrouver le lièvre blanc qu'on ne voit jamais.
La table est tirée et la porte bloquée, elles peuvent partir maintenant, ou en tout cas quitter cet appartement habité visiblement par des créatures terribles. Comment ça a pu arriver ? Quest-ce qui est arrivé à la Terre pour que ce virus contamine tout les êtres vivants ? Elle ne comprend pas Mimi, et ça lui semble surréaliste, lointain aussi, parfois, elle voudrait se réveiller en se rendant compte que c'était juste un cauchemar, un mauvais rêve. Mais ça ne l'est pas, non, parce que le même cauchemar revient, jours aprés jours, et ça ne change pas. Alors, qu'est-ce qu'il se passera au juste ? Lorsque l'univers sera contaminé ? Il se passera quoi ? Elle n'en sait rien Mimi. Peut être que la Terre explosera et que le monde se créera ailleurs, dans l'espace ou sur une autre galaxie. Mimi l'idéaliste, Mimi qui préfère relativiser l'échec cuisant de l'humanité plutôt que s'avouer déjà à terre et pourtant, ça finira probablement par arriver. Mais pas aujourd'hui, pas comme ça, elle ne veut pas. Les escaliers ? L'ascenseur ? C'est difficile, elles ne savent pas vraiment quel chemin prendre et comment emprunter la sortie. Il faut qu'elles essayent de quitter la ville, de sortir de là, il faut trouver un véhicule, et conduire jusqu'à ce qu'elle soit loin d'ici. Est-ce que ce sera pareil ailleurs ? Probablement que oui, mais Mimi ne peut pas se résoudre à cette éventualité, il faut espérer qu'il y'a mieux ailleurs, quelque chose de plus beau et pleins de vie surtout. Oui voilà, c'est ça, Mimi a besoin de vie. Besoin de croire que l'humanité existe encore pourtant. Elle prend sa main et la serre fort contre la sienne, attendant que les portes de l'ascenseur s'ouvre. Et son coeur dégringole, et Mimi agit instinctivement frappant la tête du monstre avec sa batte de baseball de toutes ses forces. L'adrénaline qui coule dans ses veines et ses doigts qui se resserrent autours de ceux d'Adèle. «Viens, vite ! » Les escaliers qu'elles dévalent. Elle aurait du l'écouter Mimi, l'ascenseur n'était pas une bonne idée. Elles courent maintenant, à en perdre haleine, en dévalant les marches quatre à quatre, manquant presque de tomber au passage. La porte de lu hall d'entrée qui se dessinent devant eux. Est-ce qu'il y'a des zombies dehors ? Est-ce qu'elles vont pouvoir sortir sans se faire repérer ? Le souffle court et les cheveux en bataille, elle tourne son regard vers Adèle. «Il faut espérer qu'il n'y ai pas de monstre derrière la porte, je crois qu'on va devoir partir d'ici, cette nuit, Brisbane n'est plus un lieu sûre Adèle.» Est-ce qu'elles vont laisser des amis ? De la famille , derrière elles ? Probablement.
- Spoiler:
Réussite : aucun zombie en vue. Mitigé : un zombie qui se trouve devant l'immeuble mais qui ne les voient pas. Échec : les zombies attaquent dès que la porte s'ouvre.
Dernière édition par Mimi Faure le Ven 5 Juin 2020 - 16:55, édité 2 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Ven 5 Juin 2020 - 16:53 | |
| Le membre ' Mimi Faure' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Dim 28 Juin 2020 - 22:26 | |
| « que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? » mimi faure & adèle shephard
Est-ce que la vie mérite t’elle d’être vécue ainsi ? Dans un monde où le chaos, est là, à portée de tous et du monde ? Ne mérite-t-elle pas autre chose désormais ? Quelque chose de doux, de paisible ? D’être au calme ? Il faut croire que non, qu’elle ne mérite pas tout ça Adèle. Alors c’est sans scrupule que sa peur qui est logée en elle ne disparaît pas. Las de sentiment, un soupire sort de ses lèvres, cette peur qui la fait vivre, qui la heurte à une réalité bien trop présente : celle de mourir, jour après jour. Qu’elle ne puisse plus sortir de ce rêve, et que les jours se ressemblent, avec une lassitude flagrante. Celle de n’être rien d’autre qu’une âme en peine, dépourvu de réaction si il arrivait quelque chose. Elle a beau courir, s’essoufflée, vouloir fuir, rien y fait. Elles sont toujours là, prête à risquer leur vie pour finalement pas grand-chose, cette peur au ventre de se faire prendre, soupirant à plusieurs reprises, voulant même sauver et défendre bec et ongle ses ennemis, ceux qui la confrontent malgré eux à cette réalité qui la dérange. Adèle balaye instinctivement l’appartement, le cœur battant, qui voudrait s’échapper de sa poitrine. Comme si elle était encore plus vivante qu’avant, comme si cette peur, tout le monde et surtout les zombies peuvent la ressentir. Jamais ils n’accepteront de la lâcher, de la laisser partir, loin de tout. Ils se nourrissent de ça pour prospérer, attendant de voir la faiblesse de l’humain pour prendre possession de son âme, et de sa vie. Mais Adèle ne les laissera pas faire, elle veut se battre jusqu’à son dernier souffle. Elle courre au côté de Mimi, la décision de prendre l’ascenseur ou les escaliers ne se fait pas attendre quand Adèle appuie sur le bouton de l’engin, tremblante, avec hésitation. Priant pour qu’il soit vide alors qu’elle-même n’est pas croyante mais qu’importe, elle saurait le devenir si ça lui permet de garder son âme pure. Et quand celle-ci s’ouvre, et que le monstre surgit de nulle part, elle reste tétanisée, alors que Mimi lui enfile un coup de baseball avant de tirer son bras avec elle. « Viens, vite ! » Elles se mettent à courir n’importe où, ça va bien trop vite pour Adèle qui est déjà à bout de souffle, qui replonge aussitôt qu’elle parvient à avoir la tête hors de l’eau. Tout ça l’inquiète. Tellement… Mimi la tire avec elle dans les cages d’escaliers descendant les marches trois par trois avant de voir les étages défilaient sous leur yeux. « Il faut espérer qu'il n'y ai pas de monstre derrière la porte, je crois qu'on va devoir partir d'ici, cette nuit, Brisbane n'est plus un lieu sûre Adèle. » Les voilà dans le hall et finalement elles parviennent jusqu’à en sortir, mais alors que les pièces du puzzle se remettent en place, Adèle retire sa main de l’emprise de Mimi, se jetant sur le sol pour finalement atterrir sur ses genoux, les larmes prêtes à couler. « Je ne veux pas partir. » Elle chuchote, sa voix est si basse qu’elle se demande si Mimi l’a entendu. Mais elle ne peut pas les laisser. « Je ne veux pas partir Mimi… » Qu’elle répète, au bord du précipice. Elle a si mal que son cœur dans sa poitrine se serre. « Ils sont ici, Mimi, ils sont peut-être en train de vivre leurs dernières minutes, leurs dernières heures… » Cody, Ash, Will, Elia… Nino et sa petite fille Lucia… Jamais elle ne pourrait se pardonner de laisser tout ce monde ici. |
| | | | (#)Ven 2 Oct 2020 - 12:51 | |
| Je connais les brumes claires, la neige rose des matins d'hiver. Je pourrais te retrouver le lièvre blanc qu'on ne voit jamais.
Tout va vite, bien trop vite, mais elles n'ont pas le choix, il faut courir et se dépêcher, il faut s'empresser de sortir de là parce que plus elles passeront de temps ici, et moins elles seront en sécurité. Mimi sent l'adrénaline déferler dans ses veines, elle voudrait avoir le temps de se poser plus de questions que ça, mais elle ne peut pas se mettre en pause, surtout pas, pas alors qu'un monstre surgit de l'ascenseur et que Mimi réunit toute sa force pour l'assommer. Elle ne va pas pouvoir se montrer courageuse indéfiniment et, quand Adèle se laisse glisser au sol, Mimi arrête sa course folle. Elle voit le regard de la brune s'embuer de larme, elle voit la tristesse et tout ce qui se bouscule dans son esprit. La blonde s'agenouille à sa hauteur, elle ne sait pas quoi dire, parce qu'elle est perdue aussi, parce qu'elle sait que ce n'est peut être pas la solution mais.. mais elles n'ont plus vraiment choix. Et c'est ça qui est effrayant, ne plus avoir le choix de rien du tout. Mimi glisse doucement sa main contre le dos d'Adèle pour esquisser de légers mouvements réconfortants. «Je.. je sais mais..» mais est-ce qu'elles ont vraiment le choix ? Est-ce qu'elles peuvent continuer comme ça ? A fuir éternellement en attendant que ça aille mieux, en continuant de se battre en sachant qu'on peut leur tomber dessus à tout moment. «Ils ne sont peut être plus là...» ou plus en vie. Même si elle a envie de croire le contraire aussi. Parce que ce serait bien plus facile. Mais elle comprend. elles ne peuvent pas fuir en ne sachant pas ce qui est arrivé à leurs amis, leurs familles, alors, Mimi passe ses doigts sur les joues de la brune pour sécher ses larmes et apaiser un peu sa peine. «D'accord Adèle on reste mais.. allons chercher un endroit sûre. Au moins pour les jours à venir.» C'est tout ce qu'elles peuvent faire pour le moment, est-ce que ça suffira à éloigner le mal ? Il faut l'espérer, parce qu'elles ne peuvent faire que ça de toutes façons, espérer. Sa main dans la sienne elle aide Adèle à se relever, pour prendre la route vers un monde qui sera plus beau. Enfin, elle l'espère.
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| | | | | | | | (mimi) que tu partes, que tu restes, qu'est-ce qui nous reste ? |
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