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 (matthias) à l'état (presque) naturel

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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyLun 4 Mai 2020 - 12:52

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 « A l'état (presque) naturel »  (matthias) à l'état (presque) naturel 873483867  matthias calloway & adèle shephard


Adèle Shephard n’est pas la plus assurée pour finir ses soirées sur ses deux jambes, en ce moment plus que jamais. Mais elle n’avait pas songé une seule seconde à annuler son rendez-vous avec Matthias, un de ses amis et également membre de l’association. Alors, c’était inévitable et adviendra ce que pourra ! Elle n’est pas du genre à se faufiler, à la dernière minute, sous prétexte qu’elle allait de plus en plus mal. Mais comme beaucoup, qui ne l’ont pas croisés à l’association Beauregard, il ne sait pas qu’elle est malade. Il ne sait pas qu’elle est soignée pour un cancer, et franchement, comment pourrait-il le deviner. C’est donc avec un principe bien à elle, qu’elle referme la porte d’entrée de la coloc et descend les étages la séparant du rez de chaussée. En sortant de l’immeuble où elle habite depuis 2018, elle aperçoit la voiture de Matthias, elle ouvre la portière et grimpe dedans, le saluant, avant qu’il roule. Adèle parle beaucoup, elle a toujours été ce vrai moulin à parole, c’est plus fort qu’elle. Mais ce qui n’a pas échappé à son ami c’est qu’elle aime (pardon qu’elle adoore) les animaux, à tel point qu’il a une idée derrière la tête. La seule chose qui lui a dit c’est de prendre avec elle son appareil photo. Elle s’attend à voir des endroits qu’elle ne connaît pas, où elle va quasiment jamais. Elle s’attend à voir des cascades perdues en pleine forêt, ou des animaux qu’elle n’a pas toujours l’habitude de voir. En réalité elle s’attend à tout et rien en particulier. « Monsieur va enfin pouvoir songer à m’dire où il m’emmène ? » Elle coupe ce désir qu’il a de lui cacher l’endroit, en éveillant tous ses sens. Elle l’observe un instant mais il restera comme à son habitude, aussi silencieux qu’une carpe. Mais Matthias égale à lui-même, il sourit sans lâcher le morceau. Elle se renfrogne sur elle-même, boudeuse par excellence, il a pourtant éveillé sa curiosité mais ne demeure pas dans la possibilité de lui dire. Il ne souhaite pas aussi facilement vendre la mèche et ça l’embête Adèle. Elle aime les surprises mais elle aime aussi savoir dans quoi elle s’engage. « J’ai pris l’appareil, comme tu m’a dit… Mais tu m’donnes un indice, un tout petit indice pour m’faire patienter ? » Qu’elle avoue en lui montrant l’appareil photo qu’elle a entre les mains. Elle lui sourit, pensant que ça serait plus facile ainsi. Mais aussi dur qu’un roc, il ne souhaite rien dire de plus, et a ce sourire au coin des lèvres, en se concentrant sur sa conduite. Elle n’a jamais été très à l’aise Adèle, en voiture. Et c’est pas très compliqué à le deviner. Mais plusieurs minutes après, ils sortent de la ville, et à l’entrée se tient un immense parc géant. Un peu comme… « C’est une réserve ? » Qu’elle demande, regardant autour d’elle, elle voyait principalement des koalas de l’autre côté d’un enclos, où les choses sont faites comme à l’état naturel, avec les clôtures en plus.


@matthias calloway
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyMer 6 Mai 2020 - 5:59

à l'état (presque) naturel
adèle & matthias


Ces derniers temps, il n’est pas rare que j’échange pas mal de message ou d’appel avec Adèle. Si j’ai toujours aimé passer du temps avec elle, nos derniers rendez vous pour parler photos nous ont beaucoup rapproché et m’ont fait apprécier la jeune femme encore plus. Lorsque je passe du temps avec elle, je n’ai pas l’impression qu’elle a seulement vingt quatre ans. C’est une jeune femme intelligente, qui s’intéresse à beaucoup de chose et avec qui les conversations sont toujours intéressante. Elle veut toujours apprendre plus, discuter de tout et de rien et c’est pour cela que je nous ai planifier une nouvelle journée basée sur la photo. Aujourd’hui ça serait les animaux, en particulier les koalas et les kangourous. Je vérifie donc pour la troisième fois que j’ai bien tout mit la voiture, que j’ai bien pris mon appareil photo mais également ma petite caméra parce que j’ai moi-même envie de faire un peu de vidéo. J’ai également prévu à boire parce que la journée va être chaude.

Il ne faut pas très longtemps pour arriver devant chez la brunette et lui envoyé un message pour la prévenir de ma présence en bas de chez elle. Quelques minutes plus tard, elle s’installe côté passager et je lui adresse un sourire de bienvenue. Je ne l’ai pas prévenu de l’endroit ou nous nous rendons et visiblement cela la frustre un peu. « Monsieur va enfin pouvoir songer à m’dire où il m’emmène ? » Je souris un peu. « Nope, toujours pas. C’est une surprise. » Adèle de renfrogne, faisant la boudeuse dans son siège et cela me fait rire. Cependant, je suis plutôt têtu dans mon genre et je ne vais pas lâcher le morceau. « J’ai pris l’appareil, comme tu m’a dit… Mais tu m’donnes un indice, un tout petit indice pour m’faire patienter ? » Je tourne légèrement la tête vers elle. « Juste… Fais moi confiance, tu vas aimer, j’en suis sur. » Je lui adresse un sourire.

Il nous faut une petite vingtaine de minutes de plus avant que je ne me gare sur le parking de Lone Pine Koala Sanctuary. Je connais l’endroit un peu par cœur, pour y être venu des millions de fois, mais aussi pour y avoir souvent fait des donations. « C’est une réserve ? » « Plus ou moins. C’est un sanctuaire. » Je lui adresse un sourire et vais chercher mon sac à dos avec tout mon matos avant de rejoindre l’entrée avec Adèle. « Je me suis dit qu’aujourd’hui on peut faire les animaux comme sujet. Surtout les koalas et les kangourous. » Je paye les entrées et l’entraine à ma suite pour prendre le chemin que je connais par cœur. « Ca te plait ? »

@Adèle Shephard
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyMer 6 Mai 2020 - 8:43

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Adèle est la curiosité même, elle ne supporte pas rester sans rien faire, ou ne rien apprendre, et à cette tendance à vouloir poser des questions et toujours être prête pour de nouvelles aventures. Elle a cette faculté de pouvoir réellement s’adapter à tout, et sans même rechigner, elle est probablement facile à vivre. Et quand elle monte dans la voiture, elle y va avec le sourire, prête à parcourir la ville en compagnie de Matthias, devenu récemment un peu plus proche d’elle que ses dernières années. Elle le connaît via le refuge animalier, mais depuis quelques semaines, se voient en dehors parce qu’il a eu la gentillesse de lui apprendre à cadrer ses photos. Depuis qu’elle tient désormais le site internet du refuge, on compte sur elle pour mettre en valeur les chiens et les chats, et c’est tout naturellement qu’elle est allée vers lui, pour avoir son avis et son aide. Assise à côté du jeune homme, il lui sourit mais n’est pas décidé à lui dire où il veut l’emmener. « Nope, toujours pas. C’est une surprise. » Elle hausse les épaules, jetant son regard à l’extérieur, en direction du paysage qui défile sous ses yeux. « D’accord… C’est surprenant hein ? Mais elle ne peut pas s’empêcher même pas deux secondes plus tard, de poursuivre, mais une surprise de quelle taille ? » Genre, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui préparer ? « Juste… Fais moi confiance, tu vas aimer, j’en suis sur. » Mais Adèle est une petite chenapan, et elle n’a pas l’intention de rester avec si peu d’information. Et elle a déjà une idée derrière la tête. « C’est à l’est ou à l’ouest de la ville ? » Elle fronce ses sourcils, cherchant à voir déjà dans quel quartier ils étaient. Elle commence à les connaître par cœur… Et même si elle pose des tonnes de questions depuis qu’ils sont partis du quartier de redcliffe, Matthias ne transige, ça le fait même sourire. Peu de temps après, la voiture se gare et Adèle regarde par la fenêtre. C’est comme un grand parc animalier. « Plus ou moins. C’est un sanctuaire. » Elle sourit en observant le lieu, Adèle a toujours été passionnée par les animaux, c’est quelque chose dont elle se sent proche et éprise d’un sentiment de protection particulier. « Je me suis dit qu’aujourd’hui on peut faire les animaux comme sujet. Surtout les koalas et les kangourous. » Elle trépigne d’impatience Adèle, et elle écoute une conversation d’une femme qui parle à son téléphone, le temps que Matt aille chercher des places. « Ca veut dire quoi avunculaire ? » Elle hausse les épaules. Vraiment intriguée par ce mot. Et alors qu’ils commencent à se promener dans le parc, il demande. « Ca te plait ? »  Elle sourit et secoue sa tête positivement, « tu viens souvent ici ? » Qu’elle demande, « on va pouvoir prendre pleins de photos, tu pourras me prendre avec les animaux ? » Juste pour un souvenir…
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyVen 8 Mai 2020 - 6:56

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adèle & matthias


Je vois bien que mon silence sur l’endroit auquel nous nous rendons ne plait pas beaucoup à la brunette. Je remarque qu’elle tente, tant bien que mal, de me faire craquer et lâcher des informations en faisant une petite moue, mais cela ne marche pas. J’ai toujours été plutôt pour garder des secrets et pour faire des surprises, je ne vais donc pas céder aux tentations de la jeune femme. Pourtant elle semble déterminée, vraiment déterminée et cela me fait sourire davantage. « D’accord… mais une surprise de quelle taille ? » « Tu verras, sois patience encore quelques minutes. » Je lui jette un regard en coin avant de redémarrer au feu vert. Alors qu’elle fait mine de bouder, je me dis qu’au moins elle va peut-être arrêter de me demander des informations, mais je me trompe bien. Il ne faut que quelques minutes de plus pour qu’elle me questionne à nouveau. « C’est à l’est ou à l’ouest de la ville ? » Je mime alors une fermeture éclair qui se ferme sur mes lèvres en riant un peu. Décidément, il faut croire qu’elle est persévérante.

Je fini alors par ma garer sur le parking de Lone pine et quelques minutes plus tard, nous passons le portique d’entrée du parc. Adèle a l’air encore plus impatiente à présent, ce qui veux surement dire que ma surprise lui plait. Je lui adresse un sourire en revenant vers elle et elle me questionne. « Ca veut dire quoi avunculaire ? » Je fronce les sourcils en regardant la brune. D’où sort elle ce mot, comme ca en plein milieu d’un sanctuaire pour animaux. « Avunculaire ? D’où tu sors ca ? » je ris légèrement. « En gros ca veux dire quelque chose qui a rapport avec un oncle ou une tante. Pourquoi tu me demande ca ? »

J’entre la brunette à ma suite. Je connais très bien l’endroit et l’emmène donc directement avec le petit enclos d’eucalyptus ou se trouvent les derniers koalas nés. Ils ont bien grandit, mais cela se voit encore qu’ils sont jeune et je me dis que cela peut plaire à mon amie. « tu viens souvent ici ? » « De temps en temps oui. J’aime bien, puis je fais souvent des donations. C’est un endroit vraiment bien et ils sauvent des animaux alors… Que des bonnes choses. » je lui adresse un sourire et m’arrête devant l’enclos. « on va pouvoir prendre pleins de photos, tu pourras me prendre avec les animaux ? » Je lui adresse un sourire et hoche la tête. « Bien sûr, autant que tu veux. On ira même voire si tu peux prendre une koalas dans les bras. Normalement, c’est payant en plus mais ils me connaissent bien donc je suis sur qu’ils feront exception. Puis on ira caresser les kangourous après. » Je sors mon appareil photo de son étui et commence à faire quelques réglages. « Ici ce qui est important c’est de bien régler tes paramètres parce que les enclos sont assez sombre par rapport au reste à cause des abris. »

@Adèle Shephard
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyVen 8 Mai 2020 - 10:32

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Elle a toujours été quelqu’un qui persévère Adèle, elle ne lâche jamais réellement le morceau, un vrai serpent qui sait nager en eau trouble, elle fait croire qu’elle abandonne, qu’elle lâche prise pour mieux rebondir par la suite. Ce caractère est sûrement dû à son enfance, seule fille entouré de garçons, elle a bien dû se forger son propre caractère. Mêlant douceur et acharnement. Mêlant gentillesse et dureté. Si son aîné est quelqu’un de plutôt réservé, Ash le plus jeune lui a souvent donné du fil à retordre. Heureusement pour elle, Adèle est sûrement celle qu’il écoute le plus après leur mère et elle n’a jamais eu trop de difficulté à lui faire entendre raison. « Tu verras, sois patience encore quelques minutes. » Dans la voiture, Adèle est calme, trop même alors qu’elle tente de savoir dans quel lieu il l’emmène, et elle se met à imaginer là où elle voudrait aller, et ne saurait réellement dire si il prend le bon chemin. Elle laisse alors son regard divaguer de part et d’autre. « C’est long… » Qu’elle avoue, en laissant son regard se promenait autour d’eux, avant de le reposer sur Matt et un sourire s’étire. Bon elle ne l’a visiblement pas boudé très longtemps. Et c’est déjà sympa à lui d’avoir pensé à la prendre avec lui pour cet endroit mystérieux. Mais à peine arrivés, qu’Adèle sort de la voiture, prenant bien soin de son appareil photo avant de suivre Matthias jusque devant la caissière. Un peu en retrait, elle le laisse parler quelques instants avec la femme derrière le comptoir, et elle se laisse un moment pour observer cette femme au téléphone. « Avunculaire ? D’où tu sors ca ? En gros ca veux dire quelque chose qui a rapport avec un oncle ou une tante. Pourquoi tu me demande ca ? » Elle hausse les épaules, « j’sais pas, c’est la femme qui a utilisé ce mot. » Et elle ne le connaissait pas, c’est pas plus simple de dire oncle, ou tante ? Franchement… Elle aurait pu aussi regarder sur son téléphone, mais Matthias étant présent, elle avait préféré directement lui demander. Adèle soupire en jetant un coup d’œil à son ami qui la traîne à l’extérieur du parc. Il fait chaud, très chaud même, et la fatigué est là. Depuis plusieurs jours, ce n’est peut-être pas prudent de sortir. C’est même certain mais ceux qui connaissent Adèle Shephard diront que ça ne les étonne même pas… « De temps en temps oui. J’aime bien, puis je fais souvent des donations. C’est un endroit vraiment bien et ils sauvent des animaux alors… Que des bonnes choses. Et ils arrivent devant l’enclos des koalas, Adèle les observe de loin, sur le visage on peut y voir toute cette reconnaissance qu’elle possède pour ses animaux et ce besoin d’en découvrir plus, bien sûr, autant que tu veux. On ira même voire si tu peux prendre une koalas dans les bras. Normalement, c’est payant en plus mais ils me connaissent bien donc je suis sur qu’ils feront exception. Puis on ira caresser les kangourous après. » Rencontrer des animaux sauvages a toujours fait partie de ses rêves, comme nager auprès des dauphins, ou toucher des rapaces. Adèle a une éternelle reconnaissance envers les animaux, une vraie passion. « Sérieux ? Ce serait un rêve… » Et elle est sincère, ses yeux pétillent et elle saute même sur place d’une voix enjouée, avant de tourner ses yeux sur Matt, « il y a des okapis ici ? Parce que j'aimerai bien en voir un jour, en vrai. » Qu’elle demande alors observant pourtant les deux koalas dans l’enclos. « J’aime tellement ses animaux. » Les okapis et les lémuriens font vraiment partie de ceux dont elle ne se lasse jamais. Elle prend son appareil photo, et ne peut s’empêcher d’immortaliser la scène en prenant une photo quand les deux sont à côté l’un de l’autre. « Ici ce qui est important c’est de bien régler tes paramètres parce que les enclos sont assez sombre par rapport au reste à cause des abris. » Elle fronce les sourcils, éloignant l’objectif, et règle à sa manière avant de le tendre à Matthias, « tu crois que c’est réglé comme il faut ? » Elle a encore besoin qui la guide dans sa quête de l’apprentissage.
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyDim 10 Mai 2020 - 10:31

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adèle & matthias


« C’est long… » Elle râle, boude, fait des moues pour tenter de me faire craquer et cela me fait rire. Je me concentre sur la route, tentant d’éviter le million de questions que me pousser la brunette pour essayer d’avoir des indices, des indications de l’endroit où l’on se rend, mais je ne lâche rien. Je passe ma vie à garder des secrets pour le bien de mon métier, alors Adèle n’allait pas m’avoir aussi facilement, ca j’en suis sûr. Ce n’est qu’une fois sur le parking du sanctuaire qu’elle comprend et je remarquer son sourire. Au moins, je ne me suis visiblement pas trompé sur le fait que l’endroit lui plaît et que j’ai visé juste. Je vais nous acheter les places, prend une carte du sanctuaire pour la donner à ma cadette et l’entraîne à l’intérieur. Elle me pose alors une question bizarre, mais je lui explique le mot qu’elle me demande. « j’sais pas, c’est la femme qui a utilisé ce mot. » Je ris un peu. « T’as les oreilles qui traînent. »

J’amène Adèle devant l’enclos de koalas. Je me souviens la première fois que j’ai amené mon ex-femme ici, que je lui ai montré un koala pour la première fois, elle a complètement fondu. Je crois que ca sera d’ailleurs toujours un de mes souvenirs préférés ici. « Sérieux ? Ce serait un rêve… » « Ca sera un rêve réalisé bientôt alors. » Je lui adresse un sourire. Je suis un peu surpris qu’elle ne soit jamais venue ici, c’est un endroit que presque tout Australien a fait au moins une fois dans sa vie. « il y a des okapis ici ? Parce que j'aimerais bien en voir un jour, en vrai. J’aime tellement ses animaux. » Je secoue la tête. « Non, y a pas ca. Y a koalas, kangourous, reptile, diable de Tasmanie, ce genre de chose. Oh et un dingo aussi. » Pour la plus part, des animaux bien Australiens et locaux.

Je sors alors mon appareil photo, en posant le reste de mon matos près de moi et commence à régler les couleurs, les tons en disant à Adèle de faire de même. Je la regarde faire et en profite pour faire un portrait d’elle, concentré sur son propre appareil. « Tu crois que c’est réglé comme il faut ? » Je jette un regard aux paramètres qu’elle a mis et hoche la tête. « Oui, ca m’a l’air pas mal du tout. » Je lui adresse un sourire et regarde la photo que je viens de prendre de mon amie. Sur la photo, la brune parait bien pale et c’est en relevant la tête et lui jetant un regard que je me rends compte que ce n’est pas que sur la photo. « Tu es sûr que tout va bien Addie ? Tu es toute pale. » Il fait plutôt chaud aujourd’hui et je sais que des fois la chaleur australienne peut être dur à supporter.

@Adèle Shephard
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyDim 10 Mai 2020 - 12:28

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Adèle a toujours été une enfant gâtée, et elle n’en loupe pas une pour bouder quand elle n’obtient pas ce qu’elle désire. Matthias en subit les frais sans tarder, et ça le fait sourire. De voir ce gros bébé qui lui fait une moue pour obtenir plus d’information. C’est le côté enfant d’Adèle qui ressort, mais qui sait être quand il y en a besoin cette oreille attentive, qui sait écouter et conseiller. Du moins, qu’il tente de l’être pour ses amis, quand ils ont besoin d’elle. La jeune malade a toujours su avoir le recul nécessaire pour ne pas s’emballer, pour ne pas donner l’impression d’être une mauvaise personne. Mais alors, qu’elle attend que Matt revienne vers elle, elle ne trouve pas autre chose que laisser ses oreilles vagabonder autour de la caisse. Et quand il revient, il en rigole, «  t’as les oreilles qui traînent. » Elle hausse les épaules, qui n’en a pas l’habitude ? Ca doit faire partie de ses qualités, autant que ses défauts. « Des oreilles partout, fais gaffe… » Elle sur enchérit en rigolant. Et elle observe autour d’elle, Adèle. Elle a toujours été passionnée par les animaux, une préférence pour les chiens, ça se voit quand elle est dans le refuge, mais en soit elle aime également tous les autres. « Ca sera un rêve réalisé bientôt alors. » Qu’il avoue, sans jamais effacer ce sourire au coin de ses lèvres alors qu’il lui jette un regard amusé. « Merci en tout cas. » Qu’elle avoue, touchée qu’il pense ainsi à elle, ça la rend un peu moins pensive sur ses questions sans réponse. Sur tous ses derniers événements qu’elle ne parle que trop peu. Elle est déjà aller à l’association pour en parler avec la directrice, Noa, mais le problème vient peut-être d’elle. Elle qui ne veut pas réellement accepter la sentence. Elle se sent jeune, vivante, elle a envie de respirer, de faire la fête. De faire ses choses qu’elle avait l’habitude de faire avant, et qu’elle ne peut nier, devoir tout arrêter l’effraie. [color:9b78=#cody]«  Non, y a pas ca. Y a koalas, kangourous, reptile, diable de Tasmanie, ce genre de chose. Oh et un dingo aussi. » Que des animaux qu’elle adore. Pourtant elle est un peu déçu pour son okapi, tant pis elle en verra un autre jour. Mais un animal en particulier a retenu son attention.  « Un dingo ? » Elle saute sur place, un chien sauvage, elle adore tellement les chiens ! « Je veux le voir !!! » Sa voix qui résonne tout autour d’elle, offrant à Matthias un sourire. Et il regarde son appareil photo avant de jeter son œil dans l’objectif un instant. « Oui, ca m’a l’air pas mal du tout. » Elle sourit, à sa réplique, mais Adèle se retient à la rambarde, prise comme à son habitude, de malaise fréquent depuis ses dernières semaines. Si jusque-là, ça ne l’inquiétait pas davantage, ça devient de plus en plus récurent. « Tu es sûr que tout va bien Addie ? Tu es toute pale. » Elle sourit faiblement, tentant de se concentrer sur ce qu’il dit, mais a cette mauvaise impression qu’il est très loin d’elle, ou chuchote juste à côté d’elle. « Oui oui, ça va aller. » Il lui tend une bouteille d’eau, et elle parvient à boire quelques gorgés, voulant reprendre ses esprits. Ils n’avaient quasiment pas visités le parc, elle ne voulait pas tout gâcher, pourtant elle savait qu’elle ne doit pas passer de la folie, à l’enthousiasme ainsi. « On continue ? » Elle tente de le rassurer du mieux qu'elle peut, même si c'est mince. C’est sans doute une mauvaise idée parce qu’elle n’a pas aligné trois pas, qu’elle tombe d’un malaise sur le goudron, elle emmène toute ses affaires dans sa chute, ainsi que l’appareil photo.
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyLun 11 Mai 2020 - 7:16

à l'état (presque) naturel
adèle & matthias


« Des oreilles partout, fais gaffe… » Je ris en l’entendant me dire cela. Adèle est curieuse, ca je le sais parfaitement bien, et ce qui vient de se passer ne fait que le confirmer. Mais personne ne peut lui en vouloir. Des fois c’est sympa de tendre l’oreille pour écouter la conversation des voisins, on peut découvrir pleins de choses. « Je vais faire gaffe à ce que je dis alors oui. » Je souris à nouveau avant de l’entraîner à ma suite. Lone Pine est un endroit que je fréquente depuis mon arrivée à Brisbane et dans lequel je me suis pas mal investie. J’y viens souvent mais je fais aussi des donations d’argents plusieurs fois dans l’année, ce qui fait que pas mal des gens qui bossent ici me connaissent, ou connaissent au moins mon prénom. Je suis d’ailleurs devenu amis avec pas mal d’entre eux et si leur arrivent de m’offrir l’entrée gratuite, je leur offre des places des premières. Je suis donc certains que si je leur demande qu’Adèle fasse une photo avec un koala dans les bras ils ne diront pas non. Ils en font des sessions tous les jours après tout. « Merci en tout cas. » Je lui adresse un sourire.

Je lui parle ensuite rapidement des animaux présents dans le sanctuaire. Je suis particulièrement fan des koalas et beaucoup moins du vivarium ou se trouvent serpents et araignées, mais c’est quand même toujours intéressant d’en apprendre plus. Encore une fois, il semble que j’ai touché un point avec Adèle parce que lorsque je lui parle de la présence d’un dingo, elle redevienne comme une gamine. « Un dingo ? Je veux le voir !!! » Je ris à nouveau et hoche la tête. « On ira le voir t’inquiète pas. » Il est vrai que j’ai toujours beaucoup aimé ce genre d’animaux aussi. J’en ai même plusieurs fois vu en liberté et c’est assez fascinant.

Je fais quelques réglages sur mon appareil, laissant Adèle faire de même et en profite aussi pour voler quelques portraits de la brunette. Si l’après-midi va être sympa, je remarque cependant que la jeune femme présente avec moi est bien pale. Je suis du genre à m’inquièter pour tous le monde et cela ne manque pas de le faire. « Oui oui, ça va aller. » Je fronce les sourcils mais lui tend une bouteille d’eau. Je l’observe quelques minutes, mais j’ai l’impression qu’elle ne va pas bien, même si elle n’a pas l’air d’avoir envie de le dire. « On continue ? » Je m’apprête à lui répondre, lui dire qu’on devrait peut être s’asseoir quelques minutes mais je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche que la brune s’effondre devant moi. Je me précipite à ses côtés et viens doucement prendre sa tête. « Adèle, eh Addie, réveil toi. » Je tapote doucement sa joue mais à vrai dire, je ne sais pas vraiment quoi faire. Je fais signe à un volontaire du sanctuaire. « Appelez une ambulance s’il vous plait. » Il hoche la tête et je tente de faire reprendre conscience à Adèle pendant qu’il s’occupe de leur indiquer notre localisation. Bien évidemment, les gens commencent à être curieux, mais je n’y prête pas attention. Il faut de nombreuses minutes avant de la brune ne reprenne connaissance. « Eh reste tranquille, les secours vont arriver. » J’attrape à nouveau la bouteille d’eau et lui tend. « Tiens, bois encore un peu. »

@Adèle Shephard
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyLun 11 Mai 2020 - 10:09

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Est-ce quelque chose de mal placé ? Elle n’en sait rien, à vrai dire elle a toujours été ainsi, et ne se mêle pas non plus des conversations des autres, elle ne juge pas non plus Adèle. Elle a juste besoin d’écouter de loin les conversations des autres, et s’en fait sa propre opinion. Elle voit bien que ça le fait rire Matthias. Elle voit bien son sourire en coin. Et elle lui tire la langue avant même qu’il ouvre la bouche, elle sent sa vanne arriver. « Je vais faire gaffe à ce que je dis alors oui. » Et il vaut mieux en effet qu’il tourne sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, ça pourrait rapidement se retourner contre lui c’est évident. « Je retiens très facilement aussi… » Qu’elle ajoute, presque trop fière d’elle, et elle ne parvient pas à le dissimuler, jouant davantage avec ce côté un peu princesse sur les bords. Elle a grandi dans un univers principalement constitué d’hommes, et elle était souvent malgré elle au centre de l’intérêt qu’on voulait bien lui apporter. Ils commencent à marcher, et c’est vrai que Adèle ne fait pas vraiment attention à sa santé, elle a déjà arrêté le sport (forcé et contrainte), elle n’allait pas non plus rester enfermer chez elle. Alors elle n’écoute même pas son corps. Pourtant il lui parle, il lui dit de ralentir la cadence. « On ira le voir t’inquiète pas. » Elle sourit devant les premiers animaux, alors qu’elle commence également à prendre quelques photos. Elle reconnaît les premiers symptômes d’un malaise, et c’est ainsi qu’elle s’appuie discrètement de sa main contre la barrière. « J’ai hâte… » C’est assez contradictoire parce qu’à ce moment même, la vraie Adèle devrait sauter à pied joint, et sa voix devrait être radieuse, pour autant l’intonation de sa voix, est bien loin de ce qu’elle a habitué à Matthias. Elle n’a pas vraiment le temps de faire deux ou trois pas supplémentaires, qu’elle tombe à même le sol, sans même feindre de bruit particulier, seul l’impact résonne encore dans sa tête. Les yeux clos, un bref instant alors que Matth tente de lui mettre une ou deux tapes sur la joue pour la faire réveiller. « Adèle, eh Addie, réveil toi. Appelez une ambulance s’il vous plait. » Elle entend au loin sa voix, et réouvre peu à peu les yeux, grimaçant. « Matthias ? » Ses oreilles qui bourdonnent, elle fronce les yeux, voulant se lever, « ehh reste tranquille, les secours vont arriver.  Tiens, bois encore un peu. » Il lui tend la bouteille d’eau qu’elle saisit, et boit une gorgée, mais elle panique un peu, non elle veut pas encore allé à l’hôpital. « Non non, ça va aller, faut juste que j’attende quelques minutes. » En général au bout d’une vingtaine de minutes, elle est prête à repartir. Est-ce qu’elle a l’habitude ? Depuis récemment, oui. Elle ne sait pas si c’est lié à la fatigue entraîné par son traitement, mais enfin ça ne l’étonnerait guère que ce soit autre chose. « T’en fais pas… Je sais d’où ça vient… » Qu’elle tente de le rassure en feintant un micro sourire, destiné à l’apaiser. « Je suis un peu malade… » Un peu réellement Addie ?
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyDim 24 Mai 2020 - 13:46

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«  Je retiens très facilement aussi… » Je ris un peu en l’entendant dire ca parce qu’à vrai dire, cela ne me surprend pas vraiment. Je me doute qu’Addie est le genre de personne qui retient tout ce qu’elle entend mais surtout tout ce qu’on lui dit. « Bizarrement, je ne suis pas surpris. » Bien sur, cela n’a rien de méchant de me douter de cela. Adèle est une personne géniale. C’est bien pour cela que je compte bien tout faire pour qu’elle est sa photo avec le koala et qu’elle puisse voir tous les animaux qu’elle a envie de voir. Le fait qu’elle soit un peu plus excitée à chaque fois que je lui annonce la présence d’un animal dans le sanctuaire ne me surprend pas et me fait à nouveau sourire. J’aime vraiment énormément la personnalité simple, souriant et enthousiaste de la brune et lorsque je passe du temps avec elle, j’ai l’impression d’être en présence d’un vrai rayon de soleil. « J’ai hâte… » me dit-elle alors que l’on se pose devant l’enclos des koalas et que nous nous mettons à régler nos appareils photos.

Pourtant, la journée qui semblait bien parti, tourne différemment. Avant que j’ai le temps de réagir, la brune se retrouve allongé sur le sol inconsciente et je suis soudain très inquiet. C’est peut-être seulement la chaleur et si l’on se pose à l’ombre ca devrait aller, du moins je l’espère vraiment. Je viens doucement tapoter sa joue en demandant à un surveillant du sanctuaire de contacter les secours. Adèle reprendre alors doucement connaissance. « Matthias ? » Je la retient alors pour en pas qu’elle se lève d’un coup et tombe à nouveau dans les pommes. Je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose de grave. « Non non, ça va aller, faut juste que j’attende quelques minutes. » Je lui tend alors la bouteille d’eau, qu’elle prennent une gorgée. Je reste assis par terre à côté d’elle.

« T’en fais pas… Je sais d’où ça vient… Je suis un peu malade… » Je fronce les sourcils. Malade ? Vu sa tête je devine bien que ce n’est pas juste un petit rhume et d’un coup je me sens comme un idiot. « Co… Comment ca malade ? C’est grave ? » et moi je n’ai jamais rien vu, jamais rien deviner alors que je passe pourtant quand même du temps avec elle assez souvent. Comment est ce que je n’ai rien vu ? « Les secours ne devrait pas tarder de toute façon. On va s’occuper de toi… » Et je ne vais pas la laisser seule.

@Adèle Shephard
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyLun 25 Mai 2020 - 6:16

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La journée auprès des animaux, Adèle en raffole déjà, elle a toujours beaucoup aimé leur compagnie, bien que les voir enfermer derrière un enclos, l’insupporte. Elle aimerait les voir gambader dans la nature, les forêts ou autres lieux où ils sont chez eux, et se reproduisent naturellement. Malheureusement, elle sait que la nature est parfois cruelle, et qu’ils doivent faire face à de nombreux prédateurs, que ce soit autres animaux qui recherchent à manger, mais aussi les chasseurs et les braconniers qui sévissent non pas seulement qu’en Australie sur leur petite île dorée mais aussi dans le monde entier. Pourtant la jeune rêveuse, sait bien que ce monde de paix n’existera pas, jamais. Elle est bien au courant que ce monde n’existe que dans sa tête. « Bizarrement, je ne suis pas surpris. » Qu’il avoue, le sourire aux lèvres, alors qu’ils continuent leur progression dans le parc. Elle a ce sourire aux lèvres qui ne disparaît à aucun moment, parce qu’elle se sent bien en sa présence et dans le parc et elle imagine déjà les belles photos qu’elle pourra prendre. De tous ses animaux, pour en garder un souvenir qui ne disparaîtra jamais de sa mémoire. « Tu veux dire que tu m’en soupçonnes ? » D’être le genre de nana qui aime bien découvrir les plus grands rêves des uns, les plus lourds secrets des autres. D’être cette curiosité avide de découvrir des vérités, mais de ne jamais rien dévoiler. Pas même l’ombre d’un souvenir. Et puis en marchant, Adèle ne se sent pas vraiment bien d’un seul coup, son sang qui bouillonne, tambourinant jusqu’à ses oreilles, une chaleur excessive contre sa peau, des gouttes perlant sur ce visage. La vision floue, alors qu’elle tente, en vain, de reprendre contenance. Visiblement perdue d’avance dans ce labyrinthe épuisant. Elle tombe raide, à terre, les yeux clos pendant un laps de temps court, quelques secondes seulement. Mais quelques secondes permettant à Matthias de s’en rendre compte et de se précipiter à terre, auprès d’elle, pour faire en sorte qu’elle se réveille. Elle ré ouvre peu à peu ses yeux, son corps encore un peu endoloris suite à la chute. Elle aurait souhaité le rassurer, lui dire que ce n’est rien, qu’une habitude. Et elle est là, cette vérité, mais au lieu de le réconforter, elle ne ferait qu’accentuer ses craintes et se convainc de le regarder de ses pupilles, sans détacher un seul mot. « Co… Comment ca malade ? C’est grave ? » Qu’il demande alors qu’il la laisse se glisser contre un tronc d’arbre, près d’eux, loin des regards des passants qui tournent malgré eux le visage vers Adèle. Elle soupire, c’est bien plus grave qu’une toux ou qu’un rhume. Mais elle s’y est accommodée. « Je… » Elle perd ses moyens, devant une question comme celle-ci, préférant en dire souvent que le minimum mais Matthias en demandera davantage comme tout le monde. « Je suis atteinte d’un cancer Matthias. » Sa voix est tremblante, et si elle fuyait son regard, elle l’affronte en prononçant son prénom, un mince sourire apparaît néanmoins sur son visage. Elle n’a jamais vraiment aimé en parler, parce qu’on la voit toujours différemment, on veut toujours prendre soin d’elle, comme si elle n’était qu’en cristal. « Les secours ne devrait pas tarder de toute façon. On va s’occuper de toi… » Elle fronce les sourcils, elle aurait aimé dire que c’était la chaleur, le soleil, mais en vérité, elle n’en savait rien. Et ça devenait trop régulier ses baisses de tensions. « Je veux pas partir d’ici sans mes photos… » Elle n’est pas décidée à partir de ce parc aussi facilement, et se voulant rassurante, elle souffle. « Je vais bien… » Cherchait-elle s’en convaincre autant qu’à lui ? Sans doute…
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyDim 31 Mai 2020 - 8:30

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adèle & matthias


« Tu veux dire que tu m’en soupçonnes ? » Je lui adresse un sourire. Bien sur que je sais qu’Adèle est curieuse, qu’elle aime savoir pleins de choses et c’est l’une des choses que j’aime chez elle. Elle a ce genre de curiosité qui cependant ne dépasse pas les limites, pas à en devenir quelque chose de néfastes. Non, je dirais que c’est simplement qu’elle s’intéresse à tout, qu’elle adore apprendre et j’adore cela. « Disons que je sais plutôt que tu aimes t’intéressé à tout, mais c’est quelque chose de bien je trouve. »

Lorsque Adèle se retrouve à terre, l’espace de quelques secondes, je ne sais pas quoi faire. Puis je me précipite à ses côtés, tentant de lui faire reprendre connaissance. Je ne suis pas du genre à paniquer, mais je suis du genre à m’inquiéter et à voir le visage tout pale de mon amie, je ne peux m’en empêcher. Et lorsqu’elle m’annonce être malade, cela ne fait qu’accentuer ce que je ressens. Malade comment ? Vu la manière dont elle le dit, je doute que cela soit quelque chose de simple et de non grave. « Je… Je suis atteinte d’un cancer Matthias. » Cancer. Ce mot résonne dans ma tête des millions de fois et me serre le cœur. Non, c’est impossible, pas Adèle. Pourquoi faut-il toujours que ce soit aux meilleures personnes que ce genre de merde arrivent ? « Tu… Merde… Pourquoi tu m’as jamais rien dit Addie… ? » Ce n’est pas un reproche, mais plus une inquiétude. Si j’avais sur j’aurais fait plus attention.

« Je veux pas partir d’ici sans mes photos… » Je secoue la tête. Hors de question que l’on continue alors qu’elle ne va pas bien. « On reviendra, ca peut attendre. Le plus important c’est ta santé. » Je ne vais pas mettre sa santé en péril juste pour quelques photos alors que l’on peut revenir sans soucis lorsqu’elle ira mieux. « Je vais bien… » « Non tu vas visiblement pas bien là. Je vais peut-être jouer au père mais je vais pas te laisser comme ca. Là tu as besoin de soins médicaux. » La chaleur de la journée ne doit, en plus, surement pas aider. Les secours arrivent d’ailleurs à ce moment là et je me recule un peu pour les laisser faire.

@Adèle Shephard
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyDim 31 Mai 2020 - 18:09

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Elle n’aurait sans doute pas dû venir ici, elle se savait fatiguée depuis quelques jours, mais elle pensait réellement que tout ça, n’aurait aucune répercussion là dans l’immédiat. Elle pensait vraiment pouvoir encore faire tirer la montre, comme elle le fait depuis quelques semaines, et finalement depuis qu’elle sait pour cette maladie. Elle la fait souvent tirer à son maximum, ne voulant pas affronter cette vérité qui l’effraie, mais il est pourtant rare qu’elle y parvienne bien longtemps, et elle n’a d’autre choix que d’accepter la sentence. Pour autant, elle n’arrête pas, elle poursuit au contraire. Dans cette mauvaise image, jusqu’au bout, jusqu’à ce que la corde craque… Pensant toujours que le pire est derrière elle, voulant voir que le positif dans tout, et cela même contre son état de santé. « Disons que je sais plutôt que tu aimes t’intéressé à tout, mais c’est quelque chose de bien je trouve. » Elle lui sourit, même si elle commence à avoir les premiers ressentis de ses malaises. Et d’ailleurs elle ne parvient pas à lui répondre, qu’elle est déjà sur le sol. Une chute de tension, ou peut-être le soleil qui tape un peu fort, c’est ce que tous doivent penser, et certainement qu’elle se contentera d’hocher la tête si on vient à le lui demander. Parce qu’Adèle n’aime pas rentrer dans les détails. Ca lui suffira de faire croire à tout ça. Mais finalement, elle rouvre les yeux rapidement, et son premier réflexe c’est de se tenir la tête, de voir si elle ne saigne pas. Par chance elle ne se s’est jamais rien cassé encore, elle est très sportive bien qu’elle a dû arrêter ses derniers mois, mais un accident est si vite arrivé… « Tu… Merde… Pourquoi tu m’as jamais rien dit Addie… ? » Elle hausse les épaules, fuyant un peu son regard à présent qu’il sait. Ca la met mal à l’aise. « Parce que… J’en parle pas vraiment… » Ca ressemble à une grimace ce qu’elle fait en sa direction. Et si il cherche des réponses, elle ne sera pas en mesure de le lui fournir. Elle n’aime pas vraiment en parler, encore moins parce qu’on la regarde souvent différemment. Déjà à l’hôpital ce n’est jamais évident, et les autres la regarde avec cet air compatissant, comme si elle était au bout de sa vie, et ça la blessait au fond, ça l’insupportait… « On reviendra, ca peut attendre. Le plus important c’est ta santé. » Mais si jamais elle ne pouvait revenir ? Elle fronce les sourcils. « Non tu vas visiblement pas bien là. Je vais peut-être jouer au père mais je vais pas te laisser comme ca. Là tu as besoin de soins médicaux. » Mais elle n’a guère le temps de protester, que déjà les pompiers sont là. Ils ont étés rapides. La jeune femme obtempère, de toute évidence elle n’a guère le choix, et il lui prenne sa tension et vérifie son pouls tout en lui posant des questions, elle se tue évidemment sur son cancer. Comme toujours.
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptyMar 2 Juin 2020 - 8:43

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adèle & matthias


Je n’arrive pas à croire ce qu’Adèle me dit, comment peut-elle être malade ? Comment est ce que je n’ai pu rien voir alors que l’on passe quand même pas mal de temps ensemble ? Comment est-ce que je n’ai pas fait plus attention. Je me sens coupable, de ne pas avoir fait plus attention, de ne pas avoir été plus aux petits soins avec elle, même si je me doute qu’elle ne veut pas de pitié. Et puis après tout ce n’est pas de la pitié que je ressens, simplement de l’inquiétude, parce que ce qu’elle a ce n’est pas anodin, ce n’est pas une simple grippe. Le mot cancer résonne dans ma tête et mon taux d’inquiétude monte en flèche malgré le fait que la jeune femme tente de me faire croire qu’elle va bien. Je vois pourtant que ce n’est pas le cas, elle n’arrive pas vraiment à se relever, et sa peau est toujours beaucoup trop pale. Ne voulant pas la retrouver au sol une seconde fois, je l’oblige à rester assise au sol. Je ne vais pas la laissé mais je vais aussi m’assurer qu’elle recoit les soins dont elle a besoin.

« Parce que… J’en parle pas vraiment… » J’hoche la tête. Je comprends que ce ne soit pas facile d’en parler, ou même qu’elle n’est pas envie de le faire. Mais au fond, j’aurais aimé qu’elle me le dise, juste que je sois au courant pour ne pas sortir avec elle quand il fait chaleur étouffante comme aujourd’hui, pour pouvoir faire plus attention à elle. Les pompiers font alors leur apparition et je m’éloigne de quelques pas pour les laisser s’occuper d’Adèle. Cependant elle ne prononce aucun mot sur son cancer et je ne peux pas rester là, sans rien dire. « Elle a un cancer… » Je prononce et le premier pompier hoche la tête. « On va l’emmener avec nous à l’hôpital, pour être sur qu’il n’y a pas besoin de plus de soin. » J’hoche la tête à mon tour. « Je vais venir avec vous. » Je récupérerais ma voiture plus tard, ca n’a pas d’importance. Il s’occupe alors d’emmener Adèle dans leur camion et je les suis, venant m’assoir près d’elle. « Je reste avec toi. » Je souris tendrement.

@Adèle Shephard
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Message(#)(matthias) à l'état (presque) naturel EmptySam 6 Juin 2020 - 17:35

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C’est une sensation dont elle ne se sentira jamais vraiment à l’aise, en parler n’est pas quelque chose de naturel pour elle, ses propres frères ne savent que le stricte minimum. Et quand ils cherchent à trop s’immiscer, elle fuit totalement les questions, préférant passer à autre chose. Préférant passer outre, et à cet instant-là, un rien à son importance à ses yeux. La tension est palpable, et si Adèle remettra cette discussion à plus tard, elle sait que parfois, elle n’a pas le choix que d’affronter. D’y faire face. Elle, tout ce qu’elle a envie c’est de partir, de tout oublier, un an qu’elle est dans cette misère, que tout lui rappelle cette maladie, et que si elle parvient parfois à en faire abstraction, que les regards autour d’elle, et les comportements le lui rappelle. C’est la raison pour laquelle, elle n’en parle que rarement. Préférant vivre au jour le jour, perturbait le quotidien de ceux qui l’entourent. Elle n’a guère le choix que d’affronter les secours, et quand elle les voit arriver au bout de l’allée, elle sait qu’ils sont là pour elle. Elle avait entendu Matthias les appelait, et le brun semble inquiet, si inquiet qui ne la quitte pas d’une semelle comme si elle pourrait s’évaporer. Mais elle lui en veut, et elle n’est pas au bout de ses peines. « Elle a un cancer… » Le cœur d’Adèle cesse de battre pendant un dixième de secondes, quand il ose prononcer ce qu’elle a, aux secours, et Adèle relève le regard un peu trop brutalement sur la silhouette de l’homme. Il ne vient quand même pas de dire ça… ? Mais elle reste silencieuse, alors que le pompier lui prend la tension, et cherche à savoir si elle a mal quelque part, elle est las Adèle. Elle est las parce qu’elle répète la phrase de Matthias, inlassablement comme si la terre entière devait le savoir. « On va l’emmener avec nous à l’hôpital, pour être sur qu’il n’y a pas besoin de plus de soin. » Elle commence à paniquer, elle ne veut aller nulle part, juste rentrer chez elle à présent. Elle va se reposer, et tout ira mieux après, c’est ce qu’elle se dit depuis plusieurs jours, et rien ne va réellement. Mais si, il trouvait autre chose en plus de son cancer ? Elle ne veut pas prendre le risque. « Je vais bien, je vais rentrer chez moi. » Elle se fiche de savoir ce qui est mieux pour elle, c’est la peur que savoir que son cancer évolue en elle, qui parle, qui l’interdit de retourner davantage à l’hôpital. Elle commence à être fatiguée de ses allées/retours incessants. « Mes colocs m’attendent… » Probablement que les pompiers n’en n’ont rien à faire, et très certainement qu’ils ont déjà choisi pour elle : elle va devoir les suivre et Adèle n’a pas vraiment de mot à dire. Visiblement. « Je vais venir avec vous. » Elle hausse les épaules, « t’as qu’à y aller à ma place. » Le pompier soupire, et Adèle arque un sourcil, visiblement son humour ne leur convient pas. Et elle n’est pas en mesure de résister, de se battre, bien trop fatiguée. Sur le brancard, ce dernier monte dans le camion, à l’arrière. « Je reste avec toi. » Qu’il dit en grimpant dans le camion. Et elle se mord la lèvre Adèle, mais elle ne peut pas cacher cette frustration d’être là. « T’aurais pu rien dire… » Mais il avait décidé de parler, et elle avait l’impression de n’être qu’une gamine à présent, « ils vont encore me trouver autre chose… » Qu’elle avoue à voix basse sans même le regarder, alors que le camion roule en direction de l’hôpital.
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