| locking up the sun (ginauden) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 5 Mai 2020 - 9:13 | |
| 2008. Ils nous ont donné un programme chronométré, calibré heure par heure et minute par minute pour chaque jour que nous allions passer à Cooktown. La feuille est belle, la feuille est calligraphiée, la feuille est même reliée et je pense qu'ils ont mis tout le budget de l'Académie dans ces quelques bouts de papier. C'est drôle quand on y pense, parce que ce sont ces mêmes bout de papier qu'ils ont servi de cale-porte chez moi pendant des mois avant que je ne le retrouve enfin une utilité. Tout s’est fait à la dernière minute mais personne n'a pu me refuser ma demande puisque j’avais quoi qu’il en soit elle droit d'emmener une personne avec moi, c'était le deal, j'ai seulement joué avec les limites. Et elle sûrement avec la patience de ses parents. On a finalement un point commun. Je l’aime bien celui-ci, il m’amuse. Ses parents doivent être bien moins hilares que je le suis en ce moment.
Le programme consistait théoriquement en ce que nous prenions l'avion tôt le matin pour arriver en ville en début d'après-midi et ainsi pouvoir assister à une conférence l'après-midi venu. Là aussi, ils avaient tout prévu. Sauf que ce soit moi qu'ils invitent. Je pense que Sanders été tout aussi étonné que moi, au moment de se faire porte parole et de me faire part de la proposition. Pour la première fois de notre vie, on est tombés d'accord sur une chose : ils sont totalement suicidaires. Pour la première fois de ma vie aussi, je crois que j'ai trouvé une meilleure source d’amusement plutôt que de faire de sa vie avec lui à l'enfer.
On a enfin quitté Brisbane pour cette ville plus au nord, là où personne ne me connait, là où on peut en quelque sorte tout recommencer à zéro ... C'est-à-dire faire de la vie je reste du monde un enfer sans qu’ils n’y soient aucunement préparé. Ces quatre jours s'annoncent intéressant, encore plus si on sait que j’ai dormi avant même que l’avion ne décolle et que je me suis réveillé seulement lorsque les roues ont de nouveau touché le sol. Je suis plein d’énergie, malheureusement pour elle que je devine déjà avoir mangé les friandises qui auraient dû m’être servies durant le vol. “On a rendez vous à l’université dans une demie heure.” Je regarde ma montre comme si ça allait nous aider à quoi que ce soit, maintenant qu’on est à l’hôtel qui nous a été réservé et qu’elle fouille déjà dans les thés, cafés et biscuits proposés par défaut dans la chambre. Je pense que même si j’ouvre le frigo il n’y aura pas de céréales, par contre, alors je me protège d’un possible brisage de coeur. “Et on est à cinq cent mètres d’un phare. Le coucher de soleil est beau.” Le coucher de soleil c’est pour elle, parce que moi je m’en moque, parce que moi j’ai déjà vérifié mes vaccins anti tétaniques rien qu’en observant les photos de l’édifice sur internet.
Ah, et oui, oui, bien sûr que je ne mettrai pas un seul pied dans aucune des conférences et que j’ai prévu de faire tout sauf ça. “Y’a une rivière et des montagnes. Et bla bla bla.” Je n’ai plus besoin d’argument dès lors que je me lève rapidement pour lui voler les biscuits d’entre les mains et que le chocolat colle désormais à mes doigts plutôt qu’aux siens, la porte de notre chambre commune que j’ouvre pour me faufiler dans le couloir et, je l’espère, elle à ma suite. “Si tu restes là tu salueras Sanders de ma part quand il viendra toquer à la porte et demander où on est.” Le ton même de ma voix est rieur alors que je le suis tout entier. On est ailleurs. Tout va toujours mieux ailleurs, c’est certain, et Ginny sent la pistache. |
| | | | (#)Mar 5 Mai 2020 - 9:43 | |
| “On a rendez vous à l’université dans une demie heure.” « Okay. » “Et on est à cinq cent mètres d’un phare. Le coucher de soleil est beau.” « Okaaaaaay. » “Y’a une rivière et des montagnes. Et bla bla bla.” « On y va qua- ? » On y va là, apparemment, quand Auden n’en a rien à faire du fait que je profite des immenses tiroirs vides du grand meuble de la télé pour y aligner tous les items contenus dans la valise les uns à côté des autres. Ça me donnerait presque l’impression que je sais ranger mes vêtements et les siens, les nôtres donc, quand dans une minute à peine la grande majorité des pulls se retrouvera sur le lit parce que l’un pique et que l’autre est trop grand et que le prochain sent bizarre et que - “Si tu restes là tu salueras Sanders de ma part quand il viendra toquer à la porte et demander où on est.” La clé magnétique que j’attrape de mes doigts chocolatés à nos risques et périls, elle que je glisse dans la poche arrière de mon jeans en ne remarquant pas qu’elle tombe à mes pieds sur la carpette aux teintes d’océan du couloir de l’hôtel. Mes pas sont trop occupés à se précipiter dans le sillage d’un Auden qui ne m’a pas encore crié dessus pour avoir mangé tous ses snacks (les sucrés ET les salés, l’ingratitude) dans l’avion. Il a remarqué, c’est sûr qu’il a remarqué, c’est assuré qu’il va le souligner au meilleur moment pour lui et au pire moment pour moi. J’ai hâte de voir à quel point il me menacera, il est toujours hyper créatif dans ces instants-là. « Sanders viendra pas toquer à la porte, il aurait trop peur de tomber face à face avec toi et pas avec moi. » que je chante, le bon cop bad cop qui nous colle à la peau apparemment à l’Académie, quand l’enseignant perd tout de son autorité lorsque c’est à moi qu’il s’adresse pour nous gronder les fois où il nous accuse d’avoir copié. On copie pas Auden et moi, on fait juste tous nos travaux en équipe, et c’est bien pour ça que j’ai jamais peur de le confronter Sanders, parce que je ne mens pas ; voilà. « Il faut que je leur téléphone à 8h. Et à 12h. Et à 22h. » j’arrive enfin à sa hauteur, lui qui a le pas le plus pressé de l’univers, le temps d’extirper son portable de la poche de son hoodie. J’ai pas le droit d’avoir un téléphone moi, il paraît que je suis trop jeune et que je ne saurais pas comment l’utiliser et que ce serait une très, très, très mauvaise idée Virginia. Pourtant, ils m’ont fait promettre de leur faire un état de mon séjour par trois fois par jour mes parents. Et pourtant je ne suffoque pas, et pourtant, je le sens, le sourire qui chatouille mes pommettes, alors qu’on met le pied dehors et que déjà, d’ici, on voit l’esquisse du phare dont il parlait se dessiner à l’horizon. « Entre ces heures-là je peux faire ce-que-je-veux. » c’est ça la victoire, la vraie. Une bribe de liberté.
Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Mar 5 Mai 2020 - 21:52, édité 2 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 5 Mai 2020 - 21:28 | |
| J’entends ses pieds traîner sur la vieille moquette du couloir du motel qui n’a rien de luxueux, j’entends sa voix chanter trop haut et trop fort pour me parler de Sanders de nouveau alors qu’il est présentement le cadet de mes soucis. Je l’entends tout le temps, Ginny, parfois même les rares fois où elle ne fait aucun bruit. Elle est toujours ambiante sans même vouloir réellement l’être, simple gamine égale à elle même qui tente de se faire une place. « Il faut que je leur téléphone à 8h. Et à 12h. Et à 22h. » Mon téléphone est désormais sien l’espace d’un instant, l’empreinte de son doigt enregistrée depuis longtemps dans le système - simplement pour qu’elle n’ait pas à me redemander mon code toutes les cinq minutes et moi de m’énerver aussitôt. J’hoche de la tête dans mon esprit seulement, les heures soigneusement notées quelque part entre deux idées de peintures et de scène, d’alchimie de couleurs et des matériaux. Rendre ses parents fou me rend on ne peut plus joyeux mais je ne peux pas non plus risquer qu’elle soit forcée de rester à domicile ad vitam aeternam. « Entre ces heures-là je peux faire ce-que-je-veux. » Je me retourne vers elle pour continuer à avancer à l’envers, marche rapide que je ne lui laisse pas le temps de rattraper. Mon sourire est grand et immense, celui qui cache une idée qu’elle a autant de chance d’adorer que de détester. Heureusement pour moi le couloir est le plus droit du monde et jusqu’à l’ascenseur je peux continuer à la toiser en rigolant pour moi, appuyant finalement sur le bouton pour rejoindre le rez de chaussée.
Puis sur le bouton pour coincer les portes et tout l’outillage, paquet emballé sans grand soin apparent que je sors de la sacoche normalement utilisée pour les dossiers à emmener aux conférences. “C’est ton anniversaire demain non ? Ou hier ? Ou le mois prochain ? J’sais plus.” Mon visage redevient impassible un temps, mes yeux restent posés sur elle malgré la lumière jaunâtre offerte par la cage d’ascenseur. Je ne resterai pas dans cet endroit bien longtemps c’est certain, mais on avait besoin d’un temps. Je l’ai pressée pour sortir et maintenant je la presse de rester statique un temps. Le paquet passe de mes mains aux siennes sans que je n’ajoute aucun sourire réconfortant, la surprise se suffisant à elle-même. “C’est seulement pour pas que tu voles le miens, qu’on soit bien clairs.” Oui oui. Bla, bla, bla. Ouvre. |
| | | | (#)Mar 5 Mai 2020 - 21:49 | |
| J’éclate de rire, fronçant avec panique les sourcils la seconde d’après, quand il passe à deux pas deux seuls de heurter un vase immense qui n’a pas du tout à faire là. Mon bras s’étire, ma main le cherche, finissant par attraper un pan de son hoodie en panique. Et lui il ne me lâche pas des yeux en pressant le pas, courant de reculons en m’amusant autant qu’il m’effraie. S’il se prend les pieds dans les tapis à un moment ou un autre il dira qu’il s’est foulé la cheville et le pied et la jambe et le corps au complet – l'ego avec – et le reste du séjour sera horrible s’il se blesse. Vaut mieux l’en empêcher. “C’est ton anniversaire demain non ? Ou hier ? Ou le mois prochain ? J’sais plus.” il appuie sur tous les boutons de l’ascenseur et la cage s’immobilise net, mes yeux roulant sur eux-mêmes pour première réponse valable. « La semaine d’après le retour fais pas genre. J’arrête pas de répéter que je veux un chiot depuis des mois pour mon anniversaire tu saiiis c’est quand. » un chiot et un chaton et un hamster et un poisson et un lapin et un zoo en entier que j’ai même dessiné sur le revers du programme des conférences pendant le vol. J’ai aucun espoir de recevoir quoi que ce soit du lot de sa part, mais j’ai désormais décidé qu’à chaque année ce sera ma mission et la seule que j’aurai de l’embêter en lui faisant la liste de tous les animaux que je veux adopter pour souligner la date. “C’est seulement pour pas que tu voles le miens, qu’on soit bien clairs.” hen, quoi? Il a une boîte entre les mains, et maintenant la boîte est à moi. Je prends bien trop de temps à la scruter, à la tourner d’un sens comme de l’autre, l’emballage fait en papier journal qui trahit son goût prononcé pour n’importe quoi sauf le cahier des horoscopes. Un coup d’œil curieux s’arrête sur la case Capricorne, il grognera dans la seconde si je ne déballe pas le cadeau qui n’en est pas un mais qui en a tout l’air tout de même. Et c’est bien ce que je fais maintenant et- « Oh, Auden. » C’est un argentique. C’est un appareil argentique, exactement celui que je voulais, exactement la couleur que j’aimais. Il est chargé d’un film au millimètre exact, il a l’objectif en place et la lentille grince sous mes doigts tellement elle est neuve, quand je l’aligne aussi naturellement que je le faisais avec la sienne. Et la porte le bloque, Auden, elle nous bloque tous les deux quand la seconde d’après j’étouffe un rire et autant de sourires sur ses lèvres. C’est court comme merci, ça vaut rien en vrai, tellement c’est exactement ce que je voulais, là, entre mes mains. Mon regard brille quand je me détache de lui presque aussi vite que je m’y suis attachée, la sonnerie qui annonce que les portes se rouvrent à nouveau, le ding métallique comme bourreau. L’autre ding métallique qu’on entend, c’est le bruit du flash, celui qui lui brûlera la rétine, celui dont il se plaindra pendant une vie parce qu’il l’a rendu aveugle pendant 0.1 seconde. Son air surpris/rageur/vantard sera la première victoire de mon argentique, le premier cliché aussi. « Vite, traîne pas, on va manquer le coucher de soleil. » elle passe sous son bras ma silhouette, s’esquivant avant qu’il ne me confisque mon cadeau pour une ou mille raisons maintenant, tant je souris, tant j’ai une et mille raisons de le faire.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 5 Mai 2020 - 23:03 | |
| « Oh, Auden. »
Le cadeau lui plaît, ça s’entend dans sa voix et ça se voit dans ses yeux et même si je n’avais aucun doute à ce propos là, ça a quand même le don de me rassurer. Elle aime. Je ne me suis pas trompé dans aucun des paramètres qu’elle vérifie déjà, gamine pressée de tout faire à la seconde. Ce n’est pas moi qui risque de la raisonner un seul instant à ce propos.
“Oh, Ginnyyyy.”
Mes doigts appuient sur les boutons pour remettre l’ascenseur en marche alors que je reprends ses mots, dédramatise, joue la carte de la comédie autant que possible alors qu’elle va dans le sens inverse en venant se percher sur la pointe des pieds au moment de poser ses lèvres sur les miennes. A chaque baiser cela devient un peu plus difficile de se reculer et de se raisonner, de se dire que non ce n’est rien, de me persuader qu’elle n’est qu’une gamine et qu’elle n’y connaît rien à ça, biche apeurée devant les feux d’un véhicule au milieu de la nuit noire et sans étoiles.
En attendant c’est moi, le cerf devant le flash de l’appareil photo, le piège qui n’était pas supposé en être un se retournant finalement contre moi. Je sais déjà que je rage sur la photo qu’elle se fera un plaisir de faire développer de ses doigts les plus fin, de son soucis du détail le plus soigné. Je rage, je grogne, je boude pendant une seconde même alors qu’elle sait très bien que pour un coup donné j’en rends deux et qu’à son tour elle en distribuera trois. Je me vengerai quand elle s’y attendra le moins, la balançant dans la rivière en zig zag que j’ai peut être déjà pris le temps de mentionner, celle juste à côté du phare où on va finir par se rendre cette fois-ci, pour de vrai.
La gamine se dérobe de la cage d’ascenseur, j’en fais autant sans demander mon reste, un sourire sur les lèvres. « Vite, traîne pas, on va manquer le coucher de soleil. » Sourire qui ne disparaît pas alors que je fais de nouveau semblant de râler, soufflant bien plus fort que de raison même. Une main s’accroche à son épaule alors que je me fais boulet, traînant de tout mon poids derrière elle pour la ralentir. On a le temps. Pour une fois, on a le temps.
* * *
La porte du phare claque, tôle contre tôle, affreux bruit qui attire et garde mon attention. Mes yeux observent le manège pendant de longues secondes avant que je ne me décide enfin à sortir mon appareil photo. Pour le mouvement. Je triture les boutons, laisse Ginny découvrir l’édifice plus loin, me concentre sur cette stupide porte métallique rongée par le temps et le climat. Les réglages sont mis en place pour une photo de près, d’une objet statique ; l’effet de flou et négligé est assuré. Assis à même le sol, mon dos posé sur la rambarde, je me contente seulement de prendre la même scène encore et encore seulement dans le but d’avoir la photo parfaite. “Si tu veux prendre des photos c’est maintenant. Y’a pas de réseau et c’est bientôt 22 heures.” Ce qui, à défaut d’être l’heure du crime, est apparemment devenu l’heure où elle doit prouver à ses parents que je ne l’ai pas coupée en morceau et déposée dans un congélateur. Je suis certain qu’elle est en train de prendre le coucher de soleil, de toute façon. Le ciel est lézardé, les nuages se reflètent dans l’eau. J’aurais presque envie d’en faire de même - mais quand même pas, non. |
| | | | (#)Mar 5 Mai 2020 - 23:22 | |
| “Oh, Ginnyyyy.” il se moque Auden, mais je l’entends pas, je le vois à peine là, je vois rien en soi. Je vois pas les yeux qu’il perd sur mes doigts encore tachés des biscuits pour lesquels on s’est disputés dans la chambre y’a mille ans déjà. Je vois pas le sourire qui naît sur ses lèvres, trop occupée à y plaquer les miennes la seconde suivante. Y’a des tas de choses qu’on voit pas, quand on a le nez collé dessus. Le front aussi, celui d’Auden que je sens contre moi, et mes yeux qui se plongent dans les siens juste comme ça.
C’est plus facile de glisser entre son flanc et la porte de l’ascenseur qui s’ouvre. C’est plus facile de le laisser derrière en l’encourageant de ma voix la plus naïve, la moins brisée possible de suivre, de faire le pas de plus que j’arrive pas à faire, moi. J’ai peur et je sais même pas pourquoi.
*** Le phare grince sous le vent, et c’est pas normal, et ça me fait pouffer de rire. Lui, il fait comme si tout allait, mais je le vois, qui file un coup d’œil et un autre sur ses bras. Bras dévoilés entre deux photos parce que ses manches de hoodies commencent à être déchirées et à l’embêter et c’est pas ma faute si c’est le hoodie que je porte d’habitude et que je suis allée en randonnée avec le week-end dernier et que toutes les branches de l’univers ont décidé de s’attaquer à moi et à mes vêtements, à ce moment-là. Oupsss.
“Si tu veux prendre des photos c’est maintenant. Y’a pas de réseau et c’est bien 22 heures.” « Oui, je sais, je fais vite! » gamine brusquée, gamine hilare, alors que je slalome entre les lignes de peinture au sol délimitant une route qui semble ne pas être visitée par la moindre autre âme qui vive que nous depuis des millénaires. J’adore.
« On le verrait mieux d’en haut. Le coucher de soleil. » que je souffle, derrière l’objectif, sourcils froncés et chignon relâché. Quand je laisse mon regard quitter le point d’ancrage de mon argentique – le mien, vraiment le mien, j’y crois pas encore, il est à moi celui-là – pour attraper celui d’Auden derrière moi. « Genre vraiment, vraiment mieux. » c’est l’affaire d’une minute, à peine. C’est rien, une toute petite cage d’escaliers à grimper, une lucarne à investir. La porte n’est pas verrouillée parce qu’elle n’arrête pas de battre contre le moindre coup de vent, c’est totalement (pas) rassurant. « À moins que t’aies peur que si tu grimpes là-haut avec moi Cap’tain Cook te trucide dans ton sommeil. » mon rire glisse à côté de sa silhouette quand je presse le pas déjà. Les aiguilles sur ma montre de plastique tintent, le compte à rebours que j’ignore largement. La montre est jolie, je l’ai gagnée à je sais plus trop quelle fête foraine où on a mangé tous les bonbons et toute la barbe à papa d’un stand lambda rien que pour prouver qu’on en mourrait pas malgré les regards noirs d’impatience de Suzie et Thomas.
La montre qu’il verra en dernier, quand elle est attachée à mon poignet, relié à ma main qui ouvre la porte du phare, la laisse ballante le temps d’y entrer pour vrai. Cap’tain Cook me fait pas peur, à moi.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 6 Mai 2020 - 1:58 | |
| « On le verrait mieux d’en haut. Le coucher de soleil. » Et dans en haut il y a haut et il y a surtout mon cerveau qui enclenche le mode panique aussitôt, s’imaginant déjà à des centaines de mètres au dessus du sol et mon corps tout entier repose sur un parterre de verre translucide. Alors oui, d’accord, le phare n’est qu’à dix mètres de haut mais à mes yeux c’est du pareil au même, c’est n’est pas un zéro de plus ou de moins qui risque de changer la donne dans ce cas de figure là. « Genre vraiment, vraiment mieux. » Genre vraiment, vraiment ‘haut’, dans ‘en haut’, aussi. Elle dira que je m’attarde sur les détails, je dirai tenir à ma vie.
« À moins que t’aies peur que si tu grimpes là-haut avec moi Cap’tain Cook te trucide dans ton sommeil. » “Ah, ah, ah. Très drôle.” Et si là vous pensez que je vais monter sur le phare simplement pour prouver que je n’ai pas peur, alors vous avez totalement raison. Elle n’a aucune idée de ma non-passion pour les hauteurs ni même les endroits confinés et ce n’est pas aujourd’hui qu’elle risque de l’apprendre non plus. C’est l’histoire d’une minute ou deux, c’est l’histoire de moi qui me relève aussitôt pour l’attraper par le poignet, gamine que je traîne dans mon sillage alors que tout était son idée. Elle a pris les devants pendant une seconde et j’inverse les rôles tout le reste du temps, buté au point d’aller contre mon cerveau même, dans ma propre et unique bulle qui n’ose pas comprendre des souvenirs qu’elle essaye d’effacer, pas même ceux d’une fête foraine.
Les marches sont montées quatre à quatre, Auden aussi fière et victorieux que possible alors que je me dépêche pour ne pas rester dans le phare trop longtemps, sans pourtant aucune hâte de me retrouver sur le phare non plus. Le soleil se couche à peine et la vue sera dégagée, les photos seront parfaites et oui, bien sûr que oui la vue est bien plus belle d’ici. Là n’est pas le problème, là n’est pas la question non plus. Tout est bien plus beau d’ici, même le sourire de la brune, même ses cheveux déjà désordonnés qui se mettent à voler dans le vent.
Je la laisse prendre les photos qu’elle veut et découvrir les trois mètres carré du sommet du phare à son rythme, mes yeux à moi plaqués sur les photos que j’ai déjà pris en bas alors que je laisse mon corps tout entier reposer au centre de l’îlot, également éloigné de tout point de vue possible sur le contrebas. “T’as cinq minutes.” Annonce déjà l’horloge rabat-joie que je suis devenu, le souffle déjà bien plus court que prévu. Cinq minutes. Cinq minutes à peine et tout ira bien. “Pas une minute de plus.” Je préviens une dernière fois, aurais été crédible aux yeux de tous mais sûrement pas les siens. Son appareil est vissé vers le ciel, le mien l’est vers elle, le bruit du déclencheur désormais réduit au silence et le flash supprimé, elle n’a désormais aucune raison de s’en rendre compte. Je ne l’avertirai de rien non plus. “Y’a un magasin de bonbons adjacent à l’hôtel.” C’est bon on peut y aller là ? |
| | | | (#)Mer 6 Mai 2020 - 6:04 | |
| Le coucher de soleil est vraiment, vraiment mieux en haut. Il est incroyable en vrai, et il est si beau que c'est suffisant pour que je ne sente jamais à aucune seconde son objectif sur ma nuque. Dans plusieurs années, je saurai parfaitement qu'un Auden silencieux - et tous les objets qu'il tient entre ses mains qui le sont aussi - est toujours mauvais signe. Mais aujourd'hui, je flotte encore entre les détails sur lui que je maîtrise sur le bout des doigts, et tout le reste que je ne connais pas.
“T’as cinq minutes.” « Mais je peux RIEN faire en cinq minutes. » que je râle, gamine gâtée, faussement outrée, quand il ne suffit que d'une seconde en vrai pour que je puisse prendre la plus belle photo d'entre toutes. Celle qui me plaira pour son mouvement mais pour tout le reste, aussi. “Pas une minute de plus.” « Auden c'est nul ton jeu, on a encore plein de temps. » je daigne même pas regarder ma montre, trop occupée à jouer de la seconde, la seule dont j'aurais besoin, celle qui rachèterait tout le reste et qui me permettrait de me rappeler de ce moment-là toute ma vie. C'est important. “Y’a un magasin de bonbons adjacent à l’hôtel.” « Tu mens, j'ai rien vu de ça sur Google Maps. »
Et je l'ai, là.
La seconde où tout change, où je sais que j'ai attrapé exactement les nuances que je voulais, dans l'angle où je le voulais. Qu'il y a autant de lumière que d'ombre, qu'ils se marient parfaitement, les deux extrêmes. Un autre extrême que je constate, c'est à quel point le visage d'Auden affiche une expression complètement contraire à la mienne. Quand mes prunelles brillent et que mon sourire est immense, ses yeux à lui sont creux et des lèvres sont pincées, sa mâchoire coincée, maintenant que je me détourne pour le regarder. « Hey oh, t'es plus blanc que quand je te force à goûter les trucs que je cuisine pour tout le monde sauf pour toi. » pour tout le monde sauf pour toi, un autre code pour tous les biscuits aux M&M's que je fais pour lui à défaut qu'il en fasse assez pour nous deux. Mais il est pas spécial, il est pas différent et il est pas unique.
« Auden. » ça sonne pas comme une question, et ça en est absolument pas une, quand je m'assure d'attraper ses prunelles pour y plonger les miennes, d'être exactement à la bonne hauteur pour que ma grosse tête vide - comme il aime si bien l'appeler - et mes mèches stupides qui partent toujours dans mille sens - comme il aime si bien me le rappeler - lui cachent la vue derrière. « Regarde-moi, ça va là, tout va. » je sais pas pourquoi il panique, mais je sais que si je passe les prochaines secondes à faire les pires grimaces de l'histoire de l'humanité, il a autant de chances de souffler que de rire que d'être désespéré de moi, que de se changer les idées. Ça vaut au moins la peine d'essayer.
Un ange passe, rien change. « Je veux des bonbons. Tout de suite, pas dans 5 minutes. » on est passés maîtres dans l'art de se trouver mille excuses à la tonne pour quand ça va pas. Une de plus un de moins, qui ça dérange. Nous, ça nous arrange. Ma main encourage à ce qu'il suive en agrippant le pan de son hoodie, je l'entraîne loin du toit en acier aussi rouillé que bruyant, et c'est l'aller inverse d'en haut vers en bas qu'on fera maintenant.
ACTION RÉUSSIE : à l'intérieur du phare, on voit à peine dehors, ils (Auden) peuvent donc souffler un peu ACTION MITIGÉE : les escaliers grincent et tremblent au point où ils doivent s'arrêter à mi-chemin le temps qu'ils (Auden) reprennent leurs esprits ACTION ÉCHOUÉE : la porte d'entré du phare s'est refermée + verrouillée toute seule, oupsssssssie #YaPasDeRéseau |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 16/12/2014 | (#)Mer 6 Mai 2020 - 6:04 | |
| Le membre ' Ginny McGrath-Williams' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 7 Mai 2020 - 23:54 | |
| « Hey oh, t'es plus blanc que quand je te force à goûter les trucs que je cuisine pour tout le monde sauf pour toi. » C’est pas vrai je ne suis pas blanc, ce sont seulement les nuages qui se reflètent sur ma peau et avec plein de trucs scientifiques que j’ai jamais pris le temps d’apprendre à l’école, je suis certain que cela n’a rien à voir avec un quelconque blêmissement de ma part. Ce serait stupide. Pourquoi je serais blanc. Pourquoi je me sentirais possiblement mal ? Il n’y a aucune raison à cela, absolument aucune, et là elle est simplement en train de sous entendre qu’elle veut manger et ce n’est pas mon cas mais je ferai semblant aussi longtemps que possible.
« Auden. » Mes yeux remontent brusquement, ma mâchoire se contracte par période, rageuse. Elle voit que quelque chose ne va pas et je déteste ça, pour autant mon corps tout entier ne fait désormais plus qu’un avec le sol bétonné et glacé du phare et me refuse toute fuite. « Regarde-moi, ça va là, tout va. » Oui tout va, absolument tout va et il n’y a aucun problème ni même aucune ombre au tableau. Tout va Ginny, va prendre des photos, profite en pour une fois que personne ne t’enchaîne. Vis Ginny, tout va, occupe toi de toi avant tout. Tu ne devrais pas t’en préoccuper autant, Ginny, ça finira par te tuer. Tout va. Absolument tout va.
La gamine fait des grimaces et j’esquisse un sourire, je crois. Je suis certain d’avoir tenté en tout cas. Dans d’autres circonstances j’aurais appuyé de mes deux mains sur chacune de ses joues, elle aurait râlé et j’aurais étouffé ses remarques sous un baiser sans jamais ne m’en vouloir à un seul instant. Là, pourtant, je ramène un peu plus mes genoux au niveau de mon torse et serre bien trop fort l’appareil photo de mes doigts. Le sien pend à son cou, elle n’a jamais été aussi belle. « Je veux des bonbons. Tout de suite, pas dans 5 minutes. » Merci. Cette fois-ci j'acquiesce réellement et sans équivoque, bien décidé à ne pas passer un seul instant de plus ici sans mes deux pieds fermement accrochés au sol.
Sa main s’accroche à mon habit quand je me relève, je râle pour l’en déloger, mes doigts s'agrippent pourtant la seconde d’après aux siens pour combler la perte. On descend les escaliers et ma main figée et brûlante ne se déloge pas de la sienne, glacée. Troquant une phobie pour une autre, je prends pourtant la peine d’avoir une large inspiration, rassuré d’imaginer le sol se rapprocher de nous au fur et à mesure. “Okay mais tu prends pas de langues de chat, après tu vas te plaindre que tes lèvres te brûlent.” Mes pieds touchent la terre ferme, je respire enfin et desserre significativement la pression autour de la main de la brune. “Pas de réglisse, ça pue.” Parce qu’on va dormir ensemble, parce qu’on ne posera pas de mot là dessus mais que mon bras ne se délogera pas de ses épaules ni cette nuit ni toutes les autres et qu’une fois de retour à l’Académie rien n’aura changé. “Pas de nougat, je suis certain que t’as encore tes dents de bébé et qu’une va finir par tomber.” J’esquisse un sourire en coin plus sûr de moi, là, rien que pour lui prouver que tout va.
Un pas en avant et un autre, mes yeux retrouvent les siens avec mon visage qui n’a plus rien à voir avec avant, qui a déjà repris des couleurs. Nos bras sont tendus, lien que je me refuse de regarder mais que pour autant je ne supprimerai pas. “Je croyais que tu les voulais tout de suite, jeune McGrath, mais là t’es leeeente.” On s’en va et on reviendra plus tard, on recommencera, on prendra des photos du coucher de soleil chaque soir simplement parce qu’ici on a le droit de faire ce que l’on veut. Et tout va bien. |
| | | | (#)Ven 8 Mai 2020 - 6:34 | |
| Il finit par se lever, il finit par bouger, et c'est la seule chose qui compte. J'ai pas besoin de savoir ce qui va pas, j'ai pas plus besoin de l'encourager à me suivre pour qu'il le fasse et ça me va autant qu'à lui, j'en suis certaine. Ce n'est qu'un autre détail qu'on mettra dans la boîte de Pandore, celle aux trop nombreuses annexes pour le peu d'années où on se connaît déjà.
“Okay mais tu prends pas de langues de chat, après tu vas te plaindre que tes lèvres te brûlent.” il lance les négociations, ma main à moi se resserre un peu plus contre la sienne à chaque fois que je sens ses propres doigts se refermer un peu plus fort encore sur les miens. « Même pas vra- okay, vrai. » je fais un bref retour dans ma mémoire, arrive parfaitement à l'endroit où il fait référence, les endroits plutôt, les trop nombreuses fois où j'ai cru que ce coup-là, ce serait bon, que ce coup-là, j'aurais pas mal. J'y retourne à chaque fois, espérant être un peu plus endurante, forte que la précédente.
“Pas de réglisse, ça pue.” « Toi tu pues. »
Les escaliers grincent sous nos pas, je fais exprès d'hausser le ton à chaque fois où les craquements sont encore plus effrayants, au cas où ça serve à quoi que ce soit. J'ai l'impression que ça aide, ou alors je suis stupide d'y croire. De croire à ça aussi. “Pas de nougat, je suis certain que t’as encore tes dents de bébé et qu’une va finir par tomber.” « Mes dents de bébé vont te mordre à la seconde où tu te laves les mains. » ses mains qu'il égare partout pour se retenir sur les rampes et sur les portes, sur le métal rouillé et sur les murs abimés. Sa main poisseuse de stress et de poussière qui est toujours logée, ancrée dans la mienne.
Dehors il respire mieux, dehors il est de retour au Auden que je connais, au Auden que j'aime comme il est. “Je croyais que tu les voulais tout de suite, jeune McGrath, mais là t’es leeeente.” « J'apprécie le paysage là, vieux Williams, c'est toi qui va trop viiiiiite. » j'ai encore une photo à prendre et une autre, j'ai encore des tas de souvenirs à enregistrer. Habituée à profiter jusqu'à la dernière seconde de tous les moments qui passent, bien trop au courant qu'une fois qu'ils sont passés justement, ils ne reviendront jamais.
***
« Je savais qu'il fallait tourner à gauche, pas à droite. » Sanders qui sourit de toutes ses dents, lui qui est ravi, si ravi, lui qui a réussi à nous attraper dans ses filets en nous voyant passer devant le hall de l'hôtel où apparemment les autres étudiants invités à assister aux conférences se rassemblaient pour un apéro en milieu de séjour. « Mais non, y'a fallu que je te crois, c'est con. » et ça étonne personne, que je l'ai cru Auden, je le crois toujours. Et surtout quand il a assuré haut et fort qu'il était sûr, qu'il jurait, que c'était lui le meilleur et un héros parmi les hommes (ça c'est cadeau, il le hurle peu importe le scénario en vrai).
Autant je puisse être studieuse, autant j'aspire à véritablement avoir les meilleures notes possible dans tous mes cours et pendant tout mon cursus, n'en reste que je déteste les activités à plusieurs. J'y suis mal à l'aise, j'y cherche mes mots, mes joues rougissent à tout moment. Lui il fait juste aligner des tas de phrases audacieuses et piquantes et faire des sourires de winner à qui veut, insulter entre deux lignes bien vantardes et on l'adule parce que c'est Auden, et qu'il est prometteur Auden. Ginny elle, adore longer les murs ce qui est pas super simple quand je finis toujours par être dans le sillage de la star du soir.
Star du soir qui doit s'ennuyer à mort là, maintenant qu'on est posés à la table du fond de la salle aux portes fermées, salle où apparemment en plus de l'apéro, ils ont organisé une remise de prix ou une série de discours ou un aller simple vers l'enfer, j'ai pas écouté. « Et faudrait vraiment qu'on aille appeler mes parents. » c'est pas l'heure du tout et il le sait. Il sera pas de l'appel aussi, bien sûr. Mais si ça peut nous servir d'alibi, c'est tant mieux. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 8 Mai 2020 - 23:46 | |
| Le sourire de Sanders est aussi grand que l’est mon désespoir à l’idée de passer au moins cinq minutes sagement assis sur une foutue chaise - cinq minutes et non pas beaucoup plus parce que, soyons honnêtes, je ne compte absolument pas rester là. « Et faudrait vraiment qu'on aille appeler mes parents. » Sanders nous dévisage depuis deux minutes déjà et il y a de fortes chances qu’il soit finalement mort mais que son corps soit coincé en position debout, ses yeux grands ouverts. Il ne bouge pas, l’animal, c’est aussi passionnant qu’effrayant. “Je dois parler dans deux minutes.” Quiconque aurait compris que je lui demandais de patienter encore un peu alors qu’à vrai dire cela signifie qu’on a deux minutes pour s’enfuir par la porte de secours, celle qu’ils ont eu la très mauvaise idée près de placer du buffet devenu notre QG. Je n’ai aucun problème à faire un discours face à des inconnus mais autant dire que je préfère mille fois encore qu’ils appellent mon prénom sans jamais me trouver et ensuite voir leur tête se décomposer petit à petit. Et Sanders vouloir me tuer encore un peu plus, si c’est possible - tout est toujours possible.
Lui qui d’ailleurs présente une seconde de faiblesse, une seule, son attention envolée ailleurs, ma main qui attrape le bras de la brune à l’exact même moment. On ne fuit pas. Elle doit appeler ses parents. Il n’est ni 8, ni 12, ni même 22h mais nous dirons qu’elle veut se rattraper, qu’ils lui manquent, que c’est surtout une très très bonne excuse pour s’octroyer cinq minutes de pause. Elle est aussi peu à l’aise là bas que j’y suis dans mon élément, elle respire tout autant l’air libre que je le fais dès qu’on passe les portes. Au moins, là, on se sent bien tous les deux. “Je sens l’odeur de Sanders qui nous suit à la trace, appelle tes parents.” Je la presse sans ne rien mentir, nos pas perdus entre la marche “pour faire genre” et la course “pour s’enfuir vite et loin”. Sanders adopte la même technique de course, on se relaie pour avoir des regard en biais à son égard et juger de sa progression. Mon téléphone glisse dans ses mains, le numéro de ses parents y étant enregistré depuis longtemps déjà. “Pour de vrai.” Il serait capable de vouloir vérifier la voix émanant du téléphone, il est décidé à trouver n’importe quoi qui pourrait nuire à Ginny et, par conséquent, me nuire à moi aussi.
« Virginia ? » « C’est Virginia ?» Les voix arrivent en écho de l’autre côté du combiné, je fais signe à Sanders qu’il a déjà perdu la bataille. “Désolé urgence familial, on a besoin d’intimité.” Poussant une porte puis une autre dans le plus grand des hasard, Sanders de nouveau en route vers la salle de conférence, je tends le plus beau et le plus grand des sourires à la brune désormais coincée avec ses parents au téléphone et moi à côté - autant dire que c’est de loin la pire idée de l’univers. Mon sourire change et s’étend, fier, convaincu d’avoir la meilleure idée du monde derrière la tête alors qu’il ne reste désormais plus que nous deux ; elle occupée à occuper ses parents et répondre à l’interrogatoire en cours, moi occupé à la déconcentrer autant que possible, mes lèvres allant et venant le long et de son cou et autant de baisers. Elle doit appeler ses parents et autant dire qu’ils sont le cadet de mes soucis maintenant qu’on vient de nouveau d’échapper à la vigilance de nos gourous et que la nuit nous appartient, autant d’heures que je peux optimiser à tester sur elles mes nouvelles idées de techniques de torture dès qu’elles émergent dans mon esprit. En attendant je garde mes mains posées sur le mur derrière elle, prêtes à se déloger si jamais elle en fait la demande, collées contre la paroi tant qu’elle ne demande rien. |
| | | | (#)Sam 9 Mai 2020 - 2:02 | |
| “Je dois parler dans deux minutes.” mes yeux la cherchent d'office, la porte de secours. Ils tentent en vitesse de comprendre la poignée et son mécanisme de verrou que j'analyse à la seconde où je capte qu'il s'agit là de notre compte à rebours. 2 minutes avant de partir.
2 minutes avant de dégager et de filer dans un couloir et un autre, de tourner à droite et à gauche et de se provoquer pléthores de torticolis pour voir si Sanders est derrière nous à scruter le moindre de nos gestes - bien sûr que oui. “Je sens l’odeur de Sanders qui nous suit à la trace, appelle tes parents. Pour de vrai.” par chance, j'ai depuis longtemps à appris à me cacher du moment où Auden était dans les parages. C'est devenu une seconde nature de toujours croire qu'on fait quelque chose de mal, alors que tout semble si naturel. Drôle de parallèle que je nie et que j'oublie, encore et plus fort, quand je pointe du menton une allée un peu moins éclairée.
J'ai à peine entendu la tonalité sonner une fois que déjà mes parents répondent au numéro inconnu s'affichant sur l'écran à la maison, numéro qu'ils croient être celui du téléphone gratuit de l'hôtel. « Virginia? » « C’est Virginia? » « Oui, c'est moi, bonjour, ça va? » ils sont heureux et moi aussi. Ce serait faux de dire que je n'avais pas une boule dans la gorge à chaque mensonge - vérité camouflée dirons-nous - que je leur étalais. Pour ce week-end et pour tout le reste. Je déteste mentir et encore plus aux gens qui m'aiment plus que qui que ce soit, n'en reste que je le fais encore et toujours, à répétition. Auden sermonne Sanders qui est trop proche. Son “Désolé urgence familial, on a besoin d’intimité.” fait paniquer mes parents à l'autre bout du fil.
« Une urgence? » « Non non, tout va bien. »
Tout va bien, tout va oui. Quand je vois la silhouette de Sanders déjà loin, bredouille, et que mon coup d'oeil soulagé croise celui victorieux d'Aude. Le combiné niché au creux de ma nuque, c'est lui qui investit l'autre angle, l'arche qu'il colorie de ses lèvres ; mes yeux s'écarquillent à chaque nouveau baiser. On est en public là, on est dans un couloir, dans un hôtel, dans un endroit où on pourrait être vus et où on devrait tout expliquer à qui que ce soit nous verrait et ils parlent mes parents, ils n'arrêtent pas de parler et mes mhm hmh ne feront pas long feu s'il continue. Il continue. « Quoi de neuf? »
Quoi de neuf, pour vous deux, à la maison? Parce que moi, ce qu'il y a de neuf, c'est que je sens ma silhouette se braquer sur le mur derrière elle, que mon front s'appuie sur celui de Williams. Pendant que lui, il laisse ses mains dériver de part et d'autre de mon visage rougi par un trop plein de pudeur qu'il chasse du revers d'un nouveau baiser. Ou alors, c'est moi qui l'ai embrassé? « J'apprends beaucoup, les conférences sont super intéressantes et je m'ennuie de vo- » ma voix faiblarde sur la fin, et il sent le cuir et la peinture Auden, il sent le sable et le charbon et les fusains, ce sont ses fusains qu'il sent, lui qui a toujours les doigts noircis ces temps-ci. Il s'est lancé dans un nouveau projet de dessin et je pense qu'à ça, là, j'essaie du moins. Arrête que je lui chuchote, muette, du bout des lèvres d'où un sourire en coin n'arrête pas de remonter. Son visage se mêle encore un peu plus au mien, ma main libre accentue l'ironie en le rapprochant elle aussi.
Mais y'a rien qui arrête. Pas même les mises à jours nombreuses et loquaces de mes parents qui n'y voient - n'y entendent - que du feu. Y'a rien qui arrêtera non plus. Pas même mes baisers à moi qui ont pris le relais de ceux d'Auden.
Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Ven 29 Mai 2020 - 15:43, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 9 Mai 2020 - 5:11 | |
| Et quand ses lèvres disent arrête les miennes se reculent des siennes sans demander leur reste, bonnes joueuses. Ginny est devenue rouge, sa peau brûlante. Mon sourire est aussi grand qu’heureux, impossible à cacher même à travers mes lèvres que je pince, lèvres qu’elle revient prendre en otage la seconde qui suit, parfaite paradoxe. J’entends ses parents parler au bout du combiné mais elle de ne déjà plus répondre alors qu’on agit comme s’il n’y avait que nous à des kilomètres à la ronde, comme si on était retournés sur l’île, comme si toutes les lumières étaient éteintes et que tout était safe.
Mais personne n’est safe, là. On peut jouer une seconde ou dix ou soixante mais on s’expose aussi à beaucoup de choses et je ne veux pas en vivre les conséquences. J’aurais pu jouer à ce jeu là une éternité si ça avait été n’importe qui d’autre mais le fait est qu’elle est tout sauf n’importe qui, cette fichue gamine. Ma main finit par rejoindre la sienne, celle qui tient, tenait, le téléphone entre ses doigts sans déjà ne plus y porter d’attention. Mon empreinte glisse sur l’écran, termine l’appel plus tôt que prévu. On appellera ça une interférence téléphonique, sûrement, raison pour laquelle ils n’entendaient que quelques sons à peine depuis plusieurs secondes déjà. Elle leur rappellera plus tard ou elle ne le fera jamais, c’est bien le cadet de mes soucis désormais.
Des bruits de pas et sons de voix se font entendre du bout du couloir, on se reprend tous les deux bien rapidement entre un éclat de rire et un autre alors que dans mon sillon je l’entraîne vers la porte de la chambre devenue notre pour peu de temps. Mes doigts dansent sur son poignet sans la serrer, simple formalité alors que je sais qu’elle me suivrait quoi qu’il en soit. Pourtant ce n’est que lorsque la porte se referme derrière nous qu’on peut enfin respirer, tous les deux. Ici personne ne viendra nous chercher (quoi que si, Sanders viendra, mais Sanders ne pourra pas ouvrir la peau) et personne ne nous dira ce qui est bien ou non, ce qu’on peut ou non faire. C’est nous, c’est juste nous, et c’est bien suffisant.
Mes lèvres passionnées reviennent se poser sur les siennes, mes doigts de part et d’autre de ses oreilles alors que je dérobe tout son air sans m’en préoccuper un seul instant. Je pensais jouer, je pensais simplement jouer. Je pensais retourner dans la salle une fois la conférence terminée seulement pour rendre Sanders un peu plus fou encore. Maintenant, pourtant, je sais que je ne retournerai plus nulle part. Mes doigts glissent pour venir se loger sur ses côtes et remonter doucement le long de son torse, entraînant avec eux les milles couches de vêtements de la brune, m’arrachant un énième sourire par la même occasion. Le hoodie tombe au sol suivit de ses milliers de t-shirt et du mien, un pas et un autre l’intiment à reculer jusqu’au lit et à s’y allonger, mes lèvres refusant de quitter les siennes pour une fois que nos baisers ont gagné le droit le plus inné de tous : exister.
“Attends, attends.” Je souffle, posé à califourchon sur elle, mes baisers commençant déjà à dériver de ça et là. Je me relève soudainement et fouille dans ses affaires de première de la classe pour en ressortir un stylo avant de revenir prendre la même position. Cette fois ci pourtant, à un baiser sur sa clavicule fait écho une marque de stylo, à un baiser sur son sternum y répond le trait du dessin qui se précise. A une main posée sur sa hanche, la mine du stylo redescend un peu plus de l’extérieur de sa clavicule vers le début de son sternum. Sans rien presser, sans rien forcer, mes lèvres colorent de manière invisible chaque parcelle de son torse alors que le stylo en fait de même de manière bien moins discrète. L’encre partira bientôt mais j’espère, j’imagine, je pense, qu’un jour elle ne pourra plus jamais s’envoler. “Je voudrais te tatouer ça. Un jour.” Et pour une fois je ne suis pas pressé de le faire, je veux apprendre, je veux m’exercer, je veux faire des ratés sur mille personnes différentes avec d’un jour m’essayer sur son corps et sa peau diaphane. Mon sourire grandit un instant de fierté, le stylo passe d’une main à l’autre alors que je pensais à le reposer au moment où je l’embrasse invariablement une énième fois.
Je repasse pourtant une dernière fois entre ses clavicules désormais parées de de couronne d’olivier, venant inscrire une à une les quatre lettres qui prennent toujours un peu plus de sens à chaque jour qui passe, les premiers d’une infinité. Musa. |
| | | | (#)Sam 9 Mai 2020 - 6:29 | |
| Certains diraient que c'est parce qu'il a cette aura brisée, celle que je me serais donnée pour mission d'invariablement réparer. Certains diraient que les causes perdues d'avance sont ce qui m'attireraient, l'éternelle optimiste qui verrait en une histoire aux milliers de torts et à l'absence de fin heureuse le potentiel de sauver quoi que ce soit, des pièces aux éclats. Certains diraient que je me ferai du mal, tellement de mal, en croyant que lorsqu'il me regarde avec ces yeux-là, que lorsqu'il m'embrasse avec cette douceur-là, c'est vrai, c'est vraiment pour moi, que pour moi. Mais tous ces certains là, ils n'ont rien compris. Ils ne comprendront probablement jamais aussi, si j'ai mis presque quinze ans à capter à mon tour.
Ses doigts sur mon poignet sont bouillants, ma peau est glacée. Nos pas se précipitent parfois pour la blague plus que pour autre chose sur la moquette du couloir qu'on a sillonnée des dizaines de fois la soirée où on - il - a réalisé qu'on - que je - avait perdu la clé magnétique pour la 14e fois. Depuis, ils ont simplement décidé de nous donner des clés à l'infini. Il en a trois dans ses poches, j'ai perdu les trois enfouies plus tôt dans les miennes. On a l'air de deux enfants qui se chamaillent pour le plus gros cadeau à la veille de Noëlanniversaire quand on arrive devant la porte, la nôtre, et que c'est la guerre à savoir qui de nous deux arrivera à tourner la poignée plus vite qu'à la verrouiller à nouveau. À aucun moment mes lèvres n'ont quitté sa peau, et l'inverse est toute aussi vraie.
Il est incroyable Auden. Il est incroyable à la seconde où la porte se referme et où chacun de ses gestes sont lents, attentifs, épris. Il est incroyable quand jamais ses yeux ne quittent les miens et que même s'il tient son silence d'or, il arrive à me rassurer à chaque nouvelle inspiration. Ma bulle qui est la sienne, qui a toujours été la sienne, et ses doigts qui parcourent ma peau comme s'ils la connaissent par coeur, lui seul la connaissant à ce point. Les vêtements étouffent leur dernier signe d'utilité au sol, mes bras passent de chaque côté de ses épaules pour laisser mes paumes se lover contre sa nuque. Je m'y accroche, à lui comme à ça, à chaque seconde qui devient minute, qui devient baiser volé, qui devient espoir inavoué. Évidemment que je crush sur Auden depuis le premier jour, évidemment que la planète entière ne le saura jamais tant je m'applique à ravaler mes sourires niais et mes grands yeux brillants à la seconde où il y a qui que ce soit d'autre dans notre sillage. Habituée à ne jamais rien avoir sans que ça devienne une épée de Damocles, habituée à ce qu'on ne m'autorise jamais rien, rien du tout. Il est le seul qui m'autorise tout ça. Il est le seul.
“Attends, attends.” et mes paupières battent sur elles-mêmes, ma silhouette qui se replace entre les oreillers et les draps, la brise qui me rappelle l'épiderme dévoilée le temps qu'il se dégage, que je réalise où on est, et ce qu'on fait. Il met à peine une poignée de secondes avant de revenir vers moi Auden, à peine le temps que j'ai pour me redresser sur mes coudes, pour venir nicher de gêne mon front contre son épaule, son torse le long duquel je me cache, encore si pudique, encore si timide d'un corps de gamine comme il a dû en voir des dizaines de milliers déjà. D'autres que moi. “Je voudrais te tatouer ça. Un jour.” et lentement, le plus délicatement du monde, ses lèvres s'égarent et mon stylo avec. Il chatouille et je retiens un rire, dix autres, mes yeux suivant ce que je peux, alors que les traits noirs apparaissent comme indélébiles sur ma peau d'australienne en manque de soleil.
Demain les marques disparaîtront, sous la douche bouillante. Les feuilles et les lettres seront oubliées, devront l'être. Je me fais la promesse muette de les épargner du savon, de les laisser vivre sur ma peau encore un peu, juste un peu. Un souvenir brouillé de plus auquel j'ajoute un nouveau baiser sur sa mâchoire, un autre sur sa tempe. Ma main se dégage de sa nuque où elle avait élu domicile y'a une vie de ça pour attraper à la dérobée le même stylo, celui avec lequel il m'a encrée, celui duquel je trace secrètement un sì, l'équivalent de son oui, si petit et si indicible sous son lobe d'oreille. Il ne le verra jamais, jamais avant que mon pouce ne l'efface la seconde d'après. Parce qu'un unique oui ne vaudra jamais tout ce que je ne m'autorise pas, et lui non plus.
Le seul oui qui reste sera celui de ma silhouette qui s'ancre un peu plus à la sienne, de mes prunelles qui ne lâchent pas celles d'un Auden que j'aime probablement bien plus fort qu'il ne croit, bien plus fort qu'il ne saura jamais. J'ai pas droit à ça comme j'ai pas droit à rien, et pourtant, un énième soupir se cassant sur sa peau plus tard, je me l'autorise. Aujourd'hui, juste aujourd'hui. |
| | | | | | | | locking up the sun (ginauden) |
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