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 [Flashback] Iron - Danikeith (-18)

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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyVen 8 Mai 2020 - 16:19


[Flashback] Iron - @Danika Riley
La journée avait été une des pires journées que j’avais eu à traverser depuis quelques temps. Notre dernière intervention avec Andréa s’était résumée à un échec cuisant, arrivant trop tard. Les lieux avaient été nettoyés, aucune trace d’un quelconque passage et ma colère s’était retournée contre l’équipe d’analyse, voulant obtenir des informations plus vite, plus précises et plus utiles. J’étais comme un loup dans une bergerie, prêt à étriper celui qui oserait sortir des rangs. C’était souvent comme cela quand je n’avançais pas, détestant stagner. Andréa était la tête j’étais les bras. Du moins dans ces moments-ci. C’était comme cela jusqu’à maintenant. Jusqu’à aujourd’hui. Car durant cette après-midi passée à ranger les dossiers, éplucher des relevés d’ADN à la recherche d’une preuve qui aurait pu nous échapper, elle s’était livrée comme on le ferait à un collègue avec qui les relations professionnelles avaient été dépassées du fait de l’ancienneté de leur relation. Et au détour d’une des confidences, elle m’avait avoué avoir rencontré quelqu’un depuis quelques mois maintenant. Et mon monde s’était écroulé. N’étais-je pas assez bien pour elle ? Mes signaux assez visibles ? Et comme par habitude, j’avais souris et l’avait félicité, faisant mine d’être heureux pour elle. Car après tout, c’est ce que ferait un collègue lambda non ?

J’avais décidé de partir plus tôt, prétextant un imprévu à mon domicile. Il était rare que je me comporte de la sorte, mais je ne pouvais pas rester plus longtemps avec elle, pas aujourd’hui. J’avais besoin de me défouler et je savais très bien où cela serait possible. J’avais alors quitté le commissariat, reprenant ma moto pour quitter le quartier de Spring Hill et rejoindre celui de Logan City avec un seul objectif : retrouver le dojo de la famille Riley. Je considérais toujours l’endroit comme un échappatoire, une sorte de repère et même du haut de mes vingt-sept ans, je restais comme un enfant quand je poussais la porte de l’endroit. Puis je savais qu’à l’heure qu’il était, il y avait de fortes chances que je retrouve Danika en train de s’entraîner. J’avais du mal à la voir ces derniers temps, me plongeant souvent dans le travail tandis qu’elle se donnait tous les moyens pour atteindre ses objectifs. Je n’étais pas peu fier de ses résultats, de sa force de caractère et de sa réussite. Il y avait bien longtemps que je n’étais plus considéré comme le plus fort de nous deux quand on se retrouvait sur un tatami. Bien longtemps que son père nous observait du haut de son bureau nous battre pendant des heures sans intervenir. Nous étions comme deux enfants, et j’avais besoin d’elle pour passer cette soirée sans déprimer.

Laissant ma moto sur le parking tout en enclenchant la béquille, je retirais le casque en dézippant mon blouson en cuir, poussant de l’épaule la porte battante du dojo. Le bruit qui émanait de la salle laissait entrevoir les différents cours qui avaient lieu. Je saluais le mur d’honneur avant d’adresser un signe de main à Isaac, montant quatre à quatre les marches menant au bureau du père de Danika. « Salut, c’est moi ! » criais-je en poussant la porte comme pour m’annoncer, me retrouvant face à un bureau vide. J’avais probablement dû rater de peu le père Riley et je laissais mes affaires sur l’un des fauteuils présents du bureau, refermant la porte derrière moi. Je n’avais pas aperçu Danika aux cours collectifs pour mon plus grand étonnement et je décidais donc de m’éloigner du tatami central, me dirigeant vers l’une des salles annexes. Sans même demander la permission, j’enclenchais la poignée pour ouvrir la porte, apercevant de la lumière jaillir des plafonniers. Bingo. J’avais toujours du flair pour la repérer.

Refermant la porte derrière moi, je l’observais exécuter ses katas dans un coin de la salle, en silence, adossé au mur. Son acharnement au travail m’impressionnerait toujours pour son jeune âge. Délicatement, je retirais mes chaussures, m’avançant sur le tatami pour entrer dans son champ de vision, tout en m’abaissant légèrement pour la saluer, un léger sourire aux lèvres. « Tu serais presque parfaite ! Ton nœud ? » lui fis-je remarquer d’un signe de doigts en attendant qu’elle se stoppe pour m’approcher d’elle. Je m’avançais, l’étreignant entre mes bras tout en embrassant sa tempe. « Tu m’as manqué, ça fait combien de temps que l’on ne s’est pas vu ? Deux jours peut-être trois ? » ironisais-je en la relâchant. « Je suis passé voir dans le bureau de ton père mais il n’était pas là… Je me suis douté que tu serais ici… » lui dis-je en montrant le lieu de la main. « Depuis combien de temps tu t’entraines ? Tu devrais t’arrêter un peu ? »

Ma voix était presque inquiète en attendant la réponse de la jeune femme. Je savais qu’elle pouvait se mettre énormément de pression quand il s’agissait de réussir dans le milieu, mais je ne voulais pas que sa santé en pâtisse. Je me reculais, m’asseyant face à elle, contre le mur à l’extérieur du tatami, les bras croisés, un léger sourire narquois aux lèvres. « Allez, montre-moi ça… Que je te dise ce que j’en pense… » ironisais-je. Il était bien loin le temps où j’avais encore quelque chose à lui apprendre entre ces murs.  Je regrettais presque de ne pas avoir pris les clés de mon casier pour récupérer mes affaires. « C’est quand même bien mieux de te regarder que de m’affaler sur mon canapé face à un documentaire sur les pécaris… Tu ne sais pas si je n’ai pas laissé un double du cadenas de mon casier à tout hasard ? » lui demandais-je avant de reprendre. « Non pas que je ne veuille pas abimer ma tenue, mais je serais quand même plus à l’aise pour te battre à plat de couture en étant en kimono ! ». Je me moquais certes mais toujours avec respect. Car je savais après tout, que si vraiment l’envie me prenait, j’irais la défier peu import la tenue. « A moins que mamie soit fatiguée… Dans ce cas là… Je te borderais comme quand tu étais petite !» Je laissais les quelques mots en suspens, me redressant pour relever ma garde, bien conscient que ces paroles risquaient d’avoir déclenché la vengeance de Danika.

C’était probablement pour cela que j’étais venu ici. Car voir Danika m’avait fait oublier à quel point ma journée avait été horrible. Ma soirée elle, s’annonçait bien mieux depuis que j’avais croisé son sourire..

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Dernière édition par Keith Weddington le Mer 13 Mai 2020 - 11:39, édité 1 fois
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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyVen 8 Mai 2020 - 22:16



@KEITH WEDDINGTON & DANIKA RILEY
IRON (flashback)
⤜⤐⤞
Chaque mouvement est effectué avec précision et concentration. Danika inspire et la demi seconde d’après, tout son corps attaque, enchaînant une série de mouvement. Blocage. Attaque. Blocage. Attaque. Le kata est une danse qui comme toujours la prend aux tripes. Une danse dans laquelle l’adversaire est imaginaire et la précision et la rapidité du geste est célébrée. Il n’y a qu’elle sur le tatami. La sueur coule sur son front, son cœur bat à la chamade. Elle serait incapable de dire depuis combien de temps elle s’entraîne. Tout son corps est pris dans le rythme effréné. Si dans la vie Dani contrôlait mal ses émotions cela n’avait jamais été le cas sur le tapis bleu et rouge. Elle était une adversaire redoutable, un corps entier mis au service du seul but de se dépasser. Encore cinq mouvements. Elle compte les secondes dans sa tête, enregistre le rythme de ce kata, puis de nouveau attaque, saut coup de pied en plein air, atterrissage. Le corps tangue alors une demi seconde de trop. Elle sert les dents. « Va falloir travailler sur le saut Dani. Ton équilibre combien de fois je te l’ai dit ! ». La voix de James Riley retentit, elle est ferme et intransigeante. Parce que sur le tatami sa fille n’est pas la prunelle de ses yeux mais l’une de ses élèves, probablement l’une des plus douées qu’il ait formé. Danika grimace mais ne perd pas sa concentration. Elle finit le kata, le mouvement se termine, ses talons se joignent, orteils tournés vers l’extérieur, le corps s’incline, marque de respect. Elle relève les yeux vers son père qui est entré dans la salle annexe dans laquelle elle se trouve. Elle ne l’a pas entendu entrer, trop concentrée. Il est adossé au mur, son regard ayant analysé chacun de ses gestes. « Tu te penches trop en avant, tu te laisses entraîner par le coup de pied. Il faut que tu te contrôles si tu veux bien atterrir. Et le rythme Dani ! Il doit être constant du début à la fin. » Danika hoche la tête, enregistre les commentaires. Elle avait beau avoir un foutu caractère, elle avait toujours accepté la critique quand il s’agissait de l’art martial, cherchant toujours à s’améliorer. « Je vais continuer à le travailler. D’ici la compétition de Melbourne ça devrait le faire. »  La prochaine était dans deux semaines. « Je me suis entraînée avec Kyle ce matin,  au niveau des combats ça devrait le faire, je l’ai battu à plate couture. » Un rire avec une pointe d’arrogance qu’elle se permettait uniquement parce que Kyle, son cousin, fils d’Isaac passait son temps à prétendre qu’il était meilleur qu’elle. James Riley lève les yeux, la remarque lui arrache un sourire, il attend que sa fille soit hors du tatamis sur lequel il ne posera pas les pieds à cause des chaussures qu’il porte. Puis il vient lui ébouriffer les cheveux, poser un baiser sur son front. « C’est ça, tu as surtout intérêt à continuer à bosser si tu veux la gagner celle de Melbourne, le niveau est très bon Dani, meilleur que le tien ! » Elle fronce le nez, mais il se contente de sourire, ses yeux révélant une tendresse qu’il ne réserve qu’à sa fille. « Bon allez, je te laisse ma grande j’ai rendez-vous avec un nouveau client. Grosse commande pour la boite en perspective ! » Elle lui sourit alors,  lui collant un énorme baiser sur la joue avant qu’il ne quitte la pièce.

Quelques instants plus tard elle est déjà de retour au centre du tatami, coupant le faible écho du cours collectif de la pièce principale, se concentrant uniquement sur sa respiration.

Elle n’entend même pas la nouvelle personne qui entre dans la pièce quinze bonnes minutes plus tard, ne remarque sa présence qu’une fois le kata une nouvelle fois terminé. Le cœur rate un battement alors et elle sait pertinemment que ce n’est pas parce qu’elle est essoufflée. Un immense sourire vient gagner son visage quand elle réalise que Keith est le nouveau venu. Il est déjà sur le tatami et elle lui rend son étreinte, ses joues rouges par l’entraînement cachant le rouge prononcé de ses joues lorsqu’il embrasse sa tempe. Ses réactions devenaient de plus en plus visibles et il était grand temps qu’elle les mette sous contrôle. « Trois jours seulement que tu ne m’as pas tapé sur le système non ce n’est pas possible je n’ai pas vu le temps passer ! » Le ton est moqueur, provocateur comme toujours.

« Tu viens de le louper, il avait un rendez-vous pour la boite, je crois que les affaires commencent vraiment à bien marcher au niveau national, il est tout excité, il ne parle que de ça dès que je vais manger à la maison ! » La fierté est transparente dans la voix de Danika, le père Riley avait toujours été sur un piédestal dont personne n’aurait pu le faire tomber.  «  Ca doit faire quelques heures…je t’avoue que j’en ai aucune idée ! » Elle rit, comment toujours un peu étonnée du temps qui passait quand elle s’entraînait. « Compét dans deux semaines il faut que je sois au top ! » La détermination est là et peu de gens étaient capables de la faire quitter le tatami dans ces moments-là. Il souhaite qu’elle réalise le kata devant lui. En temps normal ça ne l’aurait pas dérangé,  mais il fallait bien l’admettre cela faisait plusieurs semaines que sa présence avait un effet inverse sur sa concentration. Elle finissait toujours distraite à un moment donné par ses biceps quand il avait les bras croisés, ou par son regard aussi concentré que le sien analysant chacun de ses gestes. Elle se donne une claque mentale pour forcer la pensée à disparaître mais heureusement il est déjà en train de la provoquer, débutant le combat constant qu’étaient leurs conversations et qui pourtant la rendait chaque fois plus heureuse. Bon sauf quand il lui rappelait qu’il l’avait bordé quand elle était petite. Chaque allusion à son statut de petite sœur commençait sérieusement à lui taper sur le système. Mais pour cette fois-ci, elle choisit de se concentrer sur la comparaison qu’il a osé faire à une mamie. Son regard se darde sur lui et elle prend un air offensé clairement exagéré pour le dramatisme de la situation. Il suffit d’une seconde pour que la distante entre eux soit réduite et que le coup de pied parte, s’arrêtant à quelques centimètres du visage de Keith dans un contrôle parfait. « Tu vas voir la mamie ce qu’elle va te faire Weddington, c’est toi qui est en train de te ramollir, en même temps si tu manges des doughnuts toute la journée ils doivent être loin tes abdos… » Un sourire moqueur éclaire son visage. Elle est très fière de sa blague préférée qui consistait à nier que Keith faisait un vrai boulot et à jouer sur le stéréotype du policier qui mange des doughnuts à longueur de journée. Clairement les séries policières n’avaient pas aidé.  

« Pas la peine d’aller chercher ton kimono je suis sûre qu’il ne te va même plus. Isaac va devoir t’en commander un à la taille supérieure… » Un soupire exagéré. « Mais ne t’inquiètes pas on accepte tout le monde ici, même les gens qui se font battre à plate couture et qui sont au plus bas de leur forme physique. » Elle ricane, petit démon dans un kimono. Mais la ceinture noire et le corps en alerte ne mentent pas : le petit démon était redoutable.



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Dernière édition par Danika Riley le Sam 9 Mai 2020 - 15:27, édité 3 fois
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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptySam 9 Mai 2020 - 12:19


[Flashback] Iron - @Danika Riley
J’aurais pu rester plusieurs heures à l’observer effectuer ses katas, analysant chacun de ses enchaînements, ayant un œil bien plus critique que ce que je pouvais avoir avec un élève lambda. Danika n’avait rien de lambda et son père l’avait compris depuis longtemps, ne lui accordant aucun répit. J’étais d’ailleurs satisfait que les exigences de James Riley ne soient plus autant focalisées sur moi-même. Je n’avais plus le même temps à accorder au karaté et j’avais préféré mettre à profit mes connaissances en acceptant de donner des cours de self-défense ou des cours aux débutants. J’adorais apprendre même si j’étais considéré comme l’un des professeurs les plus exigeants… Après les Riley bien sûr. Et à en croire le rouge pourpre qui avait pris part des joues de Danika, elle n’était pas exigeante qu’avec les autres, elle l’était bien plus avec elle-même.

Je fis semblant de grimacer en sentant les quelques gouttes de sueur se poser sur ma propre joue, l’essuyant du revers de la main avant de venir pousser le haut de son épaule. « Taper sur le système ? Fais gaffe que je ne tape pas autre chose Riley. Et là non plus tu ne le verras pas passer ! » Donnant-donnant. C’était comme cela avec nous et peu m’importait qu’elle vienne me provoquer, elle savait qu’elle aurait un client en face d’elle. Je soupirais déçu d’avoir raté James de peu à priori mais j’étais tellement satisfait que ses projets soient une réussite. Mon père aurait été fier de lui aussi. Je souriais légèrement, haussant les épaules. « En même temps il y laisse de l’énergie, heureusement que ça paie… Et tu sais qu’il le fait aussi pour toi n’est-ce pas ? Donc c’est normal qu’il t’en parle… Mais en attendant… Il faudrait que tu marches bien toi aussi au niveau national… » ironisais-je en pointant du doigt le tatami.

Je savais que je risquais de la piquer dans son égo, ayant toujours eu l’habitude d’être considérée comme trop petite, trop fragile. Jusqu’à ce qu’elle entre sur le tatami. Et là tous les stéréotypes s’envolaient avec une force que j’avais rarement vue. Une juste récompense de toutes ces heures d’entraînements qu’elle avait passé à fournir un travail acharné, travail que je venais perturber de ma présence. « Deux semaines ? Et tu ne m’as pas envoyé mon invitation encore ? Je note que tu ne veux pas que je vienne te voir… Peur de perdre c’est ça ? » la taquinais-je tandis que je venais lui demander de me montrer son enchaînement. Quitte à être ici, autant que je puisse me rendre utile. Mais à priori la proposition venait de créer un court-circuit auprès de la jeune femme qui ne semblait ni vouloir répondre, ni vouloir se mouvoir. Il m’en fallait peu pour que je vienne dans son espace vital, la provoquer. Inconscient ? Non je savais parfaitement ce que je faisais. A tel point que mon avant-bras venait rencontrer la plante de son pied, juste à quelques millimètres de mon visage, ne cillant pas. « Trop prévisible… » ironisais-je tandis que je décalais ma tête légèrement sur le côté pour la regarder, lui offrant un visage blasé, faussement déçu. « C’est bien ce que je disais… Une mamie non recyclée… Riley tu m’as habitué à mieux… Même si atteindre une cible d’un mètre quatre-vingt-huit n’était pas donné à tout le monde… Mais toi quoi ! » Je riais presque aux éclats une fraction de seconde, avant de reprendre un air des plus sérieux.

Venait-elle de vanner mes occupations journalières ? Parfaitement et elle avait saupoudré le tout d’un sourire moqueur qui aurait pu me faire vriller s’il n’avait pas été le sien. Je laissais retomber mon bras, soufflant longuement tout en croisant les bras contre mon torse. « Que sais-tu des tracés de mon torse Riley ? As-tu simplement tenu les comptes ? Tu veux jouer à ça ? Soit. Vérifions que les donuts n’aient pas attaqué vicieusement mon corps ! » ironisais-je en me tournant de dos à elle pour retirer mon tee-shirt. J’attendais quelques instants, repliant mon haut avant d’aller le déposer contre le mur que j’avais au préalable quitté. Je faisais exprès de rester de dos à Danika, baissant la tête pour observer mon torse, pas peu fier de ne pas voir les résultats des écarts constants sur ce dernier. Après tout, je passais autant de temps à m’entretenir physiquement qu’à travailler. Je riais à sa remarque sur la taille probable de mon futur kimono, profitant de la remarque pour me retourner face à elle, les bras légèrement écartés. « Tu as peut-être raison, un torse pareil risquerait d’être à l’étroit dans mon ancien kimono… » ironisais-je avant de secouer la tête. « Je te rappelle le nombre de fois où tu t’es retrouvée au tapis Riley ? Ton père ne t’a jamais appris à ne pas être si sûre de toi ? » lui demandais-je en m’approchant d’elle d’un pas déterminé.

Je maintenais mon regard dans le sien, la défiant un léger sourire au coin de mes lèvres, tandis que j’attrapais les deux pans de son kimono, l’approchant de moi dans un même geste. « J’ai hâte de voir ce que la mamie a dans le ventre… Montre moi si tu es prête pour Melbourne… » murmurais-je dans le creux de son oreille avant de la lâcher et de me retourner, me reculant pour sortir du tatami. « Tu as peut-être besoin d’échauffer tes chevilles non ? J’ai l’impression qu’elles ont gonflé… » dis-je en portant une main sous mon menton pour me donner l’air de réfléchir. « Même en jean, je pourrais te battre encore et encore Danika… » dis-je en riant tandis que je décidais de m’allonger pour effectuer quelques pompes, décidant d’échauffer de ce fait la partie haute de mon corps. Mon regard restait longuement fixée sur la jeune femme, pendant que mon corps montait et descendait dans un rythme constant et rapide, ne laissant aucune trace d’essoufflement apparente. « N’essaie pas, tu risquerais de te froisser un muscle… Admire et respire… Parce qu’une fois que je serais prêt… Tu te retrouveras au sol… » Lui rappelais-je une fois de plus, probablement bien trop sûr de moi comme souvent. « Celui qui perd invite l’autre à manger chez lui. » lui dis-je. Car bien souvent nos combats avaient des prix à la clé. Tout était prétexte pour se battre. Même une soirée pizza-télé. Surtout avec Danika.


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Dernière édition par Keith Weddington le Sam 9 Mai 2020 - 15:26, édité 1 fois
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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptySam 9 Mai 2020 - 15:22



@KEITH WEDDINGTON & DANIKA RILEY
IRON (flashback)
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A chaque réplique elle renvoie un sourire éblouissant. Mais elle perd un peu de son arrogance quand il mentionne Melbourne. Mine de rien la compétition allait être difficile et Danika ne sous estimait pas le danger.  Elle fronce le nez en sa direction à son absence d’invitation et soupire d’un air tragique. « C’est parce que je sais que Monsieur Weddington est un homme bien trop demandé aujourd’hui, plus de temps pour s’entraîner, plus de temps pour ses amis. » Une petite pique lancée comme une boutade et qui était en réalité un semi-aveu que l’homme lui manquait. Elle avait été trop habituée à passer des journées entières avec lui. Elle avait conscience qu’il avait une vie et des priorités, mais parfois les journées simples de leur enfance lui manquaient cruellement. La moquerie était la seule manière dont elle allait l’admettre évidemment.  

Elle regrette vite son commentaire sur son apparence dès lors qu’il se détourne et enlève son t-shirt. Pire idée du monde.  C’est parce qu’il est de dos qu’elle se permet alors de dévorer des yeux le tracé de ses épaules, les muscles dessinés de son dos. Un frisson lui parcoure l’échine. Elle n’avait jamais autant voulu quelque chose. Elle a envie de se donner une claque contre les idées tout sauf fraternelles qui dansaient dans son esprit lorsqu’elle pensait à Keith depuis ces derniers mois. Il lui avait demandé ce qu’elle savait du tracé de son corps. Elle aurait pu lui répondre qu’elle le connaissait déjà par cœur,  ayant pu l’observer à de nombreuses reprises ces dernières semaines quand la chaleur de Brisbane devenait étouffante et que Keith s’était retrouvé torse nu lors de barbecues, lors d’entraînements ou les fois où elle l’avait forcé à aller à plage.

Elle lève les yeux au ciel quand il se jette un compliment.  Mais le regard redescend vite, elle ne le contrôle plus, il effleure lentement le haut de son torse pour descendre vers les tablettes de chocolat. Elle déglutit alors. Elle ne savait pas si Keith était conscient de l’effet qu’il avait sur elle. Probablement pas sinon elle savait qu’il n’en aurait peut-être pas joué avec autant de facilité.   Elle se force à ricaner : « On dirait que t’es prêt à aller faire une émission où les mecs font des combats dans la boue pour le plaisir de la gente féminine.  Tu sais le truc où on dirait plus un combat de coq qu’autre chose » Elle se veut dédaigneuse, ignorant l’effet que son corps a sur le sien. Mais le cœur tambourine dans sa poitrine quand il attrape les pans de son kimono, les rapprochant au point où elle pourrait fondre.  Heureusement le défi lancé la ramène les pieds sur terre et elle choisit de ne pas le regarder quand il se met à faire des pompes, se contente de sortir du tatami vers l’endroit où elle a posé ses affaires.

Elle défait la ceinture noire, le haut du kimono trempé de sueur, n’ayant plus que sa brassière de sport en dessous.  Elle essuie son visage et le haut de son corps avec la serviette de sport, prend une gorgée d’eau. Ce n’est qu’alors, qu’elle se tourne de nouveau vers lui moqueuse. « Je me mets à égalité des armes. » Elle aussi pouvait jouer de son corps, qui n’était que muscle et formes avantageuses. Keith avait beau ne l’avoir jamais vu autrement que comme sa sœur, il restait un homme et elle n’était pas sa sœur. Elle comptait donc parfaitement jouer de ses atouts comme il était en train de jouer des siens.  Elle ressert l’élastique qui tient ses cheveux en place et choisit quant à elle de s’étirer. Elle étire ses bras, ses épaules, puis doucement passe en grand écart, le corps entier tendu vers une jambe pendant quelques secondes puis vers l’autre.

Danika prend le temps de le laisser s’échauffer, cela lui permet de rassembler sa concentration.  Elle avait horreur de perdre, elle aimait trop le jeu, le sentiment électrique d’une victoire. Et le jeu contre Keith était commencé pour le film qu’ils allaient regarder comme pour le dernier dessert. Contre lui, plus que contre d’autres, Danika refusait de ne pas donner le meilleur d’elle-même. Prenant un plaisir évident à lui rendre la monnaie de sa pièce dès qu’elle le pouvait. « C’est bon papy, tu as fini de t’échauffer ou j’amène tout de suite le fauteuil roulant parce que t’es essoufflé ? »

Elle lui tire la langue comme une enfant mais elle sait que son corps casse l’image enfantine. L’adolescente est loin, les deux dernières années avaient fini d’effacer toutes traces de celle-ci, le visage s’était affiné, sa poitrine et ses hanches rappelaient à quiconque la regardait que Danika était une femme. Une très belle femme.  Non si Keith avait cherché l’adolescente en elle aujourd’hui il ne l’aurait pas trouvé, le corps avait été proportionné pour le sport, pour attirer le regard et elle avait assez confiance en elle pour savoir qu’elle plaisait par le succès qu’elle obtenait dès qu’elle sortait avec ses amies.

Il faut une demie seconde pour que la concentration se mette en place, pour que la femme soit mise de côté et que la combattante prenne sa place. Le demi sourire reste, se battre avec lui avait le don de la rendre heureuse. Les journées où ils passaient leur temps à s’entraîner ensemble étaient depuis longtemps terminées et elle chérissait les moments où il prenait de son temps pour revenir la retrouver sur le tatami. Ce n’était pas pour autant qu’elle allait être tendre avec lui. Non le prix du combat était un repas et Keith cuisinait bien mieux qu’elle. Il était hors de question qu’elle perde ce combat.

Les deux corps se tournent autour sur le tatami, comme deux fauves en cage attendant la première faiblesse de l’autre. Danika prend un air carnassier alors « J’espère que ton frigo est plein Weddington, parce que j’ai une faim de loup. » Le corps s’élance, les pieds légers, Danika avait toujours utilisé sa petite taille à son avantage dans un combat. Elle était rapide, elle était souple et elle était précise. Ici il n’est pas question de force brute, le combat était un jeu d’échec où l’objectif était de toucher la personne. Bien qu’avec eux il y avait toujours une probabilité pour que le combat sorte des règles de l’art martial pur et tourne en corps à corps et là Danika savait qu’elle perdrait tout l’avantage avec ses presque trente centimètres de moins et les kilos de muscles en moins qui allaient avec. Coups de poings, puis coups de pieds tous plus rapides les uns que les autres. Elle les enchaîne. Se force à rester hors de sa portée, à éviter ses coups plutôt qu’à les contrer directement, les yeux pétillants d’un bonheur évident. Le tatami était son élément. Elle avait appris à marcher ici, sa vie était le combat, le combat était sa vie, elle s’épanouissait dans ce dojo chaque jour un peu plus, poussée plus loin que les autres par des professeurs intransigeants. Elle savait qu’elle avait un avantage aujourd’hui. Il était bien plus limité qu’elle par son jean qui limitait considérablement ses mouvements de jambe.

Un instant de pause, ils recommencent leur danse à distance : « On voit que tu ne t’entraînes plus souvent Keith…ou alors c’est la vieillesse qui te rattrape, c’est vrai que tu te rapproches de la trentaine tu sais ce qu’on dit après vingt-cinq c’est le début de la fin… » Elle est moqueuse, le problème c’est que l’instant de pause l’incite à regarder Keith. Keith et son corps qui aurait pu être sculpté dans le marbre. Keith et son regard intense qui la faisait frissonner. Keith et son sourire qui à lui seul aurait pu la faire flancher. Et comme à chaque fois, penser à lui de cette manière devient une torture, alourdit l’air et la pousse à accélérer le rythme, à commettre une erreur en se rapprochant un peu trop, en lui laissant la possibilité d’oublier les règles de l’art pour celles de jeu et elle sait une demie seconde trop tard que si ses bras l’attrapent, elle aura du mal à se sortir de son étreinte.


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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptySam 9 Mai 2020 - 18:20


[Flashback] Iron - @Danika Riley
J’étais sur le qui-vive. Non pas par crainte de recevoir un coup que je n’aurais pas anticipé de la part de Danika. Non pas par peur de ne pas avoir la répartie nécessaire pour la renvoyer dans les cordes à chaque fois qu’elle tentait de riposter. Ce n’était pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. Non, j’étais à l’affût de la disparition de ce sourire qui pointait sur ses lèvres et qui la caractérisait tant. Celui qui me rendait fier à chaque fois que je l’apercevais. Car depuis toutes ces années, je m’efforçais à ce que cette petite fille puis maintenant cette jeune adulte ne manque de rien et surtout pas de bonheur. Alors l’entendre riposter que mon absence d’invitation était due à mon planning overbooké me fit rire de façon courte. Je secouais la tête comme pour lui montrer que la boutade ne prenait pas cette fois-ci, la connaissant par cœur. « Dixit celle qui a refusé ma dernière proposition de soirée parce qu’elle devait se lever le lendemain… Alors Mademoiselle Riley, plutôt que de trouver un prétexte pour me faire comprendre que je vous manque, invitez-moi à cette compétition et je vous ferais l’honneur de ma présence ! » ripostais-je sans ciller. J’avais appris à traduire certaines de ses tentatives d’humour, n’étant pas moi-même le meilleur quand il s’agissait de communiquer. Et fort heureusement, je n’étais pas là pour me livrer sur ce que je ressentais.

Car même si en poussant les portes de ce dojo, en croisant le regard de Danika tout semblait s’être apaisé, je ressentais encore cette douleur interne me rappelant que la femme que j’aimais était probablement dans les bras d’un autre. Et c’était ça que j’étais venu oublier ici. Et j’allais m’efforcer d’y arriver. Tout comme je voulais prouver à Danika que même en jean, elle restait en danger face à moi. Alors oui, jouer de ma plastique en répondant à sa provocation était petit. Tout comme sa réflexion faussement arrogante sur mon physique digne d’une téléréalité. Mais pourtant, je ne perdais pas mon sourire sarcastique, penchant légèrement la tête pour l’observer. « Ouais je vois bien… Le truc que tu mattes en rentrant chez toi en te demandant ce que tu pourrais bien faire à l’un de ces coqs s’il était présent dans ton canapé… » Je riais à ma répartie, voulant la rendre fébrile en abordant un sujet que nous n’abordions quasiment jamais : nos désirs. Je ne me voyais pas parler de mes envies sexuelles ni même de mes relations avec Danika tout comme elle ne le faisait pas. Pourtant c’était indéniable qu’à son âge et avec sa plastique, les choses avaient bien changé. J’avais renforcé ma surveillance quand nous sortions et je m’étais surpris à vouloir assommer plus d’une personne qui aurait posé son regard avec trop d’insistance à plusieurs reprises. Me rendre à la plage avec elle était presque signe de guérilla. Fort heureusement, les moments se passaient relativement bien, Danika ne faisait pas attention à ce qui pouvait se passer à côté quand nous étions ensemble. C’était peut-être pour cela que je restais méfiant pour deux. Mais ici… Il n’y avait aucun risque. Non. Vraiment aucun.

Je ne voulais qu’une chose : me battre, comme lorsque j’étais enfant. Je n’étais pas du genre belliqueux mais le sport de combat m’avait appris à prendre sur moi et à ne jamais réagir sous le coup de la colère ou de l’impulsivité. Et même encore aujourd’hui, cela me servait dans ma profession tout comme dans cette salle. Je préférais jouer avec ses nerfs et sa patience, et m’adonner à quelques exercices d’échauffement, tout en continuant à l’observer. Toujours avoir un œil sur sa cible. « A quoi tu… » lui demandais-je en la voyant attraper sa ceinture qu’elle défaisait, laissant tomber la fin de ma phrase en comprenant qu’elle se délestait du haut de son kimono, m’arrachant un soupir, fermant les yeux. « A égalité d’arme ? Vraiment ? Je ne savais pas que mes pectoraux rivalisaient avec ta poitrine... Et ne me dit pas que ce haut de kimono entravait ta liberté de mouvement ! » lui fis-je remarquer dans un sourire tandis que mon regard se posait sur sa poitrine. Je stoppais mon exercice, décidant de me mettre en équilibre sur les mains, appuyé contre le mur qui se trouvait derrière moi, avant de reprendre mes mouvements de bas en haut. « Même renversée, tu parais raide. » Doux mensonge, restant étonné de la scène qui se dessinait face à moi. « Je peux faire pareil hein… Sans jean… Pas sûr que ce soit une tenue très respectueuse des lieux Dani… si ton père entre… » tentais-je d’argumenter pour l’obliger à se rhabiller. Il y avait peu de chance que quelqu’un ne vienne nous interrompre, je le savais, James ayant probablement demandé à Isaac et Kyle de s’assurer que personne ne vienne déranger sa fille. Par chance, j’étais l’un des rares privilégiés qui possédait ce passe-droit. C’était surtout pour m’éviter toute tentative de distraction. Car je restais un homme et mon regard ne pouvait s’empêcher de parcourir ses formes. Elle le savait et elle en jouerait. C’était une évidence. A moi d’être plus fort qu’elle. Il n’y avait pas que le physique, il y avait le mental… Et sur ce point, j’avais un train de retard, très probablement.

Retombant sur mes pieds, je me tournais vers Danika, saluant de nouveau avant d’entrer sur le tatami. « J’espère que tu t’es bien étirée, je ne voudrais pas te claquer en te faisant gouter au tatami… » ripostais-je tout en secouant la tête face à sa langue pendue. Je commençais à analyser ses mouvements, lui tournant autour comme bien souvent. J’étais handicapé dans l’amplitude de mes mouvements de jambes, moi qui voulais profiter de mon allonge plus longue que la sienne, je me retrouvais à devoir esquiver voir bloquer certaines de ses attaques. « C’est gentil de t’inquiéter de savoir si je prends soin de moi ! Il est tellement plein que ce soir je m’invite chez toi. On calmera l’ardeur de ton côté louve en rentrant en marchant tiens ! » ironisais-je en tentant de lancer un coup de poing dans sa direction tout en maintenant ma garde levée. Elle était maline, elle était restée assez loin de moi pour éviter mon coup. Je riais en me rendant compte que mes coups étaient portés dans le vide. Chose qu’elle ne mit pas longtemps à me faire remarquer, m’arrachant un grognement. Elle savait que je détestais mon nouvel âge, ce nouveau cap qui se dessinait face à moi et surtout quand elle me faisait remarquer que je me ramollissais.

Pourtant un léger rictus s’empara de mes lèvres quand je m’aperçus de l’erreur d’inattention qu’elle venait de commettre en rentrant dans mon espace. Je ne me fis pas prier pour venir attraper son bras, l’attirant à moi, son dos contre mon torse, tandis que je venais bloquer ses bras d’une clé de bras, mon souffle contre sa nuque. Je restais quelques instants dans cette position, savourant presque cette supériorité que je venais de me créer ou plutôt qu’elle m’avait offert sur un plateau d’argent. Je ne voulais pas la blesser, ayant conscience que son père ou elle-même risqueraient de m’étriper le cas échéant. Alors je desserrais mon étreinte, tout en maintenant le minimum de pression pour l’empêcher de bouger. « Et avant vingt-cinq ans, c’est là où on engrange l’expérience… tu t’es fait avoir comme une bleue Dani… » murmurais-je contre son oreille. La proximité ne m’avait jamais réellement dérangé, mais sentir sa peau brulante contre mon torse me rendait un peu plus fébrile que d’habitudes. J’avais face à moi l’occasion de terminer le combat, de la mettre au tapis et pourtant je ne choisissais pas cette facilité. « Tu as de la chance… Je veux gagner à la loyal… » riais-je délicatement en la lâchant, prenant soin d’effleurer son dos de mes doigts avant de me reculer d’elle. « Allez Riley, montre-moi la championne qui réside en toi ! J'aurais presque plus de résistance face à Kyle, sérieux ! » la défiais-je en lui faisant signe de s’approcher d’un mouvement de la main. « Tu parles trop… » rajoutais-je en tentant de balayer son pied d’appui en venant frapper à l’intérieur afin de la déséquilibrer pour lui faire rejoindre le tapis, signe de victoire. Je ne voulais pas avoir à regretter le fait de lui avoir laissé une seconde chance et me retrouver au tapis. Alors j'enchainais avec une seconde tentative de balayage, me retrouvant légèrement déséquilibré et bloqué par mon jean m'en voulant mentalement de ne pas l'avoir retiré.

Quoi que… Je ne savais pas si ce serait vraiment regrettable que de me retrouver au sol.



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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptySam 9 Mai 2020 - 19:37



@KEITH WEDDINGTON & DANIKA RILEY
IRON (flashback)
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Elle ignore royalement ses commentaires sur son absence de tenue respectueuse. Après tout il était torse nu. Elle lève les yeux au ciel. C’était son dojo. Elle était chez elle. Danika faisait parfois des entraînements de renforcement musculaire en legging et brassière.  Pour elle c’était une tenue habituelle après trois heures d’entraînement quand son kimono devenait trempé de sueur et qu’elle savait pertinemment que personne n’allait venir la déranger. Mais savoir que cela mettait Keith mal à l’aise était un petit plaisir dont elle n’avait pas envie de se priver.

Le combat commence. Elle se demande comment il pouvait encore y avoir de la surprise après avoir combattu tellement de fois. Mais elle comprend rapidement. Il suffit d’une seconde d’inattention pour qu’un combat bascule. Danika avait compris son erreur au même moment que Keith l’avait enfermée dans son étreinte. Elle se retrouve dos à lui, sent le souffle sur sa nuque. La clef de bras ne rendait pas la position idéale. Mais ce n’était pas que ça qui rendait cette position inconfortable. C’étaient les frissons qui parcouraient sa peau pourtant brulante. C’était son cœur dont les battements se faisaient plus violents. Mais c’était surtout le désir dans le fond de son ventre qui plus que tout rendait cette position invivable.  Cela faisait des mois que ça durait maintenant. Depuis qu’elle avait réalisé que les sentiments violents qui la prenaient pendant leurs longues conversations, pendant leurs combats comme pendant leurs gestes tendres n’avaient plus rien de fraternels.  Elle serre les dents quand il lui rappelle son erreur mais ne dit rien.   La main qui effleure son dos la rend encore plus fébrile. Comment ne pouvait-il pas se rendre compte que le contact physique qu’ils avaient toujours eu l’un envers l’autre était maintenant source de sous-entendus aussi bien au dojo qu’ailleurs. Il avait toujours montré une tendresse qu’elle ne l’avait jamais vu montrer à personne d’autre ses mains touchant facilement sa peau sans même plus s’en rendre compte comme si c’était devenu évident, naturel. Combien de fois avait-elle fini blottie contre lui devant un film, combien de fois l’avait-il serré dans ses bras, poser ses lèvres sur sa joue ou sa tempe ? Elle savait pertinemment que pour lui le contact était innocent, celui d’un frère pour une sœur. Mais elle savait le regard des autres et son propre regard. Combien de fois lui avait-on demandé s’ils étaient ensemble tant cela paraissait évident. Au dojo cela semblait être le sujet de conversation principal après chacun de ses passages. Lui avait toujours été offusqué, prétendant à qui voulait l’entendre que Danika était comme sa sœur et qu’ils avaient été élevés ensemble. Danika elle se taisait de plus en plus, incapable de justifier que pour elle aussi les gestes à l’époque si innocents commençaient à avoir une autre portée  et ne faisaient que renforcer les sentiments qu’elle avait déjà.

Elle se force à revenir à la réalité. La comparaison à Kyle échauffe son esprit de compétition. Elle oublie l’instant d’avant. La battante revient. Elle va gagner. Elle va le battre à plate couture et ça sera une sorte de punition pour tous les sentiments contradictoires qu’il créait en elle sans même sans rendre compte. Une fois la détermination présente elle sait que plus rien ne l’arrêtera. Il y avait toujours un moment où Danika entrait complètement dans le combat. Cela se voyait à son regard. Plus rien ne comptait, le monde aurait pu exploser qu’elle ne l’aurait même pas réalisé, uniquement concentrée sur le but de gagner.   Il tente un balayage, elle voit le déséquilibre avant même que son esprit l’analyse son corps est déjà en mouvement, un demi sourire ayant gagné son visage, son pied arrière part alors, changeant d’appuis et vient frapper son torse avec force. Keith en déséquilibre n’a pas le temps de trouver d’appuis. Le corps est à peine au sol, que Danika est sur lui à califourchon pour l’empêcher de se relever, elle vient bloquer ses mains et sourit aussi moqueuse que satisfaite : « T’aurais mieux fait d’enlever ton jean en fait. On dirait que tu me dois un dîner Weddington. » Ce n’est que là qu’elle se rend compte de sa position, de son torse nu, du sien à peine plus habillé. Son regard croise le sien. Se rend-il compte soudain que l’air devient lourd ? Son visage est à quelques centimètres. Elle a le malheur de regarder ses lèvres alors. Le temps lui semble suspendu, elle n’entend plus que leurs deux respirations essoufflées. Danika déglutit alors, son cerveau incapable de réfléchir, consciente de la tension soudaine qui tend leurs deux corps, consciente que le moment n’est pas normal. Puis soudain, elle se force à le briser, se rendant compte à quel point son visage est proche du sien, que ses cheveux presque détachés à présent effleurent le visage de l’homme. Elle se relève brutalement, s’éloignant pour cacher le rouge qui empourpre ses joues. Elle se force à rire pour camoufler la gêne soudaine.  Pendant un instant elle avait été prête à l’embrasser elle le savait. Mais l’embrasser était un point de non-retour. Une barrière qu’elle n’était pas capable de franchir, terrorisée à l’idée de le perdre.

« J’espère que t’as des glaces chez toi parce que je crève de chaud ! » Trop d’enthousiasme elle le sait. Elle va chercher sa bouteille d’eau, boit une gorge et le lui tend. Elle se force à passer la serviette sur son visage pour reprendre contenance. « Je vais prendre une douche, je te retrouve devant ? »  C’est à peine si elle attend la réponse, consciente que la fuite est évidente, que le moment anormal était la cause de cette soudaine tension qui lui semblait irrespirable. Elle prend ses affaires, ne prend pas la peine de se rhabiller. Quoique en dise Keith, cela ne choquait personne, Danika avait l’habitude d’enlever le haut du kimono quand elle n’était pas entraînement officiel, le tissu étant parfois trop chaud en plein été comme celui-ci.  Elle file dans les vestiaires, sous la douche, se force à prendre une douche glaciale pour calmer la peau brulante et les pensées tout sauf catholiques qui lui venaient à l’esprit.  Danika n’avait pas envie de sortir sous la torpeur de cette fin de journée, l’air du dojo étant bien plus frais.

Elle met ses affaires dans le panier à linge de la petite buanderie du dojo à côté du bureau de son père. Les Riley faisaient les lessives de kimono de leur famille au dojo, toute la famille s’entraînant tous les jours, c’était bien plus facile ainsi. Elle a enfilé une robe d’été aux tons orangé et ses cheveux sont encore trempés de la douche mais sentent la noix de coco, fraichement lavés.  Elle se sent tout de suite mieux, mettant son sac sur son épaule. Le cours collectif vient de se terminer et les élèves discutent bruyamment. Elle en profite pour aller coller un baiser sur la joue de son oncle. « A demain Isaac, je vais manger chez Keith ! » L’homme grommèle quelque chose comme quoi elle a intérêt à être en forme pour son entraînement de demain et elle lève les yeux au ciel consciente qu’il était plus dur avec elle qu’avec les autres. « Oui oui ne t’inquiètes pas ! » Elle lui tire la langue et sort rapidement du dojo pour éviter d’entendre un commentaire de plus. Immédiatement elle est frappée par la chaleur lourde de l’été et grimace. Elle retrouve Keith, le moment gênant semble passé, cela la rassure. « Ca va le perdant tu vis bien ton mini-entraînement ? » Si on pouvait vraiment appeler ça un entraînement. Elle lui ébouriffe les cheveux, sautant presque pour attendre le haut de sa tête. « J’espère que je vais avoir le droit à un repas digne d’une reine ! » Être avec Keith avait le don d’agrandir le sourire sur son visage et ses yeux pétillaient de malice. Mais elle le connaissait bien et savait que s’il était venu au dojo aujourd’hui c’était peut-être parce qu’il en avait eu besoin. Alors elle demande : « Ca va le boulot ? Ca a été aujourd’hui ? »


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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptySam 9 Mai 2020 - 23:21


[Flashback] Iron - @Danika Riley
Parfois la nature faisait bien les choses. Parfois elle me rendait la vie compliquée. Pourquoi ce soir en particulier mon esprit voyait ce qu’il n’avait jamais vu ? Je m’en voulais mentalement d’imaginer bien plus avec Danika en particulier. Pourquoi la voir dans cette tenue m’obligeait à garder un œil sur sa poitrine comme si c’était la première fois que je l’apercevais. Pourquoi entrevoir l’élastique serré autour de sa taille me donnait envie de tirer sur ce cordon juste pour me permettre d’apercevoir la courbe de ses hanches, le sillon de ses cuisses ? Je secouais la tête pour chasser ces images qui me prenaient. Je ne pouvais pas. Pas ici, pas avec elle, pas ce soir. Après tout, j’étais le premier à crier sur tous les toits que Danika était comme ma sœur. Je l’avais vu dans un berceau, dans les premiers jours de sa vie alors que je n’étais qu’un petit garçon. J’avais assisté à ses premiers pas au sein du dojo, ses premières dents, ses premières peines, ses premiers combats… La liste était longue, bien trop longue pour que je ne puisse me permettre de penser de la sorte. Dieu que j’aurais préféré qu’elle reste habillée.

Cela m’aurait évité, pendant le moment de proximité que j’avais entamé par ma clé de bras, de sentir chaque pore brulant de son corps contre le mien. Mon souffle se calait contre le sien et mes doigts en redemandaient, sentant des pulsions que je n’avais jamais ressenti. Pour notre bien-être réciproque, je devais m’éloigner d’elle. Je devais empêcher ce contact. Pourtant je restais là, à inspirer son parfum, à imaginer une fraction de secondes bien plus que ce qu’il y aurait entre nous. Mon visage se rapprochait de son oreille et l’idée même de laisser courir mes lèvres sur son épaule traversa mon esprit. Une fois de plus, il était urgent que je m’éloigne. Et tout prétexte était bon pour le faire. Je devais rester concentré sur le combat. Sur le jeu. Sur la victoire. Tout le reste n’était que distraction. Je le savais et pourtant cela allait m’emmener à ma perte. J’avais vu son regard changeait. Je connaissais cette détermination, celle qui l’habitait quand son égo était touché. J’avais poussé la comparaison un peu plus loin pour elle. Je savais qu’elle détestait quand je faisais allusion à l’efficacité de son affrontement. La cataloguer à une catégorie qu’elle ne supportait pas. Celle de femme fragile. Celle que nous, les hommes, étions prêts à laisser gagner pour apercevoir un sourire. S’en était trop et je savais que le déséquilibre que mon attaque imprécise avait crée était la signature de ma défaite.

J’eus à peine le temps de tenter de lever mon avant-bras pour tenter de parer son coup que son pied venait percuter le haut de mon abdomen, m’obligeant à retrouver le tapis. La force du coup était indéniable et heureusement que j’avais la carrure pour l’encaisser sans difficultés, mon dos claquant contre le tatami dans un bruit sourd. Je grimaçais, un mélange de dépit et de brûlure face au choc contre le sol tandis que je me figeais en la sentant grimper sur moi. Ma mâchoire se serrait tandis que j’haussais un sourcil sentant ses mains venir bloquer les miennes. N’était-ce pas assez humiliant que d’être au sol ? Non, pas quand c’était Danika qui m’y mettait. Je secouais la tête, presque résigné face à sa remarque. « Tu aurais été incapable de te battre si j’avais fait ça Riley… » soufflais-je tandis que je suivais son regard, mon souffle court. Je ne savais pas si c’était le contre-coup du choc ou bien la présence d’une tension entre nous. J’aurais voulu avoir le plein usage de mes mains pour les laisser parcourir dans son bas-dos. Mes lèvres. Je me sentais électrisé, l’apercevant fixer mes lèvres… Avait-elle la même idée que moi à cet instant précis ? Non, impossible. Elle me l’aurait dit ou aurait fait comprendre depuis le moment où j’étais rentré. Puis… Elle ne cessait de répéter à qui voulait l’entendre qu’il n’y avait rien de son côté. Pourtant son visage est prêt du mien… Trop prêt peut-être. L’occasion se présentait… Tout comme celle que j’avais eu quelques secondes auparavant. Deux fois en si peu de temps. N’était-ce pas un signe du destin ? Je commençais à me redresser avec aisance, le poids de Danika étant trop faible pour m’empêcher de me mouvoir quand elle se décida elle-même à quitter sa position, pour mon plus grand désarroi.

Je me laissais retomber contre le tatami dans un soupir, prenant le temps de m’étirer de tout mon long avant de me relever en effectuant un saut carpé, puis me tournant vers elle, j’acquiesçais à sa question m’apprêtant à lui répondre avant de me rendre compte qu’il était trop tard, Danika avait déjà filé à la douche. « C’est ça, laisse-moi ranger la salle… » soupirais-je tandis que je reprenais mon tee-shirt pour me rhabiller. J’avais l’habitude d’éteindre la salle et sans m’en rendre réellement compte, je finissais de vérifier l’état des lieux, claquant la porte derrière moi. Je fis un signe de tête négatif à l’attention d’Isaac qui savait pertinemment ce qui s’était passé durant cet instant, qui me rendit le tout par un sorte de rire moqueur, agrandissant ma fausse mauvaise humeur. Je grimpais deux à deux les marches me séparant du bureau du père de Danika, récupérant mon blouson et mon casque tandis que je saluais Isaac d’un signe de main en quittant le dojo, attendant la jeune femme dehors.

J’étais appuyé contre ma moto, envoyant rapidement quelques textos à Hayden pour prendre des nouvelles tandis que je rangeais mon portable en apercevant Danika qui sortait enfin, lui accordant un large sourire en découvrant sa tenue, et surtout sa façon de vouloir constamment ébouriffer mes cheveux. « Cesse donc, c’est trop haut pour toi… » me moquais-je tendrement. Le sourire se transforma bien rapidement en fou rire, lui tendant le casque dans sa direction. « Madame a oublié que Monsieur avait un fidèle destrier ? Fais attention que personne ne puisse voir tes dessous… tu t’es déjà assez déshabillée pour la journée ! » ironisais-je en continuant de rire, enfilant mes lunettes de soleil. Je préférais lui laisser le casque plutôt que de risquer sa vie en cas d’accident. Même si j’étais assez confiant sur ma capacité à conduire, je doutais plus fréquemment des automobilistes que je croisais. J’acquiesçais, enfourchant ma moto tandis que je la démarrais. « Tu auras le droit au meilleur des repas qu’un roi puisse t’offrir… Pizza, bières. N’est-ce pas le top ? » ironisais-je en retirant la béquille. « Allez monte donc… Et fait attention à ta robe… Puis ne me casse pas d’autres côtes, je crois que tu as oublié que je restais un être humain quand tu as frappé… » lui rappelais-je juste pour le plaisir de la faire culpabiliser.

Sciemment, j’ignorais sa question sur ma journée et je démarrais au quart de tour. Dani avait l’habitude de monter derrière moi, l’emmenant partout dès le jour où j’ai eu ma première moto. J’avais toujours fait plus attention quand quelqu’un était avec moi sur le véhicule, préférant arriver entier plutôt que plus rapidement. C’est donc une trentaine de minutes plus tard que je coupais le contact, face à ma maison, me tournant vers Danika. « Madame est arrivée… Tu descends que je puisse la ranger dans le garage ? A moins que tu veuilles de l’aide… » lui demandais-je en venant tapoter son nez du bout du doigt. Je respirais enfin en sentant son corps se décoller du mien. J’avais été en apnée une bonne partie du trajet, m’étant imaginé plus d’une façon de finir cette soirée. Ses mains contre mon torse, son corps contre mon dos, tout avait permis de me faire espérer qu’à bien plus qu’un simple combat dans un dojo. « Entre en attendant, je dois avoir des bières au frais… Enfin fais comme chez toi quoi » ironisais-je en rentrant la moto sur ces paroles. J’avais besoin de reprendre mes esprits, ne comprenant pas comment je pouvais divaguer ainsi.

J’étais resté de longues minutes dans le garage, prenant soin de recouvrir la moto, de ranger mon blouson et le casque, refermant derrière moi tandis que j’entrais par la porte menant directement dans la cuisine, m’arrêtant dans l’entrebâillement, m’arrachant un rire en apercevant Danika dans ma pièce à vivre. « Moi qui pensais que le repas serait prêt ! Même pas ma bière est servie ? Tu risques de le payer très cher t’es au courant ? » lui demandais-je en venant percuter affectueusement son épaule pour la décaler du frigo et ouvrir la porte, sortant deux bières avant de lui en tendre une, lui esquissant un léger sourire avant de me mordre la lèvre inférieure, par réflexe. « Une pizza, ça te convient ? Le roi que je suis n’a pas le courage de cuisiner après une journée pareille… Et avant que tu ne me dises que j’ai ignoré tes questions, je préférais me changer les idées que de parler de ces enquêtes qui n’avancent pas… Tu ne m’en veux pas j’espère. »  lui demandais-je en venant lui voler un baiser sur la joue, ne faisant même pas attention à ses lèvres que je venais d’effleurer, trop préoccuper à mettre la main sur le prospectus de la pizzeria du coin dans le tas de papiers qui traînaient sur le meuble de l’entrée. Une fois le précieux retrouvé, je me tournais vers la jeune femme, un large sourire fier aux lèvres. « Allez y Madame, dites moi ce qui vous ferez plaisir, je tacherais de vous l'offrir...» murmurais-je en lui tendant le prospectus.

J'avais conscience du double-sens de mes propos, espérant simplement qu'il n'était pas partagé par Dani... Car je ne donnais pas cher de ma capacité à rester impassible face à ses charmes ce soir.




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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyDim 10 Mai 2020 - 0:39



@KEITH WEDDINGTON & DANIKA RILEY
IRON (flashback)
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Elle avait quitté la salle comme une furie, incapable de supporter la tension palpable de la fin du combat, le corps de Keith sous le sien, l’envie irrésistible de l’embrasser, de ne plus jamais s’arrêter. Elle se retrouve dehors et semble enfin se rappeler que l’homme est en moto. Elle n’avait pas prévu qu’il allait passer sinon elle aurait mis des habits plus appropriés. « En même temps si tu m’avais prévenue j’aurais pensé à mettre un pantalon ! » Elle lève les yeux au ciel, prenant le casque le mettant sur sa tête. Il lui annonce que le repas du soir sera des pizzas et elle pousse un soupir exagéré comme si elle lui faisait une faveur en acceptant. « Je peux encore attendre longtemps mon repas digne d’un chef cinq étoiles quoi ! » Elle enfourche la moto, essaie comme elle peut de bloquer la robe autour de ses cuisses et vient se caler contre lui, ses mains se glissant contre son torse, sa tête venant se caler contre son dos. Cela avait toujours été des moments privilégiés. Des balades en motos où aucun des deux ne parlait et où elle pouvait rester des heures coller à lui sans culpabiliser. Il avait ignoré sa question mais elle ne lui en tenait pas rigueur, se contentant d’apprécier ce moment de proximité qui aujourd’hui était pourtant particulière chargé d’une tension inattendue. Elle ignore royalement son commentaire en arrivant levant les yeux au ciel et ne se fait pas dire deux fois, entrant dans la maison, la connaissant par cœur.

Danika profite de l’instant de répit pour prendre une profonde inspiration. Il fallait qu’elle se calme. Cela faisait des semaines, des mois que ses pensées étaient de moins en moins innocentes quand elle pensait à Keith mais aujourd’hui c’était différent. L’atmosphère n’était pas la même. C’était la première fois qu’elle avait l’impression qu’il n’aurait pas été contre l’idée. Comme une tension dans l’air, un contact électrique,  un regard qui semblait vouloir plus quand son visage avait été à quelques centimètres du sien.  Elle se rend compte seulement lorsqu’il entre dans la pièce qu’elle n’a pas sortir les bières, trop concentrée à essayer de retrouver ses esprits.

Il bouscule son épaule cela lui arrache un sourire. Le voir mordre sa lèvre par contre fait de nouveau tressaillir son corps. Elle entend à moitié ce qu’il dit, consciente qu’il a ignoré ses questions.  Cela semble peu important au moment où ses lèvres embrassent sa joue, effleurant ses lèvres.  Les poings se serrent instinctivement comme pour une illusion de contrôle.  Si elle s’écoutait, elle l’aurait déjà plaqué contre le frigo pour l’embrasser. Mais ses gestes envers elle étaient d’un naturel trop habitué. Elle choisit d’écouter l’amertume dans son cœur, celle qui lui rappelle que Keith ne l’aimera jamais plus que comme une sœur. Pire, que Keith était amoureux de quelqu’un d’autre depuis un moment maintenant même s’il ne l’avait jamais avoué.

Mais lorsqu’il lui tend le prospectus, l’amertume est vite effacée. Tout ce qui lui ferait plaisir ? Avec un type qu’elle aurait rencontré le veille, Danika aurait sûrement été direct à ce moment-là, consciente du désir qui courait dans ses veines. Avec Keith elle ne pouvait pas se le permettre, trop proche, beaucoup trop proche. De nouveau son regard vient se poser sur ses lèvres sans qu’elle puisse y faire quoique ce soit, le regard brûlant comme si elle était prête à le dévorer.  Elle a le prospectus dans les mains, le contact se brise une seconde trop tard, assez pour avoir senti la tension dans la pièce tripler d’intensité. Elle ne sait pas comment revenir en arrière,  se force à fixer son intention sur les pizzas,  sa langue venant humidifier ses lèvres dans sa réflexion. « Je vais prendre une regina je pense. Tu veux quoi ? » Elle aurait aimé qu’il la veuille elle et rien qu’elle. Elle n’avait même pas faim, la tension ayant coupé son appétit. Non elle avait faim pour autre chose. Elle se force à s’éloigner alors, à remettre de la distance entre leurs corps avant de commettre une erreur irréparable.

Elle boit une gorgée de bière, vient se hisser sur le plan de travail, sa robe remontant sur ses cuisses. Elle se force à changer de sujet. « Pfff tu me racontes jamais rien de tes enquêtes. C’est pas drôle. Je vais rester persuadée à vie que tu ne fais que manger de donuts. » Elle ricane moqueuse, mais ne lui tient pas vraiment rigueur de ne pas vouloir s’étendre le sujet. Si elle devait l’entendre parler plus de cinq minutes de comment Andréa était parfaite, elle allait péter un plomb.  Elle le laisse appeler le numéro pour commander les pizzas.  Elle change de sujet. « Mon père m’a proposé de commencer à donner des cours aujourd’hui. A plein temps. Pas que pour le remplacer lui ou Isaac. » Cela voulait dire d’une certaine manière rentrer dans l’organisation familiale, ne plus être que simple spectatrice. Elle savait que l’étape suivante était la société. Elle aurait menti si cela ne lui faisait pas un peu peur. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander soudain, si elle était prête à passer sa vie dans l’art martial, s’il n’y avait pas d’autres choses qui lui auraient plu. Elle avait vingt ans et tous les choix devant elle étaient étourdissants. « Tu crois que je serais une bonne prof ? » La question laisse transparaître l’incertitude, le doute. Il n’y avait qu’à lui qu’elle aurait osé le révélé.  Danika cherchait la perfection dans tout ce qu’elle entreprenait quand cela concernait l’art martial. En vérité elle ne voulait pas être une bonne prof. Elle voulait être aussi bonne que son père. Comme toujours elle ne pouvait s’empêcher de comparer chacun de ses gestes aux siens.

Les pizzas finissent par arriver et pendant que Keith va ouvrir, elle en profite pour sortir l’appareil photo qu’elle trimballait tout le temps avec elle.  Elle prend un cliché de Keith avec les boites à pizza. « Faut que je fasse attention il commence à y avoir trop de photos de toi sur mon mur, on va finir par croire que je suis une stalkeuse et tu vas me faire arrêter. » Elle parlait du mur de son appartement recouvert de photos de compétitions, de ses amis, de Brisbane, des villes dans lesquelles elle allait. Mais Keith étant probablement une des personnes les plus importantes de sa vie, il était sur beaucoup de clichés. « Et puis mes amies se battent pour savoir qui est le mec canon et je ne sais plus quoi faire. » Elle rigole mais vient d’avouer clairement ce qu’elle pensait du corps de Keith sans même s’en rendre compte.  Il faisait chaud, trop chaud dans cet appartement. Elle pose l’appareil photo et vient se poser à côté de lui sur le canapé sa cuisse venant toucher la sienne.  



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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyDim 10 Mai 2020 - 13:26


[Flashback] Iron - @Danika Riley
Je riais à sa remarque. Depuis quand je la prévenais de mes visites inattendues ? Depuis quand prévoyions-nous la suite de nos soirées ? Alors comment aurais-je pu la prévenir de ne pas mettre cette tenue qui lui allait à ravir au dépend d’un jean ? Je secouais la tête en guise de réponse, venant taper de mon poing le haut de son épaule avec délicatesse. « Pour mériter un repas digne d’un chef cinq étoiles, ce n’est pas avec moi que tu dois traîner, je te l’ai déjà dit… Mes cinq étoiles je les ai ailleurs que derrière un fourneau ! » ripostais-je, faussement blasé. J’espérais bien qu’un jour, un homme saurait lui faire plaisir en lui offrant ce genre de diner. Je n’avais aucunement la prétention de pouvoir la satisfaire d’une simple pizza, mais je savais que ce n’était pas tant ce que nous mangions qui nous importait mais surtout le fait de passer un moment l’un avec l’autre. Et c’était déjà suffisant.

J’avais senti sa tête venir se caler contre mon dos, m’arrachant un léger sourire satisfait et j’avais appréciais le trajet malgré les tours que me jouait mon esprit. Mon cœur avait raté quelques battements quand je m’étais imaginé le corps de Dani allongeait sous le mien, me laissant découvrir l’un de ses nombreux tatouages. Non, je ne pouvais pas penser de la sorte et je décidais de me concentrer de nouveau sur la route, appréciant ce silence qui était d’or à chaque fois que nous voyagions ensemble. Et même ces quelques instants seuls, tentant de reprendre mes esprits qui divaguaient inlassablement quand mon regard croisait la silhouette de Danika n’était pas suffisant. La tension était à son comble et je me devais de la subir, de la maîtriser. Après tout, ce n’était pas la première soirée qu’elle passait chez moi. Mais pourquoi ce soir, j’avais envie de goûter aux délices de son corps contre le mien ? Je n’en avais aucune idée et cela me torturait à petit feu. Je lui tendais le prospectus, tout étant un prétexte pour me changer les idées, tout comme cette bouteille de bière qui m’attendait, buvant une longue gorgée tandis que je la laissais réfléchir à sa commande. Mon regard s’était posé sur ses lèvres et je restais accroché face à ses mimiques qu’elle avait quand elle réfléchissait, déglutissant avec difficultés. Seule sa voix réussit à me sortir de ma torpeur et encore, il me fallut quelques instants pour relever mon regard de sa bouche à ses yeux. « Euh.. Alors… Je vais prendre une Napoli comme d’habitudes… » murmurais-je encore perturbé. Ma bière était ma bouée pour ne pas céder à la tentation, et une fois encore je vins porter le goulot à mes lèvres, prenant cette fois-ci plus de temps pour savourer le breuvage.

J’espérais que cet élan d’alcool ramènerait mon esprit dans le droit chemin… Perdu. Je ne lachais aucunement Danika du regard, m’apprêtant à lui faire une remarque sur le stéréotype qu’elle débitait encore sur mon métier de flic mais je restais figé en l’observant s’asseoir sur mon plan de travail, comme si de rien n’était. Détournant le regard, je riais nerveusement bien plus par la gêne que je ressentais que par les quelques mots qu’elle venait de dire. Valait mieux que je commande les pizzas, chose que je préférais faire en composant le numéro, restant de dos à Danika pour tenter de reprendre contenance une fois de plus. Vingt minutes à attendre avant la livraison. J’acquiesçais et raccrochais, tournant simplement la tête par-dessus mon épaule pour observer du coin de l’œil la jeune femme. « Toi ? Prof ? » répétais-je avant de jeter mon portable sur le canapé face à moi et de revenir vers le plan de travail à proximité de Dani, l’air faussement hésitant. Je vins poser mes mains sur chacune de ses cuisses, écartant légèrement ces dernières pour venir me glisser dans l’espace libre, sans la lâcher du regard. « Je pense que tes élèves auront beaucoup de chance de t’avoir… » avouais-je en gardant le contact avec elle. « Il faut simplement oublier l’esprit de compétition car toute personne n’a pas cette envie là en poussant les portes du dojo… Reste à savoir quel cours ton père va te proposer… » avouais-je en lui adressant un sourire pour la rassurer, une de mes mains venant se poser sur sa joue avec délicatesse. « Et surtout… Il faudra que tu leur dise que ton seul et unique modèle s’avère être moi… » finissais-je en me reculant, prenant conscience que je jouais avec mes propres limites et que je ne me contrôlais plus.

Je me détournais donc de son corps, attrapant ma bière avant de m’avancer dans le salon, me posant sur le canapé dans un soupir de satisfaction, comme après une terrible journée. « C’est une merveilleuse nouvelle que ton père te propose ça… Vraiment je suis fier de toi. » lui avouais-je avant de me pencher sur le côté opposé de mon canapé, attrapant ma guitare qui était gentiment posée sur son pied, venant la caler sur mon genou. « Après tout on a encore un peu de temps… » riais-je en commençant à jouer quelques arpèges, finissant par interpréter le morceau Glory Box sans oser regarder Danika, bien trop concentré par la musique. Il n’y avait pas beaucoup de personnes qui avaient la chance de m’apercevoir jouer, restant bien souvent enfermé dans mon salon avec ma guitare. Une sorte de jardin secret qui ne l’était aucunement pour Danika.

Seule la sonnerie qui retentissait dans l’entrée me sortit de mon morceaux, l’air faussement désolé en direction de Danika de lui avoir infligé ça. Je reposais la guitare sur son pied, me levant pour aller ouvrir tout en sortant ma carte bancaire tandis qu’un flash attira mon attention. « Ne me dit pas que… » et je l’observais si fière d’elle, que je ne pus m’empêcher de rire à mon tour, installant les pizzas sur la table basse. « Tu pourras donner mon adresse à tes amies, je me ferais un plaisir de leur montrer mon torse si affreux à cause de tous ces donuts que j’aurais avalé. » ripostais-je en me levant pour attraper le rouleau de sopalin et sortir une nouvelle bière, finissant la mienne sur le trajet du frigo.

« Je suis d’ailleurs étonné que tu n’ais pas participé au combat tiens donc… » fis-je remarquer en me réinstallant sur le canapé tout en lui demandant de me rejoindre d’un signe de tête, commençant à ouvrir les cartons pour lui positionner sa pizza face à la place anciennement vide qu’elle venait d’occuper, son corps contre le mien. Ma main se resserra instinctivement contre l’emballage de ma propre pizza, un frisson parcourant mon corps en sentant sa peau contre mon jean. J’étais incapable de m’éloigner de ce contact, posant une feuille de sopalin sur sa jambe dans un petit rictus « Parce que tu te taches souvent… Je ne voudrais pas devoir te nettoyer vois tu… Tu risquerais de trouver cela trop agréable ! » riais-je en me penchant contre elle pour l’embêter avant de me redresser pour reporter mon attention sur ma pizza. Dieu que je n’avais pas faim en réalité… Pourtant je restais un long moment à observer la pizza avant d’enfin en prendre une part. Je devais m’occuper plutôt que de penser à Danika. « Voilà Madame, tu as mérité ton repas… Enfin tu l’as mérité parce que je t’ai laissé une seconde chance… Sinon tu serais en train de faire brûler des pâtes dans ton appartement là… » lui fis-je remarquer. Je n’aimais pas perdre et je me devais de lui rappeler que je lui avais en quelque sorte offert cette victoire. « D’ailleurs… » dis-je en reposant ma part de pizza dans le carton, retirant une fois de plus mon haut avant de me tourner vers elle. « Regarde l’hématome que je vais avoir ! » lui fis-je remarquer en posant mon doigt sur la partie encore rougit où le coup de Danika avait été porté, tel un enfant qui rappelait ses blessures. « Tu sais ce que cela signifie ? » lui demandais-je le regard rieur.

Parce que si j’avais perdu sur le tatami, je n’étais pas sûr d’avoir perdu ma soirée.





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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyDim 10 Mai 2020 - 15:51



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Elle le regarde s’approcher, consciente du danger imminent. Comment voulait-il qu’elle se concentre sur sa réponse quand il la regardait comme ça ? Pour la première fois elle a l’impression qu’il sait exactement ce qu’il fait.  Ses mains se posent sur la peau nue de ses cuisses, la robe ayant légèrement remonté dans le mouvement qu’elle avait fait pour s’asseoir. Elle n’en croit pas ses yeux quand il les écarte et que son corps vient se placer à quelques centimètres du sien.  Elle se force à s’accrocher à chacun de ses mots, ses jambes s’étant resserrées celles de Keith et elle se sait à ça de les enrouler autour de sa taille, de réduire le peu de distance qui les sépare. Elle se concentre, seules ses paroles lui font garder la tête sur les épaules, sa main sur sa joue lui parait brûlante. Son regarde ne le lâche pas, il est dévoreur. Elle n’a qu’une envie attraper son t-shirt, l’empêcher de s’éloigner. Elle se force à garder les mains sur le plan de travail et lève les yeux au ciel à sa dernière remarque. « C’est ça on y croit. »  Elle lui adresse un regard faussement offusqué « Et moi l’esprit de compétition ? Je ne vois pas de quoi tu parles ! ».  

Elle descend du plan de travail, l’absence de Keith lui semblant à présent insupportables. Elle vient s’appuyer sur le meuble de la cuisine face au canapé, la tête dans la paume de sa mère, un sourire aux lèvres. Elle adorait le voir jouer. Elle réalise peu de temps après la chanson qu’il est train de jouer et déglutit lentement. C’était la goutte d’eau de trop elle le savait.  La chanson n’aidait en rien la tension. Soudain elle prend conscience qu’il le sait sûrement et que pour la première fois il est tout aussi conscient qu’elle de l’atmosphère électrique, chaque geste étant calculé.

Son rire quand il la prend en photo étire son sourire et Danika ne sait pas ce qui lui prend alors, quand il passe à côté d’elle pour aller dans la cuisine, sa main se pose une demie seconde sur son torse pour l’arrêter dans son mouvement et elle susurre : « C’est parce que je n’ai pas besoin de combat moi. »  Elle était plus audacieuse qu’elle ne se sentait réellement. Mais ce n’était pas entièrement faux. Ses amies savaient que Keith était hors de portée. Le regard de Danika avait toujours voulu tout dire, il était rempli d’une possession farouche. Et là à présent, elle se prenait à flirter ouvertement avec lui, jouant avec ses nerfs comme il avait joué avec les siens.  L’instant d’après elle est déjà hors de sa portée, n’en revenant pas d’avoir insinué qu’elle pouvait l’avoir quand elle le voulait.  Elle jouait avec le feu, elle le savait. Danika ne comprenait pas ce qui la prenait, encore moins ce qui le prenait lui, lui qui n’avait jamais montré d’attirance pour elle et qui soudainement envoyait des signaux tout sauf fraternels.

Ils se retrouvent sur le canapé et elle ne peut s’empêcher de rapprocher leurs corps, sa cuisse venant se coller à la sienne. Il vient poser un sopalin sur sa cuisse et elle rit alors. Elle n’allait pas se mentir, voir l’effet qu’elle lui faisait la galvanisait après avoir passé des mois à se torturer, Keith complètement inconscient de l’effet qu’il avait sur elle.   Elle manque de s’étrangler en buvant une gorgée de bière quand il enlève de nouveau son t-shirt.  Ce n’était vraiment pas fairplay.  Ce n’était pas comme si elle pouvait enlever sa robe elle.  Son regard suit la courbe de son corps et elle se force à rester impassible seule sa lèvre inférieure qu’elle vient mordre légèrement révèle l’état d’esprit dans laquelle il la mettait. Mais l’air moqueur revient vite et ses doigts viennent effleurer sa peau avant de se poser sur le début d’hématome en question. Son visage se rapproche du sien et elle susurre : « Ca signifie que t’es un peu fragile Weddington. » Elle fait exprès d’appuyer légèrement sur la peau blessée et de nouveau s’éloigne de lui, décidant de se concentrer activement sur sa pizza. Manger. Ne pas le regarder. Se concentrer. Elle se met à parler de sa semaine, lui racontant ce qui s’était passé au dojo ces derniers jours.  Elle se force à parler pour ignorer son torse nu non loin d’elle, pour tenter de respirer à travers la tension de la pièce. Elle n’arrive pas à finir la pizza, n’ayant déjà pas eu faim avant de commencer. Elle referme le carton. « Je finirais plus tard. » Elle s’essuie les mains, fait un mouvement d’éventail vers son visage. « C’est moi où on crève de chaud chez toi ? » La chaleur de Brisbane était brulante ces derniers jours. Mais la chaleur de la pièce n’avait rien à voir avec l’été elle devait bien l’admettre. Elle se lève pour se diriger vers le congélateur qu’elle ouvre alors et pousse un cri presque horrifié. « Nooooooooon. Keith il reste plus qu’une glaaaaaaaace. Qu’est ce que t’as fait ! » Elle lui jette un regard accusateur de ne pas avoir en racheter alors que c’était clairement elle qui avait mangé la moitié des siennes. Mais Danika n’avait aucun scrupule. Elle referme le congélateur, la glace à l’intérieur et le regarde alors d’un air malicieux. Elle savait qu’il avait compris ce qu’elle allait lui dire avant même de prononcer les mots. C’était comme ça qu’ils réglaient tous leurs problèmes. « Celui qui gagne a la dernière glace ? » Danika et Keith se lançaient des défis depuis qu’ils étaient enfants. Ils s’étaient retrouvés dans de beaux draps à de nombreuses reprises à cause de défis de ce genre.  Celui là semblait innocent. Mais elle réalise à son sourire, au corps qui se lève que le défi ne l’est pas du tout.  Parce que son corps se fige comme si elle voyait un prédateur avancer vers sa proie. Parce qu’elle est trop perturbée pour réagir quand elle se retrouve prisonnière de son étreinte une nouvelle fois et qu’au lieu de tenter de se défendre, son corps s’arche contre le sien. La tension est à son comble. Elle ne la supporte plus.  Son cœur tambourine dans sa poitrine.  Elle ne réfléchit plus. Lorsqu’il relâche la prise il faut une demie seconde pour que ses mains soient dans ses cheveux, pour qu’elle soit hissée sur la pointe des pieds pour aller embrasser ses lèvres qui l’appellent depuis des mois maintenant.


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Dernière édition par Danika Riley le Dim 10 Mai 2020 - 23:58, édité 2 fois
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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyDim 10 Mai 2020 - 21:18


[Flashback] Iron - @Danika Riley
Tout doucement nos deux corps s’éloignaient de la paroi, nous poussant dans la falaise de cette tension. Si mon cœur cessait de battre à chacun de ses mouvements, qu’en était-il du sien ? Pourrions-nous encore jouer à des jeux bien trop dangereux pour nous deux ? J’aimais le danger tout comme je détestais les réactions qu’il provoquait.  Pourquoi ces lèvres qui m’avaient effleuré un nombre incalculable de fois ces dernières années laissaient une douce sensation d’incandescence sur leur passage ce soir ? Pourquoi ces mains que j’avais serré à de nombreuses occasions me semblaient-elles si douces ce soir que j’aurais voulu les laisser parcourir plus en détail chaque parcelle de mon torse ? Pourtant mes mains posées sur ses cuisses m’électrifient. Je devais me concentrer sur sa voix. Fixer son visage. Ses lèvres. Je dérivais. Mon regard se posa sur le haut de sa cage thoracique, suivant chacun des mouvements de sa respiration pour être sûr que le temps ne s’était pas arrêté. Non ils étaient bel et bien en vie, et à entendre la remarque de Danika, elle ne semblait aucunement perturbée par la proximité que j’avais instauré. « Tu détestes perdre… Dois-je te rappeler que la dernière fois que tu as perdu, tu es restée plus d’une heure et demi assise en silence, à faire ce qui s’apparentait à du boudin venu d’ailleurs… » lui rappelais-je aisément en tapotant de mon index le haut de son épaule.

J’avais rompu ce rapprochement qui devenait insoutenable et m’était plongé dans mon instrument. J’en avait même oublié la présence de Danika le temps d’un instant. Ce ne fut que lorsque je l’aperçus dans mon sillage, le visage posé sur sa main que je lui adressais un léger sourire, faussement gêné. Après tout, n’avions-nous pas dépassé toute partie de gêne absolue à partir du moment où elle s’était retrouvée à moitié habillée, à cheval sur mon corps ? Je n’eus pas l’occasion de faire un seul commentaire, le livreur de pizza venant subitement nous sortir de cette torpeur. Je remerciais l’air frais que l’ouverture de la porte venait de laisser passer tandis que je coupais le courant d’air bien rapidement, déposant notre repas sur la table. J’avais l’impression d’être brulant alors que je savais très bien qu’il ne s’agissait de rien d’autre que d’une effusion d’hormones que je ne maîtrisais plus. Et si Danika avait saisi la moindre de mes failles face à son image, j’avais conscience des cartes qu’il me restait abattre. Le prétexte était parfait pour ôter mon haut, et rester à tendre chacun des muscles de mon torse sous son regard. L’apercevoir manquer s’étouffer me donnait presque raison, me faisant jubiler intérieurement. « Ça signifie surtout qu’il va falloir que tu rattrapes ça » murmurais-je en guise de réponse retenant un grognement sous l’appui de son pouce. « Et pas de cette façon… je te pensais délicate… » ironisais-je tandis que je l’observais, la tête penchée sur le côté. Tout comme moi, elle tentait de fuir cette tension qui s’était installée sans doute à notre insu. Si elle l’avait ressenti aussi fortement que je l’avais fait, alors pourquoi ne cédait-elle pas à mes signaux. Je l’avais vu se mordre la lèvre tout comme j’aurais eu envie d’y goûter. Elle avait raison il fallait manger.

Du moins essayer, parce que pour l’une des rares fois, ni moi ni elle ne réussissait à finir notre pizza entière. J’acquiesçais, fermant ma pizza de la même façon qu’elle. « Tu repartiras avec… » lui dis-je comme pour la rassurer avant de rire légèrement. « Tu as chaud ? Moi ça va mieux depuis que… » lui dis-je en montrant mon torse tandis que je me levais, me rendant vers la baie vitrée qui donnait vers mon jardin, l’ouvrant puis me dirigeant vers ma cuisine, je fis de même pour créer un courant d’air avant de sursauter en entendant le cri forcé de Danika. « Nooooooooooon dis-moi pas que ce n’est pas vrai ! » me moquais-je en me redressant, bombant le torse avant d’ébouriffer mes cheveux, prêt à combattre comme je l’avais deviné à son regard. Pourtant ce n’était pas même l’idée de me battre qui me plaisait. C’est qu’elle m’offre une occasion de me rapprocher. « Viens prendre ta revanche Riley… » murmurais-je en m’avançant d’elle sans même prendre le temps de me mettre en position. J’étais déterminé et mes bras vinrent entourer sa taille, la faisant pivoter une fois de plus sans prendre la peine de coincer son bras. Non j’avais simplement envie de la sentir contre moi et mon cœur avait cessé de battre à son tour. Mon souffle se voulait court et j’en oubliais presque que je me battais pour une glace que je ne mangerais probablement jamais. « Dis le… » murmurais-je comme si je tenais absolument à être déclaré vainqueur d’un combat inexistant. Pourtant je sentais mon bassin se coller un peu plus au sien, mes mains venant se faire plus ferme sur son ventre tandis que mes lèvres se rapprochaient dangereusement de sa nuque. Il eut suffi d’une fraction de seconde… Une seule pour me rendre compte que le corps de Danika m’avait échappé, l’ayant libéré de cette torture que je voulais lui infliger autant qu’à moi.

Pour la première fois, je ne regrettais pas d’avoir relâché mon attention. Car sans demander mon reste, Danika vint faire exploser cette tension contre mes lèvres en une fraction de secondes. Je ne me fis pas prier pour lui rendre son baiser, ma main attrapant son poignet tandis que mon corps la repoussait contre le mur le plus proche, venant plaquer sa main au-dessus de sa tête. Je ne réfléchissais plus, je laissais mon corps réagir à chacune de ses envies. Mes lèvres brulantes glissèrent le long de sa nuque quelques instants, venant de nouveau recapturer l’instant avec passion et désir. Il n’y avait plus de glaces, plus de combats et il était temps de passer à autre choses. Mon bras libre vint se glisser sous ses cuisses, m’aidant de l’autre pour la soulever comme une poupée de cire, et venir l’allonger sur le canapé, l’observant quelques instants d’en haut, un regard presque satisfait, me mordant le coin de la lèvre inférieure. « Tu as toujours chaud ? » demandais-je en venant me glisser par-dessus, remontant sa robe dans ce même et unique mouvement. « J’ai une autre solution… » murmurais-je au creux de son oreille d’une voix sensuelle qui n’attendait qu’à avoir une bonne raison de se taire. Et cette raison s’avérait être la bouche de Danika que je venais de nouveau embrasser avec ardeur, laissant mes mains voguaient sur la peau chaude de ses cuisses, mon pouce découvrant chaque parcelle de muscle pour son plus grand plaisir avant d’écarter ses jambes pour me permettre d’entourer ma taille. Mon regard ne cachait plus mon désir tandis que mes lèvres descendaient à la naissance de son cou. « Déshabille-toi. » lui ordonnais-je, mon ton se voulant plus ferme tandis que je restais sur elle, l’empêchant volontairement de s’exécuter, une main fermement posée sur le centre de sa poitrine, l'observant d'en haut, un sourire narquois. J’avais envie de jouer. Et je n’allais pas m’en priver après avoir été autant torturé.




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Dernière édition par Keith Weddington le Mer 13 Mai 2020 - 11:43, édité 1 fois
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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyDim 10 Mai 2020 - 23:59



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Petite nature ça commence attention:
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Dernière édition par Danika Riley le Mer 13 Mai 2020 - 12:16, édité 2 fois
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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyLun 11 Mai 2020 - 15:17


[Flashback] Iron - @Danika Riley


Ce n'est que le début, mais tu auras été prévenu si tu cliques...:




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Dernière édition par Keith Weddington le Mer 13 Mai 2020 - 11:45, édité 1 fois
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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyMar 12 Mai 2020 - 20:25



@KEITH WEDDINGTON & DANIKA RILEY
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Si tu cliques c'est à tes risques et périls:

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Dernière édition par Danika Riley le Mer 13 Mai 2020 - 12:17, édité 1 fois
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Message(#)[Flashback] Iron - Danikeith (-18) EmptyMar 12 Mai 2020 - 23:40


[Flashback] Iron - @Danika Riley


Un homme averti en vaut deux, c'est un jeu dangereux que d'appuyer ici..:




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