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 pulp fiction (elise)

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyDim 10 Mai 2020 - 21:31

Je dérange? qu'il aurait pu demander, question si évidente à la réponse qui l'est toute autant, à la seconde où Elise ouvre la porte - et où il tombe sur son air tout sauf ravi de le voir.

Bien sûr qu'il dérange Jack, et encore plus qu'il la dérange elle. Ils n'ont jamais échangé plus que quelques mots et encore. Eux, ils sont habitués aux plus simples banalités d'usage le temps que Saül vienne s'immiscer entre les deux, proposer un congé à l'une, un scotch à l'autre. Il ne la connait pas et pourtant il la côtoie depuis une vie, la Williams, mais certaines choses sont innées, inévitables. Il dérange.

Il dérange et elle est seule, il a réussi à faire un doublé le gars, il mériterait une médaille déjà. La voiture de Saül n'est pas dans l'allée pourtant, il aurait facilement pu se résoudre à l'évidence de repasser plus tard Jack. Feinter la politesse et une bribe de retenue, retourner bredouille chez lui avec son gin canadien, celui sucré au sirop d'érable, celui qu'il apportait comme cadeau de retour de voyage alors que ça ne fait aucun sens. Ce sont les Williams qui ont qui ont quitté le pays et pas lui - et pourtant il est encore là, à presque se balancer d'un pied à l'autre dans le portique, ses prunelles qui se surprennent à scruter le profil fatigué d'une Elise qu'il ne s'autoriserait jamais à détailler. Pourtant, s'il ne détourne pas la tête, c'est bien ce qu'il semble faire depuis une bonne minute déjà, en silence. Il est le pire invité imposé qui soit.  

« T'as envie de goûter? » elle dira non et lui renverra un air de dédain. Elle le chassera de chez elle et elle en aurait tous les droits, elle qui n'a jamais apprécié la présence d'un Epstein bien trop dissipé, bien trop dilué pour qu'elle puisse même seulement le tolérer. D'une façon ou d'une autre il lui laissera la bouteille Jack, se disant qu'au moins ça lui permettra à elle d'avoir un souvenir des années au Canada. Ce sont ses années préférées à Epstein, préférées à toutes les autres.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyDim 10 Mai 2020 - 22:13

Tu as du mal a caché ton agacement lorsque tu tombes nez à nez avec Jack. Le pauvre. Il a mal choisit sa journée, sa semaine, peut-être même son mois va savoir. Tu as pas encore décidé pendant combien de temps tu allais faire la gueule à Saül. Reste que peu importe qui aurait été de l'autre côté de la porte, ça n'aurait pas fait ton bonheur. Tu voulais la paix. En plus, tu ne t'étais pas vraiment remis encore du décalage horaire. Tu ne t'y habituera probablement jamais. Ça ne s'améliore pas avec les années. Par contre,lui, il ne semble pas vouloir partir, puisqu'il réussit à se faufiler à l'intérieur sans même que tu l'ai invité à le faire. Tu soupirs plus ou moins subtilement avant de fermer la porte derrière lui. Il veut quoi au juste ? Qu'il se considère encore chanceux que tu lui ai pas fermer la porte sur un pied. « T'as envie de goûter? » Tes yeux passent de lui à la bouteille. Non. Oui. Peut-être. Tu sais pas. Seule peut-être. « Pourquoi ? » que tu lui demandes ensuite. Ce n'était certainement pas pour prendre un verre avec toi qu'il s'était déplacé jusqu'ici. C'était pour ton cher époux, bien sûr. L'absence de sa voiture n'avait pas suffit à lui faire comprendre qu'il était absent ce soir ? Et bien d'autres soirs « Tu aurais dû appeler. Tu aurais su qu'il n'était pas là. » Il est jamais là. Encore plus aujourd'hui que jamais. L'ambiance est froide, lourde, meurtrière ces derniers jours. « Il ne compte pas rentrer bientôt au cas où tu voudrais l'attendre. » que tu ajoutes consciente de l'heure tardive et de ce que ça pouvait bien insinuer. Honnêtement, tu n'en avais rien à foutre des conclusions qu'il allait faire. Libre à Saül de lui faire découvrir qu'il était un abrutis.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyDim 10 Mai 2020 - 22:36

« Pourquoi ? »
« Pourquoi pas? »

Il est d'une lourdeur Epstein, quand il relance d'une question, quand il se dit qu'un peu d'humour, qu'un sourire en coin aideront peut-être. Jamais il n'oserait lui demander ce qui se passe, jamais il ne poserait la moindre question en sachant très bien que s'il en a tous les droits avec Saül, Elise et lui ont un tout autre style d'arrangement - si arrangement il y a. Il ne se souvient même pas de la dernière fois où ils sont restés seuls à deux aussi longtemps. L'impression est étrange, il la chasse du revers en entrant. Impoli.

La voix d'Elise résonne sur le plancher de marbre de l'immense demeure que Jack n'a même jamais visitée au complet tant il ne s'y sent pas à l'aise. Lui qui marche pieds nus à travers sa propre maison, lui qui vit bien plus dans son jardin que dans le plein pied qui date et dans lequel il évolue depuis maintenant quatre ans - il se sent minuscule dans leur villa. « Tu aurais dû appeler. Tu aurais su qu'il n'était pas là. » elle reproche et elle pique, il ne le prendra jamais personnel. Elle ne va pas, et c'est qu'il s'inquièterait presque, le musicien. « Je suis désolé ; je croyais que c'était une bonne idée de passer à l'improviste. » c'était tout sauf une bonne idée, entre l'agenda réglé à la minute de son meilleur ami et la possibilité de se retrouver dans une telle situation, tout portait à croire qu'il regretterait. La bouteille de gin qui roule encore entre ses paumes fait l'affront d'être l'excuse ultime qu'il propose, quand il sent les prunelles acérées d'Elise brûler sa nuque.

« Il ne compte pas rentrer bientôt au cas où tu voudrais l'attendre. » et donc, elle ne l'attend pas, elle ne l'attend plus. Son coeur se serre à Epstein, il ne se l'explique pas, préfère se sentir utile quand il se doute qu'elle n'en dira pas plus et qu'il n'osera de toute façon pas gratter le moindre élément supplémentaire. « Tu réalises qu'après toutes ces années on a jamais pris un verre ensemble? » elle n'en a rien à faire et probablement qu'elle refusera, mais il prend les devants Jack. Quand du hall il file l'effronté, vers le mini-bar longeant le salon. Il ouvre la bouteille, en sert une lampée à elle, une à lui. L'alcool est doux et n'a rien d'amer, rien de trop fort pour qu'elle fronce du nez à la première tentative d'en boire - pourtant il s'attend à ce qu'elle fronce tout de même, lorsqu'il lui tend son verre. Lui, il l'attend sagement pour en boire une première gorgée.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyDim 10 Mai 2020 - 23:07

« Pourquoi pas? » Tu pinces les lèvres. Tu retiens presque un sourire. Presque. « J'sais pas » Tu n'avais aucune bonne raison d'accepter. Aucune bonne raison de refuser. Il faisait simplement partie de ces nombreuses personnes qui t'irritais sans vraiment savoir pourquoi, sans avoir chercher à découvrir au delà des apparences, sans avoir chercher à le connaître tout simplement. Tu n'en avais jamais eu envie. C'est toujours le cas. « Je suis désolé ; je croyais que c'était une bonne idée de passer à l'improviste. » « C'en était pas une » que tu lui réponds de toute ta froideur. Qui de nos jours débarque encore chez les autres à l'improviste ? Pas toi. Ni personne d'autre. Il y a lui. Et Auden probablement. Justement sa dernière visite à l'improviste ne te rappelle aucun bon souvenir. Tu n'aimes pas les surprises. « Tu réalises qu'après toutes ces années on a jamais pris un verre ensemble? » « Tu n'as jamais demandé » Tu aurais dit non. Tu le devrais encore. Pourtant, tu le laisses prendre ses aises alors qu'il se dirige vers le mini-bar comme si c'était le sien. Tu le suis comme si c'était chez lui. Tu prends le verre qu'il te tends. « Je supporte mal l'alcool » que tu lui dit à titre informatif en regardant le fond du verre. L'alcool fort, vraiment pas ton truc. Tu te contentes de boire des bulles dans ses soirées de riches ennuyeuses. Qu'il ne vienne pas se plaindre si tu deviens désagréable après le deuxième verre. Attends, qui a parlé d'un deuxième verre ? « Et je suis pas de bonne compagnie » Tu devrais demander à mon mari que tu te retiens d'ajouter. Ton regard se lève à nouveau vers lui. « C'est sûrement pour ça... qu'on a jamais pris de verre ensemble » Ton regard fuit rapidement le sien alors que tu portes la verre à tes lèvres. Et il vient rapidement le froncement de ton nez...

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyLun 11 Mai 2020 - 6:23

Son regard est froid, sa voix aussi. « C'en était pas une » et pourtant il laisse échapper un rire Jack, le sourire en coin qui va avec. Elle n'a pas envie qu'il soit là et il ne pourrait pas se sentir plus intrusif, pourtant elle ne l'a pas chassé et lui autorise même quelques pas dans sa demeure esseulée.

« Tu n'as jamais demandé »
« T'aurais accepté? » qu'il s'étonne à demander, connaissant déjà la réponse. Ils se sont faits une fleur l'un l'autre à ne pas s'imposer de telles rencontres, en prenant pour acquis qu'ils ne sympathiseraient jamais. Pourtant il insiste Epstein, n'aimant pas les rictus las qu'il a vus passer sur son visage quelques minutes plus tôt. Il s'inquiète le canadien, bien sûr qu'il se questionne.

Elise s'approche dans son dos, il fait comme chez lui dans la plus grande ingratitude, insolent personnage qui chantonne en cherchant les verres les plus jolis dans toute leur argenterie. « Je supporte mal l'alcool » la première excuse monte, il lui invente une solution express. « Je m'assurerai de te servir un verre d'eau pour chaque gin. » si elle entend un sourire à nouveau dans sa voix, elle aura totalement raison de l'attribuer à ça. « Et je suis pas de bonne compagnie » sa tête se détourne, son regard passe par-dessus son épaule pour attraper celui, ferme et fermé, d'Elise. « J'ai connu bien pire. » il se veut rassurant Jack, il le serait sûrement. Si elle n'était pas occupée à mettre autant de barrières entre eux deux à chaque nouvelle tentative de pas vers elle qu'il pouvait bien faire. Aujourd'hui comme à chaque fois.

Et un pas, il en fait un nouveau, littéralement, lorsqu'il réduit la distance entre eux deux pour lui tendre son verre à elle. « C'est sûrement pour ça... qu'on a jamais pris de verre ensemble » il attend qu'elle porte le gin à ses lèvres, fait de même. L'effet miroir est parfait - jusqu'à ce qu'elle fronce comme prévu. Son sourire à Epstein se noie derrière l'alcool doré. « Avant. » il corrige, espiègle, tenant ses prunelles un temps. « Jamais pris avant. » une seconde passe, dix autres. C'est là où il fera tinter son verre à celui de la brune, un cheers en retard qui vaut tout de même pour quelque chose. « On en prend un, là. » jamais n'existe plus.

Elle semble tendue, elle le semble toujours. Il pense à une esquive pour elle. « C'est laquelle, ta pièce préférée? » Jack qui se dit qu'en terrain confortable elle se sentira peut-être un peu plus à l'aise. Il perd rien à essayer, à demander.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyLun 11 Mai 2020 - 13:11

« T'aurais accepté? » Non. « On saura jamais. » Et vous vous investissez tous deux dans la demeure. Jack prend tellement ses aises que tu as presque l'impression d'être une inconnue sous tes propres murs. « Je m'assurerai de te servir un verre d'eau pour chaque gin » « Chaque ? Tu surestimes ma patience » Un. Ça va. Deux. Ça passe. Plus que ça ? Non. Il t'énerve déjà. Qu'il se considère encore chanceux que tu ne l'es toujours pas chassé de chez toi. Ça pourrait venir plus vite qu'il ne le pense, ou pas, va savoir. « J'ai connu bien pire. » Tu ne peux t'empêcher de venir lever le yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il en sait ? Rien. Il ne semble tout même pas prêt à partir d'ici. Tu regrettes presque que Saül ne rentre pas bientôt. Presque. « Avant. Jamais pris avant » Ton regard qui se fixe dans le sien. Un léger silence qui s'installe entre vous deux coupé par le verre se Jack qui vient se cogner contre le tien. « On en prend un, là. » Et tu le regrettes presque lorsque tu viens à nouveau porter le verre à tes lèvres. La deuxième gorgé toujours moins pire que la première. « C'est laquelle, ta pièce préférée? » Tu fronces les sourcils. C'est quoi cette question ? Tu réfléchis tout de même, te demandant quelle pièce de cette maison était celle qui semblait plus vivante que les autres. « Il y a une verrière en haut. La vue est pas trop mal. » que tu lui réponds en détournant de nouveau ton regard dans le sien. Tu connais la suite. Il veut aller voir. « Tu n'iras pas voir si c'est ce que t'attends. Tu t'es aventuré assez loin pour ce soir » Et le voilà enfin, le mince sourire qui vient traverser tes lèvres. Une micro-victoire sans aucune doute. « Comment va ta fille ? » que tu lui demande par la suite, ne sachant pas vraiment de quoi lui parler d'autre. Tu l'as prévenue. Il a quand même choisit de rester. Il n'a vraiment rien d'autre de mieux à faire ?

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyMer 13 Mai 2020 - 22:29

Elle le suit, il s'en étonnerait presque tellement elle ne fait pas le moindre bruit. C'est qu'elle est attentive Elise, c'est qu'elle protège son territoire aussi - quand lui, il envahit. Pourtant il ne fait pas exprès, il ne se veut pas suffoquant, il erre encore et toujours. Il regrette par contre, de ne pas pouvoir se retrouver pieds nus sur le carrelage. Il ne regrette pas pour le confort manqué, mais bien parce qu'il serait si curieux, si intrigué de voir comment elle réagirait s'il prenait ses aises à ce point. Il n'osera jamais.

« Chaque ? Tu surestimes ma patience »
« C'est toi qui sous-estimes la mienne. » un nouveau sourire à son attention, une nouvelle justification à des excuses qu'il balaie du revers. Elle les aligne les raisons du pourquoi il devrait partir mais pourtant il reste. Encore un peu, pas trop. Il saura tirer sa révérence quand elle le lui demandera vraiment - ce n'est pas Epstein de forcer quoi que ce soit, elle le sait autant que lui.

Les verres tintent, les regards s'accrochent. Elle n'a pas l'air à l'aise et il tente de nouveau d'ajuster le tir.  « Il y a une verrière en haut. La vue est pas trop mal. » curieux qui s'assume, il laisse déjà son regard errer par-delà l'épaule de la brune, viser les escaliers qui justement montent à la verrière ; avant que ce ne soit elle qui le rattrape au vol, paroles acérées et coup d'oeil maîtrisé. « Tu n'iras pas voir si c'est ce que t'attends. Tu t'es aventuré assez loin pour ce soir » Elise qui contrôle tout, et Jack qui s'amuse d'avoir le rôle de celui que bafoue. « Pour ce soir. » elle n'avait qu'à ne pas sourire en coin elle aussi. Il a vu l'opportunité, il a vu de la lumière, il est entré.

« Comment va ta fille ? » une inspiration, une gorgée qui suit le plus naturellement du monde. « Bien. Quand elle oublie que sa crise d'adolescence lui donne des envies de meurtre. Ça arrive 5 minutes par jour, c'est une fenêtre à ne pas négliger. » Ellie dans toute sa splendeur, Ellie qu'il aime de tout son coeur même si chaque nouvelle journée ne les remet qu'une nouvelle fois sur un nouveau ring. Ils avancent d'un pas pour en reculer de dix quotidiennement, mais ils avancent au moins. « Cosimo est passé au studio la semaine dernière. Il m'a dit qu'il s'était trouvé un appartement? » qu'il tente le maladroit, de la voix la plus douce qu'il a en banque. C'est si facile pour lui, de se mettre les pieds dans les plats.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyJeu 14 Mai 2020 - 1:04

« Pour ce soir. » Ça l'amuse. Tu lèves les yeux au ciel. Il est tenace. Tu dois bien lui donner ça, même si, tu ne comprends pas vraiment pourquoi. Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas ? « Tu n'en manques pas une, han ? » Et c'est à ton tour de venir cacher ton sourire derrière ton verre.

« Bien. Quand elle oublie que sa crise d'adolescence lui donne des envies de meurtre. Ça arrive 5 minutes par jour, c'est une fenêtre à ne pas négliger. » Ces paroles arrivent à te décrocher un rire. C'est Jack ou l'alcool qui arrive enfin à détendre un peu l'atmosphère ? L'alcool. Assurément.  « Elle est pas facile ? » Tu ne t'y connaissais pas vraiment en crise d'adolescence. Tu n'en a pas eu et Cosimo, non plus. Ce qu'il est en train de vivre en ce moment s'y rapproche le plus. Ça semble tout de même être une partie de plaisir comparativement à ce que Ellie lui faisait vivre. « Cosimo est passé au studio la semaine dernière. Il m'a dit qu'il s'était trouvé un appartement? » À croire que ton fils parlait à tout le monde sauf à toi. « À peine arrivé qu'il était déjà reparti » Tu hausses légèrement les épaules. Pouvais-tu vraiment le blâmer ? Même toi, tu as presque envie d'aller en appartement tellement l'ambiance ici est merdique. Ton regard passe du fond de ton verre vers Jack, tristement. « Il t'a dit quoi d'autre ? » Les silences ? Les disputes ? Les mensonges ? Les faux-semblant ? Auden ? Son père qui a dormit sur le sofa tout le long des vacances ? Il fallait se rendre a l'évidence. Cosimo n'était plus un gamin. Il n'était plus si naïf. Il savait bien que plus rien n'allait. Sur ces belles pensées, mais surtout devant vos deux verres vides, tu viens attraper la bouteille pour revenir les remplir. « C'est le dernier. T'emballes pas. »

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyJeu 14 Mai 2020 - 19:28

« Tu n'en manques pas une, han ? » il en est fier, le pire. Le sourire qu'il arbore le vend tout de suite - jamais il ne s'en serait caché de toute façon.

Viennent les sujets qui fâchent, ou du moins les sujets en commun. Elise qui parle d'Ellie, évidemment que ça ramène Jack en arrière, que ça le replonge dans les souvenirs du Canada où elle était encore si jeune sa fille, où il gérait encore si mal. « Elle est pas facile ? » « J'étais pire à son âge, mes parents doivent se dire que c'est qu'un juste retour des choses. » il est encore malhabile, maladroit avec elle. Mais il la comprend définitivement mieux quand il voit en elle des comportements que lui-même multipliait quand il avait si peu d'années au compteur. « T'étais comment, adolescente? » sa tête qu'il arque, le sourcil avec. Il se complaît à l'imaginer gamine timide une seconde, jeune femme charismatique la suivante. Elle ne laisse rien voir, jouant parfaitement son rôle de Joconde un temps.

Enchaîner sur Cosimo laisse glisser un voile sur le regard de la brune, il s'en veut, l'idiot, bien sûr qu'il culpabilise. « À peine arrivé qu'il était déjà reparti » elle souffle, il sent son coeur qui se serre. La journée où Ellie quittera la maison en sera une éprouvante. Même si elle y passe très peu de temps en ce moment, ses fringues sales, ses assiettes de pizza vides et les piles de livres et de vinyles qu'elle laisse traîner dans son sillage trahissent sa présence aussi éphémère que nécessaire pour son pauvre père. « Il est quand même resté à Brisbane, y'a du bon. » il aurait très bien pu partir sac au dos et rêves plein la tête. Il l'avait fait Jack à l'époque, il ne le regretterait jamais.

« Il t'a dit quoi d'autre ? » son verre est dangereusement vide, à elle comme à lui. « Qu'il avait sombré dans l'enfer de la drogue. Qu'il pensait abandonner ses études. Qu'il a mis une fille enceinte. » dangereusement, au point où il dit de la merde Jack. Il tente de toutes ses forces de garder un air sérieux, fermé, rigide sur son visage marqué par les années et les nuits d'indécence et d'abus. il tient à peine une seconde avant d'éclater de rire à nouveau. « Rien qui devrait t'inquiéter. Sinon je te l'aurais dit. » il promet le brun, il sera loyal s'il réalise que quelque chose devrait venir à sa connaissance à elle. À sa place, il l'en remercierait des années si elle pouvait lui rendre la pareille.  

Contre toutes attentes elle les ressert. Il pince les lèvres pour se contenir, Elise les rattrape au vol, lui et la lueur d'amusement au creux de ses prunelles dédiées à elle. « C'est le dernier. T'emballes pas. » l'avertissement le fait sourire de plus belle, maintenant qu'il hoche la tête. C'est qu'il semblerait presque docile, Jack. « Alors je vais le savourer. » la gorgée qu'il prendra la seconde suivante est minime, prise au ralenti. Il pourrait jouer ainsi pendant des heures, se contentera de partir quand elle le lui demandera d'emblée.

« Tu l'aimes, finalement? » le gin, l'érable, le Canada à sa façon.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyVen 15 Mai 2020 - 1:41

« J'étais pire à son âge, mes parents doivent se dire que c'est qu'un juste retour des choses » C'est drôle. Ça ne t'étonne pas vraiment. Sans raison particulière. Une intuition probablement. « La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre à ce qui paraît » On pourrait dire la même chose de toi et Cosimo, mais non, la génétique n'a rien à y voir. Vous auriez vécu un véritable enfer sinon. Cosimo était facile comparativement à bien d'autres enfants. Comparativement à Auden... « T'étais comment, adolescente? » Oulala. Pas besoin de perdre de temps là dessus. Ton adolescence n'a rien d'exceptionnel, rien qui ne vaut la peine d'être relaté. « Devine. » que tu le défie du regard, alors qu'un sourire s'installe sur tes lèvres, un vrai. C'est l'alcool. Quoi d'autre ?

« Il est quand même resté à Brisbane, y'a du bon. » Bien sûr. Au moins, toute la famille vivait dans la même ville. Ça ne devrait pas t'affecter autant qu'il soit partie. Tu as l'habitude qu'il me soit pas là, mais que lui choisisse de partir, oui, tu as trouvé ça difficile. « Je sais. Parfois, j'oublie que c'est plus un enfant. » On y va avec les confidences maintenant ? On dirait bien. Tu mets ça sur le dos de l'alcool encore. Quoi d'autre ? Sûrement pas l'aura sympathique de Jack qui portait aux confessions. Sûrement pas. « Qu'il avait sombré dans l'enfer de la drogue. Qu'il pensait abandonner ses études. Qu'il a mis une fille enceinte » « Ha. Ha. Très drôle » Il a beau essayer de garder une tête sérieuse, il n'arrivera jamais à te faire gober que ton fils est si mal viré. Il n'irait jamais aussi mal. Tu ne lui permettrait pas. Saül encore moins. On peut au moins lui donner ça..

« Alors je vais le savourer. » Et il prend son temps Jack. Il le déguste à petite gorgé. Il le savoure son verre. Tu lèves les yeux, légèrement amusé. Juste un petit peu. « Tu l'aimes, finalement? » Tu hausses les épaules. Rendu au deuxième verre, ouais, ça peut aller. « J'ai connu pire » Tu as connu mieux. Le fort, ça n'as jamais été particulièrement ton truc. Ça cogne trop vite. Tu as déjà l'impression d'être plus relaxe. Tu as presque l'impression d'être... bien ? Presque.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyVen 15 Mai 2020 - 4:22

Ellie, Cosimo, mais surtout Elise l'adolescente. Elle était comment qu'il demande. « Devine. » et il prend son temps le pire Jack, il analyse vraiment. Elle n'a pas les traits de celle qui a abusé des nuits blanches et des substances illicites, elle n'a pas non plus le caractère aussi abrasif de quelqu'un qui se serait fait mener la vie dure sur les bancs d'école. « J'aurais fait de ta vie un enfer. » elle était en équilibre alors, entre tous les autres. Lui, il était un extrême, lui, il était intense et émotif - il l'aura traînée d'un côté à l'autre du spectre et oui, la vie qu'il lui aurait proposée aurait été insupportable. Naïf qui espère qu'en ce moment, ils en sont loin de cet enfer-là.

« Je sais. Parfois, j'oublie que c'est plus un enfant. » « Ils ne sont plus des enfants mais on va toujours rester leurs parents. » il fait de la psychologie à deux balles Jack. Personne ne le prendra au sérieux l'ancien coké, le musicien déchu, le pauvre paumé aux nombreuses conquêtes lorsqu'il s'assume père aujourd'hui. Pourtant il essaie de toutes ses forces chaque jour, il essaie pour vrai.

Mais elle rit - et pendant une seconde, il le voit disparaître le voile de nostalgie, le voile qui fait mal aux creux de ses prunelles à elle. Il ne serait jamais assez stupide pour en prendre le crédit, il doit tout au gin à l'heure qu'il est. « Ha. Ha. Très drôle » faut bien relativiser. « C'est un bon garçon ; il a de bonnes valeurs. » et lui-même relativise, parce qu'il sait bien ce qu'il avance. Sa relation avec leur fils en est bien plus une d'ami que de figure autoritaire - mais il n'est pas aveugle Epstein, il sait bien qu'il a un bon fond et bien au-delà. « Il aurait fumé que de l'herbe, serait parti en mission humanitaire au Nicaragua et aurait tout de suite trouvé un boulot pour payer les couches quand le bébé serait né. » qu'il corrige, le gin au bord des lèvres et l'index levé fièrement tout au long de son synopsis bien plus à propos. Même dans son récit de conneries Cosimo s'en sort parfaitement. Rien d'étonnant.

Elle est belle Elise, quand elle relaxe sa mâchoire, quand ses sourcils se défroncent. Quand ses lèvres arrêtent de se triturer. Il se demande si ça goûte le fer, dans sa bouche, tant elle semble se contenir la majorité du temps, une joue qu'elle creuse de la mordre parfois - souvent. Il remarque les rictus Jack, il analyse, il observe. Éternel attentif. « J'ai connu pire » « Je pense que c'est le plus beau compliment que t'as pu me faire depuis ; toujours? » il pique, qu'il essaie pour voir. Elle a la carapace la plus étanche qu'il puisse connaître mais il n'en veut pas Epstein, il veut la vulnérable, il veut la connaître celle-là aussi. Il y arrivera. Doucement. Il a tout son temps.

« T'as mangé? » ses pomettes sont rosées à Elise, ses iris scintillent. Si elle se lève elle va ancrer ses doigts au bras du canapé pour s'assurer de garder une posture correcte, silhouette stoïque. Il se lève donc, supportant bien mieux l'alcool que qui que ce soit a-t-il croisé dans sa vie. Une bien étrange qualité. « La cuisine c'est pas la verrière. J'ai le droit d'aller là. » déjà il fait quelques pas vers la dite cuisine, son impudence qui le fait sourire au point où il regarde par-dessus son épaule. Qu'il valide si elle a suivi, si elle a besoin d'une main pour ne pas tituber aussi.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptyVen 15 Mai 2020 - 12:39

« J'aurais fait de ta vie un enfer. » « Tu n'aurais rien fait du tout » que tu le corriges. Impossible que quiconque puisse te détourner de tes valeurs de bonne petite fille de bonne famille. Peu importe qui serait passé sur ton passage, tu n'aurais jamais mal viré. Tu n'aurais jamais fait de connerie. « Tu ne m'aurais même pas remarqué » Parce que vous étiez à deux extrêmes l'un de l'autre. C'est probablement le cas encore aujourd'hui. Et non, vous n'auriez pas fait plus attention l'un à l'autre aujourd'hui si vous n'auriez pas Saül en commun. Il reste quand même la seule raison pourquoi tout ceci à lieu d'être.

« C'est un bon garçon ; il a de bonnes valeurs. Il aurait fumé que de l'herbe, serait parti en mission humanitaire au Nicaragua et aurait tout de suite trouvé un boulot pour payer les couches quand le bébé serait né. » Il n'aurait jamais rien fait de tout ça. Il n'a jamais rien fait de tout ça pense la mère un peu trop naïve qui croît que son fils n'a jamais dérogé du droit chemin. Il y a sûrement plein de choses que Cosimo a fait que tu ignores, des tonnes assurément. Et c'est mieux comme ça, que tu ne saches rien. « C'est nous qui aurait payé tu veux dire » Bien sûr que vous auriez payé. Tu aurais même insisté pour le faire. L'argent, c'est rien pour toi, pour vous deux.

« Je pense que c'est le plus beau compliment que t'as pu me faire depuis ; toujours? » Et tu souris presque lorsque tu lèves les yeux au ciel. « C'était pas un compliment » que tu rétorques rapidement. Tu aurais vraiment mieux faire de dire que tu avais connu mieux. Ça, c'est pas un compliment. « T'as mangé? » Tu relèves légèrement la tête avant de la retourner vers lui. Il va pas oser ? « Tu vas quand même pas cuisiner ? » que tu lui demande en le regardant se lever le premier. Sérieusement ? « La cuisine c'est pas la verrière. J'ai le droit d'aller là. » « TU prends le droit. C'est pas pareil. » Et tu te lèves à ton tour, presque à contre coeur. Vous étiez bien là, non ? Tu le suis donc jusqu'à la cuisine avant de venir t'écraser sur l'une des chaises de l'îlot. Ton visage qui vient s'appuyer lourdement dans le creux de ta paume. Pourquoi est-ce qu'il te fait sentir aussi étrangère dans ta propre maison ? Comment il fait pour être si à l'aise ? Tu l'observe sans rien dire quelques instants. Carrément fascinant comment il réussit à te donner l'impression qu'il vit ici, lui aussi. « Tu étais comment ? Comme mari ? » que tu te surprends toi-même à lui demander. Tu le regrettes presque en réalisant qu'il risque de te retourner la question.

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptySam 16 Mai 2020 - 0:08

« Tu ne m'aurais même pas remarqué »
« T'aurais voulu? » certainement pas, qu'il se dit. Elle se serait très bien contenté de changer de couloir sans jamais s'assurer d'être repérée, quand lui s'était installé au raz les casiers à jouer de la batterie imaginaire sur ses livres, à gratter la guitare qu'il avait piquée en salle de musique. Deux mondes aujourd'hui, deux mondes à l'époque aussi.

De leur monde atypique d'adolescents aux opposés ils frôlent les leurs, et même si il parle d'Ellie avec l'étincelle aux creux des yeux Jack, il ne pourra jamais battre la fierté qu'Elise a pour son fils. « C'est nous qui aurait payé tu veux dire » fierté diluée dans l'évidence. Il rigole Epstein, bien sûr qu'ils auraient payé pour tout. Ils auraient voulu être là à chaque étape de sa vie aussi, même les plus douloureuses. Il ne le comprend que trop, regrette ses absences un temps aussi, sûrement. « Dans ce cas allonge son voyage humanitaire de quelques semaines dans les Caraïbes. » autant blaguer quand ils savent tous les deux que jamais Cosimo n'aurait abusé. Ils l'ont bien élevé.

Jack par contre, il fait dans l'impoli de compétition depuis son arrivée ; c'est probablement ce qui ne déloge pas le sourire de ses lèvres à lui, et apparemment pas non plus de ses lèvres à elle. Il les remarque tous les sourires, les compterait presque. « C'était pas un compliment » « Ça sonnait tout comme pourtant. » qu'il rétorque sur le même ton qu'elle, sans jamais arriver à adoucir sa voix aux mêmes octaves qu'elle prône. Il se demande, l'inspiré, sur quelle gamme elle se trouverait Elise. Quelles seraient ses notes à elle, quel instrument il devrait dégainer pour l'accompagner parler.

Il réfléchit à cent à l'heure Jack, maintenant debout, elle derrière. « Tu vas quand même pas cuisiner ? » il en a tout l'air, quand bien même il ne choisit rien. Un placard s'ouvre, le frigo avec. Il fait comme chez lui et il n'en a absolument pas le droit, pourtant il se rachète en se disant que si elle passait à Bayside, elle pourrait faire pareil qu'il ne râlerait pas. Elle n'est jamais venue chez moi, qu'il pense, dissipé dans une nostalgie qu'il ne s'explique pas. « Cuisiner est un grand mot. Là, je fais que fouiller. » même pas il la regarde, quand ses yeux sont portés sur les rations, sur les divers ingrédients à portée. Il n'est pas un grand chef mais il connaît les bases le gars, il pourrait survivre dans un supermarché un moment. « TU prends le droit. C'est pas pareil. » son intérêt se dédiera à un pain frais, à du beurre de riche dans un plat de verre prévu à cet effet. « Tu me le laisses. » il cherche le fromage, maintenant.

« Tu étais comment ? Comme mari ? »
« Amoureux. » pas sur la première tablette du réfrigérateur.
« Malhabile. » pas non plus sur la deuxième.
« Dépassé. » bingo, au creux du tiroir du fond.

Évidemment qu'il ne dit pas volage, évidemment qu'il ne dit pas précipité, évidemment qu'il ne dit pas qu'être amoureux de Jude l'a brisé.

Les aliments alignés presque savamment sur le plan de travail, le verre qu'il porte à ses lèvres et la décision qu'il lui laisse, bon joueur. « Je fais d'excellents grilled cheese. Je dis ça, je dis rien. »

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Message(#)pulp fiction (elise) EmptySam 16 Mai 2020 - 2:13

« T'aurais voulu? » Tu fronces les sourcils pendant un instant, presque songeuse. Est-ce que tu aurais voulu ? À ce moment là ? Non, probablement pas. Aujourd'hui, peut-être que si. Peut-être que tu es curieuse de voir ce qu'aurait été ta vie si quelqu'un comme lui t'aurait remarqué. Mais à cet époque là, si lui t'aurais remarquer, toi, tu ne l'aurais probablement pas remarqué. Parce qu'il n'aurait pas passé le Papa control « Pour que tu fasses de ma vie un enfer ? Pourquoi j'aurais voulu ? » C'était ses paroles à lui pas les tiennes.

« Ça sonnait tout comme pourtant. » « C'en était pas un » que tu répètes à nouveau. À vouloir trop insister, on jurait presque le contraire. Presque.

Et vous passez finalement à la cuisine. C'est n'importe quoi cette soirée. C'est divertissant. Non, c'est n'importe quoi. « Cuisiner est un grand mot. Là, je fais que fouiller. » « J'vois ça » que tu lui réponds en le regardant faire sans comprendre pourquoi ça ne te dérangeait pas. Il fouille comme s'il était chez lui. Tu n'arriverais jamais à faire la même chose chez lui. « Tu me le laisses. » « Je vais finir par le regretter » que tu lui réponds sans réellement le penser. C'est toujours mieux que se passer la soirée à ce demander avec qui il est. Ton mari. Parlant de mari...

« Amoureux. » Tellement cliché. « Malhabile » Tu es sûr qu'il l'était. C'est un truc d'artiste. « Dépassé » « Dépassé ? » que tu répètes presque immédiatement. Tiens. Tiens. Ça devient intéressant cette discussion. Presque instructifs. Mais il se retourne Jack après avoir trouvé la totalité de ses ingrédients. « Je fais d'excellents grilled cheese. Je dis ça, je dis rien » Il change de sujet. Tu l'ignores. Tu en as rien à faire de ses grilled cheese supposément excellent. Tu mets même ton verre de côté. Tu as besoin de toute ta tête pour la suite, même s'il t'en manque déjà un bout. Juste un petit bout. « Pourquoi dépassé ? » Tu veux savoir. Comme si cette réponse existentielle t'expliquerait comment fonctionne un homme dans leur tête. « Tu l'aurais trompé ? Ta femme ? » Aurais. Comme si tu avais décidé qu'il ne l'avait pas fait, comme si tu avais choisit que lui c'est pas son genre. Peu importe. C'est une question auquel tu n'attends pas de réponse. Elle t'intéresse pas vraiment. Et vaut mieux que tu ne le sache pas non plus. Pas maintenant. « Il faut être vraiment con pour tromper sa femme. Tu trouves pas ? » Il faut juste que sa sorte. « Peut-être qu'il est... dépassé ? Ou c'est moi le problème ? » C'était stupide d'éloigner ce verre. Tu as besoin d'un verre. Rapidement, il retrouve naturellement le chemin jusqu'à tes lèvres. Tu as trop parlé.

@jack epstein pulp fiction (elise) 1949770018
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Message(#)pulp fiction (elise) EmptySam 16 Mai 2020 - 6:14

« Pour que tu fasses de ma vie un enfer ? Pourquoi j'aurais voulu ? » son sourire à elle n'a d'écho que son sourire à lui. « Justement pour ça. » il pouffe l'idiot, l'ingrat, il pouffe et il ressasse encore. Elle pareil. « On profite pas quand c'est trop lisse. » chacun a besoin de son nemesis n'est-ce pas? Elle aurait adoré le détester à l'époque comme elle le déteste aujourd'hui. Il l'aurait adorée aussi.

C'était pas un compliment, il le prend ainsi. « J'vois ça » elle réitère, et le voilà qui encore sourit. « Je vais finir par le regretter » « T'inquiètes, je partirai une seconde juste avant. » et pas une de plus qui précédera l'heure limite, le moment butoir. Jack qui étire la corde et qui joue des limites, qui pousse un peu, flirte avec les retranchements. Il saura se retirer à temps.

Une poêle dans une main, de l'autre il allume le four à gaz. La flamme flirte, l'étincelle tinte, il répond à ses interrogations d'un mot et d'un autre, elle n'en retient qu'un seul. « Dépassé ? » et il grésille le beurre, Epstein qui l'entend poser son verre comme si les choses sérieuses pouvaient être discutées. C'est une inspiration qu'il ravale avant de faire volteface, d'attraper de quoi râper les fromages qu'il a vaguement sélectionnés. « Pourquoi dépassé ? » s'il prend une gorgée de gin dans son verre à elle plutôt que dans le sien, c'est qu'il a la tête ailleurs Jack, qu'il pense à tout et à trop. « Parce que j'étais trop amoureux, trop malhabile. » parce qu'il aimait Jude si fort et si mal qu'il n'arrivait pas à se gérer, qu'il n'arrivait pas à l'assumer.

« Tu l'aurais trompé ? Ta femme ? » il l'a trompée, il a été avec d'autres femmes sans jamais les aimer véritablement. Il la trompait de corps, jamais de coeur Jude ; mais ce n'est pas pour ça qu'il l'accepte, il ne se le pardonnera jamais. « Il faut être vraiment con pour tromper sa femme. Tu trouves pas ? » il faut être bien des choses, mais elle le sait autant que lui. Alors c'est pour ça qu'elle est seule ce soir? C'est pour ça, qu'elle a ce regard, qu'elle pousse ces soupirs? C'est pour ça qu'elle- « Peut-être qu'il est... dépassé ? Ou c'est moi le problème ? »

« C'est plus compliqué que ça. » elle n'est pas le problème, elle ne le sera jamais. Il a arrêté de tartiner les tranches de mie moelleuse du pain frais pour les laisser éparses sur la planche de bois vernis. « C'est pas tout noir ni tout blanc, y'a des nuances de gris à travers. » derrière, le beurre grille, le beurre fond, la cuisine embaume et il pense Jack, il tente. « Quand on trompe, ça a rien à voir avec l'autre, et ça a tout à voir avec nous. » ça a rien à voir avec toi, Elise.

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