| our lives get painted in scars (ginauden 56) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 19 Mai 2020 - 0:22 | |
| 2016. J’entends ses bruits de pas qui résonnent dans la galerie encore bien trop vide. Tout se transforme en écho désormais, surtout elle qui a la fâcheuse habitude de faire claquer son talon à outrance sur le sol. Elle n’a jamais eu besoin de porter des talons pour faire du bruit, Ginny. Je le savais avant qu’elle parte et aujourd’hui n’est que la confirmation de mes souvenirs. La grande salle est vide, n’y reste seulement moi qui l’ait investie pour la journée sans ne surtout pas demander l’accord de Dannie. “Dannie n’est pas là.” J’anticipe déjà la raison de sa venue sans me retourner, parce que cela ne servirait à personne. Je sais que c’est elle tout comme je sais qu’elle cherche forcement Dannie. Nous deux n’avons de toute façon plus rien à nous dire depuis bien longtemps.
Mes doigts se resserrent autour d’un pinceau, les poils s’enfoncent plus que de raison sur la toile sans que cela n’ait quoi que ce soit à voir avec les muscles crispés de mon avant bras. Je suis à peine à la moitié de mon oeuvre, les idées affluent et je ne risque pas de m’en détourner avant bien longtemps et surtout pas pour des futilités de la sorte. Je n’ai pas peint comme je le veux depuis des mois, j’en ai besoin.
Et pourtant. Tel le stupide Orphée qui se retourne alors qu’il s’apprêtait à sauver sa femme des Enfers, ce sont les gloussements d’un enfant qui m’intiment à faire de même. Mon pinceau reste suspendu dans les airs, la peinture en venant rapidement à perler sur mon jean. “Y’a un enfant qui te suit, t’as gagné une seconde ombre.” Je l’informe, comme si elle l’ignorait réellement, mes yeux qui suivent la petite tête brune sans savoir comment interpréter l’information et l’ajout de ce nouveau personnage à la scène. Je n’avais entendu que Ginny. Je n’étais concentré que sur ses pas à elle, pas ceux de qui que ce soit d’autre. “Je pense qu’il a flairé le sucre.” La réalité étant pourtant évidente, n’en reste pas moins que je reste maître de cette faculté consistant à perpétuellement se voiler la face. Il est un enfant et ces petites bêtes là restent toujours attirées par le sucre. Il n’y a donc besoin d’aucune explication supplémentaire à donner. |
| | | | (#)Mar 19 Mai 2020 - 0:47 | |
| Il s'est blotti dans mes bras et il est épuisé Noah. Ses petits bras noués autour de ma nuque sont glacés, ceux sur lesquels mes lèvres s'égarent pour y apposer une infinité de baisers comme s'ils allaient effacer toutes les marques des prises de sang, toutes les marques des examens qui nous reviennent éternellement sans réponse. Il est malade et il se consume de l'intérieur mon fils, à peine six ans et déjà sa vie s'effrite injustement sous ses doigts triturés par un stress qu'il ne comprend pas. Il n'a jamais rien fait pour mériter ça.
“Dannie n’est pas là.” « Je sais. Elle a dit de l'attendre. »
Elle n'a pas dit qu'Auden serait là. Elle n'a pas dit qu'il serait installé dans la grande salle commune à peindre, à tracer dans des lignes informes une forme que je ne m'autorise même pas à scruter, sa silhouette non plus. Noah se réveille en entendant la voix braquée d'un Williams que j'aurais cru voir m'ignorer. Il gesticule au point où je le pose au sol, lui qui renaît d'un regain d'énergie qui me réchauffe le coeur, une brève seconde du moins. Avant de le voir s'essouffler au moindre pas de course, son rire qui prend en octaves plus graves une fois qu'il est passé dans l'angle d'Auden. Il l'a vu et c'était idiot, c'était stupide, c'était si naïf de croire que jamais leur rencontre ne ressemblerait à ça. J'ai jamais osé l'imaginer, de toute façon. “Y’a un enfant qui te suit, t’as gagné une seconde ombre.”
C'était lui, avant, mon ombre. Avant.
“Je pense qu’il a flairé le sucre.” il s'arrête dans son élan mon fils, il scrute tout autour, le sucre qu'il a entendu bien plus finement que tout le reste, ses yeux scrutant la pièce ouverte et illuminée, à la recherche de son dû. « C'est de famille. » je détache mes prunelles de la nuque d'Auden avant qu'il ne râle qu'elles le brûlent, ce qu'il ne ferait probablement même pas, ce à quoi non j'ai certainement pas droit. Les présentations sont obsolètes et il aura tôt fait de me dire de partir, j'ai absolument rien à faire ici. Et encore moins ma terreur qui a repéré une boîte de céréales sur l'une des tables de travail, entrouverte et synonyme d'une infinité de souvenirs que je me refuse avec toute la violence et la volonté dont je suis capable. « Noah, attends - » mais il a déjà la main enfouie dans le sac, Noah. Les coco puffs craquent sous sa dent et je m'immobilise, interdite, horrifiée. Le bruit des céréales qu'il mâche bouche pleine et gorge déployée qui fait office de seul son dans une galerie immobilisée dans le silence lourd de rien, de rien du tout.
Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Mer 20 Mai 2020 - 17:10, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 19 Mai 2020 - 2:24 | |
| Il bouge, l’enfant. Ce n’est pas seulement une petite chose qui ressemble à un enfant. C’est un véritable petit être humain monté sur deux jambes lequel a bien trop d’énergie pour que ce soit réellement acceptable. Il a un sourire plus grand que son visage, il a des petites mains qui touchent à tout et qui se pensent maîtresses du monde. Il a aussi les doigts qui collent de sucre, c’est certain. Je suis même persuadé que la raison pour laquelle ses lèvres brillent, c’est parce qu’il a abusé de tout ce que sa mère a bien pu accepter de partager avec lui. Sa mère, donc. Bien sûr que c’est Noah. Il lui ressemble. Et ses défauts, il les tient d’Ezra, c’est certain. Il lui ressemble à lui aussi. « C'est de famille. » Elle confirme ce que je savais déjà, sa voix n’étant toujours pas redevenue habituelle à mes oreilles.
Mes yeux avaient beau suivre la petite terreur, jamais ils n’auraient pu s’attendre à ce que son parcours se termine près du paquet de céréales. Le paquet de céréales interdit, celui auquel tout le monde sait qu’il ne faut absolument pas toucher sous peine de mort imminente. Ils le savent tous, sauf lui. Bien sûr. A quel moment est ce qu’elle aurait même pu lui trouver le temps, l’envie ou l’occasion de lui parler de moi. Ce serait stupide. Elle erre ici simplement parce que Dannie a dit qu’il fallait l’attendre, il en fait de même parce qu’il est sa seconde ombre.
Je souffle longuement, bruyamment et dépose le pinceau dans le socle prévu à cet effet. Ses mastiquements font bien trop de bruit pour que j’arrive à me concentrer, de toute façon. Je ne peux pas avancer ma peinture comme je le voudrais donc cela ne sert à rien que je m’obstine là dedans puisque cela mènera nulle part. J’effectue finalement le même chemin que lui mais simplement la version sans les milliers de zig zag. Il est assis d’un côté de la table alors je prends l’autre. Sa tête dépasse à peine, au gamin, mais cela ne l’empêche pas de fouiller dans les céréales de sa main potelée - et sucrée.
J’esquisse une moue et lui reprend le paquet des bras en silence, me relève de nouveau simplement pour fouiller dans les tiroirs à mon tour et en sortir deux bols. Et du lait. “C’est meilleur. C’est plus sucré.” C’est le mot clé, ça. Le lait est sucré, alors il aimera davantage. Je dépose le bol face à lui et nous sert à chacun des céréales de nouveau avant d’y ajouter des céréales. “T’es obligé d’utiliser une cuillère maintenant, déso bonhomme.” Je la lui tends comme le Saint Graal alors que lui y verra une torture des temps modernes. Le lait aurait goûté entre ses doigts. “Par contre t’es pas du tout obligé de partager avec maman, elle a beaucoup trop d’avance sur toi à ce sujet.” J’esquisse un sourire avant de commencer à manger à mon tour. Si je fais tout ça c’est seulement parce que j’ai faim et que je veux éviter un caprice. |
| | | | (#)Mar 19 Mai 2020 - 16:41 | |
| Des gens ont disparu mystérieusement et sans laisser de traces pour moins que ça. Des gens d'une autre ère, d'un autre monde, d'il y a des années et à mon sens, une vie en entier. “C’est meilleur. C’est plus sucré.” mais il se lève Auden, il se lève et il va chercher du lait, des bols. Il s'applique à partager et je ne dis absolument rien. Totalement incapable de calculer ses prochains gestes comme l'inverse était innée, actée et naturelle y'a une vie de ça, aussi. « Okay. » Noah comprend absolument pas ce qui se passe, lui qui n'a probablement même pas remarqué à quel point j'ai tout arrêté, même de respirer. Le tableau aurait tout pour être adorable, pour attendrir qui que ce soit croyant qu'Auden passait son temps libre à sacrifier des chèvres et à compter ses tickets rabais d'entrée en Enfer. “T’es obligé d’utiliser une cuillère maintenant, déso bonhomme.” pour moi, ce n'est qu'une scène de plus qui me brise le coeur pour une infinité de raisons, la première et la principale à laquelle j'accorde le bénéfice du doute restant qu'il s'agit peut-être de la première comme de la dernière fois qu'ils se rencontrent. Le reste est mis en berne depuis 6 ans, de toute façon.
La petite main nervurée de Noah attrape la cuillère, son « Okaaaay. » ne trahit absolument pas sa condition quand je fais tout en mon pouvoir pour cacher mes doigts qui se triturent les uns les autres au creux de la poche de mon hoodie - oui, le mien.“Par contre t’es pas du tout obligé de partager avec maman, elle a beaucoup trop d’avance sur toi à ce sujet.” Noah relève la tête, le menton avec et me tire la langue, rigole de sa longueur d'avance à laquelle je fronce du nez, le sourire en coin enfilé à la perfection. Celui qui paraît aussi faux que possible quand on regarde de trop près, quand on me connaît trop bien ; ce qui, jadis, m'aurait encouragée à détourner les yeux quand je sens la tête d'Auden qui elle-même se redresse. « Il est bizarre ton dessin. » oh, Noah. « Il ressemble pas à ceux de maman. » ça va, il aurait pu faire pire, il aurait pu dire pire, il aurait pu préciser que - « C'est parce que ça ressemble pas à ça que tu n'dessines plus? » oh, Noah.
« Je vais faire du café. » le drapeau blanc par excellence, la machine que je cherche désespérément dans une galerie que je ne connais absolument pas, prenant pour acquis qu'elle existe. Me raccrochant à sa possibilité comme on se raccroche au seul et moindre petit détail passible de devenir un alibi potentiel. Mes mains sont glacées, mes pas sont précipités, elle est dans la cuisinette qu'on voit dans l'angle. Je peux facilement dériver à l'oreille de mon fils pour lui chuchoter à l'oreille, le rassurer de toutes mes forces comme je tente de faire à tous les jours des dizaines de centaines d'infinité de fois. « Attends qu'il regarde ailleurs si tu veux lui piquer son jouet. » la seconde d'après, c'est moi qui est ailleurs. Le temps de souffler, le temps de trembler. Contre mes doigts, les tasses cognent entre elles. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 21 Mai 2020 - 18:13 | |
| Le gamin parle et distille des secrets qu’il aurait sûrement dû garder pour lui, mes yeux passant de sa tête brune à celle de sa mère. Les céréales craquant sous mes dents étouffent une partie des secrets mais apparemment pas assez, et lui ne se gêne pas de parler la bouche ouverte pour les accumuler les uns à la suite des autres.
« Il est bizarre ton dessin. » « Il ressemble pas à ceux de maman. » « C'est parce que ça ressemble pas à ça que tu n'dessines plus? »
J’ai arrêté de sourire bêtement il y a longtemps de ça et maintenant je jurerais que les céréales ont un arrière goût de pourri, ou peut être que c’est le lait, ou peut être que c’est la cuillère. Mon regard a arrêté ses va-et-vients pour simplement s’arrêter sur elle. Elle le verra, le jeu de ma mâchoire qui se contracte et se décontracte simplement pour me faire penser à autre chose le temps d’un instant alors que je sais à quel point le dessin est aussi important pour elle qu’il l’est pour moi ; à quel point je ne m’imagine pas pouvoir arrêter de dessiner, peu importe ô combien c’en est devenu difficile. « Je vais faire du café. » Elle a ses parades et j’ai les miennes, mes yeux se ferment et je souffle au moment où ma concentration, bien que partielle, revienne sur les céréales imbibées de lait et donc désormais immangeables. Ma cuillère remue le tout dans le vide, j’aurais été le premier à dire au gamin de ne pas jouer avec la nourriture. Pour autant il mange pour deux, lui et son teint pâle, lui et ses marques sur les bras qui n’ont rien à voir avec toutes les fois où Ginny a bien pu se tâcher de peinture.
Elle fait autant de bruit qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, elle qui n’a aucune idée du nouvel emplacement de la machine à café. Bien des choses ont changé durant toutes ces années. « Attends qu'il regarde ailleurs si tu veux lui piquer son jouet. » Elle chuchote trop fort, incapable de garder le moindre secret. Au moins une chose qui n’aura pas changé au fil des ans. Sous la table, ma main s’est tendue pour s’enrouler autour de son poignet. Je la retiens un temps sans forcer ni rien exiger, pas vers elle que j’improvise et dont personne n’entendra jamais parler. “Dannie a laissé son chien dans le jardin, si tu veux jouer avec lui avant qu’elle ne revienne.” On joue à l’éternel jeu de la surenchère qu’elles que soient les circonstances, Noah qui a tôt fait de tout abandonner dans un « C’est vraiii ? » avant de déjà filer ailleurs pour le vérifier de ses propres yeux.
Et ma main de se retirer dans l’instant, perdue dans le vide une fois son fils en compagnie de son nouveau meilleur ami. “Je vais faire le café. Tu seras trop longue, le temps de trouver où est quoi.” D’ici là Dannie sera revenue. Je me relève de l’autre côté de la chaise et prends la suite de ses recherches, machine que j’utilise pour la première fois de ma vie puisque je laisse toujours quelqu’un d’autre le faire à ma place, en temps normal. Le ‘temps normal’ est devenu le temps où Ginny n’est pas là. “Qu’est ce qu’il a ?” J’aurais dû être au courant. J’aurais dû tout savoir de lui, de tous ses prénoms jusqu’à l’évolution de sa courbe de poids par rapport à sa taille. J’aurais dû faire que son premier mot soit prononcé en italien, lui apprendre que ‘Auden est le meilleur’ pour qu’il en fasse sa première phrase complète. Pourtant il est malade et c’est évident, tout le monde doit sûrement déjà le savoir. Pas moi. Les grains de cafés passent d’une main à l’autre, les tasses glissent sur la table, le miel s’ajoute à l’équation. Et mon dos reste résolument face à elle, seule chose que je l’autorise à voir pour le moment. |
| | | | (#)Ven 22 Mai 2020 - 0:08 | |
| La main d'Auden sur mon poignet me fait presque autant grincer des dents que lui-même grince à une poignée de secondes près. Sa mâchoire se contracte au moment où la mienne fait pareil, c'est d'un ridicule à quel point on a passé des années à camoufler parfaitement le moindre changement de ton, de voix, d'attitude, et comment on y arrive à peine là de suite. Pourtant Noah n'y voit que du feu alors qu'il se laisse charmer par le chien de Dannie qui apparemment a envahi le jardin, même jardin où il file comme une tornade la seconde d'après.
“Je vais faire le café. Tu seras trop longue, le temps de trouver où est quoi.” ma tête hoche de la positive sans que le moindre mot ne franchisse mes lèvres. Il est loin, le temps où c'était moi et moi seule qui gérait le café par impérialisme assuré. Si je sais encore parfaitement comment il prend son café et que je ne doute pas une seule seconde qu'il sait comment je préfère le mien, y'a rien, absolument rien qui est pareil à la salle à l'Académie et à la machine volée qui était par extension devenue notre meilleure amie. Il est douloureux, le frisson qu'Auden occasionne quand il se lève et file dans son coin, dos tourné et voix brouillée. Mes yeux n'osent même pas, n'osent même plus scruter sa nuque et ses gestes, dérivant partout ailleurs que sur lui ou sur sa toile. Elle est grande, la galerie. Tant mieux. “Qu’est ce qu’il a ?”
Il a vu. Bien sûr qu'il a vu. Bien sûr que je serre les lèvres, ravale durement.
Il ne veut pas savoir, c'est assuré qu'il demande simplement pour nous empêcher de parler de quoi que ce soit d'autre, de dériver vers les sujets qui fâchent encore plus. Et aussi cruelle sa question puisse-t-elle être, autant je m'y raccroche de toutes mes forces. Noah, c'est que Noah qui compte, maintenant et à l'époque. Toujours. « Polykystose rénale infantile. » si j'avance vers lui c'est strictement pour prendre ma tasse de café et accessoirement m'occuper les mains, doigts tremblants que je déteste de toutes les forces minimes qui me restent. « C'est une maladie dégénérative, des reins. » et vos sujets de conversations à vous, comment ils vont?
Je n'aborde pas la recherche d'organe qui frappe des murs encore et toujours pour que Noah s'en sorte, je n'aborde pas les nuits d'insomnie qui sont plus nombreuses que les larmes que je m'autorise quand personne ne me voit, quand je suis seule envers et contre tous - comme toujours maintenant. Il n'a pas besoin de le savoir comme il n'en veut pas, de ces détails-là. N'en veut plus. C'est ma faute, c'est la mienne et je l'assume, d'avoir tout cassé. « Et c'est pas contagieux. » mais c'est héréditaire.
Ça aussi, c'est ma faute. Mais ça par contre, je l'assume bien moins - cassée.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 23 Mai 2020 - 3:20 | |
| « Polykystose rénale infantile. » Je souffle, agacé, mes doigts resserrés bien trop forts autour d’une tasse qui n’a rien demandé. Ce n’est pas ce que je demandais. Elle sait que je ne veux pas le nom scientifique, elle sait que je n’y comprends rien et que je n’ai aucune envie de faire des recherches sur Google ni où que ce soit ailleurs. Qu’elle me traite comme tous les autres m'agace alors que c’est ce que je lui demande de faire depuis le premier jour ; de n’être qu’un parmi beaucoup à ses yeux.
Mes doigts se délient de la tasse, celle qui est désormais sienne, celle qu’elle m’a dérobé avant même que le café n’ait terminé de couler à l’intérieur. Gamine devenue pressée, apparemment. « C'est une maladie dégénérative, des reins. » Et j’aurais aimé ne pas savoir, finalement. Mon regard dérive vers le gamin qui a fait du chien son meilleur ami en un temps record, il sourit et il est heureux, ses bras sont maigres et la chair n’est pas bien plus épaisse que ses os. J’y connais rien, en médecine, mais tout le monde sait que les mots ‘maladie’ et ‘dégénérative’ ne valent jamais rien de bon. Sa voix n’aide en rien. Elle essaye et elle fait au mieux, elle n’a jamais été aussi forte et pourtant j’en connais chaque nuance et chaque intonation. Ce n’est pas parce qu’elle a grandi que ces choses là ont changé. « Et c'est pas contagieux. » Va te faire foutre. C’est elle qui est partie, c’est elle qui n’a pas voulu de moi. Je serais resté même si c’était contagieux, sa foutue maladie, peu importe les chances d’infection, peu importe le taux de mortalité ou tout ce qui aurait pu y être lié. Je serais resté, si elle avait fait un geste en ce sens et un seul. Pas même un mot, je ne demandais pas un seul mot. “C’est pour lui que t’es rentré ?” La tasse se remplit derrière moi maintenant que je fais volte-face, café que je n’ai même pas envie de boire et qui servait simplement à m’occuper les mains et l’esprit. “Noah.” Je précise de quel il on parle, bien conscient de la confusion qu’il puisse y avoir entre lui et son père. Je veux savoir pourquoi après tant d’années elle rentre enfin au pays, la seule et unique raison qu’à l’époque je ne pouvais apparemment pas brandir, ou que je n’ai pas pensé à le faire. Ce ne serait qu’une raison de plus pour moi de vouloir remonter le temps et en changer le passé, peu importe les conséquences que cela aurait sur mon présent et le nôtre, je doute que cela puisse être pire. “C’est pas contagieux non plus. De dire la vérité. Tu pourras toujours mentir à qui tu veux après ça.” Elle est figée, mon expression. Je ne m’autorise aucun sentiment, garde mes doigts autour du bois du meuble de la cuisine, me remémore tous les souvenirs qui sont les nôtres, ceux là même où jamais on ne se mentait peu importe ô combien cela ne faisait que rendre le tout plus compliqué encore. Je mens à tout le monde et je ne sais faire que ça, mais pas à elle. La promesse s’étend jusqu’au gamin aussi, j’imagine, et j’espère naïvement que celle qu’elle m’a fait en retour tient toujours. Je demande la vérité, peu importe à quel point cela peut faire davantage mal encore. |
| | | | (#)Sam 23 Mai 2020 - 7:09 | |
| “C’est pour lui que t’es rentré ?” qu’est-ce que tu fais Auden? Pourquoi tu demandes, pourquoi tu veux savoir, pourquoi tu fais comme si tu voulais entendre la réponse? “Noah.” pourquoi tu précises? Pourquoi ton regard est planté sur moi et pas sur la silhouette de mon fils, de Noah, qui épuise ses cartouches d’énergie dans le jardin à courir d’un sens comme de l’autre? Pourquoi tu l’admires pas se donner l’impression que la vie va bien, que tout est sous contrôle, qu’on s’en sortira parce qu’on s’en sort toujours? “C’est pas contagieux non plus. De dire la vérité. Tu pourras toujours mentir à qui tu veux après ça.” pourquoi tu fais ça Auden? Pourquoi tu fais ça avec moi?
« Oui. » évidemment que c’est pour lui. Évidemment que chaque décision prise depuis le tout début l’a été pour lui. Je ne suis devenue qu’une ombre à la seconde où ils ont tous su pour Noah, bien au-delà d’Ezra et moi. Toutes les finalités et tous les choix qui les ont précédés n’étaient guidés que par mon enfant et lui seul, gamin devenu la seule et unique priorité d’une famille en entier quand je me suis aussi volontairement que fatalement laissée oublier. Valait mieux.
Et j’ai envie de lui dire qu’il ne pose pas les bonnes questions. J’ai envie de lui dire qu’il n’entendra probablement jamais les bonnes réponses. Mais il a fait volte-face Auden et mes yeux ont d’office trouvé les siens et rien ne va - absolument rien ne va dans ce tableau où tout cloche. J’ai besoin de lui et jamais il ne me laissera le lui dire, j’ai besoin de lui bien plus que je ne l’assumerai aussi. « Et c’est pour lui que je suis restée à Londres. » quand c’est à cause de moi qu’Auden, lui, est parti. Elle fait mal, si mal, l’ironie. « J’ai jamais voulu vivre là-bas tu sais. » comme s’il pouvait me croire, comme si sa prescription de vérité ne sonnait pas comme la pire sentence à double tranchant qui soit lui qui me regarde avec toute la rage et avec toute la haine du monde - les mêmes qu’il arborait quand il se tenait devant moi sur un tout autre continent y’a des années de ça maintenant. Et j’ai jamais voulu que tu partes, j’ai toujours juste voulu que tu restes. « Et j’ai jamais voulu que tu partes, j’ai toujours juste voulu que tu restes. » toute la vérité rien que la vérité, qu’on a dit.
Même si maintenant je ne dis plus rien. Même si maintenant, c’est moi qui pars à nouveau ou du moins qui tente de ; ajoutant une distance de plus entre nous quand j’abandonne mon café pour dériver à sa toile, pour dériver n’importe où dans la galerie où je ne sentirai plus son regard aussi brûlant qu’assassin sur ma silhouette éternellement désarticulée. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 23 Mai 2020 - 12:46 | |
| Elle est là, la bonne réponse. « Oui. » Oui parce qu’il n’y a personne d’autre qui en valait la peine et je ne dis pas même ça par rage mais bien parce que je le pense réellement. Elle a agit comme une mère et une part de moi, bien que brisée et fatiguée, ne peut que l’admirer pour cette décision là. Elle savait que je serai le pire des cons dès lors qu’elle s’approcherait de nouveau de moi et pourtant elle est encore là, elle continue de se battre. Elle se bat contre la maladie, contre sa famille, contre le monde entier et moi avec alors que j’avais promis de rester dans son camp, il y a une vie de ça. Pour autant je ne dis rien à voix haute et ne laisse rien transparaître non plus, adulte acariâtre perdu dans ses reproches. « Et c’est pour lui que je suis restée à Londres. » Ca pourtant je n’avais pas envie d’en parler, pas même d’en entendre parler. Je le savais sans qu’elle ne me le dise et la plaie est très loin d’être refermée. J’étais prêt à faire un pas vers elle, littéralement, si elle m’avait laissé une seule seconde pour rassembler mes esprits mais maintenant mon regard envers la brune n’en est que plus dur encore. Je ne veux pas entendre parler de cette période de temps, peu importe la raison ou la manière. « J’ai jamais voulu vivre là-bas tu sais. » Non je ne sais pas. Non, ça ne paraissait en rien évident. « Et j’ai jamais voulu que tu partes, j’ai toujours juste voulu que tu restes. » A mon tour de grogner alors qu’elle reste parfaitement silencieusement entre chacune de ses phrases et qu’elle trouve même le temps de respirer une fois au moment de les prononcer ; je le sais parce que dans tout ça la seule chose que je vois reste toute la force qu’elle utilise pour gonfler sa poitrine d’air. Elle n’a rien de calme au fond, je le sais, et pourtant en apparences c’est tout ce qu’elle dégage et ça ne fait que m’enrager plus encore que le fait de parler de ce moment n’éveille pas les mêmes sentiments chez elle que chez moi. “Tu mens.” J’aurais jamais cru lui dire ça un jour sans que cela n’ait rien à voir avec la nouvelle cachette qu’elle aurait trouvé pour mes céréales. J’aurais encore moins cru le lui dire avec autant de haine et de reproche dans la voix, elle qui ne savait sûrement pas à quel point elle avait su compter pour moi en si peu de temps et qui ne le saura sûrement jamais. Je sais casser les choses mais jamais les réparer, je vois bien sa détresse mais la mienne semble éclipser le tout et finalement je ne vois plus que ce que je veux (peux).
Et elle s’enfuit de nouveau. Elle ne sait faire que ça maintenant. Elle s’enfuit quand tout devient trop compliqué à supporter et quand tout n’a plus sa place dans son monde de perfection. Un pas en arrière, un autre, mes yeux ne lâchent pas son regard, la défient de toujours s’éloigner un peu plus alors que cette fois-ci je ne ferai pas un seul pas en sa direction. J’apprends de mes erreurs, moi aussi. Je sais ce dont elle a besoin et je sais quels mots pourraient tout arranger, mais la vérité est telle que je n’ai pas envie de les prononcer et je n’en ai encore moins la force. Elle rôde autour du tableau, je n’en ai plus rien à faire. Je fais glisser ma tasse de café jusque dans l’évier où elle tombe dans un bruit sonore, ma déception qu’elle ne se soit pas brisée au passage se lit sur mes traits. La pièce est silencieuse et laisse à Noah toutes les opportunités du monde pour laisser parvenir ses cris jusqu’à nous, lui qui profite bien plus de la vie qu’on a jamais su le faire.
Si elle s’enfuit alors je peux en faire autant. Ça devrait être une règle. Je ne resterai pas éternellement celui qui attend sagement à l’autre bout du monde et elle sait très bien que ce rôle n’a pas été taillé pour moi tout comme je ne saurai jamais m’y faire. Ça a toujours été tout ou rien, même quand on restait dans l’ombre et que ce n’était qu’un prix à payer pour avoir le droit d’être heureux pour un temps. Temps révolu, j’imagine, maintenant que ses yeux trouvent mille nouvelles occupations autres que de me regarder et que les miens se résolvent à en faire de même, accompagnant mes pas vers la porte menant au jardin. Noah y joue encore avec le chien qui fait trois fois sa taille, même chien qui décide de me rendre la balle baveuse à moi et rien qu’à moi alors que le bambin lui a inventé mille prénoms pour l’appeler de tout son coeur. Noah que j’appelle à mon tour en chuchotant, occupant le chien d’une main en lui grattant la tête, faisant passer la balle dans mon dos de l’autre pour qu’il en soit de nouveau le fier détenteur. Il a le plus grand et le plus beau sourire du monde, ce joueur de baseball de niveau professionnel qui lance la balle comme personne avant de faire la course avec le chien pour savoir qui réussira à l’attraper en premier. J’en oublie égoïstement Ginny pour un temps, simplement occupé à rester assis sur le perron comme un enfant grondé, un sourire sur les lèvres qui ne se déloge pourtant pas alors que je découvre pour la première fois le gamin le plus incroyable du monde et garde un œil sur lui. |
| | | | (#)Sam 23 Mai 2020 - 15:14 | |
| “Tu mens.” « Pas à toi. » jamais. Ni avant, et certainement pas maintenant.
Mais c'est même pas une question d'avoir menti, c'est même pas une question de ne pas croire en ce que j'avance. Je pars et il part aussi, et c'est parce qu'il ne veut rien entendre. Il a mal encore Auden, et probablement tout aussi mal que moi. Ce serait mentir de dire que je m'y attendais. Ce serait mentir de dire que j'ai été naïve au point de croire qu'il avait attendu - qu'il m'avait attendue. Il n'aurait jamais eu à le faire, il n'aurait jamais dû le faire. C'était pas comme ça que ça aurait dû se passer, ni à l'époque ni aujourd'hui, mais on a jamais su faire les choses comme elles devaient l’être. On a jamais su faire autre chose que d'échafauder des dizaines de milliers de plans pour les bousiller, les bafouer à la première occasion volontairement ou non.
Alors on n'en parle pas. On ne parle pas des années où j'ai tenté le plus lâchement du monde de lui parler à nouveau. On ne parle pas du coup de téléphone qui aurait pu tout changer, la nuit où Bailey était parti en lune de miel avec la soeur de la mariée. On ne parle pas des secrets qu'on s'est chuchotés à l'oreille jusqu'à la dernière seconde, on ne parle pas de l'avant et certainement pas du pendant. J'ignore si même il y a un après. J'en mourrais d'en douter.
Mes pas glissent sur le bois vieilli du perron, ma silhouette se pose, s'assoie à la gauche de la sienne. La distance entre nous deux fait bien plus mal si on la compte en centimètres qu'en océans - pourtant je pose sa tasse de café à ses côtés, mes jambes que je ramène en tailleur sans jamais lui faire l'affront de le regarder, sans jamais en rajouter. Noah rigole et rougit déjà d'un soleil qu'il voit à peine, auquel il n'est pas habitué. Et mes mots volent vers Auden, quand nos prunelles s'évitent, quand elles ne se dédient qu'à la seule personne qui a tout régit, qui a tout décidé, quand bien même jamais je ne lui en voudrai d'être arrivé dans ma vie, quand bien même je l'aimerai toujours plus que tout le reste mon fils. Éternellement.
« Il sait qui tu es. » ma tasse que j'ai portée à mes lèvres, mon café qui les brûle, seule et unique sensation que je remarque depuis des jours, des nuits à ne ressentir plus rien. « T'es la seule personne de qui je parlais là-bas, quand il me demandait de lui raconter ma vie ici. » il connaît son nom et il connaît ses toiles, il connaît son histoire et il connaît ses aventures aux dédales des milliers de rues en Italie, il connaît ses frasques en Australie aussi. Il sait tout d'Auden ou presque, ne connaît pas son visage pourtant, égoïste qui a préféré garder cette partie-là rien qu'à moi, ce secret-là de plus dans un monde où ils ne faisaient que me tuer à petit feu, les secrets des autres au profit des miens. « Je peux te le présenter officiellement, au moins? » avant que ce soit fini. Avant qu'il ne reste plus rien. Avant que celui que j'ai considéré là-bas comme la maison n'en veuille plus, de tout ça.
Elle n'a rien à voir là, ma main, quand elle pose avec toute la lenteur du monde mon café sur le perron, quand elle s'esquive vers la sienne, quand elle attrape un doigt, un seul, puis un autre, la fourbe. « S'il-te-plaît. » lui prouver à Noah, que tout ça était vrai, y'a une vie de ça. Me le prouver aussi, surtout, à moi.
|
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 23 Mai 2020 - 16:01 | |
| Elle sent le café et elle sent la pistache. Elle sent l’hôpital, aussi. Elle y a sûrement passé bien trop de temps, une durée que je ne serai jamais capable de soupçonner puisque j’en ignorais jusqu’à la maladie de son fils. Ses jambes sont plus maigres qu’avant, l’os de son poignet ne ressortait pas autant non plus. Ses joues sont creusées comme le sont celles de son fils, famille qui va tout sauf bien et moi qui ai renoncé à vouloir les aider au moment où tout s’est accéléré et empiré. Mon sourire s’est évanoui simplement parce que je ne pense déjà plus au gamin maintenant qu’elle est à mes côtés et même si mon esprit semble ailleurs, c’est bien son souffle à elle et chacun de ses mouvements que j’analyse comme si ma vie en dépendait.
« Il sait qui tu es. » Peut être qu’il sait qui je suis mais l’inverse n’a rien de vrai, tête brune dont j’ignore tout encore alors qu’il est déjà assez grand pour marcher et se battre. Il est la preuve vivante que le temps a passé bien plus vite que je ne le croirai jamais, décalant l’appel que je voulais lui passer au jour suivant et à celui d’après encore. « T'es la seule personne de qui je parlais là-bas, quand il me demandait de lui raconter ma vie ici. » Elle prend des pincettes, change les mots. Mes pupilles surveillent qu’il continue de bien se porter, en apparence au moins, surveillant que le chien ne soit pas trop brute avec le garçon. L’air que je respire mes brûle les poumons sans que cela n’ait rien à voir avec la cigarette ; simplement parce que ses confessions font autant mal qu’elles essayent de soigner. « Je peux te le présenter officiellement, au moins? » Cette voix. Jamais je n’aurais cru qu’elle l’utiliserait un jour avec moi, là où je suis certain d’y entendre une forme de peur qui se caractériserait par un rejet de ma part. Ce n’est jamais ce que j’ai voulu et c’est toujours ce contre quoi j’ai lutté. Pour autant même moi je ne gagne pas tous mes combats.
Ma peau brûle au passage de ses doigts, pour autant ma main s’entrouve pour lui laisser toute la place. Si j’ai eu besoin de longtemps pour l’accepter, je sais maintenant qu’elle est la seule avec qui je me sens sincèrement bien lorsqu’il s’agit de contact physique ; même aussi enfantin et en apparence anodin que celui ci. « S'il-te-plaît. » Mes yeux glissent vers elle sans ne plus savoir quoi penser, ma mine étant désormais bien plus désolée qu’autre chose. Mon pouce glisse sur le dos de sa main et la caresse doucement, mécanique dont j’ai perdu l’habitude mais qui ne peut être oubliée. Nos mains enlacée sont cachées entre mes torse et mes genoux remontés au niveau de mon menton et une large inspiration plus tard ce sont finalement tous mes doigts qui viennent trouver leur place entre les siens. Et là je jure que je respire mieux, malgré tout le reste. “Quand il aura terminé de jouer.” Ce n’est pas que je ne veux pas alors que la vérité c’est que je n’attends que ça ; c’est qu’il a l’air bien trop heureux pour le moment pour qu’on le ramène à notre monde d’adultes qui n’a justement plus rien d’amusant du tout.
J’en viens à déplacer la tasse de café, carnage avorté alors que la distance entre nous est gommée du peu qu’il en restait. Ma main libre passe derrière son dos et remonte au niveau de sa tête laquelle je penche doucement en ma direction le temps de déposer un baiser rassurant sur sa tempe, les paupières closes. Ca ne veut pas dire que c’est pardonné ni même oublié, ça signifie simplement qu’on continue d’avancer et que je ne veux pas (plus) la perdre. “Comment tu vas ?” De toutes, c’est la seule question qui m’importait réellement. C’est aussi celle dont je redoute le plus la réponse. |
| | | | (#)Sam 23 Mai 2020 - 17:00 | |
| Certains auraient été persuadés que ce serait bien plus facile de fermer le chapitre, le livre en entier aujourd'hui. Qu'on avait été idiots de ne pas le faire il y a six ans de ça, qu'on devrait abandonner maintenant. Aux yeux de tous les autres, il en est encore temps. Il était déjà trop tard quand ma main s'est enlacée à la sienne, il était déjà trop tard quand je suis entrée dans la galerie, il était déjà trop tard quand il est venu là-bas, et il était certainement déjà trop tard quand on s'est dit je t'aime la toute première fois.
“Quand il aura terminé de jouer.” mais il n'est pas trop tard pour ça. Il n'est pas trop tard pour tenter de rattraper les choses avec Noah. Elles ne seront pas faites aussi bien qu'elles auraient dû l'être, rien ne sera facile et encore moins simple avec la suite qui viendra ; mais au moins, il me confirme qu'il y en aura une, de suite. Sa paume s'ouvre à mon contact, la mienne s'y loge un peu mieux avec un naturel déconcertant qui tend bien plus sur l'instinct que sur quoi que ce soit d'autre. Quand son bras se dédie à rassurer mes épaules, c'est la pression d'un monde en entier qui semble s'alléger une fraction de seconde une seule de ma colonne vertébrale si fatiguée de tout porter. Le stress revient l'instant d'après et avec lui tous les démons du monde. Mais au moins pendant un peu de temps, bref moment, j'ai eu un peu de répit. Je ne l'ai jamais mérité ; il me l'a donné sans que jamais j'ose même penser qu'un jour il pourra me pardonner. “Comment tu vas ?” ses mots se cassent contre ma tempe quand mes doigts se camouflent entre les siens.
Et j'inspire. Il sent la peinture, il sent le tabac, il sent le cuir et il sent le soleil. Il sent lui. J'ai pas le droit de sentir ça. Je me le suis retiré, le droit, y'a des années déjà. « Mal. »
Je dors pas depuis des semaines. Je mange à peine. Je pleure même plus, tant les forces me manquent. Et le pire, c'est ce que je n'ai absolument pas envie de le lui cacher comme je le fais au monde entier. Il l'aurait vu en un coup d'oeil un seul, de toute façon.
“Tu mens.” Pas à toi, jamais. Ni avant, et certainement pas maintenant.
Mon nez se cache dans sa nuque à l'instant où Noah et le chien de Dannie qui a eu tous les noms possible et inimaginables décident de retourner dans la galerie en quête des croquettes qui célèbreront le canin pour ses bons et loyaux services. « Toi? » c'est ainsi qu'on fonctionne, dans les deux sens. C'est ainsi que ça fonctionnait avant, et c'est ainsi que ça fonctionnera au moins, pour ça. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
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| « Mal. » « Toi? » “Mal.”
Raisons différentes mais résultat similaire alors que mes doigts se pressent encore un peu plus contre sa peau dès que Noah sort du champ de vision, lui qu’on cherche tant bien que mal à protéger d’une histoire bien trop compliquée pour lui. Nos aveux n’ont rien pour étonner l’autre, ils ne sont aucune surprise alors que les années et les océans nous ont séparés sans que cela ne nous ait été aucunement bénéfique. Sa tête retrouve sa place dans le creux de mon cou, mes main en font de même le long de son dos alors qu’elles l’entourent désormais pleinement. J’aimerais pouvoir lui promettre que tout va s’arranger mais je ne peux pas le savoir. J’aimerais que ce soit ce qui finisse par arriver mais mes dons de medium ont eux aussi leur limite.
Mes lèvres retrouvent leur ancrage sur la chair bien trop blanche de son visage et je réchauffe son front autant que possible, ses joues avec du bout de mes pouces. Mes yeux restent fermés et ils en oublient le reste du monde, ils en oublient tous ceux qui pourraient nous voir, ils en oublient Noah et Dannie en tête de liste. Ce ne sont que des baisers pour la rassurer, ceux de l’ami que j’ai toujours été au delà de tout le reste. “Mais mieux.” Même si tout reste encore bien trop compliqué et surtout bien différent par rapport au lien qu’on entretenait avant, ça va mieux. Imperceptiblement mieux, sentiments qui je l’espère ira en s’accentuant dans les jours et les mois à venir. Elle a dit qu’il restait. Elle a dit qu’elle ne mentait pas. Et moi je suis stupide et je la crois, encore et toujours, quoi qu’elle puisse dire ou faire. “Je te déteste.” Je murmure à peine, mon front contre le sien, alchimie de feu et glace que je n’avais pas ressentie depuis une éternité. Je la déteste au moins autant que je me déteste moi de ne pas avoir lutté encore un peu plus et être resté un autre jour et un second, là bas, alors que plus rien ne m’attendait de toute façon à Brisbane. Mes lèvres viennent trouver la commissure des siennes et y élisent domicile pendant de longues secondes, moment suspendu dans le temps dont j’ai peur que la fin ne nous éloigne de nouveau. |
| | | | (#)Sam 23 Mai 2020 - 19:11 | |
| “Mal.” mon coeur se serait serré, s'il le pouvait encore. À la place, ce sont mes doigts qui se referment contre les siens, qui les prennent en otage comme si je pouvais ainsi lui transmettre la moindre force supplémentaire quand tout est de ma faute, quand tout sera toujours de ma faute à moi et à personne d'autre.
J'ignore qui se blottit le plus contre qui, j'ignore où sa silhouette commence et où la mienne finit tant la minute suivante ses mains sont dédiées autant que mon souffle en est soulagé. Tout est naturel et tout fait autant de mal que de bien ; mais au moins, enfin, je ressens quelque chose. Je ressens tellement et j'ai oublié comment faire, j'ai oublié comment calibrer, j'ai oublié autant que je me rappelle. Je me rappelle de tout.
“Mais mieux.” mal, mais mieux. Mes lèvres s'égarent sur sa nuque quand les siennes ont tôt finit de tatouer mon front, ma tempe, ma joue. Ce sont des rouages d'avant qu'on reprend bien trop vite, ce sont des années à se dire que c'était fini, terminé, acté et nié quand ça ne l'a même jamais été considéré. Et je peux pas, je peux vraiment pas, et il ne peut pas non plus, on a déjà tant sacrifié, on s'est déjà tellement blessés qu'on peut pas, absolument pas s'aim- “Je te déteste.” « Je sais. » à son murmure s'arrime le mien, à son soupir se noie l'une de mes plus douloureuses expirations. Ma tête se détourne et ses lèvres se dégagent de la commissure des miennes pour trouver leurs homologues sans que jamais ça n'ait été son plan, ça non plus. « Moi aussi. » moi aussi je me déteste, je me déteste autant que je t'aime.
« Maman, Dannie est là! Et elle a des GLACES! » à l'intérieur, c'est Noah qui joue les signaux d'alarme, c'est lui qui a encore et toujours le boulot cruel de me ramener à la réalité, à la sienne et à la nôtre, la mienne désormais. Il n'y a qu'une poignée de secondes de jeu, à peine, avant que je me détache et Auden avec. Une poignée de secondes que j'étire, pour lesquelles j'ose, insensée. Et j'ai pas le droit, là non plus, j'ai pas le droit quand je ravale durement, quand mon front s'ancre à celui de Williams quand j'ajoute, à demi-mot, l'ultime supplication la plus ingrate, la plus égoïste qu'il me reste. « Dors avec moi, ce soir. Juste ce soir. »
Et demain, on reprend nos rôles, on reprend nos vies. Et demain, on avance. On essaie. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 23 Mai 2020 - 20:16 | |
| « Je sais. Moi aussi. » J’en viens à souffler contre son lèvres une fois de plus, désolé que le monde entier l’ait brisé à ce point alors qu’elle n’a jamais rien fait pour que cela n’arrive. Elle n’a jamais été celle qui s’attirait les foudres des professeurs et des élèves, elle n’a jamais été celle qui parlait avant de réfléchir, elle n’a jamais été celle qui tenait le rôle du bad cop parce que la vérité est que celui du good lui est tatoué sur la peau. Elle a tout de la gentille de l’histoire et elle l’est ; et normalement ce ne sont pas les gentils qui finissent par pâtir des erreurs du reste du monde. "Non.” Elle me prend tous les rôles et je refuse, parce que cette fois-ci il n’y a pas de place pour nous deux. Je peux être le seul à la détester et je refuse qu’on partage ça. Elle peut bien penser ce qu’elle veut pour tout le reste mais ça, précisément, je le lui interdis et n’en suis pas le moins désolé. Mon front s’appuie un peu plus encore sur le sien, mes lèvres en font de même et l'invitent à ne surtout pas répondre, à ne surtout rien ajouter. Je ne veux pas savoir pourquoi elle se déteste tant alors qu’elle sait très bien que dessous tout ça la seule vérité c’est que je l’aime et que tout ce qu’elle aurait pu ou pourrait encore faire n’y changera rien.
Et la scène dramatique est interrompue par un nouvel éclat de voix. « Maman, Dannie est là! Et elle a des GLACES! » Je souris doucement et lui laisse enfin l’espace nécessaire pour respirer. “Au moins on sait de qui il tient.” J’ironise avec amusement, profite des dernières secondes d’accalmies avant le retour au monde tout-sauf-normal. « Dors avec moi, ce soir. Juste ce soir. » Une main se pose à l’arrière de son crâne pour l’intime à poser sa tête près de mon cou et je lui offre l’étreinte la plus rassurante que j’ai en stock. L’habitude s’est rouillée avec le temps mais elle revient vite, en même temps que toutes les autres. Mes doigts retrouvent leur place dans ses cheveux bruns qu’ils massent doucement parce qu’on a tout le temps du monde ; pour de vrai cette fois-ci. J’en ai rien à faire que Noah sache, j’en ai encore moins quelque chose à faire qu’il en soit de même pour Dannie. C’était un problème avant et ça aurait jamais dû l’être. Ça ne le sera plus jamais aujourd’hui, de toute façon, le stock de chances que l’on s’était donnés étant désormais totalement vide. Toutes épuisées. “J’ai un loft à Spring Hill. Tu détesterais.” Mais Bayside reste encore inaccessible. Il y a ses souvenirs, il y a les marques de son passage, il y a les marques de ses pieds qu’elle étendait sur les murs trop clairs et il y a tous ses essais de peinture sur un parpaing abandonné du jardin. Tous figés dans le temps, mémoire du passé que je ne veux pas entacher avant de savoir où est ce qu’on va aujourd’hui. “Noah peut venir si tu veux. Si il veut.” Même si cette soirée devrait être à propos d’elle et seulement d’elle, je sais qu’elle ferait tout pour son fils tout comme je me doute quel sentiment la ronge dès lors qu’elle a l’impression qu’on l’éloigne de ceux qu’elle aime Le temps passe et Dannie avec, armée de ses glaces, armée de ses plus gros yeux de celle qui ne comprend rien mais dont les idées font leur chemin dans sa tête. Elle qui n’a même aucune idée de ma vie privée, qui se doutait sûrement que je mangeais des enfants à tous les repas. Sa bouche s’ouvre et se referme, elle occupe Noah non plus avec une mais deux glaces rien que pour lui. Notre couverture n’aura pas tenue longtemps, elle n’y était de toute façon pas vouée. Je peux encore la protéger entre mes bras, en attendant. |
| | | | | | | | our lives get painted in scars (ginauden 56) |
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